Liberté de la presse





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La liberté de la presse, caricature de Johann Michael Voltz, 1819.


La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression.


Ainsi, l'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » L'article 19 de Déclaration universelle des droits de l'homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.




Sommaire






  • 1 Histoire de la liberté de la presse


  • 2 Les grands principes du droit de la presse


  • 3 La nature des atteintes à la liberté de la presse


  • 4 La situation actuelle dans le monde


    • 4.1 Classement mondial selon Reporters sans frontières


    • 4.2 Classement 2017


    • 4.3 Mexique


    • 4.4 Honduras


    • 4.5 Russie


    • 4.6 Union européenne


    • 4.7 France


      • 4.7.1 Situation générale


      • 4.7.2 Polémiques depuis 2006


      • 4.7.3 Budgets publicitaires du secteur public




    • 4.8 Afrique


      • 4.8.1 Bénin


      • 4.8.2 Burundi


      • 4.8.3 Mali




    • 4.9 Chine




  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Articles connexes


    • 6.3 Liens externes







Histoire de la liberté de la presse |


En Grande-Bretagne, le Licensing Act de 1662 qui restreint la liberté de la presse n'est pas renouvelée lors de la Glorieuse Révolution britannique en 1695[1].


En France, le roi Louis XVI se montre favorable à la liberté de la presse lors de la Séance royale du 23 juin 1789 des états-généraux[2]. L'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 a pour conséquence la parution de centaines de journaux pendant les trois premières années de la Révolution française (500 périodiques en France dont 330 à Paris). La presse libre ou subventionnée s'autocensure sous la Terreur et disparaît lors du coup d'État du 18 fructidor an V en 1797[3].


Sous le Consulat et le Premier Empire, cette liberté est étouffée. Ainsi en 1811, quatre journaux surveillés paraissent à Paris tandis qu'en province, un seul journal est autorisé par département. Elle connaît une fluctuation sous la Restauration (charte constitutionnelle du 4 juin 1814, lois de Serre de 1819) et est rétablie lors des Trois Glorieuses. Sous la monarchie de Juillet, le Ministre de l'Intérieur Adolphe Thiers prépare les lois promulguées en septembre 1835 et qui censurent la presse pour limiter la propagande républicaine. La Loi sur la presse du 9 septembre 1835, considérée par les historiens comme une atteinte importante à la Liberté de la presse, vise à empêcher les discussions sur le roi, la dynastie, la monarchie constitutionnelle. Sont désormais passibles de très lourdes peines l'adhésion publique à toute autre forme de gouvernement, et le cautionnement exigé des gérants de journaux et écrits périodiques est fixé à un niveau très élevé.


Sous la Seconde République, les lois du 11 août 1848, du 27 juillet 1849 et du 16 juillet 1850 réduisent la liberté de la presse. La presse reste sous étroite surveillance sous le Second Empire.


Ainsi, jusqu'à l'avènement de la Troisième République, tous les régimes, même quand ils proclament la liberté d'expression, cherchent à mettre la presse en tutelle par des dispositions d'ordre fiscal, financier, administratif, législatif ou judiciaire. Les gouvernements successifs oscillent entre indulgence et sévérité, soumettant la presse à un régime préventif (autorisation préalable, déclaration obligatoire, droit de timbre, dépôt d'un cautionnement, censure) ou répressif.


La Troisième République consacre la liberté de la presse avec la loi du 29 juillet 1881 qui connaît son âge d'or à cette période. Le régime de Vichy dénature cette loi[4].



Les grands principes du droit de la presse |


La liberté de la presse est considérée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) comme une composante de la liberté d'expression (article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme).


La protection des sources d'information des journalistes, sans exceptions ni restrictions, est considérée comme « l'une des pierres angulaires de la liberté de la presse »[5]. Souvent confondue avec le secret professionnel, elle s'en distingue pourtant fondamentalement et n'est pas assurée de manière uniforme dans tous les pays industrialisés.



La nature des atteintes à la liberté de la presse |


Les atteintes à la liberté de la presse se manifestent :


  • d'une part, l'entrave au pluralisme et l'indépendance des rédactions, notamment :

    • la concentration des médias par de grands groupes industriels,

    • les pressions fiscales,

    • les pressions financières,

    • les pressions politiques,



  • d'autre part, l'entrave au métier de journaliste, notamment :

    • l'assassinat de journalistes,

    • l'emprisonnement de journalistes,

    • l'enlèvement de journalistes,

    • l'agression de journalistes,

    • les menaces de journalistes.



En novembre 2015, Can Dündar éditorialiste du quotidien Cumhuriyet et lauréat du Prix Reporters sans frontières[6] est emprisonné dans les geôles turques pour des révélations sur des livraisons d’armes aux rebelles syriens[7]. Fin décembre 2015 Can Dündar rédige le texte intitulé À l’Humanité[8] dans lequel il expose les principales raisons d'atteinte à la liberté de la presse dans le monde.



La situation actuelle dans le monde |



Classement mondial selon Reporters sans frontières |



Liberté de la presse en 2017 selon Reporters sans frontières.


Chaque année, l'ONG Reporters sans frontières établit une liste des pays du point de vue de leur liberté de la presse. Le classement mondial de la liberté de la presse est fondé sur les réponses aux enquêtes envoyées aux journalistes membres d'organisations partenaires de RSF, aussi bien qu'aux spécialistes de la question : les chercheurs, les juristes et les activistes des droits de l'homme. L'enquête porte sur des attaques directes faites aux journalistes et aux mass-média aussi bien que d'autres sources indirectes de pression contre la presse libre, comme la pression sur les journalistes par des lobbies. RSF note que le classement se préoccupe seulement de la liberté de presse et ne mesure pas la qualité du journalisme ni l'autocensure.


Le classement de RSF varie chaque année, en 2010 il établit les pays où la presse est la plus libre comme étant la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège, et range l'Iran, le Turkménistan, la Corée du Nord, et l'Érythrée aux dernières places. Les États-Unis et la France gravitent autour de la 40e place en 2014[9].


D'après le classement mondial de la liberté de la presse de RSF de 2014, l'Asie orientale, le Moyen-Orient et le nord-ouest de l'Afrique seraient les pires régions du monde pour la liberté de la presse. D'après le rapport, le facteur aggravant est la présence d'un conflit, comme l'attestent la chute de l'Égypte, de la Syrie, du Mali et de la République centrafricaine. Par ailleurs, les violences internes et les actes terroristes minent certains pays comme le Mexique, l'Irak, l'Iran, la Somalie, la République démocratique du Congo ou le Nigeria[9].


La recrudescence des violences pousse l'Assemblée générale des Nations unies à adopter en novembre 2013 la première résolution sur la sécurité des journalistes et sur la création de la Journée internationale contre l'impunité des crimes contre les journalistes (célébrée le 2 novembre)[10].


L'association établit également une liste des « prédateurs de liberté de la presse », qu'elle met au point chaque année[11]. En 2006 ce sont cinq nouveaux noms qui augmentent la liste, cette année : le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, les groupes armés tamouls du Sri Lanka, le chef des paramilitaires colombiens Diego Fernando Murillo Bejarano, et le chef de guérilla colombien Raul Reyes.




  • Mollah Mohammad Omar - Afghanistan et Pakistan chef taliban


  • Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud - Arabie saoudite Roi


  • Ilham Aliev - Azerbaïdjan Président de la République


  • Alexandre Loukachenko - Bélarus


  • Than Shwe - Birmanie Chef de la Junte


  • Hu Jintao - Chine Président de la République


  • FARC - Colombie Forces armées révolutionnaires de Colombie


  • Águilas Negras (Aigles noirs), groupe paramilitaire - Colombie


  • Kim Jong Un - Corée du Nord


  • Raúl Castro - Cuba Président du Conseil d’État et du Conseil des ministres


  • Issayas Afeworki - Érythrée Président de la République


  • ETA - Espagne Organisation terroriste


  • Yahya Jammeh - Gambie Président de la République


  • Teodoro Obiang Nguema Mbasogo - Guinée équatoriale Président de la République


  • Ali Khamenei - Iran Guide suprême de la République


  • Mahmoud Ahmadinejad - Iran Président de la République

  • Les forces de défense israéliennes, Tsahal - Israël

  • Organisations criminelles mafieuses - Italie


  • Noursoultan Nazarbaïev - Kazakhstan Président de la République


  • Choummaly Sayasone - Laos Chef de l’État

  • Cartels de Sinaloa, du Golfe et de Juárez - Mexique

  • Groupes armés népalais - Népal


  • Ogbonna Onovo - Nigeria Inspecteur général de la police nationale


  • Islam Karimov - Ouzbékistan Président de la République

  • Les milices privées - Philippines


  • Ramzan Kadyrov - République de la Tchétchénie en Russie Président de la République


  • Vladimir Poutine - Russie Président


  • Paul Kagame - Rwanda Président de la République

  • Milices islamistes armées - Somalie Al-Shabaab, Hizb-Al-Islam


  • Gotabhaya Rajapakse - Sri Lanka Secrétaire d’État à la Défense


  • Mswati III - Swaziland Roi du Swaziland


  • Bachar el-Assad - Syrie Président de la République

  • La Force exécutive, branche armée du Hamas - Territoires palestiniens

  • Les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne - Territoires palestiniens


  • Gurbanguly Berdimuhamedov - Turkménistan Président de la République


  • Robert Mugabe - Zimbabwe Président de la République



Classement 2017 |










































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Rang
Pays
Score global[12]
Situation
1

Drapeau de la Norvège Norvège

7,60
Très bonne
2

Drapeau de la Suède Suède

8,27
3

Drapeau de la Finlande Finlande

8,92
4

Drapeau du Danemark Danemark

10,36
5

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

11,28
6

Drapeau du Costa Rica Costa Rica

11,93
7

Drapeau de la Suisse Suisse

12,13
8

Drapeau de la Jamaïque Jamaïque

12,73
9

Drapeau de la Belgique Belgique

12,75
10

Drapeau de l'Islande Islande

13,03
11

Drapeau de l'Autriche Autriche

13,47
12

Drapeau de l'Estonie Estonie

13,55
13

Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande

13,98
14

Drapeau de l'Irlande Irlande

14,08
15

Drapeau du Luxembourg Luxembourg

14,72
16

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

14,97
17

Drapeau de la Slovaquie Slovaquie

15,51
Bonne
18

Drapeau du Portugal Portugal

15,77
19

Drapeau de l'Australie Australie

16,02
20

Drapeau du Suriname Suriname

16,07
21

Drapeau des Samoa Samoa

16,41
22

Drapeau du Canada Canada

16,53
23

Drapeau de la République tchèque République tchèque

16,91
24

Drapeau de la Namibie Namibie

17,08
25

Drapeau de l'Uruguay Uruguay

17,43
26

Drapeau du Ghana Ghana

17,95
27

Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert

18,02
28

Drapeau de la Lettonie Lettonie

18,62
29

Drapeau de l'Espagne Espagne

18,69
30

Drapeau de Chypre Chypre (République de / pays reconnu par l'ONU)

17,79
31

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

20,12
32

Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein

20,31
33

Drapeau du Chili Chili

20,53
34

Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago

20,62
35

Drapeau d'Andorre Andorre

21,03
36

Drapeau de la Lituanie Lituanie

21,37
37

Drapeau de la Slovénie Slovénie

21,70
38

Organisation des États de la Caraïbe orientale

22,10
39

Drapeau de la France France

22,24
40

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

22,26
41

Drapeau du Belize Belize

23,43
42

Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso

23,85
43

Drapeau des États-Unis États-Unis

23,88
44

Drapeau des Comores Comores

24,33
45

Drapeau de la République de Chine Taiwan (non reconnu par l'ONU)

24,37
46

Drapeau de la Roumanie Roumanie

24,46
47

Drapeau de Malte Malte

24,76
48

Drapeau du Botswana Botswana

24,93
49

Drapeau des Tonga Tonga

24,97
50

Drapeau de l'Argentine Argentine

25,07
Problèmes sensibles
51

Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée
52

Drapeau de l'Italie Italie

26,26
53

Drapeau d'Haïti Haiti

26,36
54

Drapeau de la Pologne Pologne

26,47
55

Drapeau de la Mauritanie Mauritanie

26,49
56

Drapeau de Maurice Maurice

26,67
57

Drapeau de Madagascar Madagascar

26,71
58

Drapeau du Sénégal Sénégal

26,72
59

Drapeau de la République dominicaine République dominicaine

26,76
60

Drapeau du Guyana Guyana

26,80
61

Drapeau du Niger Niger

27,21
62

Drapeau du Salvador Salvador

27,24
63

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

27,61
64

Drapeau de la Géorgie Géorgie

27,76
65

Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine

27,83
66

Drapeau de la Serbie Serbie

28,05
67

Drapeau des Fidji Fidji

28,64
68

Drapeau du Lesotho Lesotho

28,78
69

Drapeau de la Mongolie Mongolie

28,95
70

Drapeau du Malawi Malawi

28,97
71

Drapeau de la Hongrie Hongrie

29,01
72

Drapeau du Japon Japon

29,44
73

Drapeau de Hong Kong Hong Kong (province chinoise)

29,46
74

Drapeau de la Croatie Croatie

29,59
75

Flag of the Turkish Republic of Northern Cyprus.svg République turque de Chypre du Nord (non reconnu par l'ONU)

29,88
76

Drapeau de l'Albanie Albanie

29,92
77

Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau

30,09
78

Drapeau du Bénin Bénin

30,32
79

Drapeau de l'Arménie Arménie

30,38
80

Drapeau de la Moldavie Moldavie

30,41
81

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

30,42
82

Drapeau du Kosovo Kosovo

30,45
83

Drapeau de la Tanzanie Tanzanie

30,65
84

Drapeau du Bhoutan Bhoutan

30,73

Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone
86

Drapeau du Togo Togo

30,75
86

Drapeau des Seychelles Seychelles

30,86
88

Drapeau de la Grèce Grèce

30,89
89

Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan

30,92
90

Drapeau du Pérou Pérou

30,98
91

Drapeau d’Israël Israël

31,01
92

Drapeau du Nicaragua Nicaragua
93

Drapeau du Mozambique Mozambique

31,05
94

Drapeau du Libéria Libéria

31,12
95

Drapeau du Kenya Kenya

31,20
96

Drapeau du Panama Panama

32,12
97

Drapeau de la Tunisie Tunisie

32,22
98

Drapeau du Timor oriental Timor-Oriental

32,82
99

Drapeau du Liban Liban

33,01
100

Drapeau du Népal Népal

33,02
101

Drapeau de la Guinée Guinée

33,15
102

Drapeau de l'Ukraine Ukraine

33,19
103

Drapeau du Brésil Brésil

33,58
104

Drapeau du Koweït Koweït

33,61
105

Drapeau de l'Équateur Équateur

33,64
106

Drapeau du Monténégro Monténégro

33,65
107

Drapeau de la Bolivie Bolivie

33,88
108

Drapeau du Gabon Gabon

34,83
109

Drapeau de la Bulgarie Bulgarie

35,01
Difficile
110

Drapeau du Paraguay Paraguay

35,64
111

Drapeau de la Macédoine Macédoine

35,74
112

Drapeau de l'Ouganda Ouganda

35,94
113

Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine

36,12
114

Drapeau de la Zambie Zambie

36,48
115

Drapeau de la République du Congo Congo-Brazzaville

36,73
116

Drapeau du Mali Mali

38,27
117

Drapeau des Maldives Maldives

39,30
118

Drapeau du Guatemala Guatemala

39,33
119

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis

39,39
120

Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan

39,46
121

Drapeau du Tchad Tchad

39,66
122

Drapeau du Nigeria Nigéria

39,69
123

Drapeau du Qatar Qatar

39,83
124

Drapeau de l'Indonésie Indonésie

39,93
125

Drapeau de l'Angola Angola

40,42
126

Drapeau d'Oman Oman

40,46
127

Drapeau des Philippines Philippines

41,08
128

Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe

41,44
129

Drapeau de la Colombie Colombie

41,47
130

Drapeau du Cameroun Cameroun

41,59
131

Drapeau de la Birmanie Birmanie

41,82
132

Drapeau du Cambodge Cambodge

42,07
133

Drapeau du Maroc Maroc / Drapeau du Sahara occidental Sahara occidental

42,42
134

Drapeau de l'Algérie Algérie

42,83
135

Drapeau de la Palestine Palestine

42,90
136

Drapeau de l'Inde Inde

42,94
137

Drapeau du Venezuela Vénézuela
138

Drapeau de la Jordanie Jordanie

43,24
139

Drapeau du Pakistan Pakistan

43,55
140

Drapeau du Honduras Honduras

43,75
141

Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka

44,34
142

Drapeau de la Thaïlande Thaïlande

44,69
143

Drapeau de la Gambie Gambie

46,70
144

Drapeau de la Malaisie Malaisie

46,89
145

Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud

48,16
146

Drapeau du Bangladesh Bangladesh

48,36
147

Drapeau du Mexique Mexique

48,97
148

Drapeau de la Russie Russie

49,45
149

Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan

50,27
150

Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie

50,34
151

Drapeau de Singapour Singapour

51,10
152

Drapeau de l'Eswatini Swaziland

51,27
153

Drapeau de la Biélorussie Biélorussie

52,43
154

Drapeau de la République démocratique du Congo République démocratique du Congo

52,67
155

Drapeau de la Turquie Turquie

52,98
156

Drapeau du Brunei Brunei

53,72
157

Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan

54,01
158

Drapeau de l'Irak Irak

54,03
159

Drapeau du Rwanda Rwanda

54,11
160

Drapeau du Burundi Burundi

55,78
Très grave
161

Drapeau de l'Égypte Égypte
162

Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan

56,40
163

Drapeau de la Libye Libye

56,81
164

Drapeau de Bahreïn Bahreïn

58,88
165

Drapeau de l'Iran Iran

65,12
166

Drapeau du Yémen Yémen

65,80
167

Drapeau de la Somalie Somalie

65,95
168

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

66,02
169

Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan

66,11
170

Drapeau du Laos Laos

66,41
171

Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale

66,47
172

Drapeau de Djibouti Djibouti

70,54
173

Drapeau de Cuba Cuba

71,75
174

Drapeau du Soudan Soudan

73,56
175

Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam

73,96
176

Drapeau de la République populaire de Chine Chine

77,66
177

Drapeau de la Syrie Syrie

81,49
178

Drapeau du Turkménistan Turkménistan

84,19
179

Drapeau de l'Érythrée Érythrée

84,24
180

Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord

84,98


Mexique |


Au Mexique, 36 journalistes ont été assassinés entre 2011 et 2016 et 496 agressés dans la seule année 2016. Le pays est selon RSF le troisième plus dangereux au monde pour les journalistes après l'Afghanistan et la Syrie[13].



Honduras |


Entre 2008 et 2017, 62 journalistes, photographes cameramen et propriétaires de médias alternatifs, critiquant généralement les autorités au pouvoir, ont été assassinés[14].



Russie |


Avec les assassinats d'Anna Politkovskaïa et d'Anatoli Voronined de l'agence de presse Itar-Tass en octobre 2006, l'indépendance des médias russes est mise en doute lorsque l'on sait que les deux principales chaînes de télévision publique (ORT et RTR) sont contrôlées par le gouvernement. Selon Marie Mendras, au moins la moitié des journaux télévisés de ces chaînes est dédiée aux faits et gestes du président Poutine[15]. Depuis 2003-2004, Moscou a resserré son emprise sur les chaînes de télévision privées telles que NTV. Après la prise d'otages de Beslan en 2004, les Izvestia avaient publié plusieurs photographies de la tragédie et le rédacteur en chef avait été renvoyé immédiatement.


Seuls l'internet, les radios et la presse moscovites (Novaïa Gazeta, Kommersant, Radio Echo de Moscou ou Radio Liberté) échappent aujourd'hui à la mainmise du pouvoir. Cependant, seulement 20 à 30 % de la population russe a accès au web[15].



Union européenne |


En octobre 2009, un débat a animé le parlement concernant la liberté d'information. Ce débat a été conclu par la Commissaire Reding qui a indiqué qu'une législation européenne sur le pluralisme des médias était subordonnée à sa nécessité pour résoudre des problèmes liés au marché intérieur[16].



France |



Situation générale |




Évolution de la liberté de la presse en Europe, 2002-2010, Reporters sans frontières[17].


La jurisprudence de la Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 retient parmi les termes juridiques le principe de bonne foi journalistique, à condition de réunir quatre critères, dont la qualité de l'enquête et l'absence d'animosité personnelle. Elle condamne systématiquement le directeur de publication lorsque la faiblesse de l'enquête, et donc des moyens accordés aux journalistes, est la cause de la diffamation. Les journalistes ne sont pas contrôlés par une instance propre à leur profession, qui pourrait édicter des règles et leur infliger des sanctions, en cas de faute. Le code du travail, avec la loi Cressard leur accorde cependant des droits protecteurs tandis qu'une partie de la déontologie est reprise dans la convention collective nationale de travail des journalistes, les syndicats de journalistes réclamant l'annexion de la charte de Munich dans sa version entière.


Le journaliste choisit librement d'accepter le code moral qui fixe les droits mais surtout les devoirs, appelée aussi charte de Munich, et qui s'inscrit dans les contraintes d'une très relative indépendance des rédactions. Le directeur de publication a en effet tout pouvoir pour modifier les articles.


Un projet de réforme de cette charte, d'origine gouvernementale et mené par un groupe de dix sages, a suscité des réactions nombreuses sur Internet à l'automne 2009[18].
Depuis le 07 septembre 2011 en France, la liberté de la presse est reconnue et étendue aux « blogueurs » par la jurisprudence à la suite du procès Antoine Bardet, alias « Fansolo ». Après sa défaite en première instance contre Serge Grouard, maire UMP d'Orléans, confirmée en appel, la Cour de cassation vient de lui donner raison au regard de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse. Cette décision est une reconnaissance à l'ensemble des blogueurs la protection de ladite loi généralement réservée aux seuls médias traditionnels.


Les inquiétudes pour la liberté de la presse en France sont reflétées par le classement annuel établi par l'association Reporters sans frontières[17]. Celle-ci a classé la France 38e en 2011[19], 45e dans son classement 2016[20], contre 35e en 2008[21] et 31e en 2007. Le mauvais classement de la France s'explique notamment par les différentes lois présentées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme par le gouvernement Valls et par le manque d'indépendance des médias, ceux-ci étant caractérisés par « une très forte relation entre les puissances industrielles et les propriétaires des médias, qui sont souvent les mêmes »[20]. Outre la concentration des médias aux mains d'acteurs financiers, la position de la France s'explique également par les "exactions" subies par les professionnels du secteur tel l'attentat contre Charlie Hebdo survenu en janvier 2015[22].


La Charte de Munich, rédigée en 1971, qui fixe à la profession dix devoirs fondamentaux et cinq droits, a été signée par les principaux syndicats de journalistes français.



Polémiques depuis 2006 |


La liberté des médias français est apparue aux yeux de certains observateurs réduite depuis l'accession au pouvoir présidentiel de Nicolas Sarkozy (en mai 2007). La Télévision suisse romande a diffusé en juin 2009 un documentaire traitant du pouvoir de Nicolas Sarkozy sur les médias français, usant de la peur et de sanctions pour les contrôler[23].


D'après Jean-François Juillard, secrétaire général de RSF international, la France est devenue le premier pays européen en termes de perquisitions dans les rédactions et de journalistes mis en examen ou placés en garde à vue[24].


Le 25 août 2005, le magazine Paris Match réalise ses meilleures ventes de l’année en publiant en couverture la photo de Cécilia Sarkozy en compagnie de son futur mari, le publicitaire Richard Attias, à New York. Arnaud Lagardère, propriétaire du magazine et ami personnel de Nicolas Sarkozy, n’est prévenu de la couverture qu’une fois le magazine imprimé. La direction du groupe Lagardère entre alors en conflit avec Alain Genestar, directeur de la publication du magazine, et finit par le licencier un an plus tard en juin 2006[25]. Ce licenciement, survenant après vingt années passées à la rédaction, conduit à un arrêt de travail de ses collègues, en guise de protestation, le 29 juin 2006, ces derniers estimant que la décision était liée à « des raisons politiques ».


Une polémique s’ensuit sur le rôle de Nicolas Sarkozy dans ce licenciement. En effet, si ce dernier, alors Ministre de l'Intérieur, affirme à plusieurs reprises « n’avoir aucune responsabilité dans cette décision »[26], Alain Genestar déclare au Monde que « le ministre de l’Intérieur, quand il affirme n’être pour rien dans mon licenciement, ne dit pas la vérité »[27]. La couverture aurait en effet provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui aurait obtenu le départ de Genestar.


Le 8 janvier 2008, lors de la présentation des vœux à la presse du président de la République, retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télévision, Nicolas Sarkozy prend longuement à partie Laurent Joffrin, lui reprochant une question sur la « monarchie élective ». Le directeur de la rédaction lui répondra dans un éditorial[28]. Le scénario se reproduit à la mi-janvier 2010, en termes plus violents, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand s'en prenant, sur la chaîne Public Sénat, au journaliste du Courrier Picard Nicolas Totet, ce qui déclenche en retour des milliers de témoignages de sympathie[29] au journaliste, au plan local, ou sur des sites de réseaux sociaux comme Facebook[30].



Budgets publicitaires du secteur public |





Plus grave peut-être, le chercheur Francis Kamouh met en cause Nicolas Sarkozy dans la confiscation du débat sur les budgets publicitaires du secteur public qui selon lui alimentent le « politiquement correct » des radios et télévisions depuis les années 1990. Il l'accuse notamment d'avoir instrumentalisé à son profit sa théorie en cachant aux Français cette vérité durant sa campagne électorale de 2007 alors qu'il prétendait vouloir « casser le modèle social français ».

Aujourd'hui encore, une sorte d'omerta entoure la question cruciale des budgets publicitaires du secteur public car il n'existe aucune étude, aucun chiffrage, ni aucune prise de parole des responsables et commentateurs sur ce sujet alors que les rédacteurs de cet Article ont soulevé clairement l'importance « des pressions financières sur la rédaction » parmi les causes principales des atteintes à la liberté de la presse. De façon officieuse cet investissement a été évalué par Marc Chernet, expert-comptable, à 2,36 milliards d'euros en 2013 en se fondant sur la liste des budgets des 100 premiers annonceurs publiée par le site de l'hebdomadaire Stratégies.



[réf. nécessaire]


Loi relative au renseignement


Le projet de loi relative au renseignement est étudié dès mars 2015 pour prévenir la menace terroriste à la suite des attentats de janvier 2015. Entrée en vigueur le 2 octobre 2015, cette loi est qualifiée par ses détracteurs de liberticide, et a été déférée par 200 journalistes de la presse judiciaire à la Commission européenne des droits de l'homme.



Afrique |




Bénin |


Le Bénin est le pays d'Afrique qui assurerait le mieux la liberté de la presse. Depuis quelques années déjà[Quand ?], de plus en plus de journaux, radios ou encore chaînes de télévision se créent, dans l'un des plus pauvres pays du monde. Dans la capitale économique et plus grande ville du pays, (Cotonou), avec son million d'habitants, à peu près quarante journaux quotidiens sont publiés chaque jour, peut-être le record dans le monde (bien que comble de tout, il y ait 50 % d'analphabètes). Les huit millions d'habitants du pays peuvent suivre la chaîne de télévision nationale ORTB, ainsi que le contenu de plus de 70 radios et quatre télévisions privées.


Cependant, la plupart des journalistes ont un emploi provisoire (pendant la dictature, deux tiers des journalistes avaient une aide de l'état). Seulement à peu près cinq sont rentables. Ils reçoivent un tout petit budget de l'État et très peu d'aides.


Mais depuis 2007, la liberté de presse régresse. La chaîne nationale ORTB est contrôlée par le chef de l'État Boni Yayi, dont les déplacements sont constamment mis en avant[réf. nécessaire].



Burundi |


Depuis la fin de la guerre civile, la presse se développe rapidement. La liberté de presse, clairement limitée pendant la phase de transition[31], est ensuite assez largement respectée[32]. Néanmoins, un certain risque existe encore à aborder des sujets tels que l'existence de groupes armés rebelles[33] ou certaines affaires de corruption[32].



Mali |




Des photojournalistes


Le Mali vit une crise de la presse due aux coûts de l'analphabétisme. Dans la métropole, Bamako (deux millions d'habitants), les plus grands quotidiens ont un tirage de seulement 1 malta romain[précision nécessaire]. Aussi, la radio est la plus importante source d'informations.


Les journalistes reçoivent parfois, à la place d'un salaire régulier, un pourboire de la maison où ils sont employés.


Aussi, les quelques journalistes régulièrement payés ne se risquent pas à aborder les thèmes des problèmes sociaux, comme la crise des écoles et l'augmentation rapide des prix.



Chine |


Xi Jinping remet en place dans les médias, les écoles et les universités chinois, un contrôle idéologique[34]. La « liberté de la presse » est un des « sept périls » mis en avant par le Parti communiste chinois dans le document numéro 9[35],[36].


En 2014, un « examen idéologique » est instauré par le Parti communiste afin de « contrôler » l'ensemble des journalistes[37]. Ces derniers doivent connaître des règles essentielles, par exemple « il est absolument interdit à des articles publiés de faire état de commentaires contredisant la ligne du parti communiste chinois ». Ou encore « la relation entre le parti et les médias est celle du dirigeant et du dirigé »[38].



Notes et références |




  1. Édouard Tillet, La constitution anglaise. Un modèle politique et institutionnel dans la France des Lumières, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2001, p. 112


  2. Jean-Christian Petitfils, Louis XVI, Perrin, 2005, p. 670


  3. Pierre Feuerstein, Un journal des journaux. Histoire, grandeur et servitudes d'un journal de province, Éditions Créer, 1997, p. 10


  4. Bernard Durand, Jean-Pierre Le Crom, Alessandro Somma, Le droit sous Vichy, Vittorio Klostermann, 2006, p. 224


  5. CEDH, Financial Times LTD et autres c. Royaume-Uni (Cour EDH, 4e Sect. 15 décembre 2009, Req. no 821/03)


  6. « Turquie. Can Dündar, lauréat du prix RSF pour la liberté de presse, a été écroué », sur courrierinternational.com, 27 novembre 2015


  7. Marie Jégo, « En Turquie, 2 journalistes poursuivis pour des révélations sur des livraisons d’armes aux rebelles syriens », sur lemonde.fr, 27 novembre 2015


  8. « Depuis sa prison, le message de Can Dündar à l’Humanité », sur humanite.fr, 29 décembre 2015


  9. a et bClassement RSF 2014


  10. « RSF salue l'adoption par l'Assemblée nationale de l'ONU une résolution sur la sécurité des journalistes »


  11. 40 prédateurs de la liberté de la presse - RSF, 3 mai 2010


  12. « Classement de la liberté de la presse 2017 », sur rsf.org (consulté le 26 avril 2017)


  13. « Mexique : le bilan accablant de Enrique Peña Nieto à un an des présidentielles », sur www.medelu.org (consulté le 23 septembre 2017)


  14. « Au Honduras, le coup d’État permanent », sur www.medelu.org, 5 décembre 2017


  15. a et bUne Russie imprégnée de violence - Entretien avec Marie Mendras, Le Monde, 14 octobre 2006. Marie Mendras est chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI), professeur de politique russe à l'institut d’études politiques de Paris.


  16. Première session plénière d'octobre : dossier complet - Parlement européen, 6 octobre 2009


  17. a et b« Classement mondial 2010 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) - RSF


  18. Donnez votre avis sur le projet de charte des journalistes - Rue89, 31 octobre 2009


  19. http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2011-2012,1043.html


  20. a et bClassement RSF de la liberté de la presse : la France chute à la 45e place, Guillaume Champeau, numerama.com, 20 avril 2016


  21. Classement mondial 2008 « Copie archivée » (version du 26 juillet 2013 sur l'Internet Archive) - RSF


  22. Classement RSF : la liberté de la presse française bafouée par les "intérêts" de ses patrons, marianne.net, 21 avril 2016


  23. Reportage sur le contrôle des médias français par Nicolas Sarkozy, au moyen de la peur : « Sarkozy, vampire des médias », enquête de Sarah Perrig et Alexandre Bochatay, reportage disponible en ligne dans l'émission d'investigation Temps présent


  24. Jean-François Juillard, Secrétaire général de RSF international. Il a exprimé cette information dans la seconde partie (de la vidéo postée sur DailyMotion) du reportage de la TV suisse TSR : Sarkozy le vampire des medias.


  25. Paris Match : Alain Genestar fera son « dernier bouclage » en début de semaine - AFP, 25 juin 2006


  26. France 5, 29 septembre 2006


  27. Raphaëlle Bacqué, « Selon Alain Genestar, Nicolas Sarkozy est à l’origine de son licenciement », sur lemonde.fr, 17 novembre 2006


  28. Sarkozy allume le patron de Libé. - L.Joffrin lui répond! - jeanmarcmorandini.com, 9 janvier 2008


  29. Xavier Ternisien, « Ne tirez pas sur le localier », sur lemonde.fr, 13 février 2010


  30. Groupe de soutien à Nicolas Totet contre Xavier Bertrand - Facebook


  31. Les civils dans la guerre au Burundi : Victimes au quotidien, vol. 15, Human Rights Watch, 22 décembre 2003(lire en ligne), chap. 20 (A). Notons au passage que c'est à Albert Mbonerane, militant pour les droits de l'homme avant la guerre civile mais aussi ministre de la Communication du gouvernement de transition, que revient la tâche de limiter la liberté de presse.


  32. a et bJean-François Pollet, « Être journaliste au Sud », Imagine, no 96,‎ mars-avril 2013, p. 34-37 (résumé).


  33. « Burundi: le journaliste Hassan Ruvakuki est libre », 6 mars 2013(consulté le 29 mars 2013).


  34. Guy Sorman, « Chine : l’inquiétante dictature nihiliste », sur contrepoints.org, 12 février 2015


  35. (en) Chris Buckley, « China Warns Officials Against ‘Dangerous’ Western Values », sur nytimes.com, 13 mai 2013


  36. (en) « Document 9: A ChinaFile Translation How Much Is a Hardline Party Directive Shaping China’s Current Political Climate? », 11 août 2013.


  37. Dorian Malovic, Examen idéologique pour les journalistes chinois 29 avril 2014


  38. Patrick Saint-Paul, « Les journalistes chinois contraints de passer un examen d'idéologie », sur lefigaro.fr, 13 décembre 2013



Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Marie-Soleil Frère, Presse et démocratie en Afrique francophone : Les mots et les maux de la transition au Bénin et au Niger, Éditions Karthala, coll. « Hommes et Sociétés », 2000, 540 p. (ISBN 978-2-8653-7897-5, présentation en ligne)


  • Anjan Sundaram, Bad News - Derniers journalistes sous une dictature. Marchialy (Ed. ), mai 2018



Articles connexes |



  • Arbre de Cracovie


  • Affaire du Spiegel (1962)


  • Charte de Munich (1971)

  • Dazibao

  • Déontologie du journalisme

  • Freedom of Information Act

  • Indépendance des rédactions

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