Léon Bondoux






































































Léon Bondoux

Fonctions
Député français
3 mai 1936 – 31 mai 1942
(82 ans et 28 jours)
Circonscription

Arrondissement de Château-Chinon (Ville)

Maire de Château-Chinon (Campagne)
1929 – 1945
(16 ans)

Maire de Château-Chinon (Ville)
1945 – 1947
(2 ans)

Conseiller général du canton de Château-Chinon
1945 – ?
Biographie
Nom de naissance
Léon Georges Bondoux
Date de naissance
6 novembre 1902
Lieu de naissance

Château-Chinon
Date de décès

28 septembre 1976(à 73 ans)
Lieu de décès

Nevers
Nationalité

Français
Parti politique

SFIO
Profession

Médecin





Signature de Léon Bondoux

Léon Georges Bondoux, né à Château-Chinon (Nièvre) le 6 novembre 1902 et mort à Nevers (Nièvre) le 28 septembre 1976, est un médecin de campagne et homme politique français, membre de la Section française de l'Internationale ouvrière. Il est élu successivement conseiller général, maire puis député des villes nivernaise Château-Chinon (Campagne) et Château-Chinon (Ville).




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Publications


  • 3 Notes et références


  • 4 Annexes


    • 4.1 Bibliographie


    • 4.2 Liens externes







Biographie |


Léon Bondoux fait ses études de médecine à la faculté de médecine de Paris et fait son internat au Havre, après avoir brillamment soutenu sa thèse, il ouvre un cabinet à Château-Chinon.


Il entre en politique en adhérant au Parti socialiste et devient conseiller général de la Nièvre et maire de Château-Chinon.


En 1935, il est réélu maire avec une large majorité, il se présente aux élections législative et est élu au second tour député de la circonscription de Château-Chinon par 7 400 voix contre 6 155 à son adversaire M. Aulois, le 3 juin 1936. Ses interventions à la Chambre seront principalement axées sur les la défense des intérêts de sa région. Il fit un grand nombre de suggestions dans les domaines les plus divers de la vie quotidienne et concernant les infrastructures du Morvan.


Il dénonça les décrets-lois :




  • « Qui diminuent le pouvoir d'achat, aggravent le marasme de l'agriculture et du commerce, paralysent la vie économique du pays ; le budget a vu son déficit devenir de plus en plus inquiétant alors que la crise devient chaque jour plus redoutable. »[réf. nécessaire]


  • « Le parti socialiste pose sa candidature à la succession des formations gouvernementales qui, durant ces dernières années ont manifesté leur impuissance et leur nocivité. »[réf. nécessaire] 


En 1936, il est nommé membre de la commission des Douanes et des Conventions commerciales de la commission de l'Hygiène à la Chambre, puis de la commission de la Marine militaire en 1938, et de la commission de la Santé publique la même année. Il ne participe à aucun débat, consacrant son temps à son rôle de commissaire.


Dispensé des obligations militaires à l'ouverture de la Seconde Guerre mondiale, il demanda à être incorporé à une unité combattante. Affecté au 13e régiment d'infanterie de Nevers, il sera fait prisonnier à Samer, près de Boulogne-sur-Mer, le 15 mai 1940. Prisonnier en Autriche, il va diriger pendant quatorze mois un service hospitalier à Vienne.


Libéré au début de l'année 1942, il retourne travailler à son cabinet médical, soignant les résistants, malgré le danger de la proximité de la Kommandantur. En 1942, après le débarquement allié, il rejoint le camp des Fréchots à Larochemillay. Il ne prendra pas part au vote du 10 juillet 1940 à Vichy sur le projet de loi constitutionnelle (un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936).


Il rédige de sa main des affiches appelant à la mobilisation, placardées dans les villages du sud du Morvan, à la suite de quoi cent cinquante jeunes résistants viendront grossir les rangs de ce maquis. Continuant à assurer la bonne marche de l'infirmerie de campagne de cette troupe, auréolé de son prestige de médecin et d'ancien parlementaire du Front populaire, il arrive à modérer les jeunes maquisards de son groupe et évite un certain nombre d'exécutions sommaires contre des prisonniers militaires allemands. Il évite la prise d'assaut de Château-Chinon qui, selon toutes probabilités, aurait laissé un nombre de morts considérable sur le terrain. Il retrouve ses fonctions de maire de Château-Chinon (Campagne) en sa qualité de membre du comité départemental de la Libération et se présentera aux élections de 1945 pour la mairie de Château-Chinon (ville). Élu, il ne se représente pas en 1947. Il sera également élu en 1945 conseiller général de Château-Chinon et sera constamment réélu. Il assumera la vice-présidence de l'assemblée départementale et se consacrera à la restauration du réseau routier et à la modernisation de la santé[1].


Il continuera à exercer son métier de médecin et particulièrement son rôle de médecin chef de la maternité de Château-Chinon. Il est l'un des cofondateurs de l'Académie du Morvan à Château-Chinon en 1967[2].


Il meurt le 28 septembre 1976 à Nevers.



Publications |



  • Avec Céline dans la forêt morvandelle, réédition en 1990[3].


Notes et références |




  1. « Base de données historique des anciens députés à l'Assemblée nationale » sur www.assemblee-nationale.fr


  2. Avec François Mitterrand, Henri Perruchot, Joseph Pasquet, Henri Desbruères, Claude Régnier, Jacques Thévenet, Jules Basdevant, Jean Chatelain, Joseph Bruley, Régine Pernoud, Louis-Philippe Bondoux et Lucien Olivier.


  3. « Annuaire des sociétés savantes de France » sur www.cths.fr



Annexes |



Bibliographie |


  • « Léon Bondoux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]


Liens externes |



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