Loudun
Pour les articles homonymes, voir Loudun (homonymie).
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La Tour carrée, monument emblématique de Loudun. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Canton | Loudun (bureau centralisateur) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais | ||||
Maire Mandat | Joël Dazas 2014-2020 | ||||
Code postal | 86200 | ||||
Code commune | 86137 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Loudunais | ||||
Population municipale | 6 744 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 154 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 38″ nord, 0° 05′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 120 m | ||||
Superficie | 43,77 km2 | ||||
Localisation | |||||
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Liens | |||||
Site web | ville-loudun.fr | ||||
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Loudun est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Loudunaises et les Loudunais.
C'est une ville avec les ruines de l'ancien château détruit par Richelieu, et dont le centre historique est entouré de vieux remparts. Cette ville possède un grand patrimoine culturel avec, entre autres, sa Tour Carrée, ses ruelles ayant gardé l'esprit du Moyen Âge, toutes les caves à champignons et à vins, sans oublier le musée Renaudot.
Sommaire
1 Toponymie
1.1 Attestations anciennes
1.2 Étymologie
2 Géographie
2.1 Localisation
2.2 Communes limitrophes
2.3 Climat
2.4 Voies de communication et transports
3 Histoire
3.1 Moyen Âge
3.2 Temps modernes
3.3 Révolution française
3.4 XXe siècle
4 Emblèmes
4.1 Héraldique
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Administration municipale
5.3 Liste des maires
5.4 La communauté de communes du Pays loudunais
5.5 Jumelages
5.6 Politique environnementale
6 Démographie
6.1 Démographie de Véniers
6.2 Démographie de Rossay
6.3 Démographie de Loudun
7 Transports
8 Économie
9 Lieux et monuments
10 Personnalités liées à la commune
11 Spécialités gastronomiques
12 Voir aussi
12.1 Articles connexes
12.2 Liens externes
13 Notes et références
13.1 Notes
13.2 Références
Toponymie |
Attestations anciennes |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lauzdunensis vicaria en 850[1]; Laucidunensis en 895[2],[3]; Losdunum en 1059[4],[3].
Étymologie |
Le mot gaulois dunon, qui désigne une forteresse, et parfois un lieu en hauteur, a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés par la suite. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno[5].
Loudun appelée egalement Lugdunum[Information douteuse] [?], nom gallo-romain d'origine celtique. Le nom de la ville signifie donc « colline, du dieu Lugus »
le Corbeau Lugus a été rapproché du gaulois lugos orthographié lougos en français qui aurait signifié « corbeau » selon Plutarque, le Lumineux, la Lumière, Lugus étant une divinité solaire et de la lumière.
Dun est un toponyme ou un élément de toponyme courant dans les régions de peuplement ou d'ancien peuplement celtique. Il signifie à l'origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. On le trouve sous la forme dunon (lire dūnon avec un U long en gaulois ou plutôt dūno, latinisé en dunum, dun en gaélique et din en gallois et en breton (dans Dinan). On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.
Géographie |
Localisation |
Tout au nord du département de la Vienne, la commune de Loudun est bordée à l'ouest par le Martiel, un sous-affluent de la Dive et par la Négron au sud-est.
Communes limitrophes |
Les Trois-Moutiers | Bournand | Basses | ||
Mouterre-Silly | N | Sammarçolles Messemé | ||
O Loudun E | ||||
S | ||||
Chalais | La Roche-Rigault |
Climat |
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Voies de communication et transports |
La ville est située au croisement de la route nationale 147 et des routes départementales 14, 61, 63, 147 et 759, soit en distances orthodromiques, 20 km à l'est de Thouars, 22 km au sud-ouest de Chinon, 30 km au sud-sud-est de Saumur et 52 km au nord-nord-ouest de Poitiers.
Au nord, la départementale 47 dessert le village de Véniers.
L'enclavement de Loudun en matière de transport peut expliquer, pour une part, son retard de croissance et sa difficulté à se rendre attractif pour les entreprises comme pour les résidents. Dans une société où la gestion des temps est un enjeu de plus en plus central, l'éloignement, autant en termes de distance que de temps, de Loudun du cœur dynamique du département et de son offre de services administratifs, de santé, culturels, économiques, etc., est un handicap majeur[6].
Histoire |
Loudun était une cité pictave. Terre de convoitises, le Loudunais et la sénéchaussée de Loudun furent rattachés à l'Anjou, contrairement au découpage administratif au XXIe siècle, où la région Nouvelle-Aquitaine présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun. Au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois qui s'enfonce dans le Poitou actuel englobant Loudun et le Loudunais jusqu'à Mirebeau au sud.
Moyen Âge |
En 986, Guillaume III d'Aquitaine et Geoffroy Ier d'Anjou s'affrontent au lieu-dit les Roches Saint-Paul, alors rattaché à la paroisse de Coussay. Geoffroy obtient le fief de Loudun mais est vassal de Guillaume. Loudun dépend des comtes d'Anjou jusqu'en 1206, date à laquelle Philippe Auguste la rattache à la Couronne de France. Cependant, Philippe Auguste donne Loudun en garde à Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, car le roi de France considère Loudun comme une place stratégique et décide de remplacer l'ancien château par une nouvelle forteresse pour contrer les puissants Plantagenêt.
En 1214, Jean sans Terre intrigue contre le roi Philippe Auguste, en achetant l’aide des barons poitevins : les Chauvigny, les Mauléon et les Thouars. Jean-sans-Terre occupe Angers. Louis, le fils de Philippe Auguste intervient à Moncontour dont il fait détruire le château. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines. Il vient aussitôt à Loudun pour imposer la paix de Chinon à Jean sans Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.
Le 4 février 1367, Charles V octroie Loudun au duc d'Anjou, en échange de Champtoceaux[7].
Le 1er décembre 1372, le traité de Loudun est signé entre le roi de France et les principaux barons poitevins, qui lui rendent hommage. Il met ainsi fin à la reconquête du Poitou qui avait suivi le traité de Brétigny (1360).
En 1476, le roi René, duc d'Anjou est contraint de conclure un accord avec Louis XI, étant accusé d'avoir négocié avec Charles le Téméraire. Loudun est à nouveau réunie à la couronne de France. Louis XI l'érige en bailliage. François Ier ordonne qu'on rédige la coutume de Loudun. Le Loudunais devient une sénéchaussée, qui dépend du gouverneur de Saumur.
À la fin d'année 1480, Louis XI libère le cardinal Jean de la Balue et le transfère provisoirement à Loudun, à condition qu'il quitte le royaume de France. Aussi le légat Giuliano della Rovere, futur pape Jules II, y arrive-t-il au début du mois de janvier 1481[8].
Temps modernes |
En 1542, lors de la création de la généralité de Tours, la sénéchaussée de Loudun intègre cet ensemble territorial constitué par les provinces d'Anjou, du Maine et de la Touraine.
En 1568, les luttes entre protestants et catholiques reprennent. Henri, roi de Navarre, alors âgé de 16 ans se trouve à Loudun avec l'armée protestante. Les protestants brûlent la collégiale Sainte-Croix, le couvent de l'église des Carmes (Saint-Hilaire-du-Martray) et l'échevinage. Le duc d'Anjou (futur Henri III) fait le siège de Loudun pour récupérer la cité aux mains des protestants. En 1569, Coligny assiège Poitiers, mais l’arrivée de l’armée royale le force à lever le siège. L’affrontement a lieu lors de la bataille de Moncontour : le duc d'Anjou inflige une défaite sanglante aux Huguenots.
En 1579, le roi Henri III élève Loudun au rang de duché non héréditaire au profit de Françoise de Rohan. En 1584, Henri III donne l'ordre de faire détruire la forteresse érigée par Philippe II Auguste, le palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile et l'enceinte fortifiée de Loudun. En 1587, Henri de Navarre s'empare de Loudun, ainsi que de Vivonne, Mirebeau et Châtellerault.
En 1605 fut prévu un siège de présidial à Loudun, qui aurait compris le bailliage de Chinon, mais l'opposition de Tours et Poitiers empêcha le projet d'aboutir. En 1616, pour mettre un terme à une nouvelle révolte des nobles, la paix de Loudun (désastreuse pour la Cour) est signée entre Marie de Médicis (la régente) et le prince de Condé.
En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur[9]. En 1630, la ville de Loudun fut le théâtre d'une traque lancée par le cardinal de Richelieu, avec pour objectif de faire taire le prêtre catholique Urbain Grandier qui l'avait critiqué férocement. En 1631, Louis XIII envoie à Loudun le conseiller d'État Jean Martin, baron de Laubardemont, afin de terminer la démolition de la forteresse construite par Philippe-Auguste, du palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile, du donjon et de l'enceinte fortifiée de la ville. En 1634, commença à proprement parler « l'affaire des démons de Loudun ».
Le 6 septembre 1711, un tremblement de terre a mis à bas une partie des murailles, et provoqué l'effondrement d'une partie de l'église principale.
Révolution française |
En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.
Loudun accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution et, en tant que symbole, il est coupé le 5 mai 1793, lorsque la nouvelle de la prise de Thouars par les armées vendéennes arrive, par crainte de représailles. Les membres du conseil municipal jugèrent également plus prudent de se replier sur Chinon, et le drapeau blanc fleurdelysé flotte un instant sur la bourgade[10]. Dès l’alerte passée, il est replanté (le 8 mai), puis à nouveau le 18 (remplacé par un spécimen de plus grande taille)[11]. Lorsqu'un détachement de cavalerie vendéenne pénètre dans la ville le 25 juillet, l’arbre est abattu une nouvelle fois[12]. Il est à nouveau replanté, suivi de trois autres : un porte (Saint-)Nicolas, un autre place de la Bœufetterie, un troisième porte de Chinon, et le dernier dans le quartier du Martray[13]. Ils deviennent des lieux de ralliement pour toutes les fêtes et les principaux événements révolutionnaires, comme la célébration des victoires des armées révolutionnaires, la lecture des lois, l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI[13]. Ces quatre arbres sont abattus de nuit en octobre 1799, au moment de la réaction royaliste, mais replantés immédiatement. Un autre arbre est abattu et replanté en janvier 1800[13].
Loudun est chef-lieu du district de Loudun de 1790 à 1795, puis de son arrondissement de 1800 à 1926. En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque d’Angers.
XXe siècle |
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe bombarde la gare le 18 juin 1940 : le quartier environnant souffre, et le bilan est de 20 morts[14]. La Wehrmacht pénètre dans la ville le 20 juin[15].
Durant l’été 1944, les aviations alliées mènent de nombreuses opérations de strafing : des chasseurs patrouillent sur les axes (voies ferrées, routes principales) à la recherche de cibles d’opportunité. C’est ainsi que des chasseurs alliés tirent sur la gare le 8 juillet[16] et qu’elle est à nouveau bombardée le 15 août[17].
En 1948, pour célébrer le centenaire de la révolution française de 1848 et de la Deuxième République, un arbre de la liberté est planté dans le jardin de la mairie[18]. En 1964, l'ancienne commune de Veniers fusionne avec Loudun[19]. En 1972, Rossay en fait autant[19].
Emblèmes |
Héraldique |
Blasonnement : De gueules, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sable ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or[20]. |
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Administration municipale |
Liste des maires |
La communauté de communes du Pays loudunais |
Loudun est le siège de la communauté de communes du Pays loudunais qui regroupe 52 communes, dont sept communes associées et quatre cantons : Loudun, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Les Trois-Moutiers.
En 1999, sa population était de 24 625 habitants, pour une superficie de 849 km2.
Jumelages |
Loudun est jumelée à six villes :
Leuze-en-Hainaut (Belgique) depuis 1961
Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 1967
Thibodaux (États-Unis) depuis 1978
Shippagan (Canada) depuis 1981
Burgos (Espagne) depuis 1985
Audun-le-Tiche (France) depuis 2007
Politique environnementale |
En 2017, la commune a été labellisée « trois fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[26].
Démographie |
La commune de Loudun s'est agrandie à deux reprises, d'abord en 1964 avec l'intégration de Véniers, puis en 1972 avec la fusion-association de Rossay, qui reste commune associée.
Démographie de Véniers |
La population de Véniers est toujours restée relativement stable, entre 400 et 500 habitants.
Démographie de Rossay |
La population de Rossay a atteint son maximum en 1926 avec 233 habitants.
Démographie de Loudun |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2016, la commune comptait 6 744 habitants[Note 1], en diminution de 2,32 % par rapport à 2011 (Vienne : +1,78 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Longtemps cantonnée entre 4 500 et 5 500 habitants, la population de Loudun a brusquement augmenté avec l'intégration de Véniers en 1964, puis avec la fusion-association de Rossay en 1972. Elle a culminé à 8 120 habitants au recensement de 1982, et a depuis perdu près de 1 000 habitants en 26 ans. Loudun comptait 7 854 habitants en 1990, à peine 150 de moins dix ans plus tard ; elle tombe désormais (en 2014) à 6 740. En revanche, le reste du Loudunais connaît une certaine stabilité, notamment dans le canton des Trois-Moutiers où l'ouverture, en 2015, du Center Parcs devrait dynamiser la démographie.
Transports |
Réseau TER Nouvelle-Aquitaine (Autocars)
La ville de Loudun est desservie par la relation Autocars TER no 14[32] :
Chinon ↔ Loudun ↔ Thouars
Réseau départemental Lignes en Vienne (Autocars)
Géré par le conseil général de la Vienne, le réseau Lignes en Vienne dessert la ville et ces établissements scolaires[33].
Lignes en Vienne 110 : Liaison Poitiers ↔ Mirebeau ↔ Loudun (ligne 110).
Lignes en Vienne 201 : Liaison Châtellerault ↔ Lencloître ↔ Loudun (ligne 201).
Économie |
Le Loudunais est une région agricole et viticole. Le leader mondial des produits tubulaires destinés aux bovins, la société Agritubel, est basée à Loudun.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne.
Lieux et monuments |
- La Tour Carrée, ancien donjon du château construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, en 1040, classée depuis 1877[34].
- Le château du Bois-Gourmond, XIVe et XVIe siècles, inscrit partiellement en 1929 puis en intégralité depuis 1993[35].
- Le château du Bois-Rogue à Rossay, dont la chapelle du XIIIe siècle et la galerie du XVIe siècle sont classées depuis 1970[36].
- La commanderie ancienne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou chapelle Saint-Jean), XIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1995[37].
- L'église Sainte-Croix, appelée aujourd'hui collégiale Sainte-Croix sert d'écrin à de nombreuses expositions d'art contemporain et concerts. Le chœur et le transept du XIIe siècle sont classés depuis 1955, les parties subsistantes de l'ancienne nef étant inscrites depuis 1992[38].
- Le musée Théophraste-Renaudot : met à l'honneur Théophraste Renaudot dont les œuvres appartiennent à l'histoire de la pensée, de la littérature.
- L'Aquarium : présente tous les milieux aquatiques d'eau douce grâce à une quinzaine de bacs et bassins.
- Le musée Charbonneau-Lassay : les collections disposées à l'image d'un cabinet de curiosités traitent de l'histoire de la cité et de son riche passé.
- Le Jardin d'Inspiration médiévale : au pied de la Tour Carrée, il présente des plantes médicinales ainsi que des condiments. Des carrés en châtaignier tressés, des pergolas, des arceaux de bois servent de décor à ce jardin.
- Le couvent des Carmes, XIVe siècle au XVIIe siècle, inscrit depuis 1995[39].
- L'église Saint-Hilaire du Martray, attenante au couvent des Carmes, classée depuis 1921[39].
- L'église Saint-Pierre du marché, construite sous Philippe II Auguste, classée depuis 1921[40].
- Enceinte (douves, enceinte, ancienne tour ronde), XIIIe siècle, inscrite depuis 1948[41].
- L'hôtel de Saint-Laon, XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit depuis 1995[42].
- L'hôtel de ville, XIXe siècle, inscrit depuis 1995[43].
- La maison des Échevins (ou Échevinage), XVe et XVIIe siècles, inscrite depuis 1972[44].
- La porte du Martray, unique vestige des quatre portes de l'enceinte urbaine construite sous Philippe Auguste, classée depuis 1946[45].
- Deux maisons des XVe et XVIe siècles[46],[47]ainsi qu'un portail du XVIIIe siècle[48]sont également inscrits.
- Le Logis gothique, à proximité de la chapelle Saint-Jean.
- La Maison de l'Art Roman : le noyau de cette collection privée est constituée de 35 chapiteaux romans du XIIe siècle, d'une dizaine de tailloirs et de deux voussures de portail.
L'ancienne commanderie Saint-Jean.
La Tour carrée.
L'église Saint-Hilaire du Martray.
L'église Saint-Pierre du marché.
La porte du Martray.
Le logis gothique.
Kiosque et jardin public.
Visite virtuelle église Sainte-Croix
Personnalités liées à la commune |
Saint Aleaume († 1097), né à Loudun, d'abord soldat, embrassa la vie monastique à l'abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne, puis fonda un monastère à Burgos, à la demande du roi de Castille ; fêté le 30 janvier par l'Église catholique.
Marie Besnard (1896-1980), accusée d'empoisonnement dans les années 1950.
Ismaël Boulliau (1605-1691), né à Loudun, astronome et érudit.
Gabriel d'Arsac de Ternay (1721-1795), officier et député de Loudun au États généraux.
Jacques Dumoustier Delafond (1733-1810), né et mort à Loudun, avocat et député aux États généraux.
Jean-Aubin Dumoustier de Frédilly (1733-1827), né à Loudun, négociant et homme politique.
Jean-Jacques Avril (1752-1839), général des armées de la République et de l'Empire, né à Loudun, mort au Bouscat.
Simon Canuel (1767-1840), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Loudun.
Mario Carl-Rosa (1853-1913), peintre et écrivain, né à Loudun.
Christiane Martel (1932-), Miss Univers 1953, a vécu à Loudun quelques années à partir de 1940.
Claudine Cassereau (1953-) artiste peintre, Miss France 1972, est née à Loudun.
Louis Charbonneau-Lassay (1871-1946), symboliste chrétien, né et mort à Loudun. En sa qualité de correspondant des monuments historiques, il fit classer de nombreux édifices de Loudun et de sa région. Il fut un des membres fondateurs, en 1938, de la Société Historique du Pays du Loudunais.
Jean-Charles Cornay (1809 - 1837), né à Loudun, missionnaire et martyr catholique, tué au Tonkin, canonisé par le pape Jean-Paul II en 1988.
Muguette Fabris (1940-), ancienne Miss France de 1963 et ancienne professeur de mathématiques.
Nicolas Ghesquière (1971-), créateur à la tête de la maison de couture parisienne Balenciaga, ayant grandi à Loudun.
Urbain Grandier (vers 1590-1634), prêtre accusé de sorcellerie, mort sur le bûcher à Loudun.
François Le Proust du Ronday, (1548-1615), jurisconsulte et historien, auteur de De la Ville et chasteau de Loudun, du pays de Loudunais et des habitans de la ville et du pays, est né et mort à Loudun.
René Monory (1923-2009), maire de Loudun, sénateur de la Vienne, président du Sénat, ministre de l'Éducation nationale, ancien ministre, président du conseil général de la Vienne, fondateur du parc du Futuroscope, est né et mort à Loudun.
Charles Montault-Désilles (1755-1839), évêque d'Angers, est né à Loudun.
Pierre Montault-Désilles (1751-1836), premier préfet du département de Maine-et-Loire, est né à Loudun.
Xavier Barbier de Montault (1830-1901), religieux, archéologue et historiographe français, est né à Loudun.
Théophraste Renaudot (1586-1653), inventeur de la presse écrite française, médecin, journaliste, philanthrope, est né à Loudun[49].
Françoise de Rohan (1540-1591), première duchesse de Loudun, tante d'Henri IV.
Jean Salmon Macrin (1490-1557), poète néo-latin, né et mort à Loudun.
Pierre Thillet (1918-), philosophe, a suivi des études secondaires au collège de Loudun.
Jacques Voyet (1926-2010) artiste peintre, metteur en scène et décorateur de théâtre, né à Loudun.
Spécialités gastronomiques |
Le Croquant de Loudun est une spécialité biscuitière ayant pour origine la tradition de la culture d'amandiers en pays loudunais.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Affaire des démons de Loudun
- Affaire Marie Besnard, la bonne dame de Loudun
- Liste des anciennes communes de la Vienne
- Liste des communes de la Vienne
Liens externes |
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
Bibliothèque nationale de France (données)- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- WorldCat
- Site officiel
- Office de tourisme de Loudun
- Loudun sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Article et photos sur le donjon de Loudun
- Le Souvenir Français Comité de Loudun - En hommage aux victimes des guerres du canton de Loudun
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 390a sous Laudun
Ernest Nègre, Op. cit.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
« Gaulois », sur www.cndp.fr (consulté le 6 février 2019)
Étude de KPMG pour le Conseil général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009.
Archives nationale, p. 1340, no 465 ; publié par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome X, p. 266, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1908 ; "...touchant la chastellenie de Lodun, baillee en recompense par noz predecesseurs au duc d'Anjou au lieu de ladicte baronnie de Champtoceuax, en nous suppliant et requerant que des dictes lectres..." (Lettre de Louis XI datée aux Montilz-lèz-Tours le 19 avril 1468 (même document, même page)
https://books.google.fr/books?id=VsFCkAOE3NAC&pg=PA99 Philippe de Commyne : Lettres, commentaire p. 99
La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997
Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 109-111
Robert Petit, op. cit., p. 118
Robert Petit, op. cit., p. 119-120
Robert Petit, op. cit., p. 200-201
Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, 2005, 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 28
Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », 2000(ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 11
Christian Richard, op. cit., p. 203
Christian Richard, op. cit., p. 274
Robert Petit, op. cit., p. 223
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
(Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)
Historique du lycée Marc Godrie
« René Monory abandonne son mandat de maire de Loudun », Les Échos, 22 mars 1999(lire en ligne)
« Loudun : élection annulée à cause d'une lettre de Monory », Les Échos, 15 juin 2001(lire en ligne)
« L'Apocalypse selon Jean-Pierre Fredaigue », La Nouvelle République, 9 juillet 2013(lire en ligne)
http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.vienne.pref.gouv.fr%2Fuploads%2Fss3iCms%2Fdocs%2F2008_fichier_des_maires.pdf
Site des villes et villages fleuris, consulté le 24 décembre 2017.
Véniers sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
Rossay sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
http://www.ter-sncf.com/Regions/poitou_charentes/Fr/Se_deplacer_en_TER/Avant_mon_voyage/Fiches_horaires/Default.aspx
http://www.cg86.fr/193-lignes-en-vienne.htm
« Ancien donjon », notice no PA00105498, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Château du Bois-Gourmond », notice no PA00105509, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Château du Bois-Rogue », notice no PA00105499, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ancienne commanderie Saint-Jean », notice no PA00135596, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Église Sainte-Croix », notice no PA00105501, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Couvent des Carmes et église Saint-Hilaire du Martray », notice no PA00105502, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Église Saint-Pierre », notice no PA00105503, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Enceinte », notice no PA00105504, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Hôtel de Saint-Laon », notice no PA00135598, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Hôtel de Ville », notice no PA00135595, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ancienne maison des Échevins », notice no PA00105505, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Porte du Martray », notice no PA00105508, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Maison, rue de la Porte-Saint-Nicolas », notice no PA00105506, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Maison, rue du Portail-Chaussée », notice no PA00135597, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Portail », notice no PA00105507, base Mérimée, ministère français de la Culture
Le Robert encyclopédique des noms propres, édition 2008, p. 1359 et 1899, signale à l'article Loudun : « Maison natale de T. Renaudot (musée) ».
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