Génie militaire






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Le génie militaire (souvent abrégé en « le génie » lorsqu'il désigne « l’arme du génie » de l’Armée de terre d’un État) est l'ensemble des techniques d’attaque et de défense des places, des postes, et de construction des infrastructures nécessaires aux armées au combat. Le terme désigne par extension le corps des troupes de cette arme. Un homme du génie, pionnier ou sapeur, est un militaire spécialiste des techniques du génie militaire et de leur mise en œuvre dans des conditions de combat. Le génie militaire peut donc accomplir une grande variété de tâches dont des fortifications, constructions ou réparations de routes, de ponts, de voies de chemins de fer ou toute infrastructure de transport, pose ou destruction de champs de mines, etc. De manière plus générale, il doit permettre ou faciliter le mouvement ou le soutien aux forces armées et gêner le mouvement des forces ennemies.




Sommaire






  • 1 États-Unis


  • 2 France


    • 2.1 Service du génie


    • 2.2 Génie combat


    • 2.3 Génie de l’air


    • 2.4 Génie ferroviaire


    • 2.5 Secourir et combattre les incendies


    • 2.6 Unités (récapitulation)




  • 3 Histoire du génie militaire


    • 3.1 Pendant les guerres napoléoniennes


      • 3.1.1 Empire français


      • 3.1.2 Royaume-Uni


      • 3.1.3 Duché d'Anhalt et principautés de Lippe


      • 3.1.4 Royaume d'Espagne






  • 4 Pendant la Première Guerre mondiale


    • 4.1 France




  • 5 Pendant la Seconde Guerre mondiale


  • 6 Sources et bibliographies


  • 7 Références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Articles externes







États-Unis |



  • Seabee de l'US Navy


France |











































Génie

Image illustrative de l’article Génie militaire
Insigne de béret de l'arme du génie.

Pays

Drapeau de la France France
Branche

Armée de Terre
Type

Arme
Rôle
aménagements du terrain
Surnom
Sapeur
Couleurs
Noir et Rouge
Devise
Parfois détruire, souvent construire, toujours servir !
Anniversaire

Sainte Barbe
(4 décembre)



Fourreau d’épaule du génie.


Anciennement, « le génie » était une des composantes de l'Armée de terre qui devait remplir trois missions : combattre, construire et protéger. Aujourd'hui, le génie militaire est divisé en trois composantes :



  • le « service du génie », qui a rejoint le service d'infrastructure de la Défense au sein du secrétariat général pour l'Administration ; il a la responsabilité des infrastructures appartenant au ministère de la Défense ;

  • le « génie de combat » composé de régiments, au sein des brigades de décision, d'engagement d'urgence et « multirôles », qui peuvent être engagés pour appuyer d'autres unités de l'armée ; ses missions sont l'aide à la mobilité, à la contre-mobilité et l'appui aux unités ;

  • la « composante sécurité du génie » qui regroupe la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) — 8 600 hommes mis à la disposition de la préfecture de police de Paris — et les formations militaires de la Sécurité civile (FORMISC), soit deux régiments et une unité mis à la disposition du ministère de l'Intérieur pour intervenir en France et à l'étranger.



Service du génie |


Le génie désignait jusqu'en 2005 le service chargé du développement, de la gestion et de l'entretien du domaine immobilier de l'Armée de Terre ainsi que de certaines installations (pistes) de l'Armée de l'Air, de la Gendarmerie et de la Marine Nationale. Il avait à sa tête la direction centrale du génie, située à Paris 39, rue Bellechasse, puis 3, rue de l'Indépendance américaine à Versailles, était décomposé en cinq directions régionales du génie (Metz, Lyon, Bordeaux, Rennes et Paris) auxquelles étaient subordonnés dix-sept établissements du génie implantés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Plus six établissements outre-mer.


Le service du génie a été intégré en 2005 au service d'infrastructure de la Défense (SID), avec les composantes Air et Marine. Ce nouvel ensemble est subordonné au secrétariat général pour l'administration (au ministère de la Défense).



Génie combat |


Article principal : Char du génie.




Engin de franchissement de l'avant (EFA), un pont mobile.





Engin blindé du génie.





Pont flottant motorisé PFM.




Autre configuration d'un engin blindé du génie.




Autre exemple de pont provisoire en cours d'installation.




... et installé.





Buffalo (MPCV) destiné à lutter contre les engins explosifs improvisés.




Le génie assiste les populations civiles. Ici, lors de la crue de la Seine de 1910.


Le « génie » désigne les unités qui sont chargées de missions techniques en soutien des unités offensives ou défensives.


Dans le cadre d'une manœuvre offensive, le génie est chargé de préparer le terrain afin de faciliter le déplacement des armes de mêlée, création de ponts, ouverture de brèches dans des champs de mines. C'est l'aide à la mobilité.


Dans le cadre de manœuvres défensives, il est plus particulièrement chargé d'entraver la marche de l'ennemi ainsi que d'aménager le terrain afin de protéger les forces amies. C'est l'aide à la contre-mobilité et l'appui aux unités.


De ce fait, les unités du génie peuvent souvent se trouver très exposées au feu alors qu'elles ne sont pas des unités principalement combattantes.


Il comprend


- 1er REG (Laudun-l'Ardoise)


- 2e REG (Saint-Christol)


- 3e RG (Charleville-Mézières)


- 6e RG (Angers)


- 13e RG (Valdahon)


- 17e RGP (Montauban)


- 19e RG (Besançon)


- 31e RG (Castelsarrasin)



Génie de l’air |


Le génie de l'air se compose actuellement du 25e régiment du génie de l'air (25e RGA),dont la portion centrale est à Istres (état-major, CCL et une COGA). Les deux autres unités (COGA 2 et COGA 4) se trouvent respectivement à Mont-de-Marsan (BA 118) et Avord (BA 702).


Article détaillé : Génie de l'air.


Génie ferroviaire |


Article détaillé : Chemin de fer militaire.


Secourir et combattre les incendies |


Les compétences du génie se retrouvent dans des unités militaires ayant pour mission de secourir les populations civiles. Il s'agit de :



  • la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, relevant du préfet de police de Paris

  • des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC) relevant du ministère de l'Intérieur : UIISC 1 basée à Nogent-le-Rotrou, UIISC 5 basée à Corte, et UIISC 7 basée à Brignoles. L'UIISC 1 et l'UIISC 7 ont reçu en 2006 leurs drapeaux respectifs des mains du CEMAT, devenant ainsi les 1er et 7e RIISC. Ces unités sont les successeurs des sapeurs forestiers du génie qui ont été mobilisés à partir de 1927 à partir de fonctionnaires de cadre militaire dépendant de l'Administration des Eaux et Forêts.

  • Si les personnels de troupe et donc de ce fait les cadres qui en sont issus, et ce par « le rang », proviennent de leurs régiments (exemples : unités de l' ALAT, RCA de Canjuers... ), donc, comme pour les « semi-directs tardifs », de leur Arme d'appartenance ; la filière « Sécurité Incendie et Sauvetage » de l'Armée de terre dépend du génie. Ainsi les cadres du recrutement « direct » ou « semi-direct » sont des militaires de cette Arme.



Unités (récapitulation) |


Article détaillé : Régiment du génie français.


  • Brigade du génie.


  • 1er régiment étranger de génie (1er REG).



  • 2e régiment étranger de génie (2e REG).


  • 3e régiment du génie (3e RG).




  • 6e régiment du génie (6e RG).


  • 13e régiment du génie (13e RG).


  • 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP).


  • 19e régiment du génie (19e RG).


  • 25e régiment du génie de l'air (25e RGA).


  • 31e régiment du génie (31e RG).


  • Direction centrale du génie.


  • Service technique des bâtiments, fortifications et travaux (STBFT).


  • École du génie (EG).


  • Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).


  • Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 1 (UIISC 1).


  • Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 5 (UIISC 5).


  • Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 7 (UIISC 7).


  • Commandement des Formations militaires de la sécurité civile (ComForMiSC).



Histoire du génie militaire |



Pendant les guerres napoléoniennes |



Empire français |


Article détaillé : Sapeurs de la Garde impériale.

En France, la reconnaissance officielle d'un « corps des ingénieurs », officiers affectés aux opérations du génie militaire, est principalement l’œuvre de Vauban. Au cours du XVIIIe siècle, l'émulation se développe entre les deux corps scientifiques de l’armée, artilleurs et ingénieurs des fortifications. La formation initiale est distincte, notamment avec la création des écoles d'artillerie (1721) et de l'École royale du génie de Mézières (1748), l’une des premières écoles d'ingénieurs. On peut considérer que la date de création définitive du corps du génie est le 15 décembre 1793.


C’est à ce moment :



  • que les compagnies de mineurs sont séparées de l’artillerie ;

  • que sont créés 12 bataillons de sapeurs.


Les 12 bataillons de sapeurs comprennent chacun 8 compagnies de 200 hommes et sont dirigés par un état-major de 400 officiers. Dans cette organisation, le transport des ponts de bateaux reste sous la responsabilité de l’artillerie.


On entre au génie sur concours. Ainsi, le ministre de la Guerre fait prévenir les différentes administrations qu'un examen au concours est organisé entre le 11 frimaire et le 11 ventôse an II. Pour se présenter au concours, il faut avoir au moins 16 ans, être muni d'un certificat de civisme et d'un acte de naissance légalisé qu'il faut adresser au ministre qui inscrit les candidats sur le tableau de l'examen.


Sous l’Empire, le génie devient un corps important occupé aux innombrables travaux de guerre et de fortification. Son effectif dépasse souvent les 20 000 hommes. En 1805, il est organisé en :



  • cinq bataillons de sapeurs ;

  • neuf compagnies de mineurs.


Le nombre des bataillons de sapeurs est progressivement porté à huit (cinq français, un hollandais, un italien, un espagnol).


En 1806, est créé un bataillon du train du génie (qui comprend six compagnies en 1811). La même année, est créé pour chaque bataillon de sapeurs un parc d’outils porté par les sapeurs conducteurs. En 1808, les compagnies de mineurs sont réunies en deux bataillons de cinq, puis six compagnies chacun.


En 1812, le génie engage dans la campagne de Russie ses huit bataillons de sapeurs (dont les trois étrangers) et deux bataillons de mineurs, soit plus de 13 000 hommes. À la suite de la désastreuse retraite, le nombre des bataillons de sapeurs est réduit à cinq.


En 1814, la première Restauration abandonne la répartition des compagnies entre bataillons spéciaux de mineurs et de sapeurs et réorganise le génie en trois régiments de sapeurs-mineurs. Chaque régiment compte deux bataillons à six compagnies chacun (cinq de sapeurs et une de mineurs). Le génie de la Garde est supprimé. Cette réorganisation n’est pas complètement achevée lors du retour de l’Empereur.


En 1815, les trois régiments du génie fournissent des éléments pour la campagne de Belgique avant d’être dissous par la Seconde Restauration.



Royaume-Uni |


Plus petite en effectif que les autres armées d'Europe, l’armée britannique dispose cependant d'un regroupement et d'une organisation particulièrement efficace de ses armes savantes : artillerie et génie.


Tout d'abord, ceux-ci ne dépendent pas du ministère de la Guerre (War Office) mais d'un conseil de l'Artillerie (Board of Ordnance) qui gère non seulement ces deux subdivisions de l'armée mais aussi la fabrication des armes, des munitions et du matériel pour l'armée de terre et la marine.


Ce Board of Ordnance est présidé par un master general qui a rang de ministre (similaire au grand maître de l’artillerie du royaume de France de la fin du Moyen Âge). Il a sous son commandement :



  • l’artillerie : Royal Artillery et Royal Horse Artillery, Royal Artillery Drivers, Royal Foreign Artillery ;

  • une Académie militaire pour la formation des officiers d’artillerie et du génie : Royal Military Academy ;

  • un service de santé propre à l’artillerie et au génie : Ordnance Medical Department ;

  • le service du génie.


Le service du génie se subdivise entre le corps des officiers : Royal Engineers, et les soldats dont l’appellation varie entre 1800 et 1815 : Royal Military Artificers en 1800, Royal Military Artificers or Sappers and Miners en 1812 puis Royal Sappers and Miners en 1813.


Les officiers (Royal Engineers) sont formés à la Royal Military Academy et, contrairement à beaucoup d'officiers britanniques nobles qui achètent simplement leur brevet et leur place dans l’armée, ceux-ci entrent comme cadets-gentilshommes (Gentlemen cadets) à 12 ans et gagnent leurs galons de sous-lieutenant en passant des examens. Cependant, les besoins de l’armée en effectifs de spécialistes augmentant, le recrutement se fait moins rigoureux. Ces officiers sont relativement peu nombreux et sont dispersés dans tous les contingents de l’armée britannique, que ce soit en Europe mais aussi dans toutes les colonies (en particulier aux Indes où l’armée de la Compagnie des Indes, qui est autonome, dispose aussi de ses propres « ingénieurs »).


En 1811, il y a 28 compagnies d'environ 100 hommes chacune, réparties aussi sur tous les théâtres d'opération. Sur le terrain, le travail de ces hommes est celui de contremaîtres faisant creuser le plus souvent des civils réquisitionnés (ou des esclaves aux colonies), sous la direction des officiers, dans un rôle d'ingénieur architecte.



Duché d'Anhalt et principautés de Lippe |


Les soldats du génie du duché d'Anhalt et de la principauté de Lippe ont la même tenue que les grenadiers :



  • habit de la troupe avec épaulettes, cordons, raquettes et plumet écarlates. Retroussis ornés de grenades roses. Dragonne écarlate ;

  • insigne des sapeurs (grenade rouge sur des haches croisées blanches) sur les deux bras ;

  • bonnet de fourrure noire sans plaque ni cul-de-singe à plumet, cordons et raquettes rouges ;

  • tablier de cuir noir.



Royaume d'Espagne |


C'est à la fin 1802, début 1803, que le corps de génie de l'armée espagnole, très fortement influencé par la France, est réorganisé par le Premier ministre Godoy. L'arme du génie s’illustra au cours des grands sièges subis par les villes espagnoles (voir les sièges de Saragosse et Tarragone).


On distingue un corps d’officiers ingénieurs du génie qui sont essentiellement dans les places fortes et qui s’occupent de l’instruction dans l'École du génie à l'Alcala de Henares et aussi des ouvres de construction militaires ou canaux de navigation dans les rivières.


L'uniforme était bleu turquin à la couleur tranchante rouge (1802) ou noir (1804 avec boutonnières argent, à chaque côté du collet une tour et le bouton d'argent les officiers ou en métal blanc la troupe, mais les passepoils blancs tous.


État-major du corps d'ingénieurs


Composé d'officiers seulement, leur grand uniforme est de fond vert avec revers, collet et parements (aussi les retroussis au petit-tenue) violets après 1803 (rouge avant), avec broderie de différentes largeurs selon le grade et boutons or le chapeau est noir galonné d’or avec plumet rouge. Le collet est orné de deux tours fortifiées dorées. Culotte blanche, gilet blanc et bottes à revers en campagne. Galons de grades pour les officiers supérieurs et épaulettes pour capitaines et subalternes, selon les habitudes de l’armée espagnole de l'ordonnance de 1768.


En septembre 1802, est créé le Régiment royal des sapeurs et mineurs à deux bataillons et comptant 8 compagnies de sapeurs et deux compagnies de mineurs. L'uniforme est de fond bleu turquin, de même que la culotte. Le gilet est blanc, le collet et les revers sont violets. Le collet est orné d’une tour fortifiée blanche, ou argentée pour les officiers. Par contre, les parements et les retroussis ainsi que le gilet sont écarlates. Passepoils, boutons et boutonnières sont blancs pour la troupe et argent pour les officiers, sauf les passepoils.


Le système des galons et des épaulettes est celui en vigueur dans l’Infanterie espagnole. Les soldats sont coiffés d’un casque à chenille avec une petite plaque de métal argenté et un plumet écarlate à gauche en grande tenue ; les tambours ont un habit aux couleurs inversées. Buffleteries blanches.



Pendant la Première Guerre mondiale |


Le génie était utilisé pendant la guerre des tranchées pour créer des galeries sous les lignes ennemis pour ensuite pouvoir les faire sauter par en dessous (sapes).



France |


Pendant la Première Guerre mondiale[1], le génie s'organise en bataillons. Il en existe un par corps d'armée. À la déclaration de guerre, le régiment est dissous et forme des compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formant le bataillon du génie.


  • a) À la veille de la guerre, le génie comporte :

en métropole,

- vingt et un bataillons de corps d'armée portant le numéro du corps d'armée d'affectation

- six bataillons de places-fortes ou de défense des Alpes

- trois bataillons de chemins de fer

- quatre bataillons de télégraphistes



Au total trente-quatre bataillons, dont trente-deux regroupés en onze régiments et deux bataillons autonomes (7e bataillon formant corps Besançon, 28e bataillon Belfort).


En Afrique du Nord, deux autres bataillons autonomes : 19e bataillon Hussein-Dey, 29e bataillon Tunisie.

  • b) À la mobilisation, les bataillons de corps d'armée éclatent pour donner naissance :


1) au profit de chaque division d'active, à une compagnie de sapeurs-mineurs.

2) au profit du corps d'armée, à deux compagnies de sapeurs-mineurs, dont une créée à la mobilisation, à une compagnie d'équipage de pont et à une compagnie de parc.

3) au profit de la division de réserve mise sur pied sur le territoire du corps d'armée, à une compagnie de sapeurs-mineurs, une compagnie d'équipage de pont et une compagnie de parc, toutes trois de nouvelle création.


  • c) De 1915 à 1918, les effectifs du génie s'accroissent par la création de nouveaux corps d'armée, de nouvelles divisions et le dédoublement des compagnies divisionnaires de sapeurs-mineurs.

Durant l'entre-deux-guerres, le génie fut mis à contribution pour la construction de la ligne Maginot avec en 1932, au plus fort des chantiers, 220 officiers de génie qui y travaillent, de près ou de loin, sur un effectif total de 2 087 officiers de cette arme.



Pendant la Seconde Guerre mondiale |




Déploiement des tubes HAMEL dans le cadre de l'opération P.L.U.T.O. devant la digue de Querqueville[2] à Cherbourg


Les moyens militaires mis à disposition pour la Seconde Guerre mondiale assurent le développement du génie militaire. Des architectes étudient les moyens utilisables par des soldats équipés d'explosifs ou de bazookas pour trouver des points faibles des fortifications. Le pont Bailey, invention britannique utilisée à partir de 1943, démontable et transportable avec des moyens légers, était considéré par le général Eisenhower comme une des trois armes révolutionnaires du conflit avec le radar et le bombardier lourd[3]. Les premiers véhicules ponts-mobiles apparaissent en 1944 car les Allemands avaient détruit 90 % des ponts français ; or les Alliés ont besoin d'une progression rapide et efficace, donc les 50 (environ) premiers camions ponts-mobiles (20 m maximum pour 50 tonnes possibles) sont construits et envoyés directement sur le front.



  • Débarquement de Normandie


    • Hobart's Funnies, série de chars de la seconde guerre mondiale, précurseurs des engins de génie actuels.

    • Ports artificiels en Normandie


    • Opération PLUTO : approvisionnement en essence depuis l'île de Wight vers la Normandie jusqu'au Rhin.




Sources et bibliographies |




  • Mémoires d'artillerie, recueillis par Pierre Surirey de Saint-Remy..., première édition 1697 en trois tomes, troisième édition augmentée en 1745.

  • Le génie militaire sous Napoléon

  • Document d'archive relatif au concours du génie adressé par le département de la Guerre à la municipalité de Reims en frimaire an II

  • Cne(er) Giudicelli, Maj(er) Dupire, Précis des unités du génie de 1793 à 1993



Références |





  1. "Inventaire sommaire des archives de la guerre. Série N. 1872-1919. Introduction. Organisation de l'armée. Guide des sources. Bibliographie", colonel P. Guinard, J. Nicot, J.-C. Devos, Imprimerie La Renaissance, 1975.


  2. [1]


  3. Gordon L. Rottman, World War II River Assault Tactics, Osprey, 2013, p. 39.






Voir aussi |



  • Génie militaire (Rome antique)

  • Arme



Articles connexes |



  • Régiment du génie français

  • Pontonnier

  • Colombophilie militaire

  • Chemin de fer militaire

  • Liste de forts, fortifications, citadelles et places fortes par continent

  • Liste d'ingénieurs militaires

  • Tactique


  • 35e Régiment du génie de combat, unité du génie militaire de réserve des Forces armées canadiennes.

  • Camouflet

  • Musée du Génie

  • Unités du génie de la Légion étrangère



Articles externes |



  • Génie militaire C.N.D.H.

  • Forum consacré au génie



  • Portail de l’histoire militaire Portail de l’histoire militaire



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