Francfort-sur-le-Main
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Francfort-sur-le-Main Frankfurt am Main .mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Héraldique | Drapeau | ||
Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Hesse | ||
District (Regierungsbezirk) | Darmstadt | ||
Arrondissement (Landkreis) | Francfort-sur-le-Main (ville-arrondissement) | ||
Bourgmestre (Oberbürgermeister) | Peter Feldmann (SPD) depuis 2012 | ||
Partis au pouvoir | CDU, Grünen | ||
Code postal | 60311–60599, 65929–65936 | ||
Code communal (Gemeindeschlüssel) | 06 4 12 000 | ||
Indicatif téléphonique | +49-69, +49-6109, +49-6101 | ||
Immatriculation | F | ||
Démographie | |||
Gentilé | Francfortois | ||
Population | 732 688 hab. (31.12.2015) | ||
Densité | 2 951 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 50° 07′ 01″ nord, 8° 40′ 59″ est | ||
Altitude | 113 m | ||
Superficie | 24 831 ha = 248,31 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
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Liens | |||
Site web | www.frankfurt.de | ||
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Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main en allemand), est une ville d’Allemagne, généralement appelée simplement Francfort malgré le risque de confusion avec la ville de Francfort-sur-l'Oder. Située sur le Main, la ville est, avec ses 731 095 habitants[1] (les Francfortois), la cinquième ville d'Allemagne par sa population et la plus grande du Land de Hesse. Son aire urbaine compte 2 517 561 habitants[2], dont un tiers ne possède pas la nationalité allemande.
Francfort est la quatrième place financière d'Europe ainsi que la ville la plus riche d'Allemagne avec un PIB par habitant de 85 300 euros. Elle est notamment le siège de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque fédérale allemande (Deutsche Bundesbank) et de la bourse de Francfort. Francfort est également un carrefour majeur européen. Son aéroport international est le troisième d'Europe après l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et l'aéroport international de Londres Heathrow. La ville se caractérise par un nombre important de gratte-ciel. La ville est parfois surnommée Mainhattan en référence au cours d'eau qui la traverse et au quartier de Manhattan à New York. Son bâtiment le plus élevé est la Commerzbank Tower, siège social du groupe bancaire Commerzbank, culminant hors antenne à 259 mètres, et construit par Norman Foster.
Francfort est considérée à ce titre comme une ville mondiale de premier plan grâce à sa puissance économique, ses infrastructures et sa richesse culturelle[Note 1]. The Economist classe Francfort première de son classement des 140 villes les plus chères en Allemagne pour un expatrié en 2012 et dixième au monde[3]. Enfin, la qualité de vie à Francfort est l'une des plus agréables au monde selon le classement Mercer[4].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Situation
1.2 Climat
1.3 Morphologie urbaine
2 Histoire
2.1 Antiquité
2.2 Moyen Âge
2.3 Époque moderne
2.4 Époque contemporaine
3 Économie
4 Transports
4.1 Transport ferroviaire
4.2 Transport en commun
4.3 Transport aerien
4.4 Transport routier
5 Lieux et monuments
6 Culture
7 Religion et immigration
8 Sports
8.1 Clubs de la ville
8.2 Épreuves sportives renommées
9 Personnalités
10 Divers
10.1 Légendes
10.1.1 La création de Francfort
10.1.2 Alte Brücke
10.2 Jumelages
10.3 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Articles connexes
11.2 Liens externes
Géographie |
Situation |
Francfort est située à une altitude moyenne de 113 mètres dans la Région Rhin-Main. Au nord-ouest de la ville s'étend le massif de moyenne montagne du Taunus.
La ville est implantée sur le Main, un affluent du Rhin, et occupe une position centrale en Europe. Elle est distante de 393 km de Munich, 399 km de Bruxelles, 444 km d'Amsterdam, 415 km de Zurich, 551 km de Berlin et 582 km de Paris.
Les villes situées près de Francfort sont Wiesbaden, Mayence, Darmstadt, Offenbach-sur-le-Main et Hanau.
Climat |
Le climat qui règne à Francfort est de type semi-continental avec des écarts de températures relativement importants. La température moyenne est de 1,6 °C pour le mois de janvier et de 19,4 °C pour le mois de juillet. La température moyenne annuelle est quant à elle de 10,1 °C. Avec 611 millimètres de pluie par an, les précipitations sont modérées[5].
Morphologie urbaine |
Francfort est divisée en 16 arrondissements puis 46 quartiers (Ortsteile) subdivisés en 118 districts. La ville abrite une forêt, le Frankfurter Stadtwald, qui est l'une des plus grandes forêts urbaines d'Allemagne ainsi que de nombreux gratte-ciels qui symbolisent sa puissance économique. Francfort est également caractérisée par la prédominance du trafic routier, favorisé par les larges avenues qui irriguent la ville. Le petit centre historique, partiellement reconstruit à l'identique après la guerre, ainsi que les rues commerçantes du centre, sont piétonnes.
Histoire |
Les premières traces d'occupation humaine relevées dans la région de Francfort-sur-le-Main sont dues aux hommes de Neandertal, un coup-de-poing de l’époque du Pléistocène retrouvé attestant de leur présence. Cependant, le Domhügel - colline de la cathédrale - fut colonisée par intermittence à partir de 6000 avant Jésus-Christ. La zone connut une première colonisation permanente à l’âge de fer et cette colline resta jusqu’au Xe siècle une place très importante : sa topographie permettait aux hommes de se protéger des crues du Main.
Antiquité |
L'occupation romaine de la région commence dès le Ier siècle. Nida est le nom antique correspondant au district d'Heddernheim à Francfort.
Moyen Âge |
Francfort est citée sous ce nom pour la première fois en 794 sur un document de Charlemagne, sous le nom de Franconofurd qui signifie « le gué des Francs » (ou Franconiens). Charlemagne y construit un palais.
Francfort va rapidement devenir une des plus grandes villes du Saint Empire Germanique. À partir de 855 les empereurs germaniques y sont nommés avant d'être couronnés à Aix-la-Chapelle. Francfort va connaître un développement rapide. L'essor démographique oblige les dirigeants à agrandir la ville en 1180. En 1220, Francfort est proclamée ville libre impériale et, en 1250, elle reçoit de nouveaux privilèges. En 1356, la Bulle d'or promulguée à Metz, dont la ville conserve un exemplaire original, reconnaît aux archevêques de Mayence la primauté pour l'élection du roi et met fin au conflit qui oppose alors Louis III de Bavière à la papauté.
En 1462 est construit le Judengasse, le Ghetto de Francfort où la population juive de la ville sera forcée de vivre jusqu'en 1796.
Époque moderne |
À partir de 1562 et jusqu'en 1792, les empereurs sont couronnés dans la cathédrale construite au cours du XIIIe siècle. Ce privilège leur resta acquis jusqu'à la dissolution du Reich en 1806.
Au cours du XVIe siècle les activités artistiques et commerciales vont se développer. L'invention de l'imprimerie à caractères mobiles par Johannes Gutenberg entre Mayence et Strasbourg profite très vite à Francfort dont la foire du livre est la plus importante du Saint Empire . Le début du XVIIe siècle marque la fin d'une longue période de prospérité, notamment avec le soulèvement des artisans contre le conseil municipal en 1614 et le pillage des quartiers juifs. En 1618, la guerre de Trente Ans éclate. Francfort n'intervient pas dans le conflit, mais elle est touchée par la peste. Le traité de Westphalie qui met fin au conflit sonne glas de la puissance des Habsbourg. Francfort conserve son statut de ville libre impériale, mais elle est profondément affaiblie.
Époque contemporaine |
L'histoire contemporaine de la ville est marquée par de nombreux conflits. En 1792, durant les guerres de la Révolution française, la ville est brièvement occupée par le général Custine (du 22 octobre au 2 décembre)[6]. Puis au cours des guerres de l’Empire, en 1806, Francfort est attaquée et occupée par les forces françaises commandées par Augereau. L'année suivante, la ville est intégrée à la confédération du Rhin, et devient la capitale du Grand Duché de Francfort. Au début du XIXe siècle, la ville change profondément de visage et les fortifications du Moyen Âge sont détruites.
La ville est finalement rattachée à la Confédération germanique lors du congrès de Vienne en 1815. À cette époque, Francfort est toujours une ville libre. L'année suivante, Francfort devient le siège du Bundestag. En 1815, quand Goethe visite sa ville natale pour la dernière fois, il encourage les conseillers municipaux en ces termes : « Un esprit libre sied à une ville libre… Il sied à Francfort de briller dans toutes les directions et à être active dans toutes les directions ». Dans le domaine économique, Francfort ouvre en 1820 la troisième bourse des valeurs d'Europe[7], après Londres et Milan, et six ans avant l'inauguration du Palais Brongniart à Paris.
En 1848, la ville joue un rôle essentiel dans la révolution qui secoue l'Allemagne (et plus particulièrement Berlin) en abritant le parlement de Francfort dans l'église Saint-Paul (Paulskirche). Francfort devient alors le centre de la vie politique allemande. De nouvelles lois sont promulguées ; elles mettent l'accent sur la liberté de commerce et sur l'émancipation des Juifs.
En 1866, lorsque sous un prétexte futile la Prusse envahit le Holstein, la guerre austro-prussienne éclate : Francfort est annexée au royaume de Prusse et intégrée à la Province de Hesse-Nassau. Le 10 mai 1871, le traité de paix mettant fin à la guerre franco-prussienne de 1870 est signé à Francfort (traité de Francfort).
Le 6 avril 1920, la ville est occupée par les troupes françaises du 30e corps d'armée du général Mordacq, sous les ordres du général Degoutte. Trois bataillons sont infiltrés par voie ferrée, tandis que la cavalerie et le reste de l’infanterie avancent progressivement jusqu’au centre de la ville. Pendant ce temps, l’aviation survole la ville et la flottille du Rhin occupe les ponts de la ville et y installe des mitrailleuses. La police allemande est alors désarmée, et les villes de Darmstadt et de Hanau sont également occupées[8].
En 1933, le maire de la ville, Ludwig Landmann, d'origine juive, est démis de ses fonctions et remplacé par un membre de la NSDAP. La ville est alors surnommée Jerusalem-am-Main du fait de l'importance de la population juive et très vite la nouvelle municipalité appelle au boycott des commerces juifs. En juin 1935, la ville obtient le titre honorifique nazi de « ville de l'artisanat allemand ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est presque entièrement détruite par les bombardements alliés. Le 22 mars 1944, une attaque britannique détruit la quasi-totalité du centre historique, tuant 1 001 personnes sur le coup. Le bilan est lourd. Environ 5 500 citoyens sont morts lors des bombardements et plus de 10 000 de ses habitants juifs sont morts dans les camps. Quelques bâtiments d'intérêt historique (dont la bien connue Römerplatz) sont néanmoins rebâtis à l'identique (au moins pour les façades extérieures), mais l'ensemble de la ville est reconstruit dans un esprit définitivement plus moderne.
En 1949, à l'issue des élections du premier Bundestag allemand, Bonn est désignée, au détriment de Francfort, comme capitale de la RFA. Malgré cela, Francfort reprend rapidement une place de premier plan au niveau économique. C'est aujourd'hui une des principales villes d'Allemagne et son premier centre économique. La construction effrénée de grands immeubles dans le quartier des banques et de la foire témoigne aujourd'hui de la richesse économique de la ville. Le fait que Francfort ait été retenue pour être le siège de la Banque centrale européenne conforte la ville dans sa réputation incontestable de métropole financière. Mais ceci a fait émerger, dans la ville, des mouvements protestant contre l'austérité des institutions européennes, comme notamment Blockupy.
Économie |
Francfort est la seconde place financière de l'Union européenne, après Londres, et quatrième place financière du continent européen[9] après Londres, Zurich et Genève, elle est l'un des principaux pôles économiques allemands. Selon un classement effectué en 2001 par l'université de Liverpool, elle est la ville la plus riche d'Europe en termes de PIB par habitant[10]. Francfort est appelée la cité des banques (the city of the banks) ou Bankfurt (contraction-association de Bank et Frankfurt en allemand). Comme plus de 80 % des employés travaillent pour des entreprises du service (commerces, trafic et communication, finances et autres services), on remarque l’importance du secteur tertiaire. Plus de 498 banques sont représentées et de nombreux sièges sociaux sont situés dans le quartier des affaires. Six des dix plus grandes banques allemandes siègent à Francfort, notamment la Deutsche Bundesbank, la banque centrale, Deutsche Bank, dont les noms des tours jumelles de la Deutsche Bank font référence à la comptabilité (Soll et Haben, soit débit et crédit), la Commerzbank et la Dresdner Bank. La ville est également le siège de la Banque centrale européenne. La Bourse de Francfort est le plus grand marché d'échange allemand (85 % des échanges allemands en actions), et la deuxième bourse européenne. Devant la bourse, les deux célèbres statues de l'ours et du taureau, le premier symbolisant la baisse des cours et le second leur hausse.
Francfort est également une grande ville de salons et d'exposition, la troisième dans le monde. Les premières foires dans la ville remontent à 1240 quand l'empereur Frédéric II accorda à la ville le privilège d'organiser tous les ans une foire d'automne qui devient la plaque tournante du commerce international. À partir de 1330, une foire de printemps fut mise en place. Parmi les évènements les plus connus, le Salon de l'automobile qui est organisé en alternance avec celui de Paris, la Foire du livre ou encore Achema.
La chimie (principalement basée dans le parc industriel Höchst qui est l'un des plus importants sites de ce genre en Europe) et la publicité (Saatchi & Saatchi, JWT et Publicis) sont les autres piliers de l'économie de Francfort. De nombreuses sociétés y ont également leurs sièges sociaux allemands ou européens. Environ 50 % des produits industriels sont exportés, un fait qui souligne l’orientation internationale.
Transports |
Francfort se trouve dans la dorsale européenne, une région où les voies de communication sont particulièrement denses.
Transport ferroviaire |
La ville possède, intra-muros, l'une des plus grandes gares d'Europe (Frankfurt Hbf.), avec 35 000 passagers et environ 700 mouvements de trains par jour, complétée par ailleurs par la gare de l'aéroport qui a été installée en 1999. En 2009, 16 % des passagers de l’aéroport ont profité de cette gare pour accéder à l’aéroport. Depuis juin 2007, Francfort est reliée à Paris par des TGV et ICE (Intercity-Express, directs empruntant la Ligne de Francfort à Mannheim et en partie la LGV Est européenne (trajet de 3 h 50). On y trouve également la gare de Francfort-Taunusanlage.
Transport en commun |
De plus, Francfort est aussi sillonnée par des lignes de tramway et par un métro, subdivisé en neuf lignes. Le S-Bahn (RER) passe par un tunnel sous le centre-ville et relie Francfort à ses banlieues.
Transport aerien |
L'aéroport international de Francfort[11] est le premier aéroport d'Allemagne pour le trafic de passagers et le troisième d'Europe après ceux de Londres Heathrow et Paris Roissy-Charles-de-Gaulle[12]. En 2011, environ 56 millions de passagers ont fréquenté l’aéroport. Une spécificité de l’aéroport est que plus de 50 % de ses passagers l'utilisent pour des correspondances entre vols. Il se place à la première position européenne pour le fret et est desservi par plus de 110 compagnies aériennes[12]. Agrandi en 1984, il est aujourd'hui saturé ; le gel de son extension profite à d'autres places telles que Berlin et Munich.
Transport routier |
Enfin la Frankfurter Kreuz, échangeur entre les autoroutes nord-sud (A5) et est-ouest (A3) et desservant par ailleurs l'aéroport, est le nœud autoroutier le plus fréquenté en Europe. Du fait de son importance, sa position et sa forme de trèfle, l’échangeur est salué comme un symbole du nœud de circulation Francfort-sur-le-Main.
L'aéroport.
Grande gare principale de la ville.
Intérieur de la gare de l'aéroport.
Plan du réseau des transports.
Le métro.
Le RER.
Lieux et monuments |
Comme de nombreuses villes allemandes, elle fut en grande partie détruite durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier le centre-ville détruit à 95 %. Les quartiers de Sachsenhausen, Bockenheim, Bornheim, Nordend et Westend évoquent ce que fut cette ville avant la guerre.
Francfort-sur-le-Main est parfois appelée Bankfurt ou Mainhattan. C'est l'une des villes européennes à avoir beaucoup de gratte-ciels, dont la Commerzbank Tower, inaugurée en mai 1997 après 35 mois de travaux, et culminant à 259 mètres (300,25 avec l'antenne). Construite par l'architecte Norman Foster, elle dépasse de 2 mètres sa voisine la Messeturm, ancienne détentrice du record européen.
Une autre tour intéressante : la tour Henninger (Henninger Turm), ancien silo de la Brasserie Henninger sur les hauteurs de Sachsenhausen au sud de la ville (un restaurant circulaire aujourd'hui fermé se trouve au sommet), est le premier bâtiment de la ville à dépasser les 100 mètres de hauteur (elle en compte 110)[13]. Elle marque en 1961 le début de la construction de gratte-ciels dans la cité, et détient le record de hauteur de la ville jusqu'en 1972 avec l'érection de l'AfE Turm.
Le centre ville de Francfort est très commerçant, notamment avec la Zeilstraße.
Outre ses fonctions commerciales et d'affaires, les principaux monuments de la ville sont :
- la cathédrale Saint-Barthélemy ;
- sur la place Römerberg, très typique, se trouve l'hôtel de ville (le Römer), il s'y déroule de nombreuses foires et le marché de Noël. Le Römer est un monument historique, avec la statue de quatre empereurs allemands et deux aigles impériaux au-dessus de ses portes ;
- la Paulskirche, où s'est réuni le Parlement de Francfort (premier parlement de l'histoire allemande) en 1848 ;
- des quatre grandes synagogues qui existaient avant la Seconde Guerre mondiale, seule la Westendsynagoge située dans le quartier de Westend a été reconstruite ;
l'église Sainte-Catherine ;- l'Église russe Saint-Nicolas de Francfort-sur-le-Main, église orthodoxe ;
la Hauptwache, une des principales places de la ville ;- la Dalbergplatz à Höchst, ville frontière de l'Électorat de Mayence ;
- la Kaiserplatz ;
- la Frauenfriedenskirche, église catholique du XXe siècle.
Le quartier de Sachsenhausen, de l'autre côté du Main, est aussi très typique avec ses petites rues pavées et est parfait pour boire un verre d'Apfelwein (le cidre local) ou manger des produits locaux (grüne Soße, par exemple, importée par le grand-père de Johann Wolfgang von Goethe lorsqu'il est immigré à Francfort depuis Lyon).
La faculté de philosophie et de théologie de Sankt Georgen, ouverte en 1926, a accueilli le Pape François en 1986.
Église Saint-Paul de Francfort
La place du Römerberg
Le Römer fait partie de l'hôtel de ville
Ponts traversant le Main
Centre de la ville Hauptwache
Culture |
Francfort possède de nombreux musées, dont la plupart se trouvent sur le Schaumainkai le long du Main, ce qui en fait une très belle promenade. Le Städelsches Kunstinstitut possède des œuvres majeures de Dürer, Cranach, Hans Holbein le Jeune, Botticelli, Rembrandt, Vermeer, Cézanne, Renoir, Beckmann, Kirchner, Dix et le « Goethe dans la campagne romaine » de Tischbein. Quant au MMK, Museum für Moderne Kunst, superbe bâtiment occupant une parcelle triangulaire, il possède également une très belle collection. De manière générale, les musées de Francfort sont richement dotés.
Le muséum Senckenberg est le plus grand musée d'Allemagne, proche de l'Université Johann Wolfgang Goethe, il présente au public le plus vaste ensemble de grands dinosaures d'Europe.
Le musée des arts appliqués (Museum für angewandte Kunst) avec 30 000 objets sur les arts décoratifs européens et asiatiques. Le Museum of Modern Electronic Music, musée de la musique électronique.
Le musée juif de Francfort-sur-le-Main retrace l'histoire et la culture de ce qui était la plus grande communauté juive d'Allemagne du XIIe au XXe siècle.
La galerie municipale de la maison Liebig abrite de beaux exemples de sculptures appartenant à différentes civilisations et époques de l'Antiquité égyptienne au Moyen Âge. On peut y voir des œuvres de Tilman Riemenschneider.
Le musée de la Communication retrace l'histoire des communications depuis les tablettes d'argile jusqu'aux ordinateurs et aux lecteurs MP3 en passant par le télégraphe et le téléphone.
Rénové depuis fin 2003, le musée d'histoire naturelle Senckenberg, fondé en 1821, se distingue par sa riche section de paléontologie.
On peut encore mentionner le musée allemand du cinéma et le musée Goethe.
Les principales salles de spectacle de la ville sont : le vieil opéra, salle reconstruite en 1981 après avoir été détruite pendant la guerre et l'opéra de Francfort dédié maintenant aux représentations lyriques.
La ville accueille également le festival international du film pour enfants de Lucas et la Luminale bi-annuelle.
L'université Goethe plus tôt Bâtiment de l'IG Farben
L'opéra de Francfort (Schauspielhaus).
L'opéra Alte Oper, re-construit en 1981
La maison d'enfance de Goethe.
Dancing Water lors de la Luminale 2012.
Musée juif de Francfort. inauguré en 1988.
Musée Judengass décrivant le Ghetto de Francfort, inauguré en 1992.
Religion et immigration |
La ville de Francfort était historiquement majoritairement protestante, mais du fait de migrations des régions catholiques depuis le XIXe siècle, aujourd'hui les catholiques sont de peu majoritaires dans la ville.
Les communautés catholiques font partie du diocèse de Limburg, à l'exception de Bergen-Enkheim qui fait partie du diocèse de Fulda; et Harheim, Nieder-Erlenbach et Nieder-Eschbach qui font partie du diocèse de Mayence.
Voici un tableau qui montre les habitants de Francfort nés hors de l'Allemagne en 2016.[réf. nécessaire]
Pays de naissance | Population |
---|---|
Turquie | 26 055 |
Croatie | 15 382 |
Italie | 14 672 |
Pologne | 13 220 |
Roumanie | 9 689 |
Serbie | 8 712 |
Bulgarie | 7 775 |
Espagne | 7 031 |
Grèce | 6 524 |
Maroc | 5 914 |
Bosnie-Herzégovine | 5 555 |
Inde | 5 211 |
France | 4 412 |
Portugal | 4 028 |
Chine | 3 914 |
Afghanistan | 3 559 |
Sports |
Clubs de la ville |
Club | Sport | Fondé en | Ligue | Stade |
---|---|---|---|---|
Eintracht Francfort | Football | 1899 | 1. Bundesliga | Commerzbank-Arena |
FSV Francfort | Football | 1899 | Regionalliga Südwest | Frankfurter Volksbank Stadion |
1. FFC Francfort | Football | 1998 | 1. Frauen-Bundesliga | Stadion am Brentanobad |
Francfort Skyliners | Basket-ball | 1999 | Basketball-Bundesliga | Ballsporthalle Frankfurt-Höchst |
Mainhatten Skywheelers | Basket-ball en fauteuil roulant | 1967 | RBBL | Wilhelm-Merton-Sporthalle |
Lions de Francfort | Hockey sur glace | 1991 | DEL | Eissporthalle Frankfurt |
Francfort HC | Handball | 1994 | 1. Frauen-Bundesliga | Brandenburg-Halle |
SC 1880 Frankfurt | Rugby | 1880 | Rugby Bundesliga | |
Redbacks de Francfort | Football australien | ? | 1. Frauen-Bundesliga | ? |
Francfort Universe | Football américain | 2007 | GFL | Frankfurter Volksbank Stadion |
Épreuves sportives renommées |
Chaque année, le départ et l'arrivée du Grand Prix de Francfort cycliste ont lieu dans la ville.
Au mois de juillet a également lieu tous les ans un triathlon sous le format Ironman, alors que le marathon de Francfort se déroule en octobre.
Personnalités |
Charles II le Chauve (823–877), petit-fils de Charlemagne, roi d'Aquitaine, roi de Francie occidentale et empereur d'Occident, né à Francfort.
Sebastian von Heusenstamm (1508-1555), prince-évêque de Mayence.
Théodore de Bry (1528-1598), dessinateur, graveur et éditeur d'origine liégeoise, mort à Francfort.
Hans Leo Hassler (1564-1612), compositeur et organiste allemand de la fin de la Renaissance et du début de la période baroque, mort à Francfort.
Philipp Uffenbach (1566-1636), peintre, illustrateur, aquarelliste, graveur et cartographe allemand, baptisé et enterré à Francfort.
Adam Elsheimer (1578-1610), peintre allemand, baptisé à Francfort.
Abraham Mignon (1640-1679), peintre germano-hollandais, né à Francfort.
Anna Maria Sibylla Merian (1647–1717), naturaliste et artiste-peintre.
Heinrich Christian von Senckenberg (1704-1768), juriste allemand né à Francfort.
Johann Christian Senckenberg (1707-1772), médecin, naturaliste et botaniste allemand, né et mort à Francfort.
Johann Friedrich Staedel (1728-1816), banquier et mécène allemand, né et mort à Francfort.
Mayer Amschel Rothschild (1744–1812), fondateur de la dynastie banquière des Rothschild, né et mort à Francfort.
Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), romancier, dramaturge, poète, théoricien de l'art et homme d'État allemand, né à Francfort.
Charlotte de Saxe-Meiningen (1751-1827), princesse et astronome allemande née à Francfort.
Friedrich Maximilian Klinger (1752-1831), poète et dramaturge allemand né à Francfort.
Louis Michel Antoine Sahuc (1755-1813), général des armées du 1er Empire y est décédé.
Hatam Sofer (1762-1839), rabbin né à Francfort.
Elisabeth von Adlerflycht (1775-1846), peintre allemande née et morte à Francfort.
Bettina von Arnim (1785–1859), femme de lettres et nouvelliste romantique allemande, née à Francfort.
Arthur Schopenhauer (1788-1860), philosophe, mort à Francfort le 21 septembre 1860.
Eduard Rüppell (1794-1884), naturaliste et explorateur allemand, né et mort à Francfort-sur-le-Main.
Alfred Johannot (1800–1837), peintre et graveur français, né à Francfort-sur-le-Main.
Friedrich Wöhler (1800-1882), chimiste allemand, né à Francfort.
Frédéric Jules Sichel (1802-1868), médecin et entomologiste français, né à Francfort.
Marie d'Agoult (1805-1876), femme de lettres française, née à Francfort.
Heinrich Hoffmann (1809-1894), psychiatre et écrivain, né et mort à Francfort.
Jean Théodore François Champion (1812-1889), général français, mort à Francfort.
Henri Nestlé (1814-1890), pharmacien et industriel suisse d’origine allemande, fondateur de l'entreprise agroalimentaire Nestlé, né à Francfort.
Georg Heinrich Mettenius (1823-1866), botaniste, né à Francfort-sur-le-Main.
Anne de Prusse (1836-1918), landgravine de Hesse-Cassel, mélomane convertie au Catholicisme et membre du Tiers-ordre Franciscain, morte à Francfort.
Otto Hahn (1879–1968), « père de la chimie nucléaire » et lauréat du prix Nobel de chimie en 1944.
Karl Schwarzschild (1873–1916), astrophysicien, né à Francfort.
Hans Fischer (1881–1945), lauréat du prix Nobel de chimie en 1930, ne à Francfort.
Max Beckmann (1884-1950), peintre et dessinateur allemand, ayant vécu à Francfort.
Erich Schönfelder (1885-1933), acteur, réalisateur et scénariste.
Ernst May (1886-1970), architecte et urbaniste allemand, né à Francfort.
Paul Hindemith (1895-1963), compositeur, chef d'orchestre et altiste allemand, ayant vécu et mort à Francfort.
Ernst Udet (1896–1941), pilote de chasse.
Hans Scheil (1896-1988), peintre allemand, a vécu et est mort à Francfort en 1988.
Willy Messerschmitt (1898–1978), ingénieur en aéronautique
Elisabeth Schwarzhaupt (1901-1986), femme politique allemande, membre de la CDU et ministre fédérale des Affaires sanitaires, née et morte à Francfort.
Theodor W. Adorno (1903–1969), philosophe, sociologue, compositeur et musicologue allemand, né et ayant vécu à Francfort.
Karl Chmielewski (1903-1991), Hauptsturmführer SS, commandant du Camp de concentration de Gusen et constructeur du camp de concentration de Herzogenbusch, né à Francfort.
Ernst vom Rath (1909-1938), diplomate allemand dont l'assassinat à Paris a servi en Allemagne de prétexte à la Nuit de Cristal, né à Francfort.
Bernhard Grzimek (1909–1989), zoologiste et gagnant de l’Oscar du meilleur film documentaire en 1960.
Barys Kit (1910-2018), mathématicien, physicien et chimiste biélorusse, qui a joué un rôle pionnier aux Etats-Unis dans le développement de la propulsion spatiale.
Gabrielle Wittkop (1920-2002), écrivaine française, ayant vécu et morte à Francfort.
Samson François (1924-1970), pianiste français, né à Francfort.
Alfred Grosser (1925-), politologue, sociologue et historien franco-allemand, né à Francfort-sur-le-Main.
Anne Frank (1929-1945), adolescente allemande juive ayant écrit un journal intime, rapporté dans le livre Le Journal d'Anne Frank, victime du nazisme, née à Francfort.
Daniel Cohn-Bendit (1945-), homme politique franco-allemand, adjoint au maire de Francfort, député européen, né à Montauban France.
Gerd Binnig (1947-), physicien allemand, colauréat du prix Nobel de physique en 1986, né à Francfort.
Horst Ludwig Störmer (1949-), lauréat du prix Nobel de physique en 1998, né à Francfort.
Dietrich Thurau, surnommé Didi Thurau (1954-), coureur cycliste allemand, né à Francfort.
Hans Zimmer (1957-), compositeur de musique de film allemand, né à Francfort.
Peter Kloeppel (1958-), journaliste et rédacteur en chef allemand de RTL (Allemagne), né à Francfort.
Julianne Moore (1960-), actrice américano-écossaise, diplômée de l’American High School de Francfort-sur-le-Main.
Susanne Fröhlich (1962-), écrivain et journaliste allemande, née à Francfort.- Ryan Yajjou (1966-), ancien secrétaire général du parti socialiste du Maroc et consul du Royaume du Maroc à Francfort, né à Francfort.
Eckart von Hirschhausen (1967- ), animateur de télévision, médecin, magicien, artiste de cabaret, comédien et écrivain allemand, né à Francfort.
Steffi Jones (1972-), footballeuse allemande, née à Francfort-sur-le-Main.
Christian Oliver (1972–), acteur allemand, a vécu son enfance à Francfort, et y étudia.
Tré Cool (1972-), batteur du groupe punk-rock Green Day, né à Francfort le 9 décembre 1972.
Matthias Fekl (1977-), homme politique français, ministre de l'Intérieur, né à Francfort.
Birgit Prinz (1977–), meilleure footballeuse du monde en 2003, 2004 et 2005, née à Francfort.
Jo Weil (1977-), acteur, de son vrai nom Johannes Hermann Bruno Anton Weil, né le 29 août 1977 à Francfort-sur-le-Main.
J. Cole (1985-), rappeur américain originaire de Francfort.
Björn Thurau (1988-), coureur cycliste allemand, né à Francfort.
Steffen Fäth (1990-), handballeur international allemand, né à Francfort.
Divers |
- En 2005, Francfort avait le plus haut taux de délinquance d'Allemagne (17 213 délits pour 100 000 habitants)[14]. Il convient toutefois de préciser que ces chiffres incluent aussi l'aéroport de la ville, le plus important d'Allemagne, et sont donc artificiellement gonflés par les saisies de douane par exemple.
- Francfort a la densité de lieux de travail la plus élevée en Allemagne, avec 600 000 postes de travail sur 670 000 habitants. Cette situation s'explique par l'arrivée quotidienne dans la ville de plus de 300 000 personnes qui travaillent à Francfort mais n'y résident pas, alors que moins de 100 000 personnes font le trajet inverse.
- Bien que Francfort possède deux brasseries réputées (dont une qui est la plus productive du pays, ce qui fait de Francfort la première ville de la bière d'Allemagne avant Munich), la boisson est ici le cidre ; appelé Ebbelwei, il est aigrelet, non sucré, très peu gazeux et désaltérant.
Légendes |
La création de Francfort |
Selon la légende à l'endroit où se trouve Francfort aujourd'hui, Charlemagne fut poursuivi par les Saxons et bloqué au nord par le Main. Ne voyant aucune issue il se mit à prier. Soudain le ciel s'ouvrit et un rayon de soleil illumina un cerf qui traversa le Main sur un gué. Charlemagne et ses troupes traversèrent le Main et le ciel s'assombrit à nouveau. Lorsque les Saxons arrivèrent ils ne surent pas par où traverser et Charlemagne fut sauvé. Il s'exclama donc « Da drüben sollen die Sachsen hausen » (Là-bas devront vivre les Saxons) ce qui a donné l'origine du quartier de Sachsenhausen, un des premiers quartiers intégrés à la ville. D'ailleurs une statue de Charlemagne ou Charles le Grand se trouve devant le musée historique de Francfort[15].
Alte Brücke |
L'Alte Brücke est le plus vieux pont de la ville, il a été mentionné pour la première fois en 1222, mais a certainement été construit au Xe ou XIe siècle. Selon les frères Grimm, lorsque le maître d’œuvre vit qu'à deux jours de la date à laquelle il s'était engagé à finir les travaux, il ne serait pas dans les temps, il appela le diable à l'aide. Le diable accepta à condition d'avoir le premier être vivant traversant le pont. Le contrat fut signé et le diable finit le pont la nuit avant le dernier jour. Et au lendemain le maître d’œuvre traversa le pont en chassant un coq devant lui afin de le livrer au diable. Aujourd'hui encore on voit un coq sur un crucifix sur le Alte Brücke. Le pont a, par ailleurs, été détruit et reconstruit au moins 18 fois[16].
Jumelages |
Lyon (France) depuis 1960
Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1966
Milan (Italie) depuis 1971
Le Caire (Égypte) depuis 1979
Canton (Chine) depuis 1988
Toronto (Canada) depuis 1989
Budapest (Hongrie) depuis 1990
Leipzig (Allemagne) depuis 1990
Prague (République tchèque) depuis 1990
Grenade (Nicaragua) depuis 1991
Cracovie (Pologne) depuis 1991
Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2005
Yokohama (Japon) depuis 2011
Eskişehir (Turquie) depuis 2012
Philadelphie (États-Unis) depuis 2015
En outre, il existe un jumelage depuis 1967 entre le district de Nieder-Eschbach (rattaché à Francfort en 1972) et la ville de Deuil-la-Barre (France).
Notes et références |
- Notes
La ville est classée parmi les villes Alpha selon l'étude du Globalization and World Cities Research Network, elle est 7e mondiale selon MasterCard Worldwide et 21e selon Foreign Policy.
- Références
Statistik Hessen: Bevölkerung der hessischen Gemeinden, 30.09.2015
PopulationData
(en) World's most expensive place to live is…, CNN, le 22 février 2012
« Vienne reste en tête du classement. En France, Paris conserve la 27e place sur 230 villes. » Mercer, consulté le 14 novembre 2016.
Climat à Francfort
Jean Delmas (historien) (directeur), De 1715 à 1870, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 265
Histoire de la Bourse - Site de la bourse suisse
La Mentalité allemande – Cinq ans de Commandement sur le Rhin, Plon, 1926 - Page 46
« http://www.longfinance.net/images/gfci/gfci_22.pdf »
les villes les plus riches d'Europe
Frankfurt Airport ou Rhein-Main-Flughafen ou encore Flughafen Frankfurt am Main
Claude Mangin, L’Allemagne, Belin, Paris, 2003, (ISBN 2701132290), p. 114
« Frankfurt/Main Timeline Diagra », Skyscraperpage.com (consulté le 6 mars 2010)
Courrier International, web, 16/05/2006
(de) Frankfurter Sagen und Geschichten, Karl Enslin, lire en ligne.
(en) Histoire du vieux pont de Francfort.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- École de Francfort
- Foire du livre
- Frankfurter Allgemeine Zeitung
- Frankfurter Kreuz
- Grand-duché de Francfort
- Grand Prix de Francfort
- Parlement de Francfort
- République de Francfort
- Salon automobile de Francfort
- Saucisse de Francfort
- Liste des quartiers de Francfort-sur-le-Main
Liens externes |
- Site officiel
- Le site du Musée Städel
- Le site du MMK
- Bourse allemande (Deutsche Börse)
- Informations sur les expositions et salons se déroulant à Francfort
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