Aber-Wrac'h
















































































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Illustration
Caractéristiques
Longueur 33,3 km [1]
Bassin ?

Bassin collecteur
l'Aber-Vrac'h
Débit moyen 2,22 m3/s

Régime

pluvial océanique
Cours

Source
Lestréonec en Ploudaniel
· Localisation

Tremaouezan
· Coordonnées
48° 30′ 42″ N, 4° 14′ 42″ O

Embouchure
la Mer Celtique
· Localisation
entre Lannilis, Landéda et Plouguerneau
· Altitude
m
· Coordonnées
48° 36′ 39″ N, 4° 35′ 12″ O
Géographie
Pays traversés

Drapeau de la France France

Département

Finistère
Régions traversées

Bretagne


Sources : SANDRE:J3204000, Géoportail

L’Aber-Wrac'h (aujourd'hui prononcé de manière erronée « Abèr Vrak » le c'h final n'étant pas respecté) est un fleuve côtier, puis dans sa partie aval, une ria du pays de Léon dans le Nord-ouest du Finistère, en Bretagne. L'Aber-Wrac'h est la plus longue ria (aber en breton) et le plus septentrional de la Côte des Abers. C'est également le nom du hameau de Landéda abritant le port du même nom.




Sommaire






  • 1 Toponymie


  • 2 Géographie


    • 2.1 L'Aber


    • 2.2 Les Îles de l'Aber Wrac'h




  • 3 Histoire


    • 3.1 Moyen Âge


    • 3.2 Le XIXe siècle


    • 3.3 Le XXe siècle


      • 3.3.1 La misère des pêcheurs au début du XXe siècle


      • 3.3.2 Les bateaux de sauvetage et les naufrages


      • 3.3.3 Le projet d'usine marémotrice


      • 3.3.4 Le ramassage du goémon


      • 3.3.5 La Seconde Guerre mondiale






  • 4 Récréation


  • 5 Bibliographie


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Notes et références







Toponymie |




Le Pont du Diable


Les formes anciennes attestées sont : portu qui Achim (XIe siècle), abergroach (1521), Abrah (1543), Abrah (1548), Obenrac (1585), Obeurac (1608), Breurac (1625), Obrurac (1629-1631), Abrirac (1635), Rivière de Wrakh (1636), Abrirac (1660), Aberache (1706), LAberache (1720), Abergrach (1721-1745), Obreverac (1763), Baie d'Obreverac (1763), Havre de l'Abbrevrak (1764), Havre de l'Abbre Vrak (1773), Abreverac (XVII-XVIII), Abervrach (1832), l'Aber-vrac'h (1842), Le Vrac'h Rivière (1842), l'Abervrac'h (1843), L'Aberwrac'h (1889)[2].


Si la première partie fait simplement référence au mot français d’origine bretonne Aber, l'origine du mot Wrac’h est sujette à discussion. En breton Aber Ac'h, désignerait l'aber du Pays d'Ac'h (en breton Bro Ac'h, ancien nom du Bas-Léon, partie occidentale du Pays de Léon). Ce dernier terme vient du latin Pagus Achmensis, et serait une altération de Pagus Osismiensis, du nom de la tribu celte des Osismes[3],[2].


En breton, gwrac'h signifie « vieille » (dans les sens de vieille femme, d'où aussi fée ou sorcière) et désigne aussi le poisson du même nom. De façon plus rare, il signifie aussi : « amas, monceau, tas (de pierres) », le mot pourrait alors référer à la très vieille chaussée en pierre au fond de l'estuaire, ou encore aux roches de son chenal,



le "gw" ayant muté par lénition en "w" après aber, pour donner aber-wrac'h (le mot étant féminin la mutation est également effectuée après l'article). L'évolution du toponyme se serait poursuivie par la suite en breton, le "w" de "gwrac'h" n'est d'ailleurs pas toujours prononcé.

D'autres hypothèses, plus ou moins plausibles, ont également été avancées. Le mot pourrait ainsi être reliés à des mots d'origine anglo-scandinave : Warec/Werec en normand, puis Varech (goémon, épave) en français, Vagrek en vieux-norrois, puis Wreck (épave) en anglais. Ou bien l’Estuaire de la Fée aurait un rapport avec le prétendu pont gallo-romain situé en amont de l'aber (ruines encore visibles aujourd'hui) nommé Pont du Diable.



[réf. nécessaire]



Géographie |



L'Aber |


Les sources de l'Aber-Wrac'h se trouvent entre Trémaouézan et Saint-Thonan et en grande partie à Ploudaniel dans le quartier de Lestréonec où l'on dénombre pas moins de quatre sources ; la longueur du cours d'eau est de 33,6 km[1]. La plus grande partie de l'Aber-Wrac'h est une ria ou aber qui se jette dans la Mer Celtique[1].


L'Aber-Wrac'h arrose Ploudaniel, Le Folgoët, Lannilis et Plouguerneau et se termine en un long estuaire, une ria ou aber, entre la presqu'île Sainte Marguerite (Landéda) et le phare de l'Île Vierge de 82,5 m de hauteur, où l'on trouve quelques îles.


L'Aber-Wrac'h cesse d'être navigable au niveau du hameau de Paluden, à 4 km environ à l'intérieur des terres. Par le passé, les bateaux desservant Plouguerneau et Lannilis déchargeaient leurs cargaisons à cet endroit où une cale fut aménagée. Cette cale est toujours utilisée pour le débarquement de cargaisons de bois d'Europe du Nord. Le pont suspendu de Paluden permet de rejoindre les deux rives et est désormais doublé par un pont récent situé plus en amont.



Les Îles de l'Aber Wrac'h |




Les îles


Elles sont aussi appelées archipel des îles de Lilia (Lilia : nom d'un bourg de Plouguerneau).




  • Île Cézon et son Fort


  • Île Wrac'h et son phare

  • Île Stagadon

  • Île d'Erch

  • Île de la Croix


L'histoire et le patrimoine de ces îles peuvent être consultés sur le site de Patrimoine des Abers.



Histoire |



Moyen Âge |


Le manoir de Kerouartz en Lannilis, est situé sur les rives de l'Aber-Wrac'h. Ce fut le fief de la famille de Kerouartz.


Article détaillé : Famille de Kerouartz.


Le XIXe siècle |


Le port de l'Aber Wrac'h était très actif : « Actuellement [en 1898] trois cents barques s'y livrent, chaque année, à la pêche du poisson et du goémon : elles sont montées par 900 hommes »[4].



Le XXe siècle |



La misère des pêcheurs au début du XXe siècle |


Le journal La Lanterne écrit le 23 janvier 1903 : « Les conseils [municipaux] de Ploudalmézeau, de Plouguerneau et de Lannilis signalent une profonde misère. Les pêcheurs de Portsall, Plouguerneau, L'Aber Wrac'h demandent que des secours immédiats leur soient accordés »[5].



Les bateaux de sauvetage et les naufrages |


Le 12 avril 1922, le canot de sauvetage Madeleine (canot à avirons de 10 mètres de long lancé en 1901 et en service jusqu’en 1953, année où il fut remplacé par le François Rolland), de l’Aber-Wrac’h, sauva deux goémonières menacées de la noyade sur la roche de Karreg a Khéré et un homme et deux femmes qui étaient à bord du sloop ""Lilia"", qui venait de sombrer, et qui s’étaient réfugiés sur la roche de Karreg Barzin à un demi mille nautique au sud-ouest de l’Île Vierge[6].




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.



Le 22 septembre 1927, le sloop Arquebuse, de l'Aber Wrac'h, avec son équipage de trois goémoniers, disparût par gros temps au large de Portsall (3 noyés)[7].



Le projet d'usine marémotrice |


En 1921, un projet d'usine marémotrice a failli aboutir, décrit ainsi par le journal Ouest-Éclair, sous le titre "La houille bleue dans l'Ouest":



« Il consiste en l'établissement de deux barrages, l'un à Beg an Toul à 500 mètres en amont du pont de Paluden. Le barrage comprendra un pertuis de 9,50 mètres de large pour laisser passer les bateaux. Si le Conseil général du Finistère donne la subvention nécessaire, ce passage pourra permettre l'établissement d'une voie ferrée. Le deuxième barrage projeté est entre le Diouris et le Pont Créach, face au village de Kerandraon. Il doit régulariser l'action de la marée et permettre [à l'autre barrage] de fonctionner lorsque la mer sera étale. Ce barrage, destiné à recevoir l'eau douce, aura 30 mètres de hauteur et formera un réservoir de 7 kilomètres de long qui dépassera le pont de Loc-Brévalaire et ira jusqu'au moulin de Guiziou (ce pont devra être surélevé). Un passage est prévu à hauteur du moulin actuel de Carman, pour joindre les communes de Kernilis et de Plouvien. (...)[8]. »




Le ramassage du goémon |


En 1939, Yvonne Pagniez, dans un roman, Pêcheur de goémon, a décrit la vie des goémoniers de Plouguerneau, l'Aber-Wrac'h et Kerlouan coupant le tali, « ce goémon particulièrement riche en iode, dont le thalle brun et lisse, froid au toucher comme une peau de batracien, peut atteindre plusieurs mètres de longueur », à l'aide d'une faucille emmanchée d'un long bâton, le retour des barques, les charrettes attendant sur la plage pour emporter la cargaison d'algues, les chevaux entrant dans l'eau jusqu'au poitrail, la récolte du goémon d'épave après les tempêtes qu'il est interdit de ramasser avant que « les phares n'aient éteint leurs feux », l'opération qui consiste à brûler, sur des foyers de fortune, le goémon, pour en recueillir les cendres dont les usines se chargeront d'extraire l'iode[9].



La Seconde Guerre mondiale |


Le 6 février 1944, l’Aber-Wrac'h est bombardé[10].


Le 16 avril 1944, le chavirage d'une barque dans l'Aber Wrac'h près de Saint-Antoine provoque la noyade de trois jeunes gens[11].



Récréation |


La ville est un endroit et une base populaires pour naviguer, pratiquer le windsurfing et le kitesurfing.










Marina de L'Aber-Wrac'h...





...avec passerelle d'embarquement à marée basse...





...et à marée haute






Cats devant la marina




Bibliographie |



  • Regards d'enfants sur les moulins de l'Aber-Wrac'h. Milinou an Aber-Ac'h gwelet gand bugale (bilingue), Plouvien, Skolig al Louarn, 2000, 223 p. en quadrichromie (ISBN 978-2-951618-80-0)


Voir aussi |


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Notes et références |




  1. a b et cSandre, « Fiche cours d'eau - L'Aber-Vrac'h (J3204000) » (consulté le 25 juin 2015)


  2. a et b
    « Résultats concernant « Aber Wrac'h » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le 14 mars 2013).



  3. Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, Auguste Longnon


  4. "Ports maritimes de France", 1898, cité par René Kerviler, Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892, 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f263.image.r=Plouguerneau.langFR


  5. Journal La Lanterne no 9406 du 23 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7510993n/f3.image.r=Plouguerneau.langFR


  6. La Dépêche de Brest et de l'Ouest du 15 avril 1922


  7. Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du 25 septembre 1927


  8. Journal Ouest-Éclair no 7496 du 13 septembre 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6466661.r=plouvien.langFR


  9. Journal des débats politiques et littéraires no 111 du 10 mai 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k509420d/f4.image.r=Kerlouan.langFR


  10. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ISBN 9-782364-28007-6]


  11. Journal Ouest-Éclair no 17133 du 18 avril 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5033752.r=Plouguerneau+1944.langFR




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