Équipe du Costa Rica de football





Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Costa Rica de football féminin.



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Drapeau : Costa Rica Équipe du Costa Rica



Écusson de l' Équipe du Costa Rica

























Généralités
Confédération
CONCACAF
Couleurs
Rouge, bleu et blanc
Surnom
Los Ticos
La Sele
Stade principal
Stade national du Costa Rica

Classement FIFA

en stagnation25e (17 mai 2018)[1]





















Personnalités
Sélectionneur
Drapeau : Uruguay Gustavo Matosas[2]
Capitaine
Bryan Ruiz
Plus sélectionné
Walter Centeno (137)
Meilleur buteur
Rolando Fonseca (47)

















Rencontres officielles historiques
Premier match
14 septembre 1921 (Drapeau : Salvador Salvador, 7-0)
Plus large victoire
12-0 (Drapeau de Porto Rico Porto Rico, 10 décembre 1946)
Plus large défaite
7-0 (Drapeau : Mexique Mexique, 17 août 1975)





















Palmarès

Coupe du monde

Phases finales : 5
Quart de finale (1) en 2014

Championnat CONCACAF & Gold Cup

Phases finales : 19
Vainqueur (3) en 1963, 1969 et 1989

Copa América[note 1]

Phases finales : 5
Quart de finale (2) en 2001 et 2004

Jeux olympiques

Quart de finale (1) en 2004

Maillots








Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

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Domicile





Couleurs de l’équipe

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Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Extérieur





L'équipe du Costa Rica de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs costariciens représentant leur pays en football masculin. Elle est sous l'égide de la Fédération costaricienne de football (Federación Costarricense de Fútbol).


La « Sele » (diminutif de Selección), comme elle est surnommée, participe à cinq phases finales de Coupe du monde. Auteur d'un parcours surprenant à la Coupe du monde 1990, où elle atteint le 2e tour de la compétition sous le commandement de l'entraîneur serbe Bora Milutinović, elle ne peut franchir le 1er tour lors de ses deux présentations suivantes en 2002 et 2006. Les Ticos surprennent à nouveau en 2014 au Brésil : sortis premiers d'un groupe comprenant également trois anciens champions du monde (Uruguay, Italie et Angleterre), ils battent la Grèce en huitième de finale et atteignent pour la première fois un quart de finale de Mondial, instance où ils sont éliminés par les Pays-Bas après la séance de tirs au but. Les Ticos une nouvelle fois qualifés pour la Coupe du monde 2018 en Russie, ne se qualifient pas pour le second tour.


La meilleure performance du Costa Rica en Gold Cup est une place de finaliste en 2002 même s'il avait auparavant remporté trois éditions de la Coupe des nations de la CONCACAF – ancêtre de la Gold Cup – en 1963, 1969 et 1989 ainsi que sept éditions de la Coupe CCCF (voir section résultats). Il gagne à huit reprises la Coupe UNCAF des nations ce qui fait du Costa Rica le pays le plus titré d'Amérique centrale. Il est invité à participer à cinq éditions de la Copa América, atteignant les quarts de finale en 2001 et 2004.


L'équipe du Costa Rica joue généralement ses rencontres à domicile au stade national de la capitale San José. Elle a atteint son meilleur classement FIFA en février 2015 (13e rang mondial et 1er de sa confédération).




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Les débuts (années 1920–années 1980)


    • 1.2 Une puissance montante de l'Amérique centrale (1989–2005)


      • 1.2.1 La qualification pour la Coupe du monde 1990


      • 1.2.2 Une première réussie au Mondiale 90


      • 1.2.3 La confirmation (1991–2002)


      • 1.2.4 La deuxième Coupe du monde en 2002


      • 1.2.5 De nouvelles victoires régionales et une qualification laborieuse pour le mondial 2006




    • 1.3 Le déclin au niveau mondial (2006–2012)


    • 1.4 Le renouveau des Ticos (2013-)


      • 1.4.1 Un Mondial 2014 historique


      • 1.4.2 L'entre-deux Coupes du monde (2014-2017)


      • 1.4.3 Coupe du monde en Russie (2018)






  • 2 Personnalités historiques de l'équipe du Costa Rica


    • 2.1 Joueurs emblématiques


      • 2.1.1 Les premiers joueurs


      • 2.1.2 Années 1950–1960


      • 2.1.3 Années 1970–1980


      • 2.1.4 La génération du mondial 1990


      • 2.1.5 La génération des mondiaux 2002 et 2006


      • 2.1.6 La génération des mondiaux 2014 et 2018




    • 2.2 Sélectionneurs


    • 2.3 Effectif actuel




  • 3 Identité


    • 3.1 Couleurs


    • 3.2 Surnoms




  • 4 Résultats de l'équipe du Costa Rica


    • 4.1 Parcours en Coupe du monde


    • 4.2 Parcours en tournoi continental


      • 4.2.1 Championnat CONCACAF et Gold Cup


      • 4.2.2 Copa América


      • 4.2.3 Championnat panaméricain




    • 4.3 Parcours en tournoi régional




  • 5 Statistiques


    • 5.1 Nations rencontrées


    • 5.2 Rivalités


    • 5.3 Records


    • 5.4 Classements FIFA




  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Références




  • 7 Voir aussi





Histoire |



Les débuts (années 1920–années 1980) |


La fédération nationale du Costa Rica est fondée le 13 juin 1921, elle est affiliée à la FIFA depuis 1927 et est membre de la CONCACAF depuis 1962. Le premier match des Ticos, surnom des joueurs costariciens, se tient dans le cadre des Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale le 14 septembre 1921 contre le Salvador et se solde par une victoire sept buts à zéro[3], le premier buteur de l'histoire de la Sele étant Joaquín Manuel Gutiérrez (es)[4]. En finale, le Costa Rica bat l'hôte guatémaltèque par six buts à zéro et remporte le trophée[5].


Dans les années 1930, le Costa Rica se classe deuxième à trois reprises des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes en 1930, 1935 et 1938[6]. Dans les années 1940, les Ticos soulèvent trois fois la Coupe CCCF (ancêtre de la Gold Cup) en 1941[7], 1946[8] et 1948[9], et acquièrent le surnom de Los Chaparritos de Oro (en français : « Les enfants en or »). Au cours de la cinquième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, ils signent la plus large victoire de l'histoire de l'équipe contre Porto Rico le 10 décembre 1946, sur le score de douze buts à zéro[10].


Pendant les années 1950 et 1960, le Costa Rica est la deuxième équipe la plus forte dans la région derrière le Mexique, terminant juste derrière El Tri lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1958[11], 1962[12] et 1966[13]. Durant cette période, le Costa Rica est tout de même sacré quatre fois champion de la Coupe d'Amérique centrale et des Caraïbes (CCCF) en 1953[14], 1955[15], 1960[16] et 1961[17], et deux fois champion de la CONCACAF en 1963[18], et 1969[19]. En 1956, le Costa Rica prend part à la deuxième édition du championnat panaméricain où après une victoire sur le Chili (2–1) avec des buts de Rodolfo Herrera et Jorge Hernán Monge (es)[20], il chute lourdement la semaine suivante à Mexico face au Brésil (1–7), où Larry Pinto de Faria et Chinesinho réalisent chacun un triplé[21], et se classe troisième de la compétition. Quatre ans plus tard, le Costa Rica accueille l'édition suivante et après un départ en fanfare la première semaine avec deux nuls contre l'Argentine (0-0) et le Mexique (1-1) et une éclatante victoire sur le Brésil (3–0, buts de Guillermo Valenciano, Edgar Quesada (es) et Rigoberto Rojas)[22], il s'incline face à ces trois mêmes adversaires et finit quatrième et dernier[23].


Cependant, dans les années 1970 et la première moitié des années 1980, l'équipe du Costa Rica passe inaperçue en étant absente de la phase finale de qualification pour la Coupe du monde. Seule une participation de la sélection olympique aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984 est à noter, où elle sauve l'honneur dans un match sans enjeu en battant l'Italie un but à zéro (but d'Enrique Rivers (en))[24].



Une puissance montante de l'Amérique centrale (1989–2005) |



La qualification pour la Coupe du monde 1990 |


Profitant du bannissement du Mexique par la FIFA du tour de qualification de la Coupe du monde 1990 et de toute compétition internationale pour une période de deux ans pour avoir aligné des joueurs qui ont dépassé la limite d'âge autorisée au tour de qualification pour la Coupe du monde des moins de 20 ans 1989[25], le Costa Rica remporte la Coupe des nations de la CONCACAF 1989[26]. Pourtant, il souffre dès le tour préliminaire en concédant un match nul un but partout au stade Alejandro Morera Soto d'Alajuela avant de s'imposer deux buts à zéro au Panama grâce à des réalisations de Juan Cayasso et de Hernán Medford. Le Costa Rica commence la phase de groupes avec une défaite au Guatemala par un but à zéro. Deux semaines plus tard, il prend sa revanche sur le score de deux buts à un, buts signés Róger Flores et Evaristo Coronado (en). Ensuite, le Costa Rica bat les États-Unis à San José sur le plus petit des scores grâce à Gilberto Rodden avant de perdre sur la même marque à Saint-Louis. Dans la foulée, il tient en échec Trinité-et-Tobago (1–1, but de Coronado) avant de l'emporter sur les Trinidadiens à San José sur un but de Cayasso. Une première victoire décisive à l'extérieur au Salvador (4–2, buts de Carlos Mario Hidalgo (es), Cayasso et un doublé de Leonidas Flores), puis une autre à domicile sur les Salvadoriens par un but à zéro (but de Pastor Fernández), lui ouvrent les portes de la phase finale de la Coupe du monde 1990. Le Costa Rica termine premier avec onze points en huit matchs tout comme les États-Unis, devancés à la différence de buts.



Une première réussie au Mondiale 90 |


L'année 1990 marque un tournant dans l'histoire footballistique du pays, avec la première qualification pour une phase finale de Coupe du monde. Au cours du mondial italien, les hommes de Bora Milutinović créent la sensation en dominant l'Écosse (1–0) grâce à un but de Cayasso après une longue action collective ponctuée par une passe décisive du talon de Claudio Jara, et la Suède (2–1, buts de Flores et Medford) en matchs de poule, ne s'inclinant que de justesse face au Brésil (0–1). Révélations de cette édition avec les « Lions indomptables » de Roger Milla, ils se qualifient ainsi pour les huitièmes de finale, mais chutent lourdement face à la Tchécoslovaquie (1–4, but de Rónald González)[27].


Décisif à deux reprises en face à face devant Mo Johnston contre l'Écosse, battu sur un tir dévié de Müller avant de réaliser de grandes parades contre le Brésil et auteur d'un grand match contre la Suède, le gardien de but costaricien Luis Gabelo Conejo est élu meilleur gardien de la compétition[28] et est l'unique Costaricien présent dans la liste du magazine France Football des « cent héros de la Coupe du monde » publiée en 1994[29].



La confirmation (1991–2002) |


En remportant la première édition de la Coupe UNCAF en 1991[30], le Costa Rica se qualifie pour la Gold Cup 1991 aux États-Unis où il réussit à passer le premier tour malgré deux défaites en trois matchs et à atteindre les demi-finales, perdant face au Honduras puis contre le Mexique en match de classement sur le même score (0–2)[31]. Deuxièmes de la Coupe UNCAF des nations 1993, les Ticos prennent part à la Gold Cup 1993 où ils chutent à nouveau en demi-finale contre les États-Unis (0–1, but en or de Cle Kooiman)[32].


Dans les éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Ticos écartent les Panaméens au premier tour avant que deux défaites contre le Honduras ne les éliminent au deuxième tour[33]. Ils échouent à se qualifier pour la Gold Cup 1996 mais remportent les éditions 1997[34] et 1999[35] de la Coupe UNCAF, ce qui leur permet d'accéder aux Gold Cup 1998 et 2000 où ils sont sortis respectivement au premier tour et en quarts de finale[36],[37]. En éliminatoires de la Coupe du monde 1998, le Costa Rica passe aisément le premier tour en compagnie des États-Unis avant de terminer quatrième du tour final, deux points derrière la Jamaïque qui se qualifie pour la première phase finale de son histoire[38]. Les Costariciens sont pourtant les seuls à battre les États-Unis (3–2) et restent invaincus contre le Mexique (0–0 puis 3–3), mais ils sont trop irréguliers en concédant notamment des défaites au Salvador (1–2) et au Canada (0–1). Les progrès des Costariciens sont reconnus par les organisateurs de la Copa América qui les invitent à participer à la compétition en 1997[39], 2001[40], 2004[41] et 2011[42], avec à la clé un quart de finale en 2001 ainsi qu'en 2004. En 2001, ils se paient le luxe de finir premiers de leur groupe devant le Honduras et l'Uruguay en ayant écrasé la Bolivie par quatre buts à zéro. Avec cinq réalisations, Paulo Wanchope figure à la deuxième position du classement des buteurs, une unité derrière le Colombien Víctor Aristizábal.


Sous les ordres de Gilson Nunes Sequeira puis d'Alexandre Guimarães pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2002, le Costa Rica entre en piste directement au pénultième tour de qualification où une défaite en ouverture à la Barbade (1–2) lui complique fortement la tâche. Il se reprend en étant invaincu contre les États-Unis (2–1 puis 0–0) qui finissent premiers, mais termine à égalité parfaite au niveau des buts marqués et encaissés ainsi que des confrontations directes avec le Guatemala. Un match de barrage sur terrain neutre est donc joué pour déterminer l'équipe pouvant accéder au tour final. À Miami, les Ticos disposent des Chapines par cinq buts à deux, avec des buts costariciens signés Paulo Wanchope, Reynaldo Parks, Jafet Soto et un doublé de Rolando Fonseca. Après des débuts délicats au tour final, le Costa Rica signe le 16 juin 2001 la première victoire de son histoire au stade Azteca (2–1) grâce à des buts de Rolando Fonseca et Hernán Medford. Ce match historique est connu comme l'aztecazo[43],[44]. Le Costa Rica enchaîne ensuite quatre victoires consécutives et termine premier au classement avec vingt-trois points, soit le total le plus élevé depuis l'adoption de cette formule[45].


Facilement qualifiée pour le mondial asiatique, la Sele se place parmi les favoris de la Gold Cup 2002 aux États-Unis. Après un premier tour passé sans encombre, elle bat Haïti (2–1) sur un but en or de Rónald Gómez puis écarte la Corée du Sud (3–1) en demi-finale grâce à un nouveau but de Gómez et un doublé de Wanchope. À Pasadena, les Costariciens s'inclinent en finale face aux hôtes américains (0–2).



La deuxième Coupe du monde en 2002 |


Le Costa Rica participe pour la deuxième fois à la Coupe du monde en 2002 et fait à nouveau bonne figure en battant la Chine (2–0, buts de Rónald Gómez et Mauricio Wright) et en accrochant la Turquie, future troisième de la compétition (1–1, égalisation signée Winston Parks). Il ne peut se qualifier pour le deuxième tour à la suite de sa défaite (2–5) face au Brésil, la Turquie bénéficiant d'une meilleure différence de buts alors que Turcs et Costariciens ont quatre points chacun[46]. Le match face au Brésil est l'un des plus spectaculaires de cette édition. Rapidement menés 0–3 après deux buts de renard des surfaces de Ronaldo et une reprise de volée acrobatique d'Edmílson, les Ticos marquent un but avant la mi-temps par Paulo Wanchope après un superbe une-deux avec Mauricio Wright. Au retour des vestiaires, ils reviennent à un but des Brésiliens grâce à un somptueux mouvement collectif conclu par une tête plongeante de Rónald Gómez. Mais à l'heure de jeu, deux buts coup sur coup de Rivaldo et Júnior douchent les derniers espoirs costariciens de qualification.



De nouvelles victoires régionales et une qualification laborieuse pour le mondial 2006 |


Dans la foulée du mondial asiatique, les Ticos remportent la Coupe UNCAF des nations 2003 au Panama en étant invaincus en cinq matchs et en signant quatre victoires sur le plus petit des scores[47]. Ils valident donc leur billet pour la Gold Cup 2003, où après une première phase et un quart de finale victorieux à Foxboro aux États-Unis, ils s'envolent pour la capitale mexicaine afin d'affronter le Mexique en demi-finale. Deux buts encaissés dans la première demi-heure leur sont fatals, avant d'être battus par le second pays hôte en match de classement (2–3)[48].


Le Costa Rica débute de façon chaotique les éliminatoires de la Coupe du monde 2006 en ne passant le tour préliminaire aux dépens de Cuba qu'à la règle des buts marqués à l'extérieur (2–2 et 1–1), ce qui coûte sa place au sélectionneur américain Steve Sampson, puis en perdant ses deux premiers matchs du tour suivant à domicile face au Honduras (2–5) et à Guatemala (1–2). Il réussit ensuite trois victoires consécutives et s'assure finalement la première place du groupe en ramenant un point de son déplacement à San Pedro Sula (0–0). Au tour final, les Ticos débutent par une défaite à domicile face au Mexique (1–2, but de Wanchope), avant de battre le Panama au stade Ricardo Saprissa (2–1, buts de Wayne Wilson et Roy Myrie). Un décevant match nul et vierge à Port-d'Espagne mène le sélectionneur colombien Jorge Luis Pinto à présenter sa démission et aboutit au retour d'Alexandre Guimarães, dont la deuxième ère au poste commence par une sévère défaite aux États-Unis (0–3). La Sele bat ensuite le Guatemala à San José (3–2, buts de Carlos Hernández, Rónald Gómez et Paulo Wanchope). Battue à l'Azteca de Mexico (0–2), elle l'emporte à Panama (3–1, buts d'Álvaro Saborío, Rónald Gómez et Walter Centeno). Elle remporte ensuite deux succès cruciaux devant Trinité-et-Tobago (2–0, buts de Saborío et Centeno) et les États-Unis (3–0, but de Wanchope et un doublé de Carlos Hernández) à San José. Déjà qualifiée, elle perd son dernier match au Guatemala (1–3, but de Roy Myrie) et se classe troisième, derrière les États-Unis et le Mexique[49].


En plein milieu des éliminatoires, le Costa Rica dispute la Gold Cup à l'été 2005. La qualification en poche après deux victoires sur le Canada (1–0) et Cuba (3–1), il partage les points avec les hôtes américains (0–0). Las, il perd en quart de finale contre son « meilleur ennemi » hondurien (2–3) tandis que les Américains soulèvent le trophée pour la troisième fois[50].


Afin de préparer la prochaine échéance mondiale, l'équipe costaricienne dispute un match amical face à l'équipe de France le 9 novembre 2005. Au cours de ce match, joué à Fort-de-France au stade de Dillon en hommage aux victimes de la catastrophe aérienne survenue aux Antilles trois mois plus tôt, les Costariciens mènent à la mi-temps (2–0, buts de Saborío et de Rolando Fonseca) avant d'être rejoints au score puis battus par les Tricolores (2–3) et des buts de Nicolas Anelka, Djibril Cissé et Thierry Henry[51].



Le déclin au niveau mondial (2006–2012) |




Allemagne – Costa Rica, match d'ouverture de la Coupe du monde 2006.


Inquiétant au cours des matchs de préparation avec notamment un cinglant revers en Ukraine (0–4)[3], le Costa Rica se présente en Allemagne en ayant l'honneur d'ouvrir le bal de la Coupe du monde 2006 avec le pays hôte. Le 9 juin à Munich, après une première alerte sur une frappe lointaine de Torsten Frings, les Ticos encaissent un premier but par Philipp Lahm qui déborde côté gauche avant de repiquer dans l'axe pour trouver la lucarne opposée d'une frappe enroulée du pied droit. Ils répliquent quelques minutes plus tard par l'intermédiaire de Paulo Wanchope, lancé à la limite du hors-jeu, qui gagne son face-à-face avec Jens Lehmann. À peine le temps de savourer que les Allemands reprennent l'avantage par Miroslav Klose qui pousse un centre de Bastian Schweinsteiger au fond des filets. À l'heure de jeu, Klose s'offre un doublé en s'y prenant à deux fois pour tromper José Porras, avant que Wanchope ne l'imite peu après. À quelques minutes du terme, Frings tente un nouveau tir lointain qui cette fois-ci fait mouche et clôture la marque (2–4). Le 15 juin à Hambourg, l'Équateur ouvre le score par Carlos Tenorio, ne suscitant qu'une timide réaction costaricienne d'une tête non cadrée de Douglas Sequeira. En seconde mi-temps, l'Équateur se met à l'abri par sa vedette Agustín Delgado. Après un lob de Saborío sur la barre transversale du but équatorien, Iván Kaviedes marque un dernier but dans les arrêts de jeu (0–3). Déjà éliminés de la compétition, Costariciens et Polonais s'affrontent pour l'honneur le 20 juin à Hanovre. Si Rónald Gómez ouvre le score sur coup-franc pour les Ticos, le défenseur central Bartosz Bosacki lui répond par deux fois sur corner (1–2).


Début 2007, le Costa Rica enchaîne avec la Coupe UNCAF au Salvador. Vainqueur du Honduras (3–1) puis battu par son voisin panaméen (0–1), il se qualifie néanmoins pour le dernier carré où il défait le pays hôte (2–0) avant de triompher dans la compétition pour la sixième fois en remportant la séance de tirs au but après un match nul avec le Panama (1–1)[52]. Ainsi qualifiée pour la Gold Cup 2007, l'équipe costaricienne fait pâle figure en parvenant difficilement à s'extirper d'un groupe assez faible avant de perdre en quart de finale contre le Mexique sur un but de Jared Borgetti durant la prolongation[53].




Costa Rica – Honduras, match éliminatoire de la Coupe du monde 2010.


Après une série de rencontres amicales, le Costa Rica se lance en juin 2008 dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Il écarte tout d'abord Grenade (2–2 puis 3–0) avant de remporter les six matchs de la troisième phase joués contre les sélections salvadorienne (1–0 et 3–1), haïtienne (3–1 et 2–0) et surinamaise (7–0 et 4–1). Au dernier tour de qualification de la zone CONCACAF et après un bon départ qui voit le Costa Rica récolter douze points sur quinze possibles lors des cinq premiers matchs, les Ticos s'effondrent en août et septembre 2009 pour enregistrer trois défaites consécutives au Honduras (0–4) à San Pedro Sula, contre le Mexique (0–3) à San José et surtout au Cuscatlán de San Salvador (0–1)[54]. Cette série conduit au départ de l'entraîneur Rodrigo Kenton, remplacé par René Simões. Deux journées restant à jouer dans les qualifications, le Costa Rica est obligé de gagner ses deux derniers matchs et espérer un faux pas du Honduras simultanément. Et en premier lieu les événements sont favorables aux Ticos car le Honduras perd contre les États-Unis (2–3), tandis qu'ils étrillent Trinité-et-Tobago (4–0), dépassant les Honduriens au classement. À la dernière journée, alors que le Honduras vient de s'imposer face au Salvador (1–0), les Ticos mènent à la mi-temps à Washington par deux buts à zéro. Les Américains reviennent au score en fin de match (2–2), envoyant les Honduriens en Afrique du Sud tandis que les Costariciens se classent quatrièmes à la différence de buts et doivent passer par un barrage face à l'Uruguay, cinquième de la qualification de la zone CONMEBOL. Dans la première manche à San José, ils perdent (0–1) d'un but du défenseur de la Celeste Diego Lugano. Au match retour joué au stade Centenario de Montevideo, Walter Centeno glisse le ballon au fond des filets après un cafouillage dans la surface uruguayenne[55] quatre minutes après le but de Sebastián Abreu (1–1), résultat insuffisant pour atteindre la phase finale sud-africaine.


À la Coupe UNCAF des nations 2009, le Costa Rica remporte ses deux premiers matchs et termine en tête de son groupe au premier tour. En demi-finale contre le Salvador, après l'ouverture du score de l'attaquant costaricien Andy Furtado (en), le match est arrêté à la soixantième minute de jeu et le score entériné quand les Salvadoriens sont réduits à six joueurs après les expulsions d'Alexander Escobar et Eliseo Quintanilla en première mi-temps puis les blessures de Deris Umanzor, Rodolfo Zelaya et du gardien de but Juan José Gómez alors que les trois changements autorisés ont déjà été effectués. En finale, le Panama prend sa revanche de l'édition précédente et gagne son premier titre en sortant vainqueur aux tirs au but[56]. Qualifiés pour la Gold Cup 2009 aux États-Unis, les Ticos passent le premier tour malgré une défaite initiale contre le Salvador (1–2). Ils écartent la Guadeloupe en quart de finale (5–1) puis tiennent tête aux Mexicains en demi-finale (1–1) avant d'être éliminés aux tirs au but[57]. En novembre 2009, le Costa Rica demande au président de la fédération française de football un match amical contre la France. Ce match se tient le 26 mai 2010 au stade Félix-Bollaert et est remporté par les « Bleus » (1–2)[58].


Après l'échec des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, une réorganisation complète de l'équipe nationale est mise en œuvre, en visant un processus à long terme avec l'entraîneur argentin Ricardo La Volpe à partir du 24 août 2010, dans le but de se qualifier pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, en prenant pour base une équipe rajeunie et dont la majorité des joueurs joue dans la région. Malgré des résultats intéressants tels que les places de finaliste de la Coupe UNCAF des nations 2011[59] et de quart de finaliste de la Gold Cup 2011[60] ou encore un match nul et vierge face à l'Argentine le 29 mars 2011 et une victoire (2–0) face à la Bolivie en Copa América 2011 avec la sélection des moins de 23 ans, son bilan à la tête de la sélection est décevant (dix-sept matchs, quatre victoires, huit nuls, cinq défaites). La défaite (0–2) et le faible niveau de jeu affiché contre l'Équateur en match amical le 10 août 2011 à San José, couplés aux difficultés d'acclimatation de La Volpe, le poussent à présenter sa démission le 12 août 2011.



Le renouveau des Ticos (2013-) |



Un Mondial 2014 historique |




Ouverture du score par Randall Brenes contre l'Espagne en match amical (2–2).


Après cet échec, la fédération du Costa Rica intronise le Colombien Jorge Luis Pinto nouveau sélectionneur national, le 3 septembre 2011. Sous la houlette de Pinto, le Costa Rica récolte de bons résultats en matchs amicaux, dont un match nul contre les champions du monde espagnols (2–2) à San José et des victoires à l'extérieur contre le Venezuela et le pays de Galles. Il remporte la Coupe UNCAF des nations 2013[61] à domicile ce qui lui permet de participer à la Gold Cup 2013 en tant que champion d'Amérique centrale[62]. Le Costa Rica débute le tournoi avec deux victoires sur Cuba (3–0) et le Belize (1–0) avant de céder face aux États-Unis (0–1). En quart de finale, les Ticos sont éliminés par leur grand rival régional, le Honduras, qui s'impose (0–1) sur un but d'Andy Najar[63].


Toujours sous la direction de Pinto et entrant directement au troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 dans le groupe B avec le Mexique, le Salvador et le Guyana, le Costa Rica valide son billet pour le tour final en récoltant dix points, résultat de trois victoires contre le Guyana (4–0 et 7–0) et le Salvador (1–0), et un match nul (2–2) à San José devant le Salvador. Au tour final, la Sele débute par un match nul (2–2) le 6 février 2013 à Panama après avoir été mené 0–2. Elle joue ensuite contre les États-Unis à Commerce City sous un temps exécrable[64] et perd (0–1). À partir du mois de mars, l'équipe du Costa Rica réalise une série de six matchs sans défaite (victoires à San José sur la Jamaïque 2–0, le Honduras 1–0, le Panama 2–0 et les États-Unis 3–1 ; match nul à l'Azteca face au Mexique 0–0). Le dernier match de cette série se joue 10 septembre contre la Jamaïque, le Costa Rica obtient un match nul (1–1) qui, combiné avec le résultat du Honduras, lui offre son billet pour la Coupe du monde 2014 au Brésil à deux journées de la fin[65].


Le Costa Rica tombe dans le groupe D, « groupe de la mort » qui comprend également trois anciens champions du monde : l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. Avant le début de la compétition, les journalistes considèrent que le Costa Rica n'a presque aucune chance de se qualifier pour les huitièmes de finale[66],[67]. Les Costariciens commencent bien le tournoi puisque, après avoir été menés 1-0, ils battent l'Uruguay sur le score de 3-1 grâce à des buts de Joel Campbell, Óscar Duarte et Marco Ureña[68]. Le Costa Rica surprend à nouveau lors du deuxième match contre l'Italie. Grâce à un but de Bryan Ruiz et un jeu de qualité, il gagne par un but à zéro et se qualifie pour les huitièmes de finale[69]. Un match nul (0-0) face à l'Angleterre lui suffit pour s'assurer la première place du groupe[70]. En huitième de finale, les Costariciens affrontent la Grèce, deuxième du groupe C. Ils ouvrent la marque par Bryan Ruiz mais, après l'expulsion d'Óscar Duarte, encaissent un but de Sokrátis Papastathópoulos à la fin des 90 minutes dans les arrêts de jeu. Le score reste de 1-1 pendant les prolongations, notamment grâce aux parades du gardien costaricien Keylor Navas. Les Ticos remportent la match sur le score de 5-3 aux tirs au but et atteignent un quart de finale de Coupe du monde pour la première fois de leur histoire[71]. Ils y affrontent les Pays-Bas. Le Costa Rica est dominé mais parvient à repousser les attaques des Néerlandais, en grande partie grâce à Keylor Navas nommé homme du match pour la troisième fois consécutive, et le score reste vierge jusqu'aux tirs au but. Le gardien néerlandais Tim Krul, entré à la 121e minute, arrête deux tirs costariciens et permet à son équipe d'atteindre les demi-finales[72],[73].



L'entre-deux Coupes du monde (2014-2017) |


Dans la foulée du Mondial brésilien réussi, les Ticos remportent la Copa Centroamericana 2014 sous l'impulsion de l'ancien international Paulo Wanchope, sélectionneur par intérim succédant à Jorge Luis Pinto, parti chez le voisin hondurien. Mais la position de Wanchope se voit fragilisée par une piètre performance du Costa Rica lors de la Gold Cup 2015 où l'équipe enchaîne quatre matchs sans victoire (3 nuls et une défaite en prolongations face au Mexique en quarts-de-finale). Il est remplacé par Oscar Ramírez - ex-international lui-aussi - dont le premier tournoi officiel, la Copa Centroamericana 2017, laisse beaucoup à désirer dans la mesure où la Sele arrache péniblement sa qualification pour la Gold Cup 2017 en terminant à la 4e place dudit tournoi. Cependant la Gold Cup 2017 est plutôt réussie car les Ticos se hissent en demi-finales, battus 2-0 par les Américains, vainqueurs in fine de l'épreuve.


Le Costa Rica se distingue surtout à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec quelques résultats probants comme la double victoire sur les États-Unis (4-0 à domicile puis 0-2 à l'extérieur)[74],[75]. La Sele obtient sa qualification pour le Mondial, le 7 octobre 2017, après un match nul arraché à la dernière minute devant le Honduras par l'intermédiaire de Kendall Waston[76].



Coupe du monde en Russie (2018) |


Le Costa Rica se retrouve dans le groupe E accompagné de la Serbie, du Brésil et de la Suisse. Dans un premier match serré, les Serbes s'imposent (1-0) avec une réalisation sur coup-franc de Aleksandar Kolarov. Lors du deuxième match face au Brésil, les Costaricains tiennent le score nul et vierge jusqu'au temps additionnel au cours duquel Coutinho et Neymar inscrivent les deux buts brésiliens (0-2), qui éliminent le Costa Rica. Le dernier match se conclut sur un résultat nul (2-2) face à la sélection helvétique.



Personnalités historiques de l'équipe du Costa Rica |



Joueurs emblématiques |




















































































































Joueurs les plus sélectionnés[77]

Joueur

Carrière

Sélections

Walter Centeno
1995–2009

137

Luis Marín
1993–2009

128

Celso Borges
2008–

116

Rolando Fonseca
1992–2011

113

Bryan Ruiz
2005–

112

Álvaro Saborío
2002–2016

108

Mauricio Solís
1993–2006

110

Michael Umaña
2004–

103

Harold Wallace
1995–2009

101

Rónald Gómez
1993–2008

91
Meilleurs buteurs

Joueur

Carrière

Buts

Rolando Fonseca
1992–2011

47

Paulo Wanchope
1996–2008

45

Álvaro Saborío
2002–2016

35

Juan Ulloa
1955–1970

27

Bryan Ruiz
2005–

24

Rónald Gómez
1993–2008

24

Walter Centeno
1995–2009

24

Jorge Hernán Monge
1955–1961

23

Celso Borges
2008–

20

Hernán Medford
1987–2002

18

Dernière mise à jour : le 8 octobre 2017.


Les premiers joueurs |


Premier buteur de l'histoire du championnat costaricien le 3 juillet 1921 avec La Libertad contre le Gimnástica Limonense[78], Rafael Madrigal dit Macho est le meilleur buteur du premier tournoi remporté par la Sele, les Jeux du centenaire de l'indépendance de l'Amérique centrale en 1921, inscrivant six buts en deux matchs[5]. Prenant part aux sept premiers matchs internationaux de l'histoire de la sélection costaricienne entre 1921 et 1930, Madrigal en est alors le meilleur buteur avec quinze buts[77].


Actif de 1925 à 1947, l'attaquant Alejandro Morera Soto, surnommé El Mago del Balón (en français : « Le Magicien du Ballon »)[79], est considéré comme le meilleur footballeur de l'histoire du Costa Rica. Il joue principalement au Liga Deportiva Alajuelense et remporte deux titres de champion en 1928 et 1939 où il est également meilleur buteur avec vingt-trois buts[80]. Entretemps, il signe en Europe et évolue notamment au FC Barcelone[81], où la presse le qualifie de Fenómeno Costarriqueño (en français : « Phénomène costaricien »). À court d'argent et contraint de rentrer au pays à la suite du déclenchement de la Guerre civile espagnole, il joue deux matchs au Havre Athletic Club afin de payer le voyage. Le 20 juillet 1960, le stade de son club de cœur est renommé en son honneur.


International à sept reprises pour treize buts entre 1941 et 1951[77], l'attaquant José Rafael Meza (de) dit Fello se révèle sous les couleurs du Club Sport Cartaginés en étant le meilleur buteur du championnat en 1938 et 1940[80] avant de conduire l'équipe nationale à une première victoire en Coupe CCCF en 1941, marquant huit buts en trois matchs[7]. Le 18 mars 1948, lors du troisième sacre de la Sele dans la compétition, il signe un quintuplé permettant aux siens de l'emporter sur le Salvador (6–0)[9].



Années 1950–1960 |


Meilleur buteur du championnat en 1953 avec le Deportivo Saprissa[80] et retenu avec la Sele à vingt-sept reprises entre 1950 et 1959[77], l'attaquant Rodolfo Herrera inscrit quatorze buts dont trois au cours des éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[83],[84].


Détenteur du record du nombre de sélections avec la Sele jusqu'au début des années 1990, Edgar Quesada (es) marque à trois reprises en cinquante-et-une rencontres de 1951 à 1963[77].


Auteur de six buts en sept matchs éliminatoires de la Coupe du monde 1962[82],[85] et meilleur buteur du championnat avec Alajuelense en 1959 et 1960[80], Juan Ulloa est avec vingt-sept buts en autant de rencontres le meilleur buteur de la Sele au XXe siècle[77].


À l'instar d'Ulloa, le milieu de terrain Rubén Jiménez, surnommé La Rata[86], débute en équipe nationale en 1955 et accumule quarante-cinq capes jusqu'en 1963, marquant onze buts[77].


Jorge Hernán Monge (es) dit Cuty partage le titre de meilleur buteur du championnat en 1962 avec Rubén Jiménez[80], son coéquipier à Saprissa, et honore lui aussi sa première cape en 1955. Monge inscrit en vingt-sept matchs la bagatelle de vingt-trois buts[77], dont quatre en éliminatoires de la Coupe du monde 1958[82],[87].


L'attaquant Leonel Hernández (it) participe avec l'équipe des moins de 20 ans à la première édition du Championnat CONCACAF des moins de 20 ans[88]. Il honore dans la foulée sa première sélection en équipe A et termine sa carrière internationale en 1972 après trente-cinq matchs et onze buts[77].


Errol Daniels (en), meilleur buteur du championnat à six reprises dont cinq fois consécutivement avec Alajuelense[80] et longtemps meilleur buteur de l'histoire du championnat avec 197 buts avant que Victor Núñez ne le dépasse, compte dix-neuf matchs avec les Ticos pour huit réalisations.



Années 1970–1980 |


International à trente-six reprises entre 1971 et 1985, Asdrúbal Paniagua (en) dit Yuba est une figure du Deportivo Saprissa qui remporte six championnats nationaux consécutifs de 1972 à 1977[89].


Deux monuments du football costaricien des années 1980 connaissent un destin similaire en équipe nationale. Le buteur Evaristo Coronado (en) et l'ailier Enrique Díaz Harvey (en) comptent tous deux cinquante-deux sélections avec les Ticos jusqu'en 1992[77]. Membres actifs de l'équipe qui parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1990, ils sont mis de côté par le nouveau sélectionneur Bora Milutinović, recruté par la fédération quatre-vingt-dix jours avant le début du mondial italien.



La génération du mondial 1990 |


Le défenseur central Marvin Obando, cinquante-et-une capes et un but entre 1980 et 1994[77], participe aux Jeux olympiques 1980 et 1984 avant de prendre part à la Coupe du monde 1990[90]. En parallèle, Obando évolue vingt-et-une saisons en première division costaricienne de 1979 à 2000, jouant 685 matchs, un record[91].


Le défenseur Róger Flores est le capitaine des Ticos à la Coupe du monde 1990. Auteur du but égalisateur de la tête contre la Suède, il accumule quarante-neuf capes pour deux buts de 1983 à 1991[77].


International à quarante-neuf reprises pour neuf réalisations entre 1983 et 1993, le milieu offensif Juan Cayasso est le premier buteur costaricien en phase finale de Coupe du monde, inscrivant le but de la victoire sur l'Écosse[92].


Le charismatique défenseur Mauricio Montero, surnommé El Chunche, est international de 1985 à 1996, comptant cinquante-six capes pour trois buts[77]. Il dispute notamment le mondial 1990.


Le milieu de terrain Óscar Ramírez dit El Machillo participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 1986, 1990, 1994 et 1998 ainsi qu'à la phase finale du mondial 1990. Il porte le record de sélections avec la Sele à soixante-quinze unités[77]. En club, il joue à Alajuelense avec qui il remporte quatre championnats et la Coupe des clubs champions de la CONCACAF 1986. En 1993, il signe chez le rival, le Deportivo Saprissa, avec qui il ajoute trois championnats et deux Coupes des champions à son impressionnant palmarès.


International entre 1989 et 1996, le défenseur de Saprissa Vladimir Quesada dit Muñequito gagne le championnat à cinq reprises et deux Coupes des champions. Il prend part à trois phases qualificatives de la Coupe du monde et à la phase finale du mondial 1990 où il n'entre pas en jeu[93].


Le gardien de but Luis Gabelo Conejo, vingt-quatre sélections entre 1988 et 1991, est le principal artisan de la qualification historique des Ticos pour le second tour du mondial 1990[28], réalisant des arrêts décisifs contre l'Écosse, le Brésil puis la Suède. Cependant, une blessure l'empêche de disputer le huitième de finale contre la Tchécoslovaquie et la Sele est éliminée.


L'attaquant Hernán Medford, surnommé El Pelícano et buteur à dix-huit reprises en quatre-vingt-neuf sélections de 1987 à 2002[77], est principalement connu pour deux buts marqués avec la Sele à onze ans d'intervalle[94]. Le premier la qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 1990 où, lancé à la limite du hors-jeu dans le dos de la défense suédoise, il trompe Thomas Ravelli. Le second scelle la première victoire costaricienne en terre mexicaine, Medford poussant le cuir au fond des filets après une première frappe repoussée de Rolando Fonseca[44].



La génération des mondiaux 2002 et 2006 |


Ce dernier, surnommé El Principito, est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection costaricienne avec quarante-sept buts marqués en cent-treize matchs entre 1992 et 2011[95]. Fonseca prend part à deux matchs des Ticos à la Coupe du monde 2002, contre la Chine[96] et le Brésil[97]. Le 28 mars 2007 contre le Chili (1–1), Fonseca inscrit d'un retourné acrobatique le dernier but de sa carrière internationale et le millième de l'histoire de la Sele[98].


Débutant lui aussi en 1992 et gardien costaricien le plus capé de tous les temps avec soixante-seize sélections, Erick Lonnis est le capitaine des Ticos au mondial 2002[99].


Le milieu défensif Mauricio Solís, cent-dix capes pour six buts entre 1993 et 2006[100], participe aux six matchs de la Sele aux Coupes du monde 2002 et 2006.


Le défenseur central Luis Marín est le deuxième Tico le plus sélectionné en comptabilisant cent-vingt-huit matchs internationaux et cinq buts de 1993 à 2009[101].


L'attaquant Rónald Gómez, vingt-quatre buts en quatre-vingt-onze matchs entre 1993 et 2008[102], est avec trois buts le meilleur buteur costaricien en phases finales de Coupe du monde, en compagnie de Paulo Wanchope.


Wanchope est le deuxième meilleur réalisateur sous le maillot de la Sele avec quarante-cinq buts, dont quatre face à Cuba en Gold Cup 1998, en soixante-treize capes de 1996 à 2008[103].


Le milieu offensif Walter Centeno est le Tico le plus sélectionné de l'histoire, honorant cent-trente-sept sélections entre 1995 et 2009[104]. Il marque à vingt-quatre reprises avec la Sele, dont quatre lors de la Gold Cup 2003 qui font de lui le meilleur buteur de l'édition avec Landon Donovan. Centeno marque pour sa dernière sélection contre l'Uruguay en barrage intercontinental des qualifications pour la Coupe du monde 2010.


L'attaquant Jafet Soto et le défenseur Harold Wallace participent tous deux à la Coupe du monde des moins de 20 ans 1995 au Qatar[105]. Soto compte soixante-trois sélections et dix buts jusqu'en 2005[77], tandis que Wallace honore cent-une capes pour un but jusqu'en 2009[106].


Le milieu de terrain Wilmer López joue les trois matchs du mondial asiatique et marque six buts en soixante-seize matchs internationaux de 1995 à 2003[77].


Auteur du deuxième but costaricien contre la Chine au mondial 2002[107], Mauricio Wright compte soixante-sept sélections et six buts entre 1995 et 2005[77].


Le milieu offensif Steven Bryce, soixante-douze capes pour neuf buts de 1998 à 2005, est l'auteur de deux passes décisives contre la Turquie et le Brésil au mondial 2002[108], la dernière est offerte à Rónald Gómez pour conclure un long mouvement collectif des Ticos.


Le défenseur Gilberto Martínez, soixante-et-une sélections de 2001 à 2011[77], dispute les trois matchs du mondial 2002. Retenu pour l'édition 2006 en Allemagne[109], il se blesse lors du match d'ouverture et manque le reste de la compétition.




La génération des mondiaux 2014 et 2018 |




Sélectionneurs |



























































































































































































































































































Liste complète des sélectionneurs de l'équipe du Costa Rica[110]

Période[note 2]

Nom
1921
Drapeau : Costa Rica Eladio Rosabal Cordero (es)
1930
Drapeau : Costa Rica Manolo Rodríguez
1935, 1938
Drapeau : Salvador Drapeau : Costa Rica Drapeau : Espagne Ricardo Saprissa (en)
1941
Drapeau : Costa Rica Alejandro Morera Soto
1943
Drapeau : Costa Rica Jorge Lalo Rojas
1943
Drapeau : Costa Rica Alejandro Morera Soto
1946
Drapeau : Costa Rica Hernán Bolaños
1946
Drapeau : Angleterre Randolph Galloway
Drapeau : Costa Rica Hernán Bolaños
1948
Drapeau : Costa Rica Hernán Bolaños
1950
Drapeau : Costa Rica Santiago Bonilla
1951
Drapeau : Costa Rica Ismael Melo Quesada
1951
Drapeau : Salvador Drapeau : Espagne Ricardo Saprissa
Drapeau : Costa Rica Luis Cartín Paniagua
1953
Drapeau : Brésil Drapeau : Espagne Otto Bumbel
1955, 1957
Drapeau : Costa Rica Alfredo Chato Piedra
1960
Drapeau : Uruguay Rubén Amorín
1960
Drapeau : Chili Hugo Tassara Olivares
1961
Drapeau : Espagne Eduardo Toba (en)
1961, 1963
Drapeau : Costa Rica Alfredo Chato Piedra
1965
Drapeau : Espagne Eduardo Viso Abella
Drapeau : Costa Rica Alfredo Chato Piedra
Drapeau : Costa Rica Mario Cordero (en)
1967–1968
Drapeau : Costa Rica Rodolfo Ulloa Antillón
1968
Drapeau : Hongrie Drapeau : Brésil Américo Brunner
1969
Drapeau : Costa Rica Rogelio Rojas
1969
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez (en)
1970
Drapeau : Espagne Eduardo Viso Abella
1971
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez
1972
Drapeau : Argentine Humberto Maschio
1975
Drapeau : Uruguay José Etchegoyen
1975
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez
1976
Drapeau : Costa Rica Juan José Gámez
1979–1980
Drapeau : Espagne Antonio Moyano
1980
Drapeau : Tchécoslovaquie Iván Mraz
1983–1984
Drapeau : Espagne Antonio Moyano
1985
Drapeau : Brésil Drapeau : Costa Rica Odir Jacques (es)
1985
Drapeau : Costa Rica Álvaro Grant Mac Donald
1987–1989
Drapeau : Uruguay Gustavo De Simone
1989
Drapeau : Espagne Antonio Moyano
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez
1989–1990
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez
1990
Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Bora Milutinović
1991
Drapeau : Costa Rica Rolando Villalobos
1992
Drapeau : Uruguay Héctor Núñez
1993
Drapeau : Costa Rica Juan José Gámez
1993
Drapeau : Costa Rica Álvaro Grant Mac Donald
1993–1994
Drapeau : Espagne Drapeau : Costa Rica Juan Luis Hernadez Fuertes
1994
Drapeau : Espagne Antonio Moyano
1994–1995
Drapeau : Costa Rica Toribio Rojas
1995
Drapeau : Costa Rica Juan Blanco
1996
Drapeau : Brésil Valdeir Badú Vieira
1997
Drapeau : Argentine Horacio Cordero
1997
Drapeau : Espagne Drapeau : Costa Rica Juan Luis Hernadez Fuertes
1998
Drapeau : Costa Rica Rolando Villalobos
1998–1999
Drapeau : Colombie Francisco Maturana
1999–2000
Drapeau : Costa Rica Marvin Rodríguez
2000
Drapeau : Brésil Gilson Nunes
2001–2002
Drapeau : Brésil Drapeau : Costa Rica Alexandre Guimarães
2002[note 3]

Drapeau : Costa Rica Rodrigo Kenton
2003–2004
Drapeau : États-Unis Steve Sampson
2004–2005
Drapeau : Colombie Jorge Luis Pinto
2005–2006
Drapeau : Brésil Drapeau : Costa Rica Alexandre Guimarães
2006[note 3]

Drapeau : Costa Rica Carlos Watson
2007–2008
Drapeau : Costa Rica Hernán Medford
2008–2009
Drapeau : Costa Rica Rodrigo Kenton
2009
Drapeau : Brésil Renê Simões
2010[note 3]

Drapeau : Costa Rica Rónald González
2010–2011
Drapeau : Argentine Ricardo La Volpe
2011–2014
Drapeau : Colombie Jorge Luis Pinto
2014–2015
Drapeau : Costa Rica Paulo Wanchope
2015–2018
Drapeau : Costa Rica Oscar Ramírez
2018-
Drapeau : Uruguay Gustavo Matosas


Effectif actuel |


Liste des 23 joueurs convoqués pour disputer la Coupe du monde 2018.


Sélections et buts mis à jour le 27 mars 2018.



















































































































































































Sélectionneur
Drapeau : Costa Rica Oscar Ramírez

Nom
Date de Naissance
Sélections (buts)
Club

Gardiens
Keylor Navas
15 décembre 1986(32 ans)
78 (0)
Drapeau de l'Espagne Real Madrid
Patrick Pemberton
24 mai 1982(36 ans)
39 (0)
Drapeau du Costa Rica Alajuelense
Leonel Moreira
2 avril 1990(28 ans)
8 (0)
Drapeau du Costa Rica Herediano

Défenseurs
Johnny Acosta
21 juillet 1983(35 ans)
67 (2)
Drapeau de la Colombie Rionegro Águilas
Giancarlo González
8 février 1988(31 ans)
67 (2)
Drapeau de l'Italie Bologne
Cristian Gamboa
24 octobre 1989(29 ans)
65 (3)
Drapeau de l'Écosse Celtic FC
Bryan Oviedo
18 février 1990(29 ans)
41 (1)
Drapeau de l'Angleterre Sunderland
Óscar Duarte
3 juin 1989(29 ans)
37 (2)
Drapeau de l'Espagne Espanyol Barcelone
Francisco Calvo
8 juillet 1992(26 ans)
35 (3)
Drapeau des États-Unis Minnesota United
Kendall Waston
1er janvier 1988(31 ans)
24 (3)
Drapeau du Canada Whitecaps de Vancouver
Rónald Matarrita
9 juillet 1994(24 ans)
21 (2)
Drapeau des États-Unis New York City FC
Ian Smith
6 mars 1998(20 ans)
1 (0)
Drapeau de la Suède IFK Norrköping

Milieux
Celso Borges
27 mai 1988(30 ans)
108 (21)
Drapeau de l'Espagne Deportivo la Corogne
Christian Bolaños
8 février 1988(31 ans)
79 (6)
Drapeau du Costa Rica Deportivo Saprissa
Randall Azoifeifa
30 décembre 1984(34 ans)
57 (3)
Drapeau du Costa Rica Herediano
Yeltsin Tejeda
17 mars 1992(26 ans)
48 (0)
Drapeau de la Suisse Lausanne-Sport
David Guzmán
18 février 1990(29 ans)
40 (0)
Drapeau des États-Unis Timbers de Portland
Rodney Wallace
17 juin 1988(30 ans)
30 (4)
Drapeau des États-Unis New York City FC
Daniel Colindres
10 janvier 1985(34 ans)
11 (0)
Drapeau du Costa Rica Deportivo Saprissa

Attaquants
Bryan Ruiz
18 août 1985(33 ans)
109 (23)
Drapeau du Portugal Sporting CP
Joel Campbell
26 juin 1992(26 ans)
76 (14)
Drapeau de l'Espagne Betis Séville
Marco Ureña
5 mars 1990(28 ans)
62 (15)
Drapeau des États-Unis Los Angeles FC
Johan Venegas
27 janvier 1988(31 ans)
44 (9)
Drapeau du Costa Rica Deportivo Saprissa


Identité |



Couleurs |






Liste partielle des tenues successives de l'équipe du Costa Rica










Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Mondial 1990 (Écosse)





Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Mondial 1990 (Tchécoslovaquie)





Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Copa América 1997





Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


2000–2002





Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Mondial 2002





Surnoms |



L'équipe du Costa Rica est surnommée la Sele, diminutif de la Selección (en français : « la Sélection »). Les joueurs de l'équipe du Costa Rica sont quant à eux surnommés los Ticos[111], terme familier pour désigner des personnes natives du Costa Rica.



Résultats de l'équipe du Costa Rica |



Parcours en Coupe du monde |















































































































Coupe du monde
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

1930 à 1954

Non inscrite

1958 à 1986

Non qualifiée

Drapeau : Italie 1990

8e de finaliste
13e 4 2 0 2 4 6

1994 et 1998

Non qualifiée

Drapeau : Corée du Sud Drapeau : Japon 2002

1er tour
19e 3 1 1 1 5 6

Drapeau : Allemagne 2006

1er tour
31e 3 0 0 3 3 9
2010
Non qualifiée

Drapeau : Brésil 2014
Quart de finaliste 8e 5 2 3 0 5 2

Drapeau : Russie 2018

1er tour
29e 3 0 1 2 2 5

Drapeau : Qatar 2022
-
-
-
-
-
-
-
-

Total

Quart de finaliste

5/21

18

5

5

8

19

28


Parcours en tournoi continental |



Championnat CONCACAF et Gold Cup |





























































































Coupe des nations de la CONCACAF (1963-1989)
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

Drapeau : Salvador 1963
Vainqueur 1re 6 5 1 0 14 2

Drapeau : Guatemala 1965
Troisième 3e 5 2 2 1 11 4
1967
Forfait

Drapeau : Costa Rica 1969
Vainqueur 1re 5 4 1 0 13 2

Drapeau : Trinité-et-Tobago 1971
Troisième 3e 5 2 1 2 6 5

1973 à 1981

Non qualifiée
1985 Troisième 3e 8 2 5 1 10 8
1989 Vainqueur 1re 8 5 1 2 10 6















































































































































































Gold Cup (Depuis 1991)
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

Drapeau : États-Unis 1991
Demi-finaliste 4e 5 1 0 4 5 9

Drapeau : États-Unis Drapeau : Mexique 1993
Demi-finaliste
3e[note 4]
5 2 2 1 11 4
1996
Non qualifiée

Drapeau : États-Unis 1998

1er tour
5e 2 1 0 1 8 4

Drapeau : États-Unis 2000
Quart de finaliste 8e 3 0 2 1 5 6

Drapeau : États-Unis 2002
Finaliste 2e 5 3 1 1 8 5

Drapeau : États-Unis Drapeau : Mexique 2003
Demi-finaliste 4e 5 2 0 3 10 8

Drapeau : États-Unis 2005
Quart de finaliste 5e 4 2 1 1 6 4

Drapeau : États-Unis 2007
Quart de finaliste 7e 4 1 1 2 3 4

Drapeau : États-Unis 2009
Demi-finaliste
3e[note 5]
5 2 2 1 10 6

Drapeau : États-Unis 2011
Quart de finaliste 6e 4 1 2 1 8 6

Drapeau : États-Unis 2013
Quart de finaliste 5e 4 2 0 2 4 2

Drapeau : États-Unis Drapeau : Canada 2015
Quart de finaliste 7e 4 0 3 1 3 4

Drapeau : États-Unis 2017
Demi-finaliste
3e[note 6]
5 3 1 1 6 3

Total

Finaliste

13/24

55

20

4

20

87

65



Copa América |








































































































Copa América
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

1916 à 1995

Non invitée

Drapeau : Bolivie 1997

1er tour
10e 3 0 1 2 2 10
1999
Non invitée

Drapeau : Colombie 2001
Quart de finaliste 5e 4 2 1 1 7 3

Drapeau : Pérou 2004
Quart de finaliste 8e 4 1 0 3 3 8
2007
Non invitée

Drapeau : Argentine 2011

1er tour
9e 3 1 0 2 2 4
2015
Non invitée

Drapeau : États-Unis 2016

1er tour
10e 3 1 1 1 3 6
2019
Non invitée

Total

Quart de finaliste

5/46

17

5

3

20

17

31


Championnat panaméricain |












































Championnat panaméricain (1952-1960)
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC
1952
Non inscrite

Drapeau : Mexique 1956
Troisième 3e 5 2 1 2 11 15

Drapeau : Costa Rica 1960
Quatrième 4e 6 1 2 3 4 10


Parcours en tournoi régional |

























































































































Coupe CCCF (1941-1961)
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

Drapeau : Costa Rica 1941
Vainqueur 1re 4 4 0 0 23 5

Drapeau : Salvador 1943
Troisième 3e 6 3 0 3 20 15

Drapeau : Costa Rica 1946
Vainqueur 1re 5 4 0 1 24 6

Drapeau : Guatemala 1948
Vainqueur 1re 8 5 1 2 25 11

Drapeau : Panamá 1951
Deuxième 2e 4 2 1 1 13 5

Drapeau : Costa Rica 1953
Vainqueur 1re 6 6 0 0 19 2

Drapeau : Honduras 1955
Vainqueur 1re 6 6 0 0 19 4
1957
Non inscrite

Drapeau : Cuba 1960
Vainqueur 1re 4 2 2 0 10 3

Drapeau : Costa Rica 1961
Vainqueur 1re 4 4 0 0 17 4











































































































































































Coupe UNCAF des nations (Depuis 1991)
Édition
Résultat

Class.

M

V

N

D

BP

BC

Drapeau : Costa Rica 1991
Vainqueur 1re 3 3 0 0 10 1

Drapeau : Honduras 1993
Deuxième 2e 3 2 0 1 3 2

Drapeau : Salvador 1995
Demi-finaliste 4e 4 1 1 2 5 6

Drapeau : Guatemala 1997
Vainqueur 1re 5 3 2 0 12 2

Drapeau : Costa Rica 1999
Vainqueur 1re 5 3 0 2 13 3

Drapeau : Honduras 2001
Deuxième 2e 5 2 2 1 8 5

Drapeau : Panamá 2003
Vainqueur 1re 5 4 1 0 5 1

Drapeau : Guatemala 2005
Vainqueur 1re 4 3 1 0 8 2

Drapeau : Salvador 2007
Vainqueur 1re 4 2 1 1 6 3

Drapeau : Honduras 2009
Finaliste 2e 4 2 1 1 9 1

Drapeau : Panamá 2011
Finaliste 2e 4 1 2 1 5 4

Drapeau : Costa Rica 2013
Vainqueur 1re 5 4 1 0 6 1

Drapeau : États-Unis 2014
Vainqueur 1re 4 3 1 0 7 3

Drapeau : Panamá 2017
Quatrième 4e 5 1 3 1 4 2


Statistiques |



Nations rencontrées |


Article détaillé : Liste des matchs de l'équipe du Costa Rica de football par adversaire.



















































































Bilan du Costa Rica face aux sélections affrontées plus de vingt fois[note 7],[3],[112]
Adversaire
Victoires
Matchs nuls
Défaites
Total
Drapeau : Honduras Honduras 21 22 18 61
Drapeau : Salvador Salvador 37 13 10 60
Drapeau : Guatemala Guatemala 29 15 16 60
Drapeau : Mexique Mexique 6 17 28 51
Drapeau : Panamá Panama 25 13 9 47
Drapeau : États-Unis États-Unis 16 6 15 37
Drapeau : Jamaïque Jamaïque 12 11 4 27
Drapeau : Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago 19 4 3 26

Drapeau : Curaçao Curaçao (inclus Drapeau : Antilles néerlandaises Antilles néerlandaises)
14 3 4 21
Drapeau : Canada Canada 8 9 4 21


Rivalités |




Carte de l'Amérique centrale.


Le Clásico centroamericano (es) est une rivalité sportive historique entre les sélections du Costa Rica et du Honduras[113]. Cette rivalité est exacerbée par le fait qu'au niveau de l'Amérique centrale elles trustent les trophées de la Coupe centraméricaine, elles rivalisent au plus grand nombre de participations à la Coupe du monde et elles sont les seules à avoir gagné au stade Azteca en éliminatoires de la Coupe du monde.


Le Costa Rica maintient une rivalité d'un degré inférieur avec les sélections du Salvador et du Mexique. Longtemps dans l'ombre de la Tri, la Sele la bat pour la première fois en éliminatoires de la Coupe du monde 1962 par la plus petite des marges grâce à un but de Carlos Vivó Gobán[82]. Quarante ans plus tard, elle inflige aux Mexicains leur premier revers à domicile en éliminatoires de la Coupe du monde[114].



Records |


En termes de résultats records, la plus large victoire du Costa Rica est contre Porto Rico sur le score de 12–0 le 10 décembre 1946 lors de la cinquième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes à Barranquilla en Colombie. Sa plus large défaite est enregistrée lors de la Coupe de Mexico sur le score de 0–7 face au Mexique le 17 août 1975 à Mexico.


Le plus jeune joueur sélectionné en équipe du Costa Rica est le milieu de terrain Jafet Soto, qui foule la pelouse face à la Norvège le 19 janvier 1994 à l'âge de 17 ans et 9 mois[115]. Le joueur le plus âgé est José Francisco Porras qui garde les buts costariciens le 22 novembre 2007 face au Panama à l'âge de 37 ans et 14 jours.



Classements FIFA |


























































































Classements FIFA de l'équipe du Costa Rica
Année[note 8]
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Classement mondial[1]
42 65 76 72 51 67 64 60 30 21 17 27 21 68 70 53 44 69 65 66 31 16 37 17 26
Classement continental[1]
4 5 7 9 4 5 5 7 4 3 3 3 3 6 7 4 4 7 6 8 3 1 3 1 3







Légende du classement mondial :
Légende du classement CONCACAF :





  •      de 1 à 29


  •      de 1 à 3





  •      de 30 à 69


  •      de 4 à 7





  •      de 70 à 209


  •      de 8 à 41




Notes et références |



Notes |





  1. Le Costa Rica, bien que n'étant pas membre de la CONMEBOL, participe parfois à la Copa América en tant qu'invité.


  2. La période correspond aux dates de premier et dernier matchs dirigés.


  3. a b et cSélectionneur intérimaire.


  4. Ex-æquo avec la Jamaïque.


  5. Ex-æquo avec le Honduras.


  6. Ex-æquo avec le Mexique.


  7. Bilan mis à jour au 15 novembre 2017.


  8. Le classement pris en compte est celui du mois de décembre.




Références |





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  115. (es) « Jafet Soto sueña con el cetro », Al Día (consulté le 26 janvier 2014)




Voir aussi |


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