Nicolas Hulot





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Nicolas Hulot

Illustration.
Nicolas Hulot en 2015.
Fonctions

Ministre d'État
Ministre de la Transition écologique
et solidaire
17 mai 2017 – 4 septembre 2018
(1 an, 3 mois et 18 jours)
Président

Emmanuel Macron
Gouvernement

Philippe I et II
Prédécesseur

Ségolène Royal (Environnement, Énergie et Mer)
Successeur

François de Rugy
Biographie
Date de naissance

30 avril 1955(63 ans)
Lieu de naissance

Lille (Nord, France)
Nationalité

Française
Parti politique

Sans étiquette
Profession

Journaliste
Animateur de télévision
Producteur de télévision
Écrivain

Nicolas Hulot, né le 30 avril 1955 à Lille, est un journaliste, animateur et producteur de télévision, écrivain, homme d'affaires et homme politique français.


D'abord connu du public pour son émission télévisée Ushuaïa, il s'engage dans la protection de l'environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.


En 1990, Nicolas Hulot crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme étant trop consensuel, il est le coauteur du film sorti en 2009, Le Syndrome du Titanic, visant à interpeller sur l’« urgence écologique ».


Désireux que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne de l’élection présidentielle de 2007, il renonce à se présenter après avoir obtenu la signature du Pacte écologique par la plupart des principaux candidats. Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.


Après avoir refusé le ministère de l'Écologie successivement proposé par les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, il accepte en 2017 d'être nommé ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron. En désaccord avec plusieurs mesures prises par l’exécutif, il quitte le gouvernement quinze mois plus tard.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Famille


    • 1.2 Formation, débuts comme photographe


    • 1.3 Carrière dans l'audiovisuel


    • 1.4 La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme


    • 1.5 Engagement politique pour l'écologie


      • 1.5.1 Avant 2007


      • 1.5.2 Pacte écologique de 2007


      • 1.5.3 2008-2011


      • 1.5.4 Candidature à la primaire écologiste de 2011


      • 1.5.5 2012-2017


      • 1.5.6 Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire


      • 1.5.7 Après son départ du gouvernement






  • 2 Décorations


  • 3 Une figure médiatique


    • 3.1 Popularité


    • 3.2 Pensée




  • 4 Critiques


    • 4.1 Pacte écologique


    • 4.2 Médiatisation et financements


    • 4.3 Réchauffement climatique


    • 4.4 Ministre de la Transition écologique et solidaire




  • 5 Polémiques


    • 5.1 Patrimoine


    • 5.2 Accusation de viol




  • 6 Publications


  • 7 Film


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Biographie |



Famille |


Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble parisien que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en est inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)[1],[2].


Son arrière-grand-père maternel, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui « perdit au jeu son dernier fusil de chasse »[3].


Nicolas Jacques André Hulot naît le 30 avril 1955 à Lille du mariage de Philippe Hulot, chercheur d'or et créateur de jardins, et de Monique Moulun, responsable de maisons de santé[4]. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice[3].
Philippe Hulot meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants, alors que Nicolas a tout juste 15 ans. Cinq ans plus tard, son frère Gonzague se suicide le soir de Noël. C'est Nicolas qui découvre le corps de son frère mais, voulant préserver sa mère, il préfère n'en parler que le lendemain matin[3].


De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l'émission Ushuaïa. Le 3 septembre 1993, il épouse à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) Isabelle Patissier, double championne du monde d'escalade. Le couple divorce le 9 avril 1996. Il se remarie à Viens (Vaucluse), le 5 octobre 2002, avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire[5],[6] (Ille-et-Vilaine). Il est père, au total, de trois enfants[7].



Formation, débuts comme photographe |


Nicolas Hulot est élève au lycée Saint-Jean-de-Passy, établissement d'enseignement privé catholique sous contrat d'association avec l'État, dans le 16e arrondissement de Paris, puis au collège Sasserno, autre établissement d'enseignement privé catholique, situé à Nice. Après le baccalauréat, il entame des études de médecine à l'université Pierre-et-Marie-Curie[4], qu'il abandonne au bout de six mois[8].


Il est successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter[9],[10].


De 1975 à 1979, il est engagé par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa[4].


En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. En 1978, après l'enlèvement du baron Empain, il mène une surveillance, planqué pendant 46 jours dans une voiture devant son domicile, mais s'absente au moment où le baron est libéré par ses ravisseurs et manque le cliché espéré. Le 2 novembre 1979, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade[3].



Carrière dans l'audiovisuel |


Nicolas Hulot commence sa carrière dans les médias à France Inter de 1978 à 1987[4].


Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants, Les Visiteurs du mercredi[11], en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983)[12]. Puis il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La Poignée dans le coin.


Pour mieux raconter la course, Nicolas Hulot participe au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980 en catégorie autos mais doit abandonner avant l'arrivée[3].


De 1987 à 1995, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1 et co-produite avec Dominique Cantien. Il devient, grâce à cette émission, un familier des téléspectateurs et l'un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. En 1996 et 1997, il présente Opération Okavango, puis Ushuaïa Nature de 1998 à 2012[13]. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait[14]. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu'en avril 2012 où l’émission prend fin.


Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF1[15].


Le magazine mensuel Ushuaïa Magazine voit le jour en 2006 puis disparaît le 8 juillet 2011[16].


Son émission Ushuaïa Nature obtient le 7 d'or de la meilleure émission de découverte, aventure et évasion en 1999 et 2001[4], et il reçoit le prix Roland-Dorgelès dans la catégorie Télévision en 2002.



La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme |


Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa[17] (d'où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996) dont il est président jusqu'en juin 2017.


En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L'année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l'Atlantique depuis l'Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d'origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après 1 500 km, non loin des îles du Cap-Vert[18],[19],[20].


Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal, TF1 auxquels s'ajoute Véolia[21]. TF1 possède la marque Ushuaïa dont Hulot reçoit des royalties.


Depuis 2006, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité[22].


Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement[réf. nécessaire].


En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement[23]. »


En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique[24].



Engagement politique pour l'écologie |



Avant 2007 |


Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie. Il est à l'origine[25] de l'idée d'inclure une charte de l'environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 2005[26].


Partisan d'une société de sobriété, il cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l'« abondance frugale » : « Il ne s'agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d'organiser la modération avant d'y être contraint. Soit l'évolution sera imposée à nous, soit on l'organisera ».


Le 29 juillet 2006, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l'élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d'été de l'UDF, des Verts et de Cap21 pour prôner aux politiques la nécessité d'agir d'urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu'il présentera sa décision fin novembre.


Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site : « Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens ».



Pacte écologique de 2007 |


Le 7 novembre 2006, il lance le Pacte écologique afin d'imposer l'écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son pacte est signé par cinq candidats sur douze déclarés à la présidentielle (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet) et 740 300 personnes (au 24 mai 2007). Deux autres candidats, qui n'ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l'initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par Nicolas Hulot[27] tandis qu'Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées[28].


Le 22 janvier 2007, au cours d'une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu'il ne « supportera aucun candidat à l'élection présidentielle » laissant « l'impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l'élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu'« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu'un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base[29].


Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l'exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable[30].


À la suite de l'élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur Internet par ses détracteurs[31].



2008-2011 |


Le 7 septembre 2008, le magazine L'Obs met Nicolas Hulot à la une et publie une grande enquête en le surnommant « l’homme qui veut sauver la Terre ».


Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibri, fondée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : «…notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté. »[32]


Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l'élection présidentielle de 2012[33].


Depuis 2011, il soutient publiquement le chef amérindien chef Raoni contre le barrage de Belo Monte.



Candidature à la primaire écologiste de 2011 |


Article connexe : Primaire présidentielle écologiste de 2011.

L'animateur déclare en mars 2011, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, être pour l'organisation d'un référendum sur le nucléaire[34], puis avoir « la conviction » que la France doit « sortir du nucléaire »[35].


Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 2012[36].
Nicolas Hulot accorda également un premier entretien dans le Nouvel Observateur, paru ce même jour[37].


Le 14 avril 2011, invité de Bruno Duvic dans le 7/9 de France Inter[38], il clarifia un certain nombre de positions : sortie du nucléaire, positionnement dans le découpage politique, démission de sa fondation, revenus/royalties intégralement affectés à des ONG, etc.


Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd face à elle au second tour, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts.


Par la suite, lors de l'élection présidentielle de 2012, il déclare avoir voté pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, au premier tour, le trouvant plus pédagogue et plus performant qu'Eva Joly, en particulier sur les questions environnementales. Au second tour de l'élection, son choix s'oriente sur François Hollande[39].



2012-2017 |


En novembre 2012, il accompagne Raoni lors de son voyage en France et rencontrera François Hollande à l'Élysée.


Le 6 décembre 2012, il est nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » par le président de la République, François Hollande. C'est une mission bénévole dont « les objectifs sont notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte »[40]. Dans ce cadre, il a transmis une demande d'audience de François Hollande au pape François[41].


En novembre 2013, il passe deux jours au Vatican pour y rencontrer de hauts responsables du Saint-Siège afin d’évoquer les questions d’environnement et la prochaine grande conférence qui se tiendra à Paris en 2015. Il rêve « d’un déplacement du pape consacré au changement climatique pour mettre l’humanité devant ses responsabilités et pour qu’elle voie cette réalité qui occasionne déjà des centaines de milliers de victimes par an et des millions de déplacés. »[42]. Il œuvre pour que François Hollande rencontre le pape François pour aborder explicitement ces sujets.
Il fait partie de la délégation qui accompagne le président français lors de sa visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014. Le Vatican confirme à cette occasion que le pape François prépare une encyclique sur l'« écologie de l'humanité »[43].


Sa mission d'envoyé spécial pour la protection de la planète inclut notamment la préparation, avec la diplomatie et la société civile, de la 21e conférence sur le climat (COP21) qui se tient à Paris en décembre 2015[44],[45]. Dans le cadre de sa mission d'envoyé spécial, et dans la perspective de la Conférence de Paris, il lance le Sommet des Consciences, qui réunit le 21 juillet 2015 au Conseil économique, social et environnemental à Paris une quarantaine de personnalités morales et religieuses du monde entier pour répondre à la question « The climate, why do I care ? » et lancer ensemble un « Appel des Consciences pour le climat »[46].


Le 7 octobre 2015, il lance un appel aux chefs d'État en vue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) : « Chefs d’État, osez ! » accompagné d'une campagne de signatures qui s'appuie sur Break the Internet, une vidéo réalisée par Golden Moustache et un livre Osons ![47],[48],[49],[50].


En janvier 2016, il quitte son poste d'« envoyé spécial pour la protection de la planète »[51], et n'écarte pas la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle de 2017, mais sans passer par une primaire[52].


En février 2016, Nicolas Hulot refuse une nouvelle fois d'entrer au gouvernement comme ministre de l’Écologie. Il « remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder »[53],[54].


Le 5 juillet 2016, il déclare qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de 2017 alors que les principales figures écologistes françaises avaient annoncé qu'elles le soutiendraient s'il se présentait, que les statuts d’une association dévolue au financement de sa campagne venaient d'être déposés en préfecture et qu'une équipe de campagne était en place depuis plusieurs mois[55]. Il précisera que cette décision fut « la plus lourde » de son existence[56]. Au premier tour du scrutin, il vote pour le candidat PS Benoît Hamon[57].



Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire |


Le 17 mai 2017, Nicolas Hulot est nommé ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d'Emmanuel Macron[58]. Il se trouve protocolairement au troisième rang, derrière Édouard Philippe (Premier ministre) et Gérard Collomb (ministre d'État, ministre de l'Intérieur)[59]. Ses attributions ministérielles sont fixées par un décret[60] et concernent le climat, la pollution de l'air, l'énergie et les transports (ces derniers étant délégués à Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports auprès de lui) ; elles sont identiques à celles de sa prédécesseure, Ségolène Royal, à l'exception de la politique de la pêche qui revient au ministère de l'Agriculture ; il obtient en plus « la protection et la valorisation de la nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes et internationales sur le climat[61].
Sa directrice de cabinet est Michèle Pappalardo, qui avait déjà occupé ce poste dans le même ministère auprès de Michel Barnier de 1993 à 1995 ; magistrate à la Cour des comptes, elle a également été directrice de l’Ademe, poste auquel elle a collaboré avec Nicolas Hulot pour l’opération « Défi pour la Terre » en 2005[62]. Sa cheffe de cabinet est Anne Rubinstein, qui occupait le même poste auprès d’Emmanuel Macron au ministère de l'Économie[62],[63].


En juillet 2017, Nicolas Hulot présente le « plan climat » du gouvernement, un projet de loi pour engager la France vers la neutralité carbone à horizon 2050 et dans lequel la France s'engage à cesser toute production énergétique à partir du charbon d'ici 2022 et arrêter la commercialisation des voitures roulant à l'essence d'ici 2040[64],[65]. Pour ce faire, des groupes de travail par filière ont été initiés, les procédures ont été simplifiées et le volume des appels d'offres pour le photovoltaïque ont été augmentés. Cependant des projets d'éoliens offshore attribués par appels d'offres ont été remis en question[66]. Il a aussi fait adopter une loi interdisant la production d'hydrocarbures (pétrole et gaz) en France d'ici 2040, avec cependant des dérogations[67]. Un plan d'aide à la rénovation énergétique des bâtiments a également été présenté[68].


Toujours en juillet 2017, il autorise l'abattage de 40 loups gris dans l'année (soit quatre de plus que les années précédentes)[69] pour une population estimée de 360 individus sur le territoire français[70]. Cette décision ne satisfait ni les éleveurs, ni les associations de protection de l’environnement[71].


En 2017, Nicolas Hulot milite pour la fin de l'utilisation du désherbant glyphosate d'ici trois ans[72]. En septembre 2017, il affirme que la France s'opposera à un renouvellement européen de son autorisation, alors que la Commission européenne propose une prolongation de dix ans[73]. En novembre 2017, il annonce que la France votera contre un renouvellement d'autorisation au-delà de trois ans au niveau européen[74]. Finalement, l'Union européenne renouvelle la licence de l'herbicide pour cinq ans le 27 novembre 2017, 18 pays membre de l'UE ayant voté pour[75]. Nicolas Hulot continue son combat pour une sortie du glyphosate en France en trois ans, mais, en février 2018, évoque une possibilité d'exception pour certains agriculteurs, estimant que se passer du glyphosate à 95% serait une réussite[72],[76]. En mai 2018, le refus des parlementaires de la majorité d'inscrire dans la loi l'interdiction du glyphosate en 2021 est analysé par l'Obs comme une « défaite » pour le ministre[77], mais Nicolas Hulot affirme que le projet n'est pas remis en cause[78],[79]. Le 22 juin 2018, une soixantaine d'acteurs concernés par la sortie du glyphosate sont réunis pour en discuter les modalités sous l'égide de Nicolas Hulot et du ministre de l'agriculture[80].


Des écologistes reprochent à Nicolas Hulot le recul de l'exécutif sur le sujet des perturbateurs endocriniens, le CETA ou encore le nucléaire. Par ailleurs, Nicolas Hulot aurait mis sa démission dans la balance, dans le cas où le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait lancé[81]. Celui-ci est finalement abandonné en janvier 2018.


En mars 2017, il annonce un projet de réintroduction de deux ours bruns femelles dans les Pyrénées-Atlantiques[82], conformément aux recommandations formulées par l'expertise conduite par le Muséum national d'histoire naturelle qui préconisait un renforcement de la population ursine dans les Pyrénées, afin que celle-ci soit viable à long terme.


Le 28 août 2018, Nicolas Hulot annonce sa décision de démissionner du gouvernement au micro de la matinale de France Inter[83]. Il dit avoir pris sa décision seul, sans en avoir prévenu ni le président de la République ni le Premier ministre, estimant qu'ils chercheraient à le dissuader. Il déclare : « Je ne veux plus me mentir » et motive son départ en affirmant qu'il a le sentiment que l'écologie n'est pas une priorité du gouvernement[84]. Il déclare aussi qu'il a vécu ses derniers mois au gouvernement comme une souffrance, qu'il ne se sentait pas soutenu, et que le gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux écologiques. Il cite plusieurs domaines où il n'a pas pu faire avancer ses dossiers : l'utilisation des pesticides, la perte de biodiversité et l'artificialisation des sols[85]. En ce qui concerne les progrès réalisés, il les qualifie de « petits pas », insuffisants à enrayer le réchauffement climatique. Ce dernier ne pourrait être stoppé, selon lui, qu'en changeant de système, et il met en cause le libéralisme économique qui serait cause de « désordres »[86],[87],[88]. Il explique enfin son départ par l'importance des « lobbies dans les cercles du pouvoir », il dénonce un « problème de démocratie », soulève la question « qui a le pouvoir, qui gouverne ? », et cite cet exemple qui a précipité sa décision : la veille, lors d'une réunion avec le président et des chasseurs, il découvre la présence du lobbyiste Thierry Coste, qui n'était pas invité, et à qui il déclare très frontalement « qu'il n'avait rien à faire là, qu'il n'était pas invité »[89],[90]. De plus, la semaine précédente, il apprenait par Édouard Philippe une réduction de son budget de 200 millions d'euros, touchant notamment l'aide à la transition écologique (en particulier l'énergie solaire) et le contrôle de la qualité de l'eau ; l'allocation de cette somme basculait vers l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), une agence jugée par la Cour des comptes « inutile » et « vide »[91],[92].
La lettre de démission de Nicolas Hulot parvient à l’Élysée le 29 août[93] et le 31 août il ne participe pas au conseil des ministres[94]. Il est remplacé le 4 septembre 2018 par le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy[95].



Après son départ du gouvernement |


Lors de son retour médiatique, le 22 novembre, dans L'Émission politique de France 2, il réaffirme son soutien au projet de Pacte Finance Climat[96].



Décorations |




  • Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (2015)[97] ; officier (2007) ; chevalier (1997)


  • Officier de l'ordre national du Mérite Officier de l'ordre national du Mérite (2000)[98] : nommé directement officier


  • Commandeur de l'ordre du Mérite maritime‎ Commandeur de l'ordre du Mérite maritime ex officio, en tant que ministre chargé des affaires maritimes[99]


  • Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[4]


  • SEN Order of the Lion - Officer BAR.png Officier de l'ordre national du Lion du Sénégal (1999)



Une figure médiatique |



Popularité |


Apprécié de l'opinion publique française, il est régulièrement en tête des sondages de popularité[100],[101]. En 2016, il est l'homme politique le plus populaire selon un sondage de l'institut Odoxa pour le Parisien, mais sans que cela se traduise en intentions de vote[102].



Pensée |


Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic sorti en octobre 2009 pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d'être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l'oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »[103].



Pour Le Monde, c'est un tournant dans sa carrière, l'écolo devenant radical, plus social :



« Les accents sont tiers-mondistes, anticapitalistes, décroissants » risquant de le rendre moins consensuel, ce à quoi Hulot répond : « Ce n'est pas moi qui me suis radicalisé, c'est la situation [...] Je me suis d'abord beaucoup penché sur la dimension écologique, je n'ignorais pas la dimension humaine, mais j'ai pris conscience, il y a deux ou trois ans, avec les crises qui se sont succédé, que tout était imbriqué[104]. »



L'échec du film affecte beaucoup Nicolas Hulot qui se dit « perdu » à devoir continuer à lutter pour exposer des évidences incontestées au public et aux élites, dans un combat qui lui a beaucoup coûté ces 20 dernières années face à l'inertie. Il considère déroutant de devoir continuer d'expliquer que la décroissance est inévitable à cause de l'épuisement de certaines ressources, et précise que le capitalisme s'il est débridé dans un monde physiquement limité, et inégalitaire dans un monde interconnecté va au désastre, « à cause de la nature et de la nature humaine », la nature arrivant au point de rupture et les nations et les individus se battant pour les ressources[105].



Critiques |



Pacte écologique |


Thierry Jaccaud, de la revue L'Écologiste, analyse en 2007 les propositions du pacte écologique de Nicolas Hulot qu'il trouve trop restreintes et appelle l'animateur de télévision à aller plus loin que ce soit sur les OGM, le nucléaire, l'agriculture biologique ou la mondialisation[106].



Médiatisation et financements |


En 2007, Nicolas Hulot fait l'objet de critiques de Vincent Cheynet, membre du courant décroissant, qui le considère comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises considérées comme polluantes telles qu'EDF, Vinci ou L'Oréal[107]. L'hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction en septembre 2009 – qu'il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires[108][réf. incomplète]. Un rapport parlementaire de 2011 note également l’ambiguïté de Nicolas Hulot et sa fondation au niveau des financements notant qu'« EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire [...] Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire ? ». Nicolas Hulot rétorque qu'il va chercher l'argent « là où il est » pour « créer des passerelles plutôt que des fossés » avec les entreprises même les plus polluantes. Il réfute avoir changé la fin du Syndrome du Titanic sous la pression des sponsors et la FNH mentionne que « la position de Nicolas Hulot dans le Pacte écologique sur le nucléaire - en particulier sur l'EPR - est très loin du copier-coller de celle d'EDF »[109].



Réchauffement climatique |


Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, le critique en 2009, le traitant d'« imbécile » qui « envoie les gens rouler à vélo et lui, fait ses affaires en hélicoptère », après que Nicolas Hulot s'était opposé à son entrée au gouvernement de François Fillon à cause de ses opinions controversées sur le réchauffement climatique[110],[111]. Rappelant que les changements climatiques occasionnent « 300 000 morts par an »[112], Hulot rétorque que l'opposition d'Allègre au consensus de milliers de scientifiques sur le sujet font que « l'injure et le mensonge ne remplacent pas la vérité scientifique »[113].



Ministre de la Transition écologique et solidaire |


Pendant le ministère de Nicolas Hulot, qui commence en mai 2017, Reporterre met en place un « Hulotscope » pour juger des réalisations concrètes en matière d'écologie. Reporterre estime que « la politique environnementale de MM. Macron, Philippe et Hulot est déplorable : des mots, des plans, des promesses »[114]. Toujours selon Reporterre, Nicolas Hulot n'a pas compris que « MM. Macron et Philippe le traitent en fonction de leur seul intérêt politique » et que, à force de céder sur les projets concrets, Nicolas Hulot se déconsidère aux yeux du président de la République et son premier ministre, ainsi qu'aux yeux des écologistes[114]. Europe 1 estime que Nicolas Hulot est « très isolé » au sein d'un gouvernement qui ne remet pas en cause « la logique productiviste, qu’elle soit industrielle ou agricole ». Selon Europe 1, Nicolas Hulot doit faire face à la « pression des lobbys », qui peuvent être soutenus pas des experts qui « ne sont plus simplement de grands "sachants" qui défendent l’intérêt général », mais qui « sont souvent liés à des intérêts plus privés, dont le but est bien de conserver leurs rentes »[115].


Environ un an après la nomination de Nicolas Hulot au ministère, le journal Le Parisien dresse un premier bilan de ses actions, jugeant qu'il y a eu des « succès », et des « renoncements ». Parmi les « succès », Le Parisien mentionne par exemple que Nicolas Hulot a sauvé l'interdiction des néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles, ou encore que l'objectif de 50% de nourriture biologique dans les cantines est entré dans la loi. Le journal enregistre aussi dans les « succès » la loi adoptée en décembre 2017 visant à stopper la production de pétrole, charbon, gaz, gaz de de schiste, etc, d'ici 2040. Mais Le Parisien affirme que le texte « comporte néanmoins plusieurs dérogations - comme la poursuite de l’exploitation de soufre du bassin de Lacq - mal digérées par les écolos ». Concernant les « renoncements », le journal indique un « gros revers pour les défenseurs de l’environnement » : l’annonce en novembre 2017, « du recul du gouvernement sur le nucléaire ». Et, selon le journal, Nicolas Hulot est « également accusé d’avoir cédé sur les perturbateurs endocriniens »[116].



Polémiques |



Patrimoine |


Le patrimoine de Nicolas Hulot, en tant que ministre du gouvernement Édouard Philippe, a été rendu public par un rapport de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en décembre 2017. Il compte parmi les millionnaires de ce gouvernement, en seconde position derrière Muriel Pénicaud, avec un patrimoine évalué à plus de 7,2 millions d'euros, qui se décompose comme suit : plus de 2,9 millions d'euros de biens immobiliers, 3,1 millions d'euros pour sa société Éole qui « encaisse ses droits d'auteur et les royalties des produits dérivés Ushuaïa », et 1,17 million d'euros pour ses « contrats d'assurance vie, instruments financiers, comptes courants et produits d’épargne »[117].


En outre, comme le relève France TV Info, Nicolas Hulot déclare posséder neuf véhicules à moteur, dont un bateau, un scooter électrique, une moto et six voitures, qui ne rentrent pas toutes dans la catégorie des véhicules propres. Cela pour un total de 105 000 euros, dont 83 000 euros pour les seules voitures[118]. Pour se défendre face à la polémique que suscitent ces révélations, Nicolas Hulot affirme au Journal du Dimanche qu'il « roule en électrique 95 % de son temps », en BMW électrique en Bretagne et en scooter électrique à Paris[119],[120].



Accusation de viol |


En février 2018, le magazine l'Ebdo révèle que le 16 juillet 2008, une plainte pour viol a été portée par une jeune femme — Pascale Mitterrand (la petite-fille du président François Mitterrand), selon Le Point et Le Parisien[121],[122] — contre Nicolas Hulot pour des faits remontant à 1997. Après cette plainte, Nicolas Hulot a été entendu, en 2008, par les enquêteurs de la Brigade de recherches de Saint-Malo. La procureure de la République de la cité malouine déclare qu'il est « apparu que les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle précitée ». Après avoir été interrogé, Nicolas Hulot reçoit, en 2008, une lettre du parquet indiquant : « Les faits dénoncés, qui en tout état de cause n'apparaissaient pas établis, font l'objet ce jour d'un classement sans suite en raison de la prescription intervenue ». La plaignante a en effet sciemment choisi d'attendre la prescription pour se rendre à la gendarmerie : « Je n’ai pas voulu déposer plainte. Mon but n’était pas de le faire juger, mais de le mettre devant sa conscience », leur a-t-elle confié[123],[124],[125].


Le 12 février 2018, les avocats de Nicolas Hulot annoncent que ce dernier leur a demandé de porter plainte contre Ebdo pour « diffamation »[126] (le magazine cesse de paraitre en mars 2018 après seulement trois mois d'existence).



Publications |





  • Tabarly : 45 ans de défi, Pac, Paris, 1976


  • Ces enfants qui souffrent, Pac, Paris, 1978


  • Chasseurs de Pôles, Albin Michel, Paris, 1989


  • Les Chemins de traverse, JC Lattès, Paris, 1989 ; Pocket, Paris, 1990


  • États d'âme, JC Lattès, Paris, 1991 ; LGF, Paris, 1992


  • Questions de nature, Plon, Paris, 1995 ; Pocket, Paris, 1996


  • À mes risques et plaisirs, Plon, Paris, 1998 ; Pocket, Paris, 2000


  • Pour que la Terre reste humaine, Seuil, Paris, 1999 ; Seuil, coll. Points, Paris, 2001


  • Ushuaïa nature : paradis du bout du monde, Michel Lafon, Paris, 2000


  • Planète nature, Michel Lafon, Paris, 2002


  • Ushuaïa nature. Vol. 2, Voyages au cœur de l'extrême, Michel Lafon, Paris, 2003


  • Le Syndrome du Titanic, Calmann-Lévy, Paris, 2004 ; LGF, Paris, 2004


  • Écologuide de A à Z : pour les juniors, Le cherche midi, Paris, 2004


  • Ushuaïa : le grand album, Michel Lafon, Paris, 2004


  • La Terre en partage : éloge de la biodiversité, La Martinière, Paris, 2005


  • Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie (avec Pierre Rabhi), Calmann-Lévy, Paris, 2005 (ISBN 978-2-7021-3589-1)


  • Pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7021-3742-0)


  • Le Syndrome du Titanic 2, Calmann-Lévy, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7021-3960-8)


  • Parcs nationaux en France, avec Patrick Desgraupes et Michel Fonovich, Aubanel, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7006-0672-0)


  • Nos années Ushuaïa - 25 ans d'émerveillement, Éditions du Toucan, Paris, 2012 (ISBN 978-2-8100-0511-6)


  • Plus haut que mes rêves, Calmann-Lévy, Paris, 2013 (ISBN 978-2-7021-4398-8)


  • Osons ! Plaidoyer d'un homme libre, Les liens qui libèrent, 2015 (ISBN 979-1020903198)


  • Mon écologuide de A à Z, Paris, 2015




Film |



  • Le Syndrome du Titanic, documentaire de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, 2009


Notes et références |





  1. https://www.liberation.fr/evenement/2006/11/29/le-petit-fils-de-monsieur-hulot_58763


  2. Nicolas Hulot se réclame de cette parenté : « Mon grand-père était l'architecte de l'immeuble dans lequel habitait Jacques Tati. Chaque fois qu'il y avait un problème, la gardienne lui disait : « Il faut appeler Monsieur Hulot ! » Cela revenait comme un leitmotiv. Il semble que mon grand-père avait une silhouette particulière, qui a frappé Tati. Aussi, lorsqu'il a créé son célèbre personnage, il s'est souvenu du nom et a demandé l'autorisation de l'utiliser. » L'Express du 7 février 2005.


  3. a b c d et eÉlise Karlin, « La première vie de Nicolas Hulot », sur L'Express, 13 décembre 2006(consulté le 8 février 2018).


  4. a b c d e et fWho's Who in France, édition 2015, p. 1159.



  5. « Saint-Lunaire l'a adopté », sur le site du quotidien Le Parisien, 13 avril 2011(consulté le 8 février 2018).



  6. Marine Madelmond, « Nicolas Hulot, qui sont les femmes de sa vie ? », sur le site de l'hebdomadaire Télé Star, 17 mai 2017(consulté le 8 février 2018).


  7. Guyonne de Montjou, Nicolas Hulot, un ministre en plein doute, Le Figaro Magazine, semaine du 22 septembre 2017, p. 48-54.


  8. « Itinéraire d'un enfant longtemps tourmenté », sur www.leparisien.fr, 22 novembre 2006(consulté le 28 août 2018)


  9. « Nicolas Hulot, du petit écran à la candidature », Le Monde.fr,‎ 13 avril 2011(lire en ligne)


  10. « La première vie de Nicolas Hulot », LExpress.fr,‎ 13 décembre 2006(lire en ligne)


  11. Les visiteurs du mercredi sur ina.fr.


  12. « Les Pieds au mur - L'Encyclopédie des Émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le 25 mars 2013).


  13. « Nicolas Hulot | Fondation Nicolas Hulot », Fondation pour la Nature et l'Homme créée par Nicolas Hulot,‎ 18 mai 2015(lire en ligne).


  14. « Le dernier voyage de M. Hulot », Le Monde, 31/12/2011.


  15. « Retour sur le parcours de Nicolas Hulot », sur 20minutes.fr (consulté le 30 janvier 2018).


  16. Ushuaïa Magazine s'arrête.


  17. « Hulot se tiendra à l'écart des produits Ushuaïa et de la fondation qu'il a créée », sur europe1.fr (consulté le 30 janvier 2018).


  18. La traversée de la Manche en dirigeable à pédales, article de Libération, 28 septembre 2008, sur le site www.liberation.fr. (source AFP).


  19. Historique des dirigeables/1993, Zeppy " Continent ". du site CIEL (Compétitions Internationales d'Engins Légers).


  20. 1913-2013 un siècle de techno folies……vraiment folles, supplément à Sciences et Avenir, août 2013, p. 40 et 41.


  21. Partenaires de la fondation, consulté le 24 mai 2011.


  22. Recherche détective écolo.


  23. Site de la Fondation Nicolas-Hulot.


  24. Communiqué de presse du 30 janvier 2013 de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme.


  25. Id.


  26. Nicolas Hulot, Le syndrome du Titanic, Paris, Calmann-Lévy, 2004 ; Paris, LGF, 2004.


  27. [PDF] pacte-ecologique-2007.org.


  28. pacte-ecologique-2007.org.


  29. « Nicolas Hulot renonce à se présenter à l'Élysée, après six mois de lobbying écologique », Élise Vincent, Le Monde, 23 janvier 2007, page 13.


  30. L'écologie dans la campagne : Ségolène Royal face à Nicolas Hulot.


  31. Pacte contre Hulot.


  32. « Conférence de presse de lancement ».


  33. [1].


  34. http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/61599/date/2011-03-14/article/nicolas-hulot-le-nucleaire-doit-faire-lobjet-dun-referendum/.


  35. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110317.AFP6001/hulot-appelle-a-sortir-du-nucleaire-avant-peut-etre-d-entrer-en-campagne.html.


  36. Déclaration de candidature sur le site de campagne.


  37. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110413.OBS1229/hulot-la-transformation-ecologique-ne-se-fera-pas-avec-la-majorite-actuelle.html.


  38. https://www.dailymotion.com/video/xi7t7g_nicolas-hulot_news.


  39. http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/video-presidentielle-hulot-a-vote-melenchon-au-1er-tour-hollande-au-second-20-06-2012-2057715.php.


  40. 20minutes.fr.


  41. « François Hollande au Vatican pour reconquérir l'électorat catholique », Le Figaro, 9 janvier 2014, lire en ligne, consulté le 26 janvier 2014.


  42. « Nicolas Hulot demande l’aide du pape pour sauver l’environnement », Radio Vatican, 22 novembre 2013, lire en ligne.


  43. « Le pape François travaille à une encyclique sur l'écologie », Reuters, 25 janvier 2014, lire en ligne, consulté le 26 janvier 2014.


  44. « Le gouvernement en ordre de bataille pour la COP21 », Le Moniteur,‎ 29 janvier 2015(lire en ligne).


  45. « "Paris climat 2015" : la diplomatie française œuvre « pour un accord historique » », France 24,‎ 30 novembre 2014(lire en ligne).


  46. Le Sommet des Consciences pour le climat, sur le site du CESE.



  47. « Quand Nicolas Hulot joue la carte «Yolo» », sur Libération.




  48. « Nicolas Hulot a « cassé Internet » mais pas convaincu tout le monde », sur Rue89.



  49. (fr) [vidéo] Break The Internet sur YouTube


  50. Appel de Nicolas Hulot sur le site de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme.


  51. « Nicolas Hulot quitte son poste d'envoyé spécial pour la protection de la planète », lepoint.fr, 9 janvier 2015.


  52. « Présidentielle 2017 : Nicolas Hulot n'exclut pas d'être candidat », sur lepoint.fr, 4 février 2016(consulté le 5 février 2016).


  53. Simon Roger, Sophie Landrin, « Nicolas Hulot refuse d’entrer au gouvernement », sur lemonde.fr, 4 février 2016(consulté le 5 février 2016).


  54. « Nicolas Hulot ne sera pas ministre ! », sur lepoint.fr, 4 février 2016(consulté le 5 février 2016).


  55. Lénaïg Bredoux, Jade Lindgaard, « Nicolas Hulot renonce, au grand désespoir des écologistes », sur Mediapart, 6 juillet 2016(consulté le 7 juillet 2016).


  56. Raphaëlle Besse Desmoulières, Stéphane Foucart et Simon Roger, « Nicolas Hulot, la prise de guerre », sur lemonde.fr, 17 mai 2017(consulté le 17 mai 2017).


  57. « Nicolas Hulot avoue avoir voté Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle », lemonde.fr, 30 août 2017.


  58. « Gouvernement Philippe en direct : Collomb à l’intérieur, Hulot à la transition écologique, Bayrou à la justice », sur lemonde.fr (consulté le 17 mai 2017).


  59. http://www.rtl.fr/actu/politique/gouvernement-macron-nicolas-hulot-a-enfin-accepte-un-ministere-7788587542.


  60. Décret no 2017-1071 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire.


  61. Rémi Barroux, « Nicolas Hulot dispose d’attributions larges mais perd la politique de la pêche », sur lemonde.fr, 25 mai 2017(consulté le 16 août 2017).


  62. a et bSimon Roger et Rémi Barroux, « Haute fonction publique, société civile… qui rejoint le cabinet de Nicolas Hulot ? », sur Le Monde.fr (consulté le 17 juillet 2017).


  63. Ellen Salvi, « Matignon, Elysée, ministères... Les cabinets verrouillés du nouveau pouvoir », sur Mediapart, 17 juillet 2017(consulté le 17 juillet 2017).


  64. avec AFP, « Nicolas Hulot : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 » », Le Monde.fr,‎ 6 juillet 2017(lire en ligne).


  65. « Nicolas Hulot fait le choix du long terme », Actu-Environnement,‎ 7 mai 2018(lire en ligne).


  66. « Eolien offshore : le gouvernement menace de "mettre fin" aux projets retenus en 2012 et 2014 », Actu-Environnement,‎ 9 mai 2018(lire en ligne).


  67. « L'Assemblée adopte définitivement la loi interdisant la production d'hydrocarbures d'ici 2040 », Actu-Environnement,‎ 19 décembre 2017(lire en ligne).


  68. « La boîte à outils du Gouvernement pour massifier la rénovation des bâtiments résidentiels », Actu-Environnement,‎ 26 avril 2018(lire en ligne).


  69. Audrey Garric, « Le gouvernement autorise l’abattage de 40 loups dans l’année », Le Monde,‎ 20 juillet 2017(résumé).


  70. Le gouvernement autorise l'abattage de 40 loups pour la période 2017-2018, leparisien.fr, 20 juillet 2017.


  71. Loup : la nouvelle annonce de Nicolas Hulot ne satisfait aucune des parties en conflit, 20 juillet 2017.


  72. a et b« Hulot recule sur la fin du glyphosate sous trois ans et évoque des "exceptions" », Le Huffington Post,‎ 25 février 2018(lire en ligne).


  73. « Glyphosate: Nicolas Hulot veut en finir avec les "produits dangereux" », sur l'express, 22 septembre 2017(consulté le 5 novembre 2017).


  74. « Glyphosate : Hulot contre l'autorisation de cinq ans proposée par la Commission européenne », Europe 1,‎ 8 novembre 2018(lire en ligne).


  75. « Vidéo - Le glyphosate autorisé pour cinq ans de plus dans l'UE », LCI,‎ 27 nombre 2017 (lire en ligne).


  76. « Sortie du glyphosate en trois ans : Nicolas Hulot évoque des « exceptions » », Le Monde.fr,‎ 25 février 2018(lire en ligne).


  77. « Glyphosate : Nicolas Hulot est-il encore utile dans ce gouvernement ? », L'Obs,‎ 29 mai 2018(lire en ligne).


  78. « Glyphosate : "déçu", Nicolas Hulot s'accroche à l'objectif de 2021 », Europe 1,‎ 29 mai 2018(lire en ligne).


  79. « Sortie du glyphosate: Nicolas Hulot affiche son optimisme », L'Opinion,‎ 6 juin 2018(lire en ligne).


  80. « Sortie du glyphosate : Stéphane Travert et Nicolas Hulot veulent des « engagements » à la mi-juillet », Le Monde.fr,‎ 22 juin 2018(lire en ligne).


  81. Marcela Wesfreid, « Notre-Dames-des-Landes : Hulot met la pression », Le Figaro, samedi 14 / dimanche 15 octobre 2017, pages 2-3.


  82. « Nicolas Hulot veut réintroduire deux ours femelles dans les Pyrénées », sur Le Monde.fr (consulté le 31 mars 2018).


  83. « Nicolas Hulot : « Je prends la décision de quitter le gouvernement » », sur franceinter.fr, France Inter, 28 août 2018(consulté le 28 août 2018).


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  87. « Il claque la porte sans prévenir : Hulot se paye Macron, le "maître des horloges" », Marianne,‎ 28 août 2018(lire en ligne).


  88. Le JDD, « "Je ne veux plus me mentir" : retrouvez l'intégralité des déclarations de Nicolas Hulot », lejdd.fr,‎ 28 août 2018(lire en ligne).


  89. « Hulot démissionne et dénonce "la présence des lobbies dans les cercles du pouvoir" », FranceSoir,‎ 28 août 2018(lire en ligne).


  90. « Nicolas Hulot dénonce l'influence des "lobbys dans les cercles du pouvoir" », RTL.fr,‎ 28 août 2018(lire en ligne).


  91. « Un ministre pompé », Le Canard Enchaîné, no 5104,‎ 29 août 2018.


  92. « Béchu a-t-il fait les poches de Hulot ? », sur Le Courrier de l'Ouest, 31 août 2018.


  93. « Nicolas Hulot a envoyé sa lettre de démission à Emmanuel Macron », FIGARO,‎ 30 août 2018(lire en ligne).


  94. « Gouvernement : une chaise vide au conseil des ministres », sur Franceinfo (consulté le 1er septembre 2018).



  95. Rémi Barroux, Nabil Wakim et Alexandre Lemarié, « François de Rugy, un converti au macronisme au ministère de la transition écologique », sur le site du quotidien Le Monde, 4 septembre 2018(consulté le 13 septembre 2018).



  96. « "L'Emission politique". Invité : Nicolas Hulot », Franceinfo,‎ 2 novembre 2018(lire en ligne)


  97. Décret du 13 juillet 2015 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur


  98. Décret du 14 novembre 2000 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite


  99. Décret n°2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime


  100. « Zidane reste la personnalité préférée des Français », nouvelobs.com, 24 juin 2008.


  101. « Noah reste la personnalité préférée des Français », Le Figaro, 2 août 2008.


  102. Présidentielle 2017 : que vaut le candidat Hulot ?, Le Parisien, 8/5/2016.


  103. « Nicolas Hulot et l’oligarchie », sur reporterre.net (consulté le 23 décembre 2010).


  104. « Nicolas Hulot, radicalement vert », Le Monde, 6 octobre 2009.


  105. « Entretien : Nicolas Hulot, pourquoi êtes-vous perdu ? », sur reporterre.net (consulté le 24 décembre 2010).


  106. « Ne soyez pas timide, M. Hulot ! », L'Écologiste, no 21, décembre 2006-mars 2007, p. 3.


  107. La Décroissance, no 43, octobre 2007, p. 6.


  108. Sylvain Lapoix, « Hulot, un écolo-gauchiste héliporté », Marianne, 29 septembre 2009.


  109. La Fondation Nicolas Hulot sous le feu des critiques, Le Figaro, 17 février 2011.


  110. « Allègre et l'imbécile Hulot », JDD, 27 septembre 2009.


  111. Bové et Hulot montent au créneau contre Allègre, lexpress.fr, 23 mai 2009.


  112. Chiffre provenant du Global Humanitarian Forum, Think tank de Kofi Annan, et revu par les dix plus grands experts sur le réchauffement climatique qui admettent une marge d'incertitude, le nombre de morts pouvant être plus grand ou plus élevé Global warming causes 300,000 deaths a year, says Kofi Annan thinktank, The Guardian, 29/5/2009.


  113. Hulot : Allègre utilise son intelligence "à mauvais escient", Europe 1, 28 septembre 2009.


  114. a et bNicolas Hulot vu par le HulotScope : un très léger mieux sur reporterre.net, site deReporterre.


  115. « Nicolas Hulot, un ministre démuni », Europe 1,‎ 13 septembre 2017(lire en ligne).


  116. « Ecologie : quel bilan pour Nicolas Hulot ? », leparisien.fr,‎ 2018-05-16cest16:33:44+02:00 (lire en ligne).


  117. AFP, « Qui sont les ministres millionnaires du gouvernement ? », sur 20minutes.fr, 16 décembre 2017.


  118. « Nicolas Hulot, un ministre de l'Ecologie qui possède six voitures (pas toutes propres) », sur France TV Info, 16 décembre 2017.


  119. « Hulot et ses neuf véhicules à moteur: "Je roule en électrique 95% de mon temps" », LExpress.fr,‎ 17 décembre 2017(lire en ligne)


  120. « Nicolas Hulot s'explique sur ses 9 véhicules à moteur », Challenges, 17 décembre 2017.



  121. Jean-Michel Décugis, Damien Delseny et Geoffroy Tomasovitch, « Affaire Hulot : une accusation démentie, une autre prescrite », sur le site du quotidien Le Parisien, 8 février 2018(consulté le 8 février 2018).




  122. Émilie Trevert et Aziz Zemouri, « Quels faits derrière les démentis de Nicolas Hulot ? », sur le site du magazine Le Point, 8 février 2018(consulté le 8 février 2018).




  123. « La justice confirme une plainte pour "viol" en 2008 à l'encontre de Nicolas Hulot, classée pour prescription », sur le site de la chaîne France Info, 8 février 2018(consulté le 8 février 2018).




  124. R. V., « Accusations contre Hulot : des faits prescrits et "pas établis" selon le procureur », sur le site de la chaîne BFM TV, 9 février 2018(consulté le 9 février 2018).




  125. « Plainte pour viol visant Nicolas Hulot : pourquoi les révélations du magazine "Ebdo" sont critiquées », sur le site de la chaîne France Info, 9 février 2018(consulté le 9 février 2018).




  126. dépêche AFP, « Nicolat Hulot a décidé de porter plainte contre Ebdo pour "diffamation" », sur le site du magazineL'Express, 12 février 2018(consulté le 13 février 2018).





Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Bérengère Bonte, Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010 (ISBN 978-2-35417-085-1)


  • Jean-Luc Bennahmias, Les Paradoxes de Monsieur Hulot, éditions de l'Archipel, 2018 (ISBN 978-2-80982-484-1)



Articles connexes |



  • Conservation de la nature

  • Crise écologique

  • Écocide

  • Écologie politique

  • Éthique de l'environnement

  • Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme

  • Pacte écologique

  • Réchauffement climatique

  • Théories sur les risques d'effondrement de la civilisation industrielle

  • Transition énergétique



Liens externes |




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  • (en) Nicolas Hulot sur l’Internet Movie Database




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