Football Club de Metz
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Nom complet | Football Club de Metz |
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Surnoms | Les Grenats, les Graoullys |
Noms précédents | CA Messin (1918-1931) SC Metz (1933-1935) AS Metz (1940-1943) FC Metz (depuis 1943) |
Fondation | 1919 |
Statut professionnel | depuis 1932 |
Couleurs | Grenat et blanc |
Stade | Stade Saint-Symphorien (25,636 places) |
Siège | 3, allée Saint Symphorien BP 40292 57006 Metz Cedex 1 |
Championnat actuel | Ligue 2 |
Président | Bernard Serin |
Entraîneur | Frédéric Antonetti |
Joueur le plus capé | Sylvain Kastendeuch (515) |
Meilleur buteur | Nico Braun (96) |
Site web | fcmetz.com |
National[1] | Coupe de France (2) Coupe d'été (1) |
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Maillots
Domicile | Extérieur | Neutre |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 du FC Metz
Le Football Club de Metz est un club français de football professionnel fondé en 1919, basé à Metz.
Professionnel depuis 1932, le FC Metz dispute en 2017-2018 sa 60e saison en Ligue 1, ce qui en fait un des clubs les plus réguliers dans l'élite du football français bien que depuis le début des années 2000, il oscille à de nombreuses reprises entre la première et deuxième division. Le club à la Croix de Lorraine n'a jamais remporté le championnat de France mais a terminé vice-champion en 1998 avec le même nombre de points que le champion lensois. Il compte par contre à son palmarès deux Coupes de France, remportées en 1984 et 1988, deux Coupe de la Ligue en 1986 puis 1996, et trois championnats de France de 2e division remportés en 1935, 2007 et 2014. Le FC Metz a aussi remporté à trois reprises la coupe Gambardella (1981, 2001 et 2010).
Le club mosellan est présidé par Bernard Serin depuis 2009 et l'équipe professionnelle est entraînée depuis le 24 mai 2018 par Frédéric Antonetti.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Dates repères
1.2 Les débuts du FCM (1919-1945)
1.3 L'après-guerre (1945-1967)
1.4 Les années Molinari (1967-2009)
1.4.1 Le club s'installe au haut niveau (1967-1974)
1.4.2 Des résultats irréguliers (1974-1983)
1.4.3 Des succès et des exploits (1983-1989)
1.4.4 Une période de transition (1989-1994)
1.4.5 Les meilleures années du FC Metz (1994-1998)
1.4.6 La décadence puis la chute (1998-2002)
1.4.7 L'ascenseur (2002-2009)
1.5 L'ère Serin (depuis 2009)
1.5.1 Stagnation en Ligue 2 et chute en National (2009-2012)
1.5.2 Le retour de l'ascenseur (2012-2016)
1.5.3 Le maintien difficile en Ligue 1 (2016-2018)
1.5.4 Retour en Ligue 2 (2018-)
2 Identité du club
2.1 Logos
2.2 Couleurs
2.2.1 Croix de Lorraine
3 Palmarès et records
3.1 Palmarès
3.2 Les meilleures performances
3.3 Coupes d'Europe
4 Personnalités du club
4.1 Internationaux français
4.2 Historique des entraîneurs
4.3 Effectif professionnel actuel
5 Structures du club
5.1 Structures sportives
5.1.1 Stades
5.1.2 Centre de formation
6 Aspects juridiques et économiques
6.1 Aspects juridiques
6.1.1 Statut juridique et légal
6.2 Aspects économiques
6.2.1 Éléments comptables
7 Relations avec d'autres clubs
7.1 Clubs partenaires
7.2 Rivalités
7.2.1 Avec l'AS Nancy-Lorraine
7.2.2 Autres rivalités
8 Soutien et image
8.1 Supporters
8.2 Presse
9 Notes et références
10 Bibliographie
11 Voir aussi
11.1 Articles connexes
11.2 Liens externes
Histoire |
Dates repères |
1919 : fondation du Cercle Athlétique Messin.
1923 : inauguration du Stade Saint-Symphorien.
1932 : Section professionnelle : le club est rebaptisé FC Metz.
1934 : Fusion avec l'AS Messine : le club est rebaptisé Club des Sports de Metz.
1936 : Divorce avec l'AS Messine : le club retrouve son nom de FC Metz.
1938 : Défaite litigieuse[2] en finale de la Coupe de France face à l'Olympique de Marseille.
1962 : relégation du club en deuxième division.
1965 : Raymond Herlory se retire de la présidence du club, après 33 ans passés à sa tête.
1967 : le FC Metz réintègre la première division, Carlo Molinari en prend la présidence.
1967 : première participation à une coupe d'Europe.
1978 : Carlo Molinari mis en minorité se retire, il est remplacé par Aimé Dumartin.
1983 : la mairie de Metz sauve le club de la faillite en versant une aide financière conséquente et rappelle Carlo Molinari à la présidence.
1984 : première victoire en Coupe de France face à l'AS Monaco.
1984 : Exploit face à Barcelone. Opposé au FC Barcelone en Coupe des Coupes, le FC Metz s'impose 4-1 au Camp Nou après avoir perdu 4-2 à l'aller à Saint Symphorien.
1986 : victoire en Coupe d'été face à l'AS Cannes 2-1.
1988 : deuxième victoire en Coupe de France face au FC Sochaux (1-1, 5-4 aux tirs aux but).
1996 : victoire en Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais aux tirs au but (0-0).
1998 : vice-champion de France derrière le RC Lens, départagé à la seule différence de buts.
1999 : finaliste de la Coupe de la Ligue, défaite 0-1 face au RC Lens.
2002 : après 35 saisons consécutives passées dans l'élite, le FC Metz est rétrogradé en Ligue 2
2009 : Carlo Molinari cède la présidence à Bernard Serin, et reste vice-président du club.
2012 : le club finit 18e de Ligue 2 et descend donc pour la première fois de son histoire en National.
2014 : champion de Ligue 2, remontée du club en Ligue 1.- 2017: le club finit 14e de ligue 1 et se maintient pour la saison 2017/2018
2018 : lanterne rouge depuis les tous débuts du championnat, le club est relégué en Ligue 2.
Les débuts du FCM (1919-1945) |
Le Cercle Athlétique Messin voit le jour en 1919[OG 1]. Nombre de joueurs du Metz Sport Verein (fondé en 1912) en forment l'ossature. Dès ses premières rencontres, le CAM s'affirme comme une redoutable formation. Après s'être imposé 2-1 face à une entente des meilleurs joueurs de Nancy, Lunéville, Remiremont et Épinal (19 avril 1919), le CAM enchaîne par des victoires face au Club français de Paris, l'AS Strasbourg et le CA Paris. Ces résultats sont confirmés en 1919-1920 lors de la première édition du championnat de Lorraine que les Camistes remportent. Le club évolue au stade de la rue de Verdun jusqu'en 1923. Cette enceinte rassembla jusqu'à 4 000 spectateurs. Sous l'impulsion du président Maurice Michaux, le club met sur pied en 1921 une association immobilière ayant pour objectif la construction d'un stade sur l'Île Saint-Symphorien. Le stade Saint-Symphorien est inauguré en août 1923 avec un retard, le toit de la tribune s'étant effondré au décoffrage.
Le CAM accède au statut professionnel dès 1932. Le club, grâce aux solides recettes enregistrées à Saint-Symphorien, se permettait, depuis longtemps déjà, de rémunérer (illégalement) joueurs et encadrement… La section professionnelle du CAM est baptisée Football Club de Metz. Des travaux d'envergure sont engagés au stade Saint-Symphorien qui est bientôt doté de 10 000 places, dont 2 000 couvertes.
En 1940, la Moselle étant annexée à l'Allemagne (1er juillet), le FC Metz doit prendre le nom de Fussball Verein Metz et abandonner le professionnalisme, interdit en Allemagne. De 1941 à 1944, le FC Metz participe durant trois saisons à la Gauliga Westmark (Palatinat-Sarre-Lorraine mosellane), qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Il y termine trois fois deuxième, derrière le FC Kaiserslautern en 1942 et le FC Sarrebruck en 1943 et 1944 et manque de peu l'accession à la phase finale nationale.
Après la Seconde Guerre mondiale, le club mosellan retrouve la France et la première division.
L'après-guerre (1945-1967) |
La reconstruction s'annonce quasi impossible. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés… Consciente de la situation catastrophique du club, la Fédération française de football lui accorde trois mesures exceptionnelles :
- tout joueur sous contrat avec le FC Metz en 1940 est obligé d'y revenir ;
- le FC Metz est admis d'office en Division 1 ;
- le FC Metz ne peut être relégué lors de cette saison (ces deux dernières mesures concernent également le RC Strasbourg).
Le club se traîne en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, en fin de saison, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements.
Heureusement, les Grenats terminent à la 17e et avant dernière place.
Lors de la saison 1949-1950, le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.
En 1950-1951, Metz réussit l'exploit de battre le prestigieux Stade de Reims en 32e de finale de la Coupe de France, puis remonte en Division 1. Il en termine 5e la saison suivante, mais est de nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenats, de nouveau promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire: ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison, terminant dernier.
Le 15 juillet 1965, après 33 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. À trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée, mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, Paul Mayer ayant rempli ses objectifs -ramener le FC Metz en Division 1- passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.
Les années Molinari (1967-2009) |
Le club s'installe au haut niveau (1967-1974) |
Pour son retour parmi l'élite, le FC Metz surprend : il termine 6e du championnat 1967-1968 et atteint les quarts de finale de la Coupe. Ce succès repose notamment sur Georges Zvunka, classé meilleur arrière latéral de l'année par France Football, Gilbert Le Chenadec international venu du FC Nantes, l'attaquant luxembourgeois Johny Léonard auteur de 16 buts, Szczepaniak, international lui aussi, miraculé après de graves blessures aux genoux.
Après s'être renforcé avec deux nouveaux internationaux Gérard Hausser venu de Karlsruhe et Richard Krawczyk arrivé de Lens, le FC Metz progresse encore et finit 3e du championnat 1968-1969. Grâce à ces deux bons résultats, le club participe pour la première fois à la Coupe d'Europe mais se fait sortir au 1er tour en 1968 par le Hambourg SV d'Uwe Seeler et en 1969 par le SSC Naples de Dino Zoff.
Les saisons suivantes, le FC Metz ne confirme pas son bon retour en 1re division malgré un effort de recrutement permanent. Nestor Combin notamment rejoint les bords de la Moselle pour deux saisons (1971-1972 et 1972-1973) après sept années en Italie. Mais les résultats ne suivent pas : 8e en 1969-1970 et 1970-1971, 14e en 1971-1972, 15e en 1972-1973 et 11e en 1973-1974.
Au milieu des années 1970, le FC Metz connaît une de ses meilleures périodes grâce à la combinaison d'un duo d'attaquants tonitruants Nico Braun, joueur luxembourgeois venu du Schalke 04 et Hugo Curioni, l'Argentin venu du FC Nantes, de jeunes joueurs formés au club comme Battiston, Muller et Zénier, de joueurs chevronnés comme André Rey, Hausknecht, Betta ou Coustillet, le tout sous la baguette de l'entraineur Georges Huart qui a pris l'équipe au début de la saison 1974-1975.
Des résultats irréguliers (1974-1983) |
En 1974-1975, le FC Metz termine 8e, finissant l'année sur une série de 14 matchs sans défaite, et atteint les quarts de finale de la Coupe. La saison 1975-1976 est l'année marquante de cette période faste et voit les Messins terminer 6e et atteindre les demi-finales de la Coupe. Le FC Metz est meilleure attaque grâce à ses artilleurs : Curioni marque 25 buts et Braun 16 ! Georges Huart est désigné meilleur entraîneur de France. L'équipe pratique un jeu spectaculaire qui reste une référence pour les supporters les plus anciens.
Le tandem d'attaquants inscrit encore 45 buts lors de la saison 1976-1977 alors que le FC Metz termine 8e. Mais la roue tourne et après trois années mémorables, la saison 1977-1978 se clôt sur une médiocre 12e place pendant que le rival régional l'AS Nancy-Lorraine de Platini termine 6e et remporte la Coupe de France. Carlo Molinari mis en minorité au sein du club se retire et il est remplacé par Aimé Dumartin, un chef d'entreprise de la région messine.
La nouvelle direction ne lésine pas sur les moyens et recrute les internationaux Wim Suurbier, Henryk Kasperczak et Christian Synaeghel en provenance de l'équipe phare de l'époque Saint-Étienne, et aussi Philippe Mahut, futur international. L'entraîneur devient Marc Rastoll, ancien défenseur du FC Metz. La saison 1978-1979 commence en fanfare avec quatre victoires de suite et se termine honorablement sur une 5e place, une place européenne étant manquée à la différence de buts, seulement.
Les saisons suivantes sont irrégulières. Le maintien est préservé de peu en 1979-1980 : 17e. Puis 9e en 1980-1981, 17e de nouveau en 1981-1982 et 9e en 1982-1983 grâce notamment aux 23 buts marqués par le buteur Krimau venu jouer une saison au FC Metz. Kasperczak est devenu entraîneur.
Une génération talentueuse de jeunes joueurs formés au club apparaît à cette époque : Hinschberger, Sonor, Rohr, Bracigliano, Marco Morgante… Mais le club vit au jour le jour et connaît de graves problèmes financiers qui culminent pendant l'été 83. La faillite est évitée de peu. La mairie de Metz fournit une aide financière décisive et rappelle Carlo Molinari qui reprend les commandes 5 ans après son départ.
Des succès et des exploits (1983-1989) |
La saison 1983-1984 qui aurait pu se dérouler sans le FC Metz se termine néanmoins en apothéose pour le club à la croix de Lorraine : le FC Metz remporte la Coupe de France le 11 mai 1984 en battant le favori, l'AS Monaco par 2 buts à 0 après prolongations. Cette victoire du club moribond en début de saison prend une valeur symbolique pour toute la région Lorraine durement marquée par les difficultés de la sidérurgie à cette époque. En championnat, le FC Metz termine 12e. La victoire en Coupe de France ouvre une nouvelle période faste pour l'équipe, désormais entraînée par Marcel Husson.
Les cinq années sous la houlette de Marcel Husson donnent lieu à quelques-unes des plus belles pages écrites par le FC Metz qui rentre dans la légende le 10 octobre 1984 en éliminant le FC Barcelone en seizièmes de finale de la Coupe des Coupes. À l'aller, les Messins surclassés se sont inclinés à domicile 4-2 face au Barça de Bernd Schuster. Le match retour, qui n'intéresse personne, a lieu au Camp Nou devant un public peu nombreux. L'impensable se produit ce soir-là après que les catalans eurent ouvert le score. Les Messins marquent par deux fois avant la mi-temps et deux fois encore après la pause. 4 à 1 au Camp Nou dont 3 buts de Toni Kurbos. Le FC Metz est qualifié. L'aventure européenne tourne hélas court dès le tour suivant en huitièmes de finale contre le Dynamo Dresde.
Pendant quatre saisons, les messins tiennent le haut du pavé avec notamment deux qualifications pour les coupes européennes : 5e en 1984-1985, 6e en 1985-1986 et en 1986-1987, 8e en 1987-1988 et vainqueur de la Coupe de France en 1988 en battant Sochaux aux tirs au but.
L'équipe de 1984-1985 reste une des meilleures qu'ait connue le club mais elle est décimée par les départs en fin de saison (Jean-Philippe Rohr, Vincent Bracigliano, Philippe Thys, Claude Lowitz, Tony Kurbos, Jean-Paul Bernad, Robert Barraja). De 1984 à 1986, pendant deux saisons, la star du FC Metz est l'attaquant sénégalais à la coiffure rasta : Jules Bocandé, un des plus grands attaquants qu'ait connu Saint-Symphorien.
En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat avec 23 buts. Le FC Metz développe un jeu spectaculaire dans un 3-5-2 en avance sur son temps et possède alors une attaque redoutable avec Bocandé, Didier Six venu faire une pige d'un an au club et Carmelo Micciche, bien alimentée par le meneur de jeu bulgare Plamen Markov. La saison suivante, l'équipe perd des éléments-clés, comme Bocandé, Six et Luc Sonor, voit le retour de Bernard Zénier et l'arrivée de l'attaquant écossais Eric Black et réussit à terminer 6e en assurant le spectacle. Zénier réussit l'exploit de terminer meilleur buteur sans jouer en pointe.
La victoire en Coupe contre Sochaux, alors en 2e division marque la fin d'une époque glorieuse. La saison 1988-1989 voit le FC Metz à l'effectif affaibli par de nouveaux départs et par les blessures de Zenier et Black, terminer 15e seulement, se faire éliminer sans gloire par Anderlecht en Coupe d'Europe et perdre Marcel Husson à la fin de l'année.
Une période de transition (1989-1994) |
Le technicien belge Henri Depireux devient entraîneur au début de la saison 1989. Il est remplacé au bout de quelques mois par Joël Muller, alors responsable du centre de formation, qui entame en novembre 89 un des plus longs baux en 1re division pour un entraîneur.
C'est le début d'une période de transition pour le FC Metz : 14e en 1989-1990, puis 4 fois 12e en 1990-1991, 1991-1992, 1992-1993 et encore en 1993-1994. Cette période voit passer quelques grands noms qui enthousiasment le public : Bernard Lama, alors en début de carrière, en 1989-1990, le fantasque croate Aljoša Asanović en 1990-1991, l'international tchèque Luboš Kubík de 1991 à 1993, François Calderaro inconnu à son arrivée en 1990 et qui marque 19 buts en 1991-1992 ponctués à chaque fois d'une spectaculaire cabriole.
Malgré le record d'affluence fixé le 7 décembre 1991 à 32 960 spectateurs pour la réception de l'Olympique de Marseille, cette période voit la moyenne des spectateurs baisser jusqu'à moins de 7800 par match sur la saison 1993-1994, malgré l'apparition régulière dans l'équipe d'un jeune joueur venu du Stade de Reims et qui annonce des lendemains qui chantent pour le FC Metz : Robert Pirès.
Les meilleures années du FC Metz (1994-1998) |
Avec Robert Pirès, le FC Metz reprend un nouvel envol : demi-finale de Coupe de France et 8e en 1994-1995 puis 4e en 1995-1996 avec un succès en Coupe de la Ligue, 5e en 1996-1997 et enfin 2e en 1997-1998, saison qui reste dans toutes les mémoires.
Pendant cette période faste, l'équipe peut compter sur une défense de fer, sans doute la meilleure qu'ait jamais connue le club. Autour de Sylvain Kastendeuch revenu en 94 dans son club formateur après 4 saisons à Saint-Étienne et Toulouse, on trouve Pascal Pierre, Philippe Gaillot, Albert Cartier remplacé à partir de 1995 par le Camerounais Rigobert Song. Derrière cette ligne hermétique : le gardien camerounais Jacques Songo'o puis Lionel Letizi. L'étincelle qui permet l'avènement de cette génération talentueuse est l'arrivée en septembre 1994 du joker de luxe Philippe Vercruysse en provenance des Girondins de Bordeaux, où il est peu utilisé. L'ancien international donne une nouvelle dimension à ses jeunes coéquipiers: Pires, Cyril Serredszum, Song, Pouget qui forme avec Pires le duo détonant des PP flingueurs (11 buts chacun lors de la saison 1995-1996).
La victoire en Coupe de la Ligue en 1996 contre Lyon après tirs au but ouvre les portes de la Coupe d'Europe aux Messins. Mais ils sont encore trop tendres et sont éliminés en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA 1997 par Newcastle après avoir battu aux tours précédents le FC Tirol et le Sporting Portugal. Ce parcours inachevé renforce l'expérience de l'équipe qui se renforce judicieusement avant la saison 1997-1998 avec l'arrivée de Frédéric Meyrieu, du belge Danny Boffin et du Serbe Vladan Lukić, tout en conservant Bruno Rodriguez arrivé comme joker pendant la saison 1996-1997. Malgré quelques couacs (élimination rapide en Coupe d'Europe contre Karlsruhe et en Coupe de France contre Bourg-Peronnas) le FC Metz réalise une superbe saison, décroche le titre de champion d'automne et finit 2e derrière Lens, départagé seulement par la différence de buts.
Le titre s'est joué lors d'une dernière journée palpitante mais s'est réellement perdu pour le FC Metz lorsque Lens est venu s'imposer 2-0 à Saint-Symphorien à 4 journées de la fin. Personne ne le sait alors, mais le club ne se remettra jamais de ce titre de champion perdu à la différence de buts seulement. Cette saison 1997-1998 fut le chant du cygne pour le FC Metz.
La décadence puis la chute (1998-2002) |
En effet, la dure loi du sport va entraîner des lendemains douloureux pour le FC Metz qui entame à partir de la saison 1998-1999 une lente descente aux enfers. Le club ne parvient pas à garder ses meilleurs éléments : Pirès part pour Marseille, Song et Jocelyn Blanchard pour l'Italie, Serredszum pour Montpellier. Les recrutements ne compensent pas qualitativement les départs. Une partie du produit des transferts est investie dans les infrastructures : nouveaux terrains, vestiaires refaits à neuf, nouveau siège inauguré en janvier 2000.
À la surprise générale, le FC Metz ne parvient pas à franchir le tour préliminaire de la Ligue des champions contre les modestes finlandais du HJK Helsinki puis est battu en Coupe de l'UEFA par l'Étoile Rouge de Belgrade. Le club termine 10e de la saison 1998-99 et sauve l'honneur par une finale de Coupe de la Ligue perdue contre Lens.
La saison 1999-2000 est quelconque, sauvée par les vieux grognards de la défense (Letizi, Kastendeuch, Gaillot et Pierre). Le jeune Louis Saha, formé au club, inscrit 4 buts et part pour l'Angleterre au terme de la saison. Le FC Metz termine encore 11e en 2001 au terme d'une saison mouvementée : après plus de 11 ans à la tête de l'équipe, Joël Muller est remercié et remplacé par son adjoint Albert Cartier après un début de championnat poussif. L'équipe se maintient grâce notamment aux prouesses du gardien colombien Faryd Mondragón et de bons résultats lors des matchs retour.
Ce n'est que retarder l'échéance puisque la saison 2001-2002 voit le FC Metz quitter l'élite après 35 années consécutives en première division. Le recours à Gilbert Gress en remplacement de Cartier redonne en cours d'année un côté plus spectaculaire à l'équipe mais affaiblit la défense. Le couperet tombe lors du dernier match après un match nul à domicile contre Lorient dernier au classement. Metz fini 17e sur 18.
L'ascenseur (2002-2009) |
Relégué en Ligue 2, le FC Metz subit désormais des contraintes financières fortes et récurrentes. Après un début de championnat très difficile, le club emmené par le nouvel entraîneur Jean Fernandez réussit néanmoins à remonter directement en Ligue 1 en terminant 3e grâce notamment à son duo d'attaquant Niang, prêté par Troyes, et Adebayor. Le FC Metz se distingue également en Coupe de la Ligue, échouant en demi-finale au bout des prolongations face au FC Sochaux.
Mais c'est un FC Metz sans le sou qui retrouve la Ligue 1 pour la saison 2003-2004. Adebayor est transféré à Monaco et les arrivées sont limités aux joueurs en fin de contrat ou prêtés comme Toifilou Maoulida. Le maintien est assuré avec une 14e place grâce aux jeunes joueurs incorporés dans l'équipe (Renouard, Franck Béria, Obraniak). Même si l'effectif est renouvelé avec notamment l'arrivée de Franck Ribéry, malheureusement trop rapidement transféré à Galatasaray à mi-championnat, la saison suivante est tout aussi difficile. Metz termine 16e.
Le club est alors remis à flot et se lance dans un recrutement ambitieux pour viser une première partie de tableau. Mais à l'image du coréen Ahn Jung-hwan, héros de la Coupe du monde 2002, qui n'arrive à marquer que 2 buts en 16 matchs, le recrutement s'avère être un fiasco et la saison 2005-2006 est catastrophique. Jean Fernandez parti pour Marseille en début de saison, c'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe sans âme qui termine dernière, très loin derrière le premier non relégué.
Du coup, personne ne croit en les chances de l'équipe pour la saison 2006-2007 en Ligue 2. Entrainé par Francis De Taddeo, ancien responsable du centre de formation, le club parvient à créer la surprise en prenant la tête du championnat dès le tout début de la saison et en parvenant à remonter en Ligue 1 dès la 33e journée de championnat soit à 5 journées de la fin de la saison. Les médias qualifient même le FC Metz de « l'OL de Ligue 2 ». Mais avec 4 défaites consécutives en fin de saison, certains supporters ne sont cependant pas rassurés sur l'avenir du club. D'autant plus qu'une fois remonté dans l'élite, le FC Metz se retrouve avec le plus petit budget de L1, malgré une augmentation de capital de 1,2 M€. Dans cette opération, deux nouveaux actionnaires font leur entrée dans le capital du club : Jean-Luc Muller (PDG de la société de travail temporaire Inter-conseil) et Jean-Louis Petruzzi (PDG du groupe Hominis).
Ce budget complique le recrutement des grenats qui se voit obligés de faire confiance à l'effectif de la saison passée. Malheureusement, l'équipe championne de L2 déçoit et les blessures de certains joueurs cadres s'accumulent (comme Julien Cardy qui ne jouera même pas deux heures de la saison), la saison 2007-2008 devient rapidement catastrophique. À mi-championnat, le club occupe la dernière place avec seulement 7 points, ce qui entraîne le départ de l'entraîneur, Francis De Taddeo, dont les choix sont vivement critiqués. Yvon Pouliquen reprend l'équipe en janvier et parvient à lui redonner du jeu en optant pour des tactiques plus offensives. Les résultats s'améliorent mais le club ne peut rattraper sa première partie de championnat et est condamné dès la 33e journée à redescendre en Ligue 2. Le FC Metz se voit de plus accablé par un scandale de racisme dans la très médiatisée « affaire Ouaddou ». Seule éclaircie dans cette saison noire, le beau parcours effectué en Coupe de France, qui voit les Grenats atteindre les quarts de finale et s'incliner d'un but contre l'Olympique lyonnais au terme d'un très bon match de la part des mosellans, et l'apparition en équipe première d'un jeune et talentueux joueur, Miralem Pjanić, transféré à Lyon pour 7,5 millions d'euros à la fin de la saison.
En Ligue 2 la saison suivante, l'équipe semble partie pour remonter. Auteur d'un exploit à Lyon en début de saison en Coupe de la Ligue et performant en championnat, le FC Metz a 5 points d'avance sur le quatrième à la 30e journée de championnat, les choses sont bien engagées. Mais inexplicablement, une série de 7 matchs sans victoire, et une défaite à Ajaccio au soir de la 37e journée condamnent le FC Metz à passer une deuxième saison consécutive en Ligue 2, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 45 ans. L'équipe est conspuée par le public de Saint-Symphorien lors du dernier match de la saison à domicile. Le président Carlo Molinari devient vice-Président et confie les rênes du club à Bernard Serin pour reconstruire le club.
L'ère Serin (depuis 2009) |
Cette section est trop longue. Elle pourrait gagner à être raccourcie ou répartie en plusieurs sous-sections.
Il est également possible que sa longueur crée un déséquilibre dans l'article, au point d'en compromettre la neutralité en accordant à un aspect du sujet une importance disproportionnée.
Stagnation en Ligue 2 et chute en National (2009-2012) |
Le club repart à l'assaut des trois premières places, mais le début de saison 2009-2010 est mitigé. Sylvain Wiltord, ancien international français alors sans club fait une arrivée remarquée au mercato d'hiver en signant un contrat de six mois[3]. L'équipe parvient à se hisser à la 4e place du classement en deuxième partie de saison mais s'écroule comme l'année précédente en subissant une suite de neuf matchs sans victoires. La direction décide de démettre Yvon Pouliquen de ses fonctions, alors que la montée est encore jouable, pour le remplacer provisoirement par Joël Muller, directeur sportif, qui avait occupé la place d'entraîneur entre la fin des années 1980 et l'année 2000. Mais le changement n'est pas efficace et le FC Metz termine à nouveau au pied du podium.
L’inter-saison marque un renouvellement de l'effectif, les contrats de nombreux cadres de l'équipe comme Frédéric Biancalani, Matheus Vivian, Julien Cardy, Pascal Johansen, Victor Mendy et Sylvain Wiltord ne sont pas renouvelés. Le staff choisit de rebâtir une équipe autour des joueurs encore présents et de jeunes issus de la formation, champions dans leurs catégories (Metz est champion du groupe C de CFA2, ainsi que vainqueur de la Coupe Gambardella). De nombreux noms circulent pour le poste d’entraîneur vacant, notamment d'anciens du FC Metz, mais c'est finalement Dominique Bijotat, ex-entraîneur de Châteauroux, qui est nommé le 4 juin à la surprise générale.
Le championnat 2010-2011 est très difficile pour le club qui passe une grande partie de la saison dans la zone de relégation sans parvenir à en sortir. Le maintien se dessine en fin d'exercice, sous l'impulsion de l'attaquant Mathieu Duhamel, prêté par Troyes au mercato, et grâce à une série de bons résultats dans les dernières journées. Le FC Metz se sauve définitivement à l'issue de la 37e journée en battant Nimes (3-0) devant plus de 24 000 spectateurs venus soutenir les grenats, record d'affluence en Ligue 2 cette saison-là.
La saison 2011-2012 commence sur la continuité de la fin de saison passée. À la trêve, le FC Metz se positionne en milieu de tableau, à la neuvième place du classement, et entrevoit même une possibilité de monter en Ligue 1. Mais la deuxième partie de saison ne s'annonce pas comme prévu. Les départs de Romain Brégerie en début de saison et de Fallou Diagne lors du mercato en janvier fragilisent la défense messine. Dans le même temps, Duhamel puis Traoré se blessent, ce qui coïncide à la longue série négative du club à la Croix de Lorraine. Des résultats trop irréguliers, des choix tactiques de l'entraîneur très discutables, des joueurs s'irritant parfois avec le public, la situation devient très difficile à gérer. Incapable de se sortir de la spirale des mauvais résultats, le club scelle sa débâcle le 11 mai 2012 en s'inclinant à Arles-Avignon, ce qui le condamne à la descente en National pour la première fois de son histoire. La saison se termine dans la tension, avec un dernier match à domicile contre Tours où Dominique Bijotat, son staff et certains cadres de l'équipe furent mis à l'écart afin d'apaiser les supporters furieux de la descente.
Le retour de l'ascenseur (2012-2016) |
Avec son statut professionnel en danger, le FC Metz doit se restructurer. Patrick Razurel et Joël Muller, figures dirigeantes du club, abandonnent leur poste. La survie économique du club est assurée par le soutien maintenu des sponsors et des collectivités locales, ainsi que par la vente de Sadio Mané au Red Bull Salzbourg pour 4 millions d'euros. Bernard Serin confirme Dominique D'Onofrio au poste de directeur sportif et le club fait appel à un nouveau staff technique. Le 4 juin 2012, Albert Cartier est rappelé par le club grenat pour reprendre les rênes de l'équipe et enregistre également le retour de Grégory Proment, ancien capitaine emblématique du club[4].
Porté par une nouvelle dynamique et un public resté fidèle (le club bat les records du National d'affluence et de moyenne de spectateurs de l'époque), l'équipe s'installe solidement sur le podium dès le début de saison et, malgré quelques passes difficiles, assure sa remontée en Ligue 2 en terminant à la seconde place derrière l'US Créteil. L'équipe montre de belles choses en coupe, en éliminant deux clubs de Ligue 2, Sedan et Tours, en Coupe de la Ligue, et en poussant l'OGC Nice aux prolongations en Coupe de France.
Diafra Sakho, issu du centre de formation, termine deuxième du classement des buteurs avec 19 réalisations, faisant de lui le meilleur buteur grenat. Il forme les espoirs du FC Metz pour la saison suivante avec Yeni N'Gbakoto, Gaëtan Bussmann, Romain Métanire, Bouna Sarr, Thibaut Bourgeois formés au club ainsi que Ahmed Kashi, Kevin Lejeune, Guido Milan et le gardien Johann Carrasso. Grégory Proment prend quant à lui sa retraite sportive à 34 ans.
Au mercato estival 2013, le club se renforce avec Nicolas Fauvergue, Jérémy Choplin, Romain Rocchi, Sylvain Marchal notamment, mais n'a pour objectif qu'un maintien en Ligue 2. Après un bon début de championnat pour un promu, le FC Metz dispute son premier derby lorrain face à l'AS Nancy Lorraine, relégué de Ligue 1, depuis six ans. Dans un Stade Saint-Symphorien complet, Metz s'impose nettement (3-0). Après une défaite à Lens (3-2), les Grenats remportent sept victoires consécutives, une première dans l'histoire du club, et prennent la tête du championnat après une victoire sur Angers, en position de leader (1-0). La blessure sérieuse de Thibaut Bourgeois, l'élimination en Coupe de France à Créteil (0-1) suivi d'une lourde défaite à Tours (2-4) inquiètent, mais les messins réagissent en battant Troyes (1-0) à domicile juste avant la trêve hivernale. Le club est sacré champion d'automne avec 40 points, soit sept de plus que ses deux poursuivants, Angers et Lens.
Le début d'année 2014 est difficile avec une série de quatre matchs sans victoire qui prend fin avec une victoire à domicile sur Caen (2-1). Metz retrouve son rythme de champion, battant notamment Nancy au stade Marcel-Picot grâce à Diafra Sakho (0-1), alors meilleur buteur du championnat. Les protégés d'Albert Cartier perdent cependant leur invincibilité à domicile en s'inclinant face au RC Lens (0-1) la semaine suivante. Le 26 avril 2014, lors de la 34e journée, les Messins officialisent leur retour en Ligue 1, après six années d'absence dans l'élite, grâce à une belle victoire 3-0 à Auxerre et sont officiellement champions deux journées de championnat plus tard en s'imposant (0-1) à Troyes. Avec ses jeunes joueurs formés au club encadrés par des éléments d’expérience, le FC Metz a réussi une saison au-delà des espérances, qui lui permet de retrouver l'adhésion du public. La moyenne de spectateurs est de plus de 13 900 spectateurs, meilleur niveau depuis la saison 2005-2006.
Au mercato estival 2014, des joueurs importants lors des deux dernières années quittent le club comme Fauvergue (option non levée), Inez et Bourgeois, tous deux en fin de contrat et qui ne sont pas renouvelés, Eduardo qui décide de raccrocher les crampons à bientôt 34 ans. Diafra Sakho, reste indécis quant à un départ, et ne cache pas son envie de changer d'air et après plusieurs semaines d'incertitude, il quitte le navire grenat pour la Premier League en rejoignant West Ham à deux jours de la reprise du championnat. Du côté des arrivées, le club officialise le transfert de l'attaquant Juan Falcón en provenance de Zamora FC (Venezuela) ainsi que du défenseur argentin José Luis Palomino en provenance des Argentinos Juniors, Jonathan Rivierez, défenseur du Havre AC, le jeune milieu défensif de Lorient, Cheick Doukouré ainsi que Guirane N'Daw qui a réalisé plusieurs années en Ligue 1. En plus de ces transferts, le FC Metz s'associe avec un club mythique en Argentine : River Plate[5], ce qui permet
de faire venir Federico Andrada sous forme de prêt pour la saison. Après le début du championnat, le club enregistre le prêt d'un an avec option d'achat de l’international malien Modibo Maïga en provenance de West Ham afin de renforcer son secteur offensif puis le transfert du milieu de terrain Sergueï Krivets en provenance du BATE Borissov et enfin le club à la croix de Lorraine réalise un gros coup en recrutant un ultime joueur de grande qualité en la personne de l'ancien international français Florent Malouda.
Revenu de très loin en étant en National deux ans plus tôt, les messins ont désormais pour défi de se maintenir dans l'élite du football français.
Le championnat débute laborieusement avec deux points au bout de trois journées avec tout de même un point ramené de Lille (0-0). Lors de la quatrième journée, Metz s’impose à domicile face à l’Olympique lyonnais (2-1) après pourtant avoir été mené à vingt minute du terme de la rencontre pour signer le premier succès de la saison. S’ensuit une défaite cruelle dans les ultimes instants à Nice (1-0) due à une grossière erreur défensive de Guido Milán. Les protégés de Cartier aligne ensuite une série de trois victoires consécutives (3-1 face à Bastia, 0-1 à Guingamp et 3-0 face à Reims) et flirtent même avec les plus grosses écuries. Mais ils retombent sur terre en ne prenant qu'un seul point sur neuf possibles lors des trois matchs suivants. Après une dernière victoire à domicile face à Caen (3-2) lors de la 12e journée, le club vit un bien triste record de 18 rencontres sans la moindre victoire dont seulement 5 matchs nuls.
Metz trouve enfin le chemin de la victoire face à Toulouse (3-2) et Lens (3-1) mais le club est condamné à être relégué en Ligue 2 après sa douloureuse défaite à domicile 4-0 face au FC Lorient lors de la 36e journée de Ligue 1. Avec 12 points de retard sur le premier non relégable, les messins sont mathématiquement incapables de rattraper leur retard. Ils joueront donc en deuxième division la saison prochaine. Ils concluent cette bien triste saison par une lourde défaite à domicile (1-4) infligée par le LOSC.
Ce retour en Ligue 2 va changer beaucoup de choses au club. Albert Cartier qui a fait remonter le club du National à la Ligue 1 est remplacé par le belge José Riga. Bouna Sarr rejoint Marseille, Gaëtan Bussmann s'engage à Mayence et certains joueurs qui ont pourtant grandement contribués à la double montée sont invités à s’en aller et leur contrat est rompu comme Choplin ou Kashi. Rocchi et Marchal prennent leur retraite. La seconde année de contrat de Malouda n’est évidemment pas reconduite.
Au niveau des arrivées, Metz engage plusieurs joueurs comme les défenseurs Nuno Reis, Iván Balliu, Sezer Özmen, le milieu André Santos ou encore Amido Baldé. Le jeune gardien très prometteur Thomas Didillon revient de son prêt. Le portugais Carlos Freitas est nommé nouveau directeur sportif. Le club mosellan est très actif lors du dernier jour du mercato en enrôlant pas moins de quatre joueurs dont deux prêts : Tiago Gomes, Daniel Candeias, Georges Mandjeck et Emmanuel Mayuka.
Malgré un jeu qui laisse à désirer, la saison débute très bien pour les protégés de José Riga sur le plan comptable avec cinq victoires et un match nul à la fin de la 6e journée de championnat. Mais jusqu’à la trêve hivernale, les résultats sont inconstants. Les Lorrains sont éliminés de la Coupe de la Ligue lors du 2e tour en s’inclinant 2-0 à Dijon. Cheick Doukouré se blesse gravement lors de ce match avec une rupture du ligament croisé qui l'écarte des terrains pour le reste de la saison. Une élimination au 8e tour de la Coupe de France par Wasquehal, pensionnaire de CFA, quatre défaites en cinq matchs au terme de la 19e journée qui voit Metz pointé à la 6e place coûtent sa place au technicien belge qui se voit limogé le 23 décembre 2015 et remplacé le lendemain par un ancien joueur emblématique du club, Philippe Hinschberger. Le recrutement estival est d’ailleurs souvent pointé du doigts ainsi que les compétences de recrutement de Carlos Freitas car, bien que les grenats pointent à seulement une longueur du podium, la manière des résultats et surtout la qualité de jeu n’y est pas.
Le néo technicien messin décide de dégraisser son effectif en prêtant Falcon et en vendant Özmen, Emmanuel Mayuka et Amido Baldé tous les trois arrivés six mois plus tôt. Christian Bekamenga débarque sous forme de prêt pour le reste de la saison. Comme pour la phase aller, la phase retour débute bien avec quatre victoires en cinq matchs. Lors du derby retour au Stade Marcel-Picot contre Nancy, les grenats ont réussi à arracher le nul (2-2) après avoir été menés deux fois malgré un match pauvre de leur part mais une prestation énorme du gardien remplaçant David Oberhauser, Thomas Didillon étant blessé. Ce match nul chez le rival marque le début d'une série de cinq matchs sans la moindre victoire dont trois défaites. Après la défaite à Clermont en clôture de la 29e journée, les espoirs de retrouver l'élite deviennent très minces pour les lorrains qui se retrouvent à cinq points du Red Star alors 3e. Mais c'est alors qu'une incroyable remontée se produit. Les protégés de Philippe Hinschberger réalisent une série de sept victoires en huit rencontres en s'imposant notamment à domicile 2-0 face au Red Star un de leurs principaux concurrents à la montée en Ligue 1 puis en allant corriger Dijon, alors leader, 4-0. À l'issue de l'avant-dernière journée, le FC Metz a quasiment assuré sa montée en Ligue 1 en battant Tours (2-1) dans un Stade Saint-Symphorien à guichets fermés. Troisième à l’issue de la 37e journée avec trois points d’avance sur Le Havre, 4e, un match nul à Lens lors de la dernière journée suffi pour valider le billet de la montée mais les messins sont passés à un cheveu d'un scénario catastrophe. En effet, rapidement menés au score, la bande à Kévin Lejeune réalise l'un des pires matchs de la saison et s'incline "par chance" seulement 1-0 pendant que les Havrais corrigeaient Bourg-en-Bresse à domicile (5-0). La différence de six buts entre Metz et Le Havre devient alors nulle et le nombre de points identique. C'est donc grâce au nombre de buts inscrits (54 contre 52) que les grenats retrouvent l'élite un an après l'avoir quittés. Yeni N'Gbakoto termine meilleur passeur du championnat avec 11 passes à son actif. C'est aussi le meilleur buteur messin de la saison avec 12 buts en championnat et 15 toutes compétions confondues.
Le maintien difficile en Ligue 1 (2016-2018) |
Après une montée en Ligue 1 incertaine jusqu’au bout la 38e journée de Ligue 2 de la saison précédente, le but est cette année-là de ne pas reproduire les mêmes erreurs qui se sont produites deux ans auparavant. À noter qu'il s'agit là de la 6e saison consécutive où Metz ne joue pas dans le même championnat en ballotant entre Ligue 2, National et Ligue 1 depuis la saison 2011-2012, de quoi confirmer son statut d'ascenseur du football français. De nombreux joueurs quittent les rives de la Moselle dont deux formés au club Métanire et N’Gbakoto. Carlos Freitas est remplacé par un ancien joueur du club au poste de directeur sportif : Philippe Gaillot. Le club grenat réalise un mercato estival intelligent avec plusieurs joueurs d’expérience en fin de contrat qui connaissent parfaitement la Ligue 1 comme Cohade, Jouffre, Assou-Ekotto, Biševac, Signorino de retour au club et le prêt d’Erding pour une saison. Ces derniers ont pour but d’encadrer un effectif composé d’anciens avec des jeunes prometteurs comme les recrues Simon Falette, Opa Nguette et Florent Mollet issus de Ligue 2 et Ismaïla Sarr arrivé de l'Académie Génération Foot en deuxième division sénégalaise .
La saison débute très bien pour les protégés de Philippe Hinschberger avec trois victoires, un nul et une défaite face au tenant du titre et une place sur le podium à la fin de la 4e journée de championnat. Puis le choses se compliquent : le club ne gagne qu'un seul match en huit journées dont une cinglante défaite 7-0 à domicile face au futur champion de France, l'AS Monaco. Après un hiver difficile, l'équipe messine se remet en marche notamment après le recrutement réussi de l'attaquant malien Cheick Diabaté (8 buts en 14 matchs). Metz se maintient finalement en Ligue 1, finissant à une honorable 14e place, tout en étant la pire défense du championnat cette année-là (72 buts encaissés).
Metz aborde la saison 2017-2018 avec l'objectif de se maintenir en Ligue 1. Mais la première moitié de la saison est catastrophique avec seulement 4 points gagnés en 16 journées, les pires statistiques historiques du championnat[6] et un statut récurrent de lanterne rouge. Philippe Hinschberger est limogé à l'issue de la 10ème journée et remplacé par Frédéric Hantz. Une seconde moitié de saison meilleure n'empêche pas le club de terminer dernier de Ligue 1[7].
Retour en Ligue 2 (2018-) |
Après 2 saisons en Ligue 1, Metz aborde la saison 2018-2019 avec l'objectif de remonter en Ligue 1 en nommant Frédéric Antonetti au poste d'entraîneur[8]. De plus, les Grenats disposent du deuxième budget de Ligue 2 (derrière Lens) avec 30 millions d'euros.
A l'issue de la 7ème journée et 7 victoires, le FC Metz est en tête de la Ligue 2. Le FC Metz bat ainsi le record détenu jusqu'à présent par Lens à savoir 6 victoires sur les 6 premiers matchs. Mathématiquement le FC Metz peut remonter en Ligue 1.
Identité du club |
Logos |
Blasons du club
Jusqu'en 1966
1966-2000
2000 à aujourd’hui
Le blason définitif du FC Metz fut créé en 1966 (lors de la remontée des Grenats en Division 1), à l'initiative du Président Molinari et d'un journaliste sportif de la presse régionale. Le blason aux couleurs grenat et blanc reprend le nom de la ville. On peut aussi voir le Graoully et la croix de Lorraine.
Couleurs |
À l'origine les couleurs du maillot sont le blanc et le noir, couleurs du blason de la ville de Metz. L'idée de passer au grenat, couleur du Cercle Athletique Messin, germe lors d'un déplacement à Marseille en 1936 lorsque Charles Fosset et Raymond Herlory, assis en tribune, entendent les supporters de l'OM conspuer les messins et proférer des insultes à caractère anti-allemandes (le noir et blanc étant les couleurs de l'équipe nationale d'Allemagne). Il est alors décidé, pour améliorer l'image du club et de la ville, meurtrie par l'Annexion, de changer les couleurs des maillots.
Le grenat quitte à deux reprises les maillots messins : pendant la Seconde Guerre mondiale, où l'équipe évolue en bleu et noir dans le championnat allemand, et pendant la présidence d’Aimé Dumartin (1978-1983) qui voit un retour du blanc et noir.
Le blanc et noir persiste néanmoins en tant que maillot extérieur.
Il est à noter que le club utilise de façon occasionnelle la couleur jaune, que ce soit en l'associant au grenat, ou en troisième maillot. Le jaune est une autre couleur emblématique de la ville de Metz, celle de la pierre de Jaumont.
Croix de Lorraine |
La Croix de Lorraine, symbole de la résistance française durant la Seconde Guerre mondiale, apparaît pour la première fois sur le maillot grenat pour la saison 1944-1945, signe du retour dans la France libre de la Moselle.Le club est alors le seul club autorisé à porter cet insigne religieux devenu politique sur son maillot[9]. Au fil du temps, elle apparaît sur les maillots seules ou aux côtés du blason et de l'équipementier. Elle disparaît du maillot professionnel en 1999 avant de revenir dans l'équipement depuis la saison 2015-2016[10] en remplacement du blason, faisant du FC Metz le seul club de Ligue 1 à ne pas arborer son écusson et le seul club de l'UEFA à avoir le droit de porter un insigne religieux ou politique sur son maillot, en particulier celui-ci, à la place de son écusson.
Palmarès et records |
En ce qui concerne le record du plus grand nombre de saisons d'affilée en première division, le FC Metz y a évolué pendant 35 saisons consécutives, entre 1967 et 2002, ce qui en fait la troisième meilleure équipe française dans ce domaine, derrière le Paris SG (44 saisons, série en cours) et le FC Nantes (44 saisons), et juste devant l'AS Monaco (34 saisons).
Palmarès |
Compétitions internationales | Compétitions nationales |
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Compétitions de jeunes | Compétitions nationales disparues |
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Les meilleures performances |
En première division, le meilleur classement de Metz date de la saison 1997-98, à l'issue de laquelle le club se classe deuxième à égalité de points (68) avec Lens, sacré champion grâce à une meilleure différence de buts. Metz a terminé dans les six premiers du championnat à dix autres reprises: 3e en 68-69, 4e en 95-96, 5e en 51-52, 78-79, 84-85 ainsi qu'en 96-97 et 6e en 67-68, 75-76, 85-86 et 86-87.
En deuxième division, Metz remporte par trois fois le championnat :1934-1935, 2006-2007 et 2013-2014. Il est à noter que le club qui était en National en 2012-2013, terminant deuxième, remporte la Ligue 2 la saison d'après en tant que promu avant de retrouver l'élite après six saisons d'absences.
En Coupe de France, Metz sort vainqueur des éditions de 1984 et 1988. Plusieurs décennies auparavant, en 1938 le club dispute déjà une finale au Parc des Princes, contre l'Olympique de Marseille. L'arbitrage est cependant défavorable au club lorrain qui s'incline sur le score de 2-1.
En 1999, Metz est finaliste de la Coupe de la Ligue au Stade de France. Lens, qui avait déjà remporté le championnat précédent au nez et à la barbe des messins, s'impose 1-0. On peut également mettre en évidence la campagne en Coupe de la Ligue 2003, qui se termine pour Metz en demi-finale face à Sochaux (3-2 a.p). Lors de cette édition, Metz, alors en Ligue 2, avait cependant éliminé Bordeaux et Nantes.
Au niveau européen, le fait le plus marquant est sans doute la victoire de Metz 4-1 contre le FC Barcelone au Camp Nou, après une défaite 2-4 à Metz, au premier tour de la Coupe des coupes 1984-1985. Le match fut diffusé le lendemain à la télévision française.
Coupes d'Europe |
Depuis ses débuts en Coupe des villes de foires en 1968-1969, le FC Metz a disputé 8 campagnes européennes : 1 tour préliminaire de la ligue des champions (1999), deux campagnes en coupe des vainqueurs de coupe (1985 et 1989), 3 campagnes en Coupe UEFA (1986, 1997, 1998 plus un tour à la suite d'un reversement en 1999 après son élimination au tour préliminaire de la ligue des champions) et 2 campagnes en coupe des villes de foire (1969 et 1970).
Son meilleur résultat fut un huitième de finale de l'UEFA en 1997. Le club a disputé 26 matchs (15e club français) pour 6 victoires, 7 matchs nuls et 13 défaites.
À cela s'ajoutent 2 campagnes en Coupe Intertoto
On peut souligner les scores étonnants du 1er tour de la Coupe des vainqueurs de Coupe de la saison 1984/1985 : le FC Metz s'incline à l'aller à domicile contre le FC Barcelone 2 buts à 4 , pour l'emporter à l'extérieur 4 buts à 1 !
Les résultats des campagnes européennes
Saison | Compétition | Tour | Adversaire | Résultat |
1968-1969 | Coupe des villes de foires | 1er tour | Hambourg SV | 1-4, 2-3 |
1969-1970 | Coupe des villes de foires | 1er tour | SSC Naples | 1-1, 1-2 |
1984-1985 | Coupe des vainqueurs de coupe | 1er tour | FC Barcelone | 2-4, 4-1 |
2d tour | Dynamo Dresde | 1-3, 0-0 | ||
1985-1986 | Coupe UEFA | 1er tour | Hajduk Split | 1-5, 2-2 |
1988-1989 | Coupe des vainqueurs de coupe | 1er tour | RSC Anderlecht | 1-3, 0-2 |
1996-1997 | Coupe UEFA | 1er tour | FC Tirol Innsbruck | 0-0, 1-0 |
2d tour | Sporting Lisbonne | 2-0, 1-2 | ||
3e tour | Newcastle United | 1-1, 0-2 | ||
1997-1998 | Coupe UEFA | 1er tour | Royal Excelsior Mouscron | 2-0, 4-1 |
2d tour | Karlsruher SC | 0-2, 1-1 | ||
1998-1999 | Ligue des champions | Préliminaire | HJK Helsinki | 0-1 1-1 |
Coupe UEFA | 1er tour | Étoile rouge de Belgrade | 1-2, 2-1 |
Les résultats en Coupe Intertoto
Saison | Compétition | Tour | Adversaire | Résultat |
1995 | Coupe Intertoto | Poule | ÍBK Keflavík | 2-1 |
Poule | Partick Thistle | 1-0 | ||
Poule | NK Zagreb | 1-0 | ||
Poule | LASK Linz | 1-0 | ||
1/8 finale | Ceahlăul Piatra Neamţ | 2-0 | ||
1/4 finale | RC Strasbourg | 0-2 | ||
1999 | Coupe Intertoto | 2d tour | MŠK Žilina | 1-2, 3-1 |
3e tour | KSC Lokeren | 2-1, 0-1 | ||
4e tour | Polonia Varsovie | 5-1, 1-1 | ||
Finale | West Ham | 1-0, 1-3 |
Personnalités du club |
Le FC Metz est marqué par plusieurs grands noms du football mondial :
Internationaux français |
Nom | Naissance | Sélections | Buts | Sel. Tot. | Buts Tot. | 1re sélection avec Metz | Adversaire | Dernière sélection avec Metz | Adversaire |
Robert Pirès | 29.10.73 | 17 | 2 | 79 | 14 | 31.8.96 | Mexique (2-0) | 28.6.98 | Paraguay (1-0) |
Patrick Battiston | 12.3.57 | 14 | 1 | 56 | 3 | 23.2.77 | RFA (1-0) | 27.2.80 | Grèce (5-1) |
André Rey | 22.1.48 | 10 | 0 | 10 | 0 | 23.2.77 | RFA (1-0) | 2.5.79 | États-Unis (6-0) |
Sylvain Kastendeuch | 31.8.63 | 9 | 0 | 9 | 0 | 18.11.87 | RDA (0-1) | 7.2.89 | Irlande (0-0) |
François Remetter | 8.8.28 | 6 | 0 | 26 | 0 | 11.6.53 | Suède (0-1) | 19.6.54 | Mexique (3-2) |
Robert Szczepaniak | 4.4.42 | 5 | 0 | 5 | 0 | 23.12.67 | Luxembourg (3-1) | 06.11.68 | Norvège (0-1) |
Philippe Mahut | 4.3.56 | 5 | 0 | 9 | 0 | 9.9.81 | Belgique (0-2) | 10.7.82 | Pologne (2-3) |
Cyrille Pouget | 6.12.72 | 3 | 0 | 3 | 0 | 24.1.96 | Portugal (3-2) | 27.3.96 | Belgique (2-0) |
Bernard Zénier | 21.8.57 | 2 | 0 | 5 | 1 | 23.2.77 | RFA (1-0) | 18.11.87 | RDA (0-1) |
Carmelo Micciche | 16.8.63 | 2 | 1 | 2 | 1 | 29.4.87 | Islande (2-0) | 16.6.87 | Norvège (0-2) |
Lionel Letizi | 28.5.73 | 2 | 0 | 2 | 0 | 11.10.97 | Afrique du Sud (2-1) | 25.3.98 | Russie (0-1) |
Thadée Cisowski | 16.2.27 | 1 | 0 | 13 | 11 | 01.11.52 | Autriche (2-2) | 01.11.52 | Autriche (2-2) |
Depuis 1958, 12 joueurs ont joué en équipe de France en portant le maillot du FC Metz. Pour tous, il s'agissait de leur grand début (NB : Bernard Zénier fut re-sélectionné en 1987 sous le maillot grenat après avoir été sélectionné sous le maillot bleu avec Nancy en 1983).
Trois d'entre eux ont disputé une Coupe du monde alors qu'ils portaient le maillot Grenat : Patrick Battiston, 1978, Philippe Mahut 1982 et Robert Pirès en 1998.
Le 23 février 1977, la France accueille la RFA au Parc des Princes avec 3 joueurs messins dans ses rangs qui font leurs grands débuts internationaux : André Rey est titulaire dans les buts, Patrick Battiston arrière droit et Bernard Zénier entre à la 64e de jeu à la place de Loïc Amisse.
Albert Cartier a également été retenu en équipe de France sans obtenir de sélections.
Plusieurs internationaux français ont également fait leur début professionnel au FC Metz : Marcel Adamczyk (1 sélection), Victor Zvunka (1 sélection), Francis Piasecki (3 sélections), Jean-Philippe Rohr (1 sélection), Luc Sonor (9 sélections) et Louis Saha (20 sélections), Bernard Zénier (5 sélections - 1 but)
Historique des entraîneurs |
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Effectif professionnel actuel |
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Direction sportive
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Joueurs prêtés | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club |
Structures sportives |
Stades |
Le FC Metz joue ses matchs à domicile depuis 1923 au Stade Saint-Symphorien[OG 2] qui est l'enceinte sportive principale de l'agglomération messine.
Le club met sur pied en 1921 une association immobilière ayant pour objectif la construction d'un stade sur l'Île Saint-Symphorien. Le stade Saint-Symphorien est inauguré en août 1923 avec un retard, le toit de la tribune s'étant effondré au décoffrage.
Centre de formation |
Le FC Metz possède un centre de formation qui a déjà fait ses preuves, de nombreux joueurs reconnus ont été formés en Moselle comme Franck Béria, Patrick Battiston, Philippe Hinschberger, Miralem Pjanic, Michel Ettorre, Louis Saha, Papiss Cissé, Emmanuel Adebayor, Kalidou Koulibaly, ainsi que beaucoup d'autres... Metz a également assuré la fin de formation de deux légendes du football : Robert Pirès et Franck Ribéry.
Son centre de formation est reconnu, classé 5e de France en 2013/2014 alors que le club est en Ligue 2, 10e en 2012/2013 alors que le club évolue en National. Pour 2015, le centre de formation lorrain se classe 4e de France.
Aspects juridiques et économiques |
Aspects juridiques |
Statut juridique et légal |
Le FC Metz se compose d'une association détentrice du numéro d'affiliation à la FFF et d'une société. La société FC Metz, au capital social de 5,9 millions d'euros, possède le statut de société anonyme. Son chiffre d'affaires s'élève à 7,6 millions d'euros sur l'année 2016. Elle comporte entre 50 et 99 salariés[17].
Aspects économiques |
Éléments comptables |
Chaque saison, le FC Metz publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club messin saison après saison.
Saison | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 |
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Budget | 13 M€ | 11 M€[18] | 11 M€[19] | 11 M€[20] | 8,5 M€[21] | 14 M€[22] | 28 M€[23] | 12 M€[24] | 30 M€[25] |
Saison | 2017-2018 | 2018-2019 | |||||||
Budget | 33 M€[26] |
Légende : M€ = millions d'euros.
Relations avec d'autres clubs |
Clubs partenaires |
Académie Génération Foot : depuis 2000, le FC Metz est partenaire officiel de Génération Foot, club et académie de football au Sénégal. De nombreux joueurs en sont sortis sous le maillot du club grenat. Le club a disputé en 2016-2017 la première saison de son histoire à l'issue de laquelle il a été sacré Champion du Sénégal.
RFC Seraing : club belge « satellite » du FC Metz depuis 2013 dont le club grenat est l'actionnaire majoritaire après le rachat du matricule 167.
CA River Plate : le club commence un partenariat avec le prestigieux club argentin en 2014.
Rivalités |
Avec l'AS Nancy-Lorraine |
Le FC Metz et son principal rival l'AS Nancy-Lorraine disputent le derby lorrain. Ce match est caractérisé comme un véritable derby en raison des 50 km qui séparent les deux villes dont l'antagonisme entre celles-ci est à l'origine de cette rivalité et il est considéré comme l'un des plus chauds en France avec les affrontements fréquents à chaque confrontation. L'influence de cette rencontre s'étend parfois au-delà de la Lorraine. Le bilan des derbys est favorable au FC Metz.
Autres rivalités |
Il existe aussi une rivalité de grande envergure avec le RC Strasbourg dû au passé historique commun entre les deux villes au XIXe et XXe siècles et renforcé par un parcours sportif assez similaire depuis 1919. Les matchs opposant ces deux équipes sont appelés derbys de l'Est.
Soutien et image |
Supporters |
Il existe actuellement trois groupes d'ultras dans les tribunes Ouest basse et Est haute du Stade Saint-Symphorien.
En tribune ouest basse:
- Génération Grenat depuis 1995
- Gruppa Metz depuis 2012
Il existe une amitié avec des ultras du SV Eintracht Trier.
En tribune est basse:
- Horda Frénétik depuis 1997.
Ce groupe était présent auparavant dans la tribune est basse jusqu'aux jets de pétards lors de la rencontre opposant le club à l'Olympique Lyonnais le 3 décembre 2016[27]. Il existe une amitié avec des ultras du FC Kaiserslautern.
Presse |
Il existe un magazine propre au club: Le feu sacré. Le Républicain Lorrain et le mensuel Moselle Sport écrivent également les actualités du club.
Notes et références |
- Ouvrages généralistes
Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Éditions de l'Université, 2012, 360 p. (ISBN 978-2746951884), p. 188.
Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Éditions de l'Université, 2012, 360 p. (ISBN 978-2746951884), p. 189.
- Autres références
Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
« Extrait de l'historique du site officiel du FC Metz sur la finale de la Coupe de France 1938 en bas de page. ».
« Wiltord à Metz, c'est fait », sur le site du quotidien L'Équipe, 30 janvier 2010.
« Albert Cartier reprend les rênes du FC Metz », sur le site du quotidien L'essentiel, 4 juin 2012(consulté le 4 juin 2012).
« Le FC Metz et River Plate s'associent », sur le site du FC Metz, 11 juin 2014.
« Metz, un rythme auquel les records (de médiocrité) pourraient tomber », sur Eurosport, 8 décembre 2017
« Ligue 1 : le maintien du FC Metz est-il déjà impossible ? », sur L'Équipe, 18 novembre 2017
« Frédéric Antonetti au Canal Football club? », sur equipe.fr, 20 juin 2017(consulté le 24 juillet 2018)
cins, « 1944-1946 : La résurrection du FC Metz après la guerre », Football Club de Metz, 4 août 2015(lire en ligne)
« Le FC Metz remplace son blason par la Croix de Lorraine », Eurosport, 29 juin 2015(lire en ligne)
« José Riga nouvel entraîneur de Metz (officiel) », sur le site du quotidien L'Équipe, 16 juin 2015(consulté le 16 juin 2015).
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Philippe-hinschberger-nouvel-entraineur-de-metz/619141
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Metz-officialise-frederic-hantz-comme-nouvel-entraineur/846033
https://www.fcmetz.com/2017-2018/actualites/club/frederic-antonetti-est-grenat
Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
Seule la sélection la plus importante est indiquée.
« Fiche entreprise : chiffres d'affaires, bilan et résultat FC Metz », sur societe.com, 5 juin 2018(consulté le 5 juin 2018).
« Les acteurs de la superproduction entrent en scène », L'Équipe, vol. 64, no 20117, 7 août 2009, p. 8-9
« Budgets des clubs », France Football, no 3356, 3 août 2010
« Budgets des clubs de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur www.sportune.fr, 3 août 2011(consulté le 3 août 2011)
« Budgets des clubs de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur www.sportune.fr, 31 juillet 2012(consulté le 11 novembre 2017)
« Budgets des clubs », France Football, no 3506, 3 août 2013
« ASSE, OM, PSG... Tous les budgets de la Ligue 1 en 2014-2015 », Sportune, 9 août 2014(lire en ligne)
« Les budgets de la Ligue 1 en 2015-2016 », Sportune, 7 août 2015(lire en ligne)
« Les budgets de la Ligue 1 en 2016-2017 », Sportune, 11 août 2016(lire en ligne)
« Les budgets de la Ligue 1 en 2017-2018 », Sportune, 3 août 2016(lire en ligne)
[1],article du Républicain Lorrain du 17 juin 2017.
Bibliographie |
- Gérard Charles, FC Metz, un club… une histoire, Éditions Serpenoise, 2001, 256 p. (ISBN 2-87692-497-8)
- Didier Romand et Patrick Scharf, La chenille du bonheur, voyage au cœur d'une saison inoubliable, Éditions Serpenoise, 1996(ISBN 2-87692-321-1)
Voir aussi |
Articles connexes |
- Rivalité entre FC Metz et RC Strasbourg
- Rivalités dans le football en Lorraine
Liens externes |
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