Terre-Neuve





Cet article fait référence à l'île de Terre-Neuve. Pour la province ou l'ancienne colonie, voir Terre-Neuve-et-Labrador.


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Terre-Neuve
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Carte de Terre-Neuve.
Carte de Terre-Neuve.
Géographie
Pays

Drapeau du Canada Canada
Localisation

Golfe du Saint-Laurent et océan Atlantique
Coordonnées
48° 32′ 30″ N, 56° 07′ 30″ O
Superficie
115 220 km2
Côtes
4 800 km
Point culminant

Lewis Hills (813 m)
Géologie

Île continentale
Administration

Province

Drapeau de Terre-Neuve-et-Labrador Terre-Neuve-et-Labrador
Démographie
Population
470 000 hab. (2000)
Densité
4,08 hab./km2
Plus grande ville

Saint-Jean de Terre-Neuve
Autres informations
Découverte

Préhistoire
Fuseau horaire

UTC-3:30


Géolocalisation sur la carte : Canada



(Voir situation sur carte : Canada)
Terre-Neuve

Terre-Neuve
Terre-Neuve





Terre-Neuve (en anglais Newfoundland ; en micmac Ktaqamk et en gaélique Talamh en Eisc) est une grande île située au large de la côte atlantique de l'Amérique du Nord. Elle fait partie de la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador ; la capitale de la province, Saint-Jean, se trouve sur l'extrémité est de l'île, le point le plus oriental de l'Amérique du Nord. Ce territoire est devenu une province canadienne en 1949.


L'île est séparée du territoire du Labrador, l'autre moitié de la province, par le détroit de Belle Isle, et de l'île du Cap-Breton (Nouvelle-Écosse) par le détroit de Cabot. Elle commande l'embouchure du fleuve Saint-Laurent vers la mer, formant ainsi le golfe du Saint-Laurent, le plus grand estuaire au monde.


Le territoire français de Saint-Pierre-et-Miquelon se trouve au sud de l'île.


Les Vikings y débarquèrent vers l'an 1000, et une première exploration britannique y fut faite vers 1497. La colonisation britannique attendit jusqu'en 1610, avec le gouverneur John Guy à Cuper's Cove (aujourd'hui Cupids) dans la baie de la Conception.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Topographie


    • 1.2 Histoire géologique


      • 1.2.1 Le retrait glaciaire




    • 1.3 Climat


    • 1.4 Faune


      • 1.4.1 La faune marine


      • 1.4.2 Les espèces terrestres




    • 1.5 Flore


      • 1.5.1 La flore des Tablelands


      • 1.5.2 Emblème




    • 1.6 Urbanisation




  • 2 Histoire


    • 2.1 Présence amérindienne


    • 2.2 Les Vikings


    • 2.3 XVe siècle-XVIIe siècle




  • 3 Économie


    • 3.1 La pêche


      • 3.1.1 La pêche à la morue


      • 3.1.2 La chasse aux phoques


      • 3.1.3 La pêche contemporaine






  • 4 Culture


    • 4.1 Jumelage




  • 5 Événements


  • 6 Notes et références


  • 7 Annexe


    • 7.1 Articles connexes







Géographie |



Topographie |


Les côtes de Terre-Neuve sont très irrégulières et comportent de nombreux caps, baies et péninsules. Les péninsules les plus importantes sont :



  • la péninsule d'Avalon, où se trouve Saint-John's, la capitale, à l'extrémité sud-est de l'île ;

  • la péninsule de Burin, sur la côte sud, au large de laquelle se trouve l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon ;

  • la péninsule Nord, sur la côte du détroit de Belle-Isle, qui porte le site archéologique viking de L'Anse aux Meadows (cf. Vinland).


Les zones côtières, particulièrement l'Est et le Nord-Est de l'île, sont battues par les forts vents de l'Atlantique Nord et on n'y retrouve qu'une végétation basse et très rustique. En s'éloignant de la côte, on entre dans une forêt boréale constituée principalement de conifères nordiques et parsemée de lacs, de marais et de tourbières. Le terrain est vallonneux et peu propice à la culture, sauf dans les vallées de quelques rivières où l'on retrouve de meilleures terres et un climat un peu plus clément.


La côte ouest de Terre-Neuve est remarquable par son terrain escarpé, ses fjords et ses lacs entourés de hautes falaises. C'est là qu'on retrouve le parc national du Gros-Morne, l'un des sites touristiques principaux de Terre-Neuve.



Histoire géologique |


Les paysages de Terre-Neuve sont profondément marqués par la glaciation quaternaire.



Le retrait glaciaire |


Au dernier maximum glaciaire (env. 20 000 ans), Terre-Neuve est totalement couverte par les glaces venues du Labrador et la banquise s'étend jusqu'au Grands Bancs sur l'ensemble de la plate-forme continentale. Il y a 16 000 ans, le secteur des Grands Bancs, à l'est de l'île, est libéré des glaces. Vers 14 000 ans, le retrait glaciaire libère largement le golfe du Saint-Laurent et quelques petits secteurs côtiers au nord de celui-ci sur Terre-Neuve (baie de Saint-Georges). Il y a 13 000 ans, la majorité de la bordure côtière est accessible sauf sur la péninsule de Saint-John's et dans la portion où l'inlandsis joint encore le Labrador et l'archipel. Vers 12 000 ans, toutes les côtes ne sont plus englacées mais une calotte de glace couvre la majorité des terres intérieures (voir série de cartes du retrait glaciaire[1],[2]).


Ce sont donc les côtes qui ont pu être visitées saisonnièrement par les Amérindiens pendant quelques milliers années à la fin de la période glaciaire. Puis la remontée du niveau marin a modifié le trait de côte et des terres précédemment libérées ont disparu. La libération des glaces et la fonte du pergélisol pour rapides qu'elles aient pu être n'a pas autorisé toutes les ressources que les Béothuks pouvaient utiliser lors des premiers contacts par les Européens.


La présence de la calotte glaciaire a exercé un contrôle sur le climat jusqu'il y a 7 000 ans. Les données de l'analyse pollinique, entre autres, montrent une migration des biomes durant l'Holocène de l’ordre de 100 à 200 m par année. La reconquête de la végétation forestière dans l'ensemble de la région du golfe du Saint-Laurent a commencé par l'épicéa, le peuplier, le bouleau et le pin entre 10 000 et 7 000 ans. La végétation de toundra persistait alors sur les sommets de l'Ouest et du Sud-Ouest de Terre-Neuve. De petites phases de rafraîchissement ont ponctué ce début de l'Holocène et ont modifié la distribution des essences forestières[3],[4],[5].




Climat |


Le climat de Terre-Neuve est océanique, l'amplitude thermique est faible, l'hiver est frais et l'été est doux[6].



Faune |


La faune insulaire est assez typique des régions nordiques de l'Amérique du Nord.



La faune marine |


Les mammifères marins sont : le rorqual commun (Balænoptera physalus), le globicéphale noir (Globicephala melas), le petit rorqual (Balænoptera acutorostrata) et le phoque commun (Phoca vitulina).



Les espèces terrestres |


Terre-Neuve est relativement pauvre en mammifères, avec seulement 14 espèces indigènes. Les Béotucks et Mi'kmaqs chassaient le caribou. Depuis les quatre derniers siècles, douze espèces ont été introduites par l'Homme. Les ongulés comme le caribou des bois (Rangifer tarandus caribou) et l'orignal (Alces americanus). La population d'élans d'Amérique (orignaux) a été introduite comme source de nourriture puis s'est développée de manière presque incontrôlée en l'absence de prédateur autre que l'Homme. On trouve toutes sortes d'animaux différents comme les caribous, les élans ou les ours noirs, d'autres comme les rats musqués, les castors et les loutres. Ou encore les renards, les lynx et les loups.



Les carnivores sont représentés par l'ours noir (Ursus americanus), le renard roux (Vulpes vulpes), l'hermine (Mustela erminea) et le vison d'Amérique (Neovison vison).


Les petits mammifères sont représentés par la musaraigne cendrée (Sorex cinereus), les lièvres arctique (Lepus arcticus) et d'Amérique (Lepus americanus), l'écureuil roux d'Amérique du Nord (Tamiasciurus hudsonicus), le castor du Canada (Castor canadensis), la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus), le campagnol des champs (Microtus pennsylvanicus) et le rat musqué (Ondrata zibethicus). Deux espèces de chauve-souris, la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus) et la chauve-souris nordique (Myotis septentrionalis) se trouvent par exemple au Gros-Morne[7].


La population de Martre d'Amérique (Martes americana atrata) est en danger[8].



Flore |


Toundra d'altitude et forêt boréale sont les deux formations végétales principales.


Le parc national du Gros-Morne héberge 711 espèces de plantes vasculaires, 401 espèces de bryophytes (mousses et hépatiques) et de 400 espèces de lichens soit 60 % de la flore présente sur l'île. Les côtes du parc sont composées en majorité d'épinette blanche (Picea glauca) et de sapin baumier (Abies balsamea). La plaine côtière porte de nombreuses tourbières à sphaignes avec des aulnes (Alnus sp.) et des bas marais à Carex avec des mélèzes laricins (Larix laricina). Les sols humides sont également colonisés par l'épinette noire (Picea mariana) et les forêts ayant un sol plus sec par le sapin baumier.




La flore des Tablelands |



Emblème |


La sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea), plante insectivore, est la fleur choisie par la reine Victoria qui souhaitait la voir gravée sur le premier penny de Terre-Neuve. Elle figura jusqu'en 1938 sur les pièces de la province puis fut désignée comme emblème floral en 1954.



Urbanisation |


La côte sud-est, à quelques exceptions près, est inaccessible par la route. Les principales communautés de la côte sud sont Burgeo et Harbour Breton, qui sont les points de départ des navires côtiers assurant la desserte des communautés — petits villages de pêche — privées de route.


La principale route de Terre-Neuve est une extension de la route transcanadienne. Son extrémité occidentale se trouve à Port-aux-Basques et elle se termine à St. John's. À partir de Port-aux-Basques, la route monte vers le nord, puis tourne vers l'est pour longer la côte nord-est vers la péninsule d'Avalon. Les principales localités desservies sont : Port-aux-Basques, Stephenville, Corner Brook, Deer Lake, Grand Falls-Windsor, Gander, Clarenville et St.-Jean.


Les autres villes sont Rocky Harbour, Port au Choix, St. Anthony, Pasadena NF, Springdale, Bishop's Falls, St. Alban's, Grand Bank, Marystown, Bonavista, Bay Roberts, Fortune NF, Placentia (anciennement « Plaisance »), Conception Bay South, Mount Pearl et Portugal Cove.




Histoire |


Article détaillé : Histoire de Terre-Neuve.


Présence amérindienne |


Le territoire de Terre-Neuve est totalement couvert par l'inlandsis laurentidien à l'époque où les premiers hommes traversent le détroit de Béring. L'inlandsis s'étend jusqu'au sud des Grands Lacs américains actuels lors du maximum glaciaire (22 000-18 000 ans), c'est la dernière glaciation, la glaciation wisconsinienne (80 000-6 000 ans)[9],[10],[11]. Le front glaciaire à la fin du Wisconsinien et au début de l'Holocène amorce son retrait il y a une vingtaine de milliers d'années. La fonte de la calotte glaciaire de Terre-Neuve s'achève à l'Holocène.


Les premiers signes d'occupation de l’île datent d’environ 8 000 ans et correspondent à une culture des Archaïques maritimes, pêcheurs et chasseurs d’animaux marins jusqu'il y a 4 000 ans. Vers -850, les paléo-Inuits occupent l’île durant environ 700 ans. Ils sont ensuite supplantés par les cultures Dorsets et Recent Indian, possibles ancêtres des Béothuks (voir aussi Little passage).


Il existe à Terre-Neuve quelques agglomérations d'Amérindiens Mi'kmaqs, datant d'après la colonisation européenne. La plus importante est la réserve de Conne River dans le Sud de l'île. La population indigène originelle de Terre-Neuve, les Béothuks, au départ peu nombreuse, s'est officiellement éteinte en 1829, pour un ensemble de raisons, dont plusieurs sont liées à la colonisation européenne.




Les Vikings |


Pour un article plus général, voir Vinland.

Les côtes méridionales furent probablement explorées pour la première fois autour de l'an mil par Leif Erikson, fils d'Érik le Rouge, Viking d'Islande. Les Vikings du Groenland avec Þorfinnr Karlsefni tentent une colonisation de Terre-Neuve (l'avant-poste de Straumfjörðr au Vinland, désignation scandinave de Terre-Neuve ou de la Nouvelle-Écosse) comme l'attestent les vestiges de l'Anse aux Meadows (inscrit au patrimoine mondial par l'Unesco) et de pointe Rosée). En 1014 naît Snorri, fils de Thorfinn Karlsefni, et Gudrid, sans doute le premier Européen né au Vinland.


Cette colonisation finit par échouer, les sagas scandinaves relatant des dissensions entre les colonisateurs et des conflits avec les autochtones skrælings. L'évacuation du village a lieu quelques années plus tard. Selon les récits scandinaves, les dernières expéditions vers le Vinland ont lieu au XIIe siècle. Au début du XVe siècle, les colonies vikings au Groenland disparurent à la suite, entre autres, d'un refroidissement climatique (début du Petit Âge glaciaire).



XVe siècle-XVIIe siècle |


La pièce la plus significative concernant la possible découverte de Terre-Neuve par des pêcheurs bretons est une charte de l'abbaye de Beauport à Paimpol, datée de 1514, et qui fait état d'un litige entre les moines et les habitants de l'île de Bréhat à propos de droits, établis 60 ans auparavant (donc vers 1454), de dîme sur la pêche « tant à la coste de Bretaigne, la Terre-Neuffre, Islande que ailleurs »[12].


Vers 1472, les rois portugais Alphonse V de Portugal et danois Christian Ier de Danemark organisent en commun une expédition pour reconnaître les anciennes routes vikings du Vinland. Parmi les capitaines de cette expédition maritime, Alvaro Martins Homem et un certain João Vaz Corte-Real. Les navires longent l'Irlande, naviguent au large de l'Islande, passent le long de la côte orientale du Groenland, puis atteignent le Labrador avant de s'engager dans l'embouchure du fleuve Saint-Laurent et contourner l'île de Terre-Neuve. Au retour, João Vaz Corte-Real fut nommé gouverneur de l'île de Terceira aux Açores, en récompense d'avoir découvert la « Terra do Bacalhao » la terre de la morue[13].


Des navigateurs bretons de Paimpol et de Saint-Malo, des marins normands de Barfleur et de Dieppe, enfin d'autres de La Rochelle, des Sables-d'Olonne et du Pays basque partent pêcher la morue au large des côtes canadiennes et dans le golfe du Saint-Laurent. Tous ces équipages se retrouvent au large d'une grande île qui pourrait être celle de Terre-Neuve, nommée sur les cartes marines de cette époque « île de Bacalaos » (« îles des morues » en portugais) en compagnie d'autres navigateurs portugais, irlandais, anglais, vénitiens et hollandais. La Ligue hanséatique contrôle le marché européen de la morue et s'enrichit avec ce commerce florissant en tenant fermement les ports de l'Europe centrale (mer du Nord, mer Baltique). En France, dès le début du XVe siècle les marins-pêcheurs français payent la dîme au roi de France sur « les Pescheries des terres neufves ». Il en est de même pour les pêcheurs morutiers bretons qui paient la dîme sur la vente de la morue depuis le milieu du XVe siècle.


Les marins basques pratiquaient également la pêche à la baleine. Le légiste bordelais E. Cleirac indique dans son livre Us et coutumes de la mer (1647), que cent ans avant Christophe Colomb, les Basques chassaient déjà la baleine, pratiquaient la pêche à la morue. Il précise que ces marins basques auraient même découvert le grand et le petit banc des morues au large de Terre-Neuve, et effectué la reconnaissance des côtes et rivages du golfe du Saint-Laurent, également cent ans environ avant les navigations de Christophe Colomb[14].


Adolphe Bellet, conseiller du commerce extérieur de la France de la fin du XIXe siècle, affirme quant à lui que les marins basques auraient découvert Terre-Neuve vers 1350, sans y établir pour autant de colonie ni de comptoir commercial, mais en fréquentant régulièrement durant deux siècles les côtes de Terre-Neuve. M. Bellet déplore cependant qu'aucune trace écrite ne permette à ce jour de confirmer son affirmation. Il fallut attendre 1506 pour voir les Normands de Dieppe et de Honfleur y établir leur première colonie[15].



Économie |


Article détaillé : Effondrement de la pêcherie de morue de Terre-Neuve.

Terre-Neuve a été pendant des siècles une grande région de pêche à la morue. Mais, en 1992, en raison de la surpêche, les pêcheries se sont écroulées brutalement, coûtant leur emploi à 40 000 Canadiens. Cette même année, le gouvernement canadien a décrété un moratoire sur la pêche à la morue au large de Terre-Neuve dans ses eaux territoriales[16]. La pêche à la morue a été interdite dans tout le Canada atlantique le 24 avril 2003.



La pêche |


Les icebergs pénètrent jusque dans les rades de l'île. Depuis cinq siècles, les glaces du Groenland n'ont pas empêché les hommes d'exploiter l'aire de pêche la plus riche du monde.



La pêche à la morue |



FMIB 36960 Brick Morutier partant pour Terre-Neuve.jpeg


Depuis des siècles, la morue est abondamment pêchée au Canada par les populations locales, et, à partir de l'époque moderne, par les Européens (colons ou non) qui y trouvent un aliment de choix. En 1968, cette pêche atteint des chiffres annuels records, passant de 150 000 tonnes dans les années 1940, à 810 000 tonnes. La surpêche entraîne le déclin de l'espèce et contraint le gouvernement à mettre en place des quotas de pêche[17]. Depuis la régulation de la pêche à la morue par les autorités canadiennes, les stocks de morues augmentent sensiblement chaque année.



La chasse aux phoques |


La population globale de phoques du Groenland au Canada est estimé à 8 millions d'individus. Selon le MPO[17] et d'autres sources scientifiques, les quelque 500 000 phoques gris seraient l'une des causes de l'incapacité des stocks de morues à remonter. Depuis les années 1960, la population de phoques gris n'a cessé d'augmenter au Canada. Elle est passée de 5 000 dans les années 60 à 500 000 en 2014. Ces mammifères se nourrissent en abondance de divers poissons et notamment de morues.


Les phoques gris sont visés par le MPO qui les accuse d'être de grands consommateurs de morues et d'en ralentir la reconstitution des stocks, privant ainsi en partie le Canada d'une importante ressource économique. La surpêche internationale de cette ressource halieutique a certainement causé l'effondrement des stocks, mais comme un moratoire existe depuis 1992, les pêcheurs canadiens ne peuvent plus être accusés d'empêcher le retour des stocks existants.



La pêche contemporaine |




Culture |


Presque tous les Terre-Neuviens parlent l'anglais. On retrouve à Terre-Neuve une large population d'ascendance irlandaise et anglaise. Une division sociale et politique importante existait autrefois entre catholiques et protestants, mais cela n'est généralement plus le cas aujourd'hui. Sur la côte ouest, dans la région de Stephenville, on trouve encore de rares îlots de langue française, parlée par les descendants de pêcheurs français, souvent des terre-neuvas, qui s'y étaient installés (voir français terre-neuvien).


Terre-Neuve a une riche tradition folklorique dans laquelle la musique trouve une place importante. La musique terre-neuvienne traditionnelle a une sonorité particulière, dans laquelle ressort clairement l'héritage celtique irlandais. La culture insulaire terre-neuvienne se distingue fortement de celle du reste du Canada et, à un degré un peu moindre, de celle du Labrador.



Jumelage |



  • Drapeau du Royaume-Uni Southampton (Royaume-Uni)


Événements |



  • Le SS Hanoverian (1882-1885), paquebot de la Allan Line steamship : naufrage le 2 septembre 1885 à St. Mary's Bay sur la côte de Terre-Neuve.

  • Le RMS Titanic paquebot de la White Star Line (avec pour architecte Thomas Andrews), naufrage la nuit du 14 au 15 avril 1912 à 2 h 20 du matin, au large de Terre-Neuve.

  • Lors de la Première Guerre mondiale, la quasi totalité des volontaires de l'île de Terre-Neuve meurt en Europe.



Notes et références |





  1. Natural Ressources Canada, « Geographic change in the glacial period », 2006 [lire en ligne].


  2. J. Shaw, D.J.W. Piper, G.B. Fader, E.L. King, B.J. Todd, M.J. Batterson, D.J.E. Liverman, « A conceptual model of the deglaciation of Atlantic Canada », Quaternary Science Reviews, vol. 25, 2006, p. 2059-2081.


  3. J.-B. Macpherson, « A 6 ka BP reconstruction for the island of Newfoundland from a synthesis of Holocene lake-sediment pollen records », Geographie physique et Quaternaire vol. 49, 1995, p. 163-182.


  4. Thane W. Andersona, et al., « Cooling in the Gulf of St. Lawrence and estuary region at 9.7 to 7.2 14C ka (11.2–8.0 cal ka): Palynological response to the PBO and 8.2 cal ka cold events, Laurentide Ice Sheet air-mass circulation and enhanced freshwater runoff », Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, vol. 246, no 1, 2007, p. 75–100.


  5. Arthur S. Dyke, « Late Quaternary Vegetation History of Northern North America Based on Pollen, Macrofossil, and Faunal Remains », Géographie physique et Quaternaire, vol. 59, no 2-3, 2005, p. 211-262.


  6. « Géographie et Climat », sur http://www.nlimmigration.ca, 10 mars 2016(consulté le 16 mars 2016).


  7. « Une escale pour les mammifères », sur Parcs Canada.


  8. Liste des espèces évaluées par COSEPAC par aire patrimoniale protégée, Parcs Canada.


  9. Pierre-André Bourque (université de Laval), Planète Terre - Les glaces du Pléistocène, 2010 [lire en ligne]


  10. Pierre-André Bourque (université de Laval), Planète Terre - Le retrait des glaces wisconsiniennes, les Grands Lacs, la Mer de Champlain et le fleuve Saint-Laurent, 2010 [lire en ligne].


  11. Robert McGhee, « Préhistoire », sur L'encyclopédie canadienne.


  12. R. Penanguer, « Les Français en Amérique avant Christophe Colomb », Journal de la Société des Américanistes, t. 21, no 1, 1929, pp. 275-276 « ©té%20des%20Américanistes.langFR lire en ligne sur Gallica »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).


  13. L.-H. Parias, Histoire universelle des explorations, en 4 volumes, éditions Nouvelle Librairie de France, Paris, 1959, tome 2, p. 359-361.


  14. E. Cleirac, Us et Coutumes de la mer…, Bordeaux, 1647, p. 151 disponible sur Gallica.


  15. Adolphe Bellet, La grande pêche de la morue à Terre-Neuve : depuis la découverte du Nouveau Monde par les Basques au XIVe siècle…, Paris, A. Challamel, 1901, disponible sur Gallica p. 17-29.


  16. Lester R. Brown, Éco-économie, une autre croissance est possible, écologique et durable, p. 23.


  17. a et b« Pêches et Océans Canada ».




Annexe |


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