Brest





Ne doit pas être confondu avec Esboz-Brest ou Brest (Biélorussie).


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De haut en bas, de gauche à droite : la tour Tanguy lors des fêtes maritimes, le château de Brest face à la rade, Océanopolis, Super Frelon devant le pont de Recouvrance, le tramway et le téléphérique aux Capucins.

Château et Tour Tanguy.jpg

Chateau-South-20060523-051.jpg

Oceanopolis dal ponte.JPG

Marine nationale01.JPG

02 tram avant ouverture.JPG

Ateliers capucins projection 10.jpg


Blason de Brest
Blason


Brest
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bretagne

Département

Finistère (sous-préfecture)

Arrondissement

Brest (chef-lieu)

Canton

Brest-1
Brest-2
Brest-3
Brest-4
Brest-5

Intercommunalité

Brest Métropole

Maire
Mandat

François Cuillandre (PS)
2014-2020

Code postal
29200

Code commune
29019
Démographie

Gentilé
Brestois

Population
municipale
139 163 hab. (2015 en diminution de 1,51 % par rapport à 2010)
Densité 2 811 hab./km2
Population
aire urbaine
318 829 hab. (2015[1])
Géographie

Coordonnées

48° 23′ 27″ nord, 4° 29′ 08″ ouest

Altitude
Min. 0 m
Max. 103 m

Superficie
49,51 km2
Localisation


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Brest





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Brest





Liens

Site web

brest.fr

brest-life.fr




Brest [bʁɛst][n 1].mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter (en breton : [ˈbrest][n 2]) est une commune française, chef-lieu d’arrondissement du département du Finistère dans la région Bretagne. C'est un port important, deuxième port militaire en France après Toulon, à l'extrémité ouest de la Bretagne.


Avec ses 139 163 habitants (2015)[2], et une métropole comptant 208 497 habitants (2015)[3], Brest est la 25e commune la plus peuplée de France, ce qui fait d'elle la première agglomération de l'ouest breton. Bien que Brest, aussi appelée la cité du Ponant, soit la ville la plus peuplée du Finistère, la préfecture du département est Quimper. En 2015, son aire urbaine comptait 318 829 habitants, ce qui faisait d'elle la trentième aire urbaine de France et la deuxième de Bretagne administrative après Rennes. La Marine nationale représente pour le pays brestois environ 60 000 personnes avec les familles et 2,3 milliards d’euros injectés annuellement dans l'économie locale.


Au Moyen Âge, l'histoire de Brest se confond avec l'histoire de son château. Puis Richelieu en fait un port militaire. Brest se développera autour de son arsenal, jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Fortement marquée par des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale, Brest a vu son centre historique presque entièrement renouvelé pendant la Reconstruction. À la fin du XXe et au début du XXIe siècle, la désindustrialisation de la ville s'accompagne du développement du secteur tertiaire. Brest est labellisée Ville d'art et d'histoire.


Brest est aujourd'hui une ville universitaire importante de 25 000 étudiants[4]. Son université est pluridisciplinaire et comporte notamment une faculté de médecine. Par ailleurs, Brest et son pays comptent plusieurs grandes écoles : des écoles d'ingénieurs (ESIAB, IMT Atlantique, ENSTA Bretagne, ENIB et ISEN), l'école de commerce BBS, le Brest Open Campus, l'EURO-Institut d'Actuariat EURIA et l'École navale de formation des officiers de la Marine nationale. Brest est aussi un pôle de recherche important, axé sur la mer, avec notamment le plus grand des centres Ifremer, le CEDRE, le SHOM ainsi que l'Institut universitaire européen de la mer et l'Institut polaire français. Le Technopôle Brest-Iroise facilite la mise en œuvre de ces compétences scientifiques et techniques dans le domaine économique et industriel.


Brest a toujours été très marquée par son passé maritime : l'Académie de marine y fut fondée en 1752, le porte-avions Charles de Gaulle y fut construit, et tous les quatre ans, en juillet, Brest accueille la grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Relief, géologie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports


    • 1.6 Urbanisme


      • 1.6.1 Morphologie urbaine


      • 1.6.2 Le vieux Brest


      • 1.6.3 Du XIXe siècle à 1940


      • 1.6.4 Architecture de la Reconstruction


      • 1.6.5 Période contemporaine et projets d’aménagements


      • 1.6.6 Logement


      • 1.6.7 Les espaces verts






  • 2 Histoire


    • 2.1 Toponymie


    • 2.2 Héraldique et vexillologie


    • 2.3 XXe siècle


      • 2.3.1 Un foyer de francophonie


      • 2.3.2 Première Guerre mondiale


      • 2.3.3 Entre-deux-guerres


      • 2.3.4 Seconde Guerre mondiale


      • 2.3.5 La formation du Grand Brest et la reconstruction


      • 2.3.6 La seconde moitié du XXe siècle






  • 3 Politique et administration


    • 3.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 3.2 Intercommunalité


    • 3.3 Tendances politiques et résultats


    • 3.4 Administration municipale


    • 3.5 Liste des maires


    • 3.6 Démocratie participative


    • 3.7 Jumelages




  • 4 Population et société


    • 4.1 Démographie


    • 4.2 Langue bretonne


    • 4.3 Le parler tizef


    • 4.4 Enseignement


      • 4.4.1 Établissements éducatifs


      • 4.4.2 Recherche et enseignement supérieur




    • 4.5 Manifestations culturelles et festivités


      • 4.5.1 Fête internationale de la mer, des bateaux et des marins


      • 4.5.2 Festivals




    • 4.6 Santé


    • 4.7 Sports


    • 4.8 Médias


      • 4.8.1 Journaux et magazines


      • 4.8.2 Radios


      • 4.8.3 Télévisions




    • 4.9 Vie associative des quartiers




  • 5 Économie


    • 5.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 5.2 Emploi


      • 5.2.1 Activités militaires, maritimes et civiles


      • 5.2.2 Technologies de l'information et de la communication


      • 5.2.3 Agriculture et agroalimentaire


      • 5.2.4 Activités tertiaires




    • 5.3 L'Arsenal de Brest


    • 5.4 Employeurs de l'agglomération


    • 5.5 Institutions économiques


      • 5.5.1 Chambre de commerce et d'industrie de Brest


      • 5.5.2 Pôles de compétitivité


      • 5.5.3 Technopôle Brest Iroise






  • 6 Culture et patrimoine


    • 6.1 Monuments et lieux touristiques


      • 6.1.1 Sites maritimes


      • 6.1.2 Espaces verts


      • 6.1.3 Monuments laïques


      • 6.1.4 Monuments religieux




    • 6.2 Patrimoine culturel


      • 6.2.1 Médiathèques


      • 6.2.2 Musées




    • 6.3 Personnalités liées à la commune


    • 6.4 Films et séries tournés à Brest


      • 6.4.1 Longs métrages


      • 6.4.2 Téléfilms


      • 6.4.3 Séries télévisées






  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes


    • 8.3 Bibliographie


      • 8.3.1 Ouvrages évoquant le « vieux Brest »


      • 8.3.2 Première Guere mondiale


      • 8.3.3 Seconde Guerre mondiale


      • 8.3.4 La reconstruction de Brest









Géographie |



Localisation |


Brest est située à l’ouest de la Bretagne, dans le nord du Finistère, département dont elle est une des sous-préfectures ; mais Brest est également une préfecture maritime de l'Atlantique.


Brest se trouve à la pointe nord-ouest de la péninsule armoricaine, en bordure de la rade de Brest et fait partie historiquement du pays de Léon. La ville de Brest est excentrée dans l'espace français et européen. Brest est par exemple un terminus ferroviaire, une seule voie ferrée y aboutissant (Ligne Paris-Montparnasse - Brest), un terminus routier (deux voies express, les route nationale 12 et route nationale 165, venant de Paris et Nantes-Quimper s'y achèvent) et même aérien (absence de liaisons internationales long-courrier). Brest est éloigné en espace-temps de Paris et du centre de gravité économique de l'Union européenne, bénéficiant certes désormais d'une desserte par trains TGV Atlantique mais sans ligne à grande vitesse au-delà de Rennes.


Installée sur une péninsule, le Léon, Brest est quasiment dépourvue d’arrière-pays : au sud, elle donne directement sur une vaste rade, au-delà de laquelle la presqu’île de Crozon regarde vers Douarnenez et plus loin vers Quimper, tandis qu’à l'ouest et au nord la mer n’est qu’à une vingtaine de kilomètres, et à l’est Landerneau et Morlaix ont longtemps limité son influence. Au sud, l'estuaire de l'Élorn a joué longtemps le même rôle (d'ailleurs historiquement cet estuaire séparait le Léon de la Cornouaille) car, avant la construction du pont Albert-Louppe, mis en service en 1930, seul un bac permettait de le franchir, ou il fallait faire le détour par Landerneau. Désormais ce pont a été doublé par le pont de l'Iroise qui a mis fin aux embouteillages en direction du sud.


Le désenclavement par la voie maritime n'a pas eu le succès escompté : si Brest est le port de France métropolitaine le plus proche du continent américain, la tentative d'y créer un port transatlantique pour passagers ne fut que fugitive sous le Second Empire ; Brest n'a même aucune liaison maritime directe par ferries avec les îles Britanniques (c'est Roscoff qui l'a obtenue avec la Brittany Ferries), ni avec la péninsule Ibérique.




Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Brest

Guilers

Bohars
Gouesnou

Guipavas

Plouzané
Brest
Guipavas

Rade de Brest

Rade de Brest

Plougastel-Daoulas



Relief, géologie |


La ville de Brest, constituée majoritairement sur les orthogneiss de Brest, datés du Cambrien, s'est développée sur un plateau situé à une centaine de mètres d'altitude, une situation paradoxale pour un port, « tournant le dos à la mer » un axe urbain principal (place de Strasbourg - rue Jean-Jaurès - place de la Liberté - rue de Siam - rue de la Porte - rue Anatole-France - rue Victor-Eusen) parallèle à la côte. Les espaces proches de la mer ont été urbanisés tardivement, à l'exception de la Penfeld et de ses abords (château de Brest, Recouvrance). La présence de falaises élevées qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain, qui limitent au sud le plateau du Léon et dominent la rade de Brest, explique ce paradoxe, que les entraves à l'urbanisation littorale liées aux servitudes militaires du port de guerre ont accentué.


La topographie brestoise se caractérise aussi par un relief en creux lié à la reprise de l'érosion après la pénéplanation survenue à l'ère secondaire. Le resoulèvement du Massif armoricain à l'ère tertiaire a provoqué la destruction de la pénéplaine armoricaine réduite à l'état de lambeaux de plateaux séparés les uns des autres par des ravins encaissés (de l'ouest vers l'est, vallons de Maison-Blanche, des Quatre-Pompes, de la Grande-Rivière, de la Penfeld et de ses affluents comme le ravin du Moulin-à-Poudre, de la rue Pierre-Semard, du Dour-Bras, du Vieux Bourg de Saint-Marc, du Stang-Alar) difficiles à franchir sauf à construire des ponts (pont Robert-Schumann sur le ravin du Moulin-à-Poudre, ponts de l'Harteloire et de Villeneuve sur la Penfeld, pont du Forestou enjambant la rue Pierre-Semard). L'étroitesse et la profondeur de ces vallons encaissés provoque parfois des inondations comme celles qui surviennent périodiquement dans le quartier de Kérinou.


C'est l'aber encaissé de la Penfeld, vestige du lit de l’Aulne avant qu’elle ne creuse le passage du Goulet[5] qui a constitué un havre, seul lieu propice à l'établissement d'un port avant les extensions portuaires datant du Second Empire. À son embouchure un éperon rocheux fournissait un site défensif qui porte le château de Brest et qui est le site originel de la « cité du Ponant ».


Par le jeu de la tectonique des plaques et de la déformation isostatique, Brest se soulève (subsidence) de 0,7 mm/an +/- 0,25. Les données ne pouvant être « ni régionalisée, ni extrapolées dans le temps »[6], cela permet de corriger en les contextualisant les mesures directes faites par le marégraphe de Brest qui, de 1889 à 1962, a enregistré une « élévation relative du niveau marin » de 1,8 mm/an. Cela porte la variation absolue à 2,5 mm/an si l'on tient compte de la surrection de la croûte terrestre (de 0,7 mm/an) dans cette région (selon les mesures de nivellement)[6].



Climat |


Article connexe : Climat du Finistère.

En raison de sa situation sur le littoral de l'océan Atlantique, le climat de Brest est tempéré océanique. La ville est soumise aux influences maritimes toute l'année. Les records de températures maximale et minimale à Brest (aéroport de Guipavas[n 3]) entre 1945 et 2001 sont respectivement de 35,2 °C le 12 juillet 1949 et de −14 °C le 28 janvier 1947[8]. Il y a 159 jours de pluie par an en moyenne. Grâce à la proximité de l'océan, Brest subit rarement des extrêmes au niveau des températures, les jours avec des températures de plus de 30 °C sont rares et les fortes gelées aussi, avec seulement 1 jour par an. De même pour les chutes de neige avec seulement 7 jours par an.






















































































































































































































































































































































































































Brest, 1981 - 2010 sauf soleil 1991 - 2010, record depuis 1855
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,1 5,4 6,1 8,9 11,2 13,2 13,2 11,6 9,6 6,7 4,8 8,3
Température moyenne (°C) 6,9 6,8 8,5 9,7 12,6 15 17 17 15,4 12,7 9,5 7,4 11,6
Température maximale moyenne (°C) 9,3 9,5 11,5 13,2 16,2 18,7 20,7 20,8 19,1 15,7 12,2 9,9 14,8
Record de froid (°C)
date du record
−14
28/1/1947
−13,4
21/2/1948
−4,9
7/3/1971
−3
6/4/1911
0
7/5/1949
3,8
2/6/1962
6
18/7/1965
6
24/8/1931
3,3
18/9/2017[9]
−1,5
28/10/2003
−6,6
7/11/1980
−10,1
28/12/1970

−14
28/1/1947
Température maximale la plus basse (°C)
date du record
−5,1
12/1/1987
−2,9
7/2/1991
1,3
10/3/1958
4
7/4/1986
7
2/5/1947
10,9
4/6/1953
13,3
5/7/1978
13
17/8/1963
11,2
29/9/1887
6,2
30/10/1922
−0,6
6/11/1980
−3
17/12/1927

−5,1
12/1/1987
Température minimale la plus haute (°C)
date du record
12,4
19/1/2007
12,4
4/2/2004
12,5
24/3/1996
17,2
21/4/1893
18,8
26/5/2017
20,6
17/6/1887
22,4
20/7/1901
22,8
13/8/1914
21
8/9/1911
18,6
5/10/1921
14,8
1/11/1924
13,4
2/12/1985
22,8
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
24/1/2016
19,3
28/2/1960
25
31/3/1929
28,2
25/4/1893
15/04/2015

30,6
23/5/1884
33,3
27/6/1976
35,2
12/7/1949
35,1
9/8/2003
35
7/9/1911
28,2
7/10/1898
22,4
1/11/1897
19
11/12/1924

35,2
12/7/1949
Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 0,5 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,8
Nombre de jours avec gel 4,3 4,7 1,3 0,5 0 0 0 0 0 0,1 1 4,1 16
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 0,2 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,4
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,1 1 1,8 3,6 2,7 1,6 0 0 0 10,7
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0 0,1 0,5 0,3 0 0 0 0 0,9
Ensoleillement (h) 61,4 77,4 118,7 156,3 179,8 190,6 169,4 172,9 160,2 107,7 70,7 64,8 1 529,8
Nombre de jours avec rafales ≥ 57,6 km/h 11,7 9,4 9,7 7,4 4,6 3,7 1,9 2,3 4,8 8,3 9,4 11,3 84,5
Nombre de jours avec rafales ≥ 100,8 km/h 0,7 0,5 0,2 0,1 0 0 0 0 0 0,2 0,2 0,5 2,4
Précipitations (mm) 143,8 111,7 95,8 92,1 79 59,8 66,8 66,8 83,3 129 134,1 147,8 1 210
Nombre de jours avec précipitations 21,5 18,3 19 17,6 17,1 15,2 17,5 18,8 18,7 21,3 21,4 21,2 227,7
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 17,7 14 14,5 13 11,2 8,6 10,4 9,6 10,1 15,7 16,8 17,2 158,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 9,5 7,9 6,7 6,3 5,5 3,9 3,9 4 5,5 8 9,1 9,4 79,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 5,1 4 2,8 3,1 2,5 1,9 1,8 2 2,5 4,3 4,6 5,2 39,8
Nombre de jours avec neige 1,7 2,3 1 0,6 0 0 0 0 0 0 0,4 0,9 6,9
Nombre de jours avec grêle 1,8 1,3 1,3 1,2 0,3 0,1 0 0 0 0,1 1,1 1,5 8,7
Nombre de jours d'orage 1,1 0,8 0,9 0,9 1,5 0,9 1,4 1,2 0,9 0,8 0,7 1,1 12,2
Nombre de jours avec brouillard 4,2 4,4 4,5 5,3 5,5 8 9,2 10,6 8,2 6,1 4 4,6 74,6

Source : Exemple « données climatiques », sur Météo climat bzh dyndns.org

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

9,3

4,4

143,8


 

 

 

9,5

4,1

111,7


 

 

 

11,5

5,4

95,8


 

 

 

13,2

6,1

92,1


 

 

 

16,2

8,9

79


 

 

 

18,7

11,2

59,8


 

 

 

20,7

13,2

66,8


 

 

 

20,8

13,2

66,8


 

 

 

19,1

11,6

83,3


 

 

 

15,7

9,6

129


 

 

 

12,2

6,7

134,1


 

 

 

9,9

4,8

147,8

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Le 24 octobre 2011, un épisode pluvieux particulièrement important touche la ville. Sur une période de 24 heures, il est relevé un cumul de 105 mm de pluie, record de précipitations depuis 1945[10],[11],[12]. Le précédent record sur 24 heures était de 72 mm le 7 juillet 2004[13]. Il faut remonter à 1883 pour retrouver de telles précipitations sur Brest[14].



Voies de communication et transports |




La gare de Brest.


L'automobile reste le moyen de transport individuel privilégié par les Brestois, le vélo n’étant que peu utilisé, pour partie en raison du relief de la ville et pour partie du fait de l'insuffisance d'aménagements adaptés. L'apparition de nombreux vélos à assistance électrique semble néanmoins indiquer un changement de tendance. Les travaux accompagnant la mise en place du tramway ont permis la création d'aménagement cyclable.


Deux voies express de type autoroutier et gratuites relient Brest à Rennes (RN 12) et à Nantes (RN 165). Une troisième route nationale, la RN 265, permet de les relier à l'est. Un tronçon de cette voie fait partie de la rocade qui contourne partiellement la ville.


La gare ferroviaire et routière est desservie quotidiennement par plusieurs TGV la reliant notamment à la gare de Paris-Montparnasse. Les trains les plus rapides relient Paris à Brest en h 35 min environ contre h 20 min avant la mise en place de ligne à grande vitesse Paris-Rennes en juillet 2017. Le projet Bretagne à Grande Vitesse a comme ambition de réduire ce temps de trajet à h 10 min d'ici à 2020.




Le tramway de Brest, près de la station Liberté.


Brest et son agglomération disposent d'un réseau de transports en commun complet, nommé Bibus et doté de près de 30 lignes de bus, d'une ligne de tramway (entrée en service le 23 juin 2012) ainsi que d'une ligne de téléphérique urbain, inauguré le 19 novembre 2016 et qui constitue une première en France. Le tram traverse la ville d’est en ouest en reliant la porte de Plouzané aux portes de Gouesnou et Guipavas, desservant les quartiers emblématiques de Recouvrance, Siam et Jean-Jaurès[15]. Une seconde ligne de transport en commun en site propre est envisagée entre l'hôpital de la Cavale Blanche et le port, pour desservir la Gare de Brest, l'Université de Bretagne-Occidentale et le quartier de Bellevue.


L’aéroport de Brest-Bretagne, situé sur la commune de Guipavas, est le premier aéroport breton pour le trafic passagers (45 % de ce trafic dans la région). L'aérogare, en forme de raie manta, est en service depuis le 12 décembre 2007 et porte la capacité de l’aéroport à 1,8 million de passagers par an[16].


Le port de Brest, premier centre français de réparation navale civile, surtout affecté au transport de vracs agroalimentaires, de marchandises diverses, d'hydrocarbures et de conteneurs, est aussi utilisé pour le transport de passagers, à destination de la presqu'île de Crozon et des îles de la mer d'Iroise.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




La ville de Brest et ses quartiers.


Si Brest est connue pour son pont de Recouvrance, son arsenal militaire et sa rue de Siam, elle l’est aussi par son urbanisme décrié. D’abord louée comme la ville la plus moderne de Bretagne dans les années 1950-1960, surnommée « Brest la Blanche », du fait de l’utilisation massive des enduits blancs qui étaient les seuls hydrofuges efficaces bon marché[17], et par référence à son surnom de « Brest la Rouge »[18], l’image de la ville ne tarda pas à se ternir dans les années 1970. Les dernières années ont vu l’ébauche de coloration des façades dont beaucoup étaient devenues grises avec le temps.


Brest s'est toujours construite autour de son arsenal le long de l'embouchure de la rivière de Penfeld : la rive gauche, francophone et bourgeoise, s'est développée autour de son château alors que la rive droite, connue pour son quartier de Recouvrance, s'est constituée autour d'une tour médiévale et reste plus populaire, étant restée bretonnante jusqu'au début du XXe siècle. À ce titre, le château et la tour Tanguy sont les deux monuments les plus anciens. Le bâti du centre-ville, rive gauche, a été quasiment entièrement renouvelé dans sa partie historique après-guerre. En revanche, plusieurs rues ont échappé aux destructions de la guerre et de la Reconstruction sur la rive droite, et constituent aujourd'hui des promenades rappellant la ville d’avant-guerre.



Le vieux Brest |


Le quartier des Sept-Saints[19], construit autour de l'église éponyme des Sept-Saints, fut le noyau historique du centre-ville de Brest, Brest même (rive gauche), au bord de la Penfeld avant de monter sur le plateau plus haut. Tout le vieux Brest était ceinturé dans des remparts construits par Vauban, et s’organisait rive gauche autour de deux rues principales qui partaient de la porte de Landerneau : la Grand-rue (renommée rue Louis-Pasteur en 1907), l’artère principale de la ville qui descendait jusqu’à l’arsenal, et la rue de Siam. Sur la rive droite autrement appelée Recouvrance, la rue principale était la rue de la Porte débouchant sur la porte du Conquet. Brest fut petit à petit chassé de son cœur historique qu'est la Penfeld, par les militaires qui se l’approprieront complètement à la fin du XIXe siècle ce qui se traduira entre autres par la destruction des quartiers en bordure de la Penfeld comme celui des Sept-Saints.


Les bâtiments officiels et militaires étaient marqués par une architecture rigoureuse, sobre et classique. Le cours Dajot, à partir de sa construction à la fin du XVIIIe siècle était alors habité par la bourgeoisie et les officiers de marine et était le lieu de promenade privilégié des Brestois, tandis que la rive droite était beaucoup plus populaire et déshéritée. À noter que Brest d'avant-guerre était connue comme l'une des villes les plus insalubres de France[réf. nécessaire].


Article détaillé : Cours Dajot.

La Reconstruction eut raison des vestiges que la guerre avait épargnés sur la rive gauche : le bagne (1750) et la corderie qui n'avaient subi que peu de dégâts, furent rasés pour faire place au boulevard Jean-Moulin à la fin des années 1940 ; la façade du théâtre (1766) ne subira le même sort qu’en 1970[20]. Néanmoins, de cette époque, il reste le bâtiment des subsistances dans l’arsenal, l'église Saint-Sauveur, une partie du tissu urbain de Recouvrance, ainsi que quelques ruines ici et là dans le centre-ville reconstruit, comme la porte de l'ancien séminaire de Brest, ou le péristyle de la caserne Fautras.


Article détaillé : Recouvrance.





Du XIXe siècle à 1940 |


Sous le Second Empire, Brest commence à changer de visage avec l'arrivée d'une architecture industrielle qu’illustrent les ateliers du plateau des Capucins, ainsi que d’autres bâtiments de l’arsenal et évidemment le pont National (aujourd’hui disparu et remplacé par l’actuel pont de Recouvrance depuis la Reconstruction), qui permit de relier Brest même et Recouvrance. Le XIXe siècle vit aussi la ville se développer hors de ses murs, notamment avec l’Annexion, futurs quartiers Saint-Martin et Saint-Michel qui furent peu touchés par la Seconde Guerre mondiale.


Article détaillé : Quartier de Saint-Martin.

La ville est reliée au réseau des chemins de fer dès 1865, avec la création de la gare de Brest. Elle se dote d'un premier réseau de tramway en 1898, qui circulera jusqu'en 1944, après avoir été également desservie par des chemins de fer secondaires à voie métrique la reliant à Saint-Pol-de-Léon, les Chemins de fer départementaux du Finistère, dès 1893.


L’Art déco tient une place importante dans le style architectural privilégié dans l’entre-deux-guerres, avec ses immeubles à bow-windows ; la présence américaine a poussé Brest à se moderniser et l’on y construit notamment le Palais du Commerce dit maison Esders (immeuble Art déco de 1926, architecte : Aimé Freyssinet), l’hôpital Augustin-Morvan (architectes : Raymond Lopez, Raymond Gravereaux), l'hôtel Continental[25] et une nouvelle gare[26] (architecte : Urbain Cassan). On trouve aussi des lotissements mêlant style Art déco et régionalisme bon marché censés répondre aux besoins des ouvriers et des employés[27].


Les faubourgs de la ville n’ayant subi que peu de dégâts, les constructions de ces époques sont toujours bien visibles aujourd’hui dans le tissu urbain de Brest, par opposition à la vieille ville malheureusement disparue ; certains de ces immeubles donnent lieu localement à des opérations de rénovation[réf. souhaitée].





Architecture de la Reconstruction |




Le plan Mathon tel qu’il fut adopté en 1948 ; la zone verte qui était en lieu et place des remparts et douves sera régulièrement mitée jusqu’à ne quasiment plus exister de nos jours.


Le centre-ville est reconstruit suivant le plan de l’urbaniste en chef Jean-Baptiste Mathon, secondé par Maurice Piquemal[28] ; très conservateur et hygiéniste, ce plan puise ses influences dans le plan de Georges Milineau élaboré en 1929 et dans le mouvement moderne, tout en respectant les formes géométriques dessinées par Vauban. On fait également appel aux services de l'architecte Maeleg Quenec'hdu (architecte du premier pont de Térénez). Le centre-ville est débarrassé de ses remparts et voit le plateau sur lequel il se trouve aplani, ce qui coupe la ville des rives de la Penfeld (le vallon de la rue Louis-Pasteur, ex-Grand-rue, est remblayé) ; par endroits, le plancher originel du centre-ville se situe à plusieurs dizaines de mètres au-dessous de l'actuel. Il s’organise autour deux lignes fortes : un axe majeur nord-sud, la rue de Siam, avec pour extrémité la place de la Liberté avec l’hôtel de ville (architecte : Maurice-Léon Génin) d’un côté et le pont de Recouvrance de l’autre ; et un axe mineur est-ouest bordé par nombre d’administrations publiques se terminant par le palais de Justice de Brest sur le cours Dajot en passant par l’immeuble de la banque de France et la place Wilson (ancien champ de bataille). En leurs intersections devait se trouver un forum que la librairie Dialogues occupe depuis quelques années[29]. La place de la Liberté construite sur les anciens glacis a pour rôle de relier le cœur historique reconstruit de la ville avec ses faubourgs Saint-Martin ou l’Annexion en une espèce d’agora ; la place ne jouera ce rôle qu’après son réaménagement[réf. nécessaire] en 1996 par l’architecte Bernard Huet[30]. Le tissu urbain est aussi dé-densifié par rapport à celui de l'avant-guerre.


La monotonie admise du style de la ville reconstruite contraste avec la diversité relative des façades (aucune n’est identique). Cette diversité architecturale de la ville vient du fait que les chefs d’îlot censés harmoniser la reconstruction étaient parfois propriétaires d’autres parcelles et ainsi s’arrangeaient entre eux[31]. La rigueur, le monumental et l’impression de répétition règne dans la ville où les corniches jouent un rôle unifiant à l’échelle des groupes d’immeubles d’angle. Loin des rues étroites de l’ex-intra-muros, elles sont maintenant aérées et rectilignes.


Venant casser ce style haussmannien simplifié et miniature, il n’y a guère que les bâtiments d’État qui ont le droit à un pavement en granite ainsi que les immeubles monumentaux de la place de la Liberté et de l’avenue Georges-Clemenceau (architectes : Jean de Jeagher, Y. Francès et M. Philippe[32]), la nouvelle église Saint-Louis avec son parement de pierre de Logonna et l’immeuble Comœdia (architecte : M. Ouchacoff, sculpteur Jean-René Debarre[33]). De l’avant-guerre dans l’ex-intra-muros de la rive gauche, ne subsistent que quelques immeubles longeant le cours Dajot, un immeuble dans le bas de la rue du Château et l’ex-palais du commerce dans la rue d’Aiguillon.


La rive droite, aussi débarrassé de ses remparts, voit fusionner Recouvrance et la désormais ex-commune de Saint-Pierre-Quilbignon. Bien que la rive droite fût aussi lourdement touchée par la guerre et la Reconstruction, le tissu urbain ne fut pas entièrement renouvelé comme ce fut le cas pour le centre-ville rive gauche, où immeubles anciens, souvent insalubres au sortir de la guerre, jouxtent immeubles de la Reconstruction.


Article détaillé : La Reconstruction de Recouvrance et de la rive droite.



Période contemporaine et projets d’aménagements |


Dans les années 1980, les différentes équipes municipales brestoises tentèrent d'embellir la ville en faisant appel à des artistes contemporains de premier plan : les fontaines de Marta Pan (1988) en plein centre de la rue de Siam sont emblématiques de cette volonté. Ces fontaines en granit noir d'Afrique du Sud - dont le coût et le résultat avaient défrayé la chronique à l'époque, Marta Pan les nommait Lacs ; elles devaient être le prélude à une tentative - finalement avortée - de remodeler l'ensemble de la rue de Siam en une sorte de parcours d'eau : il devait prendre sa « source » place de la Liberté, se continuer dans la partie existante, et se terminer en delta, dans la partie basse de la rue. Un changement de majorité municipale eut raison de ce projet. À noter que Bernard Huet reprit en partie l'idée du parcours d'eau, ainsi que celle de fosse, lorsqu'il rénova l'ensemble place de la Liberté et du square Mathon en 1999.


En ce qui concerne les nouvelles constructions, on peut citer le bâtiment très ajouré de la librairie Dialogues, la salle de spectacle Quartz située dans ce qui devait être la « zone verte » du plan Mathon (remanié par Pierre Henri Argouarch en 2008[34]) et la faculté des Lettres et Sciences sociales. Plus récemment, la salle des musiques actuelles la Carène rappelant le style international du port de commerce et le cinéma multiplexe Liberté, reconnaissable par son placage rouille, participent du renouvellement architectural incessant de la ville.


Le centre-ville de Brest a connu son plus profond remaniement depuis la reconstruction de la ville et la rénovation de la place de la Liberté, avec l'arrivée du tramway, mis en service en juin 2012 : la rue de Siam est devenue piétonne ce qui profite aussi aux rues adjacentes ; la partie basse de la rue de Siam a vu son aspect entièrement transformé avec le réaménagement de la place des Français-Libres. La rue Jean-Jaurès est passée à sens unique, ce qui a notablement réduit le trafic automobile. Le pont de Recouvrance a reçu un nouveau tablier aux formes plus arrondies ; enfin, la rue commerçante de Recouvrance, la rue de la Porte, a été complètement rénovée.


La Brest Arena, salle de spectacles d'une capacité modulable de 2 000 à 5 000 places et inaugurée le 13 septembre 2014, a pour vocation d'accueillir à la fois des grandes compétitions sportives, des entraînements d'équipes et des concerts d'ampleur nationale et internationale.


D'autres projets[35] :



  • La création du quartier des Capucins (sur 15 hectares) sur le plateau du même nom, rétrocédé par la Marine nationale. Les ateliers du plateau des Capucins rénovés accueillent déjà des activités commerciales et culturelles (la médiathèque François Mitterrand — Les Capucins et un cinéma notamment). Un téléphérique urbain, premier ouvrage du type en France, relie le centre-ville à ce nouvel équipement. Le quartier le jouxtant est desservi par le tramway. Le chantier, confiés à l'architecte Bruno Fortier[36], doit prendre fin en 2020.

  • La rénovation des halles Saint-Louis, qui devaient initialement être détruites et remplacées par un nouveau bâtiment de style contemporain. Ce dernier devait comprendre les halles à proprement parler, mais aussi un centre commercial géré par la Compagnie de Phalsbourg. Après de nombreux problèmes, la municipalité a repris la main sur le dossier et annulé le projet. Des stalles ont été installées en bordure de l'ancien bâtiment en attendant d'un budget soit voté pour un nouveau projet d'aménagement, qui prévoit de rendre la place Saint-Louis piétonne.

  • La rénovation du théâtre Comoedia est actuellement menée par des fonds privés. Le bâtiment, notable par son architecture, était fermé depuis des dizaines d'années.




Logement |




La place Général-Leclerc en haut de la rue de Siam en 2006.


Le nombre total de logements dans la commune est de 81 138[37]. Parmi ces logements, 89,9 % sont des résidences principales, 2,2 % sont des résidences secondaires et 8,0 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 25,1 % des maisons individuelles, 74 % sont des appartements et enfin seulement 0,8 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 45,7 %[37]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 78,2 %. Le nombre de locataires est de 52,9 % sur l'ensemble des logements, ce qui est supérieur à la moyenne nationale de 19,0 %[37]. 1,4 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors que 2,8 % pour l'ensemble de la France. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 9,1 % sont des studios, 16,8 % sont des logements de deux pièces, 24,3 % en ont trois, 23,3 % en ont quatre, et 26,6 % ont cinq pièces ou plus[37].



Les espaces verts |



  • Le vallon du Stang-Alar[38] abrite le fameux conservatoire botanique national de Brest[39], qui regroupe de très nombreuses espèces exotiques.

  • Les rives de Penfeld offrent d'agréables promenades sur les deux rives de ce fleuve côtier, véritable coulée verte en plein tissu urbain[40].

  • Le jardin des Explorateurs, appelé ainsi car il commémore les marins partis de Brest, offre une vue imprenable sur le port et le château ainsi que sur la rade de Brest[41].

  • Le jardin de l'Académie, tout près du château, domine le port de commerce[42].

  • Le parc d'Éole[43] se trouve près du rond-point de Coat-Tan, à l'angle du boulevard de Plymouth et de la rue Tanguy-Prigent.

  • Des jardins publics plus classiques, comme le jardin Kennedy, le square Mathon, le jardin Anne-Marie Rosenbaum, ceux de Lambézellec, Saint-Marc et Kérinou, etc.

  • Des espaces boisés : le bois de Dour-Braz, le bois de la brasserie à Lambézellec, le bois de l'Arch'antel à Saint-Pierre-Quilbignon et, surtout, le bois de Keroual[44], situé sur le territoire de la commune de Guilers. La vallée du Costour, en fait située sur le territoire des communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon, est aussi toute proche de Brest.

  • Le fort du Questel[45], réhabilité et sécurisé pour en permettre la visite, était un élément important du système de défense de Brest. Ce site de six hectares permet de nombreuses promenades dans un site naturel en partie boisé, qui descend jusqu'aux rives de la Penfeld et de son affluent l'Allégoet.



Histoire |


Articles détaillés : Histoire de Brest et Chronologie de Brest.


Toponymie |


Au XIe siècle, elle s'appelait en latin Bresta super Caprellam, c'est-à-dire en français Brest-sur-Chevrette ; la Chevrette désignant la Penfeld[46]. Plusieurs hypothèses prévalent quant à l'origine de son nom. Pour certains[Qui ?], son nom en français proviendrait du nom breton qui serait une forme abrégée de Beg ar Rest (la pointe du château). Pour Hervé Abalain (Noms de lieux bretons - Page 59), dans son nom, qui n'est pas directement traduisible en français, on retrouverait l'élément /bre/, fréquent en toponymie bretonne sous les formes /bran/, /bre/, /brec’h/, /bren/, /bri/, qui signifie « mamelon, colline, mont »[47]. Il trouve également ses racines en gaulois dans le mot brista signifiant combat en français et dit brezel en breton, signifiant guerre.


L'origine du nom de Brest pourrait aussi venir de la racine Bryste qui signifie le pont en gallois[réf. nécessaire], qui a aussi donné le nom gallois de la ville de Bristol en Angleterre.


Une étymologie populaire ferait dériver Brest du nom d'un roi Bristok ou Bristocus du Ve siècle mentionné dans la Vie de saint Rioc[48].


En français, Brest se prononce [bʁɛst] et en breton [brest].



Héraldique et vexillologie |


Article détaillé : Armorial des communes du Finistère.





Blason

Blasonnement :
Parti d’azur à trois fleurs de lis d’or et d’hermine plain ou Parti de France et de Bretagne


Commentaires : Ceci signifie que l’écu est divisé en deux dans le sens de la hauteur, et que figurent sur la moitié gauche les armes de France (trois fleurs de lis dorées sur fond bleu) et sur la moitié droite les armes de Bretagne (hermine plain : un semis de mouchetures noires sur fond blanc). C’est dans un registre de délibérations du conseil municipal que figure, à la date du 15 juillet 1683, la première mention de ces armoiries brestoises[49].
Elles sont identiques à celles de la ville de Bourg-la-Reine.


Premier port du duché, la ville de Brest a arboré, durant les temps qu'elle n'était plus anglaise, plusieurs brisures de l'enseigne navale de celui-ci, la Croazuff, avant d'adopter, dans les suites de l'Union de la Bretagne et de la France, le drapeau actuel :



De la préhistoire à 1900, voir l'article détaillé Histoire de Brest.



XXe siècle |




Le port de guerre vers 1912 (photographie autochrome de Jules Gervais-Courtellemont).



Un foyer de francophonie |


La présence de la Royale explique que très tôt, Brest a été un îlot de francophonie dans un monde bretonnant, comme en témoigne par exemple une enquête de 1902 : Brest est alors l'une des trois seules communes du Finistère, avec ses voisines Saint-Pierre-Quilbignon et Le Relecq-Kerhuon où l'enseignement du catéchisme est donné exclusivement en français, alors que dans 169 communes du département il est donné en breton et en français, que dans 123 autres communes le catéchisme est donné en breton alors que les élèves savent le français et que dans une seule commune (Guengat) les instituteurs déclarent que les élèves sont incapables de comprendre le français[50].



Première Guerre mondiale |


En 1914, des troupes composées de soldats bretons ont combattu sur le sol belge et notamment dans la commune de Maissin en province de Luxembourg et depuis lors deux voiries communales commémorent ce lien. Elle s'appellent rue de Brest et rue du 19e régiment d'infanterie de Brest. Au cimetière franco-allemand de Maissin figure un calvaire breton du XVIe siècle transféré depuis Le Tréhou.




Navires américains à Brest lors de l'arrivée à Brest du président Wilson en 1919.



« Brest vit débarquer sur ses quais tour à tour les troupes russes, portugaises, américaines. De mai à octobre 1918, des centaines de milliers de soldats américains débarquèrent à Brest. Le plus grand steamer du monde, le Léviathan, desservait uniquement Brest, et il amenait à chaque voyage 10 000 hommes. Des camps étaient établis un peu partout autour de Brest pour loger tous ces soldats en attendant leur transfert vers le front. Le camp de Pontanézen contenait à lui seul 110 000 hommes : c'était une véritable ville à côté de la ville. [...]. Depuis l'entrée en guerre des États-Unis jusqu'à l'Armistice, la rade de Brest reçut 105 transports de troupes et 784 110 hommes. [...] Le chiffre des ouvriers de l'arsenal restait toujours voisin de 6 000[51]. »




Entre-deux-guerres |


L'activité du port fut grande aussi en 1919-1920, au moment du réembarquement des troupes américaines. La vente des stocks américains fin 1919 et courant 1920 attira à Brest une foule de spéculateurs guettant l'aubaine d'achats à bas prix. Brest devient à cette époque une forteresse ouvrière et syndicale : les manifestations et grèves y sont nombreuses et de véritables émeutes éclatent, comme celle du 7 août 1935[52], qui provoque le décès d'un ouvrier de l'arsenal et une vingtaine de blessés[53].



Seconde Guerre mondiale |


Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940. À l'annonce de l'arrivée des Allemands, les marines de guerre et de commerce françaises évacuent rapidement le port, détruisent les installations et mettent hors de service les ponts et plusieurs bâtiments dont quatre sous-marins en réparation. Les Allemands construisent alors, à Laninon, une base sous-marine. C'est à Brest qu'eut lieu, de la part d'un groupe de jeunes militants trotskistes, une des rares tentatives de recruter et d'organiser des soldats allemands antinazis[54]. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 et dureront jusqu’à l'occupation de la ville le 18 septembre 1944 par les troupes américaines, après un siège de quarante-trois jours, la bataille de Brest. Les dégâts collatéraux sont alors immenses.


Articles détaillés : Brest pendant la Seconde Guerre mondiale et Base sous-marine de Brest.

Barbara, un poème de Jacques Prévert rappelle la dramatique destruction de Brest dans ces quelques vers :




Port de Brest, août 1944.




« 



(…)

Oh Barbara

Il pleut sans cesse sur Brest

Comme il pleuvait avant

Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé

C'est une pluie de deuil terrible et désolée

Ce n’est même plus l’orage

De fer d’acier de sang

Tout simplement des nuages

Qui crèvent comme des chiens

Des chiens qui disparaissent

Au fil de l’eau sur Brest

Et vont pourrir au loin

Au loin très loin de Brest

Dont il ne reste rien.



 »



Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une soixantaine de Brestois furent fusillés par les Allemands et 146 furent déportés. L'abri Sadi-Carnot, creusé en plein centre-ville de Brest en 1941-1942 servait de refuge aux 2 000 Brestois restés dans la cité, ainsi qu'aux troupes allemandes d'occupation. L'explosion accidentelle survenue dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944 provoqua la mort de 371 Français (dont celle de Victor Eusen, président de la délégation spéciale chargée d'administrer Brest entre 1942 et 1944) et de 500 à 600 soldats allemands.


Article détaillé : Explosion de l'abri Sadi-Carnot.

De nombreux Brestois participèrent à des actions de résistance ; parmi eux, le « groupe Élie » dont 11 membres brestois[55] furent condamnés à mort le 22 novembre 1941 et fusillés au mont Valérien le 10 décembre 1941[56]. Dix-neuf Brestois[57] sont fusillés le 17 septembre 1943 au mont Valérien, après avoir été condamnés à mort le 28 août 1943 « pour actes de sabotage et de terrorisme contre les troupes d'occupation allemandes »[58]. De nombreux autres méritent d'être cités, comme Mathieu Donnart ou Charles Jourde[59]. De nombreux résistants furent fusillés à Brest, par exemple les 18 résistants de Saint-Pol-de-Léon membres du réseau Centurie, fusillés le 6 juillet 1944 et dont les restes n'ont été retrouvés qu'en 1962 sur le plateau du Bouguen[60] ou Yves Hily, Gaston Viaron et Julien Kervella, fusillés au fort du Bouguen le 10 juin 1944[61], Marcel Cousquer, Alfred Jameau, Jean-Pierre Gourlaouen, tous trois FTPF, fusillés par les Allemands le 18 août 1944 rue Coat-ar-Guéven.


À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Brest est assiégée par les 2e, 8e et 29e divisions d’infanterie US[62], membres du 8e corps d'armée commandé par le général Troy Middleton de la IIIe armée américaine ; la ville est libérée le 18 septembre 1944 après 45 jours de siège du 7 août 1944 au 18 septembre 1944. Pendant le siège, la ville reçut 30 000 bombes et 100 000 obus ; environ 10 000 militaires alliés ou allemands y laissèrent leur vie. Sur les 16 500 immeubles existant avant-guerre, seuls 200 étaient encore debout, dont quatre seulement dans le centre-ville. L'hebdomadaire Le Courrier du Finistère a publié des témoignages de Brestois ayant subi ces bombardements[63].


Article détaillé : Bataille de Brest (1944).

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la ville de Brest se voit décerner la Légion d'honneur, la croix de guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance française[64].



La formation du Grand Brest et la reconstruction |


Articles détaillés : Saint-Pierre-Quilbignon, Lambézellec, Saint-Marc et Bellevue.

Brest s'était agrandie une première fois en 1681 (annexion de Recouvrance au détriment de la paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon) et à nouveau en 1861 au détriment de la commune de Lambézellec (annexion du quartier dénommé ensuite l'Annexion allant de l'actuelle place de la Liberté à l'Octroi, incluant entre autres le quartier de Saint-Martin). L'expression locale Brest même, utilisée par les anciens Brestois, désigne Brest dans ses limites traditionnelles d'avant ces annexions, par opposition aux quartiers certes désormais brestois depuis ces annexions, mais qui faisaient partie antérieurement des communes précitées.


Mais c'est en 1944 (arrêté du 3 octobre 1944 pris par Victor Le Gorgeu, alors commissaire régional de la République), que la commune de Brest s'agrandit de façon importante, quand commença sa reconstruction, en absorbant trois communes voisines : Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon. Les habitants, réfugiés pour beaucoup dans d’autres régions (la Sarthe notamment), rentrent alors reconstruire, sur les décombres du vieux Brest, une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans de Jean-Baptiste Mathon. Brest est alors devenu une ville de conception urbaine moderne, s'opposant au Brest d'avant-guerre, où des quartiers insalubres existaient. Alors que la vieille ville était très vallonnée, la ville nouvelle, débarrassée de ses remparts, est aplanie et ouverte. Le centre-ville du nouveau Brest se présente donc sur un plateau, qui par endroits est à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol originel. À l'inverse de villes reconstruites dans l'esprit d'avant-guerre comme Saint-Malo, à Brest n'a pas été visé la conservation de l’esthétique et du patrimoine historique de la ville d'avant-guerre. Le plan Mathon, bien vite adopté, est fondamentalement conservateur, d'un point de vue urbanistique, et n'eut pas la complexité de celui d'Auguste Perret au Havre[29]. Du vieux Brest, seuls le château, la tour Tanguy, des parties de Recouvrance, ainsi que les faubourgs, ont résisté aux bombes américaines et à la Reconstruction.


Article connexe : Architecture de la Reconstruction.

Le 28 juillet 1947, l'explosion de l'Ocean Liberty[65], un Liberty ship chargé de 3 000 tonnes d'ammonitrates (un engrais très explosif), échoué sur le banc de Saint-Marc, provoque 26 morts, une centaine de blessés graves et des dégâts considérables dans toute la ville, l'effet de souffle ayant été très important. « La baraque-hôtel située en bordure de l'avenue Amiral-Réveillère a été entièrement brûlée […] L'hôpital Ponchelet a été entièrement dévasté […]. Le plafond du cinéma Éden s'est effondré. […] Les rues sont jonchées de débris de verre » écrit le journal Ouest-France[66].
Pendant cette période de Reconstruction, on construisit également des baraques en bois pour les sans-abri. Le Grossherzogin Elisabeth, un trois-mâts-école allemand rebaptisé Duchesse Anne, sert de logement militaire à partir de 1949[67].



La seconde moitié du XXe siècle |


En mars 1950, débutent les grèves ouvrières des dockers et des ouvriers de la Reconstruction, pour une augmentation de salaire. À la suite d'une manifestation agitée le 16 avril 1950, réunissant 1 000 à 2 000 ouvriers, des responsables du parti communiste et de la CGT sont arrêtés. Le lendemain, 2 500 grévistes dénoncent ces arrestations et affrontent violemment les forces de l’ordre. La répression fait quarante-neuf blessés et un mort, Édouard Mazé, ouvrier de vingt-six ans tué par les CRS d’une balle dans la tête. Les syndicats lancent alors une grève générale en signe de deuil. Son enterrement réunit près de 20 000 personnes, tandis que l’Assemblée nationale décide de ne blâmer officiellement que la violence des grévistes[68].


Orientée de longue date vers l’industrie d’armement, Brest y puise sa prospérité d’après-guerre. Mais le déclin de cette industrie impose, à la fin du XXe siècle, la reconversion des activités économiques vers les services, la recherche et les nouvelles technologies.



Politique et administration |




Hôtel de ville de Brest, place de la Liberté.



Rattachements administratifs et électoraux |


La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Brest du département du Finistère. Pour l'élection des députés, elle fait partie, selon les quartiers et depuis 2012 des deuxième et troisième circonscriptions du Finistère.


La sous-préfecture occupe rue Parmentier l'aile gauche du bâtiment départemental dominant le cours Dajot, construit après la dernière guerre par l'entreprise Marc, l'aile droite hébergeant à l'origine la chambre de commerce et d'industrie de Brest, transférée dans les années 1980 à proximité de la gare SNCF, sur l'ancien parking de la gare routière. Désormais cette aile droite de l'ensemble immobilier sous-préfecture-CCI a été récupérée par les services du département. La sous-préfecture a été agrandie dans les années 1990 par un appendice de style résolument moderne, destiné à l'accueil du public.


La préfecture maritime de l'Atlantique se trouve dans le château de Brest.


La ville possède[Quand ?] un tribunal de grande instance, rue de Denver. Dans le cadre de la réforme des tribunaux[Laquelle ?], le TGI de Brest se voit doté d'un pôle d'instruction chargé de cette fonction pour l'ensemble du département. Le conseil de prud'hommes, le greffe du tribunal de commerce et le tribunal d'instance se trouvent au port du commerce, rue Hemingway[réf. nécessaire]. La Banque de France se situe rue du Château.


Par exception à la règle d'implantation des services départementaux de l'État dans la ville-préfecture, la trésorerie générale du Finistère a son siège à Brest, square Marc-Sangnier.


Cantons

La ville a été divisée dès 1801 en plusieurs cantons[69] :



  • 1801 - 1973 : cantons de Brest-ville, Brest-2 et Brest-3 ;

  • 1973 - 1985 : cantons de Brest-1, Brest-2, Brest-3, Brest-4, Brest-5, Brest-6 et Brest-7 ;

  • 1985 - 1991 : cantons de Brest-1, Brest-2, Brest-3, Brest-4, Brest-5, Brest-6, Brest-7, Brest-8 ;

  • 1991 - 2014 : Cantons de Brest-Plouzané (ex Brest-1), Brest-Recouvrance (ex Brest-2), Brest-Centre (ex Brest-3), Brest-Cavale-Blanche-Bohars-Guilers, Brest-Bellevue (ex Brest-5), Brest-l'Hermitage-Gouesnou, Brest-Labezellec, Brest-Kerichen, Brest-Saint-Marc, Brest-Saint-Pierre[70].


Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Brest est désormais le bureau centralisateur de 5 cantons, qui répartissent ainsi la commune[71] :



























Nom du Canton
Communes composant le canton
Brest-1 Partie de la commune de Brest située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Guilers, cours de la rivière Penfeld à l'aval du pont de l'Harteloire, rue Tourville, pont de l'Harteloire, rue Portzmoguer, rue du Moulin-à-Poudre, place Albert-Ier, rue Auguste-Kervern, rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, rue du Commandant-Somme-Py, boulevard Léon-Blum, rue Jules-Lesven, rue Marcelin-Duval, rue de Kermaria, rue du Calvaire, place des FFI, rue Maryan-Descharts, rue de Bohars, rue de Kervao, route départementale 3, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bohars
Brest-2 Partie de la commune de Brest située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : rive de la rade dans l'axe de la rue Pierre-Semard, rue Pierre-Semard, rue Louis-Le-Guen, boulevard Gambetta, rue Richelieu, rue Saint-Marc, rue Kerfautras, rue Bruat, rue Arago, rue Paul-Masson, rue Mathieu-Donnart, rue Paul-Doumer, place Albert-Ier, rue du Moulin-à-Poudre, rue Portzmoguer, pont de l'Harteloire, rue Tourville, cours de la rivière Penfeld à l'amont du pont de l'Harteloire, pont de Kervallon, route de Kervallon, rue de Guilers, rue du 19-Mars-1962, rue de Roscanvel, place de Roscanvel, rue Cosmao-Prétôt, rue Cosmao-Dumanoir, rue Mesny, rue Anatole-France, rue de Kerbonne, rue d'Alsace-Lorraine, rue du Docteur-Gestin, rue de l'Amiral-Nicol et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral, rivage de la rade.
Brest-3 1° La commune suivante : Plouzané.
2° La partie de la commune de Brest située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Guilers, route départementale 105, boulevard Tanguy-Prigent, avenue de Tallinn, rue de Guilers, rue du 19-Mars-1962, rue de Roscanvel, place de Roscanvel, rue Cosmao-Prétôt, rue Cosmao-Dumanoir, rue Mesny, rue Anatole-France, rue de Kerbonne, rue d'Alsace-Lorraine, rue du Docteur-Gestin, rue de l'Amiral-Nicol et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral.
Brest-4 1° Les communes suivantes : Bohars, Gouesnou, Guilers.
2° La partie de la commune de Brest non incluse dans les cantons de Brest-1, Brest-2, Brest-3 et Brest-5.
Brest-5 Partie de la commune de Brest située au sud et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la rive de la rade dans l'axe de la rue Pierre-Semard, rue Pierre-Semard, rue Louis-Le-Guen, boulevard Gambetta, rue Richelieu, rue Saint-Marc, rue Kerfautras, rue Bruat, rue Arago, rue Paul-Masson, rue Mathieu-Donnart, rue Paul-Doumer, place Albert-Ier, rue Auguste-Kervern, rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, rue du Commandant-Somme-Py, boulevard Léon-Blum, rue Jules-Lesven, rue Choiseul, rue du Général-Paulet, boulevard de l'Europe, rue de Gouesnou, rue de la Villeneuve jusqu'à la limite de la commune de Guipavas.


Intercommunalité |


De 1973 à 2014, Brest formait avec sept communes voisines la communauté urbaine de Brest (CUB), rebaptisée Brest métropole océane le 8 novembre 2005. Cette communauté urbaine est transformée en une métropole le 1er janvier 2015 sous le nom de Brest Métropole.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Finistère.



Administration municipale |


La mairie principale de Brest se situe à l'hôtel de ville, place de la Liberté.


Le conseil municipal est composé de 55 conseillers, dont le maire et, pour la mandature 2014-2020, ses 21 adjoints[72]. Quarante-quatre des conseillers municipaux appartiennent à la majorité municipale PS et 11 représentent l’opposition dont 8 LR, 1 MPF et 2 indépendants[réf. nécessaire].



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Brest.














































































































Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[73]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
septembre 1944
mai 1947
Jules Lullien[74]
Radical
Commerçant en tissus
Juge au Tribunal de commerce
Président de la délégation spéciale puis maire
Officier de la Légion d'honneur[75]
octobre 1947
mai 1953

Alfred Chupin[76]

RPF
puis USDR
Iingénieur de l'École de l'air et de l'École supérieure d'électricité
Chef d'une entreprise de chauffage et plomberie
Député du Finistère (1951 → 1955)
Conseiller général de Brest-3 (1949 → 1955)
mai 1953
février 1954

Yves Jaouen[77]

MRP
Expert-comptable
Sénateur du Finistère (1946 → 1959)
Maire de Saint-Marc (1935 → 1944)
Conseiller général de Brest-2 (1934 → 1940 et 1945 → 1961)
Président du conseil général du Finistère (1945 → 1949)
Démissionnaire[78]
mars 1954
mai 1954
Lucien Chaix[79]
 
Chef de centre EDF
Président de la délégation spéciale
mai 1954
décembre 1958

Yves Jaouen[77]

MRP
Expert-comptable
Sénateur du Finistère (1946 → 1959)
Conseiller général de Brest-2 (1934 → 1940 et 1945 → 1961)
décembre 1958
mars 1959
Auguste Kervern[80]

MRP
Pharmacien
Dernier maire de Lambézellec[81](1942 → 1944)
mars 1959
mars 1973

Georges Lombard[82]

CNIP
Avocat
Président de la communauté urbaine de Brest (1974 → 1977)
Député du Finistère (1958 → 1962 et 1967 → 1968)
Sénateur du Finistère (1971 → 1989)
Conseiller général de Brest-2 (1967 → 1973)
Conseiller général de Brest-4 (1979 → 1992)
octobre 1973
mars 1977[83]

Eugène Bérest[84]

UDF

Professeur agrégé de lettress au lycée Kerichen
Député du Finistère 2e circ.) (1978 → 1981)
mars 1977
juin 1982[85]

Francis Le Blé

PS
Chef de travaux à l’arsenal de Brest
Conseiller général de Brest-2 (1973 → 19821)
Président de la communauté urbaine de Brest (1981-1982)
Décédé en fonction
juillet 1982
mars 1983

Pierre Maille

PS

Professeur agrégé de sciences physiques
Président de la communauté urbaine de Brest (1982 → 1983 et 1989 → 2001)
mars 1983[83]
juillet 1985
Jacques Berthelot[86],[87]

RPR

Professeur agrégé de mathématiques à l'École navale
Conseiller régional (1998)[88]
Démissionnaire
juillet 1985
mars 1989
Georges Kerbrat[89]

RPR
Médecin hospitalier
mars 1989[83]
mars 2001[90]

Pierre Maille

PS

Professeur agrégé de sciences physiques
Conseiller général de Brest-2 (1985 → 1991)
Conseiller général de Brest-Recouvrance (1991 → 1998)
Conseiller général de Brest-Saint-Pierre (1998 → 2015)
Président du conseil général du Finistère (1998 → 2015)
Président de la communauté urbaine de Brest (1982 → 1983 et 1989 → 2001)
mars 2001
en cours

François Cuillandre[91],[92]

PS

Professeur de droit public,
Député du Finistère (3e circ.) (1997 → 2002)
Président de Brest Métropole Océane puis de Brest Métropole (2001 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[93]



Démocratie participative |




Le Pilier Rouge, angle des rues Jean-Jaurès et Maria-Chapdelaine.


La ville de Brest est divisée en sept grands quartiers possédant chacun une mairie et un maire délégué[94], dont les maire-adjoints responsables de quartier sont, en 2018 :




  • Bellevue - Jacqueline Héré[95], 17 462 habitants en 2010 (Bellevue, Le Bergot, Bouguen, Kerbernier, Kergoat, Kerhallet, Lanrédec, Quizac) ;

  • Brest-centre - Yann Masson[96], 22 851 habitants en 2010 (Kergonan, Pilier Rouge, Saint-Louis, Saint-Martin, Saint-Michel, Sanquer, Bas de Siam, Tour d'Auvergne) ;

  • Europe - Hosny Trabelsi[97], 13 551 habitants en 2010 (Le Dourjacq, Kergaradec/l'Hermitage, Kerbernard/Pen-ar-Creac'h, Kergonan, Ménez-Paul, Pontanézen) ;


  • Lambézellec - Sylvie Jestin[98], 22 761 habitants en 2010 (Bonne Nouvelle, Kerédern, Kerellé, Kerinou, Kervao, Lambézellec, Loscoat, Pen-ar-C'hleuz, Le Restic, Treornou/Croix Rouge) ;

  • Quatre Moulins - Marie-Pierre Creff[99], 20 454 habitants en 2010 (Le Carpon, Kerangoff, Kerbonne, Le Landais, Mesdoun, les Capucins, Prat-Lédan, Les-Quatre-Moulins, Quéliverzan, Recouvrance) ;


  • Saint-Marc - Nathalie Chaline[100], 21 560 habitants en 2010 (Le Bot/Pont Neuf, Forestou, Le Guelmeur, Kerangall/Kerampéré, Keruscun, Moulin-Blanc, Petit-Paris, Port de Commerce, Poul-Ar-Bachet, Saint-Marc, Sébastopol) ;


  • Saint-Pierre - Robert Jestin[101], 19 030 habitants en 2010 (Cavale Blanche, Keranroux, Kerargaouyat/Le Cruguel, Kerourien, Larc'hantel/Sainte-Anne, Maison-Blanche/Le Portzic, Pouléder/Kernabat, Saint-Pierre, Valy-Hir).



Jumelages |






La ville de Brest est jumelée avec douze villes[102] :




  • Drapeau des États-Unis Denver (États-Unis) depuis 1959,


  • Drapeau du Royaume-Uni Plymouth (Royaume-Uni) depuis 1963,


  • Drapeau de l'Allemagne Kiel (Allemagne) depuis 1964,


  • Drapeau de l'Italie Tarente (Italie) depuis 1964,


  • Drapeau du Japon Yokosuka (Japon) depuis 1970,


  • Drapeau de l'Irlande Dún Laoghaire (Irlande) depuis 1984,


  • Drapeau de l'Espagne Cadix (Espagne) depuis 1986,


  • Drapeau du Burkina Faso Saponé (Burkina Faso) depuis 1989,


  • Drapeau de la Roumanie Constanța (Roumanie) depuis 1993,




Protocole d'amitié ou de coopération[102] :




  • Drapeau de l'Algérie Béjaïa (Algérie) depuis 1995,


  • Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Haïphong (Viêt Nam),


  • Drapeau de la République populaire de Chine Qingdao (Chine) depuis 2006,




World location map (equirectangular 180).svg

Localisation de la ville

Denver



Localisation de la ville

Plymouth (Royaume-Uni)



Localisation de la ville

Kiel



Localisation de la ville

Tarente



Localisation de la ville

Yokosuka



Localisation de la ville

Dún Laoghaire



Localisation de la ville

Cadix



Localisation de la ville

Saponé



Localisation de la ville

Constanţa




Le jumelage de Brest avec Denver est un des plus anciens jumelages de France. Il a été officiellement signé en 1959, mais les relations entre les deux villes ont débuté dès 1948[103] par l'aide de Denver à la reconstruction. On a fêté les 70 ans de relations en 2018[104].



Population et société |



Démographie |


Brest est la plus grande ville de l’ouest breton, avec une population de 139 163 habitants (2015)[2], ce qui place Brest au 25e rang des villes françaises à cette date.


Le chiffre de 1936 inclut les communes voisines de Lambézellec (19 227 habitants), Saint-Pierre-Quilbignon (5 898 habitants) et Saint-Marc (14 233 habitants) qui seront intégrées dans le Grand Brest en 1945.


Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Brest classés par date de recensement de 1793 à 2015.


On y remarque notamment une explosion démographique durant les Trente Glorieuses, la population brestoise ayant plus que doublé entre 1946 et 1975. Un lent déclin s'ensuit néanmoins depuis 1975, la ville ayant perdu plus de 25 000 habitants en l'espace de ces 40 dernières années.





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
24 180 25 865 22 130 26 361 29 860 29 773 48 225 55 820 61 160



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
54 665 67 833 79 847 66 270 66 828 69 110 70 778 75 854 74 538



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
84 284 85 294 90 540 73 960 67 861 69 841 79 342 74 991 110 713



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
136 104 154 023 166 826 156 060 147 956 149 634 144 548 140 547 139 163

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[105].)



Histogramme de l'évolution démographique





Langue bretonne |


L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 16 juin 2006, et signée le 11 juillet 2006[106].


Le 7 décembre 2017 le Conseil municipal s'est engagée dans la labellisation de niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg.




Signalisation bilingue français/breton d'une salle communale.


À la rentrée 2017, 649 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues (soit 4,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[107].



Le parler tizef |


Contrairement à Recouvrance, Brest même a longtemps été une île francophone dans un océan bretonnant. Le français parlé à Brest jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, et même quelques décennies plus tard, a donc acquis des caractéristiques originales qui rendaient les Brestois facilement reconnaissables quand ils se déplaçaient.


Parmi ces caractéristiques on peut relever :



  • des archaïsmes (par exemple espérer pour attendre),

  • les termes bretons courants (par exemple du reuz pour du bruit) qui sont aussi passés dans le français parlé dans toute la Bretagne,

  • des termes bretons plus rares dont l'origine n'est pas toujours comprise par les locuteurs (par exemple pondalez pour palier qui est orthographié « pont d'allée » par Anne Selle dans Brume sur le grand pont),

  • des bretonnismes lexicaux (par exemple envoyer avec soi pour emporter ou emmener),

  • des bretonnismes syntaxiques (comme la forme Objet-Sujet-Verbe : Brestois que je suis)

  • des termes maritimes utilisés dans un contexte proche de celui d'origine (par exemple amarrer, baille, carrée…)

  • des termes maritimes détournés (par exemple décapeler pour se déshabiller),

  • une phonétique originale (pas de e ouvert, pas de o fermé, diphtongues avalées…) qui fait entendre bréçâdbrésmeum pour « Brestois de Brest même »,

  • un débit apparemment un peu traînant mais qui ne fait que compenser les nombreux phonèmes avalés,

  • un accent tonique plus marqué que le français standard mais moins que le breton,

  • une intonation assez marquée.


Parmi les « brestismes », il faut retenir ti-zef qui désigne un habitant natif de « Brest même » (intra-muros, rive gauche) et Yannick qui désigne un habitant de Recouvrance (Brest intra-muros, rive droite).



Enseignement |



Établissements éducatifs |


Brest relève de l'académie de Rennes. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.


À l’unanimité de ses élus, le conseil municipal de Brest s’est engagé, le 5 octobre 2007, à proposer une initiation à la langue et la culture bretonnes dans toutes les écoles primaires publiques[108].


Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires du secondaire de la commune :










Recherche et enseignement supérieur |




Le parvis de la fac de Lettres et des Sciences humaines de l'Université de Bretagne occidentale (UBO).


Principal pôle économique de la pointe bretonne, Brest et son pays dispose de nombreux établissements supérieurs et de recherche :



  • une université pluridisciplinaire : université de Bretagne occidentale ;

  • un site de l'École supérieure du professorat et de l'éducation de Bretagne ;

  • des grandes écoles et autres institutions d'études supérieures :


    • École nationale d'ingénieurs de Brest (ENIB) située sur le technopole Brest-Iroise à Plouzané ;


    • Conservatoire à rayonnement régional de musique, de danse et d’art dramatique de Brest Métropole ;


    • École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (ENSTA Bretagne, ex-ENSIETA) ;


    • École navale située dans l'anse du Poulmic sur la commune de Lanvéoc ;


    • École supérieure d'arts de Brest ;


    • École supérieure de commerce Bretagne Brest (ESC Bretagne Brest) ;


    • École supérieure d'ingénieurs en agroalimentaire de Bretagne atlantique (ESIAB), située sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;

    • Euro-institut d'actuariat Jean Dieudonné (EURIA) ;


    • IMT Atlantique (né de la fusion de Télécom Bretagne (ex-ENSTB) et Mines Nantes en 2017) située sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;


    • Institut supérieur de l'électronique et du numérique (ISEN Brest) ;


    • Institut universitaire européen de la mer, situé sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;


    • Institut de géoarchitecture ;


    • Institut de Préparation à l'Administration Générale (IPAG), situé dans les locaux de la facultés des Lettres et des Sciences Humaines[109];



  • Des organismes de recherche :


    • Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (le Cedre) ;

    • Centre européen de réalité virtuelle, situé sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;


    • Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) situé sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;


    • Institut polaire français - Paul-Émile-Victor situé sur le technopôle Brest Iroise à Plouzané ;


    • Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) ;



  • un Institut pour le Travail Educatif et Social (ITES).



Manifestations culturelles et festivités |



Fête internationale de la mer, des bateaux et des marins |




Voilier lors de Brest 2008.


Tous les quatre ans, en juillet, Brest accueille la grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins. Le clou de la fête est la grande régate pendant laquelle l'ensemble de la flotte navigue de Brest à Douarnenez où se prolonge la fête, en longeant la côte rocheuse et découpée de la pointe bretonne, et passant pour beaucoup entre les Tas de Pois.


Brest 1992 en fut la première édition. L'ouverture de la Penfeld aux civils constitua une attraction qui explique en partie le succès inattendu de la fête, avec près d'un million de visiteurs. Le moment fort de la fête fut sans conteste la mise à l'eau, le 14 juillet, d'une goélette, réplique d'un aviso du début du XIXe siècle. Baptisée La Recouvrance, du nom du plus célèbre quartier de Brest, elle porte haut les couleurs de la ville. Depuis cette époque elle propose des croisières, est présente à chaque fête et peut souvent être admirée dans le port de Brest, au quai Malbert.


Brest 2004 accueille près de 2 000 voiliers traditionnels venant de vingt nations différentes. Cette fête apporte des nouveautés majeures, comme des jangadas (bateaux brésiliens) et des bateaux vikings, des yoddlers. Pour sa sixième édition, la fête s'appelle Les Tonnerres de Brest 2012[110].



Festivals |





Winston McAnuff, les Jeudis du port 2015.


Tous les jeudis soirs d'été depuis 1988, réduit à un jeudi sur deux durant juillet et août depuis 2013, pour des raisons financières et de sécurités, la ville organise les Jeudis du port, soirées de concerts gratuits et d'arts de la rue sur les quais du port de commerce, qui font rimer qualité artistique et succès populaire[111].


Tous les ans au mois d'avril, la Kevrenn Brest Sant Mark lance le Printemps des sonneurs, qui permet à dix à vingt bagadoù de présenter au public leur répertoire de la saison à venir, après un défilé des différents bagadoù. Il se termine par un « triomphe » où les quelques centaines de musiciens jouent ensemble sur les marches de la mairie, place de la Liberté. Cette fête a pour origine le cinquantième anniversaire de la Kevrenn Brest Sant-Mark qui avait été créée pour récolter des fonds pour aider les victimes de l'explosion de l'Océan Liberty en 1947. Brest avait déjà organisé de 1953 à 1970 le Festival des cornemuses, qui a inspiré en 1972 le Festival interceltique de Lorient.


Le Festival Européen du film court a lieu en novembre. Il est organisé par l’association Côte Ouest.


Le festival de musique électronique Astropolis, se déroule à Brest et au Manoir de Keroual, à Guilers, traditionnellement au début du mois d'août ou au début de juillet, comme en 2013. Il prend différentes formes et propose de nombreuses activités liées à la musique électroniques, gratuites ou payantes et s'adressant à tous les publics. Ce festival se décline sous plusieurs formes, entre soutien et partenariats d'événements ou encore sa version Astropolis Hiver au mois de janvier.


D'autres festivals ont également vu le jour dans la ville comme celui du conte (en novembre), le festival de la radio et de l'écoute à Brest (en décembre, organisé par l’association Longueur d’onde), le festival international de théâtre d'improvisation Subito (en mars-avril, organisé par la cie Impro Infini), et enfin le Festival intergalactique de l’image alternative (en octobre, organisé par Canal Ti Zef).


Chaque week-end de l'Ascension, La Foire aux Croûtes accueille sur la place Guérin environ 200 artistes peintres, néophytes ou confirmés, en leur permettant d'exposer leurs œuvres, sous chapiteau et à l'extérieur. Durant trois jours, cette manifestation, complétée par des animations de rue et divers spectacles, permet la découverte et l'expression de nouveaux talents.


Autre évènement attendu par de nombreux Brestois, la foire Saint-Michel. À l'instar de la braderie de Lille, l'hyper centre de la ville de Brest voit ses rues, alors devenues piétonnes, peuplées dès les aurores de vendeurs de vide-greniers et autres camelots. Cette manifestation populaire dure le temps d'un week-end prolongé fin septembre.



Santé |



Le programme NIDCAP (Newborn Individualized Developmental and Assessment Program), destiné aux enfants prématurés, a été mis en place au CHU de Brest par le Professeur Jacques Sizun, le docteur Nathalie Ratynski et Mme Catherine Mambrini (Cadre de santé) en 1998. Ce programme de soins de développement a été conçu par Heidelise Als à la Harvard Medical School[112].



Sports |


Article détaillé : Sport à Brest.

La ville propose au public un équipement varié et de nombreux clubs et événements sportifs. Brest accueille du 1er au 5 décembre 2018, le tour préliminaire du Championnat d'Europe de handball féminin 2018, où la Norvège, la Roumanie, l'Allemagne et la République tchèque s'affrontent à la Brest Arena.



Médias |



Journaux et magazines |



  • Le quotidien Le Télégramme

  • Le quotidien Ouest-France

  • L’hebdomadaire gratuit Sept Jours à Brest

  • L’hebdomadaire gratuit Côté Brest

  • Le bimestriel Bretagne Magazine

  • Le mensuel économique Le Journal des entreprises présent en Finistère


  • Les Cahiers de l'Iroise de la Société d'Études de Brest et du Léon présentent tous les aspects du patrimoine historique, culturel et littéraire de la Bretagne.



Radios |



  • 89.0 RCF Finistère (ex-RCF Rivages)[113] : la radio diocésaine de Quimper et Léon depuis 1992

  • 95.0 Radio Neptune[114] : radio privée associative à Brest. Elle diffuse principalement de la musique classique.

  • 95.9 Radio Emeraude : radio associative brestoise se trouvant au Folgoet. Elle émettait an 1983 depuis l'Office de Tourisme de Plouguerneau.

  • 96.5 Virgin Radio Brest : Déclinaison brestoise de Virgin Radio. Sa régie publicitaire est gérée par le groupe Précom qui est propriétaire d'Hit West.

  • 96.9 Hit West : radio régionale de Bretagne et d'une partie des Pays de la Loire. Elle possède un bureau local à Brest mais son siège est à Nantes. Elle appartient au groupe Précom qui détient aussi Radio Cristal en Haute-Normandie et les régies publicitaires de Virgin Radio dans le grand Ouest.

  • 99.3 France Bleu Breizh Izel : Radio locale publique de proximité et de services. Elle émet dans la partie Ouest de la Bretagne. Elle couvre aussi tout le Finistère grâce au 93.0 FM émettant depuis le Roc'h Trédudon à Plounéour-Ménez.

  • 99.7 Chérie FM Brest : Déclinaison brestoise de Chérie FM.

  • 101.1 Radio U[115] : la plus jeune des radios associatives locales brestoises existe depuis 2001. Elle est la radio étudiante de Brest et émet depuis la cité universitaire.

  • 102.4 NRJ : Déclinaison brestoise d'NRJ. Elle partage ses locaux avec Chérie FM Brest car cette dernière appartient au groupe NRJ.

  • 103.8 Fréquence Mutine : radio associative ouverte aux quartiers brestois.



Télévisions |



  • Canal Ti Zef[116]: la télé différente.

  • Télévision générale brestoise, TGB fabrique de la TV, à Brest et autour, en asso et sans but lucratif

  • TV Résidences, association qui produit le magazine Chemins de traverse diffusé sur Tébéo.


  • Tébéo, Télévision Bretagne Ouest. Ses studios se trouvent au 19, rue Jean Macé à Brest. Elle émet su toute la partie Ouest de la Bretagne.


  • France 3 Bretagne est présente sur Brest sous le nom "France 3 Iroise". Elle propose notamment une version bretonne de ses JT dans le 12/13 et le 19/20. Elle est recevable sur Brest grâce aux sites du Roc Trédudon (TDF), de la rue Pierre Mac Orlan (Towercast - Brest 1), de la rue de Casablanca (TDF - Brest 2) et d'Eden Roc (TDF - Brest 3).



Vie associative des quartiers |


La ville de Brest dispose de :



  • huit maisons pour tous

  • neuf patronages laïques

  • six centres sociaux


et des associations thématiques telles que le GPAS, le CAP/CSF, le Bureau Information Jeunesse, l'Office des Retraités Brestois, Brest à pied et à vélo (Bapav), etc.


Ces associations sont animées et gérées par des bénévoles. Elles sont souvent affiliées à une fédération d'éducation populaire.



Économie |


Malgré son image de ville industrielle dont l'activité dépend en grande partie des commandes militaires, le tertiaire représente 75 % de l'activité dans le bassin de Brest[117]. Cette tendance à la tertiarisation se poursuit encore, ce qui permet le maintien des effectifs salariés, malgré le déclin industriel[118]. Brest accueille ainsi le siège et de nombreuses filiales du groupe bancaire Arkéa, des hôtels B&B, du groupe Eurodif, de la marque de surfwear Kanabeach… Neuvième port de commerce français en comptant la réparation navale civile, la ville évolue vers les métiers de recherche et de conception, mais reste résolument attachée à la mer. Elle revendique ainsi la place de premier pôle européen pour les sciences et techniques liées à la mer : 60 % de la recherche française dans le domaine maritime est basée à Brest[119].



Revenus de la population et fiscalité |


Le revenu fiscal médian par unité de consommation était de 18 431  en 2009[120]. Concernant la fiscalité, on dénombre 562 Brestois redevables de l'impôt sur la fortune (impôt de solidarité sur la fortune). L'impôt moyen sur la fortune à Brest est de 6 080  par an contre 5 683  par an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables brestois de l'ISF est estimé à environ 1 761 207  pour 2012[121].



Emploi |


En 2009, le nombre total d'actifs sur la commune de Brest était de 94 133[120]. Le bassin d’emploi de Brest repose sur un tissu économique diversifié. Quatre secteurs se distinguent par leur dimension nationale et internationale :



Activités militaires, maritimes et civiles |


Près de 25 000 personnes (soit 27 % des actifs) ont des emplois industriels directs liés à la mer, ce qui fait de Brest le 1er port français atlantique d’entretien de la flotte militaire et de réparation navale civile[120].



Technologies de l'information et de la communication |


Environ 11 % des actifs, ou 10 000 personnes, travaillent dans ce secteur. C'est en partie grâce à cela que la Bretagne occupe la 4e place des régions françaises dans la thématique[120].



Agriculture et agroalimentaire |


La Bretagne est dans le peloton de tête des régions européennes pour la production agricole et l’industrie agroalimentaire. 7 125 salariés travaillent dans ce domaine, donc 8 % des actifs brestois[120].



Activités tertiaires |


Le tertiaire est, de loin, le principal secteur d’emploi totalisant 78 % des emplois du Pays de Brest. Cette densité des emplois tertiaires est due, d’une part,
à la présence à Brest de têtes de réseaux nationaux et internationaux bancaires et commerciaux. D’autre part, les activités tertiaires à haute valeur ajoutée (ingénierie, conseil) se développent à Brest autour des pôles de recherche[120].



L'Arsenal de Brest |


Articles détaillés : Arsenal de Brest et Liste des préfets maritimes de Brest.


Employeurs de l'agglomération |


Liste des principaux employeurs Brest Métropole avec le nombre de salariés[122]:



  • Secteur privé :


    • Naval Group : 2 699


    • Crédit mutuel de Bretagne : 2 355


    • Groupe Even : 1 738


    • Thales : 1 641


    • SDMO : 759


    • Livbag : 750


    • Triskalia : 709



  • Secteur public :


    • Ministère de la Défense : 17 275


    • Centre hospitalier universitaire de Brest : 6 173


    • Ministère de l’Éducation nationale : 4 954


    • Brest Métropole et la ville de Brest : 3 114


    • Université de Bretagne occidentale : 2 400


    • Ifremer : 650

    • Contrôle aérien : 617


    • Chambre de commerce et de l'industrie : 584





Institutions économiques |



Chambre de commerce et d'industrie de Brest |


Article détaillé : Chambre de commerce et d'industrie de Brest.

Brest est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Brest, qui gère des infrastructures de réparation navale civile, l'aéroport de Brest-Bretagne, ainsi que le port de commerce de Brest, le port de pêche de Brest, le port de Camaret, le port de Landerneau, le port de Lanildut, le port de l'Aber-Wrac'h.



Pôles de compétitivité |


Brest est représentée dans trois pôles de compétitivité labellisés par l'État en 2005[123] :



  • Le pôle Mer Bretagne Atlantique[124],

  • Le pôle Images et Réseaux[125],

  • Le pôle Valorial[126], sur les sciences du vivant et l'agroalimentaire.



Technopôle Brest Iroise |


Le Technopôle Brest-Iroise[127] regroupe 4 600 personnes et fédère les mondes de l’entreprise, de l’enseignement supérieur et de la recherche, plus particulièrement dans les domaines des sciences et technologies de la mer, des sciences et technologies de l’information et de la communication ainsi que les sciences du vivant (agro-alimentaire – santé – biotechnologie).



Culture et patrimoine |



Monuments et lieux touristiques |



Sites maritimes |


  • Le bord de mer : bords de plage (plage du Moulin-Blanc, plage de Sainte-Anne-du-Porzic), quais des ports de plaisance (port du Moulin-Blanc, port du Château).

Article détaillé : Moulin-Blanc.


  • L'arsenal de Brest.

  • La route de la Corniche et le jardin des Explorateurs offrent des points de vue sur l'arsenal de Brest.




L'ancienne centrale thermique de Brest-Portzic



Espaces verts |


Article connexe : Urbanisme.

Lieu de promenade ou de détente, le vallon du Stang-Alar abrite l'un des plus prestigieux conservatoires botaniques au monde. Son rôle est non seulement d'assurer la conservation des plantes menacées d'extinction, mais aussi, après étude et culture, de tenter une réintroduction en milieu naturel. Le jardin de 22 ha est un très beau parc paysager où alternent les plantes ornementales courantes (magnifiques magnolias et nombreux camélias) et des espèces menacées. Les serres de 1 000 mètres carrés, dans lesquelles 95 % des espèces présentées sont des plantes menacées de disparition dans la nature, se répartissent en milieux exotiques très différents : l'étage montagnard tropical, les îles subtropicales (à remarquer le géranium de Madère dont la floraison est spectaculaire), les zones tropicales sèches (le ruizia cordata, petit arbre endémique de l'île de La Réunion) et les forêts tropicales humides.


La ville a été récompensée par quatre fleurs et la distinction Grand prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[128].



Monuments laïques |


Articles détaillés : Château de Brest, Tour Tanguy, Gare de Brest et Hôpital Augustin-Morvan.

Situé à l'est du port de commerce, en bordure du port de plaisance du Moulin Blanc, Océanopolis se présente comme un vaste bâtiment aux allures de crabe géant. Centre de culture scientifique et technique de la mer, vitrine de toutes les activités liées à l'océanographie, Océanopolis se veut être un « lieu vivant », point de rencontre entre les chercheurs, les professionnels, les industriels et le grand public. Devant la richesse et la diversité des sujets ayant trait à la mer, Océanopolis améliore et renouvelle souvent ses expositions.



Monuments religieux |


L'église Saint-Louis est un monument de style moderne érigé pendant la reconstruction de Brest entre 1953 et 1958, après la Seconde Guerre mondiale sur les ruines de l'ancienne église Saint-Louis, construite entre 1686 et 1785. Bien que l’édifice reste controversé, la nouvelle église Saint-Louis est un bâtiment dont la conception fit preuve de volonté architecturale et de novation.


L'église Saint-Luc construite en 1965 sur des plans de Pierre Pinsard, dans le quartier Montaigne-Kérichen. Les quatre cloches proviennent d'Oran[129].





Église Saint-Martin.


L’église Saint-Martin fut construite entre 1865 et 1877 dans un style néo-roman et néo-gothique. Le quartier l’Annexion prendra le nom de Saint-Martin par la suite[130].





Église Saint-Sauveur.


L'église Saint-Sauveur de Recouvrance, dessinée par Frézier, est la plus vieille église paroissiale de Brest, datant du 1750[131].


L'église Sainte-Thérèse a été construite à la fin des années 1950, dans le quartier neuf du Landais. Elle a été construite par les architectes Louis Freyssinet et Jean Marzin de Brest[132]. Elle a la particularité d'être circulaire.
Les vitraux sont d'André Bouler et datent de 1959.


Le plus ancien édifice religieux de Brest, malheureusement en ruine, est la chapelle Saint-Guénolé sur les bords de la Penfeld, ancien site d'un culte des eaux et de la fécondité.




Patrimoine culturel |



Médiathèques |


Le réseau des médiathèques de Brest est constitué de huit établissements répartis dans les différents quartiers de Brest[133]. Il met à la disposition de chacun plus de 700 000 documents sur différents supports : livres, journaux et revues, CD, partitions, DVD, tablettes et livres numériques, consultables librement et gratuitement. La Médiathèque François Mitterrand — Les Capucins devient la tête de gondole du réseau des bibliothèques municipales dès son ouverture, en janvier 2017[134].



Musées |




Océanopolis


Le musée de la Marine de Brest, établissement décentralisé du Musée national de la Marine, abrite une collection de maquettes de navires, tableaux, sculptures. Il se trouve dans le château.


Le musée de la tour Tanguy est un musée municipal gratuit présentant divers documents historiques et maquettes reconstituant le vieux Brest d’avant 1939.


Le musée des beaux-arts se veut un point d’ancrage dans la ville nouvelle : un lieu où retrouver, à travers l’expression artistique, une mémoire ailleurs effacée. C’est pourquoi on privilégia d’emblée l’acquisition de peinture européenne depuis la fin du XVIe siècle jusqu’à nos jours.


Le musée mémorial fort Montbarey raconte l’histoire du Finistère pendant la Seconde Guerre mondiale et sa libération.


Le centre d'art Passerelle se donne pour objectif de promouvoir la création plastique contemporaine en favorisant les échanges avec d’autres formes d’expression artistique (manifestations à caractère événementiel, impromptus poétiques, chorégraphiques et musicaux).


Océanopolis est un parc de découverte des océans. Il comporte trois pavillons : tempéré, polaire et tropical ; et associe à un contenu scientifique des mises en scène impressionnantes, ses 42 aquariums contenant outre quelque 3 700 m3 d’eau de mer, 10 000 animaux de 1 000 espèces différentes. Océanopolis possède la plus grande manchotière d'Europe


Le Conservatoire botanique national, niché au cœur du vallon du Stang-Alar, est un espace unique de 40 hectares de réputation internationale. Il recueille, conserve et cultive les espèces rares en voie de disparition des îles du monde entier.




Depuis le pont de Recouvrance, panorama sur la Penfeld avec, sur sa rive gauche, le Château de Brest, et sur sa rive droite la Tour Tanguy.



Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Brest.




Films et séries tournés à Brest |


Les films et séries ci-dessous ont été entièrement ou partiellement tournés à Brest[135].



Longs métrages |




  • 1936 : La Porte du large de Marcel L'Herbier


  • 1941 : Remorques de Jean Grémillon


  • 1947 : Les Maudits de René Clément


  • 1954 : Le Grand Pavois de Jack Pinoteau


  • 1960 : Le Voyage en ballon d'Albert Lamorisse


  • 1965 : L'Amour à la mer de Guy Gilles


  • 1965 : Le Ciel sur la tête d'Yves Ciampi


  • 1977 : L’ancre de miséricorde de Bernard d’Abrigeon


  • 1980 : Le voyage à Hédé de Pierrick Guinard


  • 1982 : Querelle de Rainer Werner Fassbinder (Brest reconstitué en studio)


  • 1989 : Les Sirènes de minuit de Philippe Lefebvre


  • 1992 : Rêve de Siam d'Olivier Bourbeillon


  • 1994 : Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse d'Aki Kaurismäki


  • 2004 : Chemins de traverse de Manuel Poirier[136]


  • 2004 : L'Équipier de Philippe Lioret


  • 2009 : King Guillaume de Pierre-François Martin-Laval


  • 2009 : Un soir au club de Jean Achache


  • 2010 : Un poison violent de Katell Quillévéré[136]


  • 2012 : Bowling de Marie-Castille Mention-Schaar


  • 2012 : Les Seigneurs d'Olivier Dahan


  • 2016 : La Fille de Brest d'Emmanuelle Bercot

  • 2017 : Volontaire de Hélène Fillières[136]


  • 2018 : Kursk de Thomas Vinterberg[136]


  • 2018 : Pupille de Jeanne Herry[136]



Téléfilms |




  • 1993 : L'Affaire Seznec d'Yves Boisset


  • 2014 : Rouge Sang de Xavier Durringer


  • 2015 : Rappelle-toi de Xavier Durringer

  • 2017 : Peur sur la base de Laurence Katrian[136]



Séries télévisées |



  • 2005 : Dolmen de Didier Albert


Notes et références |



Notes |





  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.


  2. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.


  3. Les statistiques de Guipavas ne donnent qu'une idée approximative du climat de Brest, ainsi par exemple l’aéroport situé à 98 m d’altitude, reçoit 121 cm d’eau par an contre 79 dans la ville à quelques centaines de mètres de la mer et à une vingtaine de mètres d’altitude[7].


  4. Après avoir été évacuée pendant la guerre, la statue ne fut jamais ramenée à Brest mais transférée au musée du Louvre à la Libération ainsi que les autres statues de Coysevox données à Brest en 1801[22].


  5. Les bâtiments remarquables disparus sont indiqués en rouge (pour la plupart, détruits durant la Reconstruction).


  6. Remontée dans le square L'Herminier près de la rue de Siam.




Références |





  1. INSEE


  2. a et bStatistiques de l'INSEE 2015


  3. Statistiques de l'INSEE


  4. Participation Brest


  5. Jacques Garreau Structure et relief de la région de Brest, Norois, 1980 p. 546


  6. a et bBRGM, Revue du BRGM pour une Terre Durable BRGM's journal for a sustainable Earth, no 9 ; avril 2009 - Voir chapitre : Les flux sédimentaires, témoins de l’évolution des reliefs des marges continentales (page 18 et suivantes)


  7. J. Kessler et A. Chambraud Météo de la France. Tous les climats localité par localité JC Lattès - 1990


  8. Les records météorologiques en Finistère, à la station météo de Brest-Guipavas, Météo-France


  9. Le record de froid de septembre 1979 est tombé à Brest


  10. 105 mm de pluie sur Brest en 24 h


  11. Brest sous les eaux


  12. Relevé de Météo-France


  13. Record de pluie sur Brest


  14. 104 mm de pluie sur Brest en 1883


  15. Site officiel du projet de tramway


  16. Source : site officiel de l’aéroport de Brest Bretagne


  17. Alain Boulaire et René Le Bihan 2004, p. 164.


  18. Georges-Michel Thomas, Brest la Rouge, Brest, Éditions de la Cité, 1962, 168 p.


  19. Wiki-Brest : Le quartier des Sept-Saints


  20. Alain Boulaire et René Le Bihan 2004, p. 158.


  21. Dictionnaire biographique de Coysevox


  22. Notice no 3679, base Atlas, musée du Louvre


  23. Notice no 3681, base Atlas, musée du Louvre


  24. Notice no 3682, base Atlas, musée du Louvre


  25. L'histoire de l'Hôtel Le Continental Groupe Oceania Hôtels


  26. Alain Boulaire et René Le Bihan 2004, p. 122 à 125.


  27. Ville de Brest, Balade urbaine à Saint-Martin, pdf, 2007


  28. Maurice Piquemal (1902-1995), inspecteur général des Ponts et Chaussées et directeur de la délégation départementale du MRU, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme créé en 1944


  29. a et bAlain Boulaire et René Le Bihan 2004, p. 154 à 168.


  30. Archiguide Bernard Huet


  31. Brest il y a 50 ans : L’enthousiasme de la Reconstruction – L’Express du 31 juillet 2003


  32. Ville de Brest, Balade urbaine Centre-Siam, pdf, 2007


  33. Une nouvelle vie pour le Comœdia à Brest grâce au mécénat - Mécénat en Bretagne


  34. Site de Pierre Henri Argouarch


  35. Brest.fr : Projets de Brest Métropole Océane


  36. Plateau des Capucins : interview de Bruno Fortier


  37. a b c et dDonnées INSEE compulsées par le JDN, année 2011 - Brest


  38. Brest.fr - Le vallon du Stang-Alar


  39. Brest.fr - Le conservatoire botanique national de Brest


  40. Brest.fr - Les rives de Penfeld


  41. Brest.fr - Le jardin des explorateurs


  42. Brest.fr - Le jardin de l'Académie


  43. Brest.fr - Le parc d'Éole


  44. Brest.fr - Le bois de Keroual


  45. Brest.fr - Le fort du Questel


  46. Claude Sterckx, Gwenaël Leduc, Les fragments inédits de la vie de Saint Goëznou in Annales de Bretagne, 1971, T. 78, no 2, p. 278. [1]


  47. En gallois on trouve l'équivalent /bryn/.


  48. Émile Grimaud, Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, vol. 43 à 44, J. Forest, aîné, 1810(lire en ligne), p. 318


  49. Malte-Brun dans La France illustrée de 1882 donne un autre blason en parallèle à celui ci-dessus : D'azur à un navire d'or, au chef d'hermine


  50. Émile Combes, Campagne laïque (1902-1903), Gallica


  51. S. Castel, Brest, étude de géographie urbaine, Annales de Bretagne, 1932, Gallica


  52. Journal L'Ouest-Éclair no 14155 du 9 août 1935, Gallica


  53. Journal L'Ouest-Éclair no 14155 du 9 août 1935, Gallica


  54. André Calvès, J’ai essayé de comprendre, Mémoires : 1re partie : 1920-1950, mai 1993


  55. Louis Élie, né le 10 avril 1905 à Melleran (Deux-Sèvres) fut le fondateur de ce réseau de résistance et fut l'un des fusillés. Les autres fusillés furent Roger Grozeleau, Joseph Thoraval, Joseph Prigent, Roger Ogor, René Gourvennec, Albert Muller, François Quéméner, Louis Stéphan, Georges Bernard, Robert Busillet.


  56. http://aieux-bretons-et-normands.eklablog.com/bretons-du-groupe-elie-c24612728


  57. parmi eux, Albert Abalain, Lucien Argouach, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux, Henri Moreau, Albert Rannou, Albert Rolland, Joseph Ropars, Jean Teurroc


  58. http://www.wiki-brest.net/index.php/Plaques_comm%C3%A9moratives_%C3%A0_Brest


  59. Membre des réseaux Ronsard-Marathon de la France combattante, arrêté le 9 juillet 1943, déporté, mort pour la France le 22 janvier 1945 au Camp de concentration de Flossenbürg


  60. http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/stpoldeleon/reseau-de-resistants-hommage-a-la-cathedrale-05-07-2009-455937.php


  61. http://www.wiki-brest.net/index.php/Ploudalmezeau_le_24_avril_1944


  62. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », 2004 (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 25


  63. Finistère Hebdo


  64. Les armoiries de Brest.


  65. Wiki-Brest - L'Océan Liberty vient de tuer


  66. Brest Maville.com


  67. Jean-Louis Molle, Le Trois-mâts carré Duchesse Anne, ex-voilier-école allemand Grossherzogin Elisabeth, Punch Éditions, mai 1999, p. 86 et 87 et Daniel Le Corre, Décadence et grandeur de la Duchesse Anne, in Chasse-Marée (revue), 1997, no 107, p. 47 et 48


  68. Cette histoire fait l’objet de la bande dessinée Un homme est mort d’Étienne Davodeau et Kris, qui a été inspirée par un film destiné à être diffusé sur les piquets de grève, dont la seule copie a été perdue.


  69. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  70. Décret no 91-211 du 27 février 1991 portant modification et création de cantons dans le département du Finistère, sur Légifrance.


  71. Décret n° 2014-151 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Finistère, sur Légifrance.


  72. « Les élus de la ville de Brest », La ville de Brest, sur https://www.brest.fr, 26 avril 2018(consulté le 1er juin 2018).


  73. « Les maires de Brest », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 2 juin 2018).


  74. « Jules Lullien : un dévouement absolu à Brest : Dans ce quartier du Petit Paris, deux anciens maires brestois sont honorés sur les plaques bleues des rues », Le Télégramme,‎ 20 février 2006(lire en ligne).


  75. « Jules Lullien », Légionnaires, Société des membres de la Légion d'honneur Finistère Nord (consulté le 2 juin 2018).


  76. « Alfred, Pierre, Marie Chupin (1916 - ) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.


  77. a et b« Jaouen Yves, ancien sénateur du Finistère », Anciens sénateurs IVème République, sur https://www.senat.fr/ (consulté le 2 juin 2018).


  78. « Yves Jaouen (1953 - 1954 puis 1954 - 1958) », Ouest France,‎ 7 avril 2014(lire en ligne).


  79. « Lucien Chaix (1954) », Ouest France,‎ 5 avril 2014(lire en ligne).


  80. « Auguste Kervern (1958 - 1959) », Ouest France,‎ 5 avril 2014(lire en ligne).


  81. « Histoire de la mairie de Lambézellec », sur http://www.wiki-brest.net, 3 novembre 2008(consulté le 2 juin 2018).


  82. André Rivier, « Georges Lombard. Le départ d'un bâtisseur : Avec Georges Lombard disparaît, à 85ans, une, sinon la figure majeure de l'histoire de Brest de l'après-guerre. Il en a écrit quelques-uns desprincipaux chapitres aufild'une action marquée parl'amour desaville », Le Télégramme,‎ 14 septembre 2010(lire en ligne) « En 1953, à l'âge de 28 ans, il fait son entrée au conseil municipal présidé par le maire d'alors, Yves Jaouen, dont Georges Lombard devient l'adjoint au maire un an plus tard, poste qu'il occupera jusqu'aux élections municipales suivantes, en 1959. Cette année-là, la victoire sourit à une liste de coalition regroupant des UNR (le parti gaulliste de l'époque), des MRP, des non-inscrits, des démocrates-chrétiens et des indépendants brestois, groupe à part à la tête duquel figurait Georges Lombard. Ce dernier est élu maire par 28 voix et 11 bulletins blancs »


  83. a b et cPar Pierre-Yves Lautrou, « Droite: le syndrome brestois », L'Express,‎ 26 février 2009(lire en ligne) « Résumons: la droite perd la ville en 1977, après la victoire du socialiste Francis Le Blé, élu, déjà, sur fond de divisions entre Eugène Bérest, maire sortant, et Georges Lombard, président de la communauté urbaine. En 1983, rassemblée pour la seule fois de ces vingt-cinq dernières années, elle reprend la ville dès le premier tour grâce au RPR Jacques Berthelot... qui ne tient que deux ans en place: ses adjoints le débarquent et il tient symboliquement une fameuse conférence de presse à la décharge du Spernot pour dénoncer la "chienlit" de son propre camp. Georges Kerbrat le remplace et se présente sous l'étiquette RPR-UDF en 1989 face au centriste Yannick Marzin, qui se retire au second tour: insuffisant pour barrer la route au socialiste Pierre Maille, vainqueur avec plus de 60% des voix ».


  84. « Eugène Berest (1922 - 1994) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.


  85. « 20 ans après sa mort hommage à Francis Le Blé : Francis Le Blé, qui fut maire de Brest pendant cinq ans, est décédé, à l'âge de 52 ans, le 23 juin 1982. Hier, ses amis ont rendu hommage à cette incarnation de la gauche brestoise, à l'occasion du vingtième anniversaire du décès de celui que tout le monde appelait « Francis », Le Télégramme,‎ 30 juin 2002(lire en ligne) « Francis Le Blé, (...) ancien ouvrier de l'arsenal, militant syndicaliste (à la CFTC puis à la CFDT). Puis, engagé dans la politique dans les rangs du Parti socialiste, il joua un rôle important pour faire avancer les idées d'une gauche pour laquelle le Finistère était alors une terre de mission. (...) Francis Le Blé avait été élu maire de Brest en 1977, à la tête d'une liste victorieuse, à la surprise générale avec 33 voix d'avance, face à la droite désunie, représentée, d'une part par le président de la Cub, Georges Lombard, et, d'autre part, par Eugène Bérest, alors maire sortant ».


  86. « Il y a 30 ans. La démission d'un maire amer », Le Télégramme,‎ 5 juillet 2015(lire en ligne).


  87. « Jacques Berthelot. Boss des maths », Le Télégramme,‎ 19 juin 2010(lire en ligne).


  88. |titre=Régionales 1998 - résultats Brestagne
    |périodique=Libération |date=17/03/1998
    |lire en ligne=http://www.liberation.fr/cahier-special/1998/03/17/regionales-1998-resultats-bretagne_230325
    |consulté le=28 juin 2018



  89. « Georges Kerbrat (1985 - 1989) », Ouest France,‎ 5 avril 2014(lire en ligne).


  90. Paul Quinio, « Brest en mal de maire. Après trois mandats, le socialiste Pierre Maille raccroche », Libération,‎ 23 mai 2000(lire en ligne) « Il a entendu dire en ville qu'il partait parce qu'il était malade. «Je n'ai pas vu un médecin depuis quarante ans.» Ou qu'il était lassé après trois mandats (il a été premier adjoint en 1977, puis maire en remplacement de Francis Leblé, décédé en 1982) ».


  91. Pierre-Yves Lautrou, « François Cuillandre, le maire militant », L'Express,‎ 26 février 2009(lire en ligne) « Le maire de Brest doit beaucoup au PS. Membre depuis 1977 - une adhésion antidatée, car il est à l'époque appelé du contingent ! - François Cuillandre voit sa carrière politique prendre un nouveau tour lorsqu'il est muté de Paris, où il travaille comme inspecteur des impôts, à Brest. Simple militant, il se rapproche de Tino Kerdraon, patron des socialistes finistériens, à l'occasion de la constitution -agitée- des listes des élections régionales et législatives de 1986 ».


  92. « François Cuillandre (PS), un maire 100 % local : Issu du sérail socialiste, le maire de Brest, déçu par le PS, s'est replié sur la gestion de sa commune et revendique son choix », Le Monde,‎ 7 juillet 2009(lire en ligne).


  93. « Municipales à Brest. François Cuillandre réélu maire : Ce samedi matin, le socialiste François Cuillandre a été réélu maire pour un troisième mandat par le nouveau conseil municipal. Il a aussi installé ses 21 adjoints », Ouest France,‎ 5 avril 2014(lire en ligne).


  94. « Les sept quartiers de Brest », La ville de Brest, sur https://www.brest.fr (consulté le 1er juin 2018).


  95. « Le quartier de Bellevue », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 24 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  96. « Le quartier de Brest-Centre », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 23 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  97. « Le quartier de l'Europe », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 23 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  98. « Le quartier de Lambézellec », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 22 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  99. « Le quartier des Quatre Moulins », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 15 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  100. « Le quartier de Saint-Marc », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 22 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  101. « Le quartier de Saint-Pierre », Les sept quartiers de Brest, sur https://www.brest.fr, 22 mai 2018(consulté le 1er juin 2018).


  102. a et b« Jumelages et coopérations », sur Brest.fr (consulté le 21 avril 2018)


  103. « Denver », sur Brest.fr (consulté le 21 avril 2018)


  104. « Jumelage. Le maire de Denver présent à Brest », sur Le Télégramme, 14 avril 18


  105. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  106. Article de Sked à l'occasion de la signature de la charte Ya d'ar brezhoneg


  107. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm


  108. Cf. page 8 du compte rendu du conseil municipal du 5 octobre 2007


  109. « IPAG », sur www.univ-brest.fr (consulté le 30 janvier 2016)


  110. Brest événements nautiques


  111. Les Jeudis du Port 2013 : 25 ans de passion !, brest.fr


  112. « présentation du programme Nidcap » [PDF], sur http://www.perinat-france.org (consulté le 8 juin 2015)


  113. RCF Rivages


  114. Radio Neptune


  115. Radio U


  116. Canal Ti Zef


  117. site Invest in Brest


  118. Chiffres CCI Brest


  119. Invest in Brest, BMO


  120. a b c d e et f[2]


  121. [3]


  122. Brest Métropole, données économiques 2015-2016


  123. Les pôles de compétitivité en France


  124. Pôle Mer Bretagne


  125. Pôle Images et Réseaux


  126. Pôle Valorial


  127. Technopôle Brest-Iroise


  128. Villes et Villages Fleuris


  129. René Couffon, Diocèse de Quimper et Léon, Nouveau répertoire des églises et chapelles, édition 1988, p. 38


  130. Jean-Louis Auffret, Brest d'hier à demain, Éditions Cloître, mars 2002, Saint-Thonan France, (ISBN 2-910981-65-7), page 45


  131. Jean-Louis Auffret, Brest d'hier à demain, Éditions Cloître, mars 2002, Saint-Thonan France, (ISBN 2-910981-65-7), page 25


  132. René Couffon, Diocèse de Quimper et Léon Nouveau répertoire des Églises et chapelles, édition 1988, p. 41


  133. « Le réseau des médiathèques », sur Brest.fr (consulté le 4 novembre 2018)


  134. http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/mediatheque-demenagement-xxl-06-12-2016-11320123.php


  135. « Brest et le cinéma : ça tourne ! », sur brest.fr (consulté le 9 décembre 2014)


  136. a b c d e et f« Ca s'est tourné près de chez vous », sur filmfrance.net (consulté le 4 novembre 2018)




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des communes du Finistère

  • Liste des sous-préfectures de France

  • Histoire de la marine française



Liens externes |



  • Site officiel


  • Wiki-Brest, carnets collaboratif du Pays de Brest - dont le portail des lieux brestois en modélisation 3D


  • « Dossier complet : Commune de Brest (29019) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, 27 mars 2018(consulté le 2 juin 2018).


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat

  • Reconstitution 3D de la ville de Brest au XVIIIe siècle



Bibliographie |



Ouvrages évoquant le « vieux Brest » |




  • À bord de l'Étoile Matutine de Pierre Mac Orlan (1920)


  • Les Clients du Bon Chien jaune de Pierre Mac Orlan (1926)


  • Kleier eured de Roparz Hemon (1934)


  • L'ancre de miséricorde de Pierre Mac Orlan (1941)

  • Poème Barbara dans Paroles de Jacques Prévert (1946)


  • Querelle de Brest de Jean Genet (1947)


  • La Prison maritime de Michel Mohrt


  • Nenn Jani de Roparz Hemon (1974)

  • Bruno Robert et Daniel Lordey, L'enseigne du Soleil Royal, Éditions Pierre Tequi, coll. « defi », novembre 2007, 317 p. (ISBN 978-2-7403-1386-2)


  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Alain Boulaire et René Le Bihan, Brest, Éditions Palantines, juin 2004, 304 p. (ISBN 2-911434-38-2)

  • Philippe Henwood et Edmond Monange, Brest : un port en révolution, 1789-1799, Ouest-France, 1989[détail des éditions] (ISBN 2-7373-0269-2)


  • L'hôtel de la femme sans tête - Dans un Brest oublié… - Gilbert Moreau - Paris


  • Un autre regard sur Brest : coffret de deux livres de photos sur l'architecture de Brest : Brest le port et Brest avec Holga par Jean-Louis Potier, aux éditions Cloitre.


  • Le château de Brest, Paris : Musée national de la Marine, 2013

  • Jeremi Kostiou, Ar marc’h-du e Brest [Le train à Brest], dans Briac, Avel Reter, Plabennec, Nadoz-Vor Embannadurioù, 2015, pp. 42-45.

  • Jeremi Kostiou, Le commerce de chansons sur feuilles volantes à Brest, 1915-1955, Les Cahiers de l’Iroise, n°227, 2017, pp. 174-182.



Première Guere mondiale |


  • Jeremi Kostiou, Quand Pontanezen révèle ses vestiges…, Les Cahiers de l’Iroise, n°225, 2017, pp. 176-190.


Seconde Guerre mondiale |




  • Max Lagarrigue (en), Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions… La France sous l'occupation, Montepellier, CNDP, 2007.


  • André Calvès, J’ai essayé de comprendre, Mémoires : 1re partie : 1920-1950, mai 1993(lire en ligne)
    (Une première version a été publiée sous le titre Sans bottes ni médailles – Un trotskyste breton dans la guerre, Éditions La Brèche, Paris 1984)




La reconstruction de Brest |




  • Françoise Rouxel, Brest-en-baraques : Histoire d'une ville provisoire, 1945-1975, Brest, Le Télégramme éd., 1998, 111 p. (ISBN 2909292320, présentation en ligne).


  • Pierre Le Goïc, Brest en reconstruction : Antimémoires d'une ville, Presses Universitaires de Rennes / CRBC, 352 p. (ISBN 2-86847-581-7, présentation en ligne).


  • Étienne Davodeau et Kris (scénariste), Un homme est mort (bande dessinée), Futuropolis, 2006, 80 p. (ISBN 9782754800105).


  • Pierre Mevel, Michèle Stome, Bernard Prouveur, Saint-Marc, quelle histoire !, 2011(ISBN 978-2-7466-4230-0, présentation en ligne).




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