Paris Saint-Germain Football Club
Cet article fait partie d'un « bon thème ».
Cet article concerne la section football du Paris Saint-Germain. Pour les autres sections, voir Paris Saint-Germain (club omnisports).
« PSG » redirige ici. Pour les autres significations, voir PSG (homonymie).
.mw-parser-output .entete.football{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f8/Infobox_Football_pictogram.png")}
Nom complet | Paris Saint-Germain Football Club |
---|---|
Surnoms | PSG Paris SG Les Parisiens Les Rouge et Bleu |
Fondation | 1904 ou 1970[Note 1] |
Statut professionnel | 1970-1972 et depuis 1974 |
Couleurs | Bleu, rouge et blanc |
Stade | Parc des Princes (48 583 places) |
Siège | 7 avenue du président Kennedy 78100 Saint-Germain-en-Laye 24 rue du Commandant-Guilbaud 75016 Paris (section professionnelle) |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire | Qatar Sports Investments |
Président | Nasser Al-Khelaïfi |
Entraîneur | Thomas Tuchel |
Joueur le plus capé | Jean-Marc Pilorget (435) |
Meilleur buteur | Edinson Cavani (192) |
Site web | www.psg.fr |
National[Note 2] | Championnat de France (7) Coupe de France (12) Coupe de la Ligue (8) Trophée des champions (8) Championnat de France D2 (1) |
---|---|
International[Note 2] | Coupe des coupes (1) Coupe Intertoto (1) |
Maillots
Domicile | Extérieur | Neutre |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2018-2019 du Paris Saint-Germain
Le Paris Saint-Germain Football Club, abrégé en Paris Saint-Germain FC, couramment appelé Paris Saint-Germain ou PSG, est un club de football français faisant partie du club omnisports du même nom, basé à Saint-Germain-en-Laye et à Paris.
La date de fondation du club est discutable, celle de 1970 régulièrement avancée correspondant en réalité davantage au changement de nom du Stade saint-germanois, fondé en 1904, en Paris Saint-Germain Football Club à la suite du rapprochement avec l'association Paris Football Club, groupe d'investissement créé en 1969 dans le but de reformer une équipe professionnelle dans la capitale, après la chute sportive et financière du Racing Club de France et du Stade français à la fin des années 1960.
Présent en première division du Championnat de France depuis 1974, le Paris Saint-Germain est le club y évoluant depuis le plus longtemps sans discontinuité. En 2015, le club parisien réalise le premier « quadruplé » en remportant le championnat de Ligue 1, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions. Cette performance est rééditée en 2016 et 2018. Le club compte à son palmarès sept titres de champion de France (en 1986, 1994, de 2013 à 2016 et en 2018), douze Coupes de France et huit Coupes de la Ligue. Le club remporte la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1996.
Le Paris Saint-Germain a pour stade le Parc des Princes, depuis juillet 1974, et s'entraîne au Centre d'entraînement Ooredoo (ex-« Camp des Loges ») à Saint-Germain-en-Laye, un lieu hérité du Stade saint-germanois. Dirigé dans ses premières années par des personnalités comme Daniel Hechter puis Francis Borelli, le club est racheté en 1991 par le diffuseur du championnat à la télévision, Canal+, qui mène le club parisien à un grand succès pendant ses premières années. Le PSG est ensuite vendu au fonds d'investissement américain Colony Capital en 2006, qui ne remporte pas de titre majeur hormis deux coupes nationales, puis cinq ans plus tard au fonds souverain qatarien Qatar Investment Authority (QIA). Les moyens financiers très importants qui sont injectés dans les caisses du club depuis 2011 lui ont permis de remporter dix-huit titres sur la scène nationale. L'ex-tennisman et homme d'affaires qatarien Nasser Al-Khelaïfi en est le président-directeur général depuis 2011 et l'Allemand Thomas Tuchel en est l'entraîneur depuis 2018.
Il est devenu lors de la saison 2018/2019 le premier club français à disputer 45 saisons d'affilée au sein de l'élite, détrônant le Football Club de Nantes qui en avait disputé 44 de 1963 à 2007.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Une date de fondation discutable
1.2 Le Stade saint-germanois (1904-1970)
1.3 1970-1973 : de la fusion au divorce
1.4 1973-1978 : l'ère Hechter, retour et maintien dans l'élite
1.5 1978-1991 : l'ère Borelli, premiers trophées majeurs et premières aventures européennes
1.6 1991-2006 : l'ère Canal+
1.6.1 La présidence Denisot : le PSG, un grand club européen (1991-1998)
1.6.2 Déclin (1998-2006)
1.7 2006-2011 : l'ère Colony Capital, un échec
1.8 Depuis 2011 : l'ère Qatar Investment Authority (QIA), changement de dimension
1.8.1 Débuts du projet animés (2011-2013)
1.8.2 Affirmation sur la scène nationale (2013-2016)
1.8.3 Plafond de verre européen (depuis 2016)
2 Résultats sportifs
2.1 Palmarès
2.2 Classements internationaux
2.3 Records
3 Personnalités historiques du club
3.1 Joueurs emblématiques
3.1.1 Hall of Fame
3.2 Palmarès international des joueurs du club
3.3 Entraîneurs
3.4 Récompenses individuelles du Paris SG
3.5 Dirigeants
3.6 Transferts les plus chers de l'histoire du Paris SG
3.7 Effectif professionnel actuel
4 Identité du club
4.1 Noms du club
4.2 Maillot
4.3 Logo
5 Structures du club
5.1 Finances
5.2 Stades
5.2.1 Parc des Princes
5.2.2 Stade Georges-Lefèvre
5.2.3 Autres stades utilisés
5.2.4 Affluence
5.2.5 Stade Charléty (Section féminine)
5.3 Structures d'entraînement
5.3.1 Camp des loges
5.3.2 Bougival (Section féminine)
5.3.3 Verneuil-sur-Seine (Centre de préformation)
5.3.4 Terrasses de Poncy à Poissy (futur centre d'entraînement de la section masculine)
6 Autres équipes
6.1 Équipe réserve
6.2 Sections jeunes
6.3 Section féminine
7 Supporters et lutte contre le hooliganisme
7.1 Historique
7.2 Le « plan Leproux »
8 Popularité et médiatisation
9 Annexes
9.1 Notes et références
9.2 Ouvrages
9.3 Autres références
9.4 Bibliographie et sources
9.5 Liens externes
Histoire
Une date de fondation discutable
L’appellation Paris Saint-Germain Football Club voit le jour en 1970 lorsque le Stade saint-germanois, fondé en 1904, reçoit l’appui de l'association Paris Football Club, groupe d'investissement créé en 1969 dans le but de reformer une équipe professionnelle dans la capitale, et change de nom en conséquent. Le Stade saint-germanois vient alors de gagner sa promotion en championnat National, deuxième niveau du football en France.
La date de 1970, année de fusion entre le Stade saint-germanois et le Paris FC, est devenue au cours du temps la date retenue par le club comme sa date de fondation[1]. Celle-ci a figuré sur le logo du club de 1996 à 2013, et est reprise par des institutions comme la LFP[2] ou l'UEFA[3].
Néanmoins, si cette fusion a bien officiellement eu lieu en juillet 1970[4], le Paris FC étant affilié à la Fédération française de football depuis le 13 décembre 1969 sous le numéro 24169[5], le fait que le Paris Saint-Germain FC soit un nouveau club est discutable, une fusion n'aboutissant pas nécessairement à la fondation d'un nouveau club.
En effet, comme le précise le Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain de Michel Kollar, le Paris FC n'est alors qu'une « association de personnalités regroupées pour la création d'un grand club de football à Paris »[6]. Bien que l'association soit affiliée à la FFF, elle n'a ni joueur ni terrain. Le Paris Saint-Germain Football Club peut donc difficilement être considéré comme un nouveau club, émanant davantage d'un changement de nom du Stade saint-germanois, qui reçoit l'aide d'un nouvel investisseur[Note 3]. En 1998, Thierry Berthou, supporter du club et historien de formation, publie un livre intitulé Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998) qui explique notamment pourquoi la date de fondation de 1904 devrait être conservée[7]. Son travail ne trouve pas écho auprès du club, et il reçoit même des menaces de procès en cas d'« erreur » dans le livre de la part de Daniel Hechter et Francis Borelli, présidents du club de 1973 à 1991[8],[9].
Depuis les années 2000, la date exacte du 12 août 1970 est même avancée par le club[1]. Celle-ci correspond à la date d'acceptation du changement de nom de l'association Paris Football Club en Paris Saint-Germain Football Club par la préfecture de police de Paris, ce qui n'a pourtant pas de rapport direct avec une date de fondation[Note 4]. Auparavant, la date du 27 août était retenue[réf. nécessaire]. Elle correspond à la date de publication au Journal officiel de ce changement de nom[10], mais fut destituée car le club avait déjà joué en championnat le 22 août. Néanmoins, la date du 12 août n'a pas plus de sens, car le club avait déjà joué en amical sous le nom de Paris Saint-Germain FC les 1er et 8 août, et était déjà annoncé sous ce nom en mai 1970 comme qualifié pour disputer le championnat National 1970-1971[11].
Cette volonté du club de désormais retenir 1970 comme date de fondation peut s'expliquer par une volonté d'effacer sa période jouée sous le nom de Stade saint-germanois, club non historique au palmarès nul ayant disputé l'essentiel de ses saisons en championnat régional. Ainsi, depuis l'arrivée au club du fonds d'investissement souverain Qatar Investment Authority en 2011, le club a déjà communiqué sur le fait qu'il était devenu le club français le plus titré malgré sa jeunesse[12],[Note 5].
Une troisième date de fondation, 1973, pourtant totalement fantaisiste, a même été proposée jusqu'en 1991 et l'arrivée de Canal+ au sein de la direction du club. Elle correspond à la prise en main du club par le créateur de mode Daniel Hechter, qui revendique le titre de « vrai fondateur » dans son autobiographie[13],[14]. Cette date a par exemple été reprise dans L'Équipe du 3 mai 2005[réf. nécessaire], tandis qu'un documentaire censé fêter le 40e anniversaire officiel du club diffusé le 9 mai 2010 par Canal+, qui conserve le « contrôle éditorial »[15], n'évoque pas le débat de la date de fondation et fait débuter son documentaire en 1973[16].
En définitive, comme d'autres clubs français, il est difficile de ne retenir qu'une seule date de fondation pour le Paris Saint-Germain FC, celles de 1904 (année de fondation du Stade saint-germanois) et de juillet 1970 (date de fusion officielle avec le Paris FC) pouvant chacune être soutenues[Note 6].
Le Stade saint-germanois (1904-1970)
Le Stade saint-germanois voit le jour le 21 juin 1904, à l'occasion de l'inauguration des installations sportives du Camp des Loges en forêt de Saint-Germain-en-Laye[17]. Le premier président est Félix Boyer[d 1]. Club omnisports doté d'une section football[d 1], il s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). La section football intègre le groupe Ouest du championnat de Paris de 4e série, quatrième et dernier niveau du championnat régional parisien. Pour son premier match officiel, le Stade saint-germanois s'incline à domicile le 16 octobre 1904 face à la Société du Patronage laïque du Ve par huit buts à un[18],[19].
À la suite de la disparition de l'USFSA, le Stade rejoint la Fédération française de football-association (FFFA) en 1921 et doit s'inscrire tout en bas de l'échelle du football parisien. Commence alors une lente ascension vers les sommets de la Ligue de Paris[20]. En 1932, alors que le football professionnel est autorisé en France, le Stade évolue en « Promotion de 1re division », le quatrième niveau régional. Il dispute cette année-là la Coupe de France pour la première fois, dont il atteint les 32es de finale en 1949 et 1951[d 1].
Champion de Paris en 1957[d 1], le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant, sous la conduite de son entraîneur Roger Quenolle et de son président Henri Patrelle. En point d'orgue, les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de la Coupe de France en 1969, où ils affrontent l'Olympique de Marseille. Le match aller a lieu au Parc des Princes devant 14 760 spectateurs, le retour au stade Vélodrome. La confrontation voit la logique qualification des professionnels marseillais[21]. Troisième de son groupe de CFA en 1969, le Stade réitère la performance l'année suivante. L'ouverture aux équipes amateurs de la Division 2 nationale, dite « open », mise en place cet été-là (dont Patrelle, membre du Conseil fédéral de la FFF, est l'un des instigateurs) offre la promotion aux Sangermanois.
1970-1973 : de la fusion au divorce
Alors que le Stade Saint-Germain du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion en Division 2 en 1970[11], un projet de relance du football de haut niveau à Paris tourne en rond depuis plus de dix-huit mois. Le Paris Football Club, créé en 1969 à la suite d'une étude du Conseil fédéral de la Fédération française de football, est resté un club virtuel toute la saison précédente. À quelques semaines de la reprise en 1970, le Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni inscription en championnat. Ce PFC avait en partie été financé par une collecte populaire et un échec signifierait le remboursement des donateurs. De plus, la FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade français et du CA Paris, envisage mal un échec[22].
Après le refus du CS Sedan Ardennes, seul club de Division 1 à proximité, de fusionner, et le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les promoteurs du PFC se tournent vers la 2e division. Pressé par le temps, l'idée de fusionner avec le Stade saint-germanois s'impose. Le 21 mai 1970, l'assemblée des associés du PFC vote pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion du Stade saint-germanois. Le « Paris Saint-Germain » est clairement noté comme qualifié du groupe Nord avec Creil et Cambrai[23]. Le protocole de fusion entre le Stade saint-germanois et le Paris FC est paraphé le 10 juin. Le 26 juin, un Conseil d'administration extraordinaire entérine la fusion du Stade saint-germanois et du Paris FC est effective : le Paris Saint-Germain Football Club est né. Pierre-Étienne Guyot, ancien vice-président du Racing Club de France et partie prenante du projet Paris FC, en est le premier président.
La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent (venu du Paris FC) et surtout Henri Patrelle, le président historique du Stade Saint-Germain, nommé président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Le premier international français à rejoindre le club est Jean-Claude Bras[24], qui évolue au Royal Football Club de Liège en Belgique. Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin, précédant de quelques jours son coéquipier de Marseille Jean-Pierre Destrumelle. Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de pré-saison face à Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin[25]. Le 23 août, le Paris SG dispute son premier match officiel pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National » : les Parisiens ramènent un match nul de Poitiers (1-1). Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du PSG[Note 7]. Dans les années 2010, le club retient le 12 août 1970, date d'enregistrement par le Journal officiel du changement de nom de l'association Paris FC, comme la date de fondation du club[26].
Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de D2 le 12 juin 1971 après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971. Malgré ce succès sportif, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris[27], le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard[28] ». Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité « Paris Saint-Germain ». Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[29].
1973-1978 : l'ère Hechter, retour et maintien dans l'élite
Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en D2 dès 1973. Daniel Hechter et ses amis, dont Jean-Paul Belmondo, Francis Borelli, Charles Talar et Bernard Brochand, notamment, font leur entrée en scène. Le partenariat entre Henri Patrelle et Daniel Hechter ne dure pas même un an. Il avait débuté le 15 juin 1973 avec la signature d'un protocole entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure déjà le logo « tour Eiffel », en usage dès la saison 1972-1973. Le siège social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye. Patrelle conserve son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De même, sur le banc, Robert Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devant Just Fontaine, officiellement directeur technique.
Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu en D1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face à Valenciennes. Lors de ce match, Just Fontaine fera un arrêt cardiaque sans gravité à la suite de la victoire du club. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2 dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste jusque-là toujours occupé par Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France A jusqu'en 1979.
En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Les saisons suivantes, le club parisien parvient à se maintenir dans l'élite et à s'y ancrer. Parmi les joueurs de l'époque, on trouve Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb, François M'Pelé et parmi les entraîneurs, Vélibor Vasovic et Jean-Michel Larqué. Daniel Hechter lui-même dessine le maillot « historique » du club[30]. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4 novembre 1975, Pierre Alonzo en prend la direction. Le Tournoi de Paris retrouve également vie en 1975 et sera disputé jusqu'en 1993.
La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 à la suite du scandale de la double billetterie du Parc des Princes[31].
1978-1991 : l'ère Borelli, premiers trophées majeurs et premières aventures européennes
Francis Borelli prend le relais pour 13 saisons et demi. Sous sa conduite, le PSG remporte ses premiers trophées majeurs : deux coupes de France, en 1982 après une finale épique disputée face à Saint-Étienne, alors emmené par Michel Platini, qui joue là son dernier match pour un club français. Le PSG l'emporte 6 à 5 aux tirs au but après un match nul 2 buts partout, Nabatingue Toko et Dominique Rocheteau inscrivant les buts parisiens, Platini deux buts pour les Verts. En 1983, Paris conserve son titre en l'emportant face au nouveau champion de France, Nantes (victoire 3 à 2).
Le club de la capitale vit ses premières épopées européennes en 1982-1983 qui se finit en quart de finale contre l'équipe belge de Waterschei. Ce PSG-Waterschei en Coupe des coupes est considéré comme le premier grand rendez-vous européen du PSG. Le PSG, vainqueur 2-0 à l'aller à domicile, part favori pour la qualification. C'est en effet lors de cette confrontation contre le vainqueur de la Coupe de Belgique que le record d'affluence au Parc des Princes reste le plus élevé avec 49 575 spectateurs. Mais lors du match retour, les Belges gagnent 3 à 0 après prolongation et se qualifient.
La saison suivante, le PSG se qualifie une nouvelle fois pour la Coupe des coupes et se fait encore éliminer de justesse en huitième de finale par la Juventus de Platini (2-2 à domicile et 0-0 à l'extérieur).
Lors de la saison 1984-1985, le PSG vit une saison moyenne avec une modeste 13e place en championnat, une finale de Coupe de France perdue contre l'AS Monaco et une élimination au 2e tour de la Coupe UEFA contre les Hongrois de Videoton. Gérard Houllier remplace alors l'entraîneur Georges Peyroche dès la saison suivante et le PSG accède au titre de champion de France lors de la saison 1985-1986 pour la première fois de son histoire. La formation de la capitale est emmenée par Dominique Rocheteau, Joël Bats et Luis Fernandez (qui est alors la nouvelle idole du Parc des Princes et le nouveau capitaine à la place de Dominique Bathenay). Le PSG parvient à rester invaincu pendant 26 matches. Safet Sušić est le nouvel artiste de l'équipe, il illumine de toute sa classe le championnat de France. Les deux saisons suivantes sont plus délicates (7e puis 15e place en championnat) avec une élimination en Coupe des clubs champions dès le premier tour de la compétition contre le FC Vítkovice, modeste club tchécoslovaque. Le PSG participait à cette compétition pour la première fois de son histoire.
En 1988, Tomislav Ivić devient entraîneur du PSG. Il y obtient d'abord de bons résultats, le club parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points de l'Olympique de Marseille. La saison suivante est plus décevante : les Parisiens sont éliminés rapidement en Coupe UEFA par la Juventus, et avec 14 défaites terminent à la cinquième place de D1.
Résistant à l'assaut du Matra qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.
1991-2006 : l'ère Canal+
La présidence Denisot : le PSG, un grand club européen (1991-1998)
En 1991, Canal+ investit dans le PSG et Michel Denisot devient vice-président délégué du club[32]. Le diffuseur du championnat souhaite relancer son intérêt en opposant un adversaire à l'Olympique de Marseille. Le recrutement d'Artur Jorge comme entraîneur et de plusieurs joueurs majeurs (Paul Le Guen, Valdo, Ricardo, David Ginola ou Laurent Fournier) permet à Paris de finir sur le podium (3e).
La saison suivante, Alain Roche, Vincent Guérin, Bernard Lama et George Weah renforcent davantage l'effectif. Après une première partie de saison en tête, Paris s'incline et termine deuxième. Le club parisien s'offre également une Coupe de France face à Nantes (3-0), et un joli parcours en Coupe UEFA en éliminant successivement Naples, Anderlecht puis le Real Madrid à la suite d'un match de légende en quart de finale (4-1). Le PSG sera ensuite éliminé par la Juventus Turin en demi-finale.
En 1993-1994, Michel Denisot est promu président-délégué tandis que le Brésilien Raí renforce encore l'effectif, même si son adaptation est difficile. Paris s'installe en tête en octobre et ne la lâchera plus. Paris est de nouveau champion de France 8 ans après et atteindra les demi-finales de la Coupe des Coupes, éliminé par Arsenal FC.
La saison suivante voit Luis Fernandez remplacer Artur Jorge. Paris ne peut faire mieux que 3e en championnat, mais il s'offre une nouvelle Coupe de France, ainsi que la première Coupe de la Ligue, et accède pour la première fois de son histoire à une demi-finale de Ligue des champions (face à l'AC Milan), en ayant éliminé le FC Barcelone de Johan Cruyff en quart de finale et réalisé un bilan parfait dans un groupe très difficile (6 victoires sur 6 face au Bayern Munich, FK Spartak Moscou et Dynamo Kiev).
L'été 1995 est celui du changement : plusieurs joueurs majeurs quittent le club (Weah, Ginola, Valdo, Ricardo), alors que Patrice Loko, Bruno Ngotty ou Youri Djorkaeff arrivent. La saison démarre sur les chapeaux de roue, Paris est très largement en tête du championnat. Mais le début de l'année 1996 est difficile et Paris voit Auxerre fondre sur lui. Denisot fait appel à Yannick Noah pour remobiliser l'effectif. Paris s'inclinera en championnat (il finira 2e) mais remporte la Coupe des coupes face au Rapid Vienne, en éliminant notamment Parme (en quart de finale) puis La Corogne (en demi). Il est le second club français à gagner une Coupe d'Europe.
Durant l'été 1996, Luis Fernandez cède sa place à Ricardo Gomes, tandis que les premiers effets de l'Arrêt Bosman se font sentir sur le recrutement (notamment avec le départ de Djorkaeff). Après une nouvelle première partie de saison en tête, Paris s'incline face à Monaco et termine deuxième. De plus, malgré une qualification face au Liverpool FC en demi-finale, il s'incline en finale de la Coupe des Coupes face à Barcelone. Enfin, Bernard Lama est contrôlé positif au cannabis et doit quitter le club. À la fin de la saison, Canal+ passe de 39,8 à 56,8 % au capital du club et devient donc majoritaire.
En 1997, Michel Denisot est en contact avec Ronaldo alors en instance de départ du FC Barcelone et qu'il souhaite faire venir au PSG. Alors que le club en a les moyens financiers, Michel Denisot se voit opposer le refus de Pierre Lescure pour qui ce transfert serait malvenu car il risquerait de conférer au PSG une situation nettement dominante dans le championnat, alors même que le groupe Canal + bénéficie des abonnements de supporteurs de toute la France[33],[34].
Durant l'été 1997, Paris recrute Christophe Revault, Marco Simone et Florian Maurice. À la suite d'une erreur administrative, le club frise l'élimination aux préliminaires de la Ligue des champions contre le Steaua Bucarest, mais se rattrape au retour (5-0) après une défaite sur tapis vert (3-0). La saison débute bien, mais l'équipe connaît une période difficile à l'automne à la suite d'une mauvaise passe de Revault. Le club est éliminé en phase de groupe de la C1 à la différence de buts et voit le podium s'éloigner en championnat. Le sourire reviendra avec les succès en finale des Coupes de la Ligue et de France, mais Paris termine 8e en championnat.
Déclin (1998-2006)
Denisot passe la main et c'est Charles Biétry, l'autre candidat au poste en 1991, qui le remplace. Biétry décide de faire table rase du passé et une grande partie de l'effectif (dont Rai, Fournier, Le Guen, Guérin et Roche) quitte le club. Ils sont remplacés par Jay-Jay Okocha, Yann Lachuer, Christian Wörns ou encore Bernard Lama, de retour au club. Ricardo, lui aussi, quitte le club, et Alain Giresse est finalement choisi pour le remplacer. Mais très vite, la mayonnaise ne prend pas, l'équipe est en milieu de tableau en championnat et subit une élimination prématurée en Coupe d'Europe face au Maccabi Haïfa. Face à ces résultats, Giresse est démis de ses fonctions et il est remplacé par Artur Jorge, que Biétry n'avait pas manqué de critiquer précédemment. Malgré tout, les résultats ne s'améliorent pas et Jorge critique ouvertement l'effectif. Bietry en tire les conséquences et démissionne, il est remplacé par Laurent Perpère. La saison est gâchée, Perpère prépare la suite et remplace Jorge par Philippe Bergeroo. Le PSG termine 9e.
Après cette saison épouvantable, l'été 1999 sert à faire le ménage dans l'effectif. Plusieurs joueurs arrivés un an auparavant quittent le club, qui recrute Ali Benarbia, Laurent Robert, ou Christian. Le PSG réalise une saison convaincante, il reste sur le podium toute la saison et termine deuxième. Seule ombre au tableau, la défaite en finale de la Coupe de la Ligue, face au FC Gueugnon.
La saison suivante, Paris est extrêmement ambitieux et dépense plusieurs centaines de millions de francs pour recruter Nicolas Anelka, Peter Luccin ou Stéphane Dalmat. L'objectif est le titre de champion de France et un bon parcours en Ligue des champions. Si l'équipe est convaincante à domicile, elle souffre à l'extérieur, ce qui l'empêche de dominer. À partir de novembre, les résultats plongent, et Paris passe de la tête au milieu de tableau en quelques semaines. Après une lourde défaite à Sedan (5-1), Bergeroo est renvoyé et est remplacé par Luis Fernandez de retour au PSG afin de sortir le club de cette mauvaise passe. Mais les résultats ne s'améliorent pas. Paris perd en Coupe d'Europe face à La Corogne (4-3) après avoir mené 3-0, ce qui élimine le PSG au stade de la deuxième phase de groupes. Le match face à Galatasaray est marqué par de graves incidents dans les tribunes. Paris termine 9e mais voit la pépite brésilienne Ronaldinho débarquer.
Alors que Canal+ devient propriétaire de 98,2 % du PSG à l'été 2001, le club dépense encore beaucoup d'argent pour faire venir José Aloisio, Gabriel Heinze, ou Hugo Leal. Malgré cette débauche de moyens, les résultats ne sont pas extraordinaires, en Coupe UEFA Paris est éliminé dès les seizièmes de finale aux tirs aux buts face aux Rangers, et en championnat le PSG ne parvient à monter sur le podium qu'une seule fois (à l'issue de la 31e journée). Anelka, très décevant cette saison et dont les relations avec son entraîneur sont très tendues, est bradé au mercato. Finalement, Paris termine 4e et loupe la Ligue des champions.
La saison 2002-2003 est marquée par une austérité lors du mercato. Paris parvient à prendre la tête fin octobre, mais ce sera son seul éclat de la saison. En Coupe UEFA, le PSG est à nouveau éliminé au stade des seizièmes de finale, cette fois-ci face au modeste club portugais du Boavista. En championnat, le club parisien plonge en milieu de tableau, Ronaldinho est laissé sur le banc, Luis Fernandez sauve sa tête en prenant les supporters à témoin. Finalement, Paris finira 11e et s'incline en finale de la Coupe de France face à Auxerre.
Face au bilan sportif et financier désastreux (65 millions d'euros de déficit pour la saison 2002-2003[35]), Canal+ débarque Perpère et Fernandez, et nomme les deux hommes phares du succès lillois, Francis Graille président, Vahid Halilhodžić entraineur. Graille est chargé de remettre de l'ordre dans les finances, Halilhodzic doit remettre l'équipe sur le droit chemin. Ronaldinho est cédé à Barcelone, tandis que Pauleta devient le buteur du PSG. Juan Pablo Sorín renforce également l'effectif. Le début de saison est difficile, Jérôme Leroy quitte le club. Mais Halilihodzic parvient à trouver la bonne formule et Paris s'installe sur le podium. Il y restera jusqu'au bout (2e) et remporte son premier titre en 6 ans, avec la Coupe de France. Mais la fin de saison est gâchée par le départ du capitaine Frédéric Déhu à Marseille.
Après le départ de Déhu, Heinze, Sorin puis Fiorèse suivent. Paris dépense tout son budget recrutement avec Jérôme Rothen, Sylvain Armand et Mario Yepes. Mais l'équipe n'est pas complète et le début de saison 2004-2005 est désastreux, Paris s'embourbe au milieu de tableau en championnat et termine dernier de son groupe de Ligue des champions. De plus, une "taupe" a trahi les secrets du vestiaire, et les supporters grondent face à la politique des dirigeants. Halilhodzic croit trouver en Sergueï Semak le joueur manquant à l'effectif, mais rien ne s'arrange et Graille décide de se séparer de son ami. Il nomme Laurent Fournier pour finir la saison. Sous son commandement, les résultats s'améliorent légèrement et le club termine 9e. À la fin de la saison, Canal+ rachète les dernières parts de Alain Cayzac et devient propriétaire à 100 %, les propriétaires du groupe écartent Graille qu'il remplace par Pierre Blayau.
En 2005-2006, l'effectif est renforcé par les arrivées de Bonaventure Kalou, Vikash Dhorasoo ou David Rozehnal. L'équipe a fière allure sur le papier et son début de saison est intéressant. Mais le président est insatisfait et lors de la trêve hivernale, il renvoie Fournier au profit de Guy Lacombe alors que le PSG n'est qu'à un seul point de la deuxième place malgré sa position de 6e. C'est à ce moment que les résultats du club décrochent à nouveau, le PSG finira 9e. Néanmoins, Paris remporte une nouvelle Coupe de France face à l'Olympique de Marseille (2-1).
2006-2011 : l'ère Colony Capital, un échec
En juin 2006, Canal+ revend le club à des fonds d'investissement américain (Colony Capital), français (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Alain Cayzac est nommé président du club le 20 juin 2006[36].
Malgré le changement de propriétaire et de direction, priorité est donnée à la stabilité : Guy Lacombe demeure l'entraîneur du club, Alain Roche reste recruteur, Raí revient en tant qu'ambassadeur du club en Amérique du Sud, et l'effectif ne connait pas de bouleversement majeur (Modeste M'Bami est vendu à l'Olympique de Marseille tandis que Mickaël Landreau et Amara Diané renforcent l'effectif et Pauleta prolonge). Malgré cette stabilité, le début de saison est difficile, Paris ne parvient même pas à passer dans la première moitié du tableau. Vikash Dhorasoo est renvoyé en octobre après avoir accusé l’entraîneur de mentir. Le pire est atteint en novembre avec une lourde défaite en Coupe UEFA au Parc face à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4), puis la mort par balle d'un ultra parisien par un policier après le match. Début janvier 2007, Guy Lacombe est limogé et Paul Le Guen le remplace. L'espoir est important à la suite des excellents résultats du Breton à Lyon. Malgré une descente dans la zone de relégation en mars, les résultats s'améliorent sensiblement, Paris parvient jusqu'aux huitièmes de finale de Coupe UEFA et termine sa saison à la 15e place en championnat.
La saison suivante doit marquer le retour de Paris en haut du classement. La stabilité est toujours de mise avec les arrivées de Grégory Bourillon, Didier Digard et Zoumana Camara. Mais à nouveau, le PSG reste dans la seconde moitié du classement. En cause, d'excellents résultats à l'extérieur mais une incapacité à gagner à domicile, c'est le « syndrome du Parc ». Pour provoquer un électrochoc, Le Guen titularise les jeunes à Valenciennes. Mais sans résultat majeur, il revient à l'équipe-type rapidement. En décembre, Paris bascule dans la zone de relégation. La victoire au Parc face à Lens met fin au "syndrome du Parc" et fait sortir Paris de la zone de relégation. À la fin du mercato hivernal, deux brésiliens, Éverton Santos et Willamis Souza, arrivent. Mais c'est un flop complet et Paris redescend dans la zone de relégation au printemps. Une éclaircie apparaît avec le succès en Coupe de la Ligue face à Lens (1-0), mais une banderole parisienne destinée aux Lensois fait scandale. Un mois plus tard, Paris perd lourdement à Caen (3-0). Face à une situation désespérée, Michel Moulin est imposé comme directeur sportif à Alain Cayzac qui préfère démissionner le 21 avril, remplacé jusqu'à la fin de la saison par Simon Tahar. Il faudra attendre la dernière journée et une victoire inespérée à Sochaux (2-1) pour que Paris se sauve. En Coupe de France, le club se hisse tout de même en finale mais s'inclinera face à Lyon (1-0).
Pour remplacer Alain Cayzac, c'est Charles Villeneuve (ancien directeur des sports de TF1) qui est nommé président. Celui-ci maintien Paul Le Guen à son poste. Durant l'intersaison 2008, la formation parisienne est profondément modifiée : Mario Yepes, Jérôme Alonzo et Pauleta arrivent en fin de contrat, tandis que Bernard Mendy, Amara Diané, Didier Digard, et David N'Gog sont vendus. Éverton Santos et Willamis Souza sont pour leur part prêtés à des clubs brésiliens. Du côté des arrivées, les anciens internationaux français Claude Makélélé et Ludovic Giuly, en fin de carrières, sont recrutés pour encadrer le groupe. Mateja Kežman, Guillaume Hoarau, et Stéphane Sessègnon sont également intégrés dans l'équipe. En dépit d'un début hésitant, la première partie de saison est finalement réussie. Le PSG parvient notamment à battre les trois premiers du championnat 2007-2008 : Lyon, Bordeaux et Marseille. Paris finit ainsi quatrième à la trêve hivernale. Cependant, une mini-crise survient : le 22 janvier 2009, Charles Villeneuve est forcé de démissionner, à la suite de l'envoi aux actionnaires d'une lettre critiquant la direction supérieure du club (cette lettre ayant été immédiatement diffusée dans la presse). Sébastien Bazin, PDG de la filiale européenne de Colony Capital, actionnaire majoritaire, prend alors la présidence provisoire. Ce changement de gouvernance n'a pas d'effets néfastes immédiats concernant les résultats du club ; avant la rencontre face à Marseille le 15 mars, Paris enchaine ainsi six victoires et un nul en huit matchs, et possède l'occasion de se substituer à Lyon en tête du championnat, mais le PSG s'incline. En Coupe UEFA, Paris parvient à sortir de la phase de groupe suite à un match épique contre le FC Twente et se hisse jusqu'aux quarts de finale de la compétition face au Dynamo Kiev (défaite 3-0 en Ukraine après un nul 0-0 au Parc des Princes) après avoir éliminé le VfL Wolfsbourg puis le SC Braga. La direction du club annonce par la suite que Paul Le Guen ne sera pas reconduit pour la saison prochaine, en raison d'une mésentente de l'entraineur parisien avec une partie du staff technique. Dès lors, Paris enchaine les mauvais résultats jusqu'à la dernière journée. Le PSG finit sixième, laissant échapper une qualification pour la Ligue des champions, et finalement pour la Ligue Europa.
Les dirigeants choisissent l'ancien parisien Antoine Kombouaré pour remplacer Le Guen. L'équipe subit peu de changement lors du mercato, avec seulement les arrivées de Mevlüt Erding, Grégory Coupet, et Christophe Jallet, et les départs de Mickaël Landreau, Fabrice Pancrate, Mateja Kežman et Jérôme Rothen. Le début de saison est excellent, et Paris pointe en tête (ex-aequo) avec Bordeaux et Lyon fin août. En septembre, Colony Capital rachète les parts de Morgan Stanley, et Robin Leproux (Directeur général de RTL entre 2001 et 2005) remplace Sébastien Bazin à la tête du club. La faiblesse du banc parisien le fait reculer dès l'automne en milieu de tableau et l'absence durant la grande partie de la saison de son tandem en attaque Hoarau-Erding l'empêche de briller en championnat et Paris terminera cette saison à la 13e place. Toutefois, le club remporte une nouvelle Coupe de France face à Monaco.
Malgré la décevante 13e place de la saison passée, Leproux, Kombouaré et Roche demeurent en place pour la saison 2010-2011. Le club se renforce avec les arrivées de Mathieu Bodmer, Siaka Tiéné et Luis Nenê. Après un début de saison intéressant, Paris se stabilise dans le haut du classement à partir de novembre, en particulier grâce aux performances éblouissantes de Nenê, qui reçoit le Trophée UNFP du joueur du mois de décembre 2010. Le départ agité de Stéphane Sessègnon lors du mercato hivernal ne perturbe pas la bonne marche du club. Le PSG chute en huitième de finale de Ligue Europa, face au Benfica Lisbonne, mais reste en course pour une qualification en C1. Toutefois, Paris termine seulement 4e du championnat et ne se qualifie pas pour la Ligue des champions. En Coupe de France, le club atteint de nouveau la finale mais s'incline face aux Lillois, qui réaliseront cette année-là le doublé coupe-championnat.
Le bilan du passage de Colony Capital à Paris est très médiocre, d'une part au niveau sportif, avec certes une coupe de la ligue en 2008 et une coupe de France en 2010 (ainsi que deux finales en 2008 et 2011), mais le club n'a pu faire mieux en ligue 1 qu'une quatrième place en 2011 (et donc par conséquent ne s'est jamais qualifié pour la ligue des champions), n'a joué qu'une saison sur deux la Ligue Europa et a même frôlé la relégation lors des saisons 2006/2007 et 2007/2008. Durant cette période le club s'est aussi fortement endetté et les dirigeants de l'époque n'ont pas su gérer la dégradation des relations entre les supporters, conduisant à de nombreuses violences et la mort de deux supporters en 2006 et 2010, aboutissant à la mise en place d'un plan de sécurité – le "plan Leproux" – en 2010, plan fortement contesté par les supporters les plus fervents du club, car malgré la disparition de toute violence, cela a entraîné la chute de la fréquentation du Parc des Princes lors de la saison 2010/2011, ainsi que la fin de la superbe ambiance qui y régnait.
Depuis 2011 : l'ère Qatar Investment Authority (QIA), changement de dimension
Débuts du projet animés (2011-2013)
En 2011, le fonds souverain Qatar Investment Authority rachète 70 % des parts du club[37]. Alors que Grégory Coupet et Claude Makélélé prennent leur retraite et que Ludovic Giuly part à l'AS Monaco, Colony Capital signe l'arrivée de Nicolas Douchez avant de passer la main aux Qatariens. Les dirigeants de QSI, par l'intermédiaire de Nasser Al-Khelaïfi, futur président du club, fixent des objectifs ambitieux et apportent des moyens financiers considérables : cent millions d'euros pour recruter des joueurs pendant l'été 2011. QSI souhaite remporter le championnat de France, les coupes nationales ainsi que la Ligue des champions à long terme[38],[39].
Les propriétaires qataris suppriment le poste de Robin Leproux et nomment Leonardo, ancien joueur parisien, comme directeur sportif. Jean-Claude Blanc prend ses fonctions quelque temps plus tard en tant que directeur général. Leonardo fait venir plusieurs joueurs du championnat italien tels que Jérémy Ménez, Mohamed Sissoko et Salvatore Sirigu. Des joueurs de Ligue 1 rejoignent aussi Paris comme Kevin Gameiro, Blaise Matuidi et Milan Biševac. Le président Al-Khelaïfi évoque aussi une construction à long terme, veut miser sur de jeunes joueurs talentueux et déclare à plusieurs reprises « être à la recherche du nouveau Messi »[40]. Il pense d'abord l'avoir trouvé en Javier Pastore[41] qui signe pour 42 millions d'euros, ce qui constitue un record en France[42]. Sur le plan sportif, le club de la capitale est champion d'automne[43]. Des échos favorables proviennent de la presse[44], le nombre moyen de spectateurs par match augmente[45] et le club met en œuvre une stratégie « d'internationalisation »[46]. Cependant, quelques contre-performances viennent noircir le tableau : l'élimination du PSG en Ligue Europa dès la phase de groupe, alors que celui-ci était jugé abordable, et l'élimination lors du premier tour de la Coupe de la Ligue face au Dijon FCO (3-2). Le 30 décembre 2011, pendant la trêve hivernale, l'Italien Carlo Ancelotti, double vainqueur de la Ligue des champions, devient le nouvel entraîneur du club[47] en remplacement d'Antoine Kombouaré. Trois nouvelles recrues renommées rejoignent le PSG pendant le mercato hivernal : Maxwell, Thiago Motta et Alex. En parallèle, QSI rachète les 30 % restants à Colony Capital le 6 mars 2012 et devient donc propriétaire du PSG à 100 %[48]. Finalement, le Paris Saint-Germain termine deuxième du championnat derrière le surprenant Montpellier.
Durant l'intersaison 2012, le PSG est l'un des clubs les plus actifs du marché des transferts. Quatre joueurs sont recrutés en Italie : l'attaquant argentin du SSC Naples Ezequiel Lavezzi arrive contre 30 millions d'euros[49], le jeune Marco Verratti, désigné comme le « nouveau Pirlo » par la presse italienne, est recruté pour 12 millions depuis Pescara[50]. Enfin, les deux joueurs les plus rémunérés du Milan AC sont accueillis : l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimović, pour un montant de 21 millions d'euros et un salaire record estimé à 14 millions d'euros net annuel[51], et le défenseur brésilien Thiago Silva, égalant le montant record en France de 42 millions d'euros[52]. À la suite du départ de Milan Biševac à Lyon, le PSG recrute l'international néerlandais de l'Ajax d'Amsterdam Gregory van der Wiel[53].
Lors du mercato hivernal, le club recrute David Beckham pour six mois[54],[55], Nenê et Guillaume Hoarau sont, eux, respectivement transférés à Al-Gharafa au Qatar et au Dalian Aerbin en Chine[56],[57]. Le 6 mars 2013 est une nouvelle date charnière : l'équipe parvient à se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions, performance qui n'avait pas été réalisée depuis 1995[58]. Cependant, le FC Barcelone élimine le club parisien aux buts à l'extérieur à l'issue de deux matchs nuls[59]. Le 12 mai 2013, pour la troisième fois de son histoire après les titres de 1986 et 1994, l'équipe remporte le championnat avec une victoire (0-1) contre l'OL : l'objectif premier des Qataris est rempli. L'intersaison est rendue compliquée par les atermoiements autour du départ de l'entraîneur Carlo Ancelotti, finalement parti au Real Madrid. Peu de temps après, Leonardo annonce sa démission, à la suite d'une suspension de 14 mois notifiée par la Fédération Française de Football, conséquence de l'affaire du "coup d'épaule" dans les couloirs du Parc des Princes auprès de l'arbitre Alexandre Castro après le match contre Valenciennes[60].
Affirmation sur la scène nationale (2013-2016)
Pour remplacer Carlo Ancelotti au poste d'entraîneur, le Paris Saint-Germain signe le 25 juin 2013 l'ancien sélectionneur français Laurent Blanc[61]. Plus tard, le club recrute l'attaquant uruguayen Edinson Cavani contre une indemnité de 64,5 millions d'euros, un nouveau record en France[62] devançant celui de Javier Pastore, deux ans auparavant. L'ambition des dirigeants parisiens est de l'associer avec Zlatan Ibrahimović afin de créer l'un des meilleurs duos d'attaquants en Europe. Le très prometteur défenseur brésilien Marquinhos signe également au PSG pour la somme de 31,4 millions d'euros. Enfin, le club voit le départ de plusieurs joueurs de la période Colony Capital : il s'agit de Sylvain Armand, présent depuis 2004 avec près de 400 apparitions, de Mathieu Bodmer, de Siaka Tiéné et enfin de l'ancien capitaine Mamadou Sakho transféré pour 19 millions d'euros au Liverpool FC[63]. Le club domine de nouveau le championnat et son groupe de Ligue des champions en première partie de saison. Éliminés prématurément de la Coupe de France par le Montpellier HSC, les Parisiens sont battus sur le fil au stade des quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea FC, puis remportent la Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais (2-1)[64]. Le 7 mai 2014, le Paris Saint-Germain obtient son quatrième titre de champion de France et son deuxième consécutif avec un total de 89 points, un nouveau record, qui sera battu par la formation parisienne deux ans plus tard[65].
Pendant l'intersaison et la période des transferts, le PSG sera l'une des cible du fair-play financier organisé par l'UEFA. En conséquence, le club voit son budget de transferts réduit à 60 millions d'euros et sa masse salariale encadrée[66]. Cependant, le PSG fait un nouveau « gros coup » sur le marché des transferts : le défenseur brésilien David Luiz rejoint le club de la capitale pour un montant de 49,5 millions d'euros[67]. Plus tard, Serge Aurier, latéral droit prometteur, rejoint le PSG. Cependant, il s'affilie au club sous un prêt avec option d'achat pour contourner les règles du fair-play financier[68]. Ce transfert conduit au départ de Christophe Jallet, au club depuis cinq années, qui s'engage avec l'Olympique lyonnais[69]. Sur le plan sportif, malgré un départ intéressant en battant le FC Barcelone (3-2) au Parc des Princes[70], le PSG termine second de sa poule[71]. Le club parisien hérite alors d'un favori en huitièmes de finale : le Chelsea FC qu'il élimine contre toute attente en prolongation à Stamford Bridge après un match haut en rebondissements[72]. La formation parisienne est cependant éliminée par le club barcelonais qu'il affronte une nouvelle fois en quart de finale[73]. En France, le PSG remporte son cinquième titre de champion dans la dernière ligne droite alors que l'Olympique de Marseille puis l'Olympique lyonnais tenaient les rênes du classement jusqu'à la 30e journée[74]. Paris rafle également les deux coupes nationales : la Coupe de la Ligue en battant le SC Bastia (4-0) et la Coupe de France contre l'AJ Auxerre (1-0), ce qui lui permet de réaliser un quadruplé inédit dans l'histoire du football français[75].
Au cours de l'intersaison 2015, le club parisien est plus actif sur le marché des transferts puisque l'UEFA lève les sanctions à l'encontre du PSG dans le cadre du fair-play financier[76]. C'est ainsi que le club finalise le recrutement de l'attaquant argentin Angel Di Maria, convoité depuis un an, pour la somme de 63 millions d'euros[77]. D'autres recrues sont transférées au PSG, cette fois-ci dans un but différent afin d'apporter plus de concurrence au groupe. Ainsi, le gardien allemand Kevin Trapp signe au club pour 9 millions d'euros[78], tout comme le milieu de terrain Benjamin Stambouli[79] et le latéral gauche Layvin Kurzawa pour 24 millions d'euros en provenance de l'AS Monaco[80]. Du côté des départs, le club transfère l'international français Yohan Cabaye aux Anglais de Crystal Palace[81] et Zoumana Camara, joueur présent à Paris depuis 2007, met un terme à sa carrière et intègre le staff technique[82]. La saison faisant suite à cette période de transferts voit la formation parisienne battre tous les records sur le plan national en remportant son sixième titre de champion dès le mois de mars après une victoire toute aussi retentissante contre l'ESTAC (9-0), la plus large à l'extérieur dans l'histoire du club et du championnat de France[83]. D'autres records tombent sous l'escarcelle parisienne : il s'agit du record de points avec 96 unités ou encore la meilleure différence de buts de +83[84]. Le PSG remporte pour la seconde fois consécutive les deux coupes nationales dont la Coupe de France contre le rival marseillais. En revanche, le bilan est décevant en Ligue des champions de l'UEFA puisque le club est éliminé en quart de finale pour la quatrième fois consécutive contre Manchester City ce qui serait vécu selon plusieurs échos de la presse comme une humiliation pour les propriétaires qatariens[85].
Plafond de verre européen (depuis 2016)
À la suite de cette déconvenue, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi appelle début juin 2016 à des changements majeurs pour entamer « un nouveau cycle »[86]. Quelques semaines plus tard, le club annonce la résiliation du contrat de Laurent Blanc[87] et la nomination de l'Espagnol Unai Emery pour lui succéder[88]. Le PSG fait signer dans la foulée plusieurs recrues : Hatem Ben Arfa, en fin de contrat à l'OGC Nice, ainsi que Grzegorz Krychowiak déjà présent à Séville avec Emery. Le latéral belge Thomas Meunier rejoint aussi le club tout comme le milieu offensif Giovani Lo Celso, prêté à son club formateur Rosario Central jusqu'à janvier 2017[89]. Le prometteur joueur madrilène Jesé conclut ce mercato dans le sens des arrivées. Ce mercato est jugé étonnant par la presse puisque le club a été davantage économe en choisissant des joueurs qui n'étaient pas les premiers choix, et aussi parce que des cadres, comme Zlatan Ibrahimović et David Luiz, n'ont pas été remplacés[90]. La première moitié de saison est jugée décevante. Les observateurs l'expliquent par la méforme de certains cadres mais également par l'intégration difficile des recrues estivales. Ainsi, la formation parisienne ne figure qu'à la troisième place lors de la trêve hivernale, à cinq points du leader niçois. Lors du mercato hivernal, l'allemand Julian Draxler et le portugais Gonçalo Guedes sont recrutés pour renforcer et remobiliser l'effectif. Paris démarre de façon fracassante la seconde partie de saison : la victoire (1-5) au Stade Vélodrome en est l'illustration (il s'agit de la pire défaite à domicile de l'Olympique de Marseille depuis 1953). Cependant, le club subit un nouvel échec en Ligue des champions en subissant la remontada (« remontée ») barcelonaise en huitièmes de finale[91]. Le PSG devient alors la première équipe éliminée après avoir remporté 4-0 le match aller. En France, Paris n'est pas champion pour la première fois depuis la saison 2011-2012, et cède son titre à l'AS Monaco. Néanmoins, le club rafle une nouvelle fois les deux coupes nationales et obtient ainsi le record de victoires en Coupe de France.
La saison 2017-2018 affiche plusieurs objectifs : la reconquête du titre de champion de France et la volonté d'effacer la remontada face au FC Barcelone en passant le cap des quarts de finale de la Ligue des champions. Pour ce faire, les propriétaires qatariens décident tout d'abord d'apporter des changements au niveau de la direction sportive. Ainsi, Maxwell intègre l'organigramme en tant que « coordinateur sportif », tout comme le Portugais Antero Henrique du FC Porto qui remplace Olivier Létang au poste de directeur sportif. Patrick Kluivert est remercié et son poste de « directeur du football » est supprimé. Dans la foulée, le PSG recrute deux latéraux : l'Espagnol Yuri Berchiche et le Brésilien Dani Alves. Le club parisien passe ensuite dans une autre dimension en réalisant le « transfert du siècle », l'attaquant du FC Barcelone Neymar signe pour 222 millions d'euros, montant record dans l'histoire du football. Le PSG termine son incroyable mercato estival en recrutant le très jeune prodige Kylian Mbappé grâce à un prêt avec option d'achat obligatoire de 145 millions d'euros (et 35 millions d'euros de bonus) ce qui constitue le deuxième montant record derrière Neymar.
La saison commence bien avec une victoire 2-1 au Trophée des champions 2017 face à l'AS Monaco, le club qui priva le PSG d'un cinquième championnat consécutif. Cependant, malgré les sommes investies et un excellent parcours en phase de groupe de la Ligue des champions (avec 5 victoires en 6 matchs dont un 3-0 à domicile contre le Bayern Munich, ainsi que 25 buts inscrits battant de ce fait le précédent record), le PSG se fait à nouveau éliminer au stade des huitièmes de finale de la compétition, cette fois-ci face au Real Madrid alors double tenant du titre et futur vainqueur de la compétition. Le PSG remporte son septième championnat le 15 avril 2018 en écrasant 7-1 le champion en titre monégasque au Parc des Princes, ainsi que la huitième Coupe de la Ligue de son histoire (la cinquième d'affilée) toujours contre Monaco. Le PSG réalise un troisième quadruplé national avec la Coupe de France face à la grosse surprise de l'édition : Les Herbiers VF.
À la suite de ce nouvel échec en ligue des champions, le contrat de l'entraîneur basque Unai Emery n'est pas prolongé pour la saison 2018/19.
Pour la saison 2018-2019, le club décide de nommer l'allemand Thomas Tuchel à la place d'Unai Emery. A l'intersaison, la légende italienne Gianluigi Buffon ainsi que le prometteur défenseur allemand Thilo Kehrer rejoignent le PSG. Le latéral espagnol Juan Bernat et l'attaquant camerounais Eric-Maxim Choupo-Moting complètent le mercato. Afin de rentrer dans les clous du Fair-Play Financier (FPF) de l'UEFA, plusieurs départs ont lieu, notamment Thiago Motta et Javier Pastore, deux joueurs emblématiques du club présents depuis le tout début de l'ère QSI. Gonçalo Guedes est vendu pour 40 millions d'euros (et 10 de bonus) au Valence CF ce qui constitue la vente record dans l'histoire du club. En Ligue 1, le début de parcours du champion de France en titre frise la perfection : après 14 journées et autant de victoires, les parisiens figurent sans surprise en tête du classement, cumulant meilleure attaque (46 buts) et meilleure défense (7 buts encaissés). Cependant, lors de la première journée de la phase de groupe de Ligue des Champions, le PSG s'incline chez les Reds de Liverpool à Anfield sur le score de 3 buts à 2. Lors de la deuxième journée, le club reçoit l'Étoile rouge de Belgrade, match qui tourne à la démonstration : 4-0 à la mi-temps, score final de 6-1[92]. Mais, le match suivant, le PSG concède le nul 2-2 au Parc des Princes face au SSC Naples, avant d'accrocher à nouveau la formation italienne au match retour (1-1). Finalement, le PSG arrache sa qualification et termine même premier du « groupe de la mort » grâce à deux victoires lors des deux derniers matchs (2-1 au Parc contre Liverpool et 1-4 à Belgrade). Le 9 janvier 2019, le PSG perd (1-2) au Parc des Princes contre l'EA Guingamp, c'est la première fois depuis 2012 que le PSG perd un match de Coupe de la Ligue, mettant ainsi fin à une série record de 21 victoires d'affilée dans cette compétition pour cinq trophées consécutifs. Lors des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, après une victoire au match aller contre Manchester United (2-0), l'équipe s'incline 1-3 au Parc des Princes lors du match retour et se retrouve éliminée du tournoi devant la porte des quarts de finale pour la troisième fois consécutive[93].
Résultats sportifs
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
---|---|
|
|
Le Paris Saint-Germain, en tant qu'héritier du Stade Saint-Germain, compte également à son palmarès un titre régional, le championnat de Division d'honneur de Paris remporté en 1957.
Par ailleurs, le Paris Saint-Germain a remporté nombre de tournois amicaux, généralement organisés en préparation d'avant-saison :
- Tournoi international de Libreville en 1979.
Tournoi de Paris en 1980, 1981, 1984, 1986, 1989, 1992 et 1993.- Tournoi international de Troyes en 1980.
Trophée de Palma de Majorque en 1982.- Tournoi de Mulhouse en 1985.
- Tournoi en salle de Jérusalem en 1986.
- Tournoi en salle de Paris Bercy en 1987 et 1990.
- Tournoi international de Sedan en 1992.
Trophée de la Céramique de Villarreal en 2001.
Innsbruck Cup en 2011.
Acqua Lete Cup en 2014.
International Champions Cup en 2015 et 2016
Le Paris Saint-Germain a également remporté le Trophée National du Meilleur Public Sportif (2ème division) lors de la saison 1973-1974[95]. Ce classement a été remplacé en 2006 par le Championnat de France des tribunes dans lequel le Paris Saint-Germain a été classé deuxième lors des saisons 2014-2015 et 2015-2016.
Classements internationaux
Le PSG est le seul club français à avoir occupé la première place du Classement UEFA en 1998, classement établi sur les 5 dernières années. À l'issue de la saison 2014-2015, après trois quarts de finale consécutifs en Ligue des champions, le PSG pointe au 11e rang du classement, en tête des clubs français[96]. Il a par ailleurs été le meilleur club européen de l'année d'après l'indice UEFA en 1996, devançant le Bayern Munich et l'Ajax Amsterdam au classement[97]. C'est le seul club français à avoir été sur la première marche du podium.
En 1994, le PSG est classé club numéro 1 mondial de l'année par l'International Federation of Football History & Statistics[98]. Le PSG est le seul club français à avoir été classé à ce rang. Il fut précisément premier du classement pendant cinq mois, de novembre 1994 à mars 1995[99]. Outre cette première place, le PSG se classa 9e en 1993, 6e en 1995, 10e en 1996 et 8e en 1997, soit cinq années consécutives dans le top 10 mondial. Ses performances européennes lui valent d'apparaître au troisième rang français (et 49e rang européen) du classement des clubs de football du XXe siècle selon l'IFFHS. Sur la période 1991-2009, le club pointe au 25e rang mondial au même classement[100].
Records
En 2018-2019, le Paris Saint-Germain remporte son 38e trophée officiel national et international[101]. Depuis 2018, le PSG détient le record avec 12 titres en coupe de France[102]. Ce à quoi s'ajoute le record du plus grand nombre de coupes de la Ligue gagnées (8 fois)[102]. Le PSG est le seul club français à avoir remporté la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (en 1996)[103] et co-détient le record de coupes Intertoto remportées par un club français (1 fois)[104].
En 2015, le PSG devient la première équipe à réussir le quadruplé Trophée des champions/championnat/coupe de France/coupe de la Ligue[105]. Il réitère cette performance en 2016[106] et 2018. Le PSG a donc fait 3 quadruplés nationales, ce qui constitue un record. Dans son histoire, le club avait déjà remporté deux doublés coupe de France/coupe de la Ligue (en 1995[107] et en 1998[108]), ce qui n'a jamais été réalisé. En 2014, le club remportait son premier doublé championnat/coupe de la Ligue[109].
Individuellement, Zlatan Ibrahimović devient le meilleur buteur en compétition officielle sur une saison en 2015-2016 (50 buts)[110]. Pauleta est quant à lui le meilleur buteur de la coupe de la Ligue avec un même club (10 buts)[111]. Lors de ladite saison 2015-2016, Angel Di Maria devient le meilleur passeur du championnat sur une saison avec 18 passes[112]. Aux trophées UNFP du football, l'équipe ayant remporté le titre de meilleur joueur le plus souvent avec l'Olympique lyonnais est le Paris Saint-Germain (6 fois). Individuellement, Zlatan Ibrahimović l'a gagné trois fois, ce qui est un record. De même que le PSG a obtenu le titre de meilleur entraîneur de la saison le plus grand nombre de fois (3 fois). Laurent Blanc est d'ailleurs l'entraîneur à l'avoir emporté le plus souvent avec un même club (2 fois au PSG). Enfin trois parisiens, Thiago Silva, Marco Verratti et Zlatan Ibrahimović, ont été nommés dans l'équipe type de la saison à 4 reprises, ce qui est un record. Côté transfert, pour terminer sur les records individuels, le Paris Saint-Germain acquiert pour 222 millions d'euros Neymar à l'été 2017, soit le plus gros achat de l'histoire [113].
Collectivement, lors de cette fameuse saison 2015-2016, le PSG acquiert son titre dès la 30e journée, soit à 8 journées de la fin. Ce qui en fait le champion le plus précoce de l'histoire (championnat à 20 clubs)[114]. Il devancera le second au classement de 31 points, ce qui sera là aussi une nouveauté[114]. À la trêve déjà, il comptait 51 points. Ce qui lui permettait de battre le record détenu alors par l'Olympique lyonnais[114], et devancer le second à la trêve de 19 points, ce qui devenait inédit là aussi[115]. Le club améliorerera son propre record du nombre de points engrangés dans un championnat à 20 clubs pour l'établir à 96 points[114], en remportant 30 victoires[114], dont 15 à l'extérieur[114] et en perdant un match à l'extérieur[114]. Le club devient l'équipe ayant remporté le plus grand nombre de points à l'extérieur (48 points)[114]. Ces différents records rejoignent désormais le plus petit nombre de défaites à domicile. Ce que l'équipe parisienne a réussi à trois reprises dans son histoire (1985-1986[116], 1993-1994[117] et 2014-2015[118]). Dans le domaine défensif, cette saison 2015-2016 verra aussi le club battre le record de l'Olympique de Marseille de 1991-1992 avec 19 buts encaissés[114], en encaissant 7 buts à l'extérieur[114]. Ce qui lui permettra d'atteindre une différence de buts de +83 grâce aux buts marqués cette année-là[114], dont un +36 à l'extérieur[114]. Un match sur cette saison retiendra notre attention, il s'agit de la victoire 9-0 face à l'ESTAC Troyes au stade de l'Aube, le 13 mars 2016, établissant ainsi la plus large victoire à l'extérieur de l'histoire de la Ligue 1[114]. À l'heure du bilan, le PSG terminera pour la 5e fois consécutive meilleure attaque du championnat[114]. De 2012-2013 à 2013-2014, le club avait égalé le nombre de saisons consécutives à avoir terminé meilleure attaque et meilleure défense lors d'une même saison (2 saisons)[119],[120].
S'agissant du championnat, le PSG enchaînera 36 matchs consécutifs sans défaite de 2014-2015 à 2015-2016[114], et égalera le record de l'AS Saint-Étienne de 18 matchs consécutifs sans défaite à l'extérieur (31e journée 2014-2015 à 25e journée 2015-2016)[121],[122]. Des records qui s'ajoutent au plus grand nombre de matchs sans encaissés de buts (clean-sheets) établi sous les ordres de Carlo Ancelotti, avec Salvatore Sirigu dans les buts en 2012-2013 (23 matchs)[123]. Quant au niveau européen, le PSG n'a pas perdu à domicile durant 33 matchs consécutivement de 2006-2007 à 2014-2015[124].
Pour ce qui concerne la coupe d'Europe, il a participé à 5 demi-finales consécutives de coupe d'Europe de 1993 à 1997[125]. Enfin, lors de la phase de poule de la Ligue des champions 1994-1995, le PSG remporta tous ses matchs de poule, ce qu'aucun autre club hexagonal n'a réalisé à ce jour[126]. À noter par ailleurs qu'individuellement, Zlatan Ibrahimović co-détient le record de passes décisives effectuées en un seul match. Il avait réalise 4 passes décisives lors du match face au Dinamo Zagreb le 6 novembre 2012 en phase de groupe[127].
En coupe de France, en 1993, le PSG est devenu le seul vainqueur de la compétition n'ayant encaissé aucun but durant tout son parcours[128].
En coupe de la Ligue cette fois, en 2015, le PSG est parvenu à l'emporter en n'ayant joué aucun match à domicile durant tout son parcours. Il dispose par ailleurs du plus grand nombre de victoires consécutives en finale (5 victoires de 2014 à 2018)[102] ; et a disputé le plus grand nombre de finales consécutives dans l'histoire de cette coupe (7 finales)[102]. La finale contre le SC Bastia en 2015 est la finale avec le plus grand écart de buts inscrits pour un vainqueur (4 buts d'écart)[102]. D'ailleurs, ces deux équipes sont celles s'étant rencontrées le plus fréquemment lors d'une finale (2 fois, en 1995 et 2015)[102]. Dans la compétition tous tours confondus cette fois, le PSG et l'Olympique lyonnais se sont rencontrés à 7 reprises, ce qui constitue un autre un record[102]. Individuellement ici, Edinson Cavani est le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en plusieurs finales (4 buts en 2014 et 2015)[102], et à avoir inscrit le plus grand nombre de buts en une seule finale (2 buts en 2014 et 2015)[102]. Zlatan Ibrahimović a lui aussi réussi cette performance en 2015[129].
Pour le Trophée des champions enfin, la finale la plus fréquemment disputée s'est jouée entre l'Olympique lyonnais et le Paris Saint-Germain (4 fois en 2004, 2006, 2015 et 2016)[130]. De même que le PSG co-détient le record du plus grand nombre de finales perdues (4 fois en 1986, 2004, 2006 et 2010)[130].
En Ligue des champions, bien que le PSG soit la première équipe de l'histoire de la compétition à connaître une élimination en phase à élimination directe après s'être imposé à l'aller sur le score de 4-0 (à l'issue de la « remontada » barcelonaise lors de la saison 2016-2017)[91], le club de la capitale est aussi l'équipe la plus prolifique des phases de poules en établissant le record du nombre de buts marqués en matchs de groupe lors de la saison 2017-2018 (25), à la suite d'une victoire sur le score de 7-1 contre le Celtic Glasgow le 22 novembre 2017[131] suivie d'une réalisation inscrite lors du dernier match de poule à l'extérieur contre le Bayern Munich (défaite 1-3).
Le 7 octobre 2018, il bat un record détenu depuis 1936 par l'Olympique lillois qui avait réussi à remporter ses huit premiers matchs, en remportant ses quatorze premiers matchs de championnat.
Le 19 janvier 2019, le PSG bat l'En Avant Guingamp au Parc des Princes lors de la 21e journée de Ligue 1 sur le score fleuve de 9 - 0 avec un triplé de Cavani et Mbappé, un doublé pour Neymar Jr. et un but de Meunier. Cette victoire devient ainsi le record de la plus large victoire à domicile de toute l'histoire du Paris Saint-Germain.
Personnalités historiques du club
Joueurs emblématiques
Rang | Nom | Apparitions | Période |
---|---|---|---|
1 | Jean-Marc Pilorget | 435 | 1975 - 1987 1988 - 1989 |
2 | Sylvain Armand | 380 | 2004 - 2013 |
3 | Safet Sušić | 344 | 1982 - 1991 |
- | Paul Le Guen | 344 | 1991 - 1998 |
5 | Bernard Lama | 318 | 1992 - 1997 1998 - 2000 |
6 | Mustapha Dahleb | 310 | 1974 - 1984 |
7 | Blaise Matuidi | 295 | 2011 - 2017 |
8 | Éric Renaut | 290 | 1972 - 1975 1976 - 1982 |
9 | Joël Bats | 285 | 1985 - 1992 |
10 | Dominique Baratelli | 281 | 1978 - 1985 |
Rang | Nom | Buts | Période |
---|---|---|---|
1 | Edinson Cavani | 192 | depuis 2013 |
2 | Zlatan Ibrahimović | 156 | 2012 - 2016 |
3 | Pauleta | 109 | 2003 - 2008 |
4 | Dominique Rocheteau | 100 | 1980 - 1987 |
5 | Mustapha Dahleb | 98 | 1974 - 1984 |
6 | François M'Pelé | 95 | 1973 - 1979 |
7 | Safet Sušić | 85 | 1982 - 1991 |
8 | Raí | 72 | 1993 - 1998 |
9 | Carlos Bianchi | 71 | 1977 - 1979 |
10 | Ángel Di María | 66 | depuis 2015 |
Capitaine de l'équipe de France, le défenseur Jean Djorkaeff rejoint le PSG dès juin 1970. Il est capitaine pendant deux saisons avant d'assister au divorce du club en mai 1972. Outre les 16 sélections en équipe de France[134] de Tchouki entre 1970 et 1972, le défenseur Jean-Paul Rostagni connaît 6 sélections[135] lors de son passage au PSG.
Sous la présidence de Daniel Hechter (1974-1978), l'attaquant international algérien Mustapha Dahleb est recruté à Sedan en 1974 pour 1,35 million de francs, montant record pour un transfert en France à l'époque[136]. Avec 85 buts inscrits en Ligue 1 de 1974 à 1984, deuxième meilleur buteur de l'histoire du club en championnat (cinquième meilleur buteur toutes compétitions confondues avec 98 buts[137]), « Moumous » anima l'attaque parisienne aux côtés du milieu de terrain international français Jean-Pierre Dogliani et de l'attaquant international congolais François M'Pelé. Dogliani, qui désirait absolument évoluer sous la direction de Just Fontaine finança en partie son transfert. M'Pelé marqua 97 buts[138] toutes compétitions confondues, entre 1973 et 1978. Le Goleador argentin Carlos Bianchi rejoint le club en 1977 et y passe deux saisons au cours desquelles il inscrit 71 buts avec deux trophées du meilleur buteur de D1 à la clé. Lors de la saison 1977-1978, il marque 37 buts en 38 matchs de championnat[139].
Rang | Nom | Passes | Période |
---|---|---|---|
1 | Safet Sušić | 95 | 1982 - 1991 |
2 | Mustapha Dahleb | 80 | 1974 - 1984 |
3 | Ángel Di María | 65 | depuis 2015 |
4 | Javier Pastore | 56 | 2011 - 2018 |
5 | Zlatan Ibrahimović | 53 | 2012 - 2016 |
6 | Jérôme Rothen | 52 | 2004 - 2009 2010 |
7 | Lucas Moura | 45 | 2013 - 2018 |
8 | Dominique Rocheteau | 42 | 1980 - 1987 |
9 | Marco Verratti | 41 | depuis 2012 |
10 | Valdo | 40 | 1991 - 1995 |
Sous la présidence de Francis Borelli, Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Nabatingue Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Surjak, puis Safet Sušić, Joël Bats et Gabriel Calderón sont les principaux joueurs du club. Ils sont tous des cadres de leur sélection nationale. Les gardiens Baratelli et Bats furent ainsi les portiers de l'équipe de France, tandis que Bathenay, Fernandez et surtout Rocheteau en furent des joueurs emblématiques. Luis Fernandez, qui achève sa formation au club, quitte le PSG après le titre de champion de France de 1986, recruté à grands frais par le rival du Matra Racing. Luis reviendra plus tard au PSG en tant qu'entraîneur. L'ex-stéphanois Bathenay rejoint le club en 1978 et devient le chef de la défense parisienne et le capitaine de l'équipe jusqu'en 1985. Mais c'est en 1980 que le club réussit son transfert le plus tonitruant en recrutant l'autre idole du football français (après Michel Platini), l'« Ange Vert » Dominique Rocheteau, meilleur attaquant français de l'époque. Il marquera 100 buts sous le maillot du PSG, s'inscrivant de façon indélébile dans l'histoire du club[141]. Outre ces cadres de l'équipe de France, citons également le milieu défensif Jean-Claude Lemoult (1976-1986) et le défenseur Jean-Marc Pilorget (435 matchs[142] disputés avec le PSG ; record du genre). Lemoult a connu deux[143] sélections en équipe de France tandis que la carrière internationale de Pilorget fut brisée par un accident de la route qui faillit lui coûter la vie le 18 décembre 1983[144]. Parmi les autres internationaux français de l'ère Borelli, citons Christian Perez (17 sélections lors de son passage au PSG[145]), Fabrice Poullain (10[146]), Daniel Xuereb (4[147]), Amara Simba (3[148]), Michel Bibard (3[149]), William Ayache (3[150]), Yvon Le Roux (3[151]), Jocelyn Angloma (2[152]), Philippe Jeannol (1[153]) et Alain Couriol (1[154]).
Concernant les meilleurs joueurs étrangers de la présidence Borelli, Safet Sušić s'impose comme le plus emblématique. Jamais blessé, jamais suspendu, ce milieu de terrain offensif international yougoslave marque 85 buts et délivre 61 passes décisives (record du genre au PSG) entre 1982 et 1991. Il est écarté de l'effectif à la suite de la reprise du club par Canal+. Derrière Safet, l'international tchadien Nabatingue Toko, l'international yougoslave Ivica Surjak, qui délivre notamment les deux passes décisives lors de la finale de la Coupe de France 1982, et l'international argentin Gabriel Calderón, méritent une mention spéciale. Outre ces quatre joueurs, citons d'autres joueurs étrangers ayant été sélectionnés lors de matches internationaux lorsqu'ils jouaient au PSG : les Algériens Salah Assad et Liazid Sandjak, le Yougoslave Zlatko Vujović et les Sénégalais Jules Bocandé, Saar Boubacar et Oumar Sène.
Avec l'arrivée de Canal+ à la tête du club en 1991, de nombreux joueurs de premier plan signent au club : les internationaux français Laurent Fournier, David Ginola et Paul Le Guen et les internationaux brésiliens Ricardo et Valdo sont ainsi recrutés dès 1991 et rejoignent notamment l'international français Daniel Bravo (joueur du club depuis 1989) et Antoine Kombouaré (joueur du club depuis 1990), principaux joueurs à connaître la fin de l'ère Borelli et le début de l'ère Canal. Joël Bats effectue également une saison pendant que Canal + possède le club, mais il se retire en 1992 et est remplacé par Bernard Lama, qui devient dans la foulée le gardien de buts de l'équipe de France. Lama fait partie d'une deuxième vague d'arrivées comprenant également les internationaux français Vincent Guérin et Alain Roche et l'international libérien George Weah. Raí, capitaine de l'équipe du Brésil, arrive en 1993. La quasi-totalité de ces joueurs forment l'ossature de l'équipe jusqu'en 1998. D'autres joueurs viennent compléter l'effectif comme les internationaux français Youri Djorkaeff (1995-1996), Bruno N'Gotty (1995-1998) et Patrice Loko (1995-1998), l'international brésilien Leonardo (1996-1997) et l'international italien Marco Simone (1997-1999) notamment.
Après la présidence de Michel Denisot, le recrutement du club devient plus décousu mais comprend quelques joueurs notables du championnat de France tels le meilleur joueur du championnat en 1999 Ali Benarbia (1999-2001), le buteur portugais, meilleur joueur du championnat en 2002 et 2003 Pauleta (2003-2008), qui devient en 2007 le meilleur buteur de l'histoire du PSG, le défenseur international colombien Mario Yepes (2004-2007) et les néo-internationaux français Laurent Robert (1999-2001), Frédéric Déhu (2000-2004), Jérôme Rothen (2004-2010), Sylvain Armand (2004-2013) qui deviendra le deuxième joueur ayant porté le plus de fois le maillot du PSG, Lionel Letizi (2000-2006) mais c'est le gardien remplaçant Jérôme Alonzo (2001-2008) qui restera dans le cœur des supporters. Puis d'autres joueurs comme Jérôme Leroy (2002-2003) formé au PSG qui est de retour au club de la capitale, l'international nigérian Jay-Jay Okocha (1998-2002), les internationaux argentins Mauricio Pochettino (2001-2003), Gabriel Heinze (2001-2004) et Juan Pablo Sorin (2003-2004), l'espoir espagnol Mikel Arteta (2001-2002), l'international brésilien Ronaldinho (2001-2003). Le cas de l'international français Nicolas Anelka est légèrement différent. Formé au club, il quitte le PSG en 1997 pour rejoindre Arsenal FC. À la recherche d'une politique recentrée sur l'Île-de-France en 2000, le club rachète l'attaquant originaire de Trappes alors en contrat au Real Madrid pour la somme record alors de 33,2 millions d'euros, mais ce retour est un échec, le joueur n'arrivant jamais à s'imposer, il le quitte à nouveau au bout d'un an et demi.
En 2006, Canal + vend le club à Colony Capital. Le PSG vit deux premières saisons catastrophiques avec Colony Capital à sa tête (15e et 16e). En 2008, Charles Villeneuve président du club fait un recrutement ambitieux en recrutant deux ex-internationaux français Claude Makélélé (2008-2011) et Ludovic Giuly (2008-2011) ou encore le meilleur buteur et meilleur joueur de Ligue 2 2008 Guillaume Hoarau (2008-2012) qui entrera dans le Top 10 des buteurs du club. Robin Leproux devient président du PSG en 2009 et sa politique est de faire venir des joueurs issus du championnat de France comme Christophe Jallet (2009-2014), Mathieu Bodmer (2010-2013) et surtout le brésilien Nenê (2010-2013), qui entrera également dans le Top 10 des buteurs du PSG en à peine deux ans. Avec des moyens limités sous l'ère Colony, le PSG fait de plus en plus confiance à des joueurs formés au PSG tels Clément Chantôme et Mamadou Sakho, qui sera capitaine à la suite de la retraite de Makélélé.
En 2011, le fonds d'investissement souverain du Qatar rachète le club et mène une politique de recrutement visant à signer des stars du football afin de gagner, sur un délai de cinq ans, la Ligue des champions. C'est alors que les dirigeants qatariens signent dès la première année la pépite argentine Javier Pastore pour 40 millions d'euros, record du club. L'année suivante le buteur suédois Zlatan Ibrahimović, qui deviendra meilleur buteur du club et le restera jusqu'au 27 janvier 2018, date à laquelle il sera dépassé par Edinson Cavani, s'engage à Paris pour un salaire exorbitant de 15 millions d'euros par an. Il devient l'emblème du « PSG version qatarienne » ce qui permettra d'accroître la popularité du club à l'étranger. Le Brésilien et futur capitaine du PSG Thiago Silva, considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde, signe également au club[155]. Le Paris Saint-Germain continue sa politique de recrutement de « stars » en signant en 2013 le meilleur buteur de Serie A Edinson Cavani pour 63 millions d'euros, somme record en France, puis en 2014 avec le défenseur brésilien David Luiz et enfin en 2015 avec l'attaquant argentin Ángel Di María, vainqueur de la Ligue des champions 2014. En 2016, aucune « star » n'est recrutée pour palier le départ du meilleur buteur du club Zlatan Ibrahimović. La plupart des recrues n'arrivent pas à s'imposer et sont alors considérées comme des échecs, hormis Thomas Meunier. Afin d'apporter de la concurrence dans le secteur offensif, les dirigeants font venir le très convoité Julian Draxler durant le mercato hivernal suivant. En été 2017, le club parisien réalise le « transfert du siècle » en signant le brésilien Neymar, joueur considéré par beaucoup comme faisant partie du « top 3 mondial », juste derrière Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Pour le débaucher au FC Barcelone, les Parisiens ont du débourser l'intégralité de sa clause libératoire, soit 222 millions d'euros, transfert record faisant de Neymar le joueur le plus cher au monde. Le club réalise dans la foulée le deuxième plus gros transfert de l'histoire en signant le futur talent de l'Équipe de France Kylian Mbappé pour 145 millions d'euros (et 35 millions d'euros de bonus) via un prêt avec option d'achat. Lors du mercato d'été 2018 le club parvient à signer Gianluigi Buffon alors libre de tout contrat, le gardien italien est considéré comme l'un des plus grands gardiens de l'histoire.
Le tableau suivant présente la liste des capitaines principaux du Paris Saint-Germain depuis 1970[156].
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Jean Djorkaeff | 1970 - 1972 |
2 | Camille Choquier | 1972 - 1973 |
3 | Jean-Pierre Dogliani | 1973 - 14 décembre 1975 |
4 | Humberto Coelho | 21 décembre 1975 - 22 juin 1976 |
5 | Mustapha Dahleb | 1976 - 22 août 1978 |
6 | Dominique Bathenay | 25 août 1978 - 1985 |
7 | Luis Fernandez | 1985 - 1986 |
8 | Jean-Marc Pilorget | 1986 - 1987 |
9 | Fabrice Poullain | 1987 - 1988 |
10 | Oumar Sène | 1988 - 1990 |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
11 | Safet Sušić | 1990 - 1991 |
12 | Bruno Germain | 1991 - 1992 |
13 | Paul Le Guen | 1992 - 1994 |
14 | David Ginola | 1994 |
15 | Alain Roche | 1994 - 4 août 1995 |
16 | Bernard Lama | 9 août 1995 - janvier 1997 |
17 | Raí | février 1997 - 1998 |
18 | Marco Simone | 1998 - 1999 |
19 | Ali Benarbia | 1999 - 2000 |
20 | Éric Rabésandratana | juillet 2000 - 13 décembre 2000 |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
21 | Frédéric Déhu | 17 décembre 2000 - 2002 2003 - 2004 |
22 | Mauricio Pochettino | 2002 - 2003 |
23 | José-Karl Pierre-Fanfan | 2004 - 2005 |
24 | Pauleta | 2005 - 2008 |
25 | Claude Makélélé | 2008 - 2011 |
26 | Mamadou Sakho | 2011 - 25 mars 2012 |
27 | Christophe Jallet | 15 avril 2012 - 6 nov. 2012 |
28 | Thiago Silva | depuis le 21 novembre 2012 |
Hall of Fame
Le 4 juillet 2017, le club dévoile sur son site internet son Hall of Fame qui regroupe tout d'abord les vingt joueurs considérés par les instances parisiennes comme les meilleurs de son histoire. Si la plupart des noms tombent comme des évidences, la présence de David Beckham, qui n'a joué qu'une demi-saison au PSG (14 matchs) en 2013, fait débat chez les supporters. Présenté comme un « ambassadeur de charme » par la direction parisienne, la présence du joueur anglais montre surtout que le critère sportif n'a pas été le seul retenu pour établir la liste. Certains fans regrettent également les absences d'Amara Diané, de Vincent Guérin, d'Antoine Kombouaré, de Paul Le Guen ou encore d'Alain Roche[157].
Nom | Poste | Période |
---|---|---|
Dominique Bathenay | Milieu de terrain | 1978 - 1985 |
David Beckham | Milieu de terrain | 2013 |
Carlos Bianchi | Attaquant | 1977 - 1979 |
Mustapha Dahleb | Attaquant | 1974 - 1984 |
Jean Djorkaeff | Défenseur | 1970 - 1972 |
Jean-Pierre Dogliani | Attaquant | 1973 - 1976 |
Luis Fernandez | Milieu de terrain | 1978 - 1986 |
David Ginola | Attaquant | 1992 - 1995 |
Zlatan Ibrahimović | Attaquant | 2012 - 2016 |
Bernard Lama | Gardien | 1992 - 1997 1998 - 2000 |
Jay-Jay Okocha | Milieu de terrain | 1998 - 2002 |
Pauleta | Attaquant | 2003 - 2008 |
Jean-Marc Pilorget | Défenseur | 1975 - 1987 1988 - 1989 |
Raí | Milieu de terrain | 1993 - 1998 |
Ricardo | Défenseur | 1991 - 1995 |
Dominique Rocheteau | Attaquant | 1980 - 1987 |
Ronaldinho | Milieu de terrain | 2001 - 2003 |
Safet Sušić | Milieu de terrain | 1982 - 1991 |
Valdo | Milieu de terrain | 1991 - 1995 |
George Weah | Attaquant | 1992 - 1995 |
Palmarès international des joueurs du club
Deux Brésiliens et trois Français ont remporté la Coupe du monde en portant simultanément les couleurs du Paris Saint-Germain, il s'agit de Raí en 1994[158] (capitaine de son équipe au début de la compétition[159]), de Ronaldinho en 2002[160] et d'Alphonse Areola, Presnel Kimpembe (tous deux formés au club) et Kylian Mbappé en 2018.
Luis Fernandez[161] et Dominique Rocheteau en 1984[162], puis Bernard Lama en 2000[163] sont quant à eux les seuls parisiens à avoir remporté un Championnat d'Europe des nations, tous avec l'équipe de France. En Coupe d'Afrique des nations, seuls Selim Benachour en 2004 et Serge Aurier en 2015 l'ont gagnée[164]. S'agissant de la Copa América, en 1997, Leonardo est le seul joueur parisien de l'histoire à être revenu victorieux[165]. Une compétition disparue, la Coupe Afro-Asiatique des nations, avait été remportée par Lyazid Sandjak en 1991[166],[167].
Nicolas Anelka avec la France en 2001, Lucas Moura et Thiago Silva en tant que capitaine du Brésil en 2013[168], Kevin Trapp et Julian Draxler en tant que capitaine de l'Allemagne en 2017 ont soulevé le trophée de la Coupe des confédérations.
Pour en finir avec les seniors, trois joueurs parisiens ont terminé vainqueurs des Jeux Olympiques. Il s'agit de Jean-Claude Lemoult en 1984[169], Gabriel Heinze en 2004[170] et Marquinhos en 2016[171].
Chez les équipes de jeunes et les espoirs, en 2013, Alphonse Areola, Youssouf Sabaly et Jean-Christophe Bahebeck ont gagné avec l'équipe de France la Coupe du monde des moins de 20 ans[172].
En 2005, Franck Dja Djédjé remporta lui le Championnat d'Europe des moins de 19 ans avec la France[173]. Jean-Kévin Augustin y parviendra en 2016[174].
Toujours avec l'équipe de France, de nombreux Parisiens participent et terminent vainqueurs du Championnat d'Europe des moins de 18 ans : Didier Domi et Nicolas Anelka en 1996, Fabrice Kelban en 1997, Bernard Mendy et Nicolas Fabiano en 2000[175].
Enfin, en 2015, cinq autres joueurs formés au club gagneront le Championnat d'Europe des moins de 17 ans avec l'équipe de France. Il s'agit de Mamadou Doucouré, Alec Georgen, Lorenzo Callegari, Jonathan Ikoné et Odsonne Edouard[176].
Coupe | Équipe | Joueurs |
---|---|---|
1970 | Brésil | Joel Camargo (1971-1972) |
1978 | Argentine | Osvaldo Ardiles (1982) |
1994 | Brésil | Leonardo (1996-1997) et Raí (1993-1998) |
1998 | France | Youri Djorkaeff (1995-1996) et Bernard Lama (1992-1997 et 1998-2000) |
2002 | Brésil | Ronaldinho (2001-2003) et Vampeta (2001) |
2006 | Italie | Gianluigi Buffon (2018-…) |
2014 | Allemagne | Julian Draxler (2017-…) |
2018 | France | Alphonse Areola (2012-…), Presnel Kimpembe (2014-…), Blaise Matuidi (2011-2017) et Kylian Mbappé (2017-…) |
Entraîneurs
Rang | Nom | Matchs dirigés | %. victoires | Période |
---|---|---|---|---|
1 | Luis Fernandez | 244 | 51,23%[179] | juillet 1994 – juin 1996 3 décembre 2000 – 1er juin 2003 |
2 | Georges Peyroche | 211 | 47,39%[180] | 30 octobre 1979 – 30 juin 1983 6 avril 1984 – 4 avril 1985 |
3 | Laurent Blanc | 173 | 72,83%[181] | 25 juin 2013 – 27 juin 2016 |
4 | Artur Jorge | 167 | 50,30%[182] | 10 juin 1991 – 30 juin 1994 8 octobre 1998 – 13 mars 1999 |
5 | Just Fontaine | 137 | 43,80%[183] | juillet 1973 – juin 1976 |
En juin 1973, Just Fontaine est nommé directeur technique puis entraîneur par le président Daniel Hechter, il fait monter le PSG en 1re division dès sa première saison au club. En novembre 1979, Georges Peyroche devient entraîneur du Paris Saint-Germain. À son palmarès d'entraîneur, il compte les premiers titres de l'histoire du club, une première coupe de France en 1982 et une deuxième en 1983.
En juillet 1985, le président Francis Borelli nomme Gérard Houllier à la tête du club parisien et dès sa première année à Paris, il devient champion de France en 1986, ce qui est le premier titre de champion de France de jeune histoire du PSG. La suite est plus délicate et il est écarté à l'issue de la saison 1987-1988. Tomislav Ivić succède à Gérard Houllier en juillet 1988, il y obtient de bons résultats dès son arrivée, le club parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points du champion marseillais.
L'entraîneur portugais Artur Jorge, vainqueur de la coupe d'Europe des Clubs Champions 1987 avec le FC Porto, rejoint le Paris Saint-Germain où il remporte le championnat de France 1994. Avant cela, il gagne une coupe de France en 1993. Sur un plan européen, il décroche deux demi-finales, une en Coupe UEFA 1993 et l'autre en Coupe des coupes 1994. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, Canal l'ayant embauché en octobre 1998 puis remercié en mars 1999[184].
Luis Fernandez, joueur emblématique du PSG entre 1978 et 1986, permet au club de la capitale de gagner le premier trophée européen de son histoire, la Coupe des coupes 1996. En 1994, il est nommé entraîneur du club et dès sa première saison, il gagne les deux coupes nationales (Coupe de France et Coupe de la Ligue) et devient demi-finaliste de la Ligue des champions. Il reviendra sur le banc parisien en décembre 2000, mais sans grand succès[185].
En 1996-1997, Ricardo, également joueur emblématique du PSG entre 1991 et 1995 et Joël Bats, gardien emblématique du PSG entre 1985 et 1992, mènent, pour leur première saison en tant qu'entraîneur, le Paris Saint Germain en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes et finissent deuxième du championnat à la dernière minute de la dernière journée. Cette deuxième place offre à Paris un tour préliminaire de Ligue des champions. La deuxième saison de Ricardo et Bats à la tête du club parisien est encore plus poussive. Éliminé dès les phases de poule en Ligue des champions, mais vainqueur de deux coupes nationales (Coupe de la Ligue et Coupe de France)[186].
Vahid Halilhodžić, qui a joué au club en 1986-1987, rejoint le Paris Saint-Germain en tant qu'entraîneur à l'été 2003. Le club de la capitale réalise alors une excellente saison (victoire en Coupe de France, deuxième du championnat). Lors de la saison suivante, les résultats du club seront moins bons, dont notamment une élimination prématurée en phase de poules de Ligue des champions et « Coach Vahid » sera limogé en février 2005[187].
Antoine Kombouaré arrive de Valenciennes à l'été 2009[188]. Sa première saison est moyenne en championnat (13e), mais le club remporte une nouvelle Coupe de France contre Monaco[189]. La saison 2010-2011 est plus réussie avec une 4e place en championnat (meilleur classement du PSG depuis sept ans)[190] et une nouvelle finale de Coupe de France cette fois-ci perdue contre Lille[191]. Alors que Kombouaré entamait remarquablement sa troisième saison avec un titre de champion d'automne, il est limogé en décembre 2011 par les nouveaux dirigeants qatariens du PSG[192].
Le 30 décembre 2011, Carlo Ancelotti succède à Antoine Kombouaré[193]. La saison 2011-2012 est une grande réussite, même si le PSG ne remporte finalement pas le championnat au détriment de Montpellier (qui bat Auxerre 2-1 alors que le PSG s'est imposé à Lorient sur le même score), le club parisien termine en dauphin et se qualifie pour la prochaine Ligue des champions[194]. La saison suivante, le Paris SG termine quart de finaliste de la plus prestigieuse des compétitions européennes, éliminé par le FC Barcelone sans perdre (2-2;1-1) et remporte pour la troisième fois de son histoire le championnat de France[195] après sa victoire à Lyon 1-0 (but de Jérémy Ménez).
Malgré ce titre de champion, Carlo Ancelotti décide de quitter le club à la fin de la saison pour rejoindre le Real Madrid[196]. Laurent Blanc, l'ex-international tricolore, prend sa succession à partir de la saison 2013-2014[197]. Il gagne dès sa première saison le doublé championnat et coupe de la Ligue contre l'Olympique lyonnais (2–1)[198] et emmène le PSG, comme son prédécesseur, en quarts de finale de Ligue des champions[199]. La saison suivante est historique puisque l'entraîneur tricolore réalise le quadruplé inédit en France[200] en remportant le championnat, les deux coupes et le Trophée des champions en début de saison. Cependant, le PSG n'arrive toujours pas à atteindre le dernier carré de la Ligue des champions, éliminé contre le FC Barcelone (5–1)[201]. Statistiquement, Laurent Blanc est l'entraineur qui obtient les meilleurs résultats dans l'histoire du club avec un pourcentage de victoires de soixante-treize pour cent et un ratio de défaites de neuf pour cent en ayant dirigé plus de cent quarante-deux matchs, soit le quatrième entraîneur avec la plus grande longévité.
En juin 2016, Laurent Blanc est remercié par la direction qui lui offre une indemnité polémique de 22 millions d'euros[202]. Il est remplacé par l'Espagnol Unai Emery à la suite de mauvais résultats en Ligue des champions. Sa première saison au club est jugée décevante[203], de par la perte du titre de champion de France mais également par une élimination en huitièmes de finale en Coupe d'Europe face au FC Barcelone en ayant pourtant remporté le match aller 4-0. Il est cependant maintenu à son poste la saison suivante, mais malgré la reconquête du titre, le PSG se fera à nouveau éliminé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions cette fois-ci face au Real Madrid (alors double tenant du titre et futur vainqueur de la compétition).
Face à ce bilan, le contrat de Unai Emery n'est pas prolongé et l'Espagnol est remplacé par l'Allemand Thomas Tuchel[204].
Période | Nom | Matchs dirigés | Victoires | Nuls | Défaites |
1970 – 30 juin 1972 | Pierre Phelipon | 74 | 30 | 22 | 22 |
1er juillet 1972 – 30 juin 1973 | Robert Vicot | 35 | 20 | 9 | 6 |
1er juillet 1973 – 9 septembre 1975 | Just Fontaine et Robert Vicot | 96 | 45 | 24 | 27 |
9 septembre 1975 – 30 juin 1976 | Just Fontaine | 41 | 15 | 12 | 14 |
1er juillet 1976 – 22 mai 1977 | Velibor Vasović | 39 | 19 | 6 | 14 |
22 mai 1977 – 30 juin 1977 | Pierre Alonzo et Ilija Pantelić | 4 | 2 | 2 | 0 |
1er juillet 1977 – 23 août 1978 | Jean-Michel Larqué | 48 | 17 | 11 | 20 |
23 août 1978 – 1er novembre 1978 | Pierre Alonzo | 11 | 3 | 3 | 5 |
novembre 1978 – 6 octobre 1979 | Velibor Vasović | 34 | 12 | 8 | 14 |
7 octobre 1979 – 30 octobre 1979 | Pierre Alonzo et Camille Choquier | 3 | 2 | 0 | 1 |
30 octobre 1979 – 30 juin 1983 | Georges Peyroche | 169 | 84 | 38 | 47 |
1er juillet 1983 – 6 avril 1984 | Lucien Leduc | 38 | 17 | 12 | 9 |
6 avril 1984 – 4 avril 1985 | Georges Peyroche | 41 | 17 | 8 | 16 |
4 avril 1985 – 30 juin 1985 | Christian Coste | 16 | 5 | 3 | 8 |
1er juillet 1985 – 25 octobre 1987 | Gérard Houllier | 106 | 49 | 28 | 29 |
25 octobre 1987 – février 1988 | Erick Mombaerts | 10 | 1 | 4 | 5 |
février 1988 – 30 juin 1988 | Erick Mombaerts et Gérard Houllier | 16 | 6 | 5 | 5 |
1er juillet 1988 – 30 juin 1990 | Tomislav Ivić | 86 | 41 | 21 | 24 |
1er juillet 1990 – 10 juin 1991 | Henri Michel | 41 | 15 | 12 | 14 |
10 juin 1991 – 30 juin 1994 | Artur Jorge | 144 | 78 | 44 | 22 |
1er juillet 1994 – 30 juin 1996 | Luis Fernandez | 113 | 68 | 21 | 24 |
1er juillet 1996 – 30 juin 1998 | Ricardo Gomes et Joël Bats | 106 | 54 | 24 | 28 |
1er juillet 1998 – 8 octobre 1998 | Alain Giresse | 11 | 4 | 2 | 5 |
8 octobre 1998 – 13 mars 1999 | Artur Jorge | 23 | 6 | 9 | 8 |
13 mars 1999 – 3 décembre 2000 | Philippe Bergeroo | 75 | 35 | 16 | 24 |
3 décembre 2000 – 1er juin 2003 | Luis Fernandez | 131 | 57 | 40 | 34 |
10 juin 2003 – 8 février 2005 | Vahid Halilhodžić | 80 | 36 | 27 | 17 |
9 février 2005 – 27 décembre 2005 | Laurent Fournier | 36 | 17 | 7 | 12 |
27 décembre 2005 – 15 janvier 2007 | Guy Lacombe | 54 | 18 | 20 | 16 |
15 janvier 2007 – 30 juin 2009 | Paul Le Guen | 132 | 62 | 30 | 40 |
1er juillet 2009 – 30 décembre 2011 | Antoine Kombouaré | 134 | 61 | 39 | 34 |
30 décembre 2011 – 25 juin 2013 | Carlo Ancelotti | 77 | 49 | 19 | 9 |
25 juin 2013 – 27 juin 2016 | Laurent Blanc | 173 | 126 | 31 | 16 |
28 juin 2016 – 23 mai 2018 | Unai Emery | 114 | 87 | 15 | 12 |
Depuis le 7 juin 2018 | Thomas Tuchel | 32 | 25 | 4 | 3 |
Houllier, 1er entraîneur champion de France en 1986.
Fernandez, vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996.
Le Guen, joueur puis entraîneur du PSG.
Ancelotti, premier entraîneur choisi par la QIA.
Blanc, entraîneur le plus titré du club.
Thomas Tuchel, entraîneur actuel du PSG.
Récompenses individuelles du Paris SG
Récompenses UNFP | Récompenses France Football |
|
|
Récompenses internationales | Récompenses nationales et statistiques |
|
|
Dirigeants
Fonction | Nom |
---|---|
Président-directeur général | Nasser Al-Khelaïfi |
Directeur général délégué | Jean-Claude Blanc |
Directeur sportif | Antero Henrique |
Coordinateur sportif | Maxwell Scherrer |
Président de l'association | Benoît Rousseau |
Directeur billetterie | Nicolas Arndt |
Directeur de la sécurité | Michel Besnard |
Directeur sponsoring | Marc Armstrong |
Directeur communication | Jean-Martial Ribes |
Responsable médias internationaux | Joseph Oakeshott |
Attaché de presse | Yann Guérin |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
10 | Pierre Blayau | 2 mai 2005 - 20 juin 2006 |
11 | Alain Cayzac | 20 juin 2006 - 21 avril 2008 |
12 | Simon Tahar | 23 avril 2008 - 27 mai 2008 |
13 | Charles Villeneuve | 27 mai 2008 - 3 fev. 2009 |
14 | Sébastien Bazin | 3 fev. 2009 - 9 sept. 2009 |
15 | Robin Leproux | 9 sept. 2009 - 13 juillet 2011 |
16 | Benoît Rousseau | 13 juillet 2011 - 4 nov. 2011 |
17 | Nasser Al-Khelaïfi | depuis le 4 novembre 2011 |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Pierre-Étienne Guyot | 26 juin 1970 - 4 juin 1971 |
2 | Guy Crescent | 4 juin 1971 - 17 dec. 1971 |
3 | Henri Patrelle | 17 dec. 1971 - 9 juin 1974 |
4 | Daniel Hechter | 9 juin 1974 - 6 janv. 1978 |
5 | Francis Borelli | 9 janv. 1978 - 31 mai 1991 |
6 | Michel Denisot | 31 mai 1991 - 11 mai 1998 |
7 | Charles Biétry | 11 mai 1998 - 21 dec. 1998 |
8 | Laurent Perpère | 22 dec. 1998 - 5 juin 2003 |
9 | Francis Graille | 5 juin 2003 - 2 mai 2005 |
Le premier président du Stade Saint-Germain fut Félix Boyer (1904). Entre cette première présidence et l'arrivée au poste présidentiel d'Henri Patrelle (1958), aucun nom ne peut être clairement cité, à part celui de Georges Aubry (président en 1921), faute de sources. Pris par ses fonctions à la Fédération française de football dont il était l'un des vice-présidents, Henri Patrelle abandonna provisoirement sa présidence à M. Dour (1962-1963) puis à Roger Legigand (1963-1964) avant de reprendre son poste de 1964 à 1970. C'est Patrelle qui négocie l'union avec le Paris FC menant au changement de nom pour le club en Paris Saint-Germain Football Club.
Le 26 juin 1970, l'assemblée générale extraordinaire du club porte un trio à la tête du PSG : Pierre-Étienne Guyot (président virtuel), Guy Crescent (vice-président, administratif) et Henri Patrelle (vice-président, sportif). Le 4 juin 1971, Guy Crescent devient président tandis que Henri Patrelle est désigné vice-président. Nouvelle modification à la tête du club avant le divorce de mai 1972 avec le retour d'Henri Patrelle au poste de président à partir du 17 décembre 1971.
Le PSG reçoit l'appui du couturier Daniel Hechter en mai 1973. Ce dernier devient le président du comité de gestion mais Henri Patrelle conserve la présidence. Les rapports entre les deux hommes sont houleux. Patrelle quitte le club au lendemain du retour en Division 1, le 9 juin 1974[211], laissant à Hechter le poste de président jusqu'au 6 janvier 1978, jour de sa démission à la suite du scandale de la double billetterie du Parc des Princes. Hechter est remplacé trois jours plus tard par l'un des membres de son équipe, Francis Borelli. Le souriant président Borelli reste en poste durant treize saisons et demie avant de transmettre le relais au groupe Canal+ le 31 mai 1991. La chaîne cryptée assure la direction du PSG jusqu'au 20 juin 2006. Pendant les 15 années de présence de Canal+ en sein du club, Pierre Lescure était le président de la SAOS devenue SASP en 2001 tandis que Bernard Brochand fut le président de l'Association PSG jusqu'à cette date. Mais pendant l'ère Canal+, le PSG a réellement été dirigé par l'intermédiaire de présidents-délégués : Michel Denisot (31 mai 1991 - 11 mai 1998), Charles Biétry (11 mai 1998 - 21 décembre 1998), Laurent Perpère (22 décembre 1998 - 5 juin 2003), Francis Graille (5 juin 2003 - 2 mai 2005) et Pierre Blayau (2 mai 2005 - 20 juin 2006).
Canal+ se désengage du PSG en juin 2006 ; Alain Cayzac, membre du comité de direction du club depuis 1987, est nommé président le 20 juin 2006. Les deux saisons suivantes sont compliquées pour le PSG, avec notamment l'affaire PSG - Hapoël Tel Aviv et des résultats décevants en championnat. Alain Cayzac démissionne le 21 avril 2008, à quatre journées de la fin, alors que le PSG est en position de relégable[212]. Il est provisoirement remplacé par le directeur de l'Association PSG, Simon Tahar (alors en poste depuis 2006), le 23 avril 2008, auquel succède Charles Villeneuve[213], ancien directeur du service des sports chez TF1, le 27 mai 2008, quelques jours après le maintien en Ligue 1 acquis lors à la dernière journée puis la défaite en finale de Coupe de France contre l'Olympique lyonnais. Charles Villeneuve est remplacé par Sébastien Bazin le 3 février 2009 à la suite d'une crise liée à la gouvernance du club. Bazin accepte le poste en précisant d'emblée qu'il n'est pas « dirigeant » du club, faute de temps[214]. Philippe Boindrieux est nommé directeur général délégué temporaire pour diriger le club dans l'attente de la nomination du titulaire du poste.
Le 9 septembre 2009, Robin Leproux devient le nouveau président du PSG. Le 13 juillet 2011, à la suite du changement d'actionnaire et de l'arrivée successive de Leonardo en tant que manager général, avec les pleins pouvoirs sportifs, il est révoqué par le nouveau conseil de surveillance du club[215]. Benoît Rousseau prend alors la présidence provisoire jusqu'au 4 novembre 2011, où à la suite d'un changement de statut, Jean-Claude Blanc est nommé directeur-général, tandis que Nasser Al-Khelaïfi, représentant de l'actionnaire et jusque-là président du conseil de surveillance, devient président directeur-général[216]. Il mène une politique inédite pour le club parisien en recrutant un certain nombre de « stars », comme Zlatan Ibrahimović ou Thiago Silva, pour augmenter la popularité du club à l'étranger mais aussi les résultats sportifs aussi bien sur le plan national qu'européen. Aussi, grâce aux moyens financiers du Qatar et les rénovations faites au Parc des Princes, Al-Khelaïfi fait du PSG le quatrième club le plus riche du monde en 2015 avec près de 500 millions de recettes, un niveau jamais atteint par un club français[217]. Il est aussi le président le plus titré dans l'histoire du club avec vingt trophées dont cinq championnats à son actif depuis 2011 et jugé comme la septième personne la plus influente du football mondial selon le très influent média ESPN[218].
Transferts les plus chers de l'histoire du Paris SG
Arrivées | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Provenance |
1er | 2017 | Neymar | 222 M€ | FC Barcelone |
2e | 2018 | Kylian Mbappé | 145 M€ | AS Monaco |
3e | 2013 | Edinson Cavani | 64,5 M€ | SSC Naples |
4e | 2015 | Angel Di Maria | 63 M€ | Manchester United |
5e | 2014 | David Luiz | 49,5 M€ | Chelsea FC |
6e | 2012 | Thiago Silva | 42 M€ | AC Milan |
2011 | Javier Pastore | 42 M€ | US Palerme | |
8e | 2013 | Lucas Moura | 40 M€ | São Paulo FC |
2019 | Leandro Paredes | 40 M€ | Zénith Saint-Pétersbourg | |
10e | 2018 | Thilo Kehrer | 37 M€ | Schalke 04 |
Départs | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Destination |
1er | 2018 | Gonçalo Guedes | 40 M€ | Valence CF |
2e | 2016 | David Luiz | 35 M€ | Chelsea FC |
3e | 2003 | Ronaldinho | 32,25 M€ | FC Barcelone |
4e | 2018 | Lucas Moura | 28,4 M€ | Tottenham Hotspur |
5e | 2017 | Serge Aurier | 25 M€ | Tottenham Hotspur |
6e | 2018 | Javier Pastore | 24,7 M€ | AS Rome |
7e | 2018 | Yuri Berchiche | 24 M€ | Athletic Bilbao |
8e | 2017 | Blaise Matuidi | 20 M€ | Juventus FC |
9e | 2013 | Mamadou Sakho | 19 M€ | Liverpool FC |
10e | 2016 | Lucas Digne | 16,5 M€ | FC Barcelone |
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du PSG pour la saison 2018-2019. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison[219].
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Responsable performance
Analyste(s) vidéo
Docteur(s)
Physiothérapeute(s)
|
Le tableau suivant liste les joueurs en prêts pour la saison 2018-2019.
|
Identité du club
Noms du club
|
Maillot
Période | Équipementier | Sponsor maillot principal |
---|---|---|
1970 – 1972 | Le coq sportif | Aucun |
1972 – 1973 | Montréal | |
1973 – 1974 | Canada Dry | |
1974 – 1975 | RTL | |
1975 – 1976 | Kopa Adidas | |
1976 – 1977 | Le coq sportif | |
1977 – 1978 | Pony Kopa | |
1978 – 1986 | Le coq sportif | |
1986 – 1988 | Adidas | Canal+ RTL |
1988 – 1989 | RTL La Cinq | |
1989 – 1990 | Nike | RTL TDK |
1990 – 1991 | Alain Afflelou RTL | |
1991 – 1992 | Commodore Müller | |
1992 – 1993 | Division 1 : Commodore Tourtel Müller (parfois) Coupe UEFA : Commodore | |
1993 – 1994 | Division 1 : Commodore / Amiga Tourtel Seat (parfois) Coupe des coupes : Seat | |
1994 – 1995 | Division 1 : Seat Tourtel Ligue des champions : Líptoníc | |
1995 – 2002 | Opel | |
2002 – 2006 | Thomson | |
2006 – 2019 | Fly Emirates | |
2019 (à venir) | ALL (Accor Live Limitless) |
Le Stade Saint-Germain évolua principalement en blanc jusqu'en 1970[222] ; aussi, après la fusion avec le PFC, le club adopte les couleurs rouges et bleues de Paris associés au blanc royal sangermanois. Le premier maillot du PSG en 1970 est rouge avec short blanc et bas bleus[223]. Les couleurs blanches et bleues sont rappelées au col et aux poignets. Le logo du club est placé sur le cœur. En 1970-1971, le logo de l'équipementier (Le coq sportif) n'est le plus souvent pas visible (certains maillots sont floqués, d'autres ne le sont pas) tandis que la saison suivante, le logo de l'équipementier est toujours visible. Autre évolution par rapport au maillot de la saison précédente, le col est désormais en V et uniformément bleu. De même, les poignets sont uniquement bleus. Les shorts blancs et les bas bleus restent inchangés.
Le couturier Daniel Hechter entre au club en mai 1973 et dessine un maillot qui devient un symbole fort du club. Il se compose d'une barre verticale centrale rouge encadré par des liserés blancs, short en rouge et les chaussettes en bleus. Ce maillot dit « historique » est arboré dès la saison 1973-1974 en Division 2[224]. Les tons du rouge et du bleu ont évolué, et la dimension de la bande centrale rouge également. Ce maillot est toujours utilisé en 2011-2012, mais il a connu nombre de tentatives de modifications, toutes rejetées par les supporters. Une version inversée à dominante rouge avec barre verticale centrale bleu, fut en usage comme deuxième maillot à la fin des années 1970 et comme maillot principal en 1974-1975.
Francis Borelli, successeur de Daniel Hechter, fut le premier à tenter de remplacer le maillot d'Hechter par un ensemble blanc ornée de deux fines bandes rouges et bleues. Le maillot blanc de Borelli est utilisé pour la première fois comme maillot principal lors du match PSG-Valenciennes du 6 octobre 1981[225]. D'abord deuxième maillot, cet ensemble blanc fut promu premier maillot en 1981, le maillot d'Hechter étant dans le même temps relégué au rang de deuxième maillot. Évolution graphique en 1990, avec une Tour Eiffel stylisée remplaçant les deux barres rouge et bleue. Ce maillot reste en usage deux saisons et assure la transition entre l'ère Borelli et l'ère Canal. En 1992-1993, le club adopte un maillot blanc avec des touches de bleu sur les épaules.
Le blanc est abandonné en 1993 avec un maillot à dominante rouge et bleu et une barre verticale rouge centrale qui se démultiplie sur les côtés. Surnommé « la couverture » par les supporters, ce maillot est vite remplacé dès 1994 par une réplique du maillot d'Hechter. Le col connaît des variations, mais les couleurs restent identiques jusqu'en 2000. À cette date, le bleu devient marine et les liserés blancs disparaissent, provoquant la colère des supporters[226]. Ignorant les demandes de ses supporters, le club modifie encore le maillot en 2001 en réduisant drastiquement la largeur de la barre rouge qui est décalée sur la gauche. En 2002, les liserés blancs font leurs réapparitions autour de la bande rouge toujours réduite et placée à gauche. Ce maillot est conservé trois saisons. En 2005, retour au maillot « historique », à la grande joie des supporters. En 2006, la bande centrale rouge est réduite. En 2012, la bande centrale rouge disparait au profit de deux fins liserés blanc et rouges de part et d'autre du maillot.
Le deuxième maillot fut principalement blanc avant 1981 puis après 1993, entre ces deux dates, le maillot « historique » fut utilisé comme tel. À noter l'utilisation d'un maillot gris et blanc (1999 à 2001) puis d'un maillot gris en 2001-2002, d'un maillot rouge en 2004-2005 et enfin d'un maillot marron en 2006-2007, en tant que deuxième maillot. Le maillot d'Hechter, plus ou moins retravaillé, est porté de 1973 à 1981, de 1994 à 2000, en 2005-2006, de 2007 à 2009 et enfin en 2011-2012. Pour la saison 2012-2013, la bande verticale centrale, traditionnellement rouge, est bleue.
Le coq sportif reste l'équipementier du PSG de 1970 à 1975, puis Kopa prend le relais pour la saison 1975-76, avant un retour du Coq sportif en 1976-1977. Pony équipe le PSG en 1977-1978, mais le Coq Sportif récupère le contrat du PSG de 1978 à 1986. Adidas, alors propriétaire du Coq Sportif, devient l'équipementier du club pendant deux saisons et cela jusqu'en 1989, date de la signature avec Nike[227].
Fin 2013, le Paris-SG et Nike prolongent leur contrat de 30 millions d'euros chaque saison, contre 6,5 en 2012-2013[réf. nécessaire].
Domicile | ||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Extérieur | |||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Third | ||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Maillots du PSG durant les années 1980 et 1990
Maillots du PSG durant les années 2000
Maillots extérieur (blanc) et domicile (bleu) de la saison 2011-2012
Logo
Le logo « emblématique » du Paris SG, parfois qualifié de logo « tour Eiffel », est composé d'une représentation de la Tour Eiffel en rouge au-dessus d'un berceau blanc, représentant le berceau royal de l'écu de Saint-Germain-en-Laye où naquit Louis XIV, sur fond bleu. Il fait son apparition dès la saison 1972-1973, avant l'arrivée d'Hechter. Son adaptation, avec l'ajout du Parc des Princes, apparaît dès le milieu des années 1970 dans le merchandising du club mais n'est adopté comme emblème officiel qu'en 1982.
En 1986-1987, le club adopte un nouvel écusson sur ses maillots : ce n'est en fait pas le logo du club mais celui de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1992. En 1992, quelque temps après le rachat par Canal+, l'emblème principal du club change complètement, redessiné par le directeur artistique de Canal+ Étienne Robial. Il est abandonné officiellement en 1996 mais reste parfois utilisé par la direction du club les années suivantes. Le logo « tour Eiffel », régulièrement retouché ou personnalisé, a depuis fait son retour sur les maillots et la communication du club. En 2013, deux ans après le rachat du club par le Qatar Sports Investments, les nouveaux dirigeants modifient le logo en gardant la trame du logo « tour Eiffel ». Le nom Paris apparait avec une typographie plus grande que le nom Saint-Germain afin de donner une plus grande importance à la capitale dans un souci de merchandising international. La fleur de lys, représentant Saint-Germain-en-Laye est toujours présente. En revanche, le landau, symbole peu connu, et la date de création du club disparaissent[228].
1970-1972
1972-1982 et 1990-1992
1982-1990
1986-1987
1992-1996
1996-2002
2002-2013
2010-2011
Depuis 2013
Structures du club
Finances
Saison | CA réel (en M€) | Réf. | Revenus selon Deloitte (en M€) | Pos. |
---|---|---|---|---|
2001-2002 | 77 | [229] | — | — |
2002-2003 | 76 | [230] | — | — |
2003-2004 | 57 | [231] | — | — |
2004-2005 | 72,8 | [232] | — | — |
2005-2006 | 80,4 | [233] | — | — |
2006-2007 | 73,9 | [234] | — | — |
2007-2008 | 73,5 | [235] | — | — |
2008-2009 | 100,8 | [236] | — | — |
2009-2010 | 82,7 | [237] | — | — |
2010-2011 | 100,9 | [238] | — | — |
2011-2012 | 222,4 | [239] | 220,5 | 10 |
2012-2013 | 400,0 | [240] | 398,8 | 5 |
2013-2014 | 474,2 | [241] | 474,2 | 5 |
2014-2015 | 484,0 | [242] | 480,8 | 4 |
2015-2016 | 542,4 | [243] | 520,9 | 6 |
2016-2017 | 503,0 | [244] | 486,2 | 7 |
2017-2018 | 557,1 | [245] | 541,7 | 6 |
2018-2019 | 500[Note 9] | [246] | ? | ? |
La publication du bilan financier de la saison 1970-1971 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 francs de recettes[247]. Comme nombre d'autres clubs français, le PSG devra le plus souvent composer avec des finances déficitaires. Daniel Hechter puis Canal+ mettront ainsi la main à la poche pour permettre au club de conserver son standing. À la suite de l'affaire de la double billetterie du Parc des Princes qui coûte son poste de président à Daniel Hechter en janvier 1978[31], le PSG est mis sous contrôle serré des autorités financières. Ceci permet dans un premier temps de limiter les déficits, mais la concurrence du Matra Racing pousse le PSG à la faute entre 1986 et 1990. Le Racing abandonne son statut professionnel en juin 1990 et laisse le PSG avec un déficit de 50 millions de francs[248]. Les mauvais résultats financiers et sportifs ont raison du président Borelli et le PSG voit l'arrivé de Canal+ le 31 mai 1991[32] à hauteur de 39,8 % du capital de la SAOS nouvellement créée.
La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de 1991, on procède le 21 avril 1997 à une modification au capital de la SAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire à hauteur de 56,8 % du capital[249]. Nouvelle modification en juin 2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts (34 %) de la SAOS devenue SASP à Canal+. A l'été 2004, Canal+ rachète à un prix très élevé les parts détenus par Charles Talar (qui détient 4,5 % du capital) et Bernard Brochand (qui en possède 2,9%). Fin août 2005, Canal+ rachète les 1,8 % détenus par Alain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée[250].
Entre 1991 et 1998, le PSG conserve des finances saines et les dépenses du club s'établissent aux alentours de 50 millions d'euros par saison en profitant de la montée en puissance des droits télé, du doublement du nombre de spectateurs au Parc des Princes ainsi que de profitables performances en coupes nationales ou européennes. Depuis le départ de Michel Denisot, le club accumule au fil des saisons des dettes importantes : 96 millions d'euros d'endettement cumulé en juin 2002[251]. En recapitalisant le club, cet endettement net tombe à 8 millions d'euros en juin 2004. Les finances courantes restent pourtant dans le rouge. Ainsi, pour la saison 2004-2005, le club déclare à la DNCG des dépenses de 87,037 millions d'euros pour un déficit de 17,801 millions d'euros et un chiffre d'affaires réel de 69 millions d'euros. Les chiffres publiés par la DNCG font état de 20,823 de millions d'euros de billetterie, 13,793 millions d'euros en provenance des sponsors, 31,270 millions d'euros de droits télé, 2,371 millions d'euros de subventions et 1,117 million d'euros de merchandising. Hors transferts, les autres sources de revenus sont inférieures au million d'euros. Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 40,655 millions d'euros dont 9,012 de charges. Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,806 millions d'euros[252].
En 2005-2006, le PSG reste le seul club français largement déficitaire avec une perte de 13,456 millions d'euros. Malgré l'absence du PSG en coupes d'Europe, le chiffre d'affaires réel du club était de 80,364 millions d'euros (en hausse de 16 % par rapport à la saison précédente). Les chiffres publiés par la DNCG font état de 19,179 de millions d'euros de billetterie (-8 %), 17,440 millions d'euros en provenance des sponsors (+21 %), 34,331 millions d'euros de droits télé (+9 %), 2,357 millions d'euros de subventions (-1 %) et 0,833 million d'euros de merchandising (-34 %). Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 50,064 millions d'euros (+19 %) dont 9,927 de charges (+10 %). Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,391 millions d'euros (-8 %)[253].
De source AFP le montant de la vente du club en 2006 aux investisseurs Colony Capital, Butler Capital Partners et Morgan Stanley serait de 41 millions d'euros pour un montant initial demandé par Canal + de 80 millions d'euros ; la dette cumulée du club est assumée par la chaîne cryptée, remettant ainsi les compteurs financiers du club à zéro.
Le chiffre d'affaires réel du club passe à 77,720 millions d'euros en 2006-2007[254], à 73,497 millions d'euros en 2007-2008[255] et à 100,819 millions d'euros en 2008-2009[256]. Les déficits enregistrés sont de 18,975 millions d'euros en 2006-2007[254], de 12,282 millions d'euros en 2007-2008[255] et de 5,418 millions d'euros en 2008-2009[256].
Depuis le rachat du club en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority, le budget et le chiffre d'affaires du PSG ont grandement augmenté, passant de 80 millions en 2010 à 490 millions d'euros en 2014, grâce aux apports de liquidités qatariennes mais aussi grâce à une nouvelle politique économique favorisée par la venue de stars comme Ibrahimović ou Thiago Silva. Cette nouvelle politique permet notamment au club d'accroître sa popularité en dehors des frontières françaises à l'image des plus grands clubs européens. Les revenus publicitaires, le merchandising, les droits télévisuels et les revenus de billetterie du PSG se retrouvent alors décuplés. Ainsi en 2014, le Paris Saint-Germain est le cinquième club le plus riche du monde avec 470 millions d'euros et se classe ainsi devant des équipes comme Chelsea ou Arsenal[257]. Avec 480 M€ de revenus, il grimpe d'une place en 2015 dans le classement Deloitte Football Money League du cabinet Deloitte en doublant le Bayern Munich, devancé par le Real Madrid (577 M€), le FC Barcelone (560,8 M€) et Manchester United (519,5 M€)[258]. En mai 2017, le cabinet d'audit KPMG estime la valeur du PSG à 1 milliard d'euros[259] et le journal Les Échos estime que les revenus du club vont augmenter à la suite de l'arrivée de Neymar, en août 2017, grâce au merchandising et à une revalorisation certaine des droits TV du championnat[260]. Grâce notamment à son actionnaire qatari, le PSG est le deuxième plus puissant club au monde sur le plan financier selon l'étude Football Finance 100 de Soccerex publiée en janvier 2019[261]. Lors de la saison 2017/2018, le PSG a vendu prés de 800 000 maillots, enregistrant ainsi une augmentation des recettes liées au merchandising[262].
Stades
Parc des Princes
Le Parc des Princes est depuis juillet 1974 le stade principal du club. L'enceinte, inaugurée le 25 mai 1972, fut utilisée par le PSG pour la première fois dès le 10 novembre 1973 à l'occasion d'un match de deuxième division face au Red Star, joué en lever de rideau d'une rencontre de Division 1, Paris FC-FC Sochaux[263],[264]. Entre 1978 et 1979, le club partage son stade avec le Paris FC, puis avec le Matra Racing entre 1984 et 1990.
Les équipes nationales de football et de rugby à XV utilisaient également le stade jusqu'à l'inauguration du Stade de France en février 1998. Le transfert du PSG au Stade de France est un temps évoqué, mais finalement abandonné. Le club, toujours locataire du Parc, s'approprie toutefois un peu plus le stade en installant notamment son siège dans un nouveau bâtiment inauguré le 18 février 2002[265]. Les couleurs des sièges, bleus, rouges ou jaunes de 1972 à 1998, sont rouges ou bleus de 1998 à 2016. En novembre 2013, le Paris Saint-Germain annonce la rénovation du Parc des Princes en accord avec la ville de Paris, pour un montant de 75 millions d'euros[266]. Dès lors, le club finance le remplacement des sièges, l'implantation d'une pelouse nouvelle génération et surtout la construction de loges VIP pour maximiser les revenus[267]. Les nouveaux sièges installés forment un motif ressemblant à la Tour Eiffel, emblème du club, en tribune Paris et en virages entourée par des bandes rouges et blanches.
D'une capacité actuelle de 48 583 places assises, le stade est classé catégorie 4 au classement UEFA.
Stade Georges-Lefèvre
Le Stade Georges-Lefèvre du Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye fut, lors de la saison 1970-1971 et de 1972 à 1974, le stade principal du club. Il est désormais utilisé par les équipes réserves du PSG. Le Stade saint-germanois utilisa ce stade durant toute son existence (de 1904 à 1970). Ce stade fut rebaptisé « Stade Georges-Lefèvre » en 1945, du nom d'un joueur du Stade Saint-Germain mort au front en 1940.
Dans les années à venir, d'ici à la saison 2019-2020, le conseil général et le PSG participeront à des travaux de rénovation du stade Georges-Lefèvre, estimés à environ 5 millions d'euros[268].
Autres stades utilisés
Durant la saison 1970-1971, l'équipe fanion joua quelques matches au Stade Jean-Bouin, mais les affluences enregistrées étaient inférieures à celles du Stade Georges-Lefèvre, aussi, le club préféra jouer le plus souvent à Saint-Germain. Lors de la saison en Division 1 en 1971-1972, le PSG joua ses matches à domicile au Stade de Paris, à Saint-Ouen. Après l'installation au Parc des Princes en 1974, le PSG dut jouer encore quelques matches au Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes (une fois en 1974-1975[269]) et au Stade de Paris (une fois en 1977-1978[270] et deux fois en 1978-1979[271]) car le Parc était indisponible pour cause de travaux concernant la pelouse.
Affluence
La plus forte affluence moyenne du PSG à domicile est obtenue lors de la saison 2017-2018 avec 46 929 spectateurs de moyenne par match[272].
Le record d'affluence au Parc des Princes est battu le 23 octobre 2016 à l'occasion de PSG-Marseille (0-0) avec 47 929 spectateurs, selon les chiffres de la LFP[273]. Le record d'affluence en Ligue des champions est de 46 612 spectateurs avec PSG-Malmö FF (2-0)[274].
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Paris-SG depuis la saison 1970-1971[272]
Stade Charléty (Section féminine)
Le stade Sébastien-Charléty est un complexe omnisports situé à Paris, 1 avenue Pierre de Coubertin (75013), comprenant un stade d'athlétisme, de football et de rugby d'une capacité de 20 000 places depuis sa rénovation en 1994. Durant son histoire, il a accueilli le club de rugby parisien le Stade français pendant la rénovation du stade Jean-Bouin entre 2010 et 2013[275] et des matchs de l'équipe de France de football féminin. Depuis 2007, le Paris FC y est domicilié pour ses matchs en seconde division[276].
Le stade est occupé par la section féminine du PSG depuis la saison 2012-2013 et la reprise du club par les Qatariens. Les matchs de Ligue des champions féminine y sont également joués[277]. jusqu'en 2017 avant que l'équipe ne rabatte vers le stade Georges-Lefèvre à Saint-Germain-en-Laye
À compter de la saison 2019-2020, il est prévu que les féminines du club disposent d'un stade de 5 000 places destiné aux rencontres officielles des féminines du club pour le Championnat et la Women Champions League dans le nouveau centre de la performance construit par le PSG sur les terrasses de Poncy à Poissy (Yvelines)[278].
Structures d'entraînement
Camp des loges
Le Camp des Loges est le centre d'entraînement de l'équipe de football du Paris Saint-Germain Football Club. Il est situé à Saint-Germain-en-Laye à proximité du camp militaire homonyme. Il accueille également le centre de formation du PSG inauguré le 4 novembre 1975.
Coincé entre la forêt classée de Saint-Germain-en-Laye et les installations militaires, le centre d'entraînement du Paris Saint-Germain est sujet à débats depuis plus d'un quart de siècle. Au début des années 1970, ce centre d'entraînement apparaît en effet « moderne » et l'équipe de France A y fait nombre de stages de préparation. Mais le temps passant, les installations se sont démodées.
En mars 2006, le club renonce provisoirement à déménager son centre d'entraînement à Achères, projet à l'étude depuis six ans, et annonce le début de travaux au Camp des loges afin de le doter d'un confort minimum. Commencé en janvier 2008, les travaux s'achèvent le 24 octobre 2008, pour un coût de 5 millions d'euros. Le nouveau Camp des Loges, situé à 400 mètres de l'ancien, est inauguré le 4 novembre 2008. D'une surface de 28 888 m2, dont 1 761 pour le bâtiment de deux étages et 24 446 de pelouses, il comporte tous les équipements nécessaires à un club de haut niveau : espace de balnéothérapie, de massages, salle de soins, de musculation, espace détente, bureaux pour le staff et le président, zone presse, etc.
En septembre 2013, le Camp des Loges fait l'objet d'un naming : il est rebaptisé « Centre d'entraînement Ooredoo » à la suite d'un partenariat avec Ooredoo, la société d'État de télécom qatarienne. Depuis le rachat du PSG par le Qatar, le Centre d'entraînement Ooredoo a fait l'objet de nombreuses retouches, rénovations et agrandissements. Ainsi que l'installation de pelouses haut de gamme par le jardinier du club pour satisfaire aux nouvelles ambitions de la direction.
À compter de la saison 2019-2020, lors du déménagement des sections masculines professionnelles et de formation, il est prévu que les féminines du club s'installent au Centre d'entrainement Ooredoo. Un centre de formation pour les féminines et les équipes de l'association PSG s'y installeront aussi[279].
Bougival (Section féminine)
Les féminines du PSG, dans l'optique de poursuivre la professionnalisation de leur section, se sont installées à Bougival dans un centre d'entraînement qui leur est spécialement destiné à compter de la saison 2012-2013. Bougival est une commune française située dans le département des Yvelines.
Verneuil-sur-Seine (Centre de préformation)
Le PSG possède également un centre de préformation (U14 et U15), situé à Verneuil-sur-Seine, commune française du département des Yvelines.
Terrasses de Poncy à Poissy (futur centre d'entraînement de la section masculine)
Pour la saison 2021-2022, les équipes masculines professionnelles de football, de handball et de judo s'installeront sur les terrasses de Poncy dans la ville de Poissy (Yvelines).
Un centre de la performance y sera installé et regroupera le centre de formation et de préformation des équipes masculines de football et de handball[280].
Ce centre comprendra notamment, pour ce qui concerne le football, une surface utile de 74 hectares, 15 terrains de football au total (10 pour les centres de formation et de préformation), dont 4 en synthétique, 32 chambres de standing et de zones de vie pour les pros, une clinique du sport, un stade de 5 000 places couvertes, à 100 % accessible aux personnes à mobilité réduite[281]. L'enveloppe budgétaire dévolue à ce projet est évalué à 250 millions d'euros.
Un internat sera créé pour les jeunes en formation et pourra accueillir entre 120 et 150 jeunes.
Le stade de 5 000 places accueillera, outre les féminines, la CFA et les U19 pour les matchs de Youth League notamment[278].
Autres équipes
Équipe réserve
Palmarès de l'équipe réserve du Paris SG |
---|
|
En 2015-2016, l'équipe réserve du PSG évolue dans le championnat de France Amateur avec le groupe A. Elle remporte ce championnat en 2003[282].
Elle a remporté le championnat du Groupe Nord de Division 3 en 1987[283] et fut vainqueur de la Coupe de Paris en 1972[284], 1973[285] et 1980[286], désormais jouée par l'équipe 3 du club.
Sections jeunes
Le Paris Saint-Germain a été élu meilleur club de jeunes de la FFF à quatre reprises, en 1989[287], 2011, 2013 et 2014[288].
Le club comprend nombre de formations de jeunes, de l'école de football aux juniors[289]. Ces derniers disputent depuis 1963 la Coupe Gambardella. Ils ont remporté l'épreuve en 1991[290], atteint la finale en 1978[291], 1989[292] et 1998[293] et disputé les demi-finales en 1972[294],[295], 1975[296], 1986[297], 1990[298] et 2001[299].
Palmarès des équipes de jeunes du Paris SG |
---|
|
Les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets en 1988[300]. Le parcours des cadets du PSG est stoppé en finale en 1980[301] et en demi-finale en 1985[302] et 1989[303].
Entre 1990 et 2002, le championnat de France cadets est éclaté en deux championnats : moins de 17 ans et moins de 15 ans. Chez les moins de 15 ans, le PSG est demi-finaliste en 1992[304], 2001[305] et 2002[306] et quart de finaliste en 1994[307], 1997[308], 1998[309] et 1999[310]. Chez les moins de 17 ans, le PSG est quart de finaliste en 1991[311], 1996[312], 2001[313] et 2002[314]. Depuis 2002, trois catégories d'âge sont concernées par un championnat de France : « 18 ans », « 16 ans » et « 14 ans ». Poussif chez les 18 ans, le PSG est quart de finaliste en 2003[315] chez les 16 ans puis demi-finaliste en 2004[316]. Pas de tournoi final chez les 14 ans, mais le PSG remporte son groupe en 2003 et termine deuxième à la différence de buts en 2004.
Sous la direction de David Bechkoura, les 18 ans nationaux du Paris Saint-Germain enlèvent, en 2006, le titre de champion de France en s'imposant 2-0 en finale, le 4 juin, face à l'AS Monaco[317].
À partir de la saison 2009-2010, les compétitions françaises de jeunes adoptent les conventions internationales « U19 » (moins de 19 ans), « U17 » (moins de 17 ans), etc[318]. Chez les moins de 17 ans, le PSG atteint la finale du championnat national en 2009-2010 disputée le 5 juin 2010 face au FC Sochaux-Montbéliard[319] (défaite 4-4, 2-4 aux t.a.b.). Les « U19 » remportent quant à eux le titre aux tirs au but face à l'AS Monaco[320] (0-0, 2-4 aux t.a.b.).
La saison suivante, le PSG réalise le doublé en remportant les deux titres « U17 » et « U19 », respectivement face à Marseille (2-1) et au FC Grenoble (2-0)[321].
Le doublé national est à nouveau réalisé en 2016 avec des victoires en finale contre Saint-Étienne en U17 (4-2) et l'Olympique Lyonnais en U19 (2-1)[321]. Cette année-là le Paris Saint-Germain atteint également la finale de la Youth League mais échoue face à Chelsea[322].
Le club a par ailleurs participé à quelques tournois internationaux amicaux d'envergure. Le tournoi minimes de Montaigu, référence chez les moins de 17 ans, créée en 1973, a vu le PSG perdre en finale à 5 reprises, en 1977, 1983, 1986, 1989 et 1994. Le club est cependant parvenu à l'emporter en 1993[323]. Puis l'Al Kass International Cup organisée au centre Aspire de Doha au Qatar auquel le club participe depuis sa création en 2012[324]. Compétition disputée par des équipes U17 venant du monde entier, la première édition est remportée par le club en 2012. Le PSG sera finaliste en 2013[325] avant de remporter à nouveau le trophée en 2015[326].
Section féminine
Compétitions nationales | Équipes de jeunes |
---|---|
| Challenge National U19 (2)[328]
|
Compétitions internationales | Équipe réserve |
|
|
Lors de la saison 1971-1972, le Paris Saint-Germain comprend déjà une section féminine : 33 joueuses sont alors licenciées au club et une équipe sénior féminine est inscrite en championnat de Paris[329].
Recréée en 1991[330], l'équipe féminine fanion dispute en 2007-2008 sa 17e saison en championnat de Division 1. Les filles du PSG furent championnes de France de Division 2 en 2001[331] et vice-championnes de France de Division 2 en 1983[332] et 1985[333]. En 2010, elles remportent face au Montpellier HSC le premier trophée d'importance du club avec le Challenge de France, la Coupe de France du football féminin[334].
Vice-championne de France en 2011, l'équipe féminine a acquis le statut professionnel à l'aube de la saison 2012-2013 sur décision du nouveau propriétaire QSI. Vice-championne de France en 2013 et en 2014, l'équipe va disputer la Ligue des champions Féminines pour la troisième fois de son histoire, avec le but de ramener le trophée à court terme.
Elles passent près du but en arrivant en finale de l'édition 2014-2015 de la ligue des champions féminine[335].
Le PSG dispose par ailleurs d'une équipe réserve qui évolue en Division d'Honneur de Paris Ile-de-France, soit deux divisions en dessous de l'équipe première. En 2010-2011, l'équipe réserve remporte le championnat de Division d'Honneur.
Le club francilien possède également une équipe des moins de 19 ans qui participe au Challenge National Féminin U19, l'équivalent du championnat de France de la catégorie, disputé depuis 2010-2011[336]. En 2013-2014, le PSG dispute sa première finale et perd 2-1 contre l'Olympique lyonnais[337]. La même confrontation a lieu en 2014-2015 et l'Olympique lyonnais bat à nouveau le PSG. C'est en 2016 que l'équipe vaincra la malédiction en l'emportant 3 à 1 contre les lyonnaises[338].
Enfin, une équipe U18 évolue dans le championnat régional de sa catégorie, à 11 joueuses. De même qu'une équipe U15 dans son championnat régional.
Supporters et lutte contre le hooliganisme
Historique
Le Kop of Boulogne (KOB) est né le 2 août 1978 à la suite d'une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976[339], les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K et formaient le Kop K. Ce dernier rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis en tribune Boulogne est liée à l'existence d'une carte de « jeune supporter » bon marché et donnant accès à cette tribune, mais aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition est née le 10 novembre 1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc.
Les problèmes de violence de certains supporters de la tribune Boulogne marquent l'histoire du club depuis le début des années 1980. L'adoption du modèle hooligan anglais à la fin des années 1970[340] et de son avatar continental des hooligans (après 1985) rend la situation difficile dès la présidence de Francis Borelli. Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser l'esprit rebelle du KOB, Canal propose aux Ultras un repli à Auteuil, y conditionnant l'octroi de subventions[341]. Supras (1er groupe d'Auteuil, dès le 26 octobre 1991)[341], Lutece Falco (après un crochet par la tribune K Bleu à l'automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour[341].
Mis à part de sporadiques incidents notamment au cours du match PSG-SM Caen en 1993, au cours du match PSG-Galatasaray en mars 2001 et à l'occasion de la classique opposition PSG-OM, les problèmes de violence sont rares jusqu'en 2003. En mai 2003, éclate une rivalité entre les Tigris Mystic et le KOB[342]. Pendant la saison 2004-2005, des mesures sont prises par la direction pour enrayer cette violence. Pour défendre alors des intérêts qu'ils considèrent menacés, les groupes de supporters de la capitale s'unissent, et laissent de côté leurs différends. Durant le match PSG - Metz de décembre 2004, les supporters expriment leur colère en interrompant la partie par un usage massif de fumigènes[343], ce qui condamnera le Paris SG à disputer un match à huis clos au Parc des Princes[344]. Malgré cette union temporaire, les incidents reprennent. Les Tigris Mystic sont alors contraints de mettre leur association en sommeil en janvier 2006, ce qui ne permet pas d'éviter les incidents[345]. La mise en sommeil se transforme finalement en dissolution officielle de l'association fin juillet 2006.
La violence de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence en novembre 2006 : dans la nuit du 23 au 24, un groupe de supporters, en colère après la défaite 4-2, tente d'agresser un sympathisant français du club israélien après la défaite du PSG face au Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter des Boulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier en civil qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv. À la suite de ces événements, des mesures exceptionnelles sont prises par le club et la Préfecture de police de Paris pour mettre un terme au racisme et à la violence dans le stade, notamment avec la fermeture complète de la partie basse de la tribune Boulogne pour plusieurs matches. Ces problèmes de violence qui monopolisent l'attention des médias ne sont cependant pas permanents, comme en témoigne par exemple la fraternisation des supporters du PSG et de Derry City FC quelques jours avant les événements qui marquèrent le match PSG-Tel Aviv[346].
Le PSG est également soutenu par un grand nombre de personnalités, qui fréquentent la « corbeille », surnom donné au quartier VIP de la tribune présidentielle du Parc des Princes.
En finale de la coupe de la Ligue 2008 contre le RC Lens, des supporters de la tribune Boulogne déploient une banderole anti-ch'ti, devant le président de la République qui plus est. Quelques jours plus tard, la Ministre de l'intérieur annonce officiellement la dissolution du groupe de supporters des Boulogne Boys après qu'une enquête a établi que la confection de la banderole a eu lieu dans le local des Boulogne Boys du Parc des Princes.
Le 28 février 2010, quelques heures avant le match face à l'Olympique de Marseille, des bagarres ont lieu entre différentes associations parisiennes et un des membres du Kop de Boulogne est roué de coups par ceux d'Auteuil et succombe le 18 mars 2010. Robin Leproux suspend tous les déplacements du club à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison et le PSG doit jouer à huis clos son quart de finale de coupe de France face à l'AJ Auxerre. David Douillet demande, quant à lui, l'exclusion du club parisien de la compétition. Brice Hortefeux annonce son désir de dissoudre toutes les associations « dangereuses » du PSG.
En septembre 2016, les dirigeants qataris du club rencontrent pour la première fois des représentants du groupe Collectif Ultras Paris depuis la mise en place du plan Leproux en 2010 : la volonté d'un retour des supporters ultras au Parc des Princes est réciproque, en effet, le président Al-Khelaïfi souhaite dynamiser les tribunes du stade[347] tout comme plusieurs joueurs qui se sont plaints du manque d'ambiance en tribunes[348]. La préfecture de police de Paris émet un avis positif quelques jours plus tard dans un communiqué mais « s'opposera en cas d'incidents »[349]. Le retour des supporters ultras est alors acté dès le 1er octobre 2016 pour le match PSG - Bordeaux où une centaine de supporters déjà abonnés sont regroupés en virage Auteuil dans un même Kop, chose rendue impossible depuis six ans et le placement aléatoire en tribunes Auteuil et Boulogne[350]. Depuis, le groupe Collectif Ultras Paris rassemble de plus en plus de supporters en virage Auteuil, y organise des tifos et participe aux déplacements de l'équipe profitant alors à améliorer l'ambiance du stade[351],[352].
Le 11 août 2017, le collectif et les dirigeants signent une convention permettant le retour des abonnements pour les Ultras dans la tribune Auteuil.
Pour la saison 2017-2018, environ 2800 membres du CUP sont recensés en tribune Auteuil.
Le « plan Leproux »
La saison 2010 – 2011 voit l'instauration d'une politique de sécurisation des tribunes du Parc des Princes avec notamment la dissolution des associations de supporteurs des kops Boulogne et Auteuil, Robin Leproux y instaurant un système de placement aléatoire. Les effets du plan sont très vite ressentis : les violences disparaissent presque totalement. Cependant, le plan est très impopulaire parmi les anciens abonnés. Ainsi, de 21 000 abonnés pour la saison 2009-2010, le PSG se retrouve avec 1 000 abonnés en tribune centrale[353], handicap important pour un club de football financier et aussi sportif[354].
Les principales mesures :
- La fin des abonnements en tribunes Boulogne, Auteuil, G et K et la distribution des places de manière aléatoire dans ces mêmes tribunes.
- Il n’y aura plus de possibilité d’avoir « sa » place pour toute la saison dans un des virages du Parc. Il faudra acheter son billet pour chaque match. Mais il sera possible d’acheter des places pour plusieurs matchs en même temps.
- Lors de l'achat de sa place, un supporteur ne pourra pas choisir sa tribune de destination (Auteuil ou Boulogne). Un logiciel s'assurera toujours de distribuer de façon aléatoire les places d'un bout à l'autre des virages afin d'éviter les regroupements.
- Le plan prévoit également une nouvelle politique tarifaire.
- Pour attirer un nouveau public, le président du PSG rend les places gratuites pour les femmes et demi-tarif (6 euros) pour les enfants de moins de 16 ans.
- Deux nouveaux espaces sont créés à la saison 2010-2011 : une tribune famille située tribune G et une autre « Invitation Fondation PSG » pour les enfants.
- Les déplacements pour les matchs à l'extérieur sont encadrés. Concrètement, il faut acheter un pack comprenant le voyage en bus et la place dans le stade.
La remise du trophée au Trocadéro de champion de France le 13 mai 2013 vire à l'affrontement entre des casseurs et les forces de l'ordre qui font 30 blessés et des dégâts importants. Les joueurs doivent quitter la scène au bout de cinq minutes. À la suite de ces affrontements le préfet de police de Paris déclare « qu'il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG »[355].
Popularité et médiatisation
Selon des sondages Ipsos (2006) puis TNS Sofres (2007), le PSG est le troisième club français le plus populaire en France derrière l'OL et l'OM[356],[357]. En 2009, le club remonte à la deuxième place en matière de popularité en France, derrière l'OM et à égalité avec l'OL. Selon cette étude IFOP d'août 2009, le PSG est le club préféré de 11 % des Français[358].
Les joueurs et dirigeants du PSG font partie des cibles récurrentes des Guignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple le duo Élie et Dieudonné à la fin des années 1990, dans le sketch « les supporters »[359]. Pourtant supporter patenté du club, Fabien Onteniente a également joué sur le registre parisianiste dans son film 3 zéros (2000). Dans d'autres films ou romans, des personnages sont simplement supporters du PSG. C'est notamment le cas de Patrick Timsit, Dany Boon et François Levantal dans Paparazzi (2002), Mon meilleur ami (2006) et Les Francis (2014). Renaud, supporter parisien de l'OM, cite le PSG dans sa chanson Les Bobos en 2006. Les Wriggles sont quant à eux très virulents contre les supporters extrémistes du club, dans leur chanson éponyme PSG (de l'album Justice avec des saucisses). Le rappeur Niska, supporter du PSG cite Blaise Matuidi sur sa chanson Matuidi Charo en 2015 et même lui a repris la danse du Charo en célébration.
Les médias tiennent une place importante dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Cette pression médiatique, unique en France, entretient un climat parfois malsain. Des journaux comme Le Parisien et L'Équipe tiennent une chronique quotidienne du club à grands renforts de déclarations anonymes et autres supputations au conditionnel…[réf. nécessaire] Les médias présents à Paris n'ont toutefois pas franchi le rubicon du traitement à la britannique qu'appelait de ses vœux Olivier Rey pour relancer France-Soir. Face à cette déferlante médiatique, la réplique du PSG est minimaliste. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr[360], et d'un magazine mensuel, « 100 % PSG », ciblant plutôt les plus jeunes supporters. Cependant, il n'existe pas encore de chaîne de télévision consacrée au PSG, tandis que d'autres clubs français, comme l'OM ou l'OL, ont déjà lancé la leur. Le 3 août 2007, le club annonce le lancement d'une web TV, PSG TV[361], proposant la diffusion de matches récents et anciens ainsi que des reportages sur la vie du club[362]. Le premier match du PSG diffusé en direct par la télévision fut la finale de Coupe de France 1982, le 15 mai 1982. Depuis lors, plus de 1100 matchs furent diffusés (644 au 12 mars 2007).
En 2017, le PSG est le premier club français et le septième club au monde le plus suivi sur les réseaux sociaux avec plus de 30 millions de fans sur Facebook[363].
Annexes
Notes et références
Voir section Une date de fondation controversée.
Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Ce cas de figure d'un club qui s’approprie une nouvelle date de fondation à la suite de l'arrivée de nouveaux investisseurs n'est pas un cas isolé en France. Le cas du Montpellier Hérault Sport Club en est un bon exemple.
Les déclarations et changements de nom des clubs de football auprès des préfectures ne font pas autorité et ne constitue pas nécessairement une source de référence, la Fédération française de football étant seule habilitée à gérer officiellement les fusions et changements de nom des clubs.
Outre le caractère discutable de « club le plus titré », le club se compare à d'autres clubs français en leur donnant ironiquement des dates de fondation elles-mêmes fausses ou discutables.
Les auteurs de l'article se sont efforcés de présenter les différentes thèses défendues sources à l'appui. Chaque lecteur se fera sa propre opinion sur la date de fondation du club.
Pendant longtemps, le 27 août 1970 a été considéré comme la date de naissance officielle du club ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club, malgré le fait que le club avait déjà joué ses premiers matchs auparavant
Le numéros correspondent aux numéros d'affiliation à la Fédération française de football, débutés en 1919. Les changements de numéros hors fusions correspondent au reformatage des numéros opéré en 1947.
Budget estimé en début de saison
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Maillot du Paris Saint-Germain » (voir la liste des auteurs)
Ouvrages
- Dictionnaire historique des clubs de football français
Collectif 1999, p. 303-304.
Autres références
« L'historique du club des saisons 1970/1978 », sur psg.fr, Paris Saint-Germain Football Club.
« Paris Saint-Germain », sur lfp.fr, Ligue de football professionnel.
« Paris Saint-Germain », sur uefa.com, Union des associations européennes de football.
« Conseil fédéral du 3 juillet 1970 - Fusions », France Football Officiel, juillet 1970, p. 3.
« Affiliations - Conseil fédéral du 13 décembre 1969 », France Football Officiel, no 1237, 24 décembre 1969, p. 2.
Michel Kollar, Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo Sport, 2007(ISBN 9782755601848), p. 103.
Thierry Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), Pages de Foot, 1998, 548 p..
« Il a été fondé en 1904 », sur leparisien.fr, Le Parisien, 12 août 2005.
« Thierry Berthou : « La création du club ? 1904, Je n'invente rien » », sur psg70.free.fr, PSG70.
« 27 août 1970 : le Journal Officiel confirme la création du PSG », sur paris-canalhistorique.com, 27 août 2015.
France Football, no 1261, 2 juin 1970, p. 3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-1971 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF.
« Paris, club le plus titré », sur psg.fr, Paris Saint-Germain Football Club, 3 août 2015.
Daniel Hechter, Daniel par Hechter. Mode, politique, PSG et autres coups de gueule, Éditions Flammarion, 2013.
L'Équipe, à propos de Daniel Hechter, Daniel par Hechter. Mode, politique, PSG et autres coups de gueule, Éditions Flammarion, 2013
Le Parisien, no 20269 du 7 novembre 2009, p. 17.
L'Équipe, no 20391 du 9 mai 2010, p. 6.
Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), Saint-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29.
« Football association - Championnat de Paris (U.S.F.S.A.) », L'Auto, no 1463, 15 octobre 1904, p. 5 (lire en ligne).
« Football association - Championnat de Paris (U.S.F.S.A.) », L'Auto, no 1465, 17 octobre 1904, p. 5 (lire en ligne).
T. Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29.
France Football, no 1200 du 1er avril 1969, p. 10, et no 1201 du 8 avril 1969, p. 11.
France Football, no 1255 du 21 avril 1970, p. 3, article pleine page intitulé Le Paris FC descendra dans la rue ! signé par le rédacteur en chef Max Urbini.
France Football, no 1261 du 2 juin 1970, p. 3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF.
Victor Peroni, « Le rendez-vous de Paris », Football Magazine, no 132, 17 décembre 1970, p. 26.
France Football, no 1270 du 4 août 1970, p. 11.
Michel Kollar, « L'histoire est en marche... », Paris SG (consulté le 22 janvier 2015).
La fin de la crise du PSG ; INA, reportage du 26 mai 1972.
Paris Football Club, no 8 de juin 1972, p. 19.
Paris Football Club, no 8 de juin 1972, PV des réunions et conseil d'administration du PSG.
« le PSG et Daniel Hechter », 14 août 2018
France Football, no 1657 du 10 janvier 1978, « La semaine qui fait vaciller Paris », article pleine page signé Gérard Ernault, p. 6.
Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Chapitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p. 27-57.
« Denisot revient sur les épisodes Ronaldo, Klinsmann et Stoitchkov », sur http://www.culturepsg.com, 10 octobre 2014(consulté le 20 mars 2016).
Pierre-Damien Lacourte, « PSG : Denisot voulait Ronaldo », sur Maxifoot (consulté le 20 mars 2016).
http://www.easybourse.com/bourse/france/article/5762/psg-des-resultats-sportifs-et-financiers-mediocres.html
Le Parisien du 21 juin 2006, p. 26.
« Foot - L1 - PSG : La vente officialisée », L'Équipe, 31 mai 2011(consulté le 2 août 2011).
Objectif répété dans la bouche du directeur sportif Leonardo le 15 novembre : « Aujourd’hui, on veut tout gagner, et on a les moyens pour le faire » : Le Parisien, 15 novembre 2011.
Nasser Al-Khelaïfi : «Notre grand objectif reste la Ligue des champions», leparisien.fr, 4 juillet 2016.
« Al-Khelaïfi : en quête du nouveau Messi » (Eurosport)
La Dépêche.
« Urgent. Pastore a signé au PSG », Le Parisien, 6 août 2011.
L'Équipe, le 22 décembre 2011.
Les Échos, 5 août 2008.
Planète PSG, le 3 novembre 2011
Les Échos, 27 décembre 2011.
Carlo Ancelotti au PSG PSG.fr.
QSI propriétaire du PSG à 100 %, paristeam.fr.
« Ezequiel Lavezzi au Paris Saint-Germain », PSG, 2 juillet 2012(consulté le 19 janvier 2013).
« Marco Verratti au Paris Saint-Germain », PSG, 18 juillet 2012(consulté le 19 janvier 2013)
« Zlatan Ibrahimovic au Paris Saint-Germain », PSG, 18 juillet 2012(consulté le 19 janvier 2013).
« Thiago Silva présenté à la place de la Concorde », PSG, 24 août 2012(consulté le 19 janvier 2013)
« Gregory Van der Wiel au Paris Saint-Germain », PSG, 3 septembre 2012(consulté le 19 janvier 2013).
« David Beckham signe au Paris Saint-Germain en janvier 2013 », PSG, 31 janvier 2013(consulté le 2 février 2013).
« David Beckham : "Un projet très excitant" », PSG, 31 janvier 2013(consulté le 2 février 2013)
« Nene officiellement à Al-Gharafa », PSG, 15 janvier 2013(consulté le 7 février 2013).
« Hoarau débarque à Dalian Aerbin ! », Foot Mercato, 9 janvier 2013(consulté le 7 février 2013).
(fr)D.Mi., « Paris passe sans briller », L’Équipe, 6 mars 2013(consulté le 7 mars 2013).
« Foot - Ligue des champions - Quarts : Paris sort la tête haute », lequipe.fr, 10 avril 2013.
Leonardo a démissionné, lequipe.fr, 10 juillet 2013.
PSG: Laurent Blanc a signé, lexpress.fr, 26 juin 2013
Cavani, c'est officiel !, lequipe.fr, 16 juillet 2013
Transfert : Sakho quitte le PSG pour Liverpool (officiel), maxifoot.fr, 2 septembre 2013.
Football : vainqueur de Lyon (2-1), le PSG remporte la Coupe de la Ligue, leparisien.fr, 19 avril 2014
Ligue 1 : le PSG, champion malgré la défaite, lemonde.fr, 7 mai 2014.
https://www.huffingtonpost.fr/2014/04/17/fair-play-financier-psg-qta-tourisme-qatar_n_5166781.html
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/David-luiz-5-ans-au-psg-off/473532
« Aurier au PSG avec option d'achat, Jallet à Lyon », leparisien.fr, 23 juillet 2014.
« Ligue 1 - Jallet: "Lyon était une priorité pour moi" », francetvsport.fr, 23 juillet 2014.
Ligue des champions, PSG - Barcelone (3-2) : Paris s'impose et prend la tête du groupe F, eurosport.fr, 1er octobre 2014
FC Barcelone-PSG : Paris perd sa première place et son invincibilité, rtl.fr, 10 décembre 2014.
Le PSG crée l'exploit et élimine Chelsea, rtl.fr, 11 mars 2015.
Ligue des Champions: le PSG éliminé par un Barça bien au-dessus, lexpress.fr, 21 avril 2015.
Le PSG champion de France pour la troisième fois d'affilée, lequipe.fr, 16 mai 2015.
Ce fut plus compliqué que prévu mais le PSG tient son quadruplé historique, eurosport.fr, 31 mai 2015.
Fair-play financier: les sanctions contre le PSG sont levées, lequipe.fr, 1er juillet 2015
Angel Di Maria (Man. Utd) a officiellement signé au PSG, lequipe.fr, 6 août 2015
Le gardien allemand Kevin Trapp, première recrue de l'été du PSG, france24.com, 9 juillet 2015
Benjamin Stambouli a signé cinq ans au PSG (officiel), lequipe.fr, 21 juillet 2015.
PSG: C'est officiel, Layvin Kurzawa a signé pour cinq ans, 20minutes.fr, 27 août 2015.
Yohan Cabaye a signé à Crystal Palace (officiel), lequipe.fr, 10 juillet 2015.
PSG – Officiel : Zoumana Camara intègre le staff technique du PSG, parisfan.fr, 6 juillet 2015
Paris sacré champion de France sur une victoire 9-0 à Troyes !, lequipe.fr, 13 mars 2016.
15 records "historiques" battus (ou égalés) par le PSG cette saison en Ligue 1, lequipe.fr, 16 mai 2015.
PSG : QSI se sentirait « humilié » par le fiasco à City, butfootballclub.fr, 13 avril 2016.
Nasser Al-Khelaïfi envisage «de gros changements» au PSG, leparisien.fr, 2 juin 2016.
Laurent Blanc quitte le Paris Saint-Germain, psg.fr, 27 juin 2016.
Unai Emery entraîneur du Paris Saint-Germain, psg.fr, 28 juin 2016
PSG : Al-Khelaïfi annonce plus de recrues, sport.fr, 4 juillet 2016.
« Et si c'était le plus mauvais mercato du PSG sous l'ère QSI ? », sur lci.fr, 1er septembre 2016(consulté le 8 octobre 2016).
Vincent Parizot & Christelle Rebière, « Ligue des champions : le Paris Saint-Germain humilié », sur rtl.fr, 9 mars 2017.
RMC SPORT, « PSG-Etoile Rouge: Paris se relance comme il faut », sur RMC SPORT (consulté le 4 octobre 2018)
« Foot: Manchester United renverse le PSG en Ligue des champions », sur RFI, 6 mars 2019(consulté le 7 mars 2019).
Le PSG est vice-champion d'un championnat sans champion à la suite du déclassement de l'Olympique de Marseille (Affaire VA-OM). Canal+ a refusé le titre de champion pour le PSG car la chaîne cryptée ne voulait pas se fâcher avec ses abonnés de province. On lira sur cette affaire, Jean-François Pérès et Daniel Riolo, OM-PSG, PSG-OM. Les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Paris, Mango Sport, 2003, p. 131-133 : « Dans cette affaire, le PSG va plutôt choisir l'“intérêt supérieur de Canal+” et s'obstiner dans son refus. ».
http://www.paris-canalhistorique.com/le-programme-du-jour-30-avril-1975-psg-saint-etienne
« Coefficients des clubs 2014/15 », sur uefa.com (consulté le 20 juin 2015).
Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients (method=1) 1995/1996 », sur kassiesa.home.xs4all.nl (consulté le 6 juin 2016).
IFFHS - Palmarès annuel des meilleurs clubs mondiaux.
« Clubs premiers des classements mensuels des meilleurs clubs mondiaux, IFHHS » (version du 14 octobre 2013 sur l'Internet Archive)
« All-Time Club World Ranking (1.1.1991-31.12.2009), IFHHS » (version du 14 octobre 2013 sur l'Internet Archive).
« Un palmarès à couper le souffle ! - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 10 juin 2016).
« Records Coupe de France, coupe de la Ligue », sur www.pari-et-gagne.com (consulté le 5 juin 2016).
« Coupe des Coupes. Palmarès de la Coupe des Vainqueurs de Coupes de football », sur www.pari-et-gagne.com (consulté le 5 juin 2016)
« Palmarès de la Coupe Intertoto », sur www.sport-histoire.fr (consulté le 5 juin 2016).
« Ce fut plus compliqué que prévu mais le PSG tient son quadruplé historique », sur Eurosport, 30 mai 2015(consulté le 5 juin 2016).
« Une dixième Coupe de France et un nouveau quadruplé : le triomphe du PSG est total », sur Eurosport, 21 mai 2016(consulté le 5 juin 2016).
« le match du jour, 13 mai 1995 : PSG-Strasbourg, Paris s'offre le doublé - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 13 mai 2016(consulté le 5 juin 2016).
« le match du jour, 2 mai 1998 : PSG-Lens, Paris s'offre le doublé - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 2 mai 2016(consulté le 5 juin 2016).
« PSG: après le doublé Coupe-Championnat, quels objectifs? », sur LExpress.fr (consulté le 5 juin 2016).
« 50 buts et un record pour Ibrahimovic - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 5 juin 2016).
« Zlatan Ibrahimovic roi des records au PSG, pas en Championnat », sur L'Equipe.fr (consulté le 5 juin 2016).
« Di Maria a reçu son trophée - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 5 juin 2016)
« Neymar : le coût d'un transfert historique », sur francetvinfo.fr (consulté le 18 décembre 2017).
« 15 records », sur L'Equipe.fr (consulté le 5 juin 2016).
« PSG 2015-2016: la saison de tous les records? », sur Slate.fr (consulté le 5 juin 2016).
« Saison 1985-1986 », sur Archives Paris Football, 27 octobre 2013(consulté le 5 juin 2016).
« Saison 1993-1994 », sur Archives Paris Football, 24 novembre 2013(consulté le 5 juin 2016).
« Saison 2014-2015 », sur Archives Paris Football, 10 juillet 2014(consulté le 5 juin 2016).
« LFP.fr - Ligue de Football Professionnel - Ligue 1 - Classement officiel, général, domicile ,extérieur, attaque, défense », sur www.lfp.fr (consulté le 5 juin 2016)
« LFP.fr - Ligue de Football Professionnel - Ligue 1 - Classement officiel, général, domicile ,extérieur, attaque, défense », sur www.lfp.fr (consulté le 5 juin 2016).
« Saison 2014-2015 », sur Archives Paris Football, 10 juillet 2014(consulté le 6 juin 2016)
« Saison 2015-2016 », sur Archives Paris Football, 16 juillet 2015(consulté le 6 juin 2016).
« Les records des gardiens Français - TLM S'En Foot », sur TLM S'En Foot, 5 décembre 2013(consulté le 5 juin 2016).
« invincibilité du PSG à domicile : Paris plus fort que Barcelone ! - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 14 avril 2015(consulté le 5 juin 2016).
« Retour sur les 150 matches du PSG en coupes d'Europe - PSG MAG - le magazine du PSG », sur www.psgmag.net (consulté le 9 juillet 2016).
« Le PSG en Ligue des Champions, c'était comment? » (consulté le 9 juillet 2016).
« Le PSG et Ibra se sont régalés face à Zagreb » (consulté le 9 juillet 2016).
« La Coupe de France en chiffres », sur LExpress.fr (consulté le 5 juin 2016).
« LFP.fr - Ligue de Football Professionnel - Coupe de la Ligue - Saison 2014/2015 - Finale - SC Bastia / Paris Saint-Germain », sur www.lfp.fr (consulté le 5 juin 2016).
« LFP.fr - Ligue de Football Professionnel - Trophée des Champions - Palmarès », sur www.lfp.fr (consulté le 10 juillet 2016).
« Un PSG record écrase le Celtic Glasgow », sur L'Équipe, 22 novembre 2017(consulté le 23 février 2018).
Matuidi égale Bathenay et Fernandez, psg.fr, 4 février 2017.
Edinson Cavani devant Pauleta !, psg.fr, 29 janvier 2017
Cazal JM, Cazal P. et Oreggia M., L'intégrale de l'équipe de France, Paris, First Edition, p. 427
ibid, p. 478.
Frédéric Chevit et Olivier Rey, Le Roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 1977, p. 103.
Article du site officiel du PSG.
Article du site officiel du PSG ; à noter que certaines sources annoncent 95 buts pour M'Pelé.
[1]RSSSF - meilleurs buteurs du championnat de France.
[2], histoiredupsg.fr, 26 juin 2018.
Article sur le site officiel du PSG : « Rocheteau quitte le PSG. Après sept saisons et un total de 100 buts officiels pour le club »
Article du site officiel du PSG
Cazal JM, Cazal P. et Oreggia M., op. cit., p. 455.
France Football, no 1967 du 20 décembre 1983, p. 11 : « La route brisée de Pilorget ».
Cazal JM, Cazal P et Oreggia M, op. cit., p. 470.
ibid, p. 473
ibid, p. 494.
ibid, p. 482.
ibid, p. 406.
ibid, p. 399.
ibid, p. 455.
ibid, p. 397
ibid, p. 466
ibid, p. 420.
https://www.20minutes.fr/sport/football/1546279-20150221-psg-toulouse-comment-thiago-silva-redevenu-meilleurs-defenseurs-monde.
« Diaporama : Les principaux capitaines du PSG », L'Equipe (consulté le 3 juin 2013).
Xavier Condamine, « Le PSG dévoile son Hall of Fame... avec Beckham », sur lefigaro.fr, 4 juillet 2017(consulté le 8 août 2017).
« RAI - Football : la fiche de RAI (???) », sur L'Equipe.fr (consulté le 21 juin 2016)
« les Parisiens à la Coupe du monde, acte 4 : USA 1994 - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 8 juin 2014(consulté le 21 juin 2016).
« RONALDINHO - Football : la fiche de RONALDINHO (Fluminense-RJ) », sur L'Equipe.fr (consulté le 21 juin 2016).
« Luis FERNANDEZ - Football : la fiche de Luis FERNANDEZ (???) », sur L'Equipe.fr (consulté le 21 juin 2016).
« Dominique Rocheteau - Fiche de stats du joueur de football », sur www.pari-et-gagne.com (consulté le 21 juin 2016).
« Bernard LAMA - Football : la fiche de Bernard LAMA », sur L'Equipe.fr (consulté le 21 juin 2016).
« Coupe d'Afrique des Nations : Aurier successeur de Benachour ? - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 7 février 2015(consulté le 21 juin 2016).
« le PSG à la Copa America : enfin un successeur à Leonardo ? - Paris.canal-historique », sur Paris.canal-historique, 2 juin 2016(consulté le 21 juin 2016).
football19932010, « L'équipe d'Algérie de football est constituée par une sélection des... », sur Skyrock, 15 juin 2010(consulté le 21 juin 2016).
DZFOOTBALL, « Coupe Afro-Asiatique des Nations 1991 - كأس الأمم الأفروآسياوية 1991 - Résultats de l'Équipe d'Algérie A de football », sur dzfootball.free.fr (consulté le 21 juin 2016).
« La Coupe des Confédérations pour Thiago Silva et Lucas ! - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 21 juin 2016).
« Les médaillés olympiques du football français », sur FranceOlympique.com (consulté le 21 juin 2016)
« Gabriel HEINZE - Football : la fiche de Gabriel HEINZE (Newell's Old Boys) », sur L'Equipe.fr (consulté le 21 juin 2016)
« Al-Khelaïfi : « Une inoubliable fête du sport » - psg.fr » (consulté le 27 août 2016).
« EdF U20 : Trois Parisiens champions du Monde - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 31 mai 2016).
« Franck Dja Djédjé », sur racingstub.com (consulté le 31 mai 2016).
« Euro U19 : Les Bleuets sacrés champions d'Europe après leur succès contre l'Italie » (consulté le 24 juillet 2016).
« PSG70 : Nicolas FABIANO », sur psg70.free.fr (consulté le 31 mai 2016).
« Que sont devenus les Champions d’Europe U17 français sacrés en 2015 ? », sur Foot Mercato : Info Transferts Football - Actu Foot Transfert (consulté le 31 mai 2016).
« Julian Draxler : un champion du monde au PSG, acte 9 - Paris.canal-historique », Paris.canal-historique, 3 janvier 2017(lire en ligne, consulté le 29 septembre 2018)
Laurent Blanc dans le top 3 sur le banc du PSG, paris-canalhistorique.com.
Statistiques de Luis Fernandez, footballdatabase.eu
Statistiques de Georges Peyroche, footballdatabase.eu
Statistiques de Laurent Blanc, footballdatabase.eu.
PSG : Les impressionnants résultats de Laurent Blanc, atelier.leparisienfr
Statistiques de Just Fontaine, footballdatabase.eu.
Artur JORGE (septembre 1998-mars 1999), www.canal-supporters.com.
Luis Fernandez: Le parcours d'un entraîneur passionné, www.sport.gentside.com, le 18 février 2011.
Ricardo, 31 ans, entraîneur du PSG. Austère, il se fendra peut-être d'un sourire s'il remporte ce soir la Coupe des Coupes. Le sage et le foot, www.liberation.fr, le 14 mai 1997.
Vahid HALILHODZIC (2003 à février 2005), www.canal-supporters.com.
Officiel : Kombouaré au PSG, www.lefigaro.fr, le 29 mai 2009.
Le PSG remporte la Coupe de France après une finale très serrée, www.lemonde.fr, le 1er mai 2010.
Le PSG touchera 40 M€ de droits TV en 2011, www.psgmag.net, le 28 mai 2011
Lille remporte la Coupe de France de football, www.lemonde.fr, le 14 mai 2011
PSG : Kombouaré limogé ! (officiel), www.tf1.fr, le 22 décembre 2011.
Football : Carlo Ancelotti est le nouvel entraîneur du PSG, www.rfi.fr, le 30 décembre 2011
Montpellier champion de France, au bout d'une soirée folle, www.lemonde.fr, le 21 mai 2012
Le PSG sacré champion de France après sa victoire à Lyon (0-1), www.eurosport.fr, le 12 mai 2013.
Ancelotti quitte le PSG pour le Real Madrid, www.fr.uefa.com, le 25 juin 2013
Laurent Blanc devient l'entraîneur du PSG, Ancelotti du Real Madrid, www.lemonde.fr, 25 juin 2013
PSG: après le doublé Coupe-Championnat, quels objectifs?, www.lexpress.fr, le 8 mai 2014
Battu à Chelsea (2-0), le PSG est éliminé : à trois minutes près, le PSG y était, www.eurosport.fr, le 8 avril 2014
Ce fut plus compliqué que prévu mais le PSG tient son quadruplé historique, www.eurosport.fr, le 30 mai 2015
Ligue des Champions : la marche était trop haute pour le PSG, éliminé par le Barça, www.francetvinfo.fr, le 21 avril 2015
Laurent Blanc, un licenciement à 22 millions, 23 juin 2016, parismatch.com
Les erreurs d'Emery lors de sa première saison au PSG, 15 mai 2017, lequipe.fr
« Thomas Tuchel devient le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain », psg.fr, 14 mai 2018(lire en ligne, consulté le 14 mai 2018)
« LMD PSG :: Actu : Leproux élu dirigeant de l'année », sur www.lemeilleurdupsg.com (consulté le 22 juin 2016)
Olivier Brilleau, « Un parisien dans l'équipe du siècle de l'UEFA / News PSG par PlanetePSG.com », sur PlanetePSG.com (consulté le 4 juin 2016)
« Ligue des Champions 2014 : Une équipe type UEFA avec Ronaldo et Ibrahimovic mais sans Messi et Ribéry », sur melty, 3 juin 2014(consulté le 4 juin 2016)
uefa.com, « UEFA Champions League - News – UEFA.com », sur UEFA.com, 29 mai 2016(consulté le 4 juin 2016)
« PARIS SAINT-GERMAIN / Organigramme », LFP, saison 2017/18 (consulté le 24 mai 2018)
« Présidents », sur psg.fr (consulté le 9 juin 2013)
Frédéric Chevit et Olivier Rey, op. cit., p. 88 : « Le 9 juin, pourtant, à l'hôtel de ville de Saint-Germain, Henri Patrelle annonce qu'il quitte la présidence du Paris Saint-Germain »
« Foot - L1 - PSG - Cayzac démissionne », L'Équipe, 21 avril 2008.
Charles Villeneuve nommé Président (psg.fr)
Le Parisien, no 20035 du 4 février 2009, p. 16
« Leproux n'est plus président du PSG », Le Parisien, 13 juillet 2011(consulté le 2 août 2011)
Nasser EL-Khelaifi président directeur-géneral (psg.fr)
Paris, 4e club le plus riche du monde, www.lequipe.fr, le 21 janvier 2016
Rédaction, « Nasser al-Khelaifi 7e personne la plus influente du foot mondial », L'ÉQUIPE, {{Article}} : paramètre «date
» manquant (lire en ligne, consulté le 15 novembre 2018)
[3], psg.fr
Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Les guides de L'Équipe, Football 1969, p. 129
Paris Saint-Germain, no 2 de février 1971, photo officielle de l'effectif, p. 16
France Football, no 1145 du 11 décembre 1973, p. 16
Programme de match PSG-Nantes du 27 octobre 1981, p. 8
Paris Foot, no 3 de novembre-décembre 2001, p. 12 : « Décidément, les supporters du PSG n'ont pas digéré le nouveau maillot de leur équipe ! Dernière manifestation de mauvaise humeur en date, cette banderole affichée lors du match PSG-Lyon : “Le maillot ne prend pas” ».
Noms des équipementiers et modifications des couleurs fondés sur les photos officielles de l'effectif de chaque saison et dans les programmes de match du club.
http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/le-psg-presente-son-nouveau-logo-22-02-2013-2589305.php Foot: Nouveau logo 2013
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2003/2004, sur lfp.fr, Février 2005.
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2003/2004, sur lfp.fr, Février 2005.
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2003/2004, sur lfp.fr, Février 2005.
[PDF] - Comptes des clubs professionnels de la saison 2004/2005, sur lfp.fr, Février 2006.
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2005/2006, sur lfp.fr, Février 2007.
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2006/2007, sur lfp.fr, Février 2008.
[PDF] Rapport d'activité - Comptes des clubs professionnels de la saison 2007/2008, sur lfp.fr, Février 2009.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2008/2009, sur lfp.fr, Décembre 2009.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2009/2010, sur lfp.fr, Décembre 2010.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2010/2011, sur lfp.fr, Décembre 2011.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2011/2012, sur lfp.fr, Décembre 2012.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2012/2013, sur lfp.fr, Décembre 2013.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2013/2014, sur lfp.fr, Décembre 2014.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2014/2015, sur lfp.fr, Avril 2016.
[PDF] Rapport financier du football professionnel français de la saison 2015/2016, sur lfp.fr, Mars 2017.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2016/2017, sur lfp.fr, Mars 2018.
[PDF] Comptes individuels des clubs - Rapport financier du football professionnel français de la saison 2017/2018, sur lfp.fr, Mars 2019.
[4], lequipe.fr
Paris St-Germain, N°1 de septembre 1971, PV de l'assemblée générale ordinaire du 4 juin 1971, p. 12-13
France Football, no 2356 du 4 juin 1991, p. 36-37
Histoire du PSG, sur le site officiel du club (PSG.fr)
Le Parisien du 30 août 2005, p. 17
DNCG - bilan financier de la saison 2003-2004, page 49 PDF
DNCG - bilan financier de la saison 2004-2005, page 72 PDF
DNCG - bilan financier de la saison 2005-2006, page 83 PDF
DNCG - bilan financier de la saison 2006-2007.
DNCG - bilan financier de la saison 2007-2008.
DNCG - bilan financier de la saison 2008-2009.
Le PSG, 5e club le plus riche du monde, lefigaro.fr, le 22 janvier 2015.
« Sport business : le PSG engrange 480 millions d'euros de revenus par an », sur sudouest.fr, 21 janvier 2016
PSG : le club vaut 1 milliard d’euros, selon un cabinet d’audit, 31 mai 2017, leparisien.fr
Ce que Neymar Jr va rapporter au PSG, au football et à la France, le 4 août 2017, lesechos.fr
Anthony Alyce, « Manchester City, principale puissance financière du football mondial ? », sur Ecofoot.fr, 5 février 2019(consulté le 5 février 2019)
« Ligue 1 : Le PSG a vendu "plus de 800.000" maillots la saison dernière, un record », sur Eurosport, 13 mars 2019(consulté le 13 mars 2019)
France Football, no 1365 du 30 mai 1972, double page sur le match inaugural France olympiques-URSS, p. 24-25
PSG.fr, détails sur ce premier match du PSG au nouveau Parc des Princes.
Le Parisien du 17 février 2002, p. 20-21
https://www.batiactu.com/edito/un-nouveau-ligting-au-parc-des-princes-pour-75-mil-38972.php
http://www.psg.fr/fr/Club/603002/Renovation
« La revue de presse PSG » (consulté le 12 juillet 2016)
France Football, no 1506 du 11 février 1975, p. 8-9 : PSG-Lyon du 9 février 1975.
France Football, no 1674 du 9 mai 1978, p. 18 : PSG-Nancy du 2 mai 1978.
France Football, no 1686 du 1er août 1978, p. 5 et 16 : PSG-Metz du 25 juillet 1978 et France Football, no 1715 du 20 mai 1979, p. 14 : PSG-Angers du 18 février 1979.
Statistiques d'affluence sur la saison 2017/2018 publiées par la LFP
« PSG : nouveau record d'affluence au Parc », www.leparisien.fr, 24 octobre 2016
Le match en chiffres, www.psg.fr, 16 septembre 2015
Le Stade Français à Charléty, www.lequipe.fr, le 29 mars 2010
Paris : le stade Charléty modernisé pour accueillir le football en ligue 2, www.lesechos.fr, le 27 août 2015
Footdelles.com
« Les nouveautés chiffrées du prochain « centre de performance » du PSG » (consulté le 12 juillet 2016)
« Le Paris Saint-Germain choisit Poissy - psg.fr » (consulté le 12 juillet 2016)
« Centre d'entraînement de Poissy : focus sur un projet colossal - Paris United », Paris United, 10 novembre 2018(lire en ligne, consulté le 14 novembre 2018)
« Le PSG choisit Poissy pour son nouveau centre d’entraînement » (consulté le 12 juillet 2016)
« Les jeunes du PSG coachés par Kombouaré en 2003 - PSG MAG - le magazine du PSG », sur www.psgmag.net (consulté le 1er juin 2016)
Championnat de France de D3 sur RSSSF et France Football, no 2149 du 16 juin 1987, p. 27 - PSG éliminé en demi-finale de la phase finale du championnat de France de D3 : Châtellerault 2-1 PSG
France Football, no 1369 du 27 juin 1972, p. 21 - PSG 0-0 Malakoff (finale à rejouer) et France Football, no 1370 du 4 juillet 1972, p. 21 - PSG 2-1 Malakoff
France Football, no 1420 du 19 juin 1973, p. 24 - PSG 1-0 AS Poissy
L. Billac et P. Le Brech, DT Foot 2001-2002, St-Germain-en-Laye, DT Sport International, 2001, p. 402. France Football ne couvrait plus la Coupe de Paris en 1980
Palmarès du Challenge du meilleur club de jeunes, sur le site officiel de la FFF.
« Challenge du Meilleur Club de Jeunes », sur Fédération Française de Football (consulté le 1er juin 2016)
« Présentation du centre de formation », sur site officiel, Paris SG (consulté le 4 octobre 2012)
France Football, no 2354 du 21 mai 1991, p. 34 - PSG 1-1 Auxerre (PSG vainqueur aux TAB 3-1)
France Football, no 1680 du 20 juin 1978, p. 40 - PSG 1-3 INF Vichy
France Football, no 2252 du 6 juin 1989, p. 34 - PSG 0-0 Le Havre AC (HAC vainqueur aux TAB 4-2)
France Football, no 2717 du 5 mai 1998, p. 11 - PSG 1-1 AS St-Étienne (ASSE vainqueur aux TAB 5-3)
France Football, no 1362 du 9 mai 1972, p. 25 - 1/2 finale aller : US Toulouse 5-0 PSG
France Football, no 1365 du 30 mai 1972, p. 17 - 1/2 finale retour : PSG 1-0 US Toulouse
France Football, no 1521 du 28 mai 1975, p. 29 - Sochaux 4-2 PSG
France Football, no 2089 du 22 avril 1986, p. 27 - Auxerre 0-0 PSG (AJA vainqueur aux TAB 3-1
France Football, no 2299 du 2 mai 1990, p. 28 - Grenoble 1-2 PSG
France Football, N°2874bis du 11 mai 2001, p. 23 - Caen 3-3 PSG (Caen vainqueur aux t.a.b. 7-6).
France Football, no 2202 du 21 juin 1988, p. 42 - PSG 2-0 Nîmes.
France Football, no 1785 du 24 juin 1980, p. 28 - PSG 0-1 Lyon.
France Football, no 2045 du 18 juin 1985, p. 26 - PSG 0-0 Lens (Lens vainqueur aux t.a.b. 3-4).
France Football, no 2253 du 13 juin 1989, p. 49 - PSG 0-1 Lille
France Football, no 2411 du 24 juin 1992, p. 39 - PSG 0-2 Le Havre
France Football, no 2879 du 12 juin 2001, p. 32 - PSG 0-3 INF
France Football, no 2929 du 28 mai 2002, p. 91 - PSG éliminé en poule demi-finale
France Football, no 2513 du 7 juin 1994, p. 27 - PSG 0-2 Lens
France Football, no 2671 du 17 juin 1997, p. 77 - PSG 1-1 Rennes (Rennes vainqueur aux t.a.b. 4-5
France Football, no 2720 du 26 mai 1998, p. 37 - PSG 1-1 Le Havre AC (HAC vainqueur aux t.a.b. 4-5).
France Football, N°2771bis du 21 mai 1999, p. 19 - PSG 2-2 Le Havre AC (HAC vainqueur aux t.a.b. 4-5).
France Football, no 2356 du 4 juin 1991, p. 39 - PSG 0-1 Nantes
France Football, no 2618 du 11 juin 1996, p. 52 - PSG 0-0 Nantes (Nantes vainqueur aux TAB 3-4)
France Football, no 2878 du 5 juin 2001, p. 25 - PSG éliminé en poule quart de finale
France Football, no 2929 du 28 mai 2002, p. 91 - PSG éliminé en poule quart de finale
France Football, no 2983 du 10 juin 2003, p. 59 - PSG 1-1 Lille (Lille vainqueur aux t.a.b.).
PSG.fr - PSG éliminé en poule demi-finale
France Football, no 3140, 13 juin 2006, p. 67
Réforme 2009 des catégories de jeunes
« Championnat Nat. U17 Finale », sur le site officiel de la FFF.
« Championnat Nat. U19 Finale »
« PSG : les U17 et les U19 champions ! », sur www.maxifoot.fr (consulté le 7 juin 2016)
uefa.com, « UEFA Youth League 2016 - Paris-Chelsea – UEFA.com », sur Uefa.com, 18 avril 2016(consulté le 1er juin 2016)
« Fiche équipe Paris-SG - Foot123.fr », sur foot123.fr (consulté le 4 juin 2016)
Alkass International Cup, « » Paris Saint-Germain Champions of the inaugural Al Kass U-17 / Alkass International Cup », sur internationalcup.alkass.net (consulté le 1er juin 2016)
Alkass International Cup, « » Standings / Alkass International Cup », sur internationalcup.alkass.net (consulté le 1er juin 2016)
Alkass International Cup, « » Standings / Alkass International Cup », sur internationalcup.alkass.net (consulté le 1er juin 2016)
« Footofeminin.fr - Championnat de France de D2 - Palmarès », sur www.statsfootofeminin.fr (consulté le 30 mai 2016)
« Challenge National Féminin U19 », sur Fédération Française de Football (consulté le 30 mai 2016)
PV de l'assemblée générale du 16 mai 1972 in Paris Football Club, no 8 de juin 1972, p. 9. Le club comptait quelques licenciées féminines avant la saison 1971-1972 comme l'indique le PV de l'assemblée générale du 4 juin 1971, publié dans Paris St-Germain, no 1 de septembre 1971, p. 13, mais il n'y avait pas d'équipe féminine.
« Présentation de l'équipe féminine », sur site officiel, Paris SG (consulté le 4 octobre 2012)
Championnat de France féminin 2000-2001 sur RSSSF
Championnat de France féminin D2 1982-1983 sur RSSSF : finale de D2 le 12 juin 1983, PSG 1-3 Condé-sur-Noireau
Championnat de France féminin D2 1984-1985 sur RSSSF : finale de D2 le 23 juin 1985, PSG 2-3 Boran-sur-Oise
« Football - Coupe de France féminine : présentation, résultats, palmarès et historique », sur www.les-sports.info (consulté le 1er juin 2016)
« C1 (F) : le palmar?s. Football - L'Equipe.fr », sur www.lequipe.fr (consulté le 1er juin 2016)
« Challenge National Féminin U19 », sur Fédération Française de Football (consulté le 4 juin 2016)
« L'OL couronné face au PSG (2-1) », sur Fédération Française de Football (consulté le 6 juin 2016)
« Paris-Lyon : 3-1 (U19 féminine) - psg.fr », sur Paris Saint-Germain - PSG (consulté le 6 juin 2016)
Programme de match PSG-Reims du 18 septembre 1976, p. 21
Premiers incidents de ce type lors du déplacement du PSG à Nancy le 16 janvier 1977 comme le rapporte notamment le programme de match de la rencontre PSG-Nimes du 30 janvier 1977, p. 22
Berthou Thierry, op. cit., p. 300
La querelle débute le 20 mai 2003, à l'occasion de l'anniversaire des Tigris Mystic. Ces derniers déploient une bâche « L'avenir est à nous » qui est perçue comme une provocation par les autres supporters. La violence débute dès le match suivant Auxerre-PSG du 24 mai 2003 : Le Parisien du 25 mai 2003, p. 17 : « De violents incidents ont éclaté dans le quart de tribune du stade réservé aux visiteurs. le bilan de cette bagarre entre supporters parisiens est de 13 blessés. »
Le Parisien du 24 février 2005, p. 17 : « De spectaculaires jets de fumigènes avaient interrompu la rencontre pendant une minute et quinze secondes ».
Le Parisien du 26 février 2005, p. 14 : « Dans un Parc vide ». match PSG-Bastia en Ligue 1 du 26 février 2005
Lors du déplacement à Nantes en février 2006, une centaine de Tigris, venus en voitures, attaquent à la hache une vingtaine d'indépendants du Kop de Boulogne. cf Le Parisien du 27 février 2006, p. 17 : « des portes ont été attaqués à coup de haches, j'ai cru mourir »
PSG.fr, « Ambiance fraternelle », 28 septembre 2006
http://www.culturepsg.com/news/supporters/le-cup-apres-la-reunion-avec-le-psg-une-reelle-volonte-du-club-de-nous-faire-revenir/11740
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Blaise-matuidi-espere-le-retour-des-ultras-au-parc-des-princes/728493
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Retour-des-ultras-la-prefecture-va-dans-le-sens-du-psg/732343
http://www.leparisien.fr/sports/football/psg/psg-les-ultras-de-retour-au-parc-des-princes-des-samedi-29-09-2016-6162039.php#xtor=AD-1481423553
Au Parc des Princes, les ultras du PSG assurent l'ambiance contre le FC Bâle, L'Équipe, le 19 octobre 2016
OL-PSG : les ultras étaient quand même là, L'Équipe, le 28 novembre 2016
« 1 000 abonnés au PSG », Le 10 Sport, 15 juillet 2010(consulté le 2 août 2011)
« PSG : la campagne d'abonnement est catastrophique », topmercato.com, 15 juillet 2010(consulté le 2 août 2011)
30 blessés lors d'affrontements entre supporters du PSG et forces de l'ordre, Le Monde, 13/5/2013
Sondage IPSOS effectué les 17 et 18 mars 2006 pour Stade 2
Sondage TNS Sofres effectué de 2 au février 2006. Publié par France Football, no 3178 du 6 mars 2007, p. 12 : PSG 3e club préféré des Français derrière l'OM et l'OL
« L'OM, équipe de football préférée des Français », le 7 août 2009, sur le siet du Point. Consulté le 11 août 2009.
Texte intégral du sketch
Site officiel du PSG
WebTV officielle du PSG
L'Équipe no 19 391 du 4 août 2007, p. 5
« Le PSG 7e club le plus populaire au monde sur les réseaux sociaux », Foot Mercato : Info Transferts Football - Actu Foot Transfert, 22 juillet 2017(lire en ligne, consulté le 24 juillet 2017)
Bibliographie et sources
- Damien Degorre et Jérôme Touboul, La folle histoire du PSG, Paris, Prolongations, 24 juin 2009(ISBN 9782916400525)
- Alain Azhar, PSG, ton univers impitoyable, Paris, Solar éd, 30 avril 2009(ISBN 9782263048869)
- Michel Kollar, Tout, et même plus, sur le PSG, Paris, Hugo Sport, 19 février 2009(ISBN 9782755603286)
- Daniel Riolo, PSG club capital, Boulogne, Timée éd, 13 avril 2007(ISBN 9782915586886)
- Michel Kollar, Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo, 2 novembre 2007(ISBN 9782755601848)
- Daniel Riolo, L'histoire du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo sport, 23 novembre 2006(ISBN 9782755601152)
- Rodolphe Albert, Les secrets du PSG : la danseuse de canal+, mai 1991-avril 2006, Paris, Prive, 1er juin 2006(ISBN 9782350760285)
- Bouchard Jean-Philippe, Le roman noir du PSG, de Canal+ à Canal-, Paris, Calman-Lévy, mai 2000, (ISBN 978-2-7021-3107-7)
- Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, juin 1998, (ISBN 978-2-913146-00-6)
- Dautrepuis Anne et Gilles Verdez, PSG, nouvelles histoires secrètes (1995-1998), Paris, Solar, janvier 1998, (ISBN 978-2-263-02653-9)
Basse Pierre-Louis, PSG, histoires secrètes (1991-1995), Paris, Solar, septembre 1995, (ISBN 978-2-263-02317-0)
Grimault Dominique et Luis Fernandez, le Parc de mes passions, Paris, Albin Michel, 1995; (ISBN 978-2-226-07790-5)
- Balédant Fabrice et Leiblanc Alain, Paris S.G. champion !, Luxembourg, RTL Éditions, 1986, (ISBN 978-2-87951-157-3)
- Le Goulven Francis et Ichah Robert, Paris SG 81/82, Paris, PAC, 1981 (ISBN 2-85336-158-2) édité erroné
Hechter Daniel, Le football business, Paris, Ramsay, 3e trimestre 1979, (ISBN 978-2-85956-118-5)
- Frédéric Chevit et Olivier Rey, Le roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 4e trimestre 1977, (ISBN 978-2-213-00520-1)
Collectif, « Paris S.G. », dans Dictionnaire historique des clubs de football français, t. 2, Pages de Foot, 1999(ISBN 2-913146-02-3), p. 303-310
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
Bibliothèque nationale de France (données)- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- WorldCat
- (fr + en) Site officiel
- Présence dans des médias ou sur des réseaux sociaux : Dagens Nyheter • Facebook (compte) • Giphy • Instagram (compte) • Twitter • YouTube
- Portail du football
- Portail de Paris