Charleroi





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Charleroi
Place Charles II, Hôtel de Ville et beffroi.

Blason de Charleroi
Héraldique


Drapeau de Charleroi
Drapeau

Administration

Pays

Drapeau de la Belgique Belgique

Région

Drapeau de la Région wallonne Région wallonne

Communauté

Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française

Province

Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut

Arrondissement

Charleroi

Bourgmestre

Paul Magnette (PS)
Majorité

PS, C+[1] et Ecolo
Sièges
PS
PTB
MR
C+
Ecolo
DéFI
PP

51
26
9
6
4
3
2
1

Section

Code postal
Charleroi
Couillet
Dampremy
Gilly
Gosselies
Goutroux
Jumet
Lodelinsart
Marchienne-au-Pont
Marcinelle
Monceau-sur-Sambre
Mont-sur-Marchienne
Montignies-sur-Sambre
Ransart
Roux
6000
6010
6020
6060
6041
6030
6040
6042
6030
6001
6031
6032
6061
6043
6044

Code INS
52011

Zone téléphonique
071
Démographie

Gentilé
Carolorégien(ne) ou Carolo[2]

Population
– Hommes
– Femmes
Densité
201 816 (1er janvier 2018)
48,79 %
51,21 %
1 977 hab./km2

Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +

(1er janvier 2013)
21,29 %
61,88 %
16,83 %
Étrangers 14,21 % (1er janvier 2013)
Taux de chômage 26,22 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 10 832 €/hab. (2011)
Géographie

Coordonnées

50° 24′ nord, 4° 26′ est

Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
102,08 km2 (2005)
22,99 %
6,33 %
60,43 %
10,25 %
Localisation

Localisation de Charleroi
Localisation de Charleroi dans l'arrondissement de Charleroi et la Province de Hainaut


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Charleroi





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Charleroi





Liens

Site officiel

www.charleroi.be


Charleroi (en wallon Châlèrwè) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne, province de Hainaut, sur la Sambre. C'est le chef-lieu de l'arrondissement administratif de Charleroi englobant 14 communes sur une superficie totale de 554,55 km2.


Grand nœud routier et ferroviaire, Charleroi compte environ 200 000 habitants (425 000 dans l'agglomération – la 5e de Belgique – qui s'étend de Thuin à Sambreville). Elle est ainsi la première commune wallonne, la deuxième agglomération wallonne après Liège en termes d'habitants et la troisième commune belge. Ses habitants s'appellent les Carolorégiens (par abréviation : Carolos).


Charleroi est un centre industriel : sidérurgie, verreries, produits chimiques, constructions électriques, constructions mécaniques. La ville est au centre d'un vaste bassin houiller, maintenant totalement abandonné, appelé jadis Pays noir.


Charleroi a une dimension culturelle importante grâce à ses nombreux musées et salles de spectacles. Elle a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs de bande dessinée sous la houlette de sa célèbre école de Marcinelle, dont les statues des personnages ornent la ville. Charleroi est un important centre d'enseignement.


Charleroi, riche en infrastructures et en clubs de sport, est également présente sur le plan sportif.


Charleroi est la capitale sociale de la Wallonie[3]. C'est donc à juste titre qu'elle est le siège des institutions sociales de la Région wallonne, comme le FOREM ou la SWCS.


Après une longue période de déclin[4],[5], la ville, sous l’impulsion d’acteurs publics et privés, se réoriente dès 2008 et investit massivement, d’une part dans la rénovation et la création d’infrastructures et d’événements culturels tout en redonnant une place à l’initiative citoyenne, et d’autre part investit dans les infrastructures, logements et services dans le but de redevenir d’ici 2025 un point stratégique et attrayant[6] pour les habitants, les visiteurs et les investisseurs.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Limites de la ville


    • 1.2 Sections de la ville


    • 1.3 Topographie et hydrographie


    • 1.4 Aire métropolitaine


    • 1.5 Biodiversité


    • 1.6 Climat




  • 2 Histoire


    • 2.1 Du IXe au XVIIe siècle


    • 2.2 La forteresse espagnole (1666)


    • 2.3 Du XVIIIe siècle à 1977


    • 2.4 Depuis 1977


    • 2.5 Charleroi, une ville en transition 2008 - 2025


      • 2.5.1 Districts


        • 2.5.1.1 Centre


        • 2.5.1.2 Nord


        • 2.5.1.3 Est


        • 2.5.1.4 Sud


        • 2.5.1.5 Ouest




      • 2.5.2 Big five






  • 3 Armoiries


  • 4 Logotype


  • 5 Toponymie


  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Maternel et primaire


      • 6.2.2 Secondaire


      • 6.2.3 Supérieur




    • 6.3 Sport


      • 6.3.1 Principales équipes


      • 6.3.2 Événements sportifs


      • 6.3.3 Infrastructures






  • 7 Économie


    • 7.1 Transport et mobilité


      • 7.1.1 Réseau ferroviaire


      • 7.1.2 Transports en commun (TEC)


      • 7.1.3 Réseau routier


      • 7.1.4 Transport fluvial


      • 7.1.5 Transport aérien


      • 7.1.6 La mobilité au centre-Ville






  • 8 Administration et politique


    • 8.1 Liste des bourgmestres


    • 8.2 Vie politique


      • 8.2.1 Conseil et collège communal 2018-2024


      • 8.2.2 Résultats des élections communales depuis 1976






  • 9 Patrimoine architectural


    • 9.1 L'Hôtel de Ville et le beffroi


    • 9.2 L'église Saint-Christophe


    • 9.3 Le Passage de la Bourse


    • 9.4 Art nouveau à Charleroi


      • 9.4.1 La maison dorée


      • 9.4.2 La maison Lafleur




    • 9.5 Université du Travail Paul Pastur


    • 9.6 Autres monuments classés


    • 9.7 Patrimoine artistique




  • 10 Culture


    • 10.1 Musées


    • 10.2 Traditions et folklore


    • 10.3 Danse


    • 10.4 Théâtre


    • 10.5 Salles de spectacles


    • 10.6 Médias


    • 10.7 Balades


    • 10.8 Événements


    • 10.9 Littérature




  • 11 Personnages célèbres


  • 12 Jumelages


    • 12.1 Villes sœurs




  • 13 Notes et références


  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Articles connexes


    • 14.2 Liens externes




  • 15 Bibliographie





Géographie |



carte de Charleroi



Limites de la ville |


Les communes limitrophes de Charleroi sont :







  • a. Les Bons Villers

  • b. Fleurus

  • c. Châtelet

  • d. Gerpinnes

  • e. Ham-sur-Heure-Nalinnes




  • f. Montigny-le-Tilleul

  • g. Fontaine-l'Évêque

  • h. Courcelles

  • i. Pont-à-Celles





Sections de la ville |



  • I. L’ancienne Ville de Charleroi


et les 14 communes avec lesquelles elle fut fusionnée en 1977 :







  • II. Dampremy

  • III. Lodelinsart

  • IV. Gilly

  • V. Montignies-sur-Sambre

  • VI. Couillet

  • VII. Marcinelle

  • VIII. Mont-sur-Marchienne




  • IX. Marchienne-au-Pont

  • X. Monceau-sur-Sambre

  • XI. Goutroux

  • XII. Roux

  • XIII. Jumet

  • XIV Gosselies

  • XV. Ransart




Topographie et hydrographie |




La quai Arthur Rimbaud (anciennement quai de Brabant) le long de la Sambre après rénovation.


Le relief de Charleroi est influencé par la vallée de la rivière Sambre qui coule d'ouest en est avant de rejoindre la Meuse à Namur. Le ruisseau Piéton coule du nord au sud pour se jeter dans la Sambre à Dampremy. Dans la vallée de ce ruisseau est creusé le canal Bruxelles-Charleroi. L'Eau d'Heure vient du sud et se jette également dans la Sambre à Marchienne-au-Pont. Une vingtaine de ruisseaux parcourent le territoire de la commune[7].


L'altitude va de 100 mètres (vallée de la Sambre et du Piéton) pour culminer à plus de 220 mètres au Bois du Prince à Marcinelle. Le niveau est de 132 mètres sur la place Charles II. L'altitude des terrils dépasse souvent 200 mètres, le terril Saint-Charles du bois du Cazier atteint 241 mètres[8].



Aire métropolitaine |


Charleroi Métropole se situe dans un bassin de vie[9] de 600.000 habitants constitué de 29 communes s’étirant de Seneffe, au Nord, à Couvin, au Sud. Ce territoire se dessine à la fois par rapport aux liens interpersonnels de ses habitants mais aussi selon la trame hydrographique et géologique de son paysage.



Biodiversité |


Les six terrils du Pays de Charleroi constituent des réservoirs de biodiversité qu'il convient de préserver[10].


À l'instar des pelouses calcaires, les terrils sont des habitats créés par l'activité humaine qui accueillent de nombreuses espèces animales et végétales très particulières et souvent menacées. La rareté de ces espèces est fonction de la rareté du milieu en lui-même (le biotope). Contrairement à une idée répandue, la forêt n'a pas l'apanage de la biodiversité ! Celle-ci est également présente dans d'autres milieux : dans une friche, un plan d'eau, une prairie… En termes de biodiversité, le maintien d'une mosaïque d'habitats est donc préférable… d'où l'intérêt de conserver différents types de milieux sur les terrils[11].



Le Site de grand intérêt biologique des Viviers, par exemple, est un ancien site de charbonnage s'étendant à l'est de Charleroi, sur l'ancienne commune de Gilly. Ce site présente un petit terril conique ainsi que de vastes zones ouvertes constituées principalement de pelouses pionnières et de friches. Il comprend aussi un petit plan d'eau ainsi que des mares temporaires, et quelques zones boisées sur les bordures ouest et nord. Ce biotope particulier présente un grand intérêt biologique et joue le rôle de refuge pour une faune diversifiée. La vaste roselière entourant la mare accueille la rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), passereau spécifique de ce type de végétation. On y observe plusieurs espèces d'amphibiens, dont une population de crapaud calamite (Bufo calamita), ainsi que certains insectes, comme le magnifique criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens)[12].


Article détaillé : Terril des Viviers.


Le site des terrils et de l'ancien triage/lavoir du Martinet, à la limite des sections de Monceau-sur-Sambre et Roux, est en voie de réhabilitation et de réaffectation. Comme le Terril des Viviers à Gilly, ce vaste site présente un grand intérêt biologique.


Article détaillé : Martinet (Charleroi).


Climat |


C'est un climat tempéré océanique[13] comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique, dû à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie thermique de ses eaux. Il est influencé soit par des masses d'air humide et doux en provenance de l'océan, soit par des masses d'air sec (chaud en été et froid en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 100 dernières années), on observe environ 200 jours de pluie par an dans la région de Charleroi[14].























































logo météoClimat de la région de Charleroi (Source IRM[15])
Mois
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Moyenne annuelle
Températures (°C) (sous abri, moyennes)
1,9
2,6
4,7
8,0
11,8
15,1
16,6
16,6
14,3
10,0
5,5
2,6
9,1
Précipitations (hauteur moyenne en mm)
67
53
52
52
62
70
76
75
70
72
71
73
793


Histoire |



Du IXe au XVIIe siècle |




Charnoy au début du XVIIe siècle.


Sur le site actuellement occupé par le centre de Charleroi habitait une petite communauté villageoise. La plus ancienne mention en est faite sous le nom de « Carnotus » en 863 dans un polyptyque de l'Abbaye de Lobbes. Le village sera ensuite nommé « Karnoit » (980) puis « Charnoy » (1188). Situé sur la rive gauche de l'ancien lit de la Sambre, il fait partie du Comté de Namur. La rive droite, territoire de l'actuelle Ville Basse, fait partie de Marcinelle qui dépend de la Principauté de Liège. La pierre délimitant ces différents territoires se trouvait d'ailleurs dans l'actuel « Bois du Prince », à la limite des communes de Marcinelle, Couillet et Loverval[réf. nécessaire].


Un dénombrement de 1602 indique que le territoire s'étend sur 276 bonniers (environ 350 hectares) et est habité par une cinquantaine de « chefs de famille », essentiellement des cloutiers et des houilleurs. Le site habité comprend trois parties, la plus importante se situant sur le bord de la Sambre[16].



La forteresse espagnole (1666) |


Article détaillé : Forteresse de Charleroi.

Par le traité des Pyrénées de 1659, la frontière entre la France et les Pays-Bas espagnols est modifiée. Plusieurs places-fortes deviennent françaises laissant entre Mons et Namur un large couloir sans défenses en direction de Bruxelles.


Le marquis Francisco de Castel Rodrigo, gouverneur des Pays-Bas en 1664, veut renforcer les défenses militaires. Le village de Charnoy, le long de la Sambre, est un des rares endroits propices à l'installation d'une forteresse et appartenant au Comté de Namur (donc aux Pays-Bas).


Le roi d'Espagne passe donc une convention avec le seigneur des lieux, par laquelle il achète la seigneurie de Charnoy.


Le chronogramme latin "FVNDATVR CAROLOREGIVM" est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666, c'est-à-dire le jour de l'ouverture des travaux de la forteresse[17].


Le Charnoy cède la place à Charleroy, nommé ainsi en l'honneur de Charles II, roi d'Espagne et des Pays-Bas.


La construction de la nouvelle forteresse commence vers la mi-septembre. Dès le début de la construction, informé par des espions, Louis XIV décide de prendre Charleroy. Devant la menace, Castel Rodrigo envisage d'abandonner et même de démolir la forteresse qui a coûté 28 % de la recette moyenne pour les années 1665 à 1667. Les derniers soldats espagnols quittent les lieux le 27 mai 1667[18].



Du XVIIIe siècle à 1977 |






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Le 31 mai, les Français, sous le commandement de Turenne, découvrent un paysage désolé. Le 2 juin, Louis XIV entre dans Charleroy et en ordonne la reconstruction. Les ouvrages d'art sont alors parfaits et agrandis par Thomas de Choisy, Vauban donnant quelques indications pour les demi-lunes au nord et à la ville basse. Par la paix d'Aix-la-Chapelle, Charleroi est attribuée à la France et Louis XIV accorde des privilèges aux habitants de la nouvelle ville (terrain offert gratuitement, primes à la construction, etc.) en vue de la développer.




Plan-relief (copie) de Charleroi fin du XVIIe siècle.


En 1673, la ville s'étend sur la rive droite de la Sambre, qui deviendra la "ville basse", par opposition à la forteresse existante placée sur les hauteurs, portant logiquement le nom de "ville haute".


La ville est assiégée à plusieurs reprises avant d'être concédée à l'Espagne par le traité de Nimègue de 1678. En 1692, la ville est bombardée par les armées françaises, puis l'année suivante, elle est prise par Vauban, sous le regard de Louis XIV qui en reprend le contrôle[19]. Ce dernier ne se résout en effet pas à perdre la place qui verrouille Sambre et Meuse et représente un poste avancé vers Bruxelles.


Un plan-relief de la ville de Charleroi a été établi en 1695. Il est conservé et exposé au sous-sol du Musée des Beaux-Arts de la ville de Lille. Il est composé de 4 tables en bois pour un total de 4 x 3 m à l'échelle 1/600°. Une copie se trouve dans l'Hôtel-de-Ville de Charleroi.


Prise et reprise, elle passe aux Espagnols au Traité de Ryswick (1697), retourne à la France, est occupée par les Provinces-Unies puis restituée au Saint-Empire par le Traité de Baden (1714). Elle est reprise par le prince de Conti en 1745. Finalement elle est rendue au Saint-Empire en 1748, à la condition que les forteresses soient démantelées. La ville connait alors 45 ans de prospérité, sous Joseph II.


En décembre 1790 commence la révolution brabançonne et Charleroi connaît une nouvelle période de troubles : les Impériaux occupent la ville le 25 décembre; ils cèdent la place aux vainqueurs français de Jemappes le 8 novembre 1792 (les Français l'occupent le 12 novembre 1792) avant de la reprendre le 28 mars 1793 (les Français l'ayant abandonnée le 25 mars 1793 après la défaite de Neerwinden)[20]. Charleroi, dès l'arrivée des Français, proclame sa sécession du Comté de Namur. Elle demande plus tard, alors qu'il est question de créer les États belgiques unis, d'être plutôt rattachée directement à la France. En 1794, le général Charbonnier[21] met le siège devant la ville mais est repoussé. C'est Jourdan qui parvient à prendre la place après six jours d'un bombardement intensif. C'est pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on eut recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.


Sous le régime français révolutionnaire, la ville changera de nom à plusieurs reprises: Char-sur-Sambre, Charles-sur-Sambre et encore Libre-sur-Sambre, entre les 25 juin 1794 et 8 mars 1800[22].




Carte topographique réalisée vers 1900.



Peu avant la bataille de Waterloo de 1815, les Carolorégiens très "francophiles" accueillent avec enthousiasme les troupes françaises qui récupèrent la cité faisant désormais partie du « Royaume uni des Pays-Bas ». Mais Napoléon essuie une défaite plus au nord, à la célèbre bataille de Waterloo, le 18 juin 1815. Quarante-huit heures plus tard, Charleroi recueille les débris de la Grande Armée ; le 19 juin à 5 heures, Napoléon lui-même est dans la ville avant de continuer vers Paris. Charleroi, après cette brève parenthèse française, passe au royaume des Pays-Bas. Pour se protéger de la France, la ville se verra dans l'obligation de construire de nouveaux murs qui la tiendront dans un étroit carcan pendant cinquante ans.




Démolition des remparts.




Atelier de réparation de chars Panzer, 1917.


La ville et les localités voisines tireront parti de très importants gisements de charbon à fleur de terre (d'où l'appellation de la ville : "Pays Noir"). Des verreries s'installeront à Lodelinsart, Roux, Dampremy… des moulins, des houillères et des hauts-fourneaux à Charleroi, Monceau, Marchienne, Montignies, Couillet… La sidérurgie, la métallurgie et la production de verre, liées à l'extraction du charbon sont les moteurs du développement industriel.


Après la révolution de 1830, à laquelle la population prend une part active, l'activité économique se développe grâce à l'essor des industries anciennes et à l'installation de nouvelles productions ainsi qu'au développement des voies et moyens de communication. La ville devenant trop étroite, la démolition des remparts est décidée en 1867 ; elle s'achèvera en 1871. L'activité économique de Charleroi est alors en plein essor. La ville de Charleroi et son agglomération, produisant le plus de richesses du pays, participe grandement à l'accession de la Belgique au rang de 2e puissance industrielle mondiale. Ce qui fournira à la Belgique les moyens de mener une politique colonialiste et d'entamer de vastes travaux de modernisation du pays. (Routes, rail pour tramways et trains, voies fluviales, éclairage, équipements des administrations, bâtiments tels qu'écoles et grands hôpitaux…)


Mais la révolution industrielle s'essouffle, la découverte d'un combustible nouveau (le pétrole), plus performant et moins cher à produire, réduit progressivement l'importance économique de la houille et donc des villes minières de Belgique et du Nord de la France. Les mines ferment alors les unes après les autres, amorçant le lent déclin industriel des industries d'aval, vers la fin des années 1960. À l'abandon fin mars 2012 du dernier haut-fourneau, seule la sidérurgie électrique a été maintenue sur deux sites où sont produits des aciers spéciaux et inoxydables consommés par des laminoirs, tréfilerie, etc. mais elle éprouve de grandes difficultés à rester compétitive face à la concurrence des pays émergents, comme toute l'industrie lourde européenne.


Première Guerre mondiale : Au début de la guerre, dans le cadre de la bataille de Charleroi qui se déroule du 21 au 23 août 1914, la ville et les communes environnantes subissent des exactions de la part des soldats Allemands. La ville échappe à la destruction complète moyennant le payement d'une lourde indemnité de guerre imposée par le général Max von Bahrfeldt.


Article détaillé : Traité de Couillet.



Maison des corporations Charleroi


Dans l’entre-deux-guerres, Charleroi commence à gagner en verticalité. En 1925, la « Maison des Corporations » est érigée par Joseph André, place de la Ville-Basse. Ce bâtiment se détache nettement de ses voisins directs qui sont deux fois moins hauts alors qu'ils comptent quand même trois étages plus les combles[23].


Seconde Guerre mondiale : En 1940, Charleroi sera encore largement convoitée par les protagonistes des deux camps, Alliés et Allemands, pour la possession des ponts sur la Sambre.


Durant la période 1930 - 1948, d'importants travaux de détournement et de canalisation de la Sambre ont été menés pour faciliter la navigation des péniches dans le centre de la ville, parallèlement à la modernisation du canal Charleroi-Bruxelles. Le boulevard Joseph Tirou, importante artère de Charleroi, occupe l'ancien lit (naturel) de la Sambre.



Depuis 1977 |



L'histoire du Grand Charleroi commence le 1er janvier 1977, date de l'entrée en vigueur de la loi sur la fusion des communes. Charleroi devient alors la ville wallonne la plus peuplée.


Le premier bourgmestre de la nouvelle entité est Lucien Harmegnies, ancien ministre et jusqu'alors bourgmestre de Marcinelle.


Au début du XXIe siècle, la ville de Charleroi entreprend de grands travaux d'aménagement urbain en vue de renforcer son attractivité. La boucle centrale du métro, terminée par le tronçon « gare de Charleroi-Sud - station Parc », est inaugurée en 2012 et des projets de rénovation de la Ville-Basse (Phénix et Rive Gauche) sont lancés en 2011, projets qui prévoient notamment la construction d'un centre commercial sur l'actuelle place Albert Ier, un hôtel quatre étoiles, différents logements et bureaux...



Charleroi, une ville en transition 2008 - 2025 |





L'avancement des travaux de Rive Gauche en janvier 2015. Vue de la rue Puissant d'Agimont et de la Place Verte.


Charleroi est entrée depuis 2008 dans une phase de transition. Une phase qui a pour but de donner un souffle nouveau au centre-ville qui dépérissait petit à petit. La Ville entreprend de grands travaux d'aménagement urbain en vue de renforcer son attractivité. Cette dynamique de reconversion économique, environnementale et urbanistique est appuyée par de grands projets dont le projet Phénix qui s'applique principalement à la Ville Basse. Son budget s'élève à plus de 52 millions d'euros[24] financé à hauteur de 21 millions par le Fonds européen de développement régional FEDER et de 31 millions par les pouvoirs publics.


Parmi les réaménagements conséquents, on trouve la Place de la Digue et les Quais de Sambre. Un nouveau centre de distribution urbain est également construit, qui permettra au charroi lourd de déposer sa marchandise, distribuée ensuite par des véhicules électriques légers aux commerces de la ville. Enfin, la Placerelle, construction hybride entre un pont et une place, est installée au dessus de la Sambre dans l'optique de créer une continuité entre le boulevard Tirou, le futur centre multimédia Quai10 et la rive Sud de la Sambre où l'on trouve la gare ferroviaire et la station de métros et de bus. Dans le même temps, un autre chantier capital est en cours, celui de l'extension de la boucle du métro, débuté en 2008 et terminé en 2012. Les travaux du projet Phénix se sont quant à eux terminés en 2014[25].




Construction de Rive Gauche. L'état des travaux le 11 mars 2016 vu depuis le Boulevard Tirou.




Centre commercial Rive Gauche vu depuis la Place Verte.


L'autre projet principal, d'un financement privé de plus de 200 millions d'euros[26], est le projet Rive Gauche dont l'objet est la mise en place d'un centre commercial accompagné de logements et de bureaux à la Ville Basse. C'est dans le cadre de ce projet et seulement à la suite de plusieurs recours au Conseil d'État[27] portés par des propriétaires que la démolition des Colonnades débute finalement le 10 février 2015 et se termine un mois plus tard afin de laisser place à un nouveau tracé de chemins et de bâtiments. Un impressionnant fossé est creusé à l'endroit de la Place Albert Ier, à l'avenir rebaptisée Place Verte[28], et des bâtiments de la rue Puissant afin d'y construire un parking souterrain. Des bâtiments sont aussi rasés dans la rue du Collège ainsi qu'à la rue Léopold.


Les projets de rénovation et de restructuration ne concernent cependant pas seulement le centre-ville mais également les communes composant le Grand Charleroi et qui, conformément à la nouvelle identité de la ville, se regrouperont à l’avenir en districts[29]. La ville doit répondre à au moins deux besoins : d’une part, à l’instar du centre-ville, certaines communes possèdent des infrastructures vieillissantes n’étant plus capables de répondre aux besoins des habitants et des travailleurs. D’autre part, l’accroissement de la population carolo en cours depuis 2001 demande la création annuelle de 400 logements[30]. Une réflexion a donc été menée pour établir une stratégie globale sur l’ensemble de Charleroi de façon à structurer judicieusement le territoire et à améliorer le cadre de vie des habitants. La ville de Charleroi est composée de plusieurs centres actifs. Le projet global prévoit une stratégie d’urbanisation tenant compte de ce paramètre : plutôt que de tendre vers une homogénéisation des constructions et un étalement urbain, deux plans sont établis[31]. Le premier prévoit une intensification urbaine le long des axes et centres principaux de façon à tirer profit des infrastructures existantes et à les optimiser. Le second mise sur une intensification paysagère dont l’enjeu annoncé est de participer à l’amélioration du cadre de vie en créant une continuité dans les espaces naturels tout en mettant en valeur le paysage industriel.


"Le 10 novembre 2016 (à la suite de l'annonce de la fermeture de Caterpillar à Gosselies) un Groupe d'Experts sous la présidence de Jean-Pierre Hansen a été mandaté par le Gouvernement Wallon pour définir des axes d'accélération de la croissance de l'emploi dans la Région de Charleroi au départ du Plateau Nord de Gosselies. Il résulte de ce travail un plan d'accélération baptisé « Catalysts for Charleroi » – CATCH en abrégé."[32]


"CATCH ambitionne de créer environ 10 000 emplois sur Charleroi d'ici 2025 (6000 à 8000 emplois directs et 2000 à 4000 emplois indirects) en s'appuyant sur quatre secteurs de pointe :



  • l'aéroport et ses filiales logistiques;

  • l'industrie graphique numérique;

  • les sciences de la vie (développement de Biopark) et le secteur de la santé;

  • la manufacture de pointe (nouveaux matériaux, développement de l'activité de maintenance dans l'aviation militaire et civile...);


CATCH prévoit également l'amélioration des connexions entre le centre-ville de Charleroi et Gosselies avec l'extension de la ligne de tram afin de desservir le pôle emploi de l'Aéropôle en plus de l'aéroport et la création d'un nouvel échangeur pour améliorer la liaison routière."[33]



Districts |




Subdivision de la ville en cinq districts.


Le principe des districts est un redécoupage de la ville qui résulte en la centralisation des services publics dont les guichets administratifs seront répartis au sein d’une maison citoyenne[34] pour chaque district. La Ville a également exprimé sa volonté de mettre sur pied un système de guichet en ligne destiné à faciliter et moderniser les démarches administratives. Il résultera également de ce découpage l’attribution d’identités globales spécifiques à chacun des districts. Pour chaque district, des projets d’aménagement sont prévus ou en cours de réalisation dans le cadre du redéveloppement de la région.



Centre |

Le district Centre est composé de Charleroi, Dampremy et Lodelinsart.




Plan du projet Charleroi District Créatif.


Dans la continuité de la logique de revitalisation de la ville entamée par la Ville Basse, le projet Charleroi District Créatif, ou Charleroi DC, porte sur le réaménagement de la zone nord ouest du district centre[35],[36]. Cette zone, d’une superficie de 40 hectares, soit un quart du centre ville, souffre en effet, à l’instar du reste de la ville, d’un déficit d’attractivité. Une enveloppe de 142 millions d’euros[37] a dès lors été attribuée à Charleroi par le FEDER. Grâce à ces fonds, une équipe internationale[38] constituée d’architectes, urbanistes et autres profils, déterminera et concrétisera la stratégie destinée à redonner à cette zone un rôle de développement économique durable sur toute la région. Charleroi DC est un ensemble de 17 projets parmi lesquels est prévue la création d’un palais des congrès en annexe du Palais des Beaux Arts qui aura lui-même été rénové et dont le bilan énergétique aura été amélioré. Le palais des expositions, lui, aura droit à une reconfiguration en vue de le moderniser[39].


La ville est actuellement pourvue d’une faible offre d’enseignement supérieur qui s’illustre par un taux de 15,4% de diplômés de l’enseignement supérieur[40] dans la population de la région. Pour répondre à cette problématique, le projet prévoit la création d’un campus des arts, des sciences et des métiers sur le site de l’Université du Travail. L’équipe en charge planche aussi sur le réaménagement des places publiques en leur conférant des identités spécifiques mais cohérentes tout en répondant aux problèmes liés à la mobilité, c’est-à-dire en facilitant le déplacement des piétons et en ajustant l’offre de transports en commun afin de réduire le nombre de véhicules ainsi que les désagréments qui en découlent.



Nord |

Le district Nord composé de Gosselies, Ransart et Jumet, est le siège d’une importante activité économique. De nombreuses entreprises et multinationales, actives dans des secteurs comme l’aéronautique et les télécommunications, y sont implantées au sein de parcs d’activité. C’est également dans ce district que l’on retrouve l’aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud, levier stratégique important pour la région, dont l’agrandissement a débuté en 2016 et devrait s’achever en 2017 pour permettre le passage de pas loin de 7 millions de passagers annuels[41]. Dans l’optique de répondre aux besoins de logement des travailleurs de cette zone, la Ville de Charleroi a annoncé[42] entreprendre la rénovation de l’habitat au centre des communes concernées. Ce cœur économique bénéficie, outre de l’aéroport à proximité, de la présence d’axes autoroutiers importants.



Est |

Constitué de Gilly et Montignies-sur-Sambre, le district Est présente comme particularité d’être le plus densément peuplé. C’est dans cette zone que le Grand Hôpital de Charleroi implantera le “Campus de Santé des Viviers” sur le site du Terril des Viviers.



Sud |

Le district Sud est composé de Marcinelle, Mont-sur-Marchienne et Couillet. Parmi les projets de rénovation, on trouve la piscine en plein air du centre de délassement conçue par Jacques Depelsenaire. Après 3 ans de travaux et 2,5 millions d’euros investis par la Ville[43], la piscine a rouvert ses portes au public à l’été 2014.


Située au pied du terril des hiercheuses sur la commune de Marcinelle et bénéficiant de la proximité d’un axe autoroutier, la nouvelle caserne de pompiers, longtemps réclamée par ces derniers[44], constitue le principal chantier du district[45]. La fin des travaux, financés en partie par la Région Wallonne, est annoncée pour le courant de l’année 2016. La construction et la rénovation d’habitats sont également annoncées.



Ouest |


Le district Ouest, regroupant Goutroux, Monceau-sur-Sambre, Roux et Marchienne-au-Pont contient les parties les plus boisées et agricoles de Charleroi mais aussi les plus grandes friches industrielles. Certains de ces sites, hérités de l’activité industrielle florissante de l’époque, sont en cours de revalorisation. Un budget de 130 millions d’euros a été débloqué à la suite d'un partenariat entre la Ville et Duferco[46] afin de reconvertir la zone. Parmi cet héritage, on compte le site minier du terril du Martinet dont la reconversion en réserve naturelle tient principalement à la volonté d’un collectif citoyen[47]. Le Rockerill situé à Marchienne-au-Pont est, quant à lui, un exemple de reconversion d’un bâtiment industriel en lieu culturel.




Big five |


Dans le but de dynamiser les fêtes au centre ville, les autorités communales réorganisent le calendrier des festivités pour mettre en avant cinq temps forts appelés Big Five. Pour homogénéiser cet ensemble, la Ville le promeut avec une série de visuels structurés et reconnaissables permettant d'identifier chaque événement comme faisant partie d'un tout.


Les cinq festivités sont :



  • le carnaval du Mardi gras

  • le week-end du Solstice d'été avec la brocante des Quais

  • Quartier d’été[48], un village de vacances installé au parc Astrid

  • les Fêtes de Wallonie

  • un village de Noël à la place de la Digue[49]




Armoiries |



Charleroi a porté successivement les armes des Isenghien de Gand (de sable au chef d'argent), celles du comté de Namur en 1697 (d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules et à la bande de gueules), les mêmes aux émaux inversés et le lion tenant un sabre, puis augmentées d'un chef à la fleur de lis au XIXe siècle. C'est ce dernier type qui lui fut confirmé par Arrêté royal le 28 août 1847 : De sable au lion d'or rampant, armé et lampassé tenant à dextre un sabre de même, au chef d'argent portant une fleur de lys de gueules. L'écu est sommé d'une couronne de sept perles. Pour support à senestre de l'écu un lion assis au naturel, armé à dextre d'un sabre d'argent garni d'or. Le tout reposant sur un tertre de synople[52].


Depuis les fusions de 1977, la ville a abandonné ses anciennes armoiries et en a adopté de nouvelles qui n'ont jusqu'ici pas été reconnues par une autorité supérieure :
Blasonnement : De sable à la silhouette d'une forteresse hexagonale d'argent, entourée de douze étoiles à cinq rais d'or rangées en cercle, le tout surmonté de quinze points d'échiquier alternativement de gueules et d'argent rangés en fasce huit et sept ; au chef diminué d'argent à une fleur de lys de gueules[53],[54].


« Elles symbolisent à la fois l'ancienne forteresse de Vauban, berceau de la ville, l'Europe (les étoiles), les quinze communes fusionnées dans l'entité actuelle (les carrés) et l'essor donné par la France à la forteresse initiale (la fleur de lys). Le coq qui domine cet écu exprime l'allégeance de Charleroi à la Communauté française. »[53],[55]


Les armoiries sont rarement présentées seules. Elles le sont habituellement comme sur le drapeau (avec le support).


Drapeau : Blanc chargé d'un coq rouge, la patte droite posée sur le bord supérieur de l'écu de la ville[53].



Le 3 mai 1995, le conseil communal a adopté un sceau communal, décision approuvée par la Communauté française le 28 mars 1996, mais ce sceau n'a jamais été utilisé : De sable au coq hardi d'or, au chef d'argent chargé d'une fleur de lys de gueules[53].




Logotype |


C surmonté d'une couronne de 3 triangles

Dans le prolongement de l'effort de redresser son image, la ville s'est dotée début 2015 d'un nouveau logo et d'une nouvelle charte graphique[56] réalisés par le studio bruxellois Pam et Jenny.


La couronne de trois triangles au dessus du C a plusieurs significations :



  • La forme triangulaire évoque les terrils, hier noirs et aujourd'hui verts, qui symbolisent le passé industriel de la ville et ses usines.

  • Elle rappelle également la crête du coq hardi dessiné par Pierre Paulus et symbole de la Wallonie.

  • La couronne fait référence au roi Charles II qui donna son nom à la ville lors de sa fondation[57].

  • La typographie utilisée est aussi très proche de celle présente dans le logo des ACEC : Ateliers de Construction Électrique de Charleroi, entreprise historique fondée, développée et finalement éteinte à Charleroi en 1989[58] après plus d'un siècle d'existence.



Le magazine Infopresse le présente dans sa liste des huit meilleurs logos qui ont fait l'actualité en 2015[59]. Lors de la remise des premiers awards de la communication publique, le 23 février 2016, la ville remporte le Grand prix 2016 ainsi que prix de la promotion identitaire pour le lancement de la nouvelle identité graphique. Prix organisé à l'initiative de l'ASBL « WBCOM » (Wallonie-Bruxelles Communication publique), en collaboration avec le groupe Rossel et RTL-TVI[60].




Toponymie |


L'orthographe Charleroi au lieu de Charleroy sera définitive en août 1880 à la suite d'une communication du ministre de l'Intérieur au Conseil communal[61]. Avant cette date, les deux orthographes étaient en usage[62].



Population et société |



Démographie |


Charleroi compte 202 554 habitants[63] au 1er novembre 2018, 99 014 hommes et 103 540 femmes, soit une densité de 1 984,27 habitants par km2.


Parmi les 262 communes de la Région wallonne, elle se situe à la 51e place par rapport à sa superficie, à la 1re place par rapport à son nombre d'habitants et à la 3e place par rapport à sa densité.


Parmi les 589 communes belges, elle se situe à la 64e place par rapport à sa superficie, à la 3e place par rapport à son nombre d'habitants et à la 28e place par rapport à sa densité.


La population étrangère est très importante à Charleroi qui, avec pas moins de 128 nationalités recensées en 2010, est plus cosmopolite que Bruxelles[64].

Selon les statistiques officielles de l'année 2016, sur les 202 182 habitants, 171 677 sont Belges. Parmi les quelque 15 % d'étrangers, il y a, par ordre décroissant, 12 041 Italiens, 2 893 Marocains, 2 306 Français, 2 239 Turcs, 1 643 Roumains, 1 533 Algériens et 1 090 Espagnols, pour les nationalités dont le nombre de représentant dépasse les 1 000.


Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[65]





Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.



Enseignement |



Maternel et primaire |


Charleroi possède pas moins de 51 écoles maternelles et primaires, réparties dans l'ensemble des sections de l'entité.




Secondaire |


Charleroi possède de nombreuses écoles secondaires, aussi bien dans le centre que dans son agglomération.


Les écoles du centre ville :


Le réseau libre (catholique) :



  • Institut Saint-Joseph (ISJ) ;


  • Institut Saint-André (ISA) ;


  • Institut Notre-Dame (IND) ;

  • IET Notre-Dame (IETND) ;


  • Collège Jésuite du Sacré-Cœur ;

  • Collège Technique Aumôniers du Travail de Charleroi (ATC).


Le réseau officiel :



  • Athénée royal Vauban (anciennement « Lycée Vauban », réservé aux jeunes filles) ;


  • Athénée royal Ernest Solvay (anciennement « Athénée royal de Charleroi », c'est la première école secondaire fondée à Charleroi) ;

  • L'Institut Jean Jaurès (Université du Travail).



Le réseau privé :


  • École Tagnon (Esthétique).

Académies :



  • Conservatoire Arthur Grumiaux ;

  • Académie des Beaux-Arts Alphonse Darville.



Supérieur |


La ville abrite également deux hautes écoles : la HELHa[67], (l'École de la Providence de Gosselies, l'école normale de Loverval, l'IESCA à Gilly et Montignies-sur-Sambre, les Aumôniers du Travail, l'école sociale de Charleroi à Montignies-sur-Sambre ou encore l'ISC Fleurus) et la HEPH-Condorcet .


Charleroi accueille de nombreux étudiants français dans la catégorie paramédicale, notamment dans les sections de Montignies-sur-Sambre et Marcinelle comme l'Institut Pédagogique et Social de Marcinelle devenu depuis peu la Haute École Provinciale de Hainaut-Condorcet, l'Institut Provincial de Kinésithérapie de Nursing et d'Ergothérapie (IPKNE) faisant tous deux partie de la Haute École Provinciale de Charleroi Université du Travail (HEPCUT), ainsi que l'IESCA ou l'école normale de la Providence (éducateurs spécialisés), faisant partie du réseau de la HELHa depuis peu.


La ville de Charleroi ne dispose pas d'une structure universitaire classique mais, depuis juin 2014, elle accueille le siège de l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en abréviation UO.
Il s’agit d’une plateforme qui vise à soutenir le développement et l’organisation d’activités d’apprentissage relevant de l’Enseignement supérieur et universitaire dans une logique de formation tout au long de la vie.


L'Université Ouverte a notamment pour objectif d’encourager, d’organiser et de promouvoir la collaboration entre les établissements d’enseignement supérieur (Universités, Hautes Écoles, Établissements de Promotion sociale) afin de favoriser l'accès ou la reprise d’études supérieures pour le plus grand nombre en tenant compte des contraintes et des parcours de vie individuels.
L'institution est établie à la Caserne Trésignies, avenue Général Michel, 1B à Charleroi mais devrait rejoindre à terme le Campus qui prendra ses quartiers dans le bâtiment Zénobe Gramme.




Caserne Trésignies abritant l'Université Ouverte.


Depuis quelques années, Charleroi accueille ainsi des activités décentralisées des institutions d'enseignement universitaire : l'UCLouvain (2 implantations), l'ULB, l'Université de Mons ou encore l'Université de Namur.


Dans le cadre des fonds FEDER, Un campus des sciences, des arts et des métiers sera créé. "Le bâtiment Zénobe Gramme (18,392 m2 bruts) sera reconverti en Centre Universitaire pour y regrouper les enseignements de l’ULB, de l’UMons, de l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et des enseignements supérieurs de la Province de Hainaut en lien avec les enseignements universitaires."[68]



logo université ouverte



Sport |



Principales équipes |




Une tribune du stade de football rénovée aux couleurs des zèbres.


La ville de Charleroi accueille plusieurs équipes sportives de renom, dont le Royal Charleroi Sporting Club (football) qui évolue en division 1, et le Spirou Basket Club qui évolue parmi les meilleurs du championnat national et dispute régulièrement les compétitions européennes.
Le club de tennis de table du Royal Villette Charleroi, vainqueur à plusieurs reprises de la Ligue des champions, a compté dans ses rangs des joueurs d'exception comme Jean-Michel Saive, champion d'Europe, vice-champion du monde, et numéro 1 mondial.




  • Football :


    • Royal Charleroi Sporting Club au Stade du Pays de Charleroi


    • Royal Olympic Club de Charleroi-Marchienne au stade de La Neuville


    • Football Club Charleroi au stade de La Neuville




  • Basket-ball :


    • Spirou Basket Club au Spiroudôme


    • Essor Charleroi Basket, club de D2 Nationale, au Spiroudôme




  • Tennis de table :
    • Royal Villette Charleroi



  • Football en salle :
    • Action21


  • Roller Derby


  • Volley-ball :
    • Dauphines Charleroi


  • Hockey sur glace


  • Boxe française - Savate :
    • Le Tireur de Charleroi



  • Balle pelote :
    • Dans pratiquement chaque section de Charleroi, il y a une équipe de balle pelote. Ce sport traditionnel est resté très populaire dans la région où l'on trouve encore de nombreux ballodromes.



  • Handball :

    • Handball Club Charleroi-Ransart

    • Sporting Handball Club Mont-sur-Marchienne




  • Triathlon :
    • Avenir Triathlon Club Charleroi



  • Rugby à XV :
    • Rugby Black Star Charleroi




Événements sportifs |



  • Tournoi international de tennis pour juniors : l'Astrid Bowl.

  • Course à pied des 10 Miles.

  • Gala international de boxe française : Savate Carolo Trophy.

  • Charleroi a accueilli l'Euro 2000 de football.


Charleroi s'est porté candidat dans le cadre de la candidature belgo-néerlandaise à l'organisation de la coupe du monde de football de 2018[69].



Infrastructures |




La piscine Hélios après rénovation.


La ville dispose :



  • de plusieurs centres sportifs et stades de grandes dimensions ;

  • de plusieurs petits bassins ainsi que d'une piscine de dimension olympique : L'Hélios conçue par le Bureau d'étude de la Ville, dont les travaux ont débuté en 1973 et qui ouvrit ses portes en 1976. La piscine ferme en 2006 à la suite de nombreux problèmes techniques[70]. Sept ans plus tard, après d'importants travaux pour un budget total de 12 millions d'euros[71], l'Hélios, disposant de techniques de pointe, rouvre ses portes au public.



Économie |




Haut-fourneau de Duferco (Marcinelle)




Dimanche, jour de marché à la Ville-Haute (place Charles II)


Deuxième agglomération wallonne et première commune, Charleroi est un pôle économique important. Traditionnellement, trois secteurs constituaient l'essentiel de l'activité économique : le charbon, la sidérurgie et le verre. Si le charbon a définitivement disparu, les industries sidérurgique et verrière se sont restructurées et modernisées et occupent toujours une place importante. Ainsi, Industeel, filiale d'Arcelor est un leader mondial dans les aciers spéciaux et inoxydables, l'aciérie électrique de Thy-Marcinelle (groupe Riva) produit du fil d'acier, AGC Automotive, filiale de Asahi Glass, est active dans le secteur du vitrage automobile.


Plus récemment d'autres secteurs se sont développés, principalement l'aéronautique (SABCA, SONACA), la logistique, l'imprimerie et les biotechnologies. Ce dernier secteur a bénéficié de l'implantation d'un centre de recherche de l'Université libre de Bruxelles à Charleroi et de la création d'un parc scientifique et technologique à Gosselies, l'Aéropole. Plusieurs spin-off issues du centre de recherche de l'ULB sont en effet implantées sur ce site.

C'est également à Gosselies, que se trouve la plus importante usine du groupe Caterpillar, hors États-Unis.

À Marcinelle, les activités de ACEC, un des plus puissants groupes industriels européens actif dans les domaines des constructions électriques lourdes et de l'électronique industrielle et spatiale avant 1970, ont été absorbées et continuées par les groupes Alcatel, Alstom et Nexans.


Le commerce de centre ville souffre depuis les années 1990, comme dans beaucoup de grandes villes, d'une nette désaffection au profit de centres commerciaux en périphérie, plus faciles d'accès et offrant de nombreuses places de parking. Grâce à sa politique de bas prix et sa flexibilité, l'artisanat du bâtiment carolorégien trouve sa clientèle dans une aire très large (Mons, Bruxelles, Namur, Brabant Wallon).


De nombreux navetteurs quittent chaque matin la ville pour travailler à Bruxelles, le prix relativement abordable de l'immobilier les maintenant dans la région.


L'intercommunale Igretec est la structure publique spécialisée dans la promotion économique de la métropole et dans l'accueil des investisseurs. Elle joue aussi un rôle de soutien pour l'activité des PME, notamment en matière d'implantation et d'aides à l'investissement.









































Distribution des revenus de 2003 (déclarés en 2004)[72]
Revenu
Charleroi
Belgique
<10 000 euros
26,3 %
18,2 %
>10 000 euros et <20 000 euros
43,3 %
35,7 %
>20 000 euros et <30 000 euros
16,7 %
20,9 %
>30 000 euros et <40 000 euros
6,8 %
10,2 %
>40 000 euros et <50 000 euros
3,3 %
6,1 %
>50 000 euros
3,6 %
8,9 %









































Principales activités économiques en 2005[73],[72]
Secteur
% du total
Industrie manufacturière
38,9 %
Commerce de gros et de détail, réparations…
37,4 %
Production d'électricité, de gaz et d'eau
6,8 %
Construction
5,9 %
Immobilier, location et services aux entreprises
5,1 %
Transports, entreposage et communications
2,2 %
Hôtels et restaurants
1,2 %
Autres
2,3 %



Transport et mobilité |




Carte des moyens de transports.




Jonction du R3 (grand ring) et du R9 (petit ring) au sud de la ville. On aperçoit la tour Albert.




Tram traversant la Sambre sur le pont de la Résistance.


Au cœur d'un nœud autoroutier, ferroviaire et de voies hydrauliques très dense, Charleroi est idéalement desservie.



Réseau ferroviaire |


C'est au XIXe siècle que le réseau ferroviaire se développe à Charleroi, axé d'abord sur le transport des marchandises, dans le cadre du développement industriel du bassin charbonnier et sidérurgique. Au milieu du siècle, seul le canal Charleroi-Bruxelles permettait le transport des marchandises[74].


Les chemins de fer sont gérés par la société SNCB (à l'échelle de la Belgique). La gare principale de la ville est Charleroi-Sud.


La rénovation de la gare du Sud, entamée en 2005 et terminée en 2011, n'est peut-être pas terminée. Aujourd’hui, il est envisagé de couvrir l'accès nord dans le style Calatrava de Liège-Guillemins [75].


En plus de la gare de Charleroi-Sud, les autres gares et points d'arrêt moins importants de l'agglomération sont : Charleroi-Ouest et Lodelinsart sur la ligne 140 vers Ottignies, Marchienne-au-Pont sur les lignes 124/124 A vers Luttre et 112 vers La Louvière, les points d'arrêt de Roux sur les lignes 124/124 A vers Luttre, Marchienne-Zone sur la ligne 130 A vers Erquelinnes et Jeumont (France), Couillet sur la ligne 130 vers Namur.


Trafic des marchandises : le port Autonome de Charleroi[76] (PAC), la plate-forme multimodale de Charleroi-Châtelet (MCC) et la gare à marchandises de Monceau.


Atelier ferroviaire : atelier d'entretien et de réparation du matériel de traction à Charleroi-Sud-Quai et atelier d'entretien et de réparation des wagons en gare à marchandises de Monceau.


Le plan ANGELIC de la SNCB prévoit de doter Charleroi d'un réseau express régional d'ici 2030, notamment via une collaboration plus intense entre la SNCB et la TEC. Le projet figure dans le plan de transport 2017 de la SNCB.




Transports en commun (TEC) |




Gare de Charleroi Sud


Métro léger (MLC) et bus.

Le métro léger (MLC) voit le jour dans les années 1960. Il est composé d'un anneau central et de plusieurs branches en étoiles. Le réseau est géré par la TEC Charleroi. Il existe 4 lignes de métro léger [77] :



  • Une ligne reliant le centre-ville à Anderlues en passant par Marchienne, Monceau et Fontaine-l’Evêque.

  • Une ligne reliant le centre-ville à Gilly et Soleilmont.

  • Une ligne reliant la station Waterloo à Montignies-sur-Sambre[78].

  • Une ligne reliant la station Piges à Gosselies en passant par Dampremy, Lodelinsart, et Jumet.


Le métro léger est en connexion avec les bus et les trains. La fréquence des passages par ligne est de 10 à 60 minutes, en fonction du nombre de clients potentiels.


Le réseau de bus est géré par le TEC Charleroi. Il existe de nombreuses lignes de bus qui permettent de voyager dans l'hinterland du grand Charleroi. D'autres lignes relient Charleroi à des localités plus éloignées : le bus 365 vers Bruxelles, le bus 109a vers Chimay, le bus 451 vers Couvin. Le bus direct A relie la gare de Charleroi-Sud à l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud [79].



Réseau routier |


Le R9 de Charleroi

C'est un anneau de 5.6 km de voies routières souterraines ou aériennes qui permet de désengorger le centre-ville et d'y fluidifier la circulation. Parcouru dans le sens inverse des aiguilles d'une montre [80], il rejoint au nord l’autoroute A54. Sa construction entamée en 1971 s'est étalée sur cinq ans et a lacéré trois quartiers de Charleroi : Bosquetville, la Broucheterre et la Villette.


Le R9 est relié :



à la E42 Dunkerque-Aschaffenbourg par la A54

au R3 par la N90 à l'est et l'ouest, par la A503 au sud.


Le R9 comporte six sorties :



  • 28 O : Porte de l’Europe (N5 reliant Bruxelles à Charleville-Mézières)

  • 29 O : Porte de la Villette

  • 30 O : Ville Basse et Porte de France (A503)

  • 30 E : Porte de Philippeville (N5)

  • 29E : Porte de la Neuville

  • 28 E : Porte de Waterloo – Ville Haute – Porte de Fleurus – Route de la basse Sambre (N90)


Il emprunte 2 tunnels :



  • Tunnel de la Paix

  • Tunnel Hiernaux


Les premiers travaux de rénovation (charpentes métalliques, asphalte, remplacement de travées) et de modernisation (glissières de sécurité) ont commencé le 22 septembre 2014[81].


Le R3

C'est le grand ring de Charleroi construit en 1988[82]. Il dessine, au sud de l'autoroute, une demi-boucle de 32 kilomètres raccordée à la E42, à hauteur de Gouy à l'ouest et de Heppignies à l'est [82].


Il comporte un tunnel (Hublinbu) et quinze entrées/sorties vers [83] :



  • Gouy


  • Trazegnies – Chapelle-lez-Herlaimont

  • Forchies-la-Marche

  • Fontaine l’Evêque – Lobbes

  • Montigny-le-Tilleul - Beaumont


  • Mont-sur-Marchienne – Marcinelle - Beaumont


  • Marcinelle-Est


  • Reims (Couillet)

  • Blanche-Borne (Loverval – Chatelet – Bouffioux)

  • Châtelet

  • Châtelineau

  • Charleroi - Gilly – N90 (Basse Sambre)

  • Soleilmont (Ransart – Fleurus)

  • Échangeurs E42 (Mons – Liège)

  • Heppignies


Deux autoroutes concernent Charleroi

  • L'autoroute A54 appelée la Carolorégienne reliant la E19 (Bruxelles - Paris) à Charleroi depuis Petit-Roeulx. Plusieurs de ses sorties permettent d'accéder à l'agglomération de Charleroi :

    • Échangeur avec la E42


    • Gosselies-Ouest- Roux (22)


    • Jumet Nord (23)


    • Ransart-Gosselies-Aéroport de Charleroi (24)


    • Jumet Est (25)


    • Lodelinsart(26)

    • Charleroi Nord (27)

    • Échangeur avec le R9



  • L'autoroute E42 dont les sorties vers Charleroi sont :

    • (15) Fleurus

    • (15 bis) Heppignies

    • (16) et (16 bis) Gosselies




Transport fluvial |


Deux voies navigables :


  • Canal Charleroi-Bruxelles alimenté par la Sambre à Dampremy et qui « s’inscrit dans un axe nord-sud reliant le port d’Anvers, via le canal Maritime de Bruxelles à l’Escaut, d’une part à la vallée de la Sambre (Charleroi, Namur), et d’autre part à Mons et au nord de la France (Lille, Dunkerque) via le canal du Centre. »[84]

Article détaillé : Canal Bruxelles-Charleroi.

  • La Sambre qui coule de la France à l'ouest vers Namur à l'est.



La Sambre à Charleroi - péniche "Atlantic"



Transport aérien |




L'aéroport de Charleroi.


La ville possède son propre aéroport, dénommé aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud (en anglais Brussels South Charleroi Airport, en abrégé BSCA) ; il est le deuxième aéroport du pays pour le nombre de passagers transportés. Situé à Gosselies, il n'est qu'à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bruxelles.


Article détaillé : Aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud.



Parkings souterrains de la place de la Digue à Charleroi



La mobilité au centre-Ville |


Le projet Rive Gauche débuté en 2013 s’occupant essentiellement de la revitalisation de la ville Basse, met en place des aménagements qui serviront aux piétons puisqu'ils leur permettront de se promener librement en centre-ville ou le long de la Sambre. En effet, la "placerelle", pont convivial surplombant la Sambre, permet de relier la rive droite à la rive gauche menant soit vers la gare Charleroi-Sud, soit vers le centre-ville. Également idéal pour les promeneurs, il est maintenant possible de longer la rive gauche qui a été réaménagée en un espace de détente.
Au niveau du centre-ville, la place Verte a également subi des transformations puisque, d'un parking, elle devient une place accueillante devançant un centre commercial. Les voitures ne circuleront donc pas sur le Boulevard Tirou ce qui permettra aux piétons de faire leurs emplettes sans contraintes. Ainsi, des bretelles d'accès souterraines permettront aux véhicules de se garer en sous-sol.


Janvier 2014 marque l’approbation du Plan Communal de Mobilité visant à favoriser et améliorer l’offre de transports en commun[85] tout en appliquant une politique dissuasive par rapport aux voitures individuelles afin de fluidifier la circulation mais aussi de limiter le nombre de véhicules stationnés en rue et de suivre la logique de réappropriation de l’espace public par les piétons[86]. Ce plan s'inscrit également dans une volonté de développement durable[87].


Du côté de la ville Haute un autre projet de revitalisation de l’espace urbain est mis sur pied. Celui-ci va modifier le visage de la Place Charles II et de la Place du Manège. De nouveaux parkings vont être construits en souterrain afin de désengorger la ville pour laisser plus de place aux piétons.


De nombreux parkings sont présents dans le centre et ses alentours. Les voici :



  • Le parking des Expositions : 2 000 places

  • Le parking Rue de l’Ancre : 87 places

  • Le parking Place de l’Ouest : 60 places


D’autres parkings existent dans le centre de Charleroi tels que le parking de l’Hélios ou le parking de la gare du sud.
Ceux-ci sont généralement gratuits sauf pour certaines occasions.


Au niveau des parking payants on retrouve :



  • Le Cityparking du Moulin : 545 places

  • Le parking «  Fastpark » de la rue des Rivages : 206 places

  • Le parking Inno : 350 places

  • Le parking de la Place de la Digue : 273 places




Centre de distribution urbaine vue depuis la rue du Rivage.


Le 1er mars 2016, est inauguré un centre de distribution urbaine, centre logistique financé conjointement par les Fonds européen de développement économique et régional, la Ville de Charleroi et la Wallonie. L'objectif est de faciliter l’approvisionnement du centre ville aux abords duquel il est situé et de fluidifier la circulation urbaine. À partir de l'entrepôt d'environ 2 000 m2, véhicules électriques, vélos ou petits camions prennent le relais des semi-remorques pour livrer les marchandises[88].




Administration et politique |



Liste des bourgmestres |


Article détaillé : Liste des bourgmestres de Charleroi.

Liste depuis la fusion des communes.




  • 1977 - 1982 : Lucien Harmegnies (PS)


  • 1983 - 2000 : Jean-Claude Van Cauwenberghe (PS)


  • 2000 - 21 octobre 2006 : Jacques Van Gompel, bourgmestre faisant fonction (1995-2000) puis bourgmestre (PS)


  • 4 décembre 2006 - 9 juillet 2007 : Léon Casaert (PS)


  • 9 juillet 2007 - 16 février 2012 : Jean-Jacques Viseur (cdH)[89].


  • 16 février 2012 - 3 décembre 2012 : Éric Massin (PS)[90].


  • 3 décembre 2012 - Aujourd'hui : Paul Magnette (PS)[91],[92].



Vie politique |


Les élections organisées en 1976 à la veille de la fusion des communes mettent en place une majorité absolue du Parti socialiste et Lucien Harmegnies, ancien ministre et jusqu'alors bourgmestre de Marcinelle deviendra le premier bourgmestre de la nouvelle entité.


Cette majorité sera renforcée par deux fois, en 1982 et en 1988, quand Jean-Claude Van Cauwenberghe devient bourgmestre. La Ville sera sous gouvernance socialiste absolue pendant 30 ans.


En 2005, de nombreuses affaires judiciaires mettent en cause des élus communaux de Charleroi. Le retentissement et l'impact sont importants aux niveaux local, régional et même national. Elio Di Rupo, président du PS attribue même à celles-ci[93] la défaite de son parti lors des élections législatives du 10 juin 2007.


Article détaillé : Affaires judiciaires carolorégiennes.

Au niveau local, le PS perd la majorité absolue lors des élections communales du 8 octobre 2006.


La tripartite PS, MR, CDH, mise en place le soir des élections[94] avec comme bourgmestre Léon Casaert, durera jusqu'au 28 mai 2007, date à laquelle les deux échevins MR, Olivier Chastel et Philippe Sonnet, décident de quitter la majorité[95] à la suite de ce qu'ils nomment un « manque de loyauté » du PS de Charleroi dans le problème du départ forcé de Jean-Pol Demacq, échevin PS inculpé de faux et usage de faux par fonctionnaire public[96]. Ce dernier présente également sa démission. Les trois démissions seront entérinées lors d'une réunion extraordinaire du Conseil communal le 1er juin 2007.


Le 11 juin 2007, au lendemain des élections législatives fédérales, Elio Di Rupo, président du PS, annonce la mise sous la tutelle de Paul Magnette, de l'Union socialiste communale de Charleroi. Il demande par ailleurs la démission du bourgmestre et de tous les échevins PS de Charleroi. Ce sera fait le lendemain, date à laquelle l'ensemble du collège, y compris l'échevin cdH Jean-Jacques Viseur, démissionne.


Un nouvel accord de majorité est signé et le nouveau collège installé le 9 juillet 2007[89]. Le PS obtient sept échevins dont le président du CPAS ; le MR, deux échevins ; le CDH, un échevin plus le poste de bourgmestre qui va à Jean-Jacques Viseur[97].


À la suite de la démission de Jean-Jacques Viseur pour des raisons médicales, Éric Massin devient bourgmestre le 16 février 2012. Un nouveau pacte de majorité est voté et le collège communal remanié[90].


Lors des élections d'octobre 2012, le PS, sous la conduite de Paul Magnette, retrouve la majorité absolue au conseil communal. Paul Magnette, élu bourgmestre, choisit cependant d'ouvrir la majorité et de reconduire la coalition PS, MR et cdH[92].



Conseil et collège communal 2018-2024 |




Répartition des sièges au Conseil communal


  •      PTB : 9 sièges

  •      Ecolo : 3 sièges

  •      PS : 26 sièges

  •      C+ : 4 sièges

  •      Défi : 2 sièges

  •      MR : 6 sièges

  •      PP : 1 siège


























Collège[98]

Bourgmestre

Paul Magnette (PS)

Échevins

Julie Patte (PS)
Éric Goffart (C+)

Xavier Desgain (Ecolo)
Françoise Daspremont (PS)
Mahmut Dogru (PS)
Babette Jandrain (PS)
Karim Chaïbai (PS)
Thomas Parmentier (PS)
Laurence Leclercq (PS)

Président du CPAS
Philippe Van Cauwenberghe (PS)




Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi, à l'hôtel de Ville.




Résultats des élections communales depuis 1976 |


































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Parti 10-10-1976[99]
10-10-1982 9-10-1988 9-10-1994 8-10-2000 8-10-2006[100]
14-10-2012[101]
14-10-2018[102]
Voix / Sièges % 51 % 51 % 51 % 51 % 51 % 51 % 51 % 51
PS 49,11 27 53,34 32 63,78 37 53,97 32 51,37 30 38,43 23 47,69 30 41,29 26

PRL1/MR2
10,851
5 15,991
9 11,711
5 11,391
6 - 24,642
14 16,282
9 11,202
6
PRL-MCC - - - - 16,15 8 - - -
PSC1/CDH2
15,351
8 11,231
6 12,381
6 11,591
6 9,611
4 11,42
6 10,592
6 -
ECOLO - 6,03 2 7,6 3 6,27 2 11,38 6 8,12 4 7,37 3 7,39 3
PTB1/PTB+2
0,321
0 0,291
0 0,431
0 1,271
0 1,331
0 2,12
0 3,422
1 15,731
9
FDF1/DéFI2
- - - - - - 1,811
0 5,172
2
C+ - - - - - - - 7,61 4
PP - - - - - - - 4,54 1
RW 19,17 10 - 0,83 0 - - - 0,92 0 -
RWF - - - - 1,09 0 - - -
PCB1/PC2
4,411
1 3,821
1 2,442
0 - - - - -
UDRT - 1,69 0 - - - - - -
FN - 0,74 0 0,4 0 10,5 5 6,9 3 - - -
VIVANT - - - - 2,17 0 0,82 0 - -
WALLON - 4,48 1 - - - 1,14 0 - -
RPW - 1,65 0 - - - - - -
GU - - - 1,2 0 - - - -
SAMUEL - - - 1,64 0 - - - -
VIE - - - 1,64 0 - - - -
Front-Nat. - - - - - 9,51 4 - -
FNationale - - - - - 2,7 0 - -
FN-Belge - - - - - - 5,78 2 -
FNW - - - - - - 1,98 0 -
NATION - - - - - - 1,16 0 -
Wall.d'Abord! - - - - - - 1,09 0 -
La Droite - - - - - - - 2,61 0
OXYGENE - - - - - - - 1,51 0
AGIR - - - - - - - 1,34 0
NWA-NATION - - - - - - - 1,28 0
CA - - - - - - - 0,34 0
Autres(*)
0,78 0,74 0,43 0,54 - 1,13 1,91 -
Bulletins déposés 135525 124898 119471 116777 116018 121275 112289 112512
Participation % 88,74 87,65 86,4 88,65 82,58 84,64
Blancs et nuls % 5,46 6,42 6,42 6,62 9,24 8,08 10,34 11,99

(*)1976: Divers 76 1982: FRNAT, MRW 1988: PCN, POS 1994: LCBCV, PCN, PSN 2006: FNB, Unie 2012: DN, Front-Gauche, NWA



Patrimoine architectural |



Ensemble du patrimoine classé à Charleroi (ville avant fusion).



L'Hôtel de Ville et le beffroi |




L'hôtel de ville, vu depuis la place Charles II.




Beffroi de Charleroi vu depuis la place du Manège


Article détaillé : Hôtel de ville de Charleroi.

L'Hôtel de Ville de Charleroi, est un vaste bâtiment éclectique mêlant Classicisme et Art déco construit par les architectes Jules Cézar en collaboration avec Joseph André, inauguré en 1936. L'ensemble forme un vaste quadrilatère comprenant un beffroi d'une hauteur de 70 mètres.




L'église Saint-Christophe |




L'église Saint-Christophe, vue depuis la place Charles II.


Article détaillé : Église Saint-Christophe de Charleroi.

Chapelle de garnison à l'origine (1667), l'église sera plusieurs fois abîmée et restaurée avant d'être fortement transformée et agrandie en 1956.




Le Passage de la Bourse |




Passage de la Bourse.


Article détaillé : Passage de la Bourse.

Imaginée par l'architecte Le Graive et réalisée de 1890 à 1893, cette galerie courbe est l'ensemble de tradition classique le plus remarquable de Charleroi[103].




Art nouveau à Charleroi |


Article détaillé : Art nouveau à Charleroi.


La maison dorée |




Charleroi, Maison Dorée, sgraffite « Soleil », par Gabriel van Dievoet, 1899.


Article détaillé : Maison dorée (Charleroi).

Remarquable pour les sgraffites dorés qui en ornent les façades (chardons stylisés et soleil), et qui lui ont donné son nom.

Elle fut édifiée en 1899 par l'architecte Alfred Frère et acquise en 1906 par les industriels verriers Chausteur. Propriété du docteur Léon Lempereur en 1952, elle deviendra ensuite un restaurant (1993) avant d'être achetée par la Ville de Charleroi (1999). Classée en 1993, elle sert actuellement de local à l'Association de la Presse.




La maison Lafleur |




Maison Lafleur.


Article détaillé : Maison Lafleur.

La maison Lafleur est une habitation de style Sécession viennoise. Construite en 1908 par Joseph Charon, elle a été rénovée dans les années 1990 par Paul Warin et Luc Schuiten, qui lui ajoutent un second corps en retrait conçu dans le même esprit.




Université du Travail Paul Pastur |


Article détaillé : Université du Travail Paul Pastur.


Autres monuments classés |




Patrimoine artistique |


Article détaillé : Liste des œuvres publiques de Charleroi.


Culture |




Musées |




BPS 22 - Province de Hainaut.



  • Le site le plus visité de Charleroi est le site minier du bois du Cazier, à Marcinelle. Il abrite :

    • un musée consacré à la catastrophe du 8 août 1956 ;

    • un musée à la gloire du passé industriel de Charleroi ;

    • le musée du Verre ;

    • des ateliers de forgerons.




  • Musée de la photographie.


  • BPS22, musée d'art de la Province de Hainaut.

  • Musée des beaux-arts.

  • Musée Jules Destrée.

  • Musée archéologique.

  • Musée des chasseurs à pied.

  • Centre de Culture scientifique (CCS) de l'ULB[104].



Traditions et folklore |



  • Les Climbias à Lodelinsart

  • Le Tour de la Madeleine à Jumet

  • Le carnaval du Mardi Gras avec le sortie des géants.

  • Les foires de Pâques et d'août.

  • Le marché dominical.



Danse |


Dans la mouvance de l'implantation à Charleroi en 1957 de ce qui deviendra plus tard le Ballet royal de Wallonie, la ville de Charleroi a connu depuis 1970 un très vif engouement pour la danse classique et contemporaine, avec la création de nombreuses écoles de danse privées et même de compagnies semi-professionnelles comme Carolo King Ballet.


Le Ballet royal de Wallonie a été dissous en 1990, à la mort de son directeur artistique Jorge Lefebre pour faire place à une entité intégralement contemporaine : Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française.



Théâtre |



  • Comédie Centrale

  • Théâtre de l'Ancre

  • Théâtre du Vaudeville

  • Café Théâtre de la Bourse

  • Petit Théâtre de la Ruelle



Salles de spectacles |




Palais des beaux-arts de Charleroi



  • Le Palais des beaux-arts, dispose de la plus grande scène de Wallonie

  • Le Rockerill, situé sur l'ancien site de La Providence à Marchienne-au-Pont, salle de concerts alternative, lieu d'expositions, performances


  • Eden, salle de spectacle hébergeant le Centre culturel régional.

  • « Les Écuries », locaux de Charleroi/Danses

  • Le Coliseum, ville Basse

  • Le Vecteur, plateforme culturelle pluridisciplinaire, située dans l'ancien théâtre rénové du Vaudeville, rue de Marcinelle

  • Le Spiroudôme de temps à autre. Il a notamment accueilli une édition du festival Night of the Proms.

  • Le Centre Temps Choisi à Gilly.

  • La Ruche à Marcinelle

  • Plusieurs centres culturels : Mont-sur-Marchienne, Couillet, Gosselies



Médias |




  • Télésambre, chaîne de télévision régionale

  • Plusieurs studios de la RTBF se situent à Charleroi ("Un Gars, un Chef !", "69 minutes Sans Chichis", Vivacité...)


  • La Nouvelle Gazette, quotidien


  • Vlan-Belgique no 1, hebdomadaire publicitaire toutes boîtes

  • Maison d'édition Dupuis



Balades |


Le paysage carolorégien est animé par de nombreux terrils, souvenirs d'un long passé minier, et de nombreux parcs communaux de la métropole. Certains ont été réaménagés en espaces de détente et d'évasion, constituant parfois de superbes réserves naturelles NB : du haut de ces terrils, on peut découvrir un vaste panorama de la métropole. Ces terrils sont traversés par le Réseau RAVeL. Idéal pour des balades à pieds, à cheval ou équipé d'un vélo.


Centre international d'édition de la bande dessinée (Éditions Dupuis), Charleroi qui a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs sous la houlette de sa célèbre école de Marcinelle, a vu naître des personnages illustres du neuvième art tels que Spirou et Fantasio, le Marsupilami, Boule et Bill, et Lucky Luke, dont les statues polychromes ornent la ville.



Événements |


Fréquemment, des festivals ou concerts de musiques sont organisés dans les nombreux cafés de la ville, comme le Carolo Musique Rally. Chaque année, fin juin, se tient également une des plus grandes brocantes de Belgique, à savoir, brocante des Quais de Charleroi qui dure 24 heures.


La City Parade, grand rassemblement de musiques électroniques, a été plusieurs fois organisée dans les rues de la cité. Les deux dernières éditions (2014 & 2015) s'y sont par ailleurs déroulées.


Depuis 1995, la ville accueille chaque année au printemps la plus grande compétition scoute de Wallonie : la Scout Silver Cup. De 1995 à 2009, elle se déroulait dans le centre ville, dans l'enceinte du Collège du Sacré-Cœur et le parc Reine Astrid, puis a déménagé au Centre de Délassement de Marcinelle. Depuis la rénovation de ce dernier, elle se déroule désormais au Collège Saint-Michel de Gosselies.



Littérature |



  • La confession de Charleroi, un roman de Aliocha Vandamme (2011)


Personnages célèbres |






  • Yves Barbieux, musicien fondateur du groupe Urban Trad, né en 1971 à Gosselies

  • La famille Delhaize, fondateurs des magasins


  • Élie Baussart, militant wallon et militant chrétien, penseur du régionalisme directeur de La Terre wallonne, né à Couillet


  • Jacques Bertrand (1817-1884), auteur de chansons dont "Pays de Charleroi", "El quézène au Mambourg"


  • Victor Bourgeois, architecte moderniste, membre du CIAM


  • Pierre Carette, terroriste, principal dirigeant des Cellules communistes combattantes (CCC)


  • Bob Dechamps, chanteur en wallon


  • Charles Delporte, peintre sculpteur


  • Jean-Jacques Desandrouin équipe la houillère de Lodelinsart de machines à vapeur "Newcomen" (1735).


  • Jules Destrée, natif de Marcinelle, publie sa Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre (1912)


  • Grégory Dufer, joueur de football


  • Julien Dulait, natif de Gand, fabrique dans ses ateliers les premières génératrices électriques (1881) de Zénobe Gramme. Ces ateliers deviendront les ACEC.


  • Jean Dupuis imprime ses premiers albums de bande dessinée et le journal Spirou à Marcinelle (1937)


  • Émile Fourcault, né à Saint-Josse-ten-Noode en 1862, met au point son procédé d'étirage mécanique du verre à vitres (Dampremy) en (1903). Le berceau de sa famille est Charleroi.


  • Alfred Frère, architecte, est natif de Gilly.


  • Régis Genaux (1973-2008), footballeur


  • Pierre Harmignie, né à Mons, Doyen de Charleroi, assassiné par les rexistes le 18 août 1944


  • Paul-François Huart-Chapel construit un des premiers haut-fourneau au coke de Belgique à Marcinelle (1827).


  • Albert Hublet, écrivain pour la jeunesse né à Marchienne-au-Pont


  • JeanJass (1988-), rappeur et beatmaker originaire de Charleroi


  • Marcel Leborgne, architecte


  • Jean Lemaigre, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Charleroi


  • Georges Lemaître formule la théorie de l'« atome primitif » (appelé plus tard « Big Bang ») sur base des équations d'Albert Einstein (1930)


  • Paul Louka, chansonnier e.a Tante Sarah


  • René Magritte, peintre né à Lessines, a habité Châtelet.


  • Joseph Maréchal (1878-1944), philosophe et théologien qui influença profondément Karl Rahner


  • Didier Matrige, peintre et dessinateur


  • François-Joseph Navez, peintre


  • Loïc Nottet, chanteur représentant de la Belgique à l'Eurovision en 2015 et vainqueur de Danse avec les Stars 6


  • Paul Pastur, natif de Marcinelle, fondateur de l'enseignement provincial du Hainaut


  • Pierre Paulus, peintre né à Châtelet


  • Ernest Solvay, natif de Rebecq-Rognon, fonde à Couillet la première soudière de son vaste empire industriel (1864)


  • Guy Tavernier (1924-1996), né à Charleroi, savant atomiste, père du nucléaire belge et en partie international

  • Lodoïs Tavernier (1892-1957), né à Nimy, ingénieur aux Ch.Réunis de Charleroi, père de l'Idée de la CECA, un des pères de l'Europe


  • Marcel Thiry, écrivain, militant wallon


  • Jean Van Lierde, natif de Charleroi, refuse d'accomplir son service militaire. Il a joué un rôle important dans la reconnaissance du statut d'objecteur de conscience en Belgique (1949)


  • Émile Vandervelde, devient député de Charleroi (1894), natif de Ixelles


  • Pol Vandromme (1927-2009), critique littéraire, essayiste, biographe


  • Fernand Verhaegen, peintre, est né à Marchienne-au-Pont.




Jumelages |


Charleroi et ses sections sont jumelés avec :








  • Drapeau de la France Hirson (France) depuis 1958 - Marcinelle


  • Drapeau de la France Saint-Junien (France) depuis 1970 - Jumet


  • Drapeau de la France Sélestat (France) depuis 1959 - Montignies-sur-Sambre


  • Drapeau de l'Allemagne Schramberg (Allemagne) depuis 1958 - Marcinelle


  • Drapeau de l'Allemagne Waldkirch (Allemagne) - Montignies-sur-Sambre


  • Drapeau de l'Italie Manoppello (Italie) depuis 2001 - Marcinelle





  • Drapeau de l'Italie Casarano (Italie) - Charleroi


  • Drapeau de l'Italie Follonica (Italie) depuis 1965 - Montignies-sur-Sambre


  • Drapeau du Japon Himeji (Japon) depuis 1965 - Charleroi


  • Drapeau de l'Ukraine Donetsk (Ukraine) - Charleroi


  • Drapeau des États-Unis Pittsburgh (États-Unis) - Charleroi





Localisation des villes jumelées avec Charleroi.



Localisation de la ville

Charleroi



Localisation de la ville

Hirson



Localisation de la ville

Saint-Junien



Localisation de la ville

Sélestat



Localisation de la ville

Schramberg



Localisation de la ville

Waldkirch



Localisation de la ville

Manoppello



Localisation de la ville

Casarano



Localisation de la ville

Follonica



Localisation de la ville

Donetsk






Localisation des villes jumelées avec Charleroi.

Localisation de la ville

Charleroi



Localisation de la ville

Himeji



Localisation de la ville

Pittsburgh






Villes sœurs |


Charleroi, ville de Pennsylvanie près de Pittsburgh aux États-Unis, 5 000 habitants, a été nommée ainsi en l'honneur de sa grande sœur belge. Une localité située dans l'État de Victoria, en Australie, porte également le nom de Charleroi.



Notes et références |





  1. Charleroi Plus, parti politique local créé à l'occasion des élections communales de 2018 à Charleroi


  2. Jean Germain, Guide des gentilés : Les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, 2008(lire en ligne), p. 31


  3. « La Wallonie, entité fédérée », sur mrw.wallonie.be (consulté le 19 mai 2016)


  4. Jean-Yves Huwart, Le second déclin de la Wallonie - En Sortir, Racines, 2007(ISBN 978-2-87386-509-2, lire en ligne), p.19 ligne 22-28


  5. « CHARLEROI MÉTROPOLE UN SCHÉMA STRATÉGIQUE 2015-2025 » [PDF], sur http://www.charleroi-bouwmeester.be, 2014(consulté le 21 mars 2016), p. 19


  6. « Charleroi Métropole 2015 », sur http://www.charleroi-bouwmeester.be, 2015(consulté le 21 mars 2016) : « Charleroi doit offrir la fluidité d’une métropole en accord avec son temps, en répondant aux préoccupations urbaines essentielles que sont la mobilité, la convivialité des espaces publics, la proximité des espaces verts, les typologies d’habitat adapté à la vie en ville et, sur le territoire, l’organisation des grandes fonctions métropolitaines et la révélation de paysages justes et forts. »


  7. Contrat de rivière, Sambre & affluents


  8. Atlas topographique Belgique : 1:50 000, Bruxelles, Tielt, Institut géographique national, Lannoo, Touring, 2002, 2e éd., 364 p. (ISBN 90-209-4853-9), p. 206-207


  9. « FEDER #1 Espaces publics » (consulté le 21 mars 2016)


  10. « Stratégie nationale de la Belgique pour la biodiversité 2006-2016 »


  11. « Les terrils dévoilent leur biodiversité à la Maison du Tourisme du Pays de Charleroi »


  12. « SGIB 2638 - Terril des Viviers »


  13. Site de l'Institut royal météorologique (IRM)


  14. Site de l'institut météorologique belge


  15. « Statistiques des communes belges Charleroi »


  16. Jean Fichefet, Charleroi - Étude de Géographie eurbaine, Charleroi, Librairie de la Bourse, 1935, p. 34-41


  17. Le texte latin complet dit : "Dis tertia septembris excellentissimus Franciscus de Moura Marchio de Castello Rodrigo fundatur Caroloregivm. tertiae septembris 1666." Soit, en français : "Le trois septembre 1666, son Excellence François de Moura, Marquis de Castello Rodrigo, a fondé Charleroi." (in René-P. Hasquin, De Charnoy-village à Charleroi-Métropole, Éditions Labor, Bruxelles, 1969, p. 156.)


  18. Anne Philippart, Charleroi était forteresse 1666-1871 : Notice historique, Charleroi, Société royale d'archéologie de Charleroi et Ville de Charleroi, 1986, « La construction de la forteresse espagnole 1666-1667 », p. 13-16


  19. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, 2006, 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 167


  20. Christian Draguet, Le ballon de Fleurus : Itinéraire des aérostiers en juin 1794, Montigny-le-Tilleul, Éditions Scaillet, 1994, 176 p., p. 42-46


  21. biographie du général Charbonnier


  22. Jean Derzelle, « Charleroi, ville jeune, fête ses 300 ans », Le Soir,‎ 16-17 janvier 1966


  23. « charleroi-decouverte.be | Dans le centre-ville, qui est le plus grand ? », sur www.charleroi-decouverte.be (consulté le 31 juillet 2015)


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  104. Site du Centre de Culture scientifique




Voir aussi |




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Articles connexes |



  • Quartiers de Charleroi

  • Liste des rues de Charleroi


  • Exposition de Charleroi de 1911 qui, notamment dans son volet culturel, joua un rôle capital dans la prise de conscience wallonne.

  • Société royale d'archéologie, d'histoire et de paléontologie de Charleroi

  • Liste du patrimoine immobilier classé de Charleroi

  • Art nouveau à Charleroi



Liens externes |


  • Site officiel


Bibliographie |





  • Caroloregium valde concelebratur : 1666-1966 : Bilan de trois siècles d'histoire locale, publié par l'administration communale de Charleroi à l'occasion du tricentenaire de la fondation de la ville, Charleroi, 1966, 548 p.

  • Charleroi, Ville de Wallonie : 1666-1966 - album souvenir, Charleroi, Les éditions du Bourdon, 1966, 128 p.

  • Inauguration des grands travaux par L.L.M.M. le Roi et la Reine le dimanche 22 juin 1930 : Notices descriptives des travaux, Charleroi, Ville de Charleroi, 1930, 56 p.


  • Libre-sur-Sambre : Charleroi sous les révolutions 1789-1799, Crédit Communal, 1989, 136 p. (ISBN 2-87193-085-6)
    Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition « Libre-sur-Sambre, Charleroi sous les révolutions 1789-1799 », organisée par la Ville de Charleroi avec la collaboration du Crédit Communal. Exposition présentée au Musée du Verre, à Charleroi, du 23 septembre au 10 novembre 1989


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