Aleister Crowley





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Aleister Crowley



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Aleister Crowley en 1919.






























Nom de naissance
Edward Alexander Crowley
Naissance
12 octobre 1875
Royal Leamington Spa, Warwickshire, Angleterre
Décès
1er décembre 1947(à 72 ans)
Hastings, Sussex, Angleterre
Nationalité
Britannique
Activité principale

occultiste, poète, romancier

Autres activités

Alpinisme




Edward Alexander Crowley (12 octobre 1875 à Royal Leamington Spa dans le Warwickshire – 1er décembre 1947 à Hastings), dit Aleister Crowley, et également connu comme Maître Therion, Frater Perdurabo, The Great Beast 666 (La Bête) ou l’homme le plus malsain du monde est un écrivain, poète, occultiste, tarologue et astrologue britannique.


Fils d'une riche famille protestante fondamentaliste, du courant darbyste, il abjure la foi chrétienne à l'adolescence, après la mort de son père. À Cambridge, il change son prénom d'Edward en Aleister et commence à s'intéresser à l'occultisme. Initié au sein de la Golden Dawn, il s'en détache rapidement pour poursuivre sa propre voie ésotérique, fondée sur une « magie sexuelle ». Il dilapide sa fortune au cours de ses recherches qui le mènent partout dans le monde.


Crowley devient rapidement très controversé, tant pour ses mœurs sexuelles que pour ses idées occultistes, mais aussi pour ses idées politiques. Germanophile, il devient indésirable en Grande-Bretagne avec la Première Guerre mondiale. Il est chassé de Sicile où il s'était installé, après divers scandales. Il continue ses errances. Il meurt d'une crise cardiaque liée à une bronchite chronique due à sa forte consommation de drogues. Il est incinéré à Brighton et ses cendres ont été perdues.


Aleister Crowley est surtout connu pour ses écrits sur l'occultisme, particulièrement The Book of the Law, le livre sacré de Thelema. Crowley était également membre influent de plusieurs autres organisations occultes : l'Astrum Argentum et l'Ordo Templi Orientis. Concernant cette dernière organisation, il participa même à la réécriture complète de ses rituels en fonction de la Loi de Thelema.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Jeunesse et éducation


    • 1.2 Découverte de l'occultisme


    • 1.3 Voyages, premier mariage et alpinisme


    • 1.4 Crowley au désert


    • 1.5 Exil et fin de vie




  • 2 Production littéraire et influence spirituelle


    • 2.1 Liber AL vel Legis sub figura CCXX




  • 3 Influence sur la culture populaire


  • 4 Annexes


    • 4.1 Bibliographie


      • 4.1.1 En français


      • 4.1.2 En anglais




    • 4.2 Articles connexes


    • 4.3 Liens externes




  • 5 Notes et références


    • 5.1 Notes


    • 5.2 Références







Biographie |



Jeunesse et éducation |


Edward Crowley est l'héritier unique (sa sœur cadette mourut en bas âge) d'un riche brasseur à la retraite, Edward Crowley, et de son épouse Emily Bertha Bishop. La fortune familiale provenait des brasseries Crowley's Ales. Il vit ses premières années dans le confort matériel. Il développe aussi très tôt un complexe de supériorité intellectuelle et spirituelle[1].


Par ailleurs, la famille était membre du groupe religieux protestant fondamentaliste des Frères de Plymouth. Après le décès de son père, Edward Crowley rejette son héritage religieux. Sa mère commence à lui donner alors le surnom qu'il s'appropriera ensuite : « The Beast », en référence à « La Grande Bête 666 » de l’Apocalypse de saint Jean. Il est confié à la garde de son oncle maternel Tom Bond Bishop, d'apparence philanthrope mais cruel avec son neveu[1]. Son oncle est un prêcheur fanatique et il oblige Edward Crowley à apprendre la Bible par cœur.


Edward Crowley suit les cours d'abord du Malvern College en 1891-1892 puis de la Tonbridge School en 1892. Il ne s'y sentit jamais à l'aise. En 1895, il entre au Trinity College (Cambridge) où il commence à étudier les sciences naturelles. Il est cependant plus doué dans des disciplines annexes : échecs et alpinisme. Il semblerait que ce fut alors que, intéressé par la poésie, il décida de changer de nom et, s'inspirant du poème « Alastor, or, The Spirit of Solitude » de Shelley, il ait décidé d'adopter le prénom « Aleister », réinterprétation gaélique d'Alastor, pour s'inscrire dans la vogue du renouveau celtique que connaissait à cette époque la Grande-Bretagne[1]. Le choix du prénom « Aleister » a également été choisi pour une raison numérique et symbolique, car il faut savoir que dans la kabbale anglaise[réf. nécessaire], hébraïque et grecque, l'addition des lettres composants « Aleister Crowley » donne le nombre de la Bête : 666.


Alors qu'il est étudiant, il hérite de la fortune paternelle et il commence à la dilapider. Il fit ainsi publier dès 1898 une édition de luxe de ses propres poèmes Aceldama, alors marqués par l'influence de Gerald Kelly (en). Le poème « White Stains » révèle ses penchants homosexuels. Son premier amant est l'acteur transformiste Jerome Pollitt. La relation, empreinte de méfiance des deux côtés, se termine en 1898[1].


Aleister Crowley quitte Cambridge avant d'avoir passé son diplôme[1].



Découverte de l'occultisme |





Crowley incarnant « Osiris ressuscité » durant un rituel de l'ordre hermétique de l'Aube dorée en 1899.


En 1897, une vision lui fait réaliser que toutes les œuvres humaines, hormis la magie, sont éphémères. Il se consacre alors à l'étude des textes ésotériques, et cherche un magicien pour l'initier. Il est admis en novembre 1898 au sein de l'ordre hermétique de l'Aube dorée (Golden Dawn), une société secrète d'étude et d'enseignement des sciences occultes fondée en 1888. Pour ses travaux ésotériques, il adopte le nom de Perdurabo (« J'endurerai »). William Butler Yeats le croit fou, mais il est remarqué par un autre membre de la Golden Dawn, l'un de ses fondateurs : Samuel Liddell MacGregor Mathers[1].


MacGregor Mathers a mis au point un rituel pour invoquer son ange gardien. Dans ce but, Aleister Crowley s'enferme dans la résidence du bord du Loch Ness en Écosse, Boleskine House[1].


Déçu par les dissensions au sein de la Golden Dawn et rejeté par de nombreux membres de la société que sa vie sexuelle choquait, Crowley s'en éloigne peu à peu. Il s'intéresse aux travaux de John Dee, et de son médium Edward Kelley dont il pense être la réincarnation. Pour franchir seul les étapes initiatiques de la Golden Dawn, il s'initie à l'Hatha yoga et part en voyage en Asie[1].


Crowley s'intéresse aux traditions religieuses orientales, comme le bouddhisme (qui lui est présenté par MacGregor Mathers et son ami et associé Allan Bennett), le taoïsme et surtout le yoga, dont il affirme être l'un des premiers occidentaux à recevoir un enseignement complet par un grand maître[réf. nécessaire]. Il séjourne souvent en Orient et en Asie[Quand ?].



Voyages, premier mariage et alpinisme |





Crowley se baignant dans le glacier du Baltoro durant l'expédition du K2 en 1902.




Le K2.


En 1900, Aleister Crowley est au Mexique, où il affirme avoir été initié franc-maçon, et où il rencontre l'alpiniste Oscar Eckenstein qui l'entraîne sur les sommets mexicains, l'initiant aux méthodes de concentration et de visualisation. En 1902, ils entreprennent ensemble la première tentative d'ascension du K2, la deuxième plus haute montagne du monde, située à la frontière entre la Chine et le Pakistan[1]. Après plus d'un mois passé sur place, la tentative fut un échec. Les Hunzas gardèrent de lui le souvenir d'un Occidental humain, qui les considérait comme ses égaux.


En 1903, il épouse Rose Edith Skerrett, la sœur de Gerald Kelly, qui est veuve. Au Caire en avril 1904, pendant leur voyage de noces en Égypte, Rose entre en transe et annonce à Crowley qu'il doit se préparer à recevoir une communication surnaturelle. L'année suivante, Rose accouche à Boleskine House d'une fille. En mai 1905, Crowley part pour une désastreuse expédition himalayenne. Il rend ses compagnons responsables de leur propre mort[pas clair], et exige que sa femme et sa fille le rejoignent en Inde. Ils fuient le pays quand la police vient enquêter sur un incident au cours duquel Crowley a tué deux agresseurs. Ils se réfugient en Chine d'où il renvoie son épouse et sa fille afin de partir à la recherche d'une ancienne maîtresse. De retour en Grande-Bretagne, il apprend la mort de sa fille, d'une fièvre, en Birmanie. Il en rend Rose responsable. Le couple a deux autres filles avant de divorcer. Crowley dit avoir fait connaître ses adultères pour avoir les torts lors de la procédure[1].


Le 17 décembre 1904 il est fait maître maçon dans la loge Anglo Saxon n. 343 de la Grande Loge de France, à Paris[2].



Crowley au désert |


En 1909 Aleister Crowley, qui renoue avec son travail ésotérique et occulte, publie le Livre de la Loi sur la communication reçue au Caire en 1904. Il publie aussi Liber 777 qui donne les clés interprétatives du tarot selon la Golden Dawn. Il se rend dans le désert algérien en compagnie de Victor Benjamin Neuburg (en) (qui avait dansé dans la représentation des Mystères d'Éleusis montée par Crowley) avec qui il met au point son système de « magie sexuelle » qu'il appelle Magick[1] dont l'enseignement de base a passablement été faussé par les détracteurs de sa doctrine initiatique le considérant comme homosexuel en raison du fait qu'il aurait eu quelques relations bisexuelles durant son incarnation.


Il fonde à la même époque l'Astrum Argentum, son propre ordre ésotérique inspiré de la Golden Dawn. Il se rapproche de l'Ordo Templi Orientis de Theodor Reuss (en), une société ésotérique allemande qui pratique sa propre « magie sexuelle ». Aleister Crowley devient le maître de la branche britannique de cet ordre[1].



Exil et fin de vie |




Thelema, Cefalù, 2017.





Aleister Crowley en 1929.


Proche de l'Allemagne, Crowley s'exile aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale. Ses écrits pro-allemands lui valent une antipathie de plus en plus forte dans son pays. Il a dilapidé son héritage et vit de subsides versés par l'Ordo Templi Orientis. Il travaille à ses rituels de « magie sexuelle »[1].


En 1920, Aleister Crowley loue une ferme à Cefalù en Sicile, qu'il nomme Thelema en référence à l'abbaye de Thélème de François Rabelais. Il y forme de nombreux disciples. En 1923, comme la veuve du disciple Raoul Loveday porte plainte contre lui, Crowley est chassé d'Italie par le gouvernement de Benito Mussolini. Le journal britannique John Bull le surnomme alors « l'homme le plus pervers du monde »[1]. Il fait régulièrement parler de lui par ses provocations. Il s'adonne à l'héroïne, dont la consommation lui inspire quelques écrits[Lesquels ?] relatant les effets de la drogue en temps réel, et mène une vie sexuelle dissolue pour l'époque[C'est-à-dire ?].


Crowley prend la succession de Theodor Reuss à la tête de l'Ordo Templi Orientis, lors de la conférence de Weida et forme des disciples parmi lesquels Karl Germer (en), Gerald Yorke (en) ou Israel Regardie. En 1929 à Berlin, il épouse brièvement la Nicaraguayenne Maria Teresa Ferrari de Miramar[1].


Il revient au Royaume-Uni dans les années 1930 et y intente divers procès pour toucher de l'argent. Il poursuit un libraire qui a annoncé à tort la sortie d'un de ses livres (The Diary of a Drug Fiend), et l'éditeur du livre de Nina Hamnett Laughing Torso, dans lequel elle insinue qu'il a pratiqué la magie noire à Thelema. Ses amis ne témoignant pas en sa faveur, et les récits de ses pratiques sexuelles et magiques jouant en sa défaveur, il perd ses deux procès et est condamné à payer les frais de justice alors qu'il est ruiné[1].


En 1936, il tombe amoureux de Greta Sequeira, une anthroposophe qui épouse un entrepreneur de Dundee. Par elle, il rencontre Lady Frieda Harris qui sera son exécutrice testamentaire. Ensemble, ils conçoivent un tarot (en) qu'elle illustre de ses aquarelles en 1942. Ce tarot divinatoire mélange diverses influences : magie occidentale, Golden Dawn, gnose, bouddhisme tantrique, chimie et freudisme. Crowley affirme que ce tarot est la suite du travail ésotérique d'Éliphas Lévi, dont il dit être la réincarnation (Lévi était mort l'année de sa naissance). Son Book of Thoth de 1944 est un commentaire des arcanes de ce jeu[1].


Dans ses dernières années, Aleister Crowley demande à John Symonds (en) de travailler à sa biographie à partir de ses notes. Son dernier disciple est Kenneth Grant. Les deux hommes seront ses exécuteurs testamentaires pour l'aspect littéraire. Ils travaillent ensemble à la biographie/autobiographie de Crowley, intitulée Autohagiography[1].


Installé dans une résidence hôtelière d'Hastings, Aleister Crowley meurt le 1er décembre 1947 d'une crise cardiaque liée à une bronchite chronique due à sa forte consommation de drogues. Il était ruiné (sa « fortune » au décès est estimée à 18 £d[N 1]). Il est incinéré à Brighton et ses cendres sont perdues[1].



Production littéraire et influence spirituelle |






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Liber AL vel Legis sub figura CCXX |


Les 8, 9 et 10 avril 1904, lors de son voyage de noces au Caire, Crowley reçut en dictée un ouvrage de quelques pages, par l'intermédiaire d'une entité désincarnée nommée Aiwass, qu'Aleister Crowley assimila plus tard à son saint ange gardien, tandis que le texte transmis était signé du pharaon Ânkhefenkhonsou dont Crowley se déclara la réincarnation. Ce texte, intégralement retranscrit dans le Livre de la Loi (Liber AL vel Legis sub figura CCXX), constitue la base de son système philosophico-religieux nommé : « La Loi de Thelema ». Il annonce aussi le début d'une nouvelle ère : le christianisme serait amené à laisser la place à un nouveau mouvement spirituel[1].


Le terme « Thelema » provient du grec, et signifie « volonté », non la Volonté selon Crowley bassement humaine et capricieuse, mais la « volonté supérieure » de l'Homme qui lui permet de dépasser sa condition. Le Livre de la Loi illustre cette « volonté - Thelema » par quelques phrases clés comme « L'amour est la loi, l'amour soumis à la volonté » ; ou encore « Fais ce que voudras sera le tout de la loi »}, ce fameux « Fais ce que voudras » qui est gravé sur le fronton de l'« abbaye de Thélème » de Rabelais, auteur avec lequel il partage une sensualité grivoise, un penchant pour l'alchimie et une certaine religiosité[réf. nécessaire]. Il a cependant cherché à se démarquer de son éducation religieuse chrétienne, en rejoignant la longue liste des nouveaux gnostiques, par l'intermédiaire de ce qu'il nomme la « Magick », l'hermétisme et d'autres disciplines comme le yoga.


Crowley était un auteur prolifique, non seulement dans le domaine de la magie mais également dans la philosophie et la politique. Il fut un poète et un auteur de pièces de théâtre ainsi que rédacteur sous divers pseudonymes pour des journaux.


Dans le domaine de l'occultisme, Crowley a notamment écrit sur la magie, le tarot, le yoga, la kabbale, l'astrologie.


Ses œuvres les plus importantes sont :




  • The Book of the Law (Le Livre de la Loi) ;


  • Magick ;


  • Le Livre de Thoth ;


  • Magick Without Tears ;


  • The Confessions of Aleister Crowley ;


  • Liber 777 ;


  • The Vision and the Voice ;


  • The Book of Lies.


Il édita et produisit une série de publications intitulées The Equinox (sous-titrée « Revue d'Illuminisme Scientifique »), qui servit comme organe officiel de l'ordre magique Astrum Argentum.


Crowley écrivit également des pièces de théâtre et des romans qui ne reçurent pas un accueil favorable en dehors des cercles occultistes :




  • Diary of a Drug Fiend ;


  • Moonchild ;


  • The Rites of Eleusis ;


  • The Ship.


Œuvres poétiques :




  • Clouds Without Water. (1974) ;


  • White Stains. (1973) ;


  • The Star and the Garter. (1974) ;


  • Snowdrops From a Curate’s Garden. (1986) ;


  • Golden Twigs. (1988) ;


  • The Scented Garden of Abdullah the Satirist of Shiraz. (1991) ;


  • The Winged Beetle. (1992).


Publiées en français :




  • Le Livre de Thoth, le Tarot des Égyptiens, Urania Verlags AG, préface d'Hymenaeus Beta, Caliphe de l'OTO, 1994.


  • Magick (parties une et deux), Éditions Blockhaus, Paris, 1992.


  • Fragments sataniques, Hriliu, Cahors, 1996.


  • Le Livre de la Loi, Aleister Crowley, Les Gouttelettes de Rosée, Montpeyroux, 1997, ISSN 1261-503X.


  • L'Epreuve d'Ida Pendagon, dans Rêves d'Absinthe (anthologie), Éditions L'Œil du Sphinx, Paris, 2001 (ISBN 978-2914405058).


  • Journal d'un drogué, voyage au pays de Cocaïne, Le Camion noir, Nancy, 2011.


  • Le Livre de la Loi, Le Camion noir, Nancy, 2007.


  • Béréshith, Les Gouttelettes de Rosée, Montpeyroux, 1998.


  • Le Scorpion, Les Gouttelettes de Rosée, Montpeyroux, 1998.


  • Babalon, Éditions de l'Heure, Charleroi, 2002.


  • Magick (Liber ABA, Livre Quatre), ESH-ÉDITIONS, Collection Bibliotheca Crowleyana, Bruxelles, 2013. Deux tomes (ISBN 978-2805300066).


  • Le Livre des Mensonges, ESH-ÉDITIONS, Collection Bibliotheca Crowleyana, Bruxelles, 2013. Préface de Jean-Luc Colnot (ISBN 978-2805300110).


  • Magie énochienne de la Golden Dawn, Éditions Trajectoire, Escalquens, 2011. Contient le Liber 84 vel Chanokh et un extrait de la Vision et la Voix (ISBN 978-2841975693).


  • Le Livre de Thoth, nouvelle traduction de Philippe Pissier, Éditions Alliance Magique, 2016 (ISBN 2367360138 et 978-2367360133).


  • La Goetia, S.L. Mathers & Aleister Crowley, Éditions Chronos Arenam, 2017 (ISBN 979-1094880012)


  • Le Dogme Qabalistique, dans Dogme et Rituel de la Golden Dawn par Matthieu Léon et Philippe Pissier, Rayol Canadel : Éditions Hermésia, 2017.


  • Le dit de Rodin, traduction par Philippe Pissier de Rodin in Rime, recueil de poèmes consacrés à l'art d'Auguste Rodin, illustré de dix aquarelles érotiques du maître, Le Vigan : L'arachnoïde, 2018 (ISBN 978-2-919030-23-1).


  • Un Manuel de Géomancie et La Géomancie dans Les Pratiques Divinatoires de la Golden Dawn, Rayol Canadel : Éditions Hermésia, 2018 (ISBN 979-1094877166).


  • Les Saints Livres de Thelema, traduits par Philippe Pissier, Rayol Canadel : Alliance Magique, 2018 (ISBN 978-2367360454).


  • Le Message du Maître Therion et autres publications de l’A...A... en Catégorie E, traduits par Philippe Pissier (Rayol Canadel : Chronos Arenam, 2019). ISBN-13: 979-1094880166.



Influence sur la culture populaire |


Article détaillé : Aleister Crowley dans la culture populaire.


Annexes |


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Bibliographie |



En français |




  • Serge Hutin, Aleister Crowley, Éditions Camion Blanc, coll. « Camion noir », 2016.

  • Henry Chartier, La Musique du Diable. Le rock et ses succès damnés, Éditions Camion Blanc, coll. « Camion noir », 710 p.

  • Sarane Alexandrian, Aleister Crowley, le maître incompris de la gnose moderne, Supérieur inconnu no 15, 1999.


  • Christian Bouchet, Aleister Crowley, Collection Qui suis-je ?, Pardès, 1999, 127 pages

  • Christian Bouchet, Aleister Crowley et le mouvement thélèmite, thèse de doctorat sous la direction de Robert Amadou, Les éditions du chaos, 1998.

  • Christian Bouchet, Aleister Crowley, La Bête 666, Le Camion noir, 2011.

  • Tigrane Hadengue/Hugo Verlomme/Michka, « Aleister Crowley, le possédé des drogues », dans Le Livre du cannabis, Georg, 1999.

  • Massimo Introvigne, « Aleister Crowley et le satanisme » dans Enquête sur le satanisme, Éditions Dervy, 1997, pages 209-219.

  • Massimo Introvigne, La Magie, les nouveaux mouvements magiques, Droguet & Ardant, 1993, plusieurs pages sur Crowley.

  • Arnold Waldstein, Aleister Crowley, le Saint de Satan, Culture, Art, Loisirs, Paris, 1975, 287 pages.

  • Marco Pasi, La Notion de magie dans le courant occultiste en Angleterre (1875-1947), thèse de doctorat sous la direction d'Antoine Faivre.


  • Les Secrets de la Bouche de l'Enfer, Pessoa/Crowley, Éditions ODS, 2015 (ISBN 979-1091506335), (ASIN B016YR81KI).


  • Lucien d'Azay, Trois Excentriques anglais, Les Belles Lettres, 2011 (ISBN 978-2-251-44423-9).



En anglais |



  • Martin Booth, A Magick Life: A Biography of Aleister Crowley, Hodder and Stoughton, 2000.


  • (en) Ronald Decker, « Crowley, Aleister (1875-1947) », Oxford Dictionary of National Biography,‎ janvier 2011(lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Richard Kaczynski, Perdurabo: The Life of Aleister Crowley, New Falcon Publications, 2002.

  • Marco Pasi, Aleister Crowley and the Temptation of Politics, Acumen, Durham, 2014.

  • Lawrence Sutin, Do What Thou Wilt: A Life of Aleister Crowley, St. Martin's Griffin, 2002.

  • John Symonds, The Beast 666, The Life of Aleister Crowley, Pindar Press, 1997.



Articles connexes |



  • Thelema

  • Ordre hermétique de l'Aube dorée

  • Voie de la main gauche et voie de la main droite

  • Magick

  • Ordo Templi Orientis

  • Vi veri universum vivus vici


  • Hénoch (homonymie), Magie énochienne, Livre d'Hénoch (homonymie)



Liens externes |




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  • Site d'un des traducteurs français de Crowley.


  • Textes de et sur Crowley ainsi que certains rituels de l'OTO.


  • Biographie, photos, présentation du tarot de Crowley.


  • Magick 4.


  • Aleister Crowley sur heresie.com (en) Aleister Crowley sur Thelemapedia.



Notes et références |



Notes |




  1. Le site universitaire Measuringworth propose des calculs d'équivalence de sommes. Ainsi, 18 £d de 1949 (quand tout fut traité) pourraient correspondre à 474 £ de 2009 (autour de 600 ) si on tient compte de l'évolution des prix ; 1 430 £ (autour de 1 850 ) en tenant compte de l'évolution des salaires ; ou 1 600 £ (autour de 2 000 ) en tenant compte du PNB par habitant.



Références |




  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et tDecker 2011.


  2. « I was made a Master Mason 17 December 1904 in Lodge 343 Anglo Saxon in Paris, working under the Grand Lodge of France. My proposer was the Rev J L Bowley, who I understand has been the Provincial Grand Officer in the Oxford Province, and I fully understood from him that the Anglo-Saxon Lodge was duly recognized by the Grand Lodge of England. » (lettre de Aleister Crowley à Sir Edward Letchworth, Grand Secretaire de la United Grand Lodge of England, datée 27 juin 1913, Yorke Collection, citée par Martin P. Starr, « Aleister Crowley: Freemason », dans AQC, Vol. 108, 1995.



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