Fitzcarraldo






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Fitzcarraldo
































Réalisation
Werner Herzog
Scénario
Werner Herzog
Acteurs principaux

Klaus Kinski
Claudia Cardinale



Pays d’origine
Allemagne de l'OuestAllemagne de l'Ouest
Durée
158 min.
Sortie
1982


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution


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Fitzcarraldo est un film allemand de Werner Herzog, sorti en 1982 avec Claudia Cardinale et Klaus Kinski dans le rôle-titre.




Sommaire






  • 1 Synopsis


  • 2 Fiche technique


  • 3 Distribution


  • 4 Production


    • 4.1 Source d'inspiration


    • 4.2 Casting


    • 4.3 Tournage


      • 4.3.1 Lieux de l'action






  • 5 Commentaires


  • 6 Impact dans la culture populaire


  • 7 Distictions


    • 7.1 Récompenses




  • 8 Bibliographie


  • 9 Films documentaires


  • 10 Articles connexes


  • 11 Notes et références


  • 12 Liens externes





Synopsis |




Vestiges de l'embarcation utilisée pour le tournage.


Brian Sweeney Fitzgerald, qui se fait appeler « Fitzcarraldo », arrive à Manaus en provenance d’Iquitos accompagné de son amie Molly, après quelque 2 000 kilomètres de navigation sur les rivières amazoniennes, afin d'assister à une représentation d'Ernani où son idole le ténor Enrico Caruso tient le rôle principal. Passionné d'art lyrique, il rêve de construire un opéra à Iquitos en plein milieu de la forêt péruvienne, où se produiront Caruso et Sarah Bernhardt, interprétant Verdi. Son activité de fabricant de pains de glace n’étant pas assez lucrative pour financer l’opération, il achète une concession sur la rivière Ucayali, afin d'exploiter l’hévéa, l'arbre à caoutchouc. Il se procure un bateau auprès d’un concurrent et recrute un équipage.


Le bateau, retapé et réarmé, commence un long voyage sur le fleuve Amazone avant de remonter le Pachitea. L'équipage déserte bientôt, par crainte des coupeurs de tête. Le contact se fait bientôt entre les quatre hommes restés à bord et les Shuars (improprement appelés Jivaros), séduits par la voix du ténor diffusée par un phonographe. La concession se trouvant sur le cours supérieur de l'Ucayali et étant inaccessible par voie fluviale vu la présence de rapides infranchissables, sachant que les deux cours d’eau ne sont séparés que par une colline, l'idée folle de Fitzcarraldo fut d'araser la colline et d'y hisser le bateau pour rejoindre l'Ucayali par l’autre versant. Les indiens acceptent de l'aider dans son projet. La nuit suivant l'accomplissement de cet exploit, le chef indien brise les amarres car, si les indiens ne croient pas que Fitzcarraldo soit le « Dieu blanc » de leur mythe, ils pensent que le « char blanc » offert à la rivière peut apaiser les démons des rapides. Après une descente périlleuse marquée par le passage des rapides Pongo, Fitzcarraldo, le conquistador de l'inutile, se retrouve à son point de départ. Il envoie son capitaine à Manaus avec comme mission d'amener à Iquitos les chanteurs d'opéra accompagnés d'un grand orchestre afin de donner une représentation d'un opéra à bord de son bateau qu'il revendra ensuite.



Fiche technique |



  • Titre original : Fitzcarraldo

  • Réalisation : Werner Herzog

  • Scénario : Werner Herzog

  • Production : Werner Herzog Filmproduktion et Pro-ject Filmproduktion (Munich), Wildlife-Films (Pérou)


  • Producteur : Werner Herzog et Lucki Stipetic

  • Distribution : Distribution Gaumont

  • Décors : Henning Von Gierke et Ulrich Bergfelder

  • Photographie : Thomas Mauch

  • Costumes : Gisela Storch

  • Musique : Popol Vuh avec les enregistrements originaux de Enrico Caruso, des extraits de Vincenzo Bellini (I Puritani), de Giacomo Puccini (La Bohème) et Giuseppe Verdi (Rigoletto et Ernani)

  • Effets spéciaux : Miguel Vazquez

  • Genre : Aventure

  • Format : 1.85

  • Budget :

  • Pays : Allemagne de l'OuestAllemagne de l'Ouest - Drapeau du PérouPérou

  • Langue : allemand - espagnol - italien

  • Durée : 157 minutes

  • Sortie : 1982



Distribution |




  • Klaus Kinski (VF : Edmond Bernard) : Brian Sweeney Fitzgerald, dit « Fitzcarraldo »


  • Claudia Cardinale (VF : Elle-même) : Molly


  • José Lewgoy (VF : Jacques Deschamps) : Don Aquilino


  • Miguel Angel Fuentes (VF : Georges Atlas) : Cholo Miguel


  • Paul Hittscher (VF : Claude Bertrand) : le capitaine Orinoco Paul


  • Huerequeque Enrique Bohorquez (VF : Gérard Hernandez) : le cuisinier Huerequeque


  • Rui Polanah (VF : Jean Berger) : l’industriel du caoutchouc


  • Jean-Claude Dreyfus : un chanteur d'opéra (non crédité)


  • Grande Otelo (VF : Med Hondo) : le chef de la gare fantôme


  • David Pérez Espinosa : le chef indien


  • Salvador Godinez : un missionnaire


  • Dieter Milz (VF : Patrick Poivey) : un missionnaire


  • William L. Rose : le notaire


  • Peter Berling (VF : Henri Poirier) : le directeur de l'opéra



Production |



Source d'inspiration |


Le film est dérivé de l'histoire réelle du baron du caoutchouc, le Péruvien Carlos Fitzcarrald, et de la fièvre du caoutchouc. La scène du franchissement de la colline par le bateau est peut-être inspirée des plans inclinés du canal d'Elbląg où les barges sont placées sur des rails.



Casting |


Jason Robards, devait quant à lui jouer le rôle principal mais il tomba malade et fut donc remplacé par Klaus Kinski.
Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones, avait été retenu pour interpréter le rôle de l'adjoint de Fitzcarraldo. Le tournage du film ayant été interrompu pendant six semaines du fait de la maladie de Jason Robards, Jagger ne put tenir son engagement pour cause de tournée mondiale. Herzog, ne pouvant se décider à le remplacer, supprima le personnage du scénario. Des scènes tournées par Jason Robards et Mick Jagger figurent en bonus de certaines éditions DVD ; on peut également en voir de brefs extraits dans le documentaire Ennemis intimes. Mario Adorf devait lui aussi faire partie du film.


Les indigènes qui ont joué dans le film, sont des Campa, des Machiguenga, et des Aguarunas[1].



Tournage |


Le tournage fut d'autant plus difficile que le réalisateur exigea qu'un bateau soit réellement hissé sur une colline. La seule concession aux effets spéciaux concerne la scène des rapides.



Lieux de l'action |




  • Manaus au Brésil

    • Teatro Amazonas à Manaus



  • Iquitos au Pérou

  • Le fleuve Amazone et ses affluents les rios Ucayali et Pachitea.



Commentaires |


Inévitablement, le spectateur pense à un autre film de Herzog, Aguirre, la colère de Dieu : mêmes lieux (la forêt amazonienne), même comédien dans le rôle principal (Klaus Kinski), poursuite d'une chimère démesurée. Le réalisateur dira plus tard que l’idée de faire franchir une colline à un bateau lui est venue en Bretagne, alors qu'il faisait des repérages. À la lecture d'un guide touristique, il s'interrogea sur le transport des menhirs et l’édification des alignements, cette question donnera naissance au film. La réalisation d’une folie et l'omniprésence de la musique, dans une nature hostile, font de Fitzcarraldo une œuvre atypique.


Le film est aussi vanté pour son gigantisme ainsi que pour sa mise en abyme du tournage difficile[2],[3]. Ce qui n'a pas plu au critique Serge Daney qui eut l'impression, en 1983 dans Libération de voir « La bande-annonce de l'aventure du tournage »[4]. Il approfondit son propre avis en 1991 : « Un "grand" film aujourd'hui n'exhibe souvent que les restes vitrifiés ou mous d'un projet fou ou d'un tournage héroïque. Il en va ainsi de films aussi différents que Fitzcarraldo (Herzog) ou L'Ours (Annaud). Le spectateur se dit que le tournage de ces films a dû être l'aventure véritable qu'ils ne sont pas en tant que films finis. La preuve en est que le film de Les Blank sur le tournage de Fitzcarraldo est plus intéressant que celui-ci. Nous arrivons ici aux frontières entre l'art et le tourisme. »[5].



Impact dans la culture populaire |


Le film a donné son nom au groupe français The Fitzcarraldo Sessions.



Distictions |



Récompenses |



  • Werner Herzog : prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1982


Bibliographie |



  • (en) Werner Herzog, Fitzcarraldo: The Original Story, 1982, Fjord Press (ISBN 0-940242-04-4)


Films documentaires |




  • 1982 : Burden of Dreams de Les Blank


  • 1999 : Ennemis intimes (Mein Liebster Feind), de Werner Herzog,



Articles connexes |


  • Liste des longs métrages allemands proposés à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère


Notes et références |





  1. Burden of Dreams, Internet Movie Database


  2. « Fitzcarraldo - la critique », sur A voir à lire, 15 novembre 2011


  3. « Critique Fitzcarraldo », sur DVDClassik


  4. « The Revenant, trappeur de rien », sur Libération, 23 février 2016


  5. Serge Daney, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, 1991, p. 232




Liens externes |


  • Ressources relatives à l'audiovisuel : AllMovie • Allociné • Cinémathèque québécoise • Internet Movie Database • ISAN • Rotten TomatoesVoir et modifier les données sur Wikidata



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