Omissy
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L'église, vue en léger contre-jour. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Canton | Saint-Quentin-2 | ||||
Intercommunalité | CA Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat | Christophe François 2014-2020 | ||||
Code postal | 02100 | ||||
Code commune | 02571 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Ulmissiens Les Ulmissiennes | ||||
Population municipale | 704 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 42″ nord, 3° 18′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 125 m | ||||
Superficie | 7,09 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
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Géolocalisation sur la carte : France
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Omissy est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
1.2 Urbanisme
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Rattachements administratifs et électoraux
4.2 Intercommunalité
4.3 Liste des maires
4.4 Politique environnementale
5 Population et société
5.1 Démographie
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Communes limitrophes |
La commune se situe dans l'Aisne (Hauts-de-France), près de Saint-Quentin.
Urbanisme |
Une résidence fermée destinée aux personnes âgées autonomes, la résidence du Bois Thomas, de 29 logements individuels, est construite en 2016 à Omissy[1],[2].
Toponymie |
Histoire |
Lors de la Première Guerre mondiale, le village, situé sur la ligne de front et qui comptait 469 habitants en 1913 est totalement évacué à partir de décembre 1916, une partie à Sars-Poteries, dans le Nord, les autres à Rouy-le-Petitdans la Somme.
Le 4 octobre 1918, le 7e bataillon de chasseurs alpins (BCA) s'empare de ce qui reste du village mais est pris sous le feu ennemi d'une trentaine de mitrailleuses allemandes situées dans la tranchée des Huîtres et celle du Hanneton, qui court de la femme du Tilloy à l’actuelle zone industrielle de Rouvroy. Afin de permettre l'avancée vers Guise, le bataillon doit déloger les Allemands de la ferme du Tilloy. La bataille dura quatre jours et coûta 36 morts et 150 blessés français[3].
Politique et administration |
Rattachements administratifs et électoraux |
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du 23 juillet 1973 et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Nord[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-2.
Intercommunalité |
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[5].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[6] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[7].
Cette fusion est intervenue le 1er janvier 2017, et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[8].
Liste des maires |
Politique environnementale |
Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 ainsi notamment qu'en 2013[12] par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[13].
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2016, la commune comptait 704 habitants[Note 1], en diminution de 9,4 % par rapport à 2011 (Aisne : -0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Église Sainte-Croix, reconstruite par Louis Brassart-Mariage à son emplacement actuel face à la mairie après la Première Guerre mondiale[3].- Monument aux morts.
Canal de Saint-Quentin.
Monument aux morts.
Écluse no 20 du canal de Saint-Quentin.
Omissy, village fleuri.
L'église.
La mairie.
Vue de l'écluse no 20.
Vue de l'écluse no 20.
Personnalités liées à la commune |
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- La famille maternelle de l'écrivain Christian Morel de Sarcus se réfugia ici pendant les bombardements de Saint-Quentin (1943).
- Il est à noter l'émergence de Paulo de Domoy au sein d'Omissy dans l'Aisne, notamment connu pour L'Handicapé, Un Noël sans papa, Rapt d'un enfant et L'Ivrogne[17].
- Jean Marie Lartigot, arbitre international de football, a vécu à Omissy.
- La famille du capitaine Dreyfus aida la reconstruction du village après la Première Guerre mondiale par le don d'un tracteur Titan, du linge, des vêtements, des meubles, des fournitures scolaires[3].
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Communes de l'Aisne
Liens externes |
- Omissy sur le site de l'Insee
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Giulia De Meulemeester, « Une future oasis de quiétude pour les retraités à Omissy », L'Aisne nouvelle, 2 octobre 2014(lire en ligne).
Nasséra Lounassi, « Omissy : La résidence du Bois Thomas, la nouvelle adresse des seniors », L'Aisne nouvelle, 15 février 2016(lire en ligne).
Éric Jonneau, « Villes et villages de guerre : Morcourt, le sacrifice du 7e bataillon de chasseurs alpins », L'Aisne nouvelle, 25 août 2014(lire en ligne).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, 14 septembre 2006(consulté le 12 janvier 2017), p. 25.
« Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le 6 janvier 2017).
« Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, 30 mars 2016(consulté le 6 janvier 2017), p. 34 et 41-44.
Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, 22 décembre 2016(consulté le 23 décembre 2016), p. 55-59.
Le Huffington Post, Municipales 2014: un maire candidat à sa réélection décède le jour du premier tour, 23 mars 2014
Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
« Omissy : Christophe François élu maire », L'Aisne nouvelle, 1er avril 2014(lire en ligne, consulté le 11 août 2014) « C’est empreint d’une profonde tristesse que le premier conseil municipal s’est réuni, samedi matin, en présence des quatorze conseillers élus. En effet, après le décès brutal du maire sortant Jean-Michel Laurent, dimanche matin à l’âge de 64 ans, il fallait élire un nouvel édile. Deux candidats se sont fait connaître dès les premières minutes de la réunion: il s’agit de Roger Rundstadler et de Christophe François. Trois tours de scrutin étaient possibles, mais au premier tour Christophe François l’a emporté avec sept voix contre six (avec un bulletin nul) ».
Halima Najibi, « Le palmarès 2013 des villes et villages fleuris de Picardie : En 2008, 92 communes ont obtenu le label villes et villages fleuris, cette année, ils sont 142. Au mois de septembre dernier, 14 experts ont visité les prétendants au label. Les lauréats recevront leur prix lors des assises régionales du fleurissement le 6 novembre prochain », France 3 Picardie, 30 octobre 2013(lire en ligne).
« Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
« Paulo de Domoy », sur http://www.bide-et-musique.com (consulté le 15 janvier 2017).
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