Ladislas Ignace de Bercheny
Ladislas Ignace de Bercheny Comte de Bercheny | ||
Ladislas Ignace de Bercheny | ||
Naissance | 3 août 1689 à Eperjes, Haute-Hongrie, Empire d'Autriche | |
---|---|---|
Décès | 9 janvier 1778(à 88 ans) à Luzancy, Royaume de France | |
Allégeance | Royaume de France | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
Famille | Famille Bercsényi Nicolas de Berchény (son père) Christine Drugeth d'Homonna (sa mère) | |
modifier |
Ladislas Ignace de Bercheny de Szekes, comte de Bercheny, (en hongrois Bercsényi László) né le 3 août 1689 à Eperjes en Haute-Hongrie, au sein de l'Empire des Habsbourg (en allemand Preschau, aujourd'hui Prešov en Slovaquie) et mort le 9 janvier 1778 à Luzancy, en France, est un militaire hongrois. Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1758.
Sommaire
1 Biographie
2 Armoiries
3 Notes et références
4 Annexes
4.1 Sources et bibliographie
4.2 Articles connexes
4.3 Liens externes
Biographie |
Il est fils de Miklós Bercsényi, qui sert brillamment son pays contre les Turcs, et de Christine Drugeth de Homonna. À 19 ans, il est capitaine dans la Compagnie de Gentilshommes Hongrois, garde assurant la protection rapprochée de François II Rákóczi pendant la guerre d'indépendance contre l'Empire autrichien. Il participe aux campagnes de 1708, 1709 et 1710 et se distingue notamment lors de la bataille de Trencsén en sauvant la vie du prince blessé.
Immigré en France en 1712, âgé de 23 ans, Ladislas de Bercheny fait preuve de qualités militaires exceptionnelles et ne tarde pas à gagner la faveur de Louis XV qui le maintient dans son grade de capitaine obtenu en Hongrie, le verse dans le corps des cavaliers mousquetaires[1]. Le 31 décembre 1712, il est nommé lieutenant-colonel au régiment de Rattky-Houssards[2] et s’y distingue dans le Palatinat[1].
En 1720, il sollicite de Louis XV l'autorisation de lever un régiment de cavalerie hussards parmi les émigrés hongrois installés à Constantinople. Les hussards de Bercheny sont, depuis la dissolution du régiment de hussards de Rattky, devenus Lynden ensuite, le plus ancien régiment de hussards français encore en activité[1].
En décembre 1726, il obtient la nationalité française[1]. Il participe au service de la France à toutes les guerres de son époque[1] (guerres de Succession de Pologne et d'Autriche, etc) où ses hussards firent merveille. Il devient brigadier des armées du roi en 1734, puis maréchal de camp en 1738. Il est inspecteur général des hussards en 1743 et lieutenant-général en 1744 après la reconquête de l’Alsace[1]. Il se distingue l’année suivante en protégeant la retraite du prince de Conti[1]. Il eut sous ses ordres outre ses hussards, jusqu’à 32 escadrons de cavalerie.
Ses talents militaires, outre sa montée en grade, lui font obtenir la Grand-Croix de Saint-Louis en 1753 et la distinction suprême de maréchal de France le 15 mars 1758[1]. Il est également Grand-écuyer du duché de Lorraine, conseiller-chevalier d'honneur de la Cour souveraine de Lorraine (1738) sous le règne de son ami Stanislas Leszczinski, le roi de Pologne déchu[1]. Il était aussi gouverneur des villes et châteaux de la principauté de Commercy (1748) et Grand-bailli d'épée (1751).
Comblé d’honneurs, il demande de ne plus être envoyé en campagne et se retire à Lunéville jusqu’à la mort de Stanislas Leszczinski, et enfin dans son domaine de Luzancy[1].
Sa femme est Anne-Catherine de Wiet-Girard (1702-1766), fille de Jacques-Antoine, de la bourgeoisie de Haguenau, seigneur de Wiet, capitaine au régiment d'Humières puis directeur-général des fortifications d'Alsace, et d'Anne de Camps. Il l'épouse le 16 mai 1726 après l’avoir mise enceinte ; six de leurs douze enfants survécurent[1]. Ladislas de Bercheny meurt au château de Luzancy le 9 janvier 1778, acheté en 1729 avec la seigneurie[1], après s'être retiré du service.
Il était seigneur de Luzancy, Messy, Courcelles, Clerenval, Florrenval etc.
Armoiries |
Figure | Nom du prince et blasonnement |
Armes du comte de Bercheny Parti : au 1, de gueules, à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes du même; au 2, d'azur, à une licorne d'argent, issante d'une couronne d'or posée sur deux montagnes d'argent, mouv. de la pointe de l'écu.[3] |
Notes et références |
Raymond Boissau, « La levée de Bercheny-hussards » Revue historique des armées, 255 | 2009, mis en ligne le 15 mai 2009. [lire en ligne], consulté le 22 août 2009
Commandé par le colonel Georges Rattky (en hongrois : Ráttky György) (1680-1742)
Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
Annexes |
Sources et bibliographie |
- F.A. Aubert de la Chesnaye, J. Badier: Dictionnaire de la noblesse, Chez la veuve Duchesne, 1771, [1]
Articles connexes |
- Régiment de Hussards émigrés de Bercheny
1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP)
Liens externes |
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
Bibliothèque nationale de France (données)- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- WorldCat
- Recueil des membres de l’ordre de Saint-Louis d'après Jean-François-Louis d'Hozier, Paris, 1817
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du royaume de France
- Portail de la Hongrie