Liste des généraux français tués pendant la Première Guerre mondiale






La tombe du général de brigade français Ernest Barbot au cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette.


La liste des généraux français tués pendant la Première Guerre mondiale recense les officiers généraux tués ou morts des suites des blessures reçues, du 28 juillet 1914 (première déclaration de guerre, de l'Autriche-Hongrie à la Serbie) au 10 août 1920 (signature du dernier traité de paix, celui de Sèvres).


Article principal : Pertes humaines de la Première Guerre mondiale.



Sommaire






  • 1 Généraux tués


  • 2 Généraux à assimiler


  • 3 Voir aussi


    • 3.1 Articles connexes


    • 3.2 Bibliographie


    • 3.3 Lien externe


    • 3.4 Sources


    • 3.5 Notes et références







Généraux tués |


Cette liste regroupe les 42 généraux officiellement déclarés « morts pour la France » ou « morts au champ d'honneur », tués pendant la Première Guerre mondiale et figurant sur le monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[1].


Ne figurent pas ici les généraux décédés de mort naturelle pendant la guerre (comme Joseph Gallieni, mort de maladie), ou les suicidés (comme Pierre Peslin, commandant la 9e DI, le 10 août 1914). Ne figurent pas non plus les officiers supérieurs ayant le grade de général de brigade à titre temporaire (ATT, exemple : le colonel Théodore Pein[2], commandant la 1re brigade d'infanterie, mort à Acq le 10 mai 1915).






































































































































































































































































Noms
Prénoms
Dates de décès
Circonstances

Aimé
Ernest Jean

6 septembre 1916 (à 57 ans)
tué à Combles, près du fort de Souville pendant la bataille de Verdun[3].

Anselin
Ernest François Amédée

24 octobre 1916 (à 55 ans)
tué par un éclat d'obus à la poudrière de Fleury pendant la préparation de l'attaque sur Fort de Douaumont[4].

Arrivet
Paul Blaise Marcel

29 octobre 1914 (à 63 ans)
tué d’une balle dans la tête lors d’une visite de tranchées dans le secteur de Crouy (02).

Barbade
Ernest Auguste

10 septembre 1914 (58 ans)
commandant de la 25e brigade, tué à Sompuis (51), pendant la première bataille de la Marne[5].

Barbot
Ernest Jacques

10 mai 1915 (à 59 ans)
blessé à Souchez (62), il meurt lors de son évacuation à Villers-Châtel.

Bataille
Marie Désiré Pierre Amédée Victor

8 septembre 1914 (à 51 ans)
commandant de la 81e brigade, tué d'un éclat d'obus au col du Bonhomme[6].

Battesti
Jules Augustin William Léon

25 septembre 1914 (à 56 ans)
général de gendarmerie, commandant une brigade d'infanterie de réservistes, tué à Cernay (51) lors du bombardement de Reims.

Bridoux
Marie Joseph Eugène

17 septembre 1914 (à 58 ans)
commandant une unité de cavalerie, mortellement blessé dans une embuscade avec son état-major à Pœuilly (80)[7].

Caudrelier
Paul Constant

30 novembre 1914 (à 56 ans)
tué lors d'une inspection de tranchées à Minaucourt (51).
Challe
Georges Émile Paul

11 octobre 1917(à 53 ans)
tué devant Avocourt (55) en reconnaissance d'un secteur nouvellement reconquis et dont il dirigeait l'organisation.
Colin
Jean Lambert Alphonse

30 décembre 1917(à 53 ans)
mort des suites de blessures à Holeven, Serbie.

Deffontaines
Achille Pierre

26 août 1914 (à 56 ans)
commandant par intérim de la 24e DI, blessé mortellement, décédé à l'hôpital de Reims.

Delarue
Louis Gabriel Alexandre

20 mars 1915 (à 62 ans)
tué d'une balle dans la tête en Champagne, en inspectant une tranchée qui venait d'être conquise à Minaucourt (51).

Diou
Paul Émile

23 août 1914 (à 58 ans)
commandant la 63e brigade, blessé lors de la bataille de Morhange le 20 août, mort à Dieuze (57).

Dupuis
Gaston

9 septembre 1914(à 58 ans)
commandant de la 67e brigade à la bataille de la Marne, tué par un obus au Meix-Tiercelin (51).
Durand
Georges Jacques

18 novembre 1914(à 55 ans)
mort des suites de blessures reçues le 15 septembre à Craonne (02), décédé à La Rochelle (17).
Ganeval
Marie François Adolphe Gabriel

7 juin 1915(à 61 ans)
commandant la 2e brigade du Corps expéditionnaire d'Orient, mort à Sedd-Ul-Bahr (Turquie) pendant la bataille des Dardanelles.

Girodon
Pierre Marie Casimir

23 septembre 1916 (à 46 ans)
blessé en allant reconnaître le secteur du Bois l'Abbé, vers Bouchavesnes, mort à Cléry-sur-Somme (80).
Grand d’Esnon
Charles Antoine

21 septembre 1914(à 64 ans)
commandant la 149e brigade, tué à Vigneulles-lès-Hattonchâtel (55) pendant la bataille de la Woëvre[8].
Guignabaudet
Pierre Aimable

31 mai 1918(à 58 ans)
commandant la 41e DI, mort de ses blessures à l'ambulance 2/16 à Kemmel (Belgique).
Krien
Athanase Marie

9 mai 1916(à 59 ans)
seconde blessure au combat, trépané, décédé le 9 mai à l’hôpital de Commercy (55).

Largeau
Victor Emmanuel Étienne

27 mars 1916 (à 48 ans)
blessé dans le secteur d'Avocourt (55) le 26, il meurt le lendemain dans l'ambulance.
Lizé
Lucien Zacharie Marie

5 janvier 1918(à 53 ans)
blessé en organisant les secours, bombardement aérien du QG français de Castelfranco, mort à l'hôpital d'étape de Galliéra (Italie).

Loyzeau de Grandmaison
François Jules Louis

19 février 1915 (à 54 ans)
Promu général pendant la guerre, tué à 1 km au nord de Soissons (02), d’un éclat d'obus dans la tête.

Marcot
Louis François

4 octobre 1914 (à 69 ans)
tué à l'ennemi le 4 octobre devant Essarts-lès-Bucquoy, Bucquoy (62).
Marquet
Georges

16 septembre 1914(à 59 ans)
commandant de la 17e brigade, tué à Varennes-en-Argonne (55).

Masnou
Joseph Georges Antoine

17 juillet 1915(à 59 ans)
commande une division du corps expéditionnaire d'Orient, décédé en mer de suites de ses blessures.
Moussy
Jean Baptiste Albert

21 mai 1915(à 59 ans)
mort des suites de ses blessures, pendant la bataille des Flandres, à Ytres ou Grenay (62)[9].

Plessier
Louis Victor

27 août 1914(à 58 ans)
commandant la 88e brigade, blessé lors de la 2e bataille de Mulhouse à Wittersdorf (68), meurt à l'hôpital de Lyon (69).

Raffenel
Léon Amédée François

22 août 1914 (à 58 ans)
découvert mort à la bataille de Rossignol (Belgique)[10].
Reymond
Jérôme Édouard Auguste

27 décembre 1914(à 54 ans)
commandant la 4e brigade coloniale, tué à Massiges (51).
Riberpray
Georges Émile Joseph

9 novembre 1917(à 56 ans)
tué en première ligne au Bois le Chaume lors de l'attaque du plateau des Caurrières, nord de Verdun (55).

Rondony
Charles

22 août 1914 (à 58 ans)
commandant la 3e brigade d'infanterie coloniale, blessé mortellement au combat de Rossignol (Belgique) et mort à Saint-Vincent[11].

Roques
Charles Auguste Henri

6 septembre 1914 (à 56 ans)
mort des suites de ses blessures à l'hôpital de Bar-le-Duc (55)[12].
Rousseau
Jean Louis Théodore Lucien

20 septembre 1914(à 62 ans)
commandant la 69e division, blessé à Cormicy (51), un monument lui est dédié.

Senès
Victor Baptistin

27 avril 1915(à 57 ans)
contre-amiral, péri en mer, sur le Léon-Gambetta torpillé en Adriatique à l'entrée du canal d'Otrante.

Serret
Marcel

6 janvier 1916 (à 48 ans)
blessé au Hartmannswillerkopf le 28 décembre 1915, il décède à Moosch (68). Avant 1914, il était attaché militaire à Berlin[13].
Sibille
Charles Antoine

27 septembre 1914(à 60 ans)
tué à l'ennemi à Beaumont (54), en allant reconnaître la position qu’il allait attaquer.

Stirn
Jean Paul Ernest

12 mai 1915 (à 48 ans)
commandant la 77e DI, blessé mortellement à l'offensive d'Artois devant Carency (62).
Trumelet-Faber[14]
Corneille Gustave Ernest

11 mars 1916(à 63 ans)
commandant la 80e DI, blessé en opérations, mort à l'hôpital d'Ost-Dunkerque (Belgique).

des Vallières
Pierre Émile

28 mai 1918 (à 49 ans)
mitraillé dans son auto à Juvigny (02), au nord de Soissons, pendant l'offensive allemande sur l'Aisne.
Vanwaetermeulen
Henri Alexis Joseph

16 juillet 1918(à 56 ans)
attaque de Belloy et Lataule, blessé par shrapnel le 10, mort en ambulance à La Veuve et repose en la Nécropole nationale de Sept-Saulx.



Généraux à assimiler |


Les généraux suivants sont morts de maladie contractée pendant le service ou de conséquences probables du combat.




























Nom
Prénoms
Date du décès
Circonstances

Baratier
Albert Ernest Augustin
17 octobre 1917
commandant la 134e D.I., mort subitement (accident cardio-vasculaire ?) à Courcy (51) lors d'une visite des tranchées de première ligne devant Reims. Mention "mort pour la France".

Grossetti
Paul François
7 janvier 1918
mort de dysenterie, déclarée « contractée en service commandé » sur le front oriental.
de Laporte d'Huste
Henry Armand
3 octobre 1916
commandant la 55e D.I., il meurt pour la France, de maladie contractée en service.





Voir aussi |



Articles connexes |



  • Pertes humaines de la Première Guerre mondiale

  • Bilan de la Première Guerre mondiale en France

  • Alliés de la Première Guerre mondiale

  • Triple-Alliance


  • Liste des généraux français tués pendant la Seconde Guerre mondiale (Bataille de France)



Bibliographie |



  • Laurent Guillemot, La liste de Foch : les 42 généraux morts au champ d'honneur, Paris, Éditions de Fallois, 2017, 448 p. (ISBN 978-2-87706-985-4, notice BnF no FRBNF45352942).


Lien externe |



  • « Mémoire des hommes », sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (Service historique de la Défense).


Sources |


Outre la littérature pour les circonstances, quelques renseignements complémentaires, âge, carrière et grade exact, peuvent se trouver dans :



  • les fiches du site MemorialGenWeb.org[15]

  • les fiches individuelles de la Mémoire des Hommes cf. lien externe.

  • les articles Wikipédia indiqués.


Les sources individuelles ne sont pas toutes détaillées, car l'établissement de la liste est le fruit de divers recoupements, ainsi que pour les circonstances.



Notes et références |





  1. Relevé du mémorial des généraux 1914-1918, Hôtel des Invalides.


  2. Le 1er mystérieux (Reybaz, p. 93)


  3. Paul Voivenel, À Verdun avec la 67e DR, p. 161.


  4. Henry Bordeaux, Les captifs délivrés, p. 84 et 128.


  5. La grande guerre par les combattants, t. I, p. 123


  6. Henri Contamine, La victoire de la Marne.


  7. Pierre Miquel, La Grande Guerre p. 190.


  8. Alain Denizot, Verdun 1914-1918, p. 38


  9. Le carnet de campagne du sergent Lefèvre, p. 104, fiction basée sur des faits historiques.


  10. Colonel A. Grasset, Surprise d'une division, Rossignol-Saint-Vincent, note p. 191 et 241.


  11. Colonel A. Grasset, Surprise d'une division, Rossignol-Saint-Vincent, p. 235.


  12. Henri Contamine, La victoire de la Marne. p. 296


  13. Le Miroir no 114 du 30 janvier 1916


  14. Ne figure pas sur la stèle des Invalides.


  15. Memorialgenweb.org - Paris 07 : mémorial des généraux 1914-1918 de l'église des Invalides




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