Manche (mer)





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Carte de la mer « Manche ».
Carte de la mer « Manche ».
Géographie humaine
Pays côtiers

Drapeau de la France France
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de Jersey Jersey
Drapeau de Guernesey Guernesey

Tunnels

Tunnel sous la Manche
Géographie physique
Type

Mer épicontinentale
Localisation

Océan Atlantique
Coordonnées
50° 06′ nord, 1° 36′ ouest
Subdivisions

Baie de Somme, baie de Seine, baie du mont Saint-Michel et baie de Lyme
Superficie
75 000 km2
Longueur
500 km
Largeur
· Maximale 250 km
· Minimale 34 km
Profondeur
· Moyenne 54 m
· Maximale 180 m
Volume
4 050 km3


Géolocalisation sur la carte : Europe



(Voir situation sur carte : Europe)
Manche

Manche




La Manche (en anglais English Channel, en breton Mor Breizh[1], en cornique Mor Bretannek, en gallois Môr Udd, en normand Maunche) est une mer épicontinentale[2] de l'océan Atlantique, située dans le Nord-Ouest de l'Europe et qui s'étend sur une superficie d'environ 75 000 km2 et sépare la France du Royaume-Uni ; longue d'environ 530 km, large de 176 km à son extrémité ouest, de 41 km à son extrémité est et profonde de 180 m en son point le plus profond[3] avec une valeur moyenne de 54 mètres[4]. La Manche orientale constitue avec sa partie orientale, le pas de Calais, l'une des zones maritimes les plus fréquentées du globe. L'eau de cette zone est, en raison des courants parmi les plus importants au monde, très turbide, tout en restant oxygénée.




Sommaire






  • 1 Le nom de la Manche


    • 1.1 Attestations anciennes[5]


    • 1.2 Histoire du nom et étymologie




  • 2 Géographie


    • 2.1 Formation


    • 2.2 Limites


    • 2.3 Courantologie et hydrologie




  • 3 Environnement


  • 4 Utilisation et gestion


    • 4.1 Transport


      • 4.1.1 Liaisons maritimes


      • 4.1.2 Liaisons ferroviaires


      • 4.1.3 Sécurité maritime




    • 4.2 Pêche




  • 5 Histoire


  • 6 Traversées de la Manche


    • 6.1 À la nage


    • 6.2 Aviation


    • 6.3 Cinéma


    • 6.4 Historique




  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Sources


    • 8.2 Bibliographie


    • 8.3 Articles connexes


    • 8.4 Liens externes


      • 8.4.1 Atlas









Le nom de la Manche |



Attestations anciennes[5] |




  • Mare Britannicum à l'époque romaine ;


  • Mare Gallicum à l'époque romaine ;

  • « mer du côté de la Gaule » à l'époque romaine ;


  • Oceanus Gallicus au VIe - VIIe siècle (Isidore de Séville) ;


  • mare anglicum au XIIe siècle (Suger)[6] ;


  • Gallico mari au XIIe siècle (Guillaume de Newburgh)[7] ;

  • « bras de mer qui, au sud du pays, permet de naviguer vers la Gaule » vers 1100 - 1155 (Geoffroy de Monmouth)[8] ;

  • « par-delà la mer » fin XIVe (Jean Froissart) ;


  • Oceanus Britannicus en 1477 (Taddeo Crivelli) ;


  • Oceanus Britannicus en 1482 (Nicolaus Germanus) ;


  • Britannico Oceano en 1482 (Francesco Berlinghieri) ;


  • Mare Anglica en 1540 (Sébastien Münster)[9] ;


  • Mer Oceane ou mare oceanum au XVIe siècle sur diverses cartes ;


  • Britannicus Oceanus et La Grand Mer Occeane en 1570[10] ;


  • Oceanus Britannicus au XVIe siècle ;


  • Mer de France & d’Angleterre en 1587[11] ;


  • Mare Britannicum au XVIe siècle (Jean Jolivet) ;


  • British Ocean en 1595 (John Norden)[12] ;


  • Channel en 1593 (Shakespeare)[13] ;


  • mare normandicum, ocean de bretaigne, mer de France au XVIe - XVIIe siècle ;


  • British Sea or the Chanell au XVIIe siècle ;


  • The British or Narrow Sea jusqu'au XVIIe siècle ;


  • le Manche (nom masculin) en 1639 (Nicolas Sanson)[14] ;


  • la manche d’Angleterre en 1611 (Cotgrave)[15] ;


  • La Mer Britannique, vulgairement la Manche en 1623[16] ;


  • British Channel en 1745[17] ;


  • English Channel fin du XVIIe siècle.



Histoire du nom et étymologie |


Le bras de mer qui sépare la Grande-Bretagne de l'Europe continentale a, dit-on[Qui ?], été nommé Manche britannique par métaphore avec le nom commun manche qui désigne la pièce de vêtement dans laquelle s'enfile le bras. Bien qu'en 1768, Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière répertorie dans son grand dictionnaire géographique, historique, et critique, plus de quinze Manche, l'usage va tout au long des siècles suivants restreindre le mot à la simple dénomination de la Manche britannique, les autres bras de mers étant appelés détroit et canal en fonction de leur taille[18].



Géographie |



Formation |


Article détaillé : Manche (fleuve).



Vue des falaises de Douvres de la côte de France




La Manche vue par satellite.


L'origine géologique de la Manche est encore mal comprise. Les données géophysiques récentes acquises grâce aux sondeurs multifaisceaux et aux données de réflexions sismiques de haute résolution ont permis de constituer des relevés de plus en plus détaillés des fonds (par le SHOM en France). On commence à mieux comprendre la nature sédimentaire des fosses, dont la fosse centrale de la Manche, qui pourrait avoir une origine tectonique et/ou avoir été creusée par le « fleuve Manche » durant les dernières phases glaciaires[19].


Deux hypothèses sont avancées pour expliquer la formation de la mer il y a près de 500 000 ans lors d'un optimum glaciaire : l'une met en jeu un processus purement hydraulique avec la formation d’une immense vallée fluviatile par érosion progressive des falaises crayeuses. L'autre suppose l'existence d'un lac proglaciaire créé dans le sud de la Mer du Nord, et qui a commencé à déborder lors de la période interglaciaire qui a suivi, passant au-dessus de la crête rocheuse (entre Douvres et Calais), créant une chute d’eau d’environ 32 kilomètres de long, quelques kilomètres de large et 100 mètres de haut, et se déversant dans la vallée steppique en dessous[20].


Au cap Lizard affleure une série ophiolitique (voir en:Lizard complex), signe d'une suture océanique, d'âge varisque. La Hague, quant à elle, recèle les plus vieilles roches de France[21] (voir cycle icartien).



Limites |




Phare de l'île Vierge.


D'un point de vue géographique, la Manche n'a pas de limite stricte avec l'Océan mondial. Elle communique avec la mer du Nord par le pas de Calais à l'est et avec l'océan Atlantique par la mer Celtique à l'ouest.


L'Organisation Hydrographique Internationale définit les limites de la Manche de la façon suivante[22] :




  • Avec la mer du Nord : une ligne joignant Leathercote Point (Dover Patrol Memorial, au nord-est de Douvres) (51° 10′ 02″ N, 1° 24′ 08″ E) au phare de Walde (à l'est-nord-est de Calais) (50° 59′ 40″ N, 1° 54′ 55″ E) ;


  • Avec la mer Celtique : une ligne joignant l'île Vierge (Finistère) (48° 38′ 24,3″ N, 4° 34′ 10,35″ O) à Land's End (Cornouailles) (50° 03′ 55,4″ N, 5° 42′ 57,3″ O).


Les pays qui bordent la Manche sont :



  • le Royaume-Uni au nord ;

  • les Îles Anglo-Normandes, qui ne font pas partie du Royaume-Uni, au sud ;

  • la France au sud.



Courantologie et hydrologie |


Les courants s'orientent globalement vers l'est en marée montante, et vers l'ouest après la « renverse des courants » à marée descendante, mais le bilan entre les deux mouvements contraires montre toutefois un différentiel en faveur d'un lent mouvement de la masse d'eau vers le nord. Le Raz Blanchard est le plus fort courant de marée de la Manche.


Principaux fleuves se jetant dans la Manche : la Veules ; la Canche ; l'Authie ; la Somme ; la Bresle ; la Seine ; la Touques ; la Dives ; l'Orne ; la Vire ; la Douve; la Sée ; la Sélune ; le Couesnon ; la Rance ; le Gouët ; le Trieux ; le Jaudy ; le Léguer ; le Dossen ; la Penzé ; le Tamar, l'Exe ; les tributaires de Poole Harbour et Southampton Water.



Environnement |


Plusieurs sujets d'étude préoccupent conjointement les chercheurs, parmi lesquels :


  • l'eutrophisation générale de la Manche et de la mer du Nord (où l'on tente de modéliser l'impact des arrivées de nutriments d'origine humaine (engrais, eaux mal épurées, inondations, érosion des sols…) via le modèle ECOHAM1[23], qui est un modèle 3D intégrant des paramétrages physiques, chimiques et biologiques et le forçage par les radiations solaires;

  • la surpêche et les effets négatifs du chalutage sur les fonds marins;

  • un réchauffement général de l'eau qui fait (au moins depuis les années 1980) remonter vers le nord les espèces d'eau froide[24] et qui tend à modifier la composition et la répartition des communautés d'organismes marins ; certains chercheurs anglo-saxons parlent de « tropicalisation » des eaux[25] qui complique beaucoup la gestion des quotas de pêche ou les politiques de conservation des zones Natura 2000 ou du parc marin des trois estuaires.
    L'eau de surface a gagné de 0,2 à 0,6 ° C en moyenne, mais le réchauffement le plus marqué est celui de la Manche dans la fin des années 1990, en partie à cause de l'oscillation atlantique multidécennale.
    De 1980 à 2012, les prises de 49 types de poissons courants classés par taxons (familles, genres et espèces) ont été suivies permettant de cartographier les prises moyennes (par km², par an) et de détecter les effets éventuel du réchauffement[26]. Ce travail montre un changement important de la structure des communautés animales et un déplacement ou recul des poissons préférant les eaux les plus fraîches. L'eau de la Manche s'est réchauffée de 0,2 ° C par décennie sur le temps de l'étude et les communautés de poissons ont évolué de 1998 à 2003 : elles étaient typiques d'une températures moyenne de 11° C et sont devenues typiques d'une eau à 12,2° C. Depuis 1998, ces communautés sont en outre moins stables.

  • l'arrivée d'espèces invasives[27],

  • une pollution des littoraux et des fonds qui pourrait croître dans le futur autour des fosses qui ont été utilisées pour l'immersion spéciale de munitions non explosées après les guerres mondiales (y compris des munitions chimiques)[28].

Connaissance de la biodiversité : Dans le cadre d'un projet Interreg IVA et IIIA CHARM, la Manche-Est a fait au début des années 2000 l'objet de cartographies regroupées dans un atlas des habitats de certaines espèces d'intérêt commercial et d'invertébrés (benthiques) caractéristiques d'habitats spécifiques. Cet atlas s'est attaché à aussi cartographier les lieux de vie des poissons selon leur âge, notamment pour les stades jeunes où les poissons sont les plus vulnérables[29]. Les invertébrés qui ont été étudiés ont été :




  • Abra alba ou syndesmie blanche (white furrow shell pour les anglophones)


  • Branchiostoma lanceolatum ou amphioxus (lancelet pour les anglophones)


  • Glycera spp (glycera pour les anglophones)


  • Ophelia borealis ou ophélie boréale (ophelia pour les anglophones)


  • Ophiothrix fragilis ou ophiure fragile (common brittlestar pour les anglophones)


  • Pisidia longicornis ou crabe porcelaine (long-clawed porcelain crab pour les anglophones)


  • Polygordius lacteus ou polygordius (polygordius pour les anglophones)


  • Psammechinus miliaris ou oursin vert (green sea urchin pour les anglophones)


  • Spatangus purpureus ou spatangue pourpre (purple heart urchin pour les anglophones)


  • Sthenelais boa ou sthénélais (scale worm pour les anglophones)


Plusieurs espèces de poissons (de la larve à l'adulte) et organismes d'intérêt halieutique ont aussi été décrites par leur habitat dans l'atlas :




  • Chelidonichthys cuculus, grondin rouge (East Atlantic red gurnard pour les anglophones)


  • Clupea harengus ou hareng (Atlantic herring pour les anglophones)


  • Gadus morhua ou morue commune ou cabillaud (Atlantic cod pour les anglophones)


  • Limanda limanda ou limande (commune dab pour les anglophones)


  • Loligo forbesi ou encornet veiné (veined squid pour les anglophones)


  • Loligo vulgaris ou encornet (European squid pour les anglophones)


  • Merlangius merlangus ou merlan (whiting pour les anglophones)


  • Microstomus kitt ou limande-sole (lemon sole pour les anglophones)


  • Mullus surmuletus ou rouget-barbet de roche (red mullet pour les anglophones)


  • Platichthys flesus, ou flet (flounder pour les anglophones)


  • Pleuronectes platessa, ou plie (commune plaice pour les anglophones)


  • Raja clavata ou raie bouclée (thornback ray pour les anglophones)


  • Scyliorhinus canicula ou petite roussette ou saumonette; (lesser-spotted dogfish ou small-spotted catshark pour les anglophones)


  • Sepia officinalis ou seiche commune (common cuttlefish pour les anglophones)


  • Solea solea ou sole commune (common sole pour les anglophones)


  • Spondyliosoma cantharus ou griset (black seabream pour les anglophones)


Article détaillé : Liste des poissons de l'océan Atlantique.

Alors que la France écrivait sa nouvelle stratégie marine et doit notamment définir le « bon état écologique » pour chacune de ses grandes aires marines, plusieurs projets soutenus par l'Union européenne (Programme INTERREG IVA,e t. ont concerné la Manche et l'Arc-Manche, dont :




  • EMDI (Espace Manche Development Initiative) (2004 -2008) sur le thème de l'espace Manche comme un espace pertinent de coopération à l’échelle européenne, dont comme bassin maritime d’expérimentation de la politique maritime intégrée promue par la Commission européenne.


  • PEGASEAS visait à favoriser au sein d'un « Forum de la Manche » une gouvernance franco-anglaise partagée et efficace de l'écosystème Manche-Mer du Nord[30]


  • CAMIS , projet de 4 ans (octobre 2009 – décembre 2013) qui a rassemblé 19 partenaires français et anglais, et a produit un projet de plan d'action pour une « Stratégie Maritime Intégrée pour l'espace Manche »[31] (octobre 2013), avec 23 propositions


  • CHANNEL-MOR, projet d'un an, entamé en 2014, financé à 100 % par l'Union européenne, qui a rassemblé des partenaires de 4 trans-Manche (dont Bretagne), pour développer la collecte de données d'intérêt pour les énergies marines renouvelables (EMR), identifier les coopérations possibles et mieux valoriser les compétences des acteurs concernés[32] et « constituer une « communauté EMR » pérennes en zone Manche »[33].



Utilisation et gestion |


Une plate-forme de coopération en matière de gouvernance, Arc Manche, a été mise en place pour faciliter l'analyse des activités et le portage de projets (entre autres, le projet « CAMIS [34]» (Stratégie Maritime Intégrée de l'Espace Manche), piloté par la région Haute-Normandie).



Transport |


Par son statut de bras de mer entre l'océan Atlantique et la mer du Nord, la Manche constitue la principale voie maritime entre l'océan Atlantique et l'Europe du Nord. En 2005, presque 20 % du trafic mondial des navires déclarés passe par la Manche. Le cabotage y a diminué, mais pourrait être relancé dans le cadre des « autoroutes maritimes » proposées comme alternative moins polluante au transport routier.



Liaisons maritimes |


Des ferrys relient les îles Britanniques à l'Europe continentale depuis le XIXe siècle. Ces liaisons maritimes se font entre l'Angleterre et la France entre les ports suivants :




  • Douvres - Calais ;

  • Douvres - Boulogne-sur-Mer ;

  • Douvres - Dunkerque ;


  • Newhaven - Dieppe ;

  • Newhaven - Le Havre ;


  • Portsmouth - Ouistreham ;

  • Portsmouth - Cherbourg ;

  • Portsmouth - Le Havre ;

  • Portsmouth - Saint-Malo ;


  • Poole - Saint-Malo ;

  • Poole - Cherbourg ;


  • Weymouth - Saint-Malo ;


  • Plymouth - Roscoff.



Liaisons ferroviaires |


Depuis le 6 mai 1994, l'inauguration du tunnel sous la Manche, permet de relier par voie ferroviaire les deux côtés de la Manche, sans interrompre pour autant les liaisons maritimes.



Sécurité maritime |


Les courants et la densité du trafic, ainsi que le nombre élevé de navires transportant des produits dangereux font de la partie nord de la Manche une zone où les dangers et risques pour la sécurité maritime et la sécurité civile sont nombreux et importants.


Toute la Manche (lieu du Débarquement du 6 juin 1944, et de la bataille de Normandie) est aussi concernée par les séquelles de guerre, avec des centaines d'épaves de navires et avions datant des deux guerres mondiales et de nombreux dépôts immergés de munitions conventionnelles et chimiques.


Dans le détroit, les courants parmi les plus violents au monde entretiennent un écosystème très particulier, parfois comparé à une gigantesque station d'épuration à lit fluidisé, ne pouvant toutefois absorber les excès de nitrates et phosphates que la mer y reçoit, ni les toxiques non biodégradables.


Bien que non spectaculaire, la biodiversité y est significative et sa productivité bien plus encore. C'est une zone importante de frayères et de nourrissage pour les poissons, mais qui subit les impacts d'une pêche ancienne et intensive, et en particulier du chalutage, en sus des pollutions importantes d'origine terrestre ou marine. C'est aussi un très important couloir de migration pour les oiseaux et certains poissons et mammifères marins.



Pêche |


La Manche orientale, bien qu'exploitée par un nombre restreint (et en décroissance) de navires de pêche (chalutiers artisans de pêche côtière, bateaux de petite pêche), produit plus de 80 % des produits déclarés par les pays pêchant dans ce secteur, non sans impact écologique et sur la ressource.


Les principales espèces cibles sont la plie, le merlan, la morue et le rouget barbet qui tend à remonter vers le nord. La culture d'huîtres et de moules y est pratiquée, mais moins intensément qu'en Atlantique. Boulogne-sur-Mer, sur le littoral français, y est le premier port de pêche français en tonnage débarqué, et premier port européen pour le traitement des produits de la mer. C'est par ailleurs une ancienne ville industrielle.



Histoire |


Article détaillé : Histoire de la Manche.


Traversées de la Manche |



À la nage |


Article détaillé : Traversée de la Manche à la nage.

Matthew Webb effectua la première traversée de la Manche à la nage le 25 août 1875.
Gertrude Ederle fut quant à elle la première femme à la traverser à la nage le 6 août 1926 en 14 heures, 39 minutes.


Meilleure performance pour la traversée réalisée le 8 septembre 2012 par l'Australien Trent Grimsey en 6 heures et 55 minutes[35].



Aviation |



  • Le 7 janvier 1785, un ballon à gaz piloté par Jean-Pierre Blanchard et John Jeffries traversa la Manche dans le sens Angleterre-France.

  • Le 25 juillet 1909, Louis Blériot fut le premier à traverser la Manche en avion.

  • Le 10 juillet 2015, l'e-Fan, un avion électrique, traverse la Manche[36].



Cinéma |


Le film Welcome de Philippe Lioret (2009) raconte les aventures d'un maître-nageur qui décide d'aider un jeune émigrant irakien à atteindre le Royaume-Uni à la nage.



Historique |



  • 1785 : traversée de Douvres vers la France en ballon gonflé à l’hydrogène par le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien John Jeffries.

  • 1875 : première traversée à la nage par Matthew Webb en 21 heures 45 de Douvres à Calais.

  • 1909 : première traversée aéronautique par Louis Blériot en 38 minutes de Calais à Douvres à bord du Blériot XI.

  • 1926 : Gertrude Ederle est la première femme à traverser la manche à la nage entre le cap Griz Nez et Kingsdown en 14 heures 31.

  • 1990 : le 1er décembre, jonction du Tunnel sous la Manche.

  • 1996 : première traversée par l’Eurostar.

  • 2005 : record de traversée à la voile par l'Hydroptère en 34 minutes.

  • 2008 : en août, première traversée en Wakeboard par Karine Baillet en 2 heures 8.

  • 2008 : le 26 septembre, premier vol d’une aile volante par Yves Rossy, dit « Fusion man ».

  • 2010 : le 18 septembre, Philippe Croizon (amputé des 4 membres) traverse la Manche à la nage.



Notes et références |





  1. « Résultats concernant « Manche » », sur base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le 10 avril 2013).


  2. La Manche, Encyclopædia Universalis, La Manche est parfois aussi classée comme mer intracontinentale ; toutefois cette mer est bien connectée à l'océan Atlantique via la mer Celtique ce qui rend sa classification comme mer intracontinentale incertaine


  3. Bathymétrie


  4. Surface, volume et profondeur moyenne des mers et océans


  5. Renaud Morieux, Une mer pour deux royaumes : La Manche, une mer franco-anglaise, Presses universitaires de Rennes, 2008


  6. Vie de Louis le Gros de l’abbé Suger


  7. Guillaume de Newburgh, Histoire des rois d’Angleterre


  8. Geoffroy de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne


  9. Sébastien Münster, « Anglia II Nova Tabula ».


  10. Guillaume Postel, La vraye et entière description du royaume de France et ses confins…, 1570


  11. «Théâtre de l’Univers », édition en français publiée à Anvers en 1587 puis réédité en 1598


  12. « carte du Sussex » John Norden (1595)


  13. Shakespeare, Henri VI (1593)


  14. Nicolas Sanson, Description de la France (1639) et « Carte générale du Royaume de France avec tous les pays circomvoisins » (1643)


  15. Cotgrave, Dictionary


  16. Pierre Duval, Description de la France et de ses provinces (1623)


  17. John Renshaw, An Exact Trigonometrical Survey of the British Channel


  18. Voir pages 186 et 187 de Manche, ouvrage collectif publié aux Éditions Bonneton (ISBN 2-8625-3205-3).


  19. Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 2. Sciences de la terre et des planètes, 1995, vol. 321, no1, p. 39-46 (25 ref.), (ISSN 1251-8050)


  20. (en) Sanjeev Gupta, Jenny S. Collier, David Garcia-Moreno, Francesca Oggioni, Alain Trentesaux, Kris Vanneste, Marc De Batist, Thierry Camelbeeck, Graeme Potter, Brigitte Van Vliet-Lanoë & John C. R. Arthur, « Two-stage opening of the Dover Strait and the origin of island Britain », Nature Communications, vol. 8, no 15101,‎ 2017(DOI 10.1038/ncomms15101).


  21. La Pointe de la Hague: Baie d'Ecalgrain et Anse du Cul Rond sur geologie.discip.ac-caen.fr, site de l'académie de Caen.


  22. Organisation Hydrographique Internationale Limites des mers et océans Draft 23 1953


  23. ECOHAM1; ECOlogical North Sea Model, HAMburg, Version 1; Moll, 1998, http://www.ifm.unihamburg. de/~moll. À propos du modèle ECOlogical North Sea Model (Ecoham)


  24. Ainsi, depuis 1998, des poissons comme le dragonnet (Callionymus lyra) et la plie (Limanda limanda) se font plus rares alors que le rouget remonte vers le nord - Auber A., Gohin F., Goascoz N. and Schlaich, I. (2017). Decline of cold-water fish species in the Bay of Somme (English Channel, France) in response to ocean warming. Estuarine, Coastal and Shelf Science, 189: 189-202 DOI: 10.1016/j.ecss.2017.03.010 | résumé


  25. Fortibuoni, T., Aldighieri, F., Giovanardi, O., et al. (2015). Climate impact on Italian fisheries (Mediterranean Sea). Regional Environmental Change, 15(5): 931–937.


  26. Cheung W.W.L, Watson R & Pauly D (2013) Signature of ocean warming in global fisheries catch. Nature, 497: 365–368


  27. Dewarumez J.-M., Gevaert F., Massé C., Foveau A., Grulois D., 2011. Les espèces marines animales et végétales introduites dans le bassin Artois-Picardie. UMR CNRS 8187 LOG et Agence de l'Eau Artois-Picardie. [PDF], 140 pages.


  28. (en) Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area - Rapport OSPAR sur les munitions immergées, version 2005 [PDF] (pour le télécharger en format compressé, cliquer sur ce lien)


  29. Carpentier, A., Vaz, S., Martin, C. S., Coppin, F., Dauvin, J.- C., Desroy, N., Dewarumez, J.- M., Eastwood, P. D., Ernande, B., Harrop, S., Kemp, Z., Koubbi, P., Leader-Williams, N., Lefèbvre, A., Lemoine, M., Loots, C., Meaden, G. J., Ryan, N., Walkey, M., 2005. Eastern Channel Habitat Atlas for Marine Resource Management (CHARM), Atlas des Habitats des Ressources Marines de la Manche Orientale, INTERREG IIIA, 225 pp. Il est possible de télécharger ce document franco-anglais de 226 pages illustrées (assez lourd)


  30. Cross Channel capitalisation project between France and the United Kingdom aiming to promote the effective governance of the Channel ecosystem


  31. "Stratégie Maritime Intégrée pour l'espace Manche: un plan pour l'action" (octobre 2013)


  32. Channel Mor : s’allier pour structurer la filière EMR dans l’Espace Manche , POrtail de l'innovation Bretagne


  33. À Propos de Channel MOR, Channel MOR


  34. [CAMIS (interreg IV) qui souhaite notamment développer des outils pour une gouvernance maritime et un atlas électronique. Voir : Présentation du projet CAMIS


  35. http://www.dover.uk.com/channelswimming/records.php


  36. le Colomban MC-10 l'aurait précédé d'un jour




Voir aussi |



Sources |



  • Carpentier A, Martin CS, Vaz S (Eds.), Channel Habitat Atlas for marine Resource Management, final report / Atlas des habitats des ressources marines de la Manche orientale, rapport final (CHARM phase II). INTERREG 3a Programme, IFREMER, Boulogne-sur-mer, France, 2009


  • Charles Joseph Dumas-Vence, Notice sur les ports de la Manche et de la mer du Nord, Revue maritime et coloniale, Ministère de la Marine et des Colonies, 1869 et 1886;


  • Charles Joseph Dumas-Vence, Atlas des cartes, plans et vues. Notice sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, Revue maritime et coloniale, Ministère de la Marine et des Colonies, 1876.



Bibliographie |



  • Claude Larsonneur, Robert Horn, Jean Paul Auffret, Pierre Hommeril and Andre Moal, « Géologie de la Partie Meridionale de la Manche Centrale », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series A, Mathematical and Physical Sciences, Vol. 279, No. 1288, A Discussion on the Geology of the English Channel (Jul. 24, 1975), p. 145-153 (29 pages) ; extrait.


  • Observatoire national de la mer et du littoral (2015), Synthèse statistique de la façade Nord Atlantique - Manche Ouest, publié 10.06.2015



Articles connexes |



  • Munition immergée

  • Pas de Calais

  • Liste des poissons de l'océan Atlantique


  • Tremblement de terre du 6 avril 1580 (centré sur le Pas de Calais)

  • Histoire de la marine française

  • Canal d'Anguilla

  • Projet PANACHE

  • Traversée de la Manche à la nage





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