Pécs
Pécs (de) Fünfkirchen.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | ||||||
En haut à gauche Szent István tér et la cathédrale, en haut à droite la place Széchenyi et l'hôtel Nádor, en dessous la Barbacane, en bas à gauche Kossuth tér, et à droite la mosquée de Jakováli Hasszán. | ||||||
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Administration | ||||||
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Pays | Hongrie | |||||
Comitat (megye) | Baranya (Transdanubie méridionale) | |||||
District (járás) | Pécs | |||||
Rang | Ville de droit comital | |||||
Bourgmestre (polgármester) | Zsolt Páva (Fidesz-MPSz) (2014-2018) | |||||
Code postal | 7600-7636 | |||||
Indicatif téléphonique | (+36) 72 | |||||
Démographie | ||||||
Population | 144 188 hab. (1er janvier 2018) | |||||
Densité | 886 hab./km2 | |||||
Géographie | ||||||
Coordonnées | 46° 04′ 17″ nord, 18° 13′ 59″ est | |||||
Superficie | 16 277 ha = 162,77 km2 | |||||
Divers | ||||||
Collectivités des minorités | Bulgares, Tsiganes, Grecs, Croates, Polonais, Allemands, Arméniens, Ruthènes, Serbes, Ukrainiens (1er janv. 2011) | |||||
Identités ethniques (nemzetiségi kötődés) | Hongrois 92,6 %, Tsiganes 1,2 %, Croates 1,0 %, Allemands 3,1 %, Serbes 0,2 % (2001) | |||||
Religions | catholiques 58,5 %, grecs-catholiques 0,5 %, réformés 7,4 %, évangéliques 1,9 %, autres confessions 1,3 %, sans religion 18,1 % (2001) | |||||
Liens | ||||||
Site web | www.pecs.hu | |||||
Sources | ||||||
Office central de statistiques (KSH) | ||||||
Élections municipales 2014 | ||||||
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Pécs (hongrois : Pécs [ˈpeːʧ] ; allemand : Fünfkirchen ; anciennement en français Cinq-Églises[1]) est une localité hongroise, ayant le rang de ville de droit comital et siège du comitat de Baranya. Chef-lieu de la micro-région de Pécs, elle se situe dans le sud du pays, en Transdanubie, au pied du massif du Mecsek.
La ville se situe sur l'ancien site de Sopianæ, fondée par les Romains avant le IVe siècle et perdue lors de la chute de l'empire. Le site est par la suite mentionné dès 871 sous le nom de Quinque Basilicæ. L'arrivée des Magyars dans le bassin des Carpates se traduit par la fondation en l'an 1000 du Royaume de Hongrie. Le premier roi du pays, Étienne Ier de Hongrie, y fonde un épiscopat en 1009. À partir de 1235, la ville est connue sous le nom de Pécs. En 1367, Louis Ier de Hongrie y fonde la première université du pays, la Studium Generale. Au XVe siècle, la ville devient ainsi un haut lieu de l'humanisme de la Renaissance. Elle est prise par les Ottomans au XVIe siècle. D'un point de vue purement culturel, cela contribua à l'enrichissement de son patrimoine. En 1780, Pécs reçoit le rang de ville libre royale par la reine et impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. La ville poursuit son développement sous l'ère industrielle et devient un haut lieu de la production céramique.
Cinquième ville de Hongrie, Pécs est une cité cosmopolite marquée par son histoire riche et l'influence des nombreuses nationalités qui y habitent, essentiellement des Hongrois, des Croates et des Souabes du Danube. Ce patrimoine est distingué en 2010 lorsque la commission européenne en fait la capitale européenne de la culture aux côtés d'Essen et Istanbul.
Sommaire
1 Nom et attributs
1.1 Toponymie
1.2 Héraldique
2 Site et localisation
2.1 Topographie et hydrographie
2.2 Géologie et géomorphologie
2.3 Climat
2.4 Aires faunistiques et floristiques
3 Histoire
4 Population
4.1 Tendances démographiques
4.2 Tendances sociologiques
4.3 Minorités culturelles et religieuses
5 Équipements
5.1 Éducation
5.2 Vie culturelle
5.3 Santé et sécurité
5.4 Réseaux intra-urbains
5.5 Réseaux extra-urbains
6 Économie
7 Organisation administrative
8 Patrimoine urbain
8.1 Monuments
9 Médias
10 Tissu associatif
11 Cultes
12 La ville dans les représentations
13 Relations internationales
13.1 Jumelages
14 Personnalités liées à la localité
15 Notes et références
16 Lien externe
Nom et attributs |
Toponymie |
Son nom existe sous de nombreuses variantes en fonction des langues : en français Cinq-Églises, en latin Quinque Ecclesiae ou Sopianae, en allemand Fünfkirchen, en italien Cinquechiese, en croate Pečuh, en serbe Pečuj ou Печуј, en polonais Pięciukościoły, en roumain Beci, en slovaque Päťkostolie, en tchèque Pětikostelí, en lituanien Pėčas, en letton Pēča, en turc Peçuy.
En 1988, Pécs a accueilli la dixième édition du festival Europa Cantat; elle en accueillera également la dix-neuvième édition en 2015.
Pécs a été choisie comme capitale européenne de la culture en 2010.
Héraldique |
Site et localisation |
Topographie et hydrographie |
Géologie et géomorphologie |
Climat |
Aires faunistiques et floristiques |
Histoire |
À la suite de l'annexion de l'ouest de la Hongrie par l'Empire romain, les Romains fondèrent la ville de Sopianae. Elle devint une ville chrétienne importante lors de la première moitié du IVe siècle. La ville fut perdue avec la chute de l'Empire romain.
Charlemagne reconquit la ville et l'annexa à son empire. La ville est mentionnée en 871 sous le nom de Quinque Basilicae (« cinq basiliques »), nom qui se réfère au fait que les églises de la ville furent construites en réutilisant des matériaux provenant de cinq anciennes chapelles chrétiennes. Les documents plus tardifs donnent le nom de Quinque Ecclesiae (« cinq églises », d'où son nom français).
Le nom de Pécs apparaît dans des documents à partir de 1235.
Louis Ier le Grand fonde la première université de Hongrie à Pécs en 1367, sous l'incitation du chancelier du roi, qui était aussi le maire de la ville.
Après la défaite de Louis II à Mohács en 1526, Pécs est pillée et brûlée par les Turcs, puis est conquise par Ferdinand Ier en 1527, puis prise de nouveau par les Turcs en 1529. Enfin, en 1686 Pécs est reconquise par Louis-Guillaume Ier de Bade.
La manufacture Zsolnay de Pécs est célèbre notamment pour avoir fourni des tuiles vernissées polychromes qui devinrent la signature de l'architecte hongrois Ödön Lechner.
Population |
Tendances démographiques |
Tendances sociologiques |
Minorités culturelles et religieuses |
Équipements |
Éducation |
Bien que l'Université de Pècs (Pécsi Tudományegyetem) soit dispersée sur plusieurs pôle universitaire de la ville, les étudiants peuvent profiter dans le quartier de Boszorkány d'installations réhabilités après la période post communiste[2].
Vie culturelle |
Santé et sécurité |
Réseaux intra-urbains |
Réseaux extra-urbains |
Économie |
Organisation administrative |
Patrimoine urbain |
Monuments |
- Église Notre-Dame-de-la-Chandeleur
- Nécropole paléochrétienne de Pécs
- Chapelle funéraire paléochrétienne
- Cella septichora
Mausolée paléochrétien
Chambre sépulcrale à la Cruche- Chambre sépulcrale Pierre-et-Paul
- Mosquée Kázim Gázi
- Mosquée Hassan Jákováli
- Fontaine Zsolnay
- Bastion Barbakán
- Cathédrale de Pécs
- Palais épiscopal
- Calvaire de Pécs
- Église de la Toussaint
- Chapelle de Havihegy
- Église des Ermites de Saint-Paul
- Théâtre National
- Palais de la Poste
- Statue Zsolnay
- Synagogue de Pécs
- Musée Zsolnay
- Collection Ferenc Martyn
Muzeo Vasarely (hu) (Musée Vasarely)- Musée Csontváry
- Musée de Dom
- Musée en plein air Pierre Székely
- Galerie d'Art Moderne
- Sculptures de Erzsébet Schaár
- Bibliothèque de l'Université
Curiosité : dans la rue Janus Pannonius — non loin de la cathédrale — en face de la plaque commémorative de l'ethnographe Dr Berze Nagy János, on trouve les murs des cadenas. Ces murs contiennent plusieurs centaines de cadenas fermés. Ce sont les amants ou les couples, qui y accrochent leurs cadenas pour faire la preuve de leur fidélité.
Hôtel de ville.
Synagogue.
Université.
Cathédrale.
Théâtre National.
Mosquée.
Place Kossuth.
Médias |
Tissu associatif |
Cultes |
La ville dans les représentations |
Relations internationales |
Jumelages |
La ville de Pécs est jumelée avec[3] :
Lahti (Finlande) depuis 1956 ;
Dijon (France) depuis 1966 ;
Osijek (Croatie) depuis 1973 ;
Kütahya (Turquie) depuis 1981 ;
Fellbach (Allemagne) depuis 1986 ;
Graz (Autriche) depuis 1989 ;
Cluj-Napoca (Roumanie) depuis 1990 ;
Seattle (États-Unis) depuis 1991 ;
Tucson (États-Unis) depuis 1992 ;
Terracina (Italie) depuis 1996 ;
Lyon (France) depuis 1998 ;
Arad (Roumanie) depuis 2008 ;
Novi Sad (Serbie) depuis 2009 ;
Aix-en-Provence (France) depuis 2010.
Personnalités liées à la localité |
Notes et références |
François-Xavier de Feller, Dictionnaire Géographique, t. 1, Bruxelles, Benoît Le Francq, 1815(lire en ligne), « Cinq-Eglises », p. 261
« Boszorkany Hostel » (consulté le 19 octobre 2015)
Sister Cities
Lien externe |
(hu) (en) (de) (hr) Site officiel de la ville de Pécs
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