Perpignan





























































































Perpignan.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Perpignan
Vue générale de Perpignan, depuis le palais des Rois de Majorque.

Blason de Perpignan
Blason


Perpignan
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Pyrénées-Orientales
(préfecture)

Arrondissement

Perpignan
(chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de Perpignan-1
Perpignan-2
Perpignan-3
Perpignan-4
Perpignan-5
Perpignan-6

Intercommunalité

Perpignan Méditerranée Métropole
(siège)

Maire
Mandat

Jean-Marc Pujol
2014-2020

Code postal
66000 et 66100

Code commune
66136
Démographie

Gentilé
Perpignanais

Population
municipale
121 934 hab. (2015 en augmentation de 3,85 % par rapport à 2010)
Densité 1 791 hab./km2
Population
aire urbaine
317 155 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

42° 41′ 55″ nord, 2° 53′ 44″ est

Altitude
30 m
Min. 8 m
Max. 100 m

Superficie
68,07 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales



Voir sur la carte administrative des Pyrénées-Orientales

City locator 14.svg

Perpignan





Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales



Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales

City locator 14.svg

Perpignan





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte administrative de France

City locator 14.svg

Perpignan





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg

Perpignan





Liens

Site web

mairie-perpignan.fr


Perpignan .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter (en catalan : Perpinyà) est une commune du sud de la France, préfecture du département des Pyrénées-Orientales dans la région Occitanie. Ancienne capitale continentale du Royaume de Majorque, la ville est annexée par le Royaume de France en 1659. Dernière ville française méditerranéenne importante avant l'Espagne, elle est marquée par une forte identité catalane. Selon l'Insee, sa population municipale intra-muros était de 121 934 Perpignanais et Perpignanaises en 2015.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Transports


      • 1.6.1 Transport ferroviaire


      • 1.6.2 Transport aérien


      • 1.6.3 Transport routier


      • 1.6.4 Le réseau de transports urbains


        • 1.6.4.1 Origines du réseau


        • 1.6.4.2 Sankéo


        • 1.6.4.3 Réseau départemental




      • 1.6.5 Location de vélos






  • 2 Organisation urbaine


    • 2.1 Mairies de quartier


    • 2.2 Espaces verts


      • 2.2.1 Sur le territoire de la mairie de quartier Centre historique


      • 2.2.2 Sur le territoire de la mairie de quartier Ouest


      • 2.2.3 Sur le territoire de la mairie de quartier Est


      • 2.2.4 Sur le territoire de la mairie de quartier sud


      • 2.2.5 Sur le territoire de la mairie de quartier nord




    • 2.3 Urbanisme


    • 2.4 Quartiers


    • 2.5 Projets




  • 3 Toponymie


    • 3.1 Formes du nom


    • 3.2 Étymologie




  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire et protohistoire


    • 4.2 Époque romaine


    • 4.3 L'après-Ruscino


    • 4.4 Du début du Moyen Âge au royaume de Majorque


    • 4.5 La capitale du royaume de Majorque


    • 4.6 De la réintégration au royaume d'Aragon à l'annexion au royaume de France


    • 4.7 Perpignan à la fin de l'Ancien Régime


    • 4.8 Les Temps modernes


    • 4.9 L'époque contemporaine


    • 4.10 L'histoire religieuse




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Intercommunalité


    • 5.2 Découpage administratif


    • 5.3 Vie politique


      • 5.3.1 Les maires de Perpignan




    • 5.4 Tendances politiques et résultats


    • 5.5 Jumelages et partenariats


      • 5.5.1 La ville de Perpignan est jumelée avec


      • 5.5.2 Région partenaire


      • 5.5.3 Villes partenaires






  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Démographie ancienne


      • 6.1.2 Démographie contemporaine


      • 6.1.3 Pyramide des âges


      • 6.1.4 Immigration




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Enseignement primaire


      • 6.2.2 Enseignement secondaire


      • 6.2.3 Enseignement supérieur


        • 6.2.3.1 Classes préparatoires


        • 6.2.3.2 Université


        • 6.2.3.3 Grandes écoles


        • 6.2.3.4 Enseignement supérieur privé[106]






    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


      • 6.3.1 Foires et marchés


      • 6.3.2 Autres événements




    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


      • 6.5.1 Clubs professionnels


      • 6.5.2 Autres clubs


      • 6.5.3 Installations sportives


      • 6.5.4 Rugby


        • 6.5.4.1 L'USAP


        • 6.5.4.2 Les Dragons Catalans


        • 6.5.4.3 Autres clubs




      • 6.5.5 Football


      • 6.5.6 Football américain


      • 6.5.7 Football australien




    • 6.6 Médias


      • 6.6.1 Télévision locale


      • 6.6.2 Presse locale


      • 6.6.3 Radios locales




    • 6.7 Cultes


      • 6.7.1 Lieux de culte


        • 6.7.1.1 Lieux de culte catholiques


        • 6.7.1.2 Autres lieux de culte chrétiens


        • 6.7.1.3 Lieux de culte musulmans


        • 6.7.1.4 Lieux de culte bouddhiste


        • 6.7.1.5 Lieux de culte israélite






    • 6.8 Vie militaire




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Entreprises et commerces


      • 7.2.1 Industries anciennes


      • 7.2.2 Les pôles économiques


        • 7.2.2.1 Pôle Économique Saint Charles


        • 7.2.2.2 Espace Polygone Nord


        • 7.2.2.3 Tecnosud


        • 7.2.2.4 Torremila








  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Monuments et lieux touristiques


      • 8.1.1 Monuments




    • 8.2 Équipements culturels


      • 8.2.1 Bibliothèques et archives


      • 8.2.2 Musées


      • 8.2.3 Structures de spectacle vivant


      • 8.2.4 Perpignan 2008


      • 8.2.5 Musique


        • 8.2.5.1 Personnes


        • 8.2.5.2 Groupes




      • 8.2.6 Culture cinématographique


      • 8.2.7 Cinéma


      • 8.2.8 Art




    • 8.3 Personnalités liées à la commune


      • 8.3.1 Naissances à Perpignan


      • 8.3.2 Lieu de résidence


      • 8.3.3 Décès à Perpignan




    • 8.4 Culture populaire


      • 8.4.1 Littérature


      • 8.4.2 Musique


      • 8.4.3 Jeux-vidéo




    • 8.5 Héraldique et identité visuelle


      • 8.5.1 Blason


      • 8.5.2 Devise


        • 8.5.2.1 Devise ancienne


        • 8.5.2.2 Devise récente




      • 8.5.3 Logo






  • 9 Distinctions


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


      • 10.1.1 Ouvrages


      • 10.1.2 Articles




    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Géographie |



Localisation |


Perpignan, préfecture des Pyrénées-Orientales, est une ville de 6 807 hectares[1] située au centre de la plaine du Roussillon. La ville est encadrée au sud par la chaîne des Pyrénées, à l’ouest par la région des Corbières, à l’est par la mer Méditerranée, au nord par le ruisseau de la Llabanère, tandis que le Réart lui sert de limite méridionale. La ville se situe à 13 km de la mer Méditerranée (Canet-en-Roussillon) par voie express, à 25 km de la frontière espagnole (Le Perthus) et à 85 km du domaine skiable le plus proche (Espace Cambre d'Aze, 2 400 m env.). Elle est la plus méridionale des grandes villes de France métropolitaine. Perpignan se situe à 850 km de Paris[2], à 200 km de la capitale administrative de la région, Toulouse, à 450 km de Bordeaux, à 310 km de Marseille, à 470 km de Nice, à 1 070 km de Lille (1 150 km de Dunkerque) et à 190 km de Barcelone, capitale de la Catalogne. Plus proches sont les villes de Narbonne (65 km) ou encore Montpellier, à 150 km.




Situation de la commune de Perpignan au sein du département.


Perpignan est la vingt-neuvième ville de France[3] par sa population, la septième ville du pourtour méditerranéen français (après Marseille, Nice, Montpellier, Toulon, Nîmes et Aix-en-Provence), et la quatrième ville de la région Occitanie (également troisième agglomération, derrière Toulouse et Montpellier, mais devant Nîmes). [réf. nécessaire].


La ville s'est beaucoup agrandie au fil des siècles, transformant des villages voisins en quartiers (faubourgs du Vernet, lieu-dit de La Patte d'Oie et Saint-Gaudérique sont les exemples les plus marquants). En effet, dans ces quartiers l'architecture change et rejoint celle d'un petit village (ruelles et immeubles donnant sur la rue).


Le paysage de Perpignan est surtout marqué par l'impressionnant pic du Canigou (Pic del Canigó) (2 784 m), situé au sud-ouest de la ville non loin de la frontière franco-espagnole (région autonome de Catalogne) et visible depuis le centre-ville. La chaîne des Albères, qui culmine à 1 256 m au Pic du Néoulous, forme une barrière au sud et marque la limite avec l'Espagne, pays avec lequel elle communique facilement au col du Perthus, dont l'altitude n'excède pas 300 mètres, à environ 30 km de la cité.


Perpignan s'étend du nord au sud sur près de 14 km et d'est en ouest sur près de 12 km[réf. nécessaire].




Situation de la commune.


La superficie de Perpignan est de 68,07 km2. La densité de population de Perpignan est de 1 776 habitants par km2. La latitude de Perpignan est de 42,698 degrés Nord et sa longitude de 2,893 degrés Est. Les villes et villages proches de Perpignan sont : Saint-Estève à 4,02 km, Cabestany à 4,31 km, Bompas à 5,07 km, Pia à 5,64 km, Baho à 5,70 km, Le Soler à 5,00 km, Toulouges à 6,80 km, Canohès à 8,20 km et Pollestres et Villeneuve-de-la-Raho à 8,40 km.




Cartographie de la ville de Perpignan.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Perpignan

Peyrestortes

Rivesaltes, Pia

Bompas,
Villelongue-de-la-Salanque

Saint-Estève,
Baho,
Le Soler (sur 120 m)
Perpignan
Canet-en-Roussillon

Toulouges
Canohès

Pollestres, Villeneuve-de-la-Raho

Cabestany,
Saleilles,
Théza (par un quadripoint)


Perpignan est entourée[4],[5] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Bompas, Villelongue-de-la-Salanque, Canet-en-Roussillon, Cabestany, Saleilles, Théza, Villeneuve-de-la-Raho (ces trois dernières communes par un quadripoint), Pollestres, Canohès, Toulouges, Le Soler, Baho, Saint-Estève, Peyrestortes, Rivesaltes et Pia.



Géologie et relief |


L’altitude de la commune varie de 8 à 95 mètres[6]. Son point culminant se situe au fort du serrat d'En Vaquer (100 m) au sud-ouest de la ville, en outre la plus haute colline du Roussillon. Perpignan est construite sur plusieurs collines formant plusieurs niveaux, à savoir, le niveau Têt, le niveau Cassanyes, le niveau La Lunette-Champ de Mars, le niveau Moulin à Vent (deuxième point le plus haut, de 80 mètres environ) et le Serrat d'en Vaquer-Porte d'Espagne (de 80 à 95 mètres environ)[réf. nécessaire]. L'altitude moyenne de Perpignan est de 40 mètres environ.


La ville est située dans la plaine du Roussillon, à quelques kilomètres de la mer à l'Est, entourée par la chaîne des Albères au sud, les massifs du Canigou et du Capcir à l'ouest et la chaîne des Corbières au nord


La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].




Hydrographie |


La ville est traversée par la Têt ainsi que par son affluent, la Basse. Elle est traversée aussi par plusieurs canaux d'irrigation alimentant la ville en eau : au sud, par le biais de l'aqueduc des arcades (canal Las Canals provenant d'Ille-sur-Têt), au nord, par le canal de Vernet-Pia qui prend sa source dans les terres et par le ruisseau de la Llabanère, et le Réart au sud.


Perpignan est une ville qui subit régulièrement de fortes inondations. En novembre 1892, une crue de la Têt provoque la destruction de trente-neuf maisons dans le quartier de la route de Bompas et laisse une soixantaine de familles sans-abri[8]. En 1986, la ville connait une très grosse inondation qui arrache une partie de l'ancienne gare routière du centre-ville à l'Espace Méditerranée[9].




Climat |


Le climat de Perpignan est de type méditerranéen (Csa de Köppen) de zone 10. L'hiver est doux (treize jours de gelées par an, neige rare), l'été est chaud et sec. La tramontane, vent de secteur nord-ouest, souffle fréquemment par violentes rafales (un jour sur quatre en moyenne) et amène de la fraîcheur en été, mais provoque un ressenti accru du froid en hiver. La tramontane dégage le ciel du Languedoc. L'automne et l'hiver sont les périodes de l'année ou les précipitations sont les plus fréquentes. La ville est sujette parfois à des épisodes méditerranéens, où il peut tomber des mois de précipitations en l'espace de 24 heures. La température moyenne annuelle à Perpignan est de 15,7 °C, et les précipitations annuelles atteignent 572 mm, soit l'une des moyennes les plus faibles de la France. Perpignan bénéficie également de près de 300 jours de soleil par an, en partie en raison du vent.






























































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Perpignan[10],[11]
2 464,9 572 3 26
14

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75





































































































































































































































































Relevé météorologique de Perpignan (période : 1981-2010) Sauf ensoleillement (période : 1991-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,9 7,4 9,4 12,9 16,8 19,4 19,3 16 12,6 8,1 5,1 11,4
Température moyenne (°C) 8,4 9 11,7 13,8 17,3 21,5 24,3 24,1 20,7 16,8 12 9,1 15,7
Température maximale moyenne (°C) 12,4 13,2 16 18,2 21,8 26,2 29,2 28,9 25,4 21 15,9 13,1 20,1
Record de froid (°C) −8,2 −11 −5,9 0,2 2,4 7,4 11,2 10,4 5 −1,2 −5,7 −6,3 −11
Record de chaleur (°C) 25 26,5 28 32,4 34,4 36,8 40,5 38,7 36,8 34,2 28,1 26,7 40,5
Nombre de jours avec gel 4,9 2,8 1,1 0 0 0 0 0 0 0 0,9 3,8 13,5
Ensoleillement (h) 141,2 160,8 209,6 218 235,8 268,9 298,2 267,4 222,2 167,6 149,2 126,1 2 464,9
Record de vent (km/h) 136,8 136,8 126 115,2 108 104,4 115,2 90 104,4 108 108 126 136,8
Précipitations (mm) 50,6 44,8 43,5 55,9 50,1 28,3 17,1 32 47,3 89,8 58,6 54,4 572,4
Record de pluie en 24 h (mm) 83 178 118 113 127 91 45 61 186 165 222 114 222
Nombre de jours avec précipitations 5,2 4,7 4,5 5,9 5,5 4,1 3 3,9 4,2 5,1 5,1 5,3 56,5
Humidité relative (%) 70 68 64 64 66 62 59 63 68 73 71 71 66,6
Nombre de jours avec neige 0,9 0,6 0,4 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,4 2,5
Nombre de jours d'orage 0,4 0,2 0,5 1,2 2,8 4,3 4,6 5,2 3,2 2,3 0,7 0,5 25,9
Nombre de jours avec brouillard 1,2 0,9 0,9 0,8 1,1 0,6 0,6 0,9 2,4 2 1,3 1,4 14,1

Source : Météo France, InfoClimat

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

12,4

4,4

50,6


 

 

 

13,2

4,9

44,8


 

 

 

16

7,4

43,5


 

 

 

18,2

9,4

55,9


 

 

 

21,8

12,9

50,1


 

 

 

26,2

16,8

28,3


 

 

 

29,2

19,4

17,1


 

 

 

28,9

19,3

32


 

 

 

25,4

16

47,3


 

 

 

21

12,6

89,8


 

 

 

15,9

8,1

58,6


 

 

 

13,1

5,1

54,4

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm






















































Nuvola apps kweather.pngRelevés des phénomènes météorologiques : Perpignan 1961-1990
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
nombre de jours de vent >=57,6 km/h
14.4
11.5
15.6
12.9
8.1
7.0
9.0
7.3
6.8
9.4
11.6
13.4
127
nombre de jours de vent >=100,8 km/h
2.0
1.2
2.1
0.6
0.5
0.2
0.2
-
0.1
0.4
0.7
2.7
10.7


Transports |



Transport ferroviaire |




La gare de Perpignan, « centre du monde » selon le peintre Dalí.


La ville est dotée d'une étoile ferroviaire à vocation à la fois régionale, nationale et internationale. La gare de Perpignan est en effet desservie par des TGV, des trains Intercités de nuit et des TER de la région Occitanie.


Grâce à la ligne Narbonne – Port-Bou, et à la nouvelle ligne à grande vitesse de Perpignan à Barcelone, qui était partiellement opérationnelle depuis fin 2010, la ville constitue une étape importante pour le trafic ferroviaire franco-espagnol. À la suite de l'achèvement du tronçon entre Figueras et Barcelone, les liaisons directes à grande vitesse entre Perpignan et Barcelone sont devenues pleinement opérationnelles.


Des TGV relient quotidiennement Perpignan à Paris (gare de Lyon), Toulouse et Barcelone ; des AVE complètent cette desserte par trains à grande vitesse, en reliant tous les jours la ville à Lyon, Marseille, Barcelone et Madrid. En été, des TGV relient également Perpignan à la Belgique (Bruxelles sans changement, via Lyon et Lille). En outre, des Intercités de nuit, qui effectuent des liaisons vers Paris (gare d'Austerlitz) via Toulouse, circulent quotidiennement en saison et certains jours le reste de l'année.


Le trafic régional est assuré par des trains TER qui relient de nombreuses fois par jour Narbonne, Carcassonne, Toulouse et Montpellier, ainsi que Marseille. Vers l'ouest, la ligne Perpignan – Villefranche-de-Conflent, qui se prolonge par la ligne de Cerdagne vers Mont-Louis et Latour-de-Carol, relie l'agglomération au bassin de vie de la vallée de la Têt et à Prades, sous-préfecture du département.


Selon le plan de déplacement urbain (PDU) de la Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée, une augmentation du service TER sur ce réseau est prévue[Quand ?], avec entre autres l'instauration de nouvelles haltes ferroviaires (Tecnosud-Université au sud de Perpignan)[réf. souhaitée] et de navettes cadencées Villefranche-de-Conflent – Elne toutes les 40 minutes aux heures de pointe.


De nombreux trains de containers et de produits frais partent de Perpignan Saint Charles. Deux trains partent tous les jours (sauf le week-end) pour Rungis avec des fruits et légumes en wagons réfrigérés.



Transport aérien |


Article détaillé : Aéroport de Perpignan-Rivesaltes.

L'aéroport de Perpignan-Rivesaltes[12] (anciennement aéroport de la Llabanère) assure des vols nationaux et internationaux, pour certains assurés uniquement pendant certaines périodes de l'année, à destination de Paris, Nantes, Lille, Calvi, Ajaccio, Birmingham, Londres Stansted, Southampton, Dublin, Bruxelles, Marrakech et Amsterdam[13].



Transport routier |


La ville est reliée à Narbonne au nord et Barcelone au sud par l'autoroute A9 (prolongée en Espagne par l'autoroute AP-7), qui constitue l'épine dorsale du réseau routier du littoral méditerranéen.


En complément de l'autoroute, un réseau de voies rapides rayonne autour de la ville, d'abord construit à partir des années 1970 pour relier les stations balnéaires en plein développement à la suite de la Mission Racine (vers Rivesaltes et Le Barcarès au nord, Canet-en-Roussillon à l'est, la Côte Vermeille au sud), et plus récemment pour désenclaver l'ouest du département (vers Ille-sur-Têt à l'ouest, sur la route nationale 116, route d'Andorre).


Afin de relier entre eux ces différents axes et décongestionner le centre-ville, un contournement ouest de l'agglomération est envisagé depuis plusieurs décennies. La première tranche de ce nouveau contournement de la ville, jumelé à l'autoroute A9, a ouvert en avril 2013, ce tronçon relie alors l'actuelle pénétrante nord à la voie sur berge, à hauteur de la clinique St Pierre, sans passer par le Pont Arago. Dans un deuxième temps, cette nouvelle voie express à deux fois deux voies sera prolongée jusqu'à l'échangeur 42 (Perpignan Sud) de l'autoroute A9 (tronçon déclaré d'utilité publique, dont l'ouverture est programmé à l'horizon 2017), puis, dans un troisième temps, jusqu'à la RD 914 (voie express vers Elne et la Côte Vermeille, section non programmée à ce jour)[14].



Le réseau de transports urbains |



Origines du réseau |

À partir de 1900, Perpignan a possédé un réseau de tramway, démantelé en 1955. Il assurait une desserte urbaine par le biais de trois lignes (dont une prolongée jusqu'à Rivesaltes). Ce réseau était complété par les lignes ferroviaires de plaine de la Compagnie des chemins de fer des Pyrénées-Orientales (CFPO), et la ligne de tramway suburbain reliant la ville à Canet[15].


Une ligne de trolleybus a succédé à ce réseau à partir de 1952 ; elle fut démantelée une quinzaine d'années plus tard, en 1968. Depuis, le service est exclusivement assuré par des bus[16].



Sankéo |

Article détaillé : Sankéo.


Un « Bus-Tram » près de la place Gabriel Péri.

Un « Bus-Tram » près de la place Gabriel Péri.


Le réseau de bus de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole est appelé Sankéo, anciennement Compagnie de transports Perpignan Méditerranée ou CTPM jusqu'en 2017, filiale du groupe Vectalia.


Le réseau a opté il y a quelques années pour un réseau organisé « en étoile », où presque toutes les lignes convergent vers le centre-ville.


Le service se compose de lignes régulières, de lignes scolaires et inter-campus universitaires, de transport de proximité (navettes bus assurant une desserte locale, dans le centre-ville et à Canet-en-Roussillon), et de transport à la demande (notamment le dimanche, pour certaines lignes).


La ligne 4, principale ligne du réseau, circule sur un axe nord-sud et bénéficie depuis le 9 mars 2013 des aménagements réalisés dans le cadre du projet de bus à haut niveau de service « Bus-Tram » (voies réservées, priorité aux feux, etc.), environ un an après la restructuration du réseau, le 1er janvier 2012.


À noter que le PDU de l'agglomération de Perpignan, prévoit une deuxième ligne de bus en site propre en est-ouest entre la gare TGV et le castillet, suivant le tracé de l'actuelle ligne 2 entre Cité saint Assiscle et Mas saint Pierre.



Réseau départemental |

La gare routière de Perpignan constitue le point de convergence de la plupart des lignes du réseau départemental d'autocar « Le bus à 1 euro », qui dépend de la région Occitanie depuis 2017. Conformément à la politique du "Bus à 1 ", Perpignan est relié à l'ensemble du département pour 1 euro[17].



Location de vélos |




L'une des quinze anciennes stations de vélos libre-service de Perpignan BIP!.



  • De 2008 à 2017, quinze stations de vélo BIP! rassemblant environ 150 vélos, sont mises en place à l'instigation de la municipalité de Perpignan, en libre-service dans toute la ville[18]. Mais l'évaluation de leur utilisation n'a pas conclu à la nécessité de renouvellement de la concession avec la société Clear Channel[19] et les vélos BIP ont disparu en janvier 2018.

  • Le parking Arago offre à la population une location de vélos[20].

  • Le réseau Sankéo propose sous la gare de trains un service de location de vélos[21].



Organisation urbaine |


Perpignan est une ville qui s'est organisée au début sur le site de Château-Roussillon (anciennement Ruscino), oppidum romain situé à l'est de la ville actuelle et traversé par la Via Domitia. Au Haut Moyen Âge, le village primitif s'implante sur son site actuel, plus à l'intérieur des terres, sur la rive droite de la Basse qui, à l'époque, n'affluait pas dans la Têt à Perpignan mais dans les environs de Canet. Le lieu choisi présentait plusieurs avantages : situé en bas d'une pente mais aussi sur une terrasse, il permettait d'avoir une vue sur la plaine en direction de la mer tout en surplombant la vallée de la Têt, dont le lit était aussi, autre avantage, à sa largeur la plus étroite à ce niveau là et permettant donc un franchissement plus facile[22].


Vue du ciel, la ville a une forme de croix et s'étale du nord au sud sur 13 kilomètres environ, et de l'ouest à l'est sur 12 kilomètres environ soit environ 68 km2. De ce fait, la superficie de Perpignan est plus importante que celle de Bordeaux (49,36 km2), Lyon (47,87 km2) ou Montpellier (56,88 km2).



Mairies de quartier |


La ville de Perpignan est organisée en cinq mairies de quartier, avec un maire-adjoint à la tête de chacun d'eux[23] :



  • Mairie de quartier Centre historique

  • Mairie de quartier Ouest

  • Mairie de quartier Est

  • Mairie de quartier Sud

  • Mairie de quartier Nord, divisée en deux sites : site du Haut-Vernet et site dit Al Sol[24]



Espaces verts |




La rivière Basse




Allées Maillol


Perpignan est une ville fleurie, elle abrite plusieurs parcs :



Sur le territoire de la mairie de quartier Centre historique |



  • Le Jardin de la Digue d'Orry

  • Le Jardin des Remparts

  • Les Jardins de la Basse

  • Le Jardin Terrus



Sur le territoire de la mairie de quartier Ouest |



  • La Villa des Tilleuls ou Jardin Puig

  • Le Jardin Aspirant Buffet

  • Le Serrat d’en Vaquer

  • Le Jardin de la Basse entre le quartier Mailloles et le quartier Saint-Assiscle

  • Le Jardin Jésus Prêt

  • Les Jardins Familiaux « Mailloles »

  • Espace ludique Résidence Ensoleillée

  • Le Jardin de la Pépinière



Sur le territoire de la mairie de quartier Est |



  • Allées Maillol

  • Square Bir Hakeim

  • Le Parc Sant Vicens

  • Le Bois des Chênes

  • Le Jardin du Grand Large

  • Le Jardin Sabardeil

  • Le Jardin Visconti



Sur le territoire de la mairie de quartier sud |



  • Parc des sports (Moulin à Vent)

  • Serrat d'en Vaquer


  • Las Canals (petit canal arboré)



Sur le territoire de la mairie de quartier nord |



  • Parc Pau Casals, en face du Lycée A. Maillol

  • Le jardin Hyppolite Desprès

  • Le jardin Muchart

  • Le Parc Bartholdi

  • Les Jardins Familiaux du Mas Gaillard

  • Les rives de la Têt



Urbanisme |



Quartiers du Centre

Perpignan étant une ancienne ville fortifiée, son hyper-centre est très étendu. Il est composé pour la majeure partie de maisons de l'époque typique catalane de trois à cinq étages par endroits, et peintes avec un enduit lisse aux couleurs chaudes (orange, jaune ou bordeaux). Les toits sont constitués essentiellement de tuiles rouges typiques de la région, hormis pour certains bâtiments de style haussmannien, fréquents dans la « nouvelle ville » (boulevard Clemenceau et quartier de la gare). Les quartiers proches de la gare sont en voie de réhabilitation, notamment grâce à l'arrivée du TGV.

Au début du XXe siècle, Perpignan connaît un boom démographique et à cause de la circulation automobile, la ville se sépare de ses remparts qui encerclaient la ville, laissant de grands terrains à bâtir et créant les boulevards dit « de ceinture » qui dessinent schématiquement un hexagone autour du centre ancien. Sur ces boulevards, des immeubles de styles variés (du style haussmannien à l'architecture contemporaine), comprenant quatre à sept étages, ont été construits. Des bâtiments beaucoup plus récents s'y sont ajoutés, notamment autour de l'Espace Méditerranée, ou sont en construction.





Fontaine de la Place Bardou Job située en centre-ville.



Quartiers du Nord

Le Vernet, découpé en trois quartiers Bas-, Moyen- et Haut-Vernet) compose la partie nord de la ville, séparée du centre-ville par le fleuve la Têt. L'avenue du Maréchal Joffre, sa principale artère (ancienne nationale 9 avant la construction de la Pénétrante Nord) est par son style, le prolongement du centre-ville (grand boulevard et immeubles hauts). De nombreuses maisons et appartements ont vu le jour autour de cet axe.



Quartiers de l'Est

À l'est de la ville, hormis les quartiers résidentiels de Les Coves et Clos Banet, s'étendent de grands terrains agricoles, et notamment les Jardins de Saint Jacques qui, depuis le Moyen-âge, fournissent la ville en produits maraîchers. On y trouve aussi le quartier Château Roussillon sur le territoire duquel se trouve le site de l'oppidum romain de Ruscino, à l'origine de la ville.



Quartiers du Sud

Les quartiers au sud du centre, sont caractérisés par sa « Ville nouvelle du Moulin à Vent », quartier de Perpignan construit à la suite de la guerre d'Algérie (vers 1962) pour les rapatriés. Ce quartier, agrémenté de nombreux espaces verts, est composé d'immeubles anciens de quatre à cinq étages ainsi que de tours de dix étages à l’architecture hétérogène. Ils épousent la colline sur laquelle il a été construit. Le quartier fut, par ailleurs, qualifié de ville nouvelle, car il possédait tous les services que possède une ville, comme la poste, une mairie annexe, des écoles maternelles, primaires, secondaires ainsi que l'université de Perpignan Via Domitia de 10 000 étudiants, une cité universitaire, des logements étudiants, le parc des sports, et le technopôle Tecnosud. C'est un des seuls grands ensembles en France qui a fonctionné comme l'espéraient ses concepteurs[réf. nécessaire][25].

Au sud-ouest, les quartiers Porte d'Espagne, Catalunya et Saint-Charles constituent également le point de départ des axes desservant l'ouest et le sud du département : la RD 900 (ex RN 9) et accès à l'autoroute A9 vers l'Espagne, l'avenue d'Argelès vers la ville du même nom (voie rapide RD 914, ex RN 114), et enfin la RN 116 vers Prades et l'Andorre. Cette partie de l'agglomération joue un rôle clef dans le dynamisme de l'économie de la cité, notamment grâce au marché international Saint-Charles et sa plate-forme de marchandises dont les flux sont dirigés vers l'Espagne et le Nord de la France grâce au transport combiné camions-trains et à l'autoroute ferroviaire Perpignan-Luxembourg. En outre, le quartier Porte d'Espagne est une importante zone commerciale qui regroupe un grand nombre de magasins.[réf. nécessaire]



Quartiers |




Place de la Révolution Française.




Place de la République.




Rue de la Fusterie.




Ruelle du centre-ville.




Rue dans un quartier populaire (entre la cathédrale et l'église Saint-Jacques).


Liste des quartiers de Perpignan




  • Château-Roussillon (Castell Rosselló)

  • Saint-Jean (Sant Joan)


  • Saint-Jacques (Sant Jaume) (classé quartier d'intérêt national à partir de 2015[26])

  • Saint-Mathieu (Sant Mateu)

  • La Réal

  • Clemenceau

  • Saint-Gaudérique (Sant Galdric)

  • Haut-Vernet (Alt Vernet)

  • Bas-Vernet (Baix Vernet), regroupant 3 quartiers : Bas-Vernet-Clodion, Torcatis et Joffre Pont rouge (classé 6e quartier le plus pauvre de France en 2017)[27]

  • Moyen-Vernet (Vernet mitjà)

  • Mailloles (Malloles)

  • Moulin à Vent (Molí de Vent)

  • la Gare (l'Estació)

  • Saint-Assiscle (Sant Aciscle)

  • Parc Ducup (Parc Ducup)

  • Les Jardins Saint-Jacques (Els jardins de Sant Jaume)

  • Clos Banet (Clos Benet)

  • Porte d'Espagne (Porta d'Espanya)

  • Catalunya (Catalunya)

  • Saint-Charles (Sant Carles)

  • Les Coves (ancienne graphie Las Cobas) (Les Coves)

  • Les Lloberes (Les Lloberes)

  • Saint-Martin (Sant Martí)

  • Square-Platanes (Els Plàtans)



Projets |



Projet urbain de la gare[28]

La réalisation de la ligne grande vitesse internationale Perpignan - Figueres a rendu nécessaire le remaniement de la gare actuelle. La ville de Perpignan a donc adopté un PDU comprenant la rénovation du quartier de la gare et la réalisation d'un "pôle d'échanges intermodal"[Note 1], pour se préparer au mieux à l'affluence qu'apportera le TGV. Il comprend notamment une nouvelle gare routière, desservie par le futur site propre bus[29].

De plus, outre la gare, c'est le quartier entier (La gare - Saint-Assiscle) qui se verra remodelé. Les parkings de stationnement deviendront souterrains, l'ancienne gare de triage laissera place à un nouveau quartier, et seront créés et construits un futur pôle judiciaire, l'Hôtel d'agglomération (achevé en 2011), un centre d'affaires à la place de la ZAC du Foulon (en face de la gare) et de nombreuses résidences et hôtels[30].



Toponymie |



Formes du nom |


La mention la plus ancienne du nom de la ville de Perpignan date d’un document de l’an 927, sous la forme Perpinianum[31],[32].


On retrouve plus tard dans d’autres textes sous les formes suivantes : « Villa Perpiniano » (959) ; « Pirpinianum » au XIe siècle ; Perpiniani (1176) ; Perpenyà au XIIIe siècle. Perpenyà reste la forme la plus courante jusqu'au XVe siècle et est encore attestée au XVIIe siècle[33].


De nos jours, en catalan la ville se nomme Perpinyà[34].



Étymologie |


Une hypothèse populaire mais fantaisiste attribue l'origine du nom à un légendaire laboureur surnommé Pere Pynia (Pierre Pigne en français) qui serait descendu de la montagne pour fonder la ville de Perpignan[31].


L'étymologie la plus probable est celle d'un nom de domaine (ou fundus) de l'époque romaine dont le propriétaire aurait eu pour nom Perpennius, suivi du suffixe anum marquant la propriété. Le nom de famille de Perpenna est courant dans le monde romain. En 77 av. J.-C., on trouve par exemple un certain Marcus Ventus Perpenna (ou Perperna) venu avec son armée renforcer, en Hispanie, les troupes du général Sertorius. Le toponyme fundu Perpennianu peut avoir évolué normalement ensuite en Perpiniano puis en Perpenya ou Perpinyan[31].



Histoire |


Article détaillé : Histoire de Perpignan.


Préhistoire et protohistoire |


Malgré la difficulté de pratiquer des fouilles en milieu urbain, quelques vestiges témoignent de l'occupation du site de Perpignan avant le développement de la ville.
On peut mentionner des traces d'habitat néolithique trouvés près du mas Bruno (vers l'échangeur de la RN 116), quelques objets de la civilisation des champs d'urnes de l'âge du Bronze final dans le même secteur, ainsi que des débris de céramique de la fin de l'âge du bronze et du début du premier âge du fer dans les environs de l'école Saint-Jean[33].



Époque romaine |


Article détaillé : Château-Roussillon.



Ruines du forum de Ruscino


L’histoire de Perpignan ne commence pas avant le Xe siècle. En effet, un peuple ibère, les Sordes, auraient occupé la plaine du Roussillon, vers 500 avant Jésus-Christ. Les échanges commerciaux et culturels ont pu se faire à travers les comptoirs grecs installés le long de l'actuelle Catalogne, à Empúries, et aussi à Agde, en Languedoc. La deuxième guerre punique amena les Romains dans ces contrées. Les Ibères ont été ainsi en dehors des Ligures de Provence, romanisés bien avant les Celtes installés plus au nord[35].


À cette époque, Perpignan n’existait toujours pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, qui était le siège de l’administration romaine de la région[36]. Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino.


Au fil des années, Ruscino se fit disputer le titre de capitale par la ville d’Elne (Illiberis), jusqu’à la chute de Rome et l’arrivée des Wisigoths en 412. Actuellement, il n'y aucune trace ou document stipulant le passage des Wisigoths à Ruscino ; en outre, les chrétiens fondèrent l'évêché d'Elne, délaissant ainsi la ville de Ruscino[36],[37]. Par la suite, les Sarrasins vont annexer le royaume wisigoth vers 711.


Après l'invasion des Arabes, Pépin le Bref, puis, par la suite, Charlemagne, reconquirent la région définitivement vers 811 ; c'est alors que commence l'ère carolingienne et la construction de plusieurs villages sur la plaine du Roussillon, notamment Perpignan à quelques kilomètres de Ruscino.



L'après-Ruscino |




Chapelle Saint-Pierre



Une tour de Château-Roussillon.


D’après la tradition, Perpignan aurait été fondée par le père Pigne[38]. La légende a été restituée par Bernard Sergent[39].


Les plus anciens vestiges archéologiques découverts sont datés du IXe siècle[40].


La première mention de Perpignan figure dans un acte daté du 20 mai 927 par lequel un certain Aton (Ato) vend, pour 1 000 sols, les alleux d’Anglars et de Saleilles, avec leurs églises Saint-Jean et Saint-Étienne, à Wadalde, évêque d’Elne et frère du comte Gausbert d’Empúries et de Roussillon : ces alleux confrontaient d'un côté avec Cabestany (villa de Cabestagnio) et, de l'autre, avec Perpignan (villa Perpiniano)[41].


En 929, Guisandus et son épouse Genta vendent à Sisegutus et à son épouse Arcedonia, une vigne sise au territoire de Villa Gothorum ou Malleoles (aujourd’hui Mailloles ou Malloles, au sud-ouest). Elle était sur le chemin qui va du village de Villa Perpiniani à Orle. Enfin en 961, le testament du comte Raymond II de Rouergue, marquis de Gothie, parle de l'alleu de Perpignan…


…illo alode de Perpiniani…


…qu'il lègue par tiers à l'abbaye de Saint-Pierre de Rodes (actuellement en Catalogne), et aux cathédrales de Gérone et Elne. 961 est l’année où Guilabert Ier reçoit le comté de Roussillon en héritage de son père tandis que son frère reçoit celui d’Empúries (actuellement en Catalogne). En 991 Guilabert s’installe à Perpignan, transformant la ville en capitale locale. À cette époque le Roussillon n'était qu'un territoire côtier.



Du début du Moyen Âge au royaume de Majorque |


C’est au Moyen Âge, à partir de la fin Xe siècle, que la ville connaît son essor. Ce succès est dû au choix des comtes de Roussillon d'alors (Guislabert Ier ou son fils Gausfred II) de faire de Perpignan leur capitale[22], qui gagnera plus tard en importance jusqu’à attirer l’évêque, résidant normalement à Elne. On y construit le château comtal, une église (consacrée en 1025) et un hôpital, le tout placé sous le patronage de saint Jean. De nos jours l’église est nommé Saint-Jean-le-Vieux, elle se trouve à côté de la cathédrale, l’hôpital a changé de lieu, il est actuellement au nord de la ville (Haut-Vernet) mais retrouve son nom d’origine d'hôpital Saint-Jean, quant au château il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon[42], à cette époque la ville n'est pas dotée de remparts.


En 1102, l’église Saint-Jean (auj. Saint-Jean le Vieux) devient une collégiale[43].


La communauté des habitants de Perpignan se voit octroyer des chartes de privilèges en 1162 puis en 1170, 1172, 1173 et 1174[44].


En 1172, le comte Girard II de Roussillon lègue son comté au comte de Barcelone — le roi Alphonse II d’Aragon — afin qu'il ne tombe pas entre les mains de ses demi-frères que les papes Adrien IV et Alexandre III avaient écartés de la succession en les déclarant adultérins[45]. Cent quarante-cinq chefs de famille prêtent serment d’hommage de fidélité à Alphonse II lorsqu’il vient à Perpignan recueillir son héritage[46]. En 1175, le roi envisage de déplacer la ville sur le Puig des Lépreux (auj. place du Puig)[47].


En 1197, une charte de consulat règle l’organisation municipale de Perpignan[44]. Ses habitants disposent de privilèges étendus, comme celui d’élire des consuls, un par « main » représentante chacune d’une classe sociale. On distingue ainsi main majeure, moyenne et mineure.



La capitale du royaume de Majorque |


Jacques Ier d'Aragon dit « le Conquérant », fit des conquêtes vers l'Est du royaume d'Aragon, propulsant ainsi Perpignan à son apogée durant 68 années (1276-1344).


Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque constitué par Jacques le Conquérant pour l'enfant Jacques, son fils cadet, et comprenant, outre les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier. Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque.


De plus, durant cette période d'apogée Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique ; sa structure consulaire et corporative, sa population active de pareurs de draps, teinturiers, etc[48].
Le roi de France Philippe III le Hardi y meurt le 5 octobre 1285.



De la réintégration au royaume d'Aragon à l'annexion au royaume de France |




Perspective cavalière du siège de Perpignan par Enea Vico (dessin de 1542)


En 1344, Perpignan perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Dès 1346 elle est durement touchée par la peste noire. La ville ne s’en remet pas pendant longtemps.


Du 15 novembre 1408 au 26 mars 1409, Benoît XIII tient un concile à Perpignan[49].


À la mi-septembre 1415, l'empereur Sigismond Ier se rend à Perpignan pour un pseudo-concile avec le roi d'Aragon Ferdinand Ier et l'antipape Benoît XIII. Il en repart le 5 novembre 1415 sans avoir convaincu ce dernier d’abdiquer[50].


En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant leurs anciens droits[51],[52], mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termina le 2 février 1475[53], le titre de « Fidelíssima vila de Perpinyà » (Très fidèle ville de Perpignan) fut décerné par les rois d’Aragon.


Plus tard, en 1493, Charles VIII restitua le Roussillon et la Cerdagne aux Rois catholiques, qui venaient de fonder l'unité d'Espagne, par le mariage entre la Castille et l'Aragon[54].


Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent devaient faire chuter l'économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications.


Devenue place avancée de la monarchie espagnole face à la France depuis 1479, Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (Vauban notamment), elle n’est plus qu’un enjeu entre les deux grandes puissances. Prise par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le reste du Roussillon (en fait, les provinces ou comarques historiques du Roussillon, du Conflent, du Vallespir, du Capcir, de Cerdagne (Haute-Cerdagne, l'autre partie, la Basse-Cerdagne se trouvant en Catalogne) et celle, occitane, du Fenouillèdes) au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659.


Le 10 avril 1660, Louis XIV fait son entrée à Perpignan[55].



Perpignan à la fin de l'Ancien Régime |




Au XVIIIe siècle, le maréchal de Mailly, gouverneur du Roussillon, transforme la Loge de mer en théâtre, qui deviendra relais de poste après la Révolution.




Loge de mer (détail de la façade).


Augustin-Joseph de Mailly (5 avril 1708-25 mars 1794) est lieutenant général, puis commandant en chef en Roussillon où il est à l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane.





Augustin-Joseph de Mailly.


Augustin-Joseph de Mailly commence, après la paix avec l'Espagne, à négocier les rectifications de frontières. Il conclut avec l'Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes. Rénovateur de l’urbanisme de la ville des rois de Majorque, Mailly fonde le premier théâtre du Roussillon dans les locaux de la Loge. Les dirigeants du théâtre donnent également de nombreux bals masqués, quatorze plus précisément au tournant de l’année 1779-1780[56]. Il semble également que la salle de spectacle, sise à la loge de mer, soit utilisée à l’occasion de bals publics comme ce fut le cas en 1776 où les consuls informent que, sur la sollicitation de M. de Chollet et d'Augustin-Joseph de Mailly, tous deux francs-maçons, ils ont permis des bals publics pendant le carnaval à la salle de spectacles. Des bals publics sont également donnés dans cette salle, tous les dimanches, en juin 1779[57].


À l’époque des Lumières, le déploiement des différents réseaux de sociabilité, relevant d’initiatives individuelles ou collectives, s’articule dans la cité, fruit du volontarisme du commandant en chef de la province, le futur maréchal de Mailly[58]. Nombre de francs-maçons, avec en figure de proue, l’homme du Roi, le commandant en chef de la province - le maréchal de Mailly - investissent l’espace des Lumières à Perpignan en l’insérant dans le maillage du tissu provincial catalan et en y circulant à l’intérieur.


Les catholiques ne sont pas oubliés. Ils le remercieront pour la fondation des prix d'émulation, celle de douze places pour l'entretien des pauvres, et plusieurs autres établissements aussi utiles que glorieux, en l'an de grâce 1784. D’ailleurs, un premier chapitre d'honneur héréditaire est créé pour Monseigneur le comte Augustin-Joseph de Mailly, marquis d'Haucourt et ses hoirs et successeurs chefs de sa Maison, dans l'église cathédrale de Perpignan, à perpétuité[59]. Il crée de nombreux jardins publics[60].



Les Temps modernes |


Elle prend le statut de « capitale provinciale », c'est-à-dire de chef-lieu ; elle est le siège d’une intendance et d’un Conseil souverain.


Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité désormais imprenable et, pourtant, il ne reste à peu près rien de son œuvre car la municipalité de l'époque a décidé de les démolir au début du XXe siècle dans le but d'aérer le quartier central et de pouvoir étendre la ville sur la plaine du Roussillon. Aujourd’hui il ne reste que le Castillet, le palais des rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi qu'une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l'époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.


Article détaillé : Fortifications de Perpignan.

Le chemin de fer venant de Narbonne arrive, à la gare provisoire du Vernet, sur la rive gauche de la têt, le 20 février 1858. Un service d'omnibus dessert la ville. Le pont sur la Têt et la gare de Perpignan sont mis en service le 12 juillet 1858 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne[61].



L'époque contemporaine |




La place de Catalogne dans les années 1900, avec une rame du tramway de Perpignan




L'avenue de la Gare, dans les années 1920.


Lors de la révolte viticole de 1907, la préfecture de Perpignan est prise d'assaut par des vignerons et incendiée..


La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[62], le 19 août 1944.


Son agglomération concentre aujourd’hui la majorité des habitants du département.




L'histoire religieuse |





Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.


  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste: sa construction a été commencée en 1324 par le deuxième roi de Majorque, Sanche et elle a été consacrée seulement en 1509. Sa façade est en galets et briques et, à sa droite, se trouve une tour carrée surmontée d'un beau campanile en fer forgé, qui date du XVIIIe siècle, et son bourdon, qui lui est antérieur (XVe siècle). La nef repose sur de robustes contreforts intérieurs. Plusieurs retables dorés datant du XVIe ou du XVIIe siècle se trouvent dans des chapelles latérales. Le maître-autel porte une statue de saint Jean Baptiste, patron de Perpignan, qui porte les armes de la cité (armes de l'Aragon et de la Catalogne royale).

Un passage à gauche permet d'accéder à l'ancien sanctuaire de Saint-Jean-le-Vieux, avec son beau portail roman en marbre caractérisé par ses arcs géminés.




  • l'église Saint-Jacques, datant du XIIIe siècle).

  • l'ancien couvent de Notre-Dame de la Merci.

  • la synagogue (rue François Arago).

  • une grande mosquée, située au nord de Perpignan (Polygone Nord) a été achevée en 2006.



Politique et administration |



Intercommunalité |




Carte des communes membres au 1er janvier 2011


Perpignan faisait partie de la Communauté de communes Têt Méditerranée, devenue Communauté d'agglomération en 2000 (avec 6 communes). Lors d'un nouvel agrandissement de la communauté en 2003, elle est devenue la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée[63] (dont Perpignan est la ville-centre, et qui regroupe 36 communes[64] depuis 2011 et 264 105 habitants au 1er janvier 2014[65]) puis la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole le 1er janvier 2016. Selon l'INSEE, l'aire urbaine de Perpignan comptait 317 155 habitants en 2014.



Découpage administratif |


Perpignan est divisée en 6 cantons (9 avant 2015) :




Vie politique |



Les maires de Perpignan |


Article détaillé : Liste des maires de Perpignan.





























































Maires de Perpignan depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
19 août 1944
11 mars 1949 (décès)

Félix Mercader

SFIO
Nommé par le CDL en 1944 puis élu.
15 avril 1949
20 mars 1959
Félix Depardon

SFIO
 
20 mars 1959
5 mai 1993[66]

Paul Alduy

SFIO puis PS puis UDF-PSD
 
16 juin 1993
27 avril 2009

Jean-Paul Alduy[67],[68]

UDF-PSD puis UMP
Ingénieur des Ponts et Chaussées, sénateur. Du 27 avril au 5 juillet 2009, Bernard Bacou assure les fonctions de maire en tant que président d'une délégation spéciale, après l'annulation de l'élection municipale de 2008.
27 avril 2009
5 juillet 2009 (intérim)
Bernard Bacou
 
Magistrat retraité
Président de la Délégation spéciale de la mairie de Perpignan
5 juillet 2009
15 octobre 2009 (démission)

Jean-Paul Alduy

UMP
Ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien sénateur
22 octobre 2009
en cours

Jean-Marc Pujol

UMP puis LR
Avocat


En avril 2009, à la suite de l'affaire dite de « la chaussette », le Conseil d'État confirme la décision du tribunal administratif de Montpellier d'annuler les élections municipales de 2008. Par conséquent, Bernard Bacou, président de la délégation spéciale nommée par la préfecture, assure les fonctions de maire jusqu'à la réélection de Jean-Paul Alduy en juillet 2009[69].


Résultats des élections municipales partielles de 2009 et répartition des sièges :




  • Jean-Paul Alduy : 53,55 % (43 sièges)

  • Jacqueline Amiel-Donat : 33 % (9 sièges)


  • Jean Codognès : 13,4 % (3 sièges)


Le 15 octobre 2009, Jean-Paul Alduy, qui souhaite s'investir plus dans l'agglo, annonce sa démission de maire de Perpignan. Lors du conseil municipal convoqué à cet effet le 22 octobre, il laisse le siège de maire à Jean-Marc Pujol auquel il succède comme premier adjoint[70].



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Orientales.



Jumelages et partenariats |



La ville de Perpignan est jumelée avec |




  • Drapeau de l'Allemagne Hanovre (Allemagne) depuis le 12 juin 1960[73]


  • Drapeau du Royaume-Uni Lancaster (Royaume-Uni) depuis 1962[74]


  • Drapeau des États-Unis Lac Charles (États-Unis) depuis le 6 septembre 1991[75]


  • Drapeau de l'Algérie Mostaganem (Algérie) depuis 2010[76]


  • Drapeau des États-Unis Sarasota (États-Unis) depuis le 6 septembre 1995[77]


  • Drapeau du Liban Tyr (Liban) depuis le 15 novembre 1997



Région partenaire |




  • Drapeau de l'Espagne Generalitat de Catalunya (Espagne)[78],[79].


  • Drapeau de l'Espagne Lleida (Espagne) depuis le 9 mai 2000[80]


  • Drapeau de l'Espagne Gérone (Espagne) depuis 1988[81]


  • Drapeau de l'Espagne Barcelone (Espagne) depuis 1994[82]


  • Drapeau de l'Espagne Figueras (Espagne) depuis le 12 septembre 1996[83]



Villes partenaires |




  • Drapeau d’Israël Ma'alot-Tarshiha (Israël) depuis le 6 juillet 1998[84]


  • Drapeau du Portugal Tavira (Portugal) depuis le 7 juillet 2001[85]


  • Drapeau du Maroc Berkane (Maroc)


  • Drapeau du Maroc Mohammédia (Maroc)



Population et société |



Démographie |



Démographie ancienne |


La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).





























Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1720 1767
2 675 f 3 346 f 2 717 f 3 653 f 1 720 f 2 717 f 1 755 f 1 850 f 15 000 H



























1774 1789 - - - - - - -
13 365 H 2 390 f - - - - - - -

(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, 1986, 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))



Démographie contemporaine |


Le commune de Perpignan avait 121 934 habitants au recensement de 2015 (population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018)[86].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population

effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[87],[Note 2].


En 2015, la commune comptait 121 934 habitants[Note 3], en augmentation de 3,85 % par rapport à 2010 (Pyrénées-Orientales : +5,02 %, France hors Mayotte : +2,44 %).



























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 134 10 415 12 499 14 864 17 114 17 618 20 792 22 706 21 783



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
23 301 23 462 25 264 27 378 28 353 31 735 34 183 33 878 35 088



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
36 157 38 898 39 510 53 742 68 835 73 962 72 207 74 984 70 051



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
83 025 102 191 106 426 111 669 105 983 105 115 115 326 118 238 121 934

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee à partir de 2006[89].)



Histogramme de l'évolution démographique











































Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :

1968[90]

1975[90]

1982[90]

1990[90]

1999[90]

2006[91]

2009[92]

2013[93]
Rang de la commune dans le département
1
1
1
1
1
1
475
1
Nombre de communes du département
232
217
220
225
226
226
226
226



Pyramide des âges |


Évolution de la pyramide des âges de la ville de Perpignan, comparaison entre l'année 1999 et 1990[94].













































Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes


4 762 

75 à plus

8 402 



7 174 

60 à 74

9 783 



8 309 

45 à 59

9 785 



9 274 

30 à 44

10 105 



10 555 

15 à 29

11 190 



7 958 

0 à 14

7 799 










































Pyramide des âges en 1990 en nbre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes


4 225 

75 à plus

7 461 



8 006 

60 à 74

10 764 



5 703 

45 à 59

8 977 



9 683 

30 à 44

10 572 



11 200 

15 à 29

11 386 



8 067 

0 à 14

8 025 




Immigration |


En 2008, la ville comptait 15 273 immigrés soit 13,1 % de sa population (dont 5,3 % nés en Europe et 7,8 % nés hors d'Europe, principalement originaires du Maghreb)[95]. Plus d'un quart des jeunes de moins de 18 ans avaient au moins un parent immigré d'origine maghrébine (21 %) ou turque (5 %) en 2005[96]. Perpignan abrite également la plus grande communauté gitane de France, environ 10 000 personnes.



Enseignement |



Enseignement primaire |


Près de 9 000 élèves sont inscrits dans les 64 écoles maternelles et élémentaires de Perpignan[97].



Enseignement secondaire |




Façade principale du lycée François Arago


Perpignan possède 8 collèges publics, 4 collèges privés, 7 lycées publics et 5 lycées privés.







Collèges publics



  • Collège Jean-Macé

  • Collège Madame de Sévigné

  • Collège la Garrigole

  • Collège Marcel-Pagnol

  • Collège Saint-Exupéry

  • Collège Joseph-Sébastien-Pons

  • Collège Albert-Camus

  • Collège Jean-Moulin


Collèges privés



  • Collège Jeanne d'Arc

  • Collège Saint Louis de Gonzague

  • Cours Maintenon

  • Collège Saint Jean



Lycées publics



  • Lycée François-Arago

  • Lycée Aristide-Maillol

  • Lycée Al Sol (aujourd'hui fermé et transféré au lycée Maillol)

  • Lycée Pablo Picasso (ex-Clos Banet)

  • Lycée Charles Blanc

  • Lycée Jean-Lurçat

  • Lycée Léon-Blum (hôtelier)


Lycées privés



  • Lycée Rive-Gauche

  • Lycée Maso

  • Lycée Saint-Louis-de-Gonzague

  • Lycée Notre-Dame-de-Bon-Secours

  • Lycée Sainte-Louise-de-Marillac





Enseignement supérieur |




L'Université de Perpignan au XVIIIe siècle.



Classes préparatoires |

Le lycée François-Arago accueille plusieurs classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (filières MPSI-MP, PCSI, PC et PSI)[98].


Le lycée Notre-Dame de Bon Secours accueille des classes préparatoires commerciales[99].



Université |

Article détaillé : Université de Perpignan.

L'université de Perpignan Via Domitia (UPVD)[100] compte environ 10 000 étudiants[101]. Elle comprend cinq UFR, un IUT, un IAE et l'Institut Franco-Catalan Transfrontalier[102]. Depuis novembre 2017, une partie de la Faculté de Droit s'est réinstallée dans les locaux de l'Université historique en centre ancien[103] après deux siècles d'absence.



Grandes écoles |


  • la Haute École d'Art de Perpignan (HEART)[104] n'existe plus depuis 2016 après deux siècles d'existence (autrefois école des Beaux-Arts)

  • la filière « énergies renouvelables » de Polytech'Montpellier délocalisée à l'université de Perpignan depuis septembre 2009[105].



Enseignement supérieur privé[106] |



  • IMERIR : École supérieure d'informatique et de robotique[107]

  • École MASO : Enseignement technique supérieur privé

  • École technique privée Rive Gauche

  • ETPEC - Giorgifont II : École technique privée d'esthétique et de coiffure

  • IFEME : Institut de formation et d’études des métiers de l’environnement



Manifestations culturelles et festivités |




Foires et marchés |



  • Foires : 17 janvier, 15 mai, 12 novembre[108] ;

  • Marché de la Place Cassanyes : tous les jours[108] ;

  • Marché à la brocante : les dimanches[108] ;

  • Marché médiéval : septembre.



Autres événements |




  • Procession de la Sanch : Vendredi saint[108].

  • Festival Aujourd'hui musiques, festival de création(s) sonore(s), en novembre[109]

  • Guitare au Palais : tous les ans, 3 jours le dernier week-end d'août, depuis 2004.

  • Les Jeudis de Perpignan : tous les ans, plusieurs jeudis d'été, musique de rue.

  • Festival de la Voix : ce festival réunit des musiciens, phoniatres, chanteurs pour un week-end de musique (tous les ans, du 20 au 23 octobre). Première édition en 2007. Direction artistique : Bertille de Swarte.

  • Festival Tilt : tous les ans en mars[110]

  • Festival de Musique Sacrée[111] : tous les ans, dans le cadre de la Semaine sainte.

  • Festival « Confrontation », organisé chaque mois de mars ou d'avril pendant 1 semaine par l'Institut Jean-Vigo[112].

  • Festival « Jazzèbre »[113].

  • Festival Perpignan Art Déco[114]

  • Festival international de photojournalisme Visa pour l'image : début septembre[115].


  • Festival international du livre d'art et du film, en juin.

  • Festival International de carillon de Perpignan[116]


  • Pessebre (crèche catalane) de Sant Vicens à Noël.




Santé |


Le centre hospitalier de Perpignan est le premier établissement public de santé du département des Pyrénées-Orientales[117].


Son implantation actuelle sur l'avenue du Languedoc, dans le nord de la ville, est récente, pourtant, l'origine de l'Hôpital Saint-Jean remonte au XIIe siècle : il est fondé en 1116 par Gausfred III, comte de Roussillon, à proximité de l'église Saint-Jean-le-Vieux et du palais comtal. Il est destiné aux pauvres de la ville[118]. Remanié au fil des siècles[119], ce bâtiment est finalement détruit en 1880 et il n'en reste plus aucun vestige[118].


En effet, en 1808, à l'instigation de Napoléon Bonaparte, l'hôpital quitte son siège médiéval insalubre et inadapté pour une nouvelle implantation, rue Foch. Un siècle plus tard, ce siège se révèle à son tour inadapté et, en 1905, débute le chantier d'un nouvel hôpital sur le site actuel du Haut-Vernet. L'architecte reprend un modèle d'organisation spatiale classique pour l'époque, avec des pavillons distincts reliés entre eux par des galeries couvertes. En raison de la Première Guerre mondiale, le nouvel hôpital n'est achevé qu'en 1928, date à laquelle il prend effectivement le relais du site rue Foch[119].


Afin d'accroître ses capacités d'accueil mais également afin de rénover des locaux devenus vétustes avec les années, un grand chantier de rénovation et reconstruction a débuté en 2003 et devrait s'achever à l'horizon 2012. La première phase s'est terminée en 2008[120].


La ville de Perpignan possède par ailleurs plusieurs cliniques privées.



Sports |



Clubs professionnels |






































Clubs professionnels
Nom
Sport
Division
Stade/Salle
Fondation
Titres

USAP

Rugby à XV

TOP 14

Stade Aimé-Giral

1902
7

Dragons Catalans

Rugby à XIII

Super League

Stade Gilbert-Brutus

2005
0

Union Treiziste Catalane

Rugby à XIII

Elite 1

Stade municipal de Saint-Estève

2000
1


Autres clubs |






































Autres clubs
Nom
Sport
Division
Stade/Salle
Fondation
Titres

Basket Catalan Perpignan Méditerranée

Basket-ball

Championnat de France de basket-ball de Ligue féminine 2
Gymnase Pons

1980
1
AS Perpignan
Football
Ligue Languedoc-Roussillon de Football
Stade St-Vicens
1975
0
OC Perpignan

Football

Ligue du Languedoc-Roussillon de football

Stade Jean-Laffon

2007
0


Installations sportives |




  • Stade Aimé-Giral[121]


  • Stade Gilbert-Brutus[122]


  • Stade Jean-Laffon[123]

  • Piscine La Garrigole (en plein air)[124]

  • Espace Aquatique Perpignan La Catalane (Piscine olympique)[125]

  • Espace Aquatique Arlette-Franco[126]


Liste des gymnases[127]



  • Aristide Maillol

  • Alcover

  • Alsina

  • Clos Banet-Las Cobas

  • Halle des sports Jean-Paul-II

  • Diaz / Hugo

  • Gilbert Brutus

  • Hyacinthe Rigaud

  • J.S. Pons

  • Jean Lurçat

  • La Garrigole

  • Marcel Pagnol

  • Ribera

  • Parc des Sports

  • Saint-Gaudérique

  • Boulodrome couvert[128]

  • Athlétisme[129]



Rugby |




L'USAP |

Article détaillé : Union sportive arlequins perpignanais.



Supporters catalans



  • La ville est également représentée par le club de rugby à XV de l'Union sportive arlequins perpignanais (USAP), qui évolue[Quand ?] en Top 14[réf. nécessaire]. La ville a agrandi en 2007 l'actuel stade Aimé-Giral dont la capacité d'accueil est désormais de 14 567 spectateurs, grâce à la nouvelle tribune Goutta. En 2010 l'agrandissement des tribunes, voire de la construction d'un nouveau stade de 20 000 à 25 000 places est envisagée[réf. nécessaire].

  • Septuple champion de France, l'USAP est redevenue championne de France 2009 de rugby (Top 14) pour la première fois depuis 54 ans[130]



Les Dragons Catalans |

Article détaillé : Dragons catalans.


  • La ville est connue pour son club de rugby à XIII, les Dragons catalans, qui évolue dans le championnat européen (Super League) depuis 2006[réf. nécessaire]. C'est la seule équipe française[réf. nécessaire] à participer à ce championnat qui accueille près de 15 samedis par an des équipes anglaises et galloises, à Perpignan. Le club est en outre assuré de rester en Super League au moins trois saisons[Quand ?], quel que soit son classement final. En parallèle, le Saint-Estève XIII catalan s'aligne toujours[Quand ?] en Élite 1[réf. nécessaire].

  • Le QG des Dragons est le stade Gilbert Brutus au nord de la ville, ce stade a été rénové récemment[Quand ?], et peut accueillir près de 10 000 spectateurs. La ville de Perpignan a décidé de construire de nouvelles tribunes dans le but d'accueillir 15 000 spectateurs d'ici 2010 à 2011.



Autres clubs |

En rugby à XV Perpignan a également eu comme clubs :




  • AS Perpignan :

    • champion de France de 2e série en 1911



  • Stade olympique Perpignan :

    • champion de France de 2e série en 1913


  • White Devils de Perpignan :

    • champion de France de 3e série en 1921


  • Perpignan SC :


    • champion de France de 4e série en 1931,


    • finaliste du championnat de France de 3e série en 1932



  • Gallia Club de Perpignan :

    • champion de France Honneur en 1953


  • Foyer Laïc du Haut-Vernet[131] :

    • Co-champion de France de 4e série en 1971


  • Rugby Moulin à Vent[132].

  • Baby Nyn’s[133]



Football |



  • AS Perpignan

  • OC Perpignan



Football américain |


  • Les Archanges de Perpignan fondé en 2002, champion régional de la ligue régionale Languedoc-Roussillon en 2005.


Football australien |


  • AS Perpignan Tigers, finaliste de la Coupe de France de football australien en 2009.


Médias |



Télévision locale |


France 3 Languedoc-Roussillon et Perpignan TV, qui émet sur le réseau Numericable à Perpignan, sont deux chaînes de télévision qui sont présentes à Perpignan. France 3 émet depuis le Pic de Neulos comme les autres chaînes de la TNT. Depuis le mois d'octobre 2007, la télévision transfrontalière TSF émet de part et d'autre des Pyrénées catalanes via le satellite espagnol Hispasat, des programmes en quatre langues, français, catalan, espagnol et anglais. Une production quotidienne d'émissions plateau et jeux interactifs de six heures.
Le 23 mai 2008 a eu lieu, à Perpignan, l'inauguration de la chaîne euro-régionale TSF Pyrénées Méditerranée.



Presse locale |




  • L'Indépendant, journal d'information quotidien le plus connu localement et un des plus anciens titres de presse en France.


  • La Semaine du Roussillon, journal d'information hebdomadaire.


  • Made in Perpignan, journal d’information numérique indépendant, premier journal d'information pure player créé dans le département[134].



Radios locales |


Perpignan accueille également plusieurs stations de radio locales :



  • FM Evangile 66 (88.7 FM) : radio associative religieuse. Elle est la radio des évangélistes protestants.


  • RFM Perpignan (89.1 FM) : antenne locale d'RFM à Perpignan. Elle diffuse des publicités ainsi que des flashs d'information locaux et un programme local réalisé depuis Montpellier.


  • RTL2 Languedoc-Roussillon (94.6 FM) : Antenne locale d'RTL2 à Perpignan. Elle diffuse des pubs et un programme local entièrement perpignanais.


  • Ràdio Arrels (95.0 FM) : radio locale associative perpignanaise[135].

  • Grand Sud FM (96.1 FM) : radio locale commerciale basée à Narbonne[136].


  • Chérie FM Pays Catalan (97.6 FM) : Antenne locale de Chérie FM à Perpignan. Elle propose les mêmes types de programmes qu'RTL2 Languedoc-Roussillon[137].

  • 100% Catalogne (ex-Radio Catalogne Nord) (98.8 FM) : Radio locale commerciale basée à Perpignan. En 2016, elle est rachetée par la radio commerciale tarnaise 100%[138]. Elle diffuse un programme local perpignanais en plus de son programme entendu sur ses autres fréquences.


  • France Bleu Roussillon (101.6 FM) : Radio locale publique de Perpignan[139].


  • NRJ Perpignan (105.9 FM) : Antenne locale d'NRJ à Perpignan. Elle partage ses locaux avec Chérie FM Pays Catalan en raison de l'appartenance de cette dernière au groupe NRJ.



Cultes |




Lieux de culte |




Vue de la nef centrale de la cathédrale


La Semaine sainte est célébrée de manière particulière à Perpignan : le Vendredi saint est fêté dans les rues avec la procession de la Sanch depuis 1416[140]. Le pénitent, habillé en rouge, la tête couverte du caparutxe, conduit la procession, avec dans sa main une cloche de fer donnant le rythme de la procession. Les tambours sont voilés de noir, tout comme les autres pénitents, dont certains portent des misteris, sorte de plateaux-supports sur lesquels sont représentés des scènes de la Passion de Jésus ou des figures religieuses.



Lieux de culte catholiques |


  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

  • L'église Saint-Matthieu, rue Grande La Monnaie, dans le vieux quartier Saint-Matthieu. Cette église conserve avec ferveur et dévotion, les Saintes Épines de la Couronne du Christ acquise par Louis IX, le bon roi saint Louis. Une chapelle est spécialement dédiée à la protection et la vénération des Saintes Épines, remises par le roi Philippe III le Hardi à sa mort le 5 octobre 1285, au palais des rois de Majorque, proche de l'église Saint-Matthieu le Vieux. La conservation et la vénération sont assurées par la confrérie des Saintes Épines, dont le régidor référent est Lucien Baillette.

  • La chapelle du Tiers-Ordre

  • L’église Notre-Dame-la-Réal.

  • L'église Saint-Vincent-de-Paul

  • L'église Saint-Martin[141]

  • L'église Sainte-Marie-et-Saint-Pierre de Château-Roussillon

  • L'église Saint-Christophe du Vernet

  • L'église Saint-Joseph

  • L'église Saint-Assiscle

  • L'église Saint-François-d'Assise

  • L'église Saint-Gaudérique

  • L'église Saint-Vincent

  • L'église Sainte-Thérèse



Autres lieux de culte chrétiens |


  • Église évangélique (boulevard des Pyrénées)

  • Église évangélique protestante (avenue de Prades)

  • Église évangélique Santana

  • Église baptiste du centre

  • Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah

  • Temple et presbytère de l'Église réformée (rue Colonel d'Ornano)



Lieux de culte musulmans |

La ville compte 17 mosquées et salles de prière. Une grande mosquée a été inaugurée à Perpignan en 2006, à l'entrée nord de la ville.



Lieux de culte bouddhiste |

Le KTT est un lieu de culte bouddhiste tibétain[142].



Lieux de culte israélite |

Synagogue (rue François Arago).



Vie militaire |





L'école militaire de Perpignan vers 1780


  • Historique militaire

L'académie militaire des Haras (1751)


Une académie militaire, à l’initiative du futur maréchal de Mailly, agissant pour le roi, est créé pour former de jeunes nobles au service du roi le 15 juin 1751. Elle doit former douze jeunes gentilshommes aux exercices convenables à leur naissance. Elle est bâtie dans le local d'une fonderie qu'on supprime. Il s’agit en effet d’une école militaire, où les jeunes nobles roussillonnais reçoivent une éducation militaire afin d’entrer au service du roi. L’élite nobiliaire de la province est formée dans cette académie. La formation dispensée au vu de la diversité des cours enseignés dans l'école des Haras démontre la volonté d'obtenir à la fois des soldats fidèles au roi mais aussi des hommes cultivés, éclairés et formés pour diriger[143]. Selon d'autres sources, elles ne forment que huit cadets et les candidats sont rares. L’école militaire apparaît bien être un des espaces des Lumières les plus fermés à l’intérieur de la ville, même aux yeux des francs-maçons. Mais cela semble être un choix délibéré du futur maréchal de France.


  • Forces militaires de nos jours

53e régiment d'infanterie



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


Le niveau de vie médian est de 14 528 € par an, soit un niveau moins haut (-36,19 %) que le revenu médian du pays, estimé à 19 785 €.


Le taux de pauvreté (29,8 %) est nettement plus important que le taux de pauvreté français (13,9 %)


57,9 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables[144].



Entreprises et commerces |


L'agroalimentaire est l'activité économique dominante de Perpignan.


Perpignan est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Elle gère le port de Port-Vendres et a perdu la gestion de l’aéroport de Perpignan en mai 2011



Industries anciennes |


La ville est surtout connue pour ses poupées Bella fabriquées à Perpignan même, jusqu'en 1984, date de fermeture de l'usine[145].


Aujourd'hui seul subsiste un musée de ces poupées, les anciennes installations ayant été rasées[146].



Les pôles économiques |




Pôle Économique Saint Charles |

Le Pôle Économique Saint Charles est la 1re plateforme de fruits et légumes d'Europe[147].
Située au sud-ouest de Perpignan, elle s'étale sur 70 hectares, où sont implantées 150 entreprises offrant plus de 2 100 emplois directs[148]. C'est le premier bassin d’emploi des Pyrénées-Orientales avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros annuels sur cinq secteurs d’activités principaux, répartis sur 300 000 m2 d'entrepôts[149].




  • Transport et Logistique (transport national et international de marchandises, transport sous température dirigée, messagerie express, manutention et entreposage, gestion de stocks sous température dirigée, affrètement, transport combiné).


  • Commerce de gros et détail (fruits et légumes, matériel agricole, poids lourds, pièces automobiles, matériaux de construction, matériels de Travaux Publics, alimentation, fleurs, textiles, habillement, ameublement).


  • Services (restauration, hôtellerie, sécurité, organismes de formation, informatique, imprimerie).


Près de 1,6 million de tonnes de fruits et légumes[148] y transitent ainsi chaque année[150] :



  • 32 % d’agrumes,

  • 23 % de fruits frais,

  • 45 % de légumes

  • 92 % du trafic fruits et légumes national traité par la gare de Perpignan - Saint- Charles[147].



Espace Polygone Nord |

Situé au Nord de Perpignan sur près de 200 hectares, l’Espace Polygone compte aujourd'hui plus de 425 entreprises et près de 3 000 emplois. Après une période de déclin, liée à son passé de zone industrielle, l’Espace Polygone connaît depuis 1998 ans un nouvel élan grâce à d’importants travaux de rénovation. Cet embellissement en a fait un site en plein développement économique avec un réseau de PME / PMI de plus en plus dense.


Avec l'arrivée d'enseignes nationales telles que E.Leclerc, Botanic, BUT, Intersport, Hertz, King Jouet… c'est un espace commercial de plus en plus fréquenté, de par son dynamisme et sa situation géographique. L’Espace Polygone dispose à proximité d’infrastructures nombreuses et performantes, qui favorisent le développement national et international des entreprises : autoroute, future ligne TGV, aéroport international, liaisons maritimes, parcs d’activités spécialisés.
En 2008, ce quartier de vie en pleine mutation urbaine s'enrichit grâce à la construction du nouvel hôpital de Perpignan, de l'espace aquatique du Haut-Vernet et des opérations de l'Agence nationale de rénovation urbaine.
L'espace Polygone se situe au nord de la ville et s'est développé le long de l'ancienne N9[151].


Preuve de cette vitalité nouvelle, la crèche interentreprises Les Petits Chaperons Rouges a vu le jour en janvier 2009. Cette réalisation s'est faite en partenariat avec l'association des entreprises. Elle permet aux salariés travaillant sur l'espace Polygone Nord de bénéficier d'un cadre de qualité pour la garde et l'éveil de leurs enfants.


Porte d'Espagne


Située au Sud de Perpignan sur la D900 tout près du quartier du Moulin à Vent, la Porte d'Espagne est une zone commerciale regroupant des enseignes nationales et internationales telles que Auchan, Gemo, Tati, Aquapolis, Darty, ainsi que des chaînes de restaurant rapide comme Quick ou Burger King.



Tecnosud |



Le parc Tecnosud


Tecnosud est une zone d'activité économique située au sud de Perpignan, à côté du Mas Balande et au sud du Moulin à Vent. C'est une zone qui accueille Le Pôle DERBI ainsi que des entreprises de haute technologie, un laboratoire de recherche (PROMES) ainsi que des entreprises aux activités tertiaires (publicité par exemple).



Torremila |

Ce nouveau parc d’activités, en cours de construction, s’inscrit dans le cadre du développement de la filière santé et soins à la personne, situé dans le Nord de Perpignan entre l'aéroport et l'Espace Polygone. Elle accueillera à terme des activités de services et des établissements sanitaires et sociaux[152].



Culture locale et patrimoine |



Monuments et lieux touristiques |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Perpignan.



Palais des rois de Majorque




Le Castillet


La ville de Perpignan possède un riche patrimoine architectural, datant de la période du Moyen Âge jusqu'à la période contemporaine. Trente-quatre bâtiments sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[153] et dix-neuf lieux sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[154]. De plus, huit bâtiments et cinq quartiers sont labellisés « Patrimoine du XXe siècle »[155], avec notamment un des plus importants patrimoines d'architecture Art déco en France[156].



Monuments |




Loge de mer




"La Pensée" ou "La Méditerranéenne" par Aristide Maillol dans la cour de l'Hôtel de Ville.




Façade Sud des Dames de France.



  • La tour de Château-Roussillon, construite vers le XIIIe siècle.

  • Le Palais des Rois de Majorque, palais-forteresse du XIVe siècle, entouré de jardins qui domine la ville et la plaine du Roussillon[157].

  • Le Castillet, et porte Notre-Dame, ancienne entrée des remparts (maintenant détruits), ancienne prison, aujourd’hui (petit) musée catalan des arts et traditions populaires (Casa Pairal)[158].

  • La Loge de mer, ancienne juridiction commerciale et maritime (XVe siècle)[159], édifiée dans le style gothique. Ce bel édifice, construit en 1397, remanié et agrandi au XVIe siècle, était le siège d'un véritable tribunal de commerce : le consulat de la mer, composé de deux consuls, de deux assesseurs et d'un juge d'appel. Cette juridiction arbitrait les contestations relatives au négoce maritime. Cette institution typiquement catalane ne se retrouve qu'à Barcelone, Valence et Palma de Majorque.

  • L’Hôtel de Ville XIVe siècle et XVIIe siècle[160]. La Loge de Mer et l'Hôtel de Ville forment un remarquable ensemble d'époque médiévale.

  • Le Palais de la Députation, ancienne délégation locale de la généralité, l’institution de gouvernement de la Catalogne XVe siècle[159].

  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, construite du XIVe siècle au XVIe siècle (1324-1509), de style gothique méridional[161].

  • La Campo Santo (ancien cloître-cimetière) du XIVe siècle[162].


  • Saint-Jean-le-Vieux, ancienne collégiale romane à laquelle s'est adjointe la nouvelle cathédrale gothique[163].

  • L’église Saint-Jacques XIIIe siècle et XVIIIe siècle.

  • L’église Notre-Dame-la-Réal, XIVe siècle.

  • L’église Saint-Mathieu, XVIe siècle.

  • L'église Sainte-Marie-et-Saint-Pierre de Château-Roussillon.

  • Le couvent des Dominicains, XIIIe siècle.

  • Les restes du couvent des Carmes, XIIIe siècle détruit en partie au XXe siècle et par les Allemands en 1944.

  • Le couvent des Minimes, XVIe siècle.

  • Le couvent des Clarisses (Logo monument historique Classé MH (1988)), construit au XVIe siècle sur l'ordre de Charles Quint et transformé en prison à la Révolution française. Les clarisses se trouvent aujourd'hui dans le quartier du Vernet où la châsse de Mère Antigo est visible[164].

  • La chapelle Notre-Dame-des-Anges, vestiges de l'ancien couvent des Franciscains, XIIIe siècle.

  • Le couvent des Dames de Saint-Sauveur.

  • L'office du tourisme et le palais des congrès à l'architecture contemporaine.

  • Les fortifications de Perpignan.

  • L'hôtel Pams, demeure achetée par Pierre Bardou en 1852, promoteur du papier à cigarette JOB, marque fondée en 1849 par son père Jean Bardou.

  • La Casa Xanxo, très belle demeure gothique édifiée en 1508.

  • L'église Saint-Martin, construite de 1921 à 1935 et mélant architecture Art déco et style néo-roman[141].

  • L'église Saint-Étienne d'Orla.



Équipements culturels |


Perpignan est une « ville d'art et d'histoire »[165].



Bibliothèques et archives |



  • Médiathèque

  • Bibliothèques annexes Robert Barande (Moyen-Vernet), Jean d'Ormesson (Moulin à Vent), Bernard Nicolau (La Gare)

  • Archives municipales Camille Fourquet

  • Archives départementales des Pyrénées-Orientales



Musées |



  • Musée Hyacinthe-Rigaud

  • Casa Pairal

  • Musée des monnaies et médailles Joseph Puig[166]


  • Muséum d'histoire naturelle[167]

  • Musée des poupées Bella[168]

  • Conservatoire du patrimoine aéronautique Mas Palégry[169]



Structures de spectacle vivant |



  • le Théâtre Municipal Jordi Pere Cerdà et la salle de cabaret Jean Cocteau

  • le Palais des Congrès Georges Pompidou et la Salle Armand Lanoux

  • le Parc des expositions et son satellite

  • le Théâtre de l'archipel, scène nationale

  • l'Église des Dominicains

  • Le théâtre " La boite à rire "[170]

  • Le cabaret F U T U R[171]

  • Le théâtre de la Rencontre



Perpignan 2008 |


« Perpignan 2008 Capitale de la culture catalane »




Le logo Perpignan 2008 Capitale de la culture catalane


Perpignan est devenue le 1er janvier 2008 la capitale de la culture catalane pour l'année 2008. Cette reconnaissance a eu un impact important sur la ville et sur les Pyrénées-Orientales. Ce label a été mis en place au début de l’an 2000 par les recteurs des universités catalanes afin de donner un coup de projecteur sur une ville de Catalogne. Tout au long de l'année plus d'une soixantaine d'expositions couvrirent tous les champs de la création : du 12 janvier au 16 mars à la galerie « À cent mètres du centre du Monde » douze artistes nord-catalans déclinent leur vision du « Centre du Monde » ; du 14 juin au 20 août, Jean Capdeville accrochera au couvent des Minimes ses 60 ans de peinture (1948-2008), mille ans après la déclaration de Pau i Treva de Déu (la trêve de Dieu promulguée à Toulouges, suspension de l’activité guerrière durant certaines périodes de l’année)
« Parmi les temps forts, le 23 juin la ville fêtera Sant Joan Festa Major et la fête de tous les pays catalans… Pendant toute l'année la culture catalane sera célébrée au sein des quatre cents spectacles, festivals ou manifestations qui seront proposées par les associations et les institutions diverses. »[172]



Musique |



Personnes |



  • François de Fossa (1775-1849) : musicien et militaire français né à Perpignan ;


  • Dani (1944-) : chanteuse pop originaire de Perpignan ;


  • Charlotte Julian (1951-) : chanteuse, actrice et peintre née à Perpignan


  • Daniel Tosi (1953-) : compositeur et chef d'orchestre français, directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée, né à Perpignan ;


  • Cali (1968-) : chanteur né à Perpignan ;



Groupes |



  • Blues de picolat : groupe de blues et folk en catalan dont le nom est un jeu de mots avec les boles de picolat ;


  • HushPuppies, groupe de garage rock en français ;


  • Kargol's, groupe de skacore ;



Culture cinématographique |







2017-fr.wp-orange-source.svg


Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2017)
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.




L’Institut Jean-Vigo[173] (en hommage au réalisateur homonyme), centre cinématographique d’animation et de recherche et centre de ressources sur l’histoire du cinéma et l’histoire des sociétés, organise le festival annuel « Confrontation »[174], des colloques, des expositions et des actions d’éducation à l’image. Avec ses collections film et non-film l'Institut organise des activités pour la valorisation et la diffusion de son patrimoine cinématographique. Il publie également Les Cahiers de la Cinémathèque.


Par ailleurs, de nombreux cinéastes sont venus tourner à Perpignan ou dans sa région pour des films aussi originaux que Leur morale… et la nôtre de Florence Quentin (comédie produite par F comme Film et Gaumont avec France 2 et tournée pendant 6 semaines[Quand ?] à Perpignan dans le quartier du Moyen Vernet[réf. nécessaire]), film dont les rôles principaux sont tenus par Victoria Abril et André Dussollier.


Article détaillé : Liste de films tournés dans le département des Pyrénées-Orientales.


Cinéma |



  • En centre ville, on trouve le cinéma Le Castillet, le cinéma encore en activité le plus ancien de France (1911).

  • Un complexe cinématographique de 14 salles se situe au Mas Balande, le Méga-Castillet



Art |




  • Sant Vicens : atelier de céramiques et lieu d'exposition et de vente situé dans le quartier Saint-Gaudérique.

  • Centre d'art contemporain " à 100 mètres du centre du monde "[175].

  • Centre d'Art Contemporain (CAC) Walter Benjamin[176].

  • La Maison de la Catalanité[177], lieu d'expositions



Personnalités liées à la commune |



Naissances à Perpignan |


Article détaillé : Catégorie:Naissance à Perpignan.



  • Anne-Marie Antigo (1602-1676) : religieuse ;


  • Manuel d'Aux Borrellas (?-1665) : militaire, chef de la cavalerie catalane ;


  • Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : peintre des portraits officiels de Louis XIV ;


  • Joseph-Barthélemy-François Carrère (1740-1802) : médecin ;


  • Joseph Monroux (1767-1801) : général des armées de la République, décédé à Paris ;


  • Étienne Arago, (1802-1892) : écrivain et homme politique, maire de Paris au lendemain de la Commune à partir de 1870 ;


  • Amédée Artus (1815-1892) : chef d'orchestre et compositeur ;


  • Alexandre Artus (1821-1911) : chef d'orchestre et compositeur ;


  • Louis Rousselet (1845-1929) : géographe, archéologue et photographe ;


  • Charles Depéret (1854-1929) : géologue et paléontologue français ;


  • Albert Larrieu (1872-1925) : chanteur et auteur-compositeur ;


  • Henry Dupuy-Mazuel 1885-1962) : romancier, dramaturge, journaliste et scénariste, directeur du Monde illustré;


  • André Marty (1886-1956) : homme politique ;


  • Léon Comès (1889-1915) : champion cycliste, mort pour la France ;


  • Félix Mercader (1892-1949) : maire à la Libération ;


  • Carlo Schmid (1896-1979) : homme politique allemand ;


  • Pierre Bourdan (1909-1948) : homme politique ;


  • Robert Brasillach (1909-1945) : écrivain et journaliste, collaborateur exécuté pour « intelligence avec l’ennemi » ;


  • Roger Crusat (1917-1994) : artiste peintre ;


  • Christian d'Oriola (1928-2007) : escrimeur, double champion olympique individuel et par équipe ;


  • Marcel Oms (1931-1993) : historien du cinéma, fondateur du ciné-club devenu l'Institut Jean-Vigo ;


  • Jean-Claude Rolland (1931-1967) : acteur ;


  • Marie-Josée Roig (1938-) : maire d'Avignon, ancienne ministre ;


  • André Bach (1943-2017) : général et historien français ;


  • Lluís Creixell (ca) (1944-1996) : linguiste catalan ;


  • Charlotte Julian (1951-) : chanteuse et actrice ;


  • Daniel Tosi (1953-) : compositeur et chef d'orchestre, directeur du Conservatoire à rayonnement régional de Perpignan ;


  • Serge Llado : chansonnier, membre de la bande à Ruquier ;


  • Jacqueline Irles (1957-) : femme politique ;


  • Jean Bassères (1960-) : directeur général de Pôle emploi ;


  • Bruno Giner (1960-) : compositeur ;


  • Joan-Daniel Bezsonoff (1963-) : romancier de langue catalane ;


  • Joan-Lluís Lluís (1963-) : romancier de langue catalane ;


  • Évelyne Thomas (1964-) : journaliste et animatrice de télévision française ;


  • Pascal Baills (1964-) : footballeur professionnel puis entraîneur ;


  • Isabelle Pasco (1966-) : actrice ;


  • Cali (1968-) : chanteur ;


  • Alain Ruiz (1969-) : écrivain ;


  • Bruno Alicarte (1972-) : footballeur professionnel ;


  • Hervé Alicarte (1974-) : footballeur professionnel ;


  • Arnaud Crampon (1975-) : humoriste français ;


  • Lionel Torres (1975-) : archer ;


  • Mathieu Madénian (1976-) : humoriste ;


  • Nicolas Mas (1980-) : rugbyman ;


  • Jean-Daniel Padovani (1980-) : footballeur professionnel ;


  • Frédérick Bousquet (1981-) : nageur français ;


  • David Marty (1982-) : rugbyman ;


  • Frédéric Molas, dit le « Joueur du Grenier » (1982-) : testeur français de jeux vidéo sur internet ;


  • Simon Fourcade (1984-) : biathlète ;


  • Jérôme Porical (1985-) : rugbyman ;


  • Némir : rappeur ;


  • Luce (1990-) : gagnante de la Nouvelle Star en 2010 ;


  • Christelle Roca (1991-) : Miss Cerdagne-Roussillon 2011 pour Miss Prestige National, Miss Prestige National 2012.



Lieu de résidence |




  • François Arago (1786-1853) : physicien, astronome et politique libéral qui a œuvré à l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1848, né à Estagel. La ville compte nombre de lieux nommés en son honneur, dont un lycée (lycée François-Arago) et une place où trône sa statue.


  • Salvador Dalí : inspiré par sa visite du 27 août 1965, déclara que la façade de la gare de Perpignan était le « centre cosmique du monde ». Il désigna aussi sur le parvis de la gare un « chou »[réf. nécessaire]. Son voyage prend fin à l'atelier de céramiques Sant Vicens ;

  • Le maréchal Joffre : né à Rivesaltes, il y fit la première partie de ses études secondaires ;


  • Aristide Maillol (1861-1944) : sculpteur ayant suivi ses études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Perpignan ;


  • Augustin-Joseph de Mailly (1708-1794) : lieutenant général, puis commandant en chef en Roussillon, maréchal de France.


  • Pablo Picasso : artiste ayant séjourné de nombreuses fois entre 1950 et 1953 à l’Hôtel de Lazerme (actuel musée Rigaud) et de 1953 à 1955 à l'atelier de céramiques Sant Vicens ;


  • Raoul Dufy : qui séjournait dans l'appartement prêté par son médecin, rue de l'Ange, dont une toile est exposée au Musée Hyacinthe Rigaud.


  • Claude Simon : écrivain phare du Nouveau Roman, Prix Nobel de littérature, est élevé à Perpignan par sa mère. Il effectue ses études secondaires au Lycée François-Arago de Perpignan (une promotion y est d'ailleurs nommée en son honneur). Il retourna y vivre à plusieurs reprises, notamment au no 12 de la Rue de la Cloche d'Or, où une plaque commémorative fut apposée en rappel de ses nombreux séjours ;


  • Georges Sorel (1847-1922) : philosophe et sociologue, connu pour sa théorie de la violence et pour son engagement en faveur du syndicalisme révolutionnaire, séjourna à Perpignan de 1879 à 1892 en tant qu'ingénieur des Ponts et Chaussées et responsable des infrastructures hydrauliques du Roussillon ainsi qu'auteur d'écrits d'histoire locale concernant le pont de Céret ou la Révolution française ;


  • Charles Trenet (1913-2001) : poète et chanteur.[Quand ?]



Décès à Perpignan |


Article détaillé : Catégorie:Décès à Perpignan.



  • Philippe III le Hardi (1245-1285) : roi de France ;


  • Claude-Joseph Buget (1770-1839) : général des armées de la Révolution et de l'Empire ;


  • Marie Auguste Pâris (1771-1814) : général de la Révolution française et de l'Empire ;


  • Émile Labussière (1853-1924) : ancien maçon de la Creuse, maire de Limoges ;


  • Maurice Leblanc (1864-1941) : écrivain français, auteur de la série des Arsène Lupin ;


  • Balbino Giner (1910-1976) : artiste peintre ;


  • Antonio Téllez (1921-2005), historien libertaire et résistant espagnol ;


  • Paul Mauriat (1925-2006) : chef d'orchestre français ;


  • Pierre Maguelon (1933-2010) : acteur français ;


  • Angélique Duchemin (1991-2017) : boxeuse française.



Culture populaire |



Littérature |




  • John Gardner, Permis renouvelé, Paris, éditions du Rocher, 1992 : premier James Bond écrit par John Gardner, une partie de l'intrigue se passe à Perpignan où l'agent 007 passe un soir de fête de la Saint-Jean en centre-ville et au Palais des Rois de Majorque.


  • Claude Simon, Le Tramway, Paris, Les Éditions de Minuit, 2001, 141 p. (ISBN 2-7073-1732-2, notice BnF no FRBNF37216927) : le récit se déroule entre Canet et Perpignan autour de la ligne de tramway qui réunissait jadis ces deux communes.


  • Contes de Perpignan et d'ailleurs, Canet, Éditions Trabucaire et Ville de Perpignan, 2003 (ISBN 2-912966-75-2) : recueil de contes populaires des habitants de Perpignan. Contes recueillis par Cillie Motzfeldt Tirach, Coordination des traductions par Marie Besnard, Illustrations de Mario Chichorro.


  • Contes de Perpignan et d'ailleurs, Volume 2, Canet, Éditions Trabucaire et Ville de Perpignan, 2006 (ISBN 2-84974-034-9) : recueil de contes populaires des habitants de Perpignan. Contes recueillis par Cillie Motzfeldt Tirach ; coordination des traductions par Marie Besnard ; illustrations de Katya Bes et Isabel Mencion.



Musique |




  • Canta Perpinyà, album de chansons en catalan de Jordi Barre en l'honneur de Perpignan[178]. Une école primaire de Perpignan porte son nom[179] ;


  • Perpignan, chanson de Balbino Medellin[180] ;


  • Y'a pas d'métro à Perpignan[181], chanson de Charlotte Julian.



Jeux-vidéo |


Dans le jeu vidéo Empire Earth, pendant une mission de campagne, Guillaume le Conquérant doit attaquer le sud de la France en passant par Perpignan.[réf. nécessaire]



Héraldique et identité visuelle |



Blason |








Arms of Perpignan.svg


Le premier blason se décrit ainsi (à gauche) : D'or aux quatre pals de gueules à l'écusson en bannière d'azur brochant sur le tout, chargé de Saint Jean Baptiste debout de carnation, auréolé d'or, vêtu d'une tunique en poils de chameau serrée à la taille d'une ceinture de cuir, le tout au naturel, et d'un manteau de pourpre doublé de sinople, tenant de sa dextre une croix haute d'or et sur son bras sénestre un agnelet d'argent[182].


Le deuxième blasonnement de la ville est représenté à droite : De gueules, à deux tours d'or crénelées d'argent, et à une fleur de lis aussi d'or en chef.




Blason ville fr Perpignan.svg




Devise |



Devise ancienne |

Regi et Deo semper fidelissima (Toujours fidèle au roi et à Dieu)[183]


La devise doit être considérée comme apocryphe, elle a peut-être été composée à l'époque où la ville demanda le renouvellement des armoiries, jamais elle n'a été portée.


Le 21 janvier 1474, le roi d'Aragon, Jean II, pour récompenser la ville de l'héroïque résistance qu'elle opposait aux troupes de Louis XI, lui accorda le titre de FIDELISSIMA, très fidèle, qu'elle a toujours gardé depuis. Ce seul mot pourrait, avec juste raison, être pris comme devise historique par la ville de Perpignan.



Devise récente |

Fidelissima vila de Perpinyà (Fidèle ville de Perpignan)[184]



|


Le logotype de la ville a connu plusieurs itérations au cours des années.




Distinctions |


Perpignan est :



  • Label européen Cit'ergie[186] (European Energy Award)


  • Ville fleurie quatre fleurs[187]


  • Ville Internet 2012[188]

  • Trophée de la Communication 2015

  • Label XXème siècle[189]

  • Station classée de tourisme[190]



Voir aussi |



Bibliographie |



Ouvrages |




  • Jean-Paul Alduy et Alain Tarrius, Perpignan laboratoire social et urbain : modernisation d'une ville pauvre et cosmopolite, Éditions de l'Aube, coll. « Bibliothèque des territoires », 2018, 179 p. (ISBN 9782815930413).

  • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, 1990, 796 p.

  • Édouard de Barthélemy, Histoire de la ville de Perpignan, Bordeaux, Auguste Lavertujon éd., 1866, 24 cm (lire en ligne)

  • Philippe Bouba, L'arrivée des Pieds-Noirs en Roussillon en 1962, Trabucaire, 2009, 174 p. (ISBN 2849740896)

  • Philippe Bouba, Histoire de Roussillon : comprenant l'histoire du royaume de Majorque, t. 1, Nabu Press, 2010, 684 p. (ISBN 1143491920), p. 524

  • Esteban Castaner Munoz, Perpignan, 1848-1939. La cité et les architectes, Inventaire général du patrimoine, Région Languedoc Roussillon, avril 2013, 96 pages p. (ISBN 9782362190803)


  • [Catafau 1998] Aymat Catafau (préf. de Pierre Bonnassie), Les celleres et la naissance du village en Roussillon (Xe – XVe siècles) (texte remanié de la thèse en histoire soutenue en 1997 à l’université Toulouse-II – Le Mirail sous le titre Les celleres du Roussillon : une approche de la naissance des villages dans l’ancien diocèse d’Elne, Xe – XVe siècles), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan et Trabucaire, coll. « Études / Histoire », 1998, 1re éd., 717 p., 24 cm (ISBN 2-905828-97-8, 978-2-905828-97-2 et 978-2-354-12196-9, OCLC 468096156, notice BnF no FRBNF36970697, SUDOC 004386868, présentation en ligne), part. 2 (« Notices des villages étudiés »), notice « Perpignan (Roussillon) », p. 477-484 (lire en ligne)

  • Jacques-Michel Ducros, Perpignan et son patrimoine, JMD éditeur, 2017, 384 p. (ISBN 2-9520321-9-X)

  • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne : Habitat et sociétés en Languedoc et en Provence (VIIe-IIe siècles av. J.-C.), Errance, 2004, 256 p. (ISBN 2877722864)

  • Bernard Lloansi, La noblesse des bourgeois honorés de Perpignan (1449-1789), Les Presses Littéraires, 2013. (ISBN 978-2-35073-744-7)


  • [Larguier 2010] Gilbert Larguier, Découvrir l’histoire du Roussillon (XIIeXXe siècle) : parcours historien (recueil d’études parues dans diverses revues ou actes de colloques), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », 2010, 1re éd., 478 p., 24 cm (ISBN 2-35412-076-1, 978-2-35412-076-4, 2-354-12220-9 et 978-2-354-12220-1, OCLC 708393929, notice BnF no FRBNF42349282, SUDOC 149584350, présentation en ligne)

    • [Larguier 2010a] « Pourquoi Benoît XIII choisit-il Perpignan pour tenir un concile ? », p. 17-27

    • [Larguier 2010b] « Fiscalité et institutions à Perpignan (XIIeXVIIIe siècle », p. 73-86

    • [Larguier 2010c] « Perpignan et son université (XIVeXVIIe siècle) », p. 429-443



  • Jean-Louis Roure, Perpignan à la belle époque (1880-1914), Trabucaire, 2006-2008, 2 tomes

  • Antoine de Roux, Perpignan de la place forte à la ville ouverte : Xe-XXe siècle, Perpignan, Archives communales de Perpignan, 1996, 499 p. (ISBN 2-909444-03-1, notice BnF no FRBNF37126103)

  • Jean Sagnes, Nouvelle histoire du Roussillon, Trabucaire, 380 p. (ISBN 2-912966-15-9), p. 239

  • Raymond Sala et Michelle Ros, Perpignan une et plurielle, éditions Trabucaïre, 2004, ISBN 2-84-974-013-6 .

  • Roland Serres-Bria, Le Vernet, 10 siècles d'histoire, éditions Ixcéa, ISBN 2-84918020-3

  • Alain Tarrius, Fin de siècle incertaine à Perpignan, Trabucaïre, 1997, ISBN 2-905828-88-9

  • Torreilles, Ch., Perpignan pendant la Révolution (1789-1800).I, Perpignan, Ch. Latrobe, 1896-1897, 434 p. (lire en ligne)

  • Semence, Em, Vernet-les-Bains, Perpignan, le Canigou, la Cerdagne, Paris, Hachette, 1912, 48 p. (lire en ligne)

  • Vidal, Pierre, Perpignan, Paris, Welter, 189[9], 492 p. (lire en ligne)



Articles |



  • Marie Barbier, « La saga des francs-maçons de Perpignan », L’Express,‎ 25 septembre 2006

  • Anny de Pous et Christian Lassure, « Bibliographie de l'architecture rurale en pierre sèche du Roussillon », L'Architecture rurale en pierre sèche (CERAPS, Paris), vol. 1,‎ 1977, p. 188

  • Céline Sala, « L’espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes : L'exemple de Perpignan au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, vol. 73,‎ 2006(lire en ligne)

  • Pascal Greboval, " Perpignan, bio et catalane à la fois ", Kaizen n° 34, sept.-oct. 2017



Articles connexes |



  • Liste des communes des Pyrénées-Orientales

  • Anciennes communes des Pyrénées-Orientales



Liens externes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





  • Notice Cassini

  • Mairie de Perpignan

  • Office de Tourisme de Perpignan



Notes et références |



Notes |





  1. Plus couramment, ce type de pôle d'échanges est dit "pôle d'échanges multimodal"


  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. L'Internaute (Villes), « Perpignan : chiffres clés »


  2. Itinéraire sur Mappy


  3. source insee, « Classement des plus grandes villes de France (Source INSEE) »


  4. Géoportail, « Territoire de la commune de Perpignan (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 31 octobre 2018) » .


  5. « Limites communales de Perpignan (zone entourée d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consulté le 31 octobre 2018).


  6. Notice Cassini


  7. « Plan séisme » (consulté le 4 mai 2017)


  8. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Inondations en novembre 1892, 2 mars 2014.


  9. Risques majeurs dans les Pyrénées-Orientales (Préfecture des Pyrénées-Orientales), « Le risque inondation dans les PO »


  10. Météo France, « Prévisions météo de Météo France : Normales : Perpignan », sur http://france.meteofrance.com/ (consulté le 2 juillet 2010)


  11. L'Internaute des Villes, « Climat de Perpignan », sur http://www.linternaute.com (consulté le 2 juillet 2010)


  12. Véolia Transport, « Aéroport de Perpignan-Rivesaltes » (consulté le 30 décembre 2014)


  13. Véolia Transdev, « Destinations », sur Aéroport de Perpignan (consulté le 30 décembre 2014)


  14. Conseil Général des Pyrénées-Orientales, « RD 900 : Rocade ouest de Perpignan » (consulté le 5 janvier 2013)


  15. AMTUIR, « Les tramways français dans les années cinquante : Perpignan » (consulté le 5 janvier 2013)


  16. AMTUIR, « Histoire des trolleybus français : Perpignan » (consulté le 5 janvier 2013)


  17. Conseil Général des Pyrénées-Orientales, « Le Bus à 1€ » (consulté le 5 janvier 2013)


  18. BIP! Bicyclette Perpignan, « Qu'est-ce que BIP ? » (consulté le 5 janvier 2013)


  19. « Perpignan : le Bip est mort, vive le vélo », Lindependant.fr,‎ 2018(lire en ligne)


  20. « Louer un vélo à Perpignan | Vélo en Têt », sur veloentet.fr (consulté le 23 février 2018)


  21. Sankeo, « Vélo | Sankeo », sur www.sankeo.com (consulté le 23 février 2018)


  22. a et bAntoine de Roux, Perpignan de la place forte à la ville ouverte : Xe-XXe siècle, Perpignan, Archives communales de Perpignan, 1996, 499 p. (ISBN 2-909444-03-1, notice BnF no FRBNF37126103)


  23. Sylvie Brouillet, Perpignan met en place cinq maires d’arrondissement, site Internet de la gazette des communes


  24. « Quartier Nord | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le 23 février 2018)


  25. Jean-Paul Volle, « La population des grands ensembles en Languedoc-Roussillon », Annales de Géographie, vol. 80, no 438,‎ 1971, p. 167-194 (lire en ligne)


  26. « L'Etat classe le quartier Saint-Jacques de Perpignan "quartier d'intérêt national" », L'Indépendant,‎ 16 décembre 2014(lire en ligne)


  27. « Perpignan-Bas-Vernet, 6e quartier le plus pauvre de France », sur La Clau, 8 avril 2017(consulté le 9 avril 2017)


  28. Mairie de Perpignan, « Le projet urbain de la gare »


  29. Mairie de Perpignan, « Le pôle d'échanges intermodal »


  30. Mairie de Perpignan, « Les quartiers de la gare »


  31. a b et cBasseda 1990, p. 565.


  32. Catafau 1998, § 1.


  33. a et bJean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, 1985, 579-1133 p. (ISBN 2904610014)


  34. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, 2007(lire en ligne)


  35. Dossier d'archéologie novembre 1997 : Les Ibères de l'Andalousie au Languedoc


  36. a et bHistoire du Roussillon


  37. Ruscino


  38. André Marez, « Les origines de Perpignan », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 7, no 1,‎ 15 janvier 1936, p. 34-48 (DOI 10.3406/rgpso.1936.4206, lire en ligne [fac-similé]).


  39. Bernard Sergent, « Le père Pigne, les vierges noires et les Hittites », Mythologie française, no 230,‎ 2008, p. 29-40.


  40. Hélène Millet (dir.) (préf. de Raymond Sala), Le Concile de Perpignan (15 novembre 1408 – 26 mars 1409) : actes du colloque international (Perpignan, 24 – 26 janvier 2008), Canet-en-Roussillon, Trabucaire, coll. « Études roussillonnaises : revue d'histoire et d'archéologie méditerranéennes » (no 24), 5 janvier 2010, 1re éd., 227 p., 30 cm (ISBN 2-84974-104-3 et 978-2-84974-104-7, OCLC 690428411, SUDOC 142523410, présentation en ligne), p. 47 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].


  41. Louis Assier-Andrieu et Raymond Sala (dir.), La ville et les pouvoirs (actes du colloque du 8e centenaire de la charte de Perpignan, 23-25 octobre 1997), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan (publ. par l’Institut catalan de recherches en sciences sociales), coll. « Artémis », 2010, 1re éd., 678 p., 25 cm (ISBN 2-908912-82-1, OCLC 496214342, notice BnF no FRBNF37703379, SUDOC 051638924), p. 70 [aperçu (page consultée le 2 décembre 2016)].


  42. Histoire du Roussillon et Perpignan


  43. Catafau 1998, § 4.


  44. a et bCatafau 1998, § 30.


  45. Larguier 2010b, § 2.


  46. Larguier 2010b, n. 1.


  47. Catafau 1998, § 25.


  48. Le Moyen Âge à Perpignan


  49. Larguier 2010a.


  50. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », 2014, 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275), p. 60


  51. https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA642 Lettres patentes de Louis XI, Dax, mars 1463 (1462 avant Pâcques)


  52. https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA49 Modifications, juillet 1463


  53. Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 212


  54. (fr) « Histoire du Roussillon/Aragon », sur histoireduroussillon.free.fr (consulté le 11 juillet 2010)


  55. Jean-Pierre Pélissier, Pyrénées-Orientales, Paris, Éd. du Centre national de la recherche scientifique (publ. par le Laboratoire de démographie et d’histoire sociale de l’École des hautes études en sciences sociales), coll. « Paroisses et communes de France : dictionnaire d’histoire administrative et démographique » (no 66), janvier 1986, 378 p., 24 cm (ISBN 2-222-03821-9 et 978-2-222-03821-4, OCLC 489639173, notice BnF no FRBNF36619869, SUDOC 001093215, présentation en ligne), p. 15 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].


  56. Philippe Torreilles, Perpignan pendant la Révolution, 3 tomes, Perpignan, Imprimerie Charles Latrobe, 1896-1897. Tome I, 432 pages, p. 89.


  57. Arch. dép. Pyrénées-Orientales, 1C 1586/ 1C 1587 : Théâtre de Perpignan, lettre des Consuls autorisant la tenue de bals publics en 1776.


  58. Rosa mystica, L’Espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes.


  59. Perpignan, en 1758, Bibliothèque héraldique de la France, de Joannis Guigard, p. 390.


  60. La saga des francs-maçons de Perpignan Marie Barbier, L’express, 25/09/2006.


  61. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, mai 2001, 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, notice BnF no FRBNF37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.


  62. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », 2004 (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 32


  63. Communauté d'Agglomération Perpignan Méditerranée, « Historique »


  64. Les communes de la CAPM : Baho, Baixas, Bompas, Calce, Canet-en-Roussillon, Canohès, Le Barcarès, Le Soler, Llupia, Perpignan, Peyrestortes, Pézilla-la-Rivière, Pollestres, Ponteilla, Saint-Estève, Saint-Féliu-d'Avall, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Saint Nazaire, Sainte-Marie-la-Mer, Saleilles, Torreilles, Toulouges, Villelongue-de-la-Salanque, Villeneuve-de-la-Raho et Villeneuve-la-Rivière


  65. Communauté d'Agglomération Perpignan Méditerranée, « Chiffres clés »


  66. Le conseil municipal, qui avait refusé à deux reprises de voter le budget, est dissout à cette date en conseil des ministres. Article dans Le Monde du 7 mai 1993.


  67. Jean-Paul Alduy a été réélu aux élections de 1995, 2001, 2008 et 2009


  68. réélu en 2008, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales, des maires élections mars 2008 .xls Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010


  69. LePoint.fr (AFP) - 5 juillet 2009


  70. (fr) « Site du journal », sur www.lindependant.com (consulté le 11 juillet 2010)


  71. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Perpignan sur le site du ministère de l'intérieur


  72. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Perpignan sur le site du ministère de l'intérieur


  73. Jumelage Perpignan – Hanovre, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  74. Jumelage Perpignan – Lancaster, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  75. Jumelage Perpignan – Lac Charles, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  76. Mostaganem : jumelage avec Perpignan. Le Quotidien d'Oran du 20 avril 2010. Consulté le 14/08/2011.


  77. Jumelage Perpignan – Sarasota, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  78. Jumelage Perpignan – Catalogne, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  79. Generalitat de Catalunya[réf. incomplète]


  80. Jumelage Perpignan – Lleida, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  81. Jumelage Perpignan – Gérone, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  82. Jumelage Perpignan – Barcelone, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  83. Jumelage Perpignan – Figueras, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  84. Jumelage Perpignan – Ma'alot-Tarshiha, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  85. Jumelage Perpignan – Tavira, sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le 30 novembre 2016).


  86. Insee, Population légale de Perpignan au recensement de 2015, consulté le 2 septembre 2018.


  87. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  88. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  89. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  90. a b c d et eINSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)


  91. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)


  92. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)


  93. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)


  94. INSEE


  95. Commune : Perpignan - 66136 IMG1B - Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance, Insee, 2008. Consulté le 7 décembre 2011.


  96. Michèle Tribalat, Les jeunes d'origine étrangère in Revue Commentaire, juin 2009, no 126, p. 434


  97. Mairie de Perpignan, « Ecoles »


  98. Lycée François Arago, « Page d'accueil »


  99. Lycée Notre-Dame de Bon Secours, « Enseignement supérieur »


  100. « UPVD - Accueil UPVD », sur www.univ-perp.fr (consulté le 22 février 2018)


  101. Université de Perpignan, « Quelques chiffres »


  102. Université de Perpignan, « Formation »


  103. « A Perpignan, l’université revient en centre-ville après deux siècles d’absence » (consulté le 22 février 2018)


  104. Mairie de Perpignan, « Haute Ecole d'Art »


  105. Université de Perpignan, « PolyEnR »


  106. Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP), « Les écoles privées hors contrat en Languedoc-Roussillon : Pyrénées-Orientales »


  107. IMERIR, « École supérieure d'informatique et de robotique »


  108. a b c et dMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1990(ISBN 2-7399-5066-7)


  109. « Aujourd'hui Musiques - Création Sonore et Visuelle - 17> 26 Nov. 2017 - Perpignan », sur aujourdhuimusiques.com (consulté le 22 février 2018)


  110. Site du festival TILT


  111. « Festival de Musique Sacrée | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le 22 février 2018)


  112. https://www.lasemaineduroussillon.com/2016/07/13/jean-noel-grando-tombe-masque/


  113. Jazzèbre


  114. « Perpignan Art Déco », sur www.perpignan-artdeco.fr (consulté le 22 février 2018)


  115. Visa pour l'image


  116. « Cathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan, Le Festival International de Carillon », sur www.cathedraleperpignan.fr (consulté le 22 février 2018)


  117. Centre Hospitalier de Perpignan, « Carte d'identité »


  118. a et bGéraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, p. 101


  119. a et bCentre Hospitalier de Perpignan, « Histoire de l'Hôpital Saint-Jean »


  120. Centre Hospitalier de Perpignan, « Opération de construction et réhabilitation »


  121. Stade Aimée Giral


  122. Stade Brutus


  123. Stade Jean Laffon


  124. Piscine La Garrigole


  125. Piscine du moulin à vent


  126. piscine Gilbert Brutus (en construction)


  127. Liste des Gymnases (Gymnases polyvalents)


  128. Jeu de Boules (Lieu principal)


  129. Athlétisme


  130. Reuters, « Perpignan sacré champion de France de Rugby », L'Express,‎ 7 juin 2009(lire en ligne).


  131. Site du Foyer Laïc du Haut-Vernet


  132. Site du Rugby Moulin à Vent


  133. Site des Baby Nyn'


  134. « Qui sommes nous ? », sur Made in Perpignan (consulté le 29 mars 2017)


  135. Fiche de Ràdio Arrels sur SchooP


  136. Fiche de Grand Sud FM sur SchooP


  137. Fiche de Chérie FM Perpignan sur SchooP


  138. Fiche de 100ù Catalogne sur SchooP


  139. Site web de France Bleu Roussillon


  140. La Procession de La Sanch en Rousillon


  141. a et b« L'Église Saint-Martin à Perpignan », sur architecture-art-deco.fr, 25 février 2016(consulté le 3 avril 2016)


  142. http://ktt-perpignan.dhagpo-kagyu.org/


  143. Histoire de Roussillon : comprenant l'histoire du royaume de Majorque, p. 524 et Nouvelle histoire du Roussillon - page 239, de Jean Sagnes, Michel Cadé - 1999


  144. « Données fiscales et impôts pour Perpignan | Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le 16 octobre 2018)


  145. Philippe Roussel, « Bella : des poupées, une histoire. », sur www.poupees-bella.com (consulté le 12 octobre 2018)


  146. (fr) « Des poupées, une histoire Bella », sur www.poupees-bella.com (consulté le 11 juillet 2010)


  147. a et b(fr) « Pôle Économique Saint Charles », sur www.saintcharlesinternational.fr (consulté le 11 juillet 2010)


  148. a et bChiffres clés sur le site public-saintcharlesinternational.com


  149. http://www.legrandsaintcharles.com/page.php?5


  150. St Charles


  151. site Espace Polygone Perpignan


  152. Torremila


  153. « Liste des monuments historiques de la commune de Perpignan », base Mérimée, ministère français de la Culture.


  154. « Liste des lieux et monuments de la commune de Perpignan à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.


  155. « Liste des lieux et monuments de la commune de Perpignan labellisés « Patrimoine du XXe siècle » », base Mérimée, ministère français de la Culture.


  156. Philippe Latger, « La Streamline de la Floride en Roussillon », sur Perpignan, ville art-déco, 27 avril 2014(consulté le 3 avril 2016)


  157. Site Conseil Général


  158. Site sur le Castillet


  159. a et bMairie de Perpignan, « Loge de Mer »


  160. Mairie de Perpignan, « Hôtel de Ville »


  161. Mairie de Perpignan, « Cathédrale »


  162. Mairie de Perpignan, « Campo Santo »


  163. Mairie de Perpignan, « Saint-Jean le Vieux »


  164. http://steclaireperpignan.net


  165. pour un titre plus explicite


  166. « Musée des monnaies et médailles Joseph Puig | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le 22 février 2018)


  167. Le muséum d'histoire naturelle de Perpignan.


  168. « MUSEE BELLA | Office de Tourisme de Perpignan », sur www.perpignantourisme.com (consulté le 22 février 2018)


  169. « CONSERVATOIRE DU PATRIMOINE AERONAUTIQUE MAS PALEGRY | Office de Tourisme de Perpignan », sur www.perpignantourisme.com (consulté le 22 février 2018)


  170. (en) « La boite à rire », sur www.laboitearire.net (consulté le 22 février 2018)


  171. « Cabaret F U T U R », sur Cabaret F U T U R (consulté le 22 février 2018)


  172. Citation de tourmag


  173. « Accueil - Institut Jean Vigo », sur Institut Jean Vigo (consulté le 22 février 2018)


  174. « Festival Confrontation à Perpignan, Cinéma et Histoire - Sud de France » (consulté le 22 février 2018)


  175. « Centre d'art contemporain à cent mètres du centre du monde - ACentMetresduCentreduMonde », sur www.acentmetresducentredumonde.com (consulté le 22 février 2018)


  176. « Centre d’Art Contemporain Walter Benjamin | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le 22 février 2018)


  177. « MAISON DE LA CATALANITE | Office de Tourisme de Perpignan », sur www.perpignantourisme.com (consulté le 22 février 2018)


  178. « Jordi Barre », sur Discogs (consulté le 22 février 2018)


  179. Ministère de l'Éducation nationale, « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », Ministère de l'Éducation nationale,‎ mars 2018(lire en ligne)


  180. Chansons, Folklore et Variété, « Balbino Medellin - Perpignan », 29 mai 2016(consulté le 22 février 2018)


  181. archida tee, « Charlotte Julian Y'a pas de metro a Perpignan », 9 novembre 2009(consulté le 23 février 2018)


  182. (fr) Histoire du blason


  183. http://www.notrefamille.com/66000-perpignan/devises-59512742-ville-village.html


  184. « Les Cadres Catalans de Toulouse recettes catalanes histoire catalogne catalunya Perpinya Perpignan », sur www.cadrescatalans.com (consulté le 22 février 2018)


  185. Nouveau logo ville Perpignan, www.la-clau.net


  186. « Perpignan : Cit'ergie », sur www.citergie.ademe.fr, 24 septembre 2012(consulté le 23 février 2018)


  187. cnvvf.fr


  188. villes-internet.net


  189. « Label XXe siècle | Office de Tourisme de Perpignan », sur www.perpignantourisme.com (consulté le 23 février 2018)


  190. « Station classée de Tourisme | Office de Tourisme de Perpignan », sur www.perpignantourisme.com (consulté le 23 février 2018)





  • Portail de Perpignan Portail de Perpignan
  • Portail des communes de France Portail des communes de France



Popular posts from this blog

"Incorrect syntax near the keyword 'ON'. (on update cascade, on delete cascade,)

Alcedinidae

RAC Tourist Trophy