Chevreuil




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Capreolus capreolus



Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Chevreuil (homonymie).


Ne doit pas être confondu avec le Cerf de Virginie, appelé « chevreuil » en Amérique du Nord.




Capreolus capreolus



Description de cette image, également commentée ci-après

Un chevreuil













































Classification
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Mammalia
Sous-classe
Theria
Infra-classe
Eutheria
Ordre
Artiodactyla
Famille
Cervidae
Sous-famille
Capreolinae
Genre
Capreolus

Nom binominal



Capreolus capreolus
(Linnaeus, 1758)


Statut de conservation UICN


( LC )
LC  : Préoccupation mineure



Répartition géographique



Description de l'image Areale_Capreolus_capreolus.jpg.





Classification phylogénétique



Position :

  • Cétartiodactyles

    • Tylopodes

    • Clade non nommé

      • Suines

      • Clade non nommé


        • Ruminants

          • Tragulidés

          • Antilocapridés

          • Giraffidés

          • Moschidés

          • Cervidés

          • Bovidés



        • Clade non nommé

          • Hippopotamidés

          • Cétacés











Le chevreuil (Capreolus capreolus) est une espèce de cervidés européens et asiatiques, du sous-ordre des ruminants, qui vit dans les forêts de feuillus ou mixtes (feuillus et conifères).




Sommaire






  • 1 Appellations et espèces voisines


  • 2 Description


  • 3 Répartition, aire vitale et habitat


  • 4 Régime alimentaire


  • 5 Comportement


    • 5.1 Vitesse de déplacement


    • 5.2 Comportement social


    • 5.3 Comportement territorial


    • 5.4 Reproduction




  • 6 Prédateurs et régulation


  • 7 Importance écologique


  • 8 Maladies


  • 9 Rôle épidémiologique


  • 10 Le chevreuil et l'homme


    • 10.1 Régulation des populations par des causes naturelles et par l'homme


    • 10.2 Chasse




  • 11 Population


    • 11.1 Mythologie


    • 11.2 Calendrier républicain




  • 12 Notes et références


  • 13 Annexes


    • 13.1 Bibliographie


    • 13.2 Articles connexes


    • 13.3 Liens externes







Appellations et espèces voisines |


Le chevreuil mâle est appelé brocard. Lui seul porte des bois, mais il les perd à l'automne.
La femelle du chevreuil est la chevrette. Elle ne porte jamais de bois (une vieille chevrette stérile est appelée « bréhaigne »). Le jeune chevreuil s'appelle le « faon » (jusqu'à 6 mois), puis « chevrillard » (de 6 à 12 mois).


Le genre des chevreuils, Capreolus, est désormais subdivisé en deux espèces distinctes[1] :




  • Capreolus capreolus, le chevreuil européen, est l'espèce qui vit en Europe et en Asie Mineure.


  • Capreolus pygargus, le chevreuil d'Asie ou chevreuil de Sibérie, vit de l'est de la Russie d'Europe jusqu'à l'Extrême-Orient.


En français canadien, le mot chevreuil peut désigner aussi le cerf de Virginie.



Description |




Chevreuil au repos, au printemps (Gers). On distingue un reste de la serviette à la base du cou.


Le chevreuil est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm (62 en moyenne) de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm (67 en moyenne) de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à 120 cm de long pour les mâles. Son poids varie de 10 à 20 kg pour les femelles contre de 15 à 30 kg pour les mâles (35 maximum dans un habitat très riche). Il peut vivre jusqu'à 15 ans (avec un record de 20 ans, mais la plupart ne dépassant toutefois pas 10 ans dans la nature). À âge égal, le mâle pèse 2 à 3 kg de plus que la femelle. De par sa taille, il est considéré comme le plus petit cervidé indigène d'Europe[2].


Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure, c'est-à-dire sans queue, et artiodactyle : il marche sur un nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre.


Pelage : celui du faon est tacheté durant deux mois, les taches étant alignées contrairement à celles du faon de cerf. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps (le pelage devient roux vif) et en automne (le pelage vire au gris-brun), avec une mue plus précoce chez les jeunes. En hiver, certains chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, dites serviette.


La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d'un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.


Dimorphisme sexuel : le brocard a un corps plus trapézoïdal, au centre de gravité porté vers l’avant. Hormis en novembre-décembre, ses refaits et ses bois le distinguent de la femelle. En hiver, son miroir en forme de rein ou de haricot (alors que celui de la femelle a une forme de cœur) le distingue, de même que son pinceau pénien (de profil). La chevrette a un centre de gravité porté vers l'arrière et ne porte pas de bois.


L'âge est déterminé par l'observation des dents de la mâchoire inférieure :



  • de 0 à 4 mois (4 incisives, 3 prémolaires, dont la troisième est trilobée) ;

  • au 4e mois, la 1re molaire apparaît ;

  • de 10 à 12 mois, une 3e molaire (trilobée) apparaît ;

  • de 12 à 14 mois, les prémolaires remplacent les dents de lait (la 3e prémolaire définitive est bilobée) ;

  • à 15 mois, la denture est complète (32 dents, dont 4 incisives, 3 prémolaires, 3 molaires).


La mâchoire supérieure est normalement dépourvue d’incisives, mais chez certains sujets une, voire deux, canines reliques apparaissent, ce sont des vestiges d’anciennes défenses encore présentes chez le cerf (on les appelle crochets ou fleurs de lys).



Répartition, aire vitale et habitat |



chevreuil en plein saut

Chevreuil en plein saut (dans la Creuse)


La répartition actuelle du chevreuil diffère probablement de son écopotentialité. Elle subit toujours l'influence du milieu, mais aussi celle de la disparition ou forte régression de ses prédateurs (hormis l'homme) et de l'agrainage, celle d'autres sources artificielles de nourriture (cultures vivrières), d'abreuvement (abreuvoirs d'élevage, lavognes, etc) et d'oligoéléments (pierres à sel d'élevage...).

Son écologie, son aire vitale et de sa chorologie font encore l'objet d'études[3]. C'est un des éléments de la chorologie (l'étude explicative de la répartition géographique des chevreuils et de ses causes).


Le chevreuil fréquente surtout des régions ayant une densité de 50 % de feuillus et 50 % de conifères. Le chevreuil est présent en Europe et en Asie où il peut atteindre 20 à 30 têtes pour 100 hectares, avec risques fréquents de déséquilibres sylvo-cynégétiques.


Il vit dans des milieux variés : bois, forêts de feuillus ou de conifères, bosquets à végétation herbacée variée ou clairières. Les taillis sous futaie avec espaces dégagés lui sont favorables. On le trouve aussi dans des champs et des prairies, ainsi que dans des parcs et réserves fauniques. Il est sédentaire, sauf dans la période du rut où le mâle se déplace pour aller féconder le plus grand nombre de femelles sur son territoire. Ses mœurs sont surtout crépusculaires, mais il est aussi visible en plein jour. Il peut vivre en solitaire, par couple ou en groupes familiaux (hardes) composés d'une ou plusieurs femelles et de leurs faons. En général, les troupes de 10 à 15 têtes se forment seulement en automne et en hiver. En dehors du rut, les mâles sont plutôt solitaires. Excellent coureur et sauteur, le chevreuil nage aussi très bien, mais il ne choisit cette option que lorsqu'il y est obligé ou lorsqu'il est menacé. En présence d'un danger, les faons sont souvent abandonnés provisoirement par les femelles. Plus âgés, au cours de la fuite, ils suivent leur mère.


Bien que cette espèce soit réputée très sédentaire[4],[5], le radio-pistage a montré en France qu'au sein d'un même territoire (réserve de Chizé en l'occurrence) – pour une aire vitale observée pour la durée totale de vie d'un chevreuil – le domaine vital de chaque chevreuil peut significativement varier d'une année sur l'autre : chez les chevreuils suivis sur plusieurs années par Pellerin (2005), le recouvrement d'une année sur l'autre était d'environ 60 % pour chaque individu[3]). En présence de grands prédateurs, il est probable que cette variation serait plus importante.

De plus, les chevrettes âgées peuvent diminuer leur aire vitale, probablement grâce à « l'expérience acquise par rapport à leur territoire et la connaissance des patches alimentaires riches au fil des mois »[6],[7],[8],[9].



Régime alimentaire |




Un brocard


Il broute des herbages et abroutit des bourgeons, feuilles et jeunes branches d'arbres. Il est capable de choisir ses aliments et préfère des plantes plus digestes et riches en azote[10] quand il a le choix.

C'est un animal essentiellement forestier, dont le système digestif digérait peu ou mal les foins et graminées sèches qui sont les plantes les plus fréquentes en milieu non forestier (sauf au printemps et sauf dans certains milieux cultivés)[11]. Néanmoins, depuis quelques décennies, les chevreuils ont modifié leurs comportements et se font nombreux et fréquents dans les champs où ils profitent notamment des cultures d'hiver et de printemps. Il semble, par ailleurs, qu'il se soit adapté à ses nouveaux milieux et accepte toutes les nourritures. Les faons étant élevés dans les prés de fauche et les champs céréaliers n'ont guère d'autres choix nutritionnels et doivent s'adapter.


Au printemps et en été, le chevreuil consomme, en forêt, les feuilles de nombreux arbres feuillus (chêne, charme, érable, cornouiller...), beaucoup de graminées, et quelques dicotylédones.
En hiver, il consomme les ronces, la bruyère callune, le lierre sur les troncs et quelques autres végétaux ou champignons.
Il mange aussi des glands, des faînes, et parfois n'hésite pas à consommer certaines cultures d'hiver (céréales notamment).
Friands de sel, les chevreuils consomment les blocs placés par les chasseurs (fixation des populations) et les éleveurs. En pays de bocage, les haies et l'herbe constituent leur nourriture principale de façon identique au bétail qui choisit ce qu'il lui faut pour combler ses besoins.



Comportement |


Depuis les plans de chasse et l'agrainage qui l'ont beaucoup favorisé, et en l'absence de prédateurs naturels, le chevreuil est devenu le mammifère herbivore sauvage le plus commun en forêt, dans de nombreux pays de l'hémisphère nord. Il reste pourtant très discret. Ses populations sont donc difficiles à dénombrer, d'autant qu'il est essentiellement forestier. S'il s'approche volontiers des habitations proches des lisières tôt le matin ou la nuit, il fuit le contact de l'homme et est gêné par des dérangements répétitifs. Sa musculature et son système circulatoire sont adaptés à la fuite immédiate et aux bonds lui permettant de franchir les clôtures basses et les buissons en une fuite rapide en forêt dense ou au milieu des ronciers[12], mais s'épuise rapidement à la course en milieu ouvert.



Vitesse de déplacement |


Les chevreuils ont une morphologie adaptée à la course et aux bonds. Ils ont une musculature sèche, concentrée près du corps avec de longues pattes fines et légères. Leurs sabots frêles sont serrés et très pointus, idéals pour la course. Ils peuvent bondir jusqu'à 2 mètres de haut, et jusqu'à 6 mètres en longueur. En cas de danger, ils peuvent courir extrêmement vite, jusqu'à une vitesse de 98 km/h en pointe, sur une courte distance avec une vitesse moyenne de 73 km/h. Ils peuvent également courir moins vite à environ 40 km/h en endurance sur une plus longue distance. Ils courent plus vite que leurs prédateurs, cependant en l'absence de loups et de lynx dans certaines régions de France, ils se déplacent moins et sont moins musclés. Un chevreuil entrainé aux sprints, est aussi rapide qu'une gazelle de Thomson.



Comportement social |




Un groupe de trois jeunes chevreuils dans la réserve animale du Domaine des grottes de Han en Belgique.


Il est grégaire et peut former des groupes de plus de 10 individus en milieu ouvert en hiver. La cellule sociale de base du chevreuil est matriarcale, associant une chevrette et sa progéniture de l’année (jusqu’au 10e-11e mois, après quoi les jeunes sont repoussés par la femelle).
L'adulte est sédentaire en forêt sur un territoire enforesté de 30 à 60 voire 100 hectares, qu'il conserve durant toute sa vie.
Comme le cerf élaphe, il passe environ 50 % de son temps à se reposer et dispose donc de réseaux de zones de repos sur son territoire. Il exploite aussi occasionnellement les abords des forêts. Le rythme d’activité du chevreuil est dit polyphasique. C'est à dire qu'il représente 6 à 12 phases d’activité dans la journée dont 2 particulièrement marquées au lever du jour et à la tombée de la nuit[13].
L'adulte communique surtout par des postures, et à distance par un cri dit aboiement parce qu'il évoque un aboiement de chien, alors que le faon émet de faibles piaulements.

Certains individus plus aventuriers migrent et s'intègrent dans d'autres groupes, entretenant la diversité génétique des populations locales au sein de métapopulations régionales, à condition que les forêts ne soient pas trop isolées les unes des autres par des phénomènes d'insularisation écologique et de fragmentation écopaysagère[14].

Son comportement est modifié en l'absence de prédateurs naturels (loup, lynx) ; il se déplace moins et est moins musclé.



Comportement territorial |


Chez les mâles, il est caractérisé sept mois par an (de février à août) par une activité de marquage hormonal et/ou odorant du territoire, par « frottis » et « grattis » (on parle de « régalis » quand un frottis est associé à un gratti). Ce comportement pose problème pour la régénération forestière là où les populations sont denses. Une étude[15] a porté en France sur des plants de chêne sessile de 3 ans exposés au chevreuil en conditions contrôlées (avec suivi de l'état des arbres durant 3 ans). Après trois ans, 39 % des plants étaient morts (c'est plus que le taux naturel de mortalité qui est élevé chez les jeunes chênes). 51 % ont eu une perte de hauteur importante par rapport à leur hauteur initiale (supérieure à 20 cm) et 10 % seulement se sont normalement développés (comme les plants témoins non « frottés »). Cette étude a également montré que les blessures faites au printemps (montée de sève, feuilles plus fragiles..) sont deux fois plus importantes, « à comportement égal du chevreuil ».

Ces résultats pourraient être tempérés par deux éléments qui restent des hypothèses, à ce jour non scientifiquement démontrées (mais qui ne semblent pas avoir fait l'objet d'études) :



  1. Plus les chevreuils sont nombreux, plus ils tendent à marquer leur territoire ;

  2. Les chevreuils semblent plus activement marquer leur territoire là où ils sentent l'odeur de l'homme (et des chiens ?), leurs dégâts étant alors amplifiés sur les plants issus de pépinières puis replantés en forêt, ou dans les parcelles fortement gérées par l'homme. Néanmoins leurs dégâts ne peuvent être niés là où ils sont très nombreux (la clôture d'une parcelle suffit à y favoriser fortement la régénération naturelle).



Pour limiter les dégâts sur les arbres, les forestiers demandent aux chasseurs de respecter un « équilibre sylvo-cynégétique » qui n'est pas toujours consensuel. Les forestiers ne veulent pas non plus se priver des chevreuils qui font partie de l'écosystème forestier et qui, avec les autres "grands gibiers", contribuent au revenu de la forêt souvent à hauteur de 50 % environ, voire plus.



Reproduction |




Un chevrillard



  • En période de rut (du 15 juillet au 15 août), les mâles ont un comportement territorial spécifique : ils frottent leur bois contre des arbres, déposent la sécrétion odorante de leurs glandes frontales et grattent la terre. Avant l'accouplement, le mâle qui suit une femelle emprunte souvent un itinéraire circulaire dit « rond de sorcière » (à ne pas confondre avec les ronds de champignons également dénommés rond de sorcière) ou ayant la forme d'un 8 parfois.

  • L’œstrus de la chevrette ne dure que 36 heures environ.

  • La gestation dure 280 jours, soit 9 mois et demi ; après la fécondation, l'embryon ne se fixe par « gestation différée » qu'au bout de 4 mois, fin décembre-début janvier.
    La gestation directe dure 5 mois, soit au total 41 semaines (soit 9 mois 1/2 ou 280 jours). Cette étape particulière s'appelle la dia-pause embryonnaire.


Leurs faons seront mis bas en mai-juin.


  • La portée comprend en moyenne 2 petits (de 1 à 3). Une femelle pesant moins de 20 kg ne peut pas mettre au monde de faons[réf. nécessaire]. En revanche, plus la femelle est lourde plus elle a de chance de mettre au monde un nombre conséquent de faons. Chaque faon pèse de 1 à 2 kg à la naissance. L’allaitement dure en moyenne de 2 à 3 mois (mais peut continuer jusqu’à mi-novembre si les conditions sont bonnes[16]). Le sevrage est achevé au 5e ou 6e mois (en octobre-novembre).
    Le jeune s’émancipe à la fin de la 1re année de vie. La maturité sexuelle survient dès la seconde année de vie.


Prédateurs et régulation |


Les prédateurs du chevreuil sont les loups, le lynx. Le renard roux, les chiens errants, les gloutons et les sangliers peuvent s'attaquer aux faons. L'homme le chasse pour son trophée, sa chair et régule ses populations si les prédateurs sauvages sont absents. Les groupes denses de chevreuils sont aussi régulés par diverses maladies, favorisées par la promiscuité et éventuellement par des pullulations de tiques.



Importance écologique |


En tant qu'herbivore, le chevreuil contrôle la densité de la végétation au sein de son écosystème, soit par broutage, soit par les frottis et les blessures qu'il occasionne aux jeunes arbres pour marquer son territoire. Il contribue à l'entretien de zones de clairières ou de milieux semi-ouverts et parfois de corridors intra- ou inter-forestiers. Comme pour d'autres animaux, son piétinement peut endommager les sols fragiles (pentes, sables, etc.) mais aussi contribuer à enfouir des graines, ou au contraire mettre au jour des graines anciennement enfouies, leur permettant de germer. C'est néanmoins un animal léger qui n'est pas réputé pour endommager les sols.


Dans un système naturel, il est lui-même contrôlé par ses prédateurs (loup, lynx) et par les maladies et le parasitisme qui se développent plus rapidement quand ses populations se densifient.

Comme de nombreux animaux, il joue un rôle de diffusion pour certaines espèces (dont les parasites) en transportant des graines et diverses propagules (spores de champignons, œufs, larves ou petits animaux) dans son pelage, sous ses sabots et dans son tube digestif.


Enfin, dans les forêts où les grands prédateurs carnivores ont survécu, il constitue une proie importante pour ces derniers. Quand il meurt de mort naturelle (maladie, parasitisme), ou des suites de blessure de chasse ou d'autres causes (accident de la route, empoisonnement, etc.), son cadavre reste une source d'alimentation pour les invertébrés et animaux nécrophages.


Ses ossements et surtout ses bois peuvent être rongés par d'autres animaux (écureuil en particulier) qui semblent y récupérer des sels minéraux (notamment dans les régions naturellement acides et pauvres en calcium), et peut-être aussi aiguiser leurs dents. Dans les forêts polluées par des métaux lourds (plomb en particulier) issus de séquelles de guerre ou industrielles, ou par les retombées du passage du nuage de Tchernobyl, le cadavre et le squelette du chevreuil peuvent être une source de polluants qui retournent directement dans la chaîne alimentaire.



Maladies |




Planche 9 de René-Antoine Ferchault de Réaumur décrivant l'autopsie d'un chevreuil et la mise en évidence de parasites (myases) (larve d'une mouche de la famille des Oestridae)




Excréments (parfois appelés « moquette »), l'un des indices de présence les plus communs, avec les traces de sabots


Le chevreuil est d'autant plus sensible à diverses maladies parasitaires que ses populations sont denses et qu'il est en situation de promiscuité forcée, renforcée par la fragmentation et l'isolement de nombreux boisements, par la raréfaction des mares et par les dispositifs d'agrainage et de pierre à sel qui les concentrent et tendent à les sédentariser.


Cet animal peut être porteurs de divers parasites et microbes.


Il est de plus en plus souvent infesté par les tiques, de plus en plus présentes en forêt, et qu'il contribue sans doute, avec le cerf et le sanglier, à colporter. Ces tiques sont vectrices de diverses zoonoses transmissibles à l'Homme, dont la maladie de Lyme.


Il est souvent victime d'anaplasmose et d'œstridiose, la douve et/ou de strongylose (infestation parasitaire, par des vers dits strongles pulmonaires) affectent aussi de nombreux chevreuils, notamment dans les cheptels sous-alimentés ou affaiblis par l'hiver.



Rôle épidémiologique |


Le chevreuil est aussi espèce-réservoir de l'anaplasmose. Une étude[17] italienne a par exemple analysé par PCR échantillons de rates de chevreuil : 19,8 % d'entre eux étaient porteurs d'Anaplasma phagocytophila, agent responsable de l'anaplasmose humaine


En raison de populations forestières denses et peut être du manque d'élimination des animaux fortement parasités par leurs prédateurs naturels (loup, lynx, ours...) le chevreuil semble prendre une importance majeure comme réservoir de la maladie de Lyme (Borréliose). Selon une étude récente (2013) basée sur l'ADN d’hôtes ingéré par 880 larves ou nymphes de tiques de l'espèce Ixodes ricinus collectées en forêt et dans des parcs urbains du Nord Ouest de la Pologne a montré que ces tiques s'étaient principalement nourries sur des chevreuils, cerfs et sangliers, plus que sur des carnivores rongeurs oiseaux et lézards comme on le pensait[18]. Parmi les tiques ainsi étudiées, celles qui s'étaient nourries sur le chevreuil étaient souvent co-infectées par 2 espèces de Rickettsia et 2 espèces de Borrelia, et celles qui se sont nourries sur le sanglier coinfectées par des Rickettsia et trois espèces de Borrelia[18].



Le chevreuil et l'homme |



Régulation des populations par des causes naturelles et par l'homme |


En l'absence de prédateurs naturels (lynx et loup) ou face à la grande rareté de ces derniers, et en raison des plans de chasse et de tir « rationnel », les populations de chevreuils ont très fortement augmenté au XXe siècle, en Allemagne et en France notamment où il occupe désormais tout le territoire avec une extension récente dans le sud et dans les départements montagnards[19]. À l'heure actuelle, hormis dans les régions où le lynx est présent, seuls le renard roux ou des chiens errants exercent une pression sélective par la prédation, sur les très jeunes individus. Les études de l'ONCFS, basées sur l'analyse du contenu stomacal ou des crottes montrent que le chevreuil constitue une infime part de l'alimentation du renard (des films infrarouges tournés de nuit montrent le devenir d'un cadavre de chevreuil ou de sanglier. On y voit[20] que le renard a volontiers un comportement nécrophage, comme d'ailleurs certains mustélidés qui n'avaient pas cette réputation ; le fait qu'un renard mange un cadavre, ou qu'on trouve des traces de pattes de renard près d'un cadavre de chevreuil ne signifie nullement qu'il a attaqué l'animal. Des chiens errants peuvent tuer ou blesser des chevrettes pleines, et déranger l'animal en le « décantonnant » par leurs poursuites, imités en cela par des chiens courants égarés.


Le roadkill (animaux tués sur les routes) est à l'origine de la mort d'un nombre croissant de chevreuils, surtout dans les régions forestières très fragmentées par des autoroutes non clôturées. Il est arrivé, dans certains districts d'Allemagne fédérale, que le plan de tir soit annulé purement et simplement, les accidents de la route ayant effectué le prélèvement destiné aux chasseurs. Des écoducs sont construits depuis les années 1980, et diverses méthodes préventives aident à diminuer ce type de mortalité (clôtures électrifiées, engrillagements, répulsifs ou produits destinés à cantonner les chevreuils loin de ces routes.


À l'époque de la fenaison et des moissons, malgré l'adjonction de dispositifs destinés à effrayer le chevreuil pour le faire fuir, les faucheuses modernes tuent de jeunes animaux qui restent instinctivement tapis au sol pour se protéger.



Chasse |


Article détaillé : Chasse au chevreuil.



Le sabot caractéristique du chevreuil est à l'origine de traces assez faciles à identifier.






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La situation démographique et populationnelle du chevreuil en Europe semble meilleure qu'elle ne l'a jamais été, mais peut-être pas en terme sanitaire et de diversité génétique.
En 2007 en France, 501 345 unités ont été chassées pour 560 332 attributions[21].

Son attachement à un territoire restreint et le peu de dégâts qu'il commet le désignent comme un gibier populaire, et le plus susceptible de s'accommoder aux nouveaux biotopes créés par le monde moderne. Les chasseurs s'intéressent de plus en plus à sa prise, mais aussi à sa conservation. À titre d'exemple, il bénéficie en France, dans la plupart des départements, des dispositions du « plan de tir » quantitatif. Sa petite taille, sa discrétion, son adaptabilité, ainsi que sa rusticité lui permettent d'occuper de nombreux contextes.


La battue en forêt est son principal mode de chasse en France. Elle est également considérée comme un moyen plus ou moins efficace et pratique d'en contrôler les populations. Mais on chasse aussi le chevreuil à l'affût, et comme il est également présent dans de nombreux territoires à boqueteaux dévolus au petit gibier, son passage sur la ligne en fait un gibier supplémentaire parfois improvisé et tiré à plombs, comme le lièvre. Cet animal autrefois typiquement forestier et des lisières passe une part croissante de son temps dans les découverts ou dans les champs. Lorsqu'il est tiré au petit plomb, il est souvent blessé et peut s'enfuir avec des grenailles de plomb incrustées, facteur éventuel de saturnisme pour lui, pour de futurs consommateurs et pour les prédateurs ou nécrophages qui le consommeront une fois mort.

Pour des raisons éthiques et environnementales (cf. toxicité des munitions), mais aussi pour des raisons d'efficacité, de nouvelles balles sans plomb (type Brenneke ou Sauvestre, ou à sabot) sont apparues dans les années 1990 à 2000 pour le grand gibier. Elles sont de plus en plus utilisées malgré un coût plus élevé. Leur efficacité et leur précision à longue portée sont en effet très améliorées par un dispositif favorisant une meilleure rotation, stabilisant la balle, et/ou par une conception en deux éléments (le second venant frapper le premier à l'impact, ce qui provoque un état de choc stoppant la course de l'animal et réputé abréger ses souffrances). Le chevreuil est également parfois chassé à l'arc et à courre.


En raison des dégâts qu'il peut faire sur les jeunes plants et parfois dans les champs, dans le monde agricole, et notamment en Grande-Bretagne, le chevreuil a longtemps été considéré comme animal nuisible et tiré en toutes saisons au fusil lisse, avec les lapins. En France, quand il n'était pas braconné, après le droit de chasse pour tous attribué par la Révolution française en réaction aux anciens privilèges de la noblesse, le chevreuil avait fortement régressé du XVIIIe au XIXe siècle. Il est ensuite devenu un gibier prisé et d'intérêt commercial. Sa rentabilité économique a alors compensé ses dégâts par ailleurs modestes tant qu'il ne constitue pas de populations importantes.

L'intérêt, voire la passion pour les trophées, s'est traduit dans certains pays par des tentatives de sélection qualitatives (on ne tire que les animaux dont les bois ne correspondent pas au standard recherché lorsqu’ils sont en pleine force reproductive, et on les tire quand ils sont vieux pour alimenter les collections de trophées). Cette chasse se pratique généralement à la carabine et à l'approche. Des trophées réputés sont ainsi maintenant tirés dans des pays où le chevreuil était autrefois peu considéré, par exemple dans le Sussex ou en Écosse.


La tradition cynégétique germanique accorde une place particulière à la chasse au chevreuil. Elle a encouragé spécialement en Allemagne la constitution de cheptels importants qui font aujourd'hui partie du paysage rural. Une distinction éthologique est même maintenant faite entre le chevreuil forestier, vivant dans les vastes massifs boisés homogènes, et un « chevreuil des champs », qui s'est habitué aux plaines cultivées parsemées de boqueteaux et s'y reproduit. Le tir sélectif est fait, environ six mois par an, à l'approche, à l'affût ou à l'appeau au moment du rut (Le chevreuil se laisse leurrer assez facilement, ce qui est mis à profit par les chasseurs d'Europe centrale qui, du 15 juillet au 15 août, appellent le brocard, qui n'est théoriquement tiré que lorsqu'il fait partie de la gamme des animaux à « sélectionner »). Les chasseurs patientent généralement jusqu'à la fin de la période du rut pour tirer les chevreuils porteurs de grands trophées qui ont été accordés par le plan de chasse : ils auront eu ainsi la possibilité de reproduire et de transmettre les qualités génétiques que les chasseurs estiment liées à la qualité des bois (bien que cette qualité semble aussi dépendante de l'abondance en oligoéléments et minéraux de la nourriture disponible, et parfois offerte aux chevreuils).


Le chasseur se met en campagne de mai à juin, quand la mue est terminée, alors que le chevreuil est dit « rouge ».


Recensement des cheptels

C'est un travail idéalement annuel, délicat, fait en fin d'hiver et conclu au début du printemps (après les mortalités hivernales naturelles et avant les mises-bas). Il vise à préparer un plan de chasse qui puisse équilibrer les populations par un nombre de brocards idéalement égal à celui des chevrettes, pour optimiser la reproduction. Il peut aussi apporter des éléments sur l'état de santé, un déséquilibre du sexe-ratio. Il permet de déterminer ou anticiper une éventuelle « surpopulation » (état relatif, fonction de la capacité d'accueil du « district », qui peut brutalement et fortement varier, à la suite par exemple de coupes rases, travaux forestiers, poses de clôtures, cultures cynégétiques, agrainage, etc.). Les seuils d'équilibre cynégétique ou sylvo-cynégétiques font souvent l'objet de discussions entre forestiers et chasseurs, les premiers souhaitant souvent un nombre de chevreuils et grands herbivores moindre que ce que souhaitent les chasseurs. Des obligations de plans de tir sont de plus en plus souvent inscrites dans les contrats de location du droit de chasse en forêt publique, avec en théorie obligation de résultats.

Le chasseur dispose par ailleurs de barèmes lui permettant d'estimer la valeur cynégétique de son terrain, selon divers éléments écopaysagers tels que le pourcentage de boisements, prairies et lisières cultivées, la nature et la structure de la végétation forestière, la qualité des sols et les caractéristiques géologiques locales. Du point de vue des équilibres sylvo-cynégétiques, la densité acceptable est réputée varier de trois à quinze chevreuils par 100 hectares. Ces densités sont parfois largement dépassées.

Sur ces bases, et après recensement, sur un territoire où vivent par exemple cent chevreuils adultes, les chasseurs jugent qu'ils vont pouvoir tirer dans la saison une quarantaine de « pièces », ce chiffre étant celui des naissances de manière à maintenir un accroissement annuel stable, lequel pourra toutefois « dévier » de l'objectif de gestion selon la douceur ou la rigueur de l'hiver, des épidémies ou d'autres facteurs, ce que le comptage suivant établira. Le tableau de chasse anticipé est généralement également divisé entre les deux sexes, avec un prélèvement fait comme suit, à travers les classes d'âge de ses animaux : 20 sujets mâles seront tirés, dont 7 brocards de quatre ans et plus, 3 brocards de deux et trois ans, 7 brocards de un an, 3 faons de l'année. En outre, 20 chevrettes sont « à éliminer » (10 sujets adultes, 2 d'un an, et 8 faons de l'année).

Sur un territoire idéalement géré pour la chasse, ces opérations sont jugées rentables à partir d'un cheptel minimum d'une soixantaine de chevreuils adultes, ce qui nécessite environ 600 ha pour établir un plan de tir rationnel. Hormis dans les forêts publiques et dans quelques grandes forêts privées, il est rare qu'une seule personne possède une telle surface, les chasseurs cherchent donc à mutualiser leurs efforts et leurs bénéfices, via un plan de chasse global redistribué selon l'importance des apports des associés.


La chasse sélective

C'est un principe important de la gestion dite rationnelle du gibier. En l'absence des prédateurs naturels, la sélection naturelle ne se fait plus normalement. Le plan de chasse applique une sélection artificielle du brocard, qui implique évidemment une capacité des chasseurs à apprécier son âge et son état de santé, mais qui dans les faits interfère beaucoup avec un jugement sur le trophée de l'animal. Facilement reconnaissables, les chevrillards de l'année sont surtout sélectionnés d'après leur aspect général, tout sujet chétif, blessé, amaigri ou taré devant être éliminé. Les meilleurs sujets qui portent leurs premiers bois dès l'automne, sous forme de petits boutons sont conservés au moins jusqu'à l'année suivante.

Le brocard d'un an au cou mince, au museau pointu et à la figure roussâtre doit être éliminé s'il ne porte pas deux dagues de la longueur des oreilles, les meilleurs sujets ayant déjà des bois fourchus.

Le brocard de deux ans, au cou moins mince, portant une tache blanche au-dessus du noir des naseaux, doit arborer des bois fourchus, ou mieux encore, déjà garnis de six pointes. Les porteurs de dagues, à cet âge, doivent être éliminés.

Le brocard de trois ans au cou épaissi, au front gris foncé et dont la masse du corps se porte sur l'avant-main, doit porter six pointes. Les bois ne sont ni épais, ni encore bien perlés.

Le brocard de quatre ans, dont la tache blanche nasale a disparu, consolide la masse de son trophée et ne doit pas être tiré, sauf anomalie des bois ou mauvais état du corps. À partir de cinq ans, le trophée du brocard est arrivé à son apogée.


Un plan de chasse classique ne prévoit le tir que d'un faible pourcentage des brocards de deux et de trois ans, car le chasseur est supposé avoir déjà éliminé, parmi les chevrillards et les sujets d'un an, presque tous les animaux indésirables. Les bienfaits de la « sélection » antérieure sont censés se faire déjà sentir.


Le tir sélectif des chevrettes vise à éliminer les sujets dont la progéniture est faible, malingre, ou qui mettent bas trop tard, après la mi-juin (les chevrillards sont théoriquement tués avant la mère). Les chasseurs cherchent aussi à tuer celles qui ont engendré trois petits. Cette sélection exige des compétences et une bonne expérience : choisir les femelles à conserver ou à éliminer est encore plus difficile que pour le brocard. Pour les faons de l'année et les chevrettes d'un an, le chasseur estime le sexe de l'animal à sa taille et à son embonpoint, que l'on compare – si possible – avec ceux des animaux du même âge. Les comparaisons de taille entre chevrettes d'un même territoire guident le chasseur dans son choix, mais sélectionner les animaux les plus grands n'est pas nécessairement rationnel sur les territoires difficiles.

La sélection des femelles se faisant à partir de septembre, le temps manque souvent pour terminer un plan de chasse, à l'affût ou à l'approche. De petites traques sans chiens et à bas bruit sont alors pratiquées, en informant les autres usagers de la forêt en raison des risques de balle perdue. On cherche ainsi à faire sortir les chevreuils aussi lentement que possible, pour laisser aux chasseurs le temps de juger si les animaux doivent être tirés ou non. Ceci se fait si possible avant novembre, pour que les jeunes brocards ayant déjà posé (perdu) leurs bois ne soient pas tirés par erreur.


Le braconnage

Dans certaines régions, le chevreuil semble être un des animaux les plus braconnés. Cette activité est facilitée par le poids modéré de l'animal, la possibilité de le cacher facilement, une venaison réputée, qui se débite facilement et se vend à très bon prix.
La pose de collets dans les passages, l'affût sur les lisières ou pistes forestières, le tir de nuit à bord de véhicules sont ainsi pratiqués. De même la vente illégale d'animaux tués ou blessés par la circulation, trouvés sur les bords de route, semble encore pouvoir exister, avec des risques et responsabilités supplémentaires en raison du fait que des animaux malades et parasités ou empoisonnés (par exemple par des pesticides) risquent le plus d'être victimes de collision avec des véhicules routiers.



Population |


Il y a environ 15 millions de chevreuils en Europe centrale[22].



Mythologie |


Dans le mythe gallois Cad Goddeu, Arawn vole un chevreuil blanc appartenant à Annwn, symbole du voyage de l'âme vers la mort.



Calendrier républicain |


  • Dans le calendrier républicain, le Chevreuil était le nom attribué au 15e jour du mois de frimaire[23].


Notes et références |




  1. S.Aulagier, P.Haffner, A.J Mitchell-Jones, F. Moutou, J. Zima, Guide des mammifères d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Delachaux & Niestlé, 2008, (ISBN 978-2-603-01505-6)


  2. [PDF]Le chevreuil.


  3. a et bThèse de Maryline Pellerin (doctorat en Physiologie, Biologie des organismes, Populations, Interactions, Université de Poitiers), Utilisation et sélection de l'Habitat chez le chevreuil à différentes échelles spatio-temporelles (2005-12-09), 290 pages.


  4. Strandgaard, H. 1972: The roe deer (Capreolus capreolus) population at Kalo and the factors regulating its size. - Danish Review of Game Biology 7:1-205.


  5. Liberg, O., A. Johansson, R. Andersen, and J. D. C. 1998. The function of male territoriality in roe deer. The European roe deer: the biology of a success (eds R. Andersen, P. Duncan and J. D. C. Linnell), Scandinavian University Press, p. 221-256.


  6. Pellerin citant Stamps, 1995 : J. A. Stamps, Motor learning and the value of familiar space, The American Naturalist, 1995, vol. 146, pp.41-58.


  7. Dzieciolowski, R., M. Wasilewski, J. Przypasniak, P. Havet, E. Taran, and J. C. Berthos 1998. Home ranges of roe deer (Capreolus capreolus) inhabiting a fine-grained landscape. Gibier Faune Sauvage 15:555-563.


  8. Stamps, J. A., and V. V. Krishnan. 1999. A learning-based model of territory establishment. Quaterly Review of Biology 74:291-318.


  9. Gautestad, A. O. et I. Mysterud, Intrinsic scaling complexity in animal dispersion and abundance, The American Naturalist, 2005, vol. 165, pp.44-55.


  10. Maizeret, C., Bidet, F., Boutin, J. M., & Carlino, J. P. (1991) Influence de la composition chimique des végétaux sur les choix alimentaires des chevreuils. Revue d'écologie, 46(1), 39-52 (résumé avec Inist-CNRS)


  11. (Hofmann, 1985 ; Putman, 1988), cité par Jean-François Gérard et al. dans leur ouvrage « Auto-organisation et Comportement», éditions Hermès, collection complexe (Paris) (extrait


  12. Stüwe, M. et Hendrichs, H. (1984) Organization of roe deer (Capreolus capreolus) in an open field habitat. Zeitschrift für Saügetierkunde, 49, 359-367.


  13. « Le Chevreuil », sur ecologie.nature.free.fr (consulté le 29 avril 2018)


  14. Sempéré, A.J. (1979) Utilisation et évolution du domaine vital chez le chevreuil mâle européen déterminées par radiotracking. Biology of Behaviour, 75-87.


  15. Picot D., Bideau É., Hamard J.-P., Calatayud F., Ducousso A., Ballon PH. [2006]. Impact du frottis de chevreuil sur le chêne sessile : premiers enseignements d’une expérimentation. Revue Forestière Française 58(6) : 521-530 (10 p)


  16. « Chevreuil », sur Parc naturel régional du Gâtinais français (consulté le 14 mars 2015)


  17. Rizzoli A et al. (Centro di Ecologia Alpina de Trente, Italie) ; Parassitologia. Juin 2004 ; Ixodes ricinus, transmitted diseases and reservoirs


  18. a et bWodecka, B., Rymaszewska, A., & Skotarczak, B. (2013), Host and pathogen DNA identification in blood meals of nymphal Ixodes ricinus ticks from forest parks and rural forests of Poland. Experimental and Applied Acarology, 1-13 (résumé).


  19. Le chevreuil (Capreolus capreolus)


  20. Un tel film était présenté au public par le centre d'initiation à l'environnement du parc néerlandais du Biesbosch (en 2007)


  21. http://www.roc.asso.fr/chasse-france/index.html, consulté le 21 mai 2013


  22. http://www.iucnredlist.org/apps/redlist/details/42395/0


  23. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 21.



Annexes |


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Bibliographie |


  • Van Laere, G., Boutin, J. M., et Gaillard, J. M. (1996) Utilisation de l'espace par le faon de chevreuil, Capreolus capreolus L. (Artiodactyla, Cervidae), durant ses premiers mois de vie. Mammalia, 60, 15-26.


Articles connexes |



  • Cervidé

  • Sylviculture



Liens externes |



  • (fr+en) Référence ITIS : Capreolus capreolus (Linnaeus, 1758) (+ version anglaise )

  • (en) Référence Mammal Species of the World (version 3, 2005) : Capreolus capreolus

  • (en) Référence UICN : espèce Capreolus capreolus Linnaeus, 1758 (consulté le 18 mai 2015)

  • (en) Référence Tree of Life Web Project : Capreolus capreolus

  • (fr) Référence Catalogue of Life : Capreolus capreolus (Linnaeus, 1758)

  • (en) Référence Fauna Europaea : Capreolus capreolus

  • (en) Référence Animal Diversity Web : Capreolus capreolus

  • (en) Référence NCBI : Capreolus capreolus

  • (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Capreolus capreolus


  • Vidéo de Chevreuil filmé dans les Bois-noirs, Massif-Central (France) (fr+en)



  • Portail des mammifères



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