Pyrénées-Orientales
























































































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Drapeau de Pyrénées-Orientales

Pyrénées-Orientales
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Création du département
4 mars 1790

Chef-lieu
(Préfecture)

Perpignan

Sous-préfectures

Céret
Prades

Présidente du
conseil départemental

Hermeline Malherbe-Laurent (PS)

Préfet
Philippe Chopin[1]

Code Insee

66

Code ISO 3166-2
FR-66
Démographie

Population
471 038 hab. (2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie

Superficie
4 116 km2
Subdivisions

Arrondissements

3

Circonscriptions législatives

4

Cantons

17

Intercommunalités

12

Communes

226


Les Pyrénées-Orientales sont un département français situé au sud de la région Occitanie. Sa limite méridionale correspond à la frontière avec l'Espagne (province de Gérone). Son territoire correspond à l'ancienne province du Roussillon agrandi du pays du Fenouillèdes (pays de tradition languedocienne). Les autres pays traditionnels du département sont la plaine du Roussillon, la Haute Cerdagne, le Conflent, le Vallespir, les Aspres, les Albères, la Salanque et le Capcir[2].


L'Insee et la Poste lui attribuent le code 66.


Il n'y a pas de terme officiel pour désigner les habitants des Pyrénées-Orientales, couramment appelés Catalans, Catalanes[3] ou Roussillonnais, Roussillonnaises[4], bien que ces termes puissent prêter à confusion avec les habitants de la generalitat de Catalogne et ceux du seul Roussillon.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Politique


    • 4.2 Administration


    • 4.3 Pays




  • 5 Économie


  • 6 Démographie


    • 6.1 Immigration




  • 7 Langues et culture


    • 7.1 Peinture


    • 7.2 Cinéma


    • 7.3 Photographie


    • 7.4 Musique


      • 7.4.1 Musiques traditionnelles


      • 7.4.2 Musiques populaires


      • 7.4.3 Musique classique


      • 7.4.4 Festivals






  • 8 Tourisme


    • 8.1 Patrimoine des Pyrénées-Orientales


      • 8.1.1 Perpignan


      • 8.1.2 Le Vallespir


      • 8.1.3 Les Albères et Côte Vermeille


      • 8.1.4 Les Aspres


      • 8.1.5 Le Capcir


      • 8.1.6 La Cerdagne


      • 8.1.7 Le Conflent


      • 8.1.8 Le Fenouillèdes


      • 8.1.9 Le Ribéral


      • 8.1.10 La Salanque


      • 8.1.11 La plaine du Roussillon




    • 8.2 Les résidences secondaires




  • 9 Dans la culture


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Géographie |


Article détaillé : Géographie des Pyrénées-Orientales.


Localisation |


Le département des Pyrénées-Orientales fait partie de la région Occitanie. Ses frontières sont constituées de la mer Méditerranée à l'est, l'Espagne (province de Gérone) au sud, du département de l'Aude au nord, de l'Andorre et du département de l'Ariège à l'ouest.


Il fait partie des rares départements français (avec les Alpes-Maritimes, les Pyrénées-Atlantiques, l'Aude et la Corse) qui permettent à leurs habitants et aux touristes de profiter à la fois de la montagne et de la mer.


Points extrêmes du département des Pyrénées-Orientales :



  • Nord : Opoul-Périllos

  • Sud : Lamanère

  • Est : Cerbère

  • Ouest : Porta


C'est sur le territoire de la commune de Finestret que se trouve le centre géographique des Pyrénées-Orientales, à proximité du Puig des Feixes (42° 36′ N, 2° 31,2′ E)[5].


Population


  • Commune la plus peuplée : Perpignan (120 959 habitants en 2013)

  • Commune la moins peuplée : Oreilla (13 habitants en 2013)


Superficie


  • Commune la plus étendue : Prats-de-Mollo-la-Preste (14 509 hectares)

  • Commune la moins étendue : Mont-Louis (39 hectares)



Géologie et relief |



Le point culminant est le pic Carlit (2 921 m), mais la montagne la plus connue reste le pic du Canigou.



Hydrographie |


Les Pyrénées-Orientales sont traversées d'ouest en est par trois fleuves parallèles, le Tech, la Têt et l'Agly. C'est également dans les Pyrénées-Orientales que l'Aude prend sa source.



Climat |




La Centrale solaire de THEMIS.


Article détaillé : Climat des Pyrénées-Orientales.

Le climat, de type méditerranéen, permet d'avoir des hivers relativement doux, les chutes de neige étant très rares en plaine. Les étés sont chauds. Les vents jouent un grand rôle, en particulier la Tramontane, vent du nord-ouest, qui atteint fréquemment des vitesses supérieures à 100 km/h. Le vent marin (la Marinade) apporte pour sa part grisaille et pluie.



  • ensoleillement : en moyenne 300 jours par an

  • pluviosité : 60 jours



Voies de communication et transports |


Article détaillé : Transports dans les Pyrénées-Orientales.



Train Talgo, entre Montpellier, Perpignan et Barcelone. Il est remplacé par un TGV depuis décembre 2013 (Renfe-SNCF en Coopération).



  • Le réseau des TER (Transport express régional de la région Languedoc-Roussillon), exploité par la SNCF.

  • Le réseau ferroviaire exploité par la SNCF, avec le TGV, les trains Intercités et Intercités de nuit.


Articles détaillés : Ligne de Perpignan à Figueras et Ligne nouvelle Montpellier - Perpignan.


  • Le réseau d'autobus Sankéo.

  • Le réseau de déplacement des personnes à mobilité réduite géré par le conseil départemental.

  • Le réseau de navettes vers l'aéroport de Gérone-Costa Brava et les stations de ski, par la compagnie Frogbus[6].



Toponymie |






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En catalan, le département se nomme Pirineus Orientals, et en occitan Pirenèus Orientals.


Lors de sa création le 9 février 1790, le territoire se nomme d'abord département du Roussillon. Mais ce nom rappelle trop la province de l'Ancien Régime et change donc dès le 26 février 1790 pour celui de département des Pyrénées-Orientales[7].


Les catalanistes donnent aux Pyrénées-Orientales le nom de Catalogne Nord (ou Catalogne du Nord), voire de Catalogne française. Ce premier terme a été inventé dans les années 1930 par Alphonse Mias, militant catalaniste et fondateur de la revue-mouvement Nostra Terra, qui souhaitait rappeler les liens historiques et culturels de cette région avec le reste des territoires catalans. Le choix des noms Catalogne Nord, Catalogne du Nord, Roussillon ou Pyrénées-Orientales, traduit plus ou moins l'attachement à une identité catalane[8].


L'Institut d'Estudis Catalan (IEC), l'académie normative de la langue catalane dont le siège est à Barcelone a officialisé le toponyme Catalunya del Nord en lieu et place de Catalunya Nord depuis le 19 juin 2007[9].


Le terme Catalogne Nord a obtenu une première forme de reconnaissance officielle lors de la session du conseil départemental des Pyrénées-Orientales du 10 décembre 2007, où a été approuvée une Charte en faveur du catalan. Celle-ci déclare en préambule que « La langue catalane, née il y a plus de mille ans, constitue un des piliers de notre identité, du patrimoine et de la richesse du département des Pyrénées-Orientales (Catalunya Nord) ». Le terme Catalogne Nord, écrit toutefois en catalan et non en français, apparaît ainsi pour la première fois sur un document officiel.


Son usage tend donc aujourd'hui à être plus courant, en particulier dans son usage par les touristes de la Catalogne Sud.[réf. nécessaire]



Histoire |


Article détaillé : Histoire des Pyrénées-Orientales.



Les Pyrénées-Orientales et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : le Roussillon et le Languedoc (Fenouillèdes).


Le département des Pyrénées-Orientales est créé à la Révolution française en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir de la province du Roussillon et d'une partie du Languedoc appelée Fenouillèdes.


Le 8 janvier 1790, Jean-Xavier Bureau de Pusy présente à la Constituante un Rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume[10], assortit d'un Tableau des départements, suivant l'ordre du travail[11] dans lequel il propose que « le Roussillon, agrandi par une petite cession du Languedoc », forme un département « termin(ant) la chaîne des Pyrénées ». Il convient de l'exiguïté d'un tel département qui n'aurait que « deux cents lieues (carrées) » de superficie ; mais la justifie par « sa position physique (qui) ne permet pas de l'étendre sans tomber dans une contradiction manifeste avec les motifs qui ont déterminé la division (du royaume) en départements ». « En effet, poursuit-il, le Roussillon, borné au midi par la grande chaîne des Pyrénées, est séparé à l'ouest du pays de Foix, par des montagnes presque incommunicables ; au nord, il est séparé du Languedoc par une autre chaîne de montagnes, et sa limite orientale est bornée part la mer (Méditerranée) ».


Le 9 février suivant, l'Assemblée nationale constituante prend un « décret particulier », portant création d'un « département du Roussillon » ayant la ville de Perpignan pour chef-lieu et divisé en trois « districts » ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.


Elle le réitère le 26 février suivant, dans son « décret général », relatif à la division du royaume en quatre-vingt-trois département, dont l'article 65 du titre II crée le département des Pyrénées-Orientales, ayant Perpignan pour chef-lieu et siège de son assemblée, et divisé en trois districts ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.


Sanctionné par lettre patente du 3 mars 1790, ce décret général devient la loi des 26 février – 3 mars 1790.


Deux dates permettent de mieux comprendre l'histoire de ce département :




Catalogne (1812-1814).
Département des Pyrénées-Orientales.




  • 1258 : le traité de Corbeil fixe la frontière entre les royaumes de France et d'Aragon, aux Corbières, le Fenouillèdes sort de la zone d'influence du roi d'Aragon alors que le Roussillon s'y maintient comme toute la Catalogne. Les habitants de l'actuel département appartiennent à deux pays différents et parlent deux langues proches, le catalan en Roussillon, Conflent, Vallespir et Cerdagne et l'occitan dans le Fenouillèdes.


  • 1659 : la province du Roussillon et une partie de la Cerdagne sont cédées par l’Espagne à la couronne de France au traité des Pyrénées, à l’exception de l'enclave de Llívia. La frontière politique de 1258 devient alors une limite entre deux provinces du royaume de France.


Malgré la création du département en 1790, les différences se sont maintenues entre les deux entités. Les Catalans utilisent le terme péjoratif de gavatxos pour désigner les habitants du Fenouillèdes et de l'Aude. En fait, ce terme est toujours très répandu en Espagne sous les formes gavatx (en catalan) et gabacho (en castillan). Gavatx pourrait être assimilé au mot Boche en français. Mais il désigne les Français[12]. Il est encore vivace car la dernière invasion de l'Espagne date des guerres napoléoniennes. Dans la partie catalonophone des Pyrénées-Orientales, ce terme a perdu sa connotation agressive et est devenu moqueur, il est plus assimilable au franchouillard usité par les Français, ou au mot Teuton que ceux-ci emploient pour désigner les Allemands.


La couronne espagnole, désireuse de retrouver son ancienne possession, envahit avec ses troupes le département en avril 1793, mais la France le récupéra treize mois plus tard, avec la guerre du Roussillon.


Au XIXe siècle, les Pyrénées-Orientales furent l'un des départements les plus républicains de France. François Arago, homme politique et savant né à Estagel, en est le symbole.


Au 1er janvier 2016 la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Midi-Pyrénées pour devenir la nouvelle région administrative Occitanie.



Politique et administration |



Politique |




Les 4 circonscriptions des Pyrénées-Orientales.


Actuellement, la présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales est Hermeline Malherbe-Laurent (PS), la tête du département depuis novembre 2010[13].
















































Parti Sigle Élus

Majorité (22 sièges)
Parti socialiste PS
14
Parti communiste français PCF
5
Parti radical de gauche PRG
1
Sans étiquette SE
2

Opposition (12 sièges)
Union pour un mouvement populaire UMP
10
Union des démocrates et indépendants UDI
2

Présidente du conseil départemental

Hermeline Malherbe-Laurent (PS)




  • Liste des députés des Pyrénées-Orientales

  • Liste des sénateurs des Pyrénées-Orientales

  • Liste des conseillers départementaux des Pyrénées-Orientales


  • Liste des conseillers généraux des Pyrénées-Orientales (l'ancien conseil, remplacé par le conseil départemental de 34 élus)



Administration |


Article détaillé : Administration des Pyrénées-Orientales.


  • Liste des préfets des Pyrénées-Orientales

  • Liste des communes des Pyrénées-Orientales

  • Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales



Pays |


Les Pyrénées-Orientales sont organisées en 4 pays :




  • Pays Terres romanes en Pays catalan ;


  • Pays Pyrénées-Méditerranée ;


  • Pays de la Vallée de l'Agly ;


  • Pays plaine du Roussillon.



Économie |


Article détaillé : Économie des Pyrénées-Orientales.

L'économie du département repose traditionnellement sur l'agriculture, dominée par l'arboriculture (nombreux vergers de pêchers, d'abricotiers et de cerisiers), le maraîchage (salades, artichauts notamment) et la viticulture.
Dans ce domaine, les Pyrénées-Orientales se distinguent par une importante production de VDN (vins doux naturels), avec quatre appellations prestigieuses : Banyuls, Maury, Rivesaltes, Muscat de Rivesaltes, sans compter le Byrrh, élaboré dans les caves de Thuir. On produit aussi de nombreux vins secs AOC, rouges surtout, dont l'appellation Collioure est sans doute la plus connue.


L'élevage, en recul pendant plusieurs décennies, semble trouver une nouvelle vitalité, en particulier celui des bovins (production de viande de veau IGP Rosée des Pyrénées catalanes et Vedell des Pyrénées catalanes).


L'agriculture biologique trouve dans les Pyrénées-Orientales un lieu de prédilection puisque ce sont près de 10 % de la SAU du département qui sont aujourd'hui convertie à ce mode de production respectueux de l'environnement.


Il faut cependant préciser qu'à peine plus de 8 000 personnes, si on excepte les saisonniers, vivent de l'agriculture. Les entreprises industrielles sont peu nombreuses, et ne peuvent constituer une ressource suffisante pour le département, qui connaît un important taux de chômage (plus de 15 % de la population active). La majorité de la population travaille dans le secteur tertiaire (administration, services, distribution, tourisme**). Le recensement de 1999 donnait les chiffres suivants dans la répartition des actifs :



  • agriculture : 8 227,

  • industrie : 10 389,

  • construction : 8 460,

  • tertiaire : 97 673.



Démographie |


Article détaillé : Démographie des Pyrénées-Orientales.

Le département compte 471 038 habitants[14]. La ville de Perpignan en regroupe plus d'un quart à elle seule, et plus de la moitié avec sa banlieue. C'est la seule ville importante, et seules les villes de Canet-en-Roussillon, Saint-Estève, Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer et Saint-Laurent-de-la-Salanque dépassent les 10 000 habitants. Les autres villes importantes sont Rivesaltes, Bompas, Cabestany, Thuir, Céret, Elne, Le Soler et Prades, comptant chacune entre 7 000 et 10 000 habitants.
L'arrondissement de Perpignan, avec 283 118 habitants, est celui qui compte le plus d'habitants dans le département. En effet, les deux autres, les arrondissements de Céret et de Prades, comptent respectivement 128 191 habitants et 59 729 habitants.


La répartition par tranches d'âge montre un nombre relativement élevé de personnes âgées de 60 ans et plus (29 % de la population contre 21,3 % pour l'ensemble de la France).


Cette vieillesse de la population a pour conséquence un taux de mortalité supérieur à celui des naissances. Pourtant la population est en augmentation constante depuis plusieurs décennies grâce à un solde migratoire nettement positif. Le département attire en particulier des retraités grâce à son climat agréable, ce qui contribue à la fois à l'augmentation de la population et à son vieillissement[15].


L'évolution de la population du département :






























           Évolution de la population  [modifier]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
- 110 732 126 692 143 054 151 372 157 052 164 325 173 592 180 794



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
181 955 183 056 181 763 189 490 191 856 197 940 208 855 211 187 210 125



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
208 348 212 121 213 171 212 986 217 503 229 979 238 647 233 347 228 776



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
230 285 251 231 281 976 299 506 334 557 363 796 392 803 432 112 437 157



























2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 - -
441 387 445 890 448 543 452 530 457 793 462 705 466 327 - -

Les données proposées pour les années antérieures à 2004 sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie communale en vigueur au 8 mars 1999.
(Sources : Insee, Population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[16] puis population sans doubles comptes à partir de 1962[17] puis population municipale à partir de 2006[18].)



Histogramme de l'évolution démographique




Les 16 principales villes (population 2015) :




  • Perpignan : 121 934 habitants


  • Canet-en-Roussillon : 11 965 habitants


  • Saint-Estève : 11 698 habitants


  • Saint-Cyprien : 10 412 habitants


  • Argelès-sur-Mer : 10 383 habitants


  • Saint-Laurent-de-la-Salanque : 10 301 habitants


  • Cabestany : 9 790 habitants


  • Pia : 8 741 habitants


  • Rivesaltes : 8 678 habitants


  • Elne : 8 659 habitants


  • Céret : 7 705 habitants


  • Le Soler : 7 624 habitants


  • Thuir : 7 401 habitants


  • Bompas : 7 129 habitants


  • Toulouges : 6 686 habitants


  • Prades : 6 040 habitants



Immigration |


En 2012, le département comptait 45 726 immigrés[19].



Langues et culture |




La sardane de la féria de Millas.


La plus grande partie du département est historiquement de culture catalane, sauf dans le Fenouillèdes, au nord, de culture occitane[20]. Le français est la langue communément parlée dans le département, on estime cependant qu'un quart de la population peut parler le catalan[21].


D'après Abel Hugo, en 1835, la langue catalane était la seule en usage parmi le peuple du Roussillon[22].


L'État a historiquement imposé le français comme seule langue d'usage et de scolarisation[23]. Au cours du XXe siècle, beaucoup de Catalans ont encouragé leurs enfants à parler uniquement français. Ils ne leur ont pas toujours transmis la langue catalane de peur qu'elle ne nuise à la maîtrise de la langue nationale[réf. nécessaire].




Édit d'imposition de la langue française dans les actes administratifs au détriment du catalan en Roussillon par Louis XIV.


Néanmoins, la langue catalane reste vivace en comparaison à de nombreuses autres langues régionales.
De nombreux rassemblements populaires (aplecs) ont lieu dans le département, et les danses traditionnelles y sont très appréciées, en particulier la sardane. Tous les ans se tient à Prades, l'Universitat Catalana d'Estiu (Université Catalane d'Été). La langue catalane est également enseignée (jusqu'à aujourd'hui sans grand soutien de la part des autorités[réf. nécessaire]) dans les écoles primaires, lycées et collèges, à l'université, ainsi que dans des écoles où l'enseignement se fait en langues catalane et française (écoles primaires la Bressola et Arrels, collèges col·legi Comte Guifré col.legi Pompeu Fabra la bressola).


Durant le XXe siècle, le déclin du catalan a été continu (comme pour toutes les autres langues dites régionales). Certains facteurs récents comme la bonne santé économique de la Catalogne du Sud et l'arrivée du TGV Barcelone-Perpignan, pourraient peut-être inverser cette tendance[réf. nécessaire]. Le conseil général des Pyrénées-Orientales, en sa session du 10 décembre 2007, a approuvé la Charte en Faveur du Catalan[24]. C'est la première fois qu'une collectivité territoriale prend ce genre de position.



Peinture |


Plusieurs grands peintres sont venus vivre en Roussillon au début du XXe siècle, soit à Céret, soit à Collioure. C'est en grande partie à Collioure, où ont séjourné Henri Matisse et André Derain, qu'est né le fauvisme. Le cubisme s'est quant à lui développé à Céret, fréquenté par Pablo Picasso et Georges Braque à partir de 1911. Aristide Maillol est né dans ce pays et y est resté, sculptant sur le thème de la femme. Céret abrite aujourd'hui un important musée d'art moderne de Céret, fondé en 1950 par Pierre Brune.



Cinéma |


Articles détaillés : Cinéma dans les Pyrénées-Orientales et Liste de films tournés dans les Pyrénées-Orientales.

Les Pyrénées-Orientales sont un lieu privilégié pour les tournages de films, en particulier depuis les années 2000 grâce à la Commission du film Languedoc-Roussillon Cinéma à Montpellier[25].


Depuis les années 1920, une culture cinéphile dense, avec une longue histoire de ciné-clubs et de nombreuses salles de projections à Perpignan.
L'Institut Jean-Vigo, est un lieu unique en France, pour la conservation, la formation et l'animation de cette culture cinématographique[26].


Le département accueille également depuis 1981, l'un des plus importants festivals de courts métrages en France les Rencontres internationales du court-métrage Image In Cabestany qui offre à des réalisateurs amateur ou semi-professionnel la possibilité de diffuser leur création.



Photographie |


Le festival photographique Visa pour l'image a lieu chaque année à Perpignan.



Musique |



Musiques traditionnelles |



  • La sardane, répandue dans tous les pays catalans, est toujours vivace dans les Pyrénées-Orientales.

  • La rumba catalane, originaire de Catalogne, est présente parmi les populations gitanes du département.



Musiques populaires |


De nombreux artistes sont issus du département, parmi lesquels Cali ou Pascal Comelade, signe d'une scène musicale populaire locale encore riche à ce jour.



Musique classique |


Pablo Casals ou Déodat de Séverac ont longtemps séjourné dans les Pyrénées-Orientales.



Festivals |



  • Le Festival Pablo Casals (musique classique) a lieu chaque année depuis 1950 à Prades et dans divers lieux du département, dont l'abbaye Saint-Michel de Cuxa[27].

  • Le festival des Déferlantes (musique populaire) a lieu chaque année depuis 2007 sur le site du château de Valmy à Argelès-sur-Mer[28].

  • L'Electrobeach Music Festival (musique électronique) a lieu chaque année depuis 2009 au Barcarès[29].

  • Festival Semaine Flamenco de Rivesaltes a lieu chaque année depuis 2008.



Tourisme |




Un exemple de site protégé par le conservatoire du littoral : Paulilles.


Article détaillé : Tourisme dans les Pyrénées-Orientales.

Articles détaillés : Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et Randonnée dans les Pyrénées-Orientales.

Dans les années 1960, le Languedoc-Roussillon a été aménagé pour permettre le tourisme de masse.
La Côte Vermeille s'est couverte d'immeubles.
Le tourisme s'est beaucoup développé dans le département, notamment avec des stations balnéaires comme Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, qui accueillent de nombreux campings(164 en 2016), et de nombreux hôtels, attirés par les longues plages de sable fin. Qui dit tourisme dit attractions touristiques, et pour cela le département est bien équipé ; en effet, il accueille de nombreuses attractions de grimpe aux arbres dans la montagne, de canyoning (naturel et artificiel), ainsi que le plus grand circuit de karting d’Europe : le Circuit du Roussillon[30].



Patrimoine des Pyrénées-Orientales |



Perpignan |




  • CLMH, 2005 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan[31], palais-forteresse et jardins en promontoire dominant la plaine du Roussillon, édifiés par Jacques II d'Aragon en 1309, capitale du royaume de Majorque ;

  • Le stade Aimé-Giral, de l'USAP, club de rugby à XV, et le stade Gilbert-Brutus, des Dragons catalans, club de rugby à XIII de la Super League ;

  • Le Castillet, la cathédrale et de multiples hôtels particuliers ;


  • Sant Vicens, atelier de céramiques d'art et lieu d'exposition ;

  • Le centre de la ville où vivent depuis le XVe siècle des Gitans.



Le Vallespir |



  • Le Musée d'art moderne de Céret, qui retrace l'importance de Céret dans l'histoire de l'Art moderne du XXe siècle[32].


  • Prats-de-Mollo-la-Preste : fort Lagarde de Vauban et la réserve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste ;


  • Serralongue : Les tours de Cabrenç (Xe siècle - XIIIe siècle) ;


  • Corsavy : La tour de Batère, nœud du réseau du château de Castelnou ;


  • Arles-sur-Tech : abbaye Sainte-Marie (Xe siècle) et cloître gothique du (XIIIe siècle)

  • Les gorges de la Fou ;



Les Albères et Côte Vermeille |




  • CLMH, 2005 Le château Royal de Collioure à Collioure[33]

  • Le château de Valmy, sur les hauteurs d'Argelès-sur-Mer[34].


  • CLMH, 2005 Le château d'Aubiry, œuvre de l'architecte danois Viggo Dorph-Petersen, à l'entrée de Céret[35].

  • L'aire protégée de Paulilles[36]

  • La réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls[37]

  • Le centre d'interprétation de l'Albera d'Argelès-sur-Mer[38]



Les Aspres |



  • Serralongue : Les tours de Cabrenç (Xe - XIVe siècle)


  • CLMH, 2005 Le prieuré de Serrabone[39]



Le Capcir |



  • Site officiel du Capcir

  • Site officiel de l'Espace Nordique du Capcir



La Cerdagne |



  • La centrale solaire de THEMIS à Targasonne

  • Le four solaire d'Odeillo

  • Le petit train jaune reliant Villefranche-de-Conflent à Latour-de-Carol : voyage dans la haute vallée de la Têt et de la Cerdagne

  • Site officiel du tourisme en Cerdagne



Le Conflent |



  • Le parc naturel régional des Pyrénées catalanes[40]


  • CLMH, 2005 L'abbaye Saint-Michel de Cuxa


  • CLMH, 2005 L'abbaye Saint-Martin du Canigou


  • Villefranche-de-Conflent : fortifications de Vauban


  • CLMH, 2005 Eus : un de plus beaux et plus ensoleillé village de France


  • Mont-Louis : fortifications de Vauban

  • Le four solaire de Mont-Louis



Le Fenouillèdes |



  • Site préhistorique du Caune de l'Arago, sur la commune de Tautavel où a été découvert l'Homme de Tautavel[41].


  • CLMH, 2005 L'aqueduc d'Ansignan : pont-aquaduc aux bases romaines (IIIe siècle)


  • CLMH, 2005 Le chapitre à Saint-Paul de Fenouillet (VIIIe siècle) : décor de gypseries et clocheton heptagonal (XVIIe siècle),


  • CLMH, 2005 Le château cathare Saint-Pierre à Fenouillet (XIe siècle) : seul vestige cathare non remanié par les troupes françaises après son annexion au royaume de France par le traité de Corbeil (1258)

  • Les gorges de Galamus et l'ermitage Saint-Antoine, abri troglodyte entre Saint-Paul-de-Fenouillet et Cubières-sur-Cinoble (Ve siècle)

  • La forêt de Boucheville (trois influences climatiques : méditerranéenne, atlantique et montagnarde)


  • CLMH, 2005 Notre-Dame de Laval (Xe siècle, XVIIe siècle) à Caudiès-de-Fenouillèdes : retable remarquable (XIVe siècle)

  • Le lac de l'Agly



Le Ribéral |



  • Le site géologique des Orgues d'Ille-sur-Têt[42].

  • Le sommet de Força Réal, (507 mètres), ancien château fort et tour à signaux qui domine toute la plaine du Roussillon.



La Salanque |




  • CLMH, 2005 La forteresse de Salses : importante forteresse espagnole du XVIe siècle sur l'ancienne frontière nord de la Catalogne[43].


  • CLMH, 2005 Le musée mémorial du camp de Rivesaltes



La plaine du Roussillon |



  • La Maternité Suisse d'Elne

  • La cathédrale d'Elne (XIe) et son cloitre, l'un des plus beaux de France



Les résidences secondaires |


Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 30,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.


Ce tableau indique les principales communes des Pyrénées-Orientales dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.




Dans la culture |


Littérature


  • Claude Delmas, Disparition du département des Pyrénées Orientales, Perpignan, Libre d'Arts, 2016(ISBN 9782914640992).


Voir aussi |



Bibliographie |



  • Dominique-Marie-Joseph Henry, Le Guide en Roussillon : ou Itinéraire du voyageur dans le département des Pyrénées-Orientales, Perpignan, J.-B. Alzine, 1842, 354 p. (notice BnF no FRBNF36385065)

  • Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : des origines au XVe siècle, t. 1, J. Villanove, 1978, XII-339 p. (notice BnF no FRBNF34685697)

  • Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : du XVIe siècle à 1714, t. 2, J. Villanove, 1979, 326 p. (notice BnF no FRBNF34715572)

  • Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 1, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, 1983, 1-573 p. (ISBN 2904610014)

  • Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, 1985, 579-1133 p. (ISBN 2904610014)

  • Michel Cadé, Guerre et révolution en Roussillon 1793-1795, Perpignan, Direction des Services d'Archives, 1990, 255 p. (ISBN 2860660208)

  • Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1990(ISBN 2-7399-5066-7)

  • Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », 2014, 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275)

  • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, 1990, 796 p.


  • Atlas des châteaux et fortifications des Pyrénées-Orientales, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe (ISSN 1253-6008)
    Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, no 29 / 31


  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2003, 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)



Articles connexes |



  • Portail des Pyrénées-Orientales

  • Liste de films tournés dans les Pyrénées-Orientales

  • Volontaires nationaux des Pyrénées-Orientales pendant la Révolution

  • Parc naturel régional des Pyrénées catalanes



Liens externes |


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Notes et références |



Notes |





Références |




  1. « Deux nouveaux préfets en Limousin », lepopulaire.fr, 10 mai 2018(consulté le 13 mai 2018)


  2. (Pays de tradition catalane)


  3. « Perpignan : les nouveaux Catalans rois de la fête au palais de Majorque », sur lindependant.fr


  4. Terme utilisé par exemple par le Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille ou le Nouveau dictionnaire de biographies roussillonnaises


  5. « L'IGN calcule le centre géographique des 96 départements métropolitains », sur www.ign.fr, 11 avril 2016(consulté le 11 avril 2016)


  6. http://www.frogbus.com/fr


  7. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », 2014, 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275)


  8. (ca) Alà Baylac-Ferrer, « L'espai nord-català », sur Site consacré à l'histoire des Nord-Catalans.


  9. (ca) « Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord », sur www.iec.cat, 19 juin 2007(consulté le 30 juillet 2014)


  10. (fr) Rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume, dans Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série : de 1787 à 1799, tome XI : du 24 décembre 1789 au 1er mars 1790, pp. 119-120 (consulté le 8 janvier 2014)


  11. (fr) Tableau des départements, suivant l'ordre de travail, Modèle:Opt. cit, pp. 120-125 (consulté le 8 janvier 2014)


  12. Pour les habitants des plaines du Languedoc, les Gavaches sont les habitants de l'arrière-pays : Tarn, Aveyron, Lozère. Ces personnes (considérées comme rustres) n'ont cessé de venir peupler les plaines tout au cours des siècles.


  13. EOLAS, « Les conseillers départementaux par canton - Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales », sur www.ledepartement66.fr (consulté le 26 septembre 2016)


  14. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=66&annee=2015


  15. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=66


  16. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  17. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  18. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années [ 2006], [ 2014]


  19. Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance, INSEE


  20. François Taillefer, « Un atlas des Pyrénées-Orientales : J. Bécat, Atlas de Catalunya Nord », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, t. 49,‎ 1978, p. 556-557 (lire en ligne)


  21. CRUSCAT - El coneixement del català


  22. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye, 1835


  23. L'interdiction de la langue catalane en Roussillon par Louis XIV « Copie archivée » (version du 14 décembre 2010 sur l'Internet Archive).


  24. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalanite/charte_catalan.pdf Charte pour le catalan en document .pdf


  25. http://www.languedoc-roussillon-cinema.fr/fr/commission/index.php


  26. http://www.inst-jeanvigo.eu/


  27. Site officiel du Festival Pablo Casals


  28. Argeles-sur-mer.com


  29. Pro-festivals.com


  30. http://www.cdt-66.com/static/fr/master/index


  31. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/monuments/palais_majorque/index.html


  32. http://www.musee-ceret.com/


  33. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/monuments/chateau_royal/index.html


  34. http://histoireduroussillon.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/ChateauDeValmy.php


  35. http://www.languedoc-roussillon.culture.gouv.fr/fr/0index/01actu/protection_historique/fiches66/ceret_chateau_aubriry.htm


  36. http://www.cg66.fr/environnement/espaces_naturels/paulilles/index.html


  37. http://www.cg66.fr/environnement/espaces_naturels/reserve_marine/index.html


  38. http://fr.argeles-sur-mer.com/articles-mairie-11/37-28-centre-interpretation-albera/


  39. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/monuments/serrabone/index.html « Copie archivée » (version du 1 mai 2009 sur l'Internet Archive)


  40. http://www.parc-pyrenees-catalanes.fr/


  41. http://www.tautavel.culture.gouv.fr/


  42. http://www.ille-sur-tet.com/le_tourisme/orgues.htm


  43. « http://salses.monuments-nationaux.fr/fr/ »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)




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