Parti républicain, radical et radical-socialiste







Ne doit pas être confondu avec Parti radical de gauche ou Mouvement radical, social et libéral.





















































Parti républicain, radical et radical-socialiste,
dit
parti radical

Image illustrative de l’article Parti républicain, radical et radical-socialiste
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
21 juin 1901
Fusion de

Extrême gauche
Disparition

9 décembre 2017(mise en sommeil)
Scission dans

GEARS (1971)
Fusionné dans

Mouvement radical
Siège
9, place de Valois
75001 Paris, France (1901-1933)
1, place de Valois
75001 Paris, France (1933-2017)

Positionnement

Extrême gauche[N 1]
(début de la IIIe République)
Gauche
(début du XXe siècle)
Centre gauche
(entre-deux-guerres)
Centre
(1958-1972)
Centre droit
(1972-)
Idéologie

Radicalisme
Républicanisme
Solidarisme
Laïcisme
Fédéralisme européen
Libéralisme
Adhérents
3 385 (novembre 2017)[1]

Couleurs

Bleu, blanc et rouge
Site web partiradical.net

Le Parti républicain, radical et radical-socialiste est un parti politique français, fondé en 1901 et mis en sommeil en 2017. Il est plus communément appelé parti radical[N 2] ou — à partir de 1972 — parti radical valoisien[N 2] (abrégé en Rad, PR ou PRV) . D'abord classé à l'extrême gauche de l'échiquier politique, il s'oriente progressivement vers le centre droit.


Issu des républicains « radicaux » (extrême gauche[N 1] sous la monarchie de Juillet) et du radicalisme, le parti est particulièrement influent pendant la Troisième République. Très attaché à la propriété privée et à la laïcité, partisan d'un régime douanier libre-échangiste, il devient un parti intermédiaire entre la gauche et la droite susceptible de s'allier aux socialistes ou aux conservateurs suivant les circonstances.


À partir de l'apparition des socialistes (1905), les radicaux occupent une position plus centrale et prédominante sur l'échiquier politique. À la tête du bloc des gauches aux élections législatives de 1902, ils participent au gouvernement Émile Combes et réalisent notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l'État.


La bipolarisation de la vie politique française entraînée par la Ve République conduit à une marginalisation du radicalisme, qui se divise en 1972. Le parti radical désormais dit « valoisien » s'allie aux partis de droite et du centre pendant qu'est créé, par une minorité de ses membres un nouveau parti, ancré à gauche, signataire du programme commun avec le Parti communiste français et le Parti socialiste.


Le parti radical, en tant que parti associé, fait partie de l'Union pour la démocratie française (UDF), entre 1979 et 2002, puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), entre 2002 et 2011. Ayant ensuite repris son indépendance, il participe à la création de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).


En décembre 2017, le parti radical, qui est le plus ancien parti politique français, fusionne avec le Parti radical de gauche (PRG) au sein du Mouvement radical (social libéral) lors d'un congrès de « réunification des radicaux ». Le parti radical est depuis en sommeil.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Structuration du radicalisme au XIXe siècle


      • 1.1.1 De la monarchie de Juillet au Second Empire


      • 1.1.2 1870-1901




    • 1.2 Création du parti et son rôle sous la IIIe République jusqu'à 1918


    • 1.3 Le parti dans « l’entre-deux-guerres »


    • 1.4 Seconde Guerre mondiale


    • 1.5 Sous la IVe République


    • 1.6 Sous la Ve République : l'évolution vers le centre droit


      • 1.6.1 1958-1965 : ambivalence puis opposition face au retour au pouvoir de De Gaulle


      • 1.6.2 1965-1969 : ré-ancrage à gauche avec la participation à la FGDS de Mitterrand et le ticket Mendès-Defferre


      • 1.6.3 1970-1972 : nouvel élan vers le centre droit avec « JJSS » et départ des « radicaux de gauche »


      • 1.6.4 1973-1978 : union avec les centristes de Lecanuet au sein du Mouvement réformateur


      • 1.6.5 1978-2002 : composante de l'Union pour la démocratie française (UDF)


      • 1.6.6 2002-2011 : parti associé à l'Union pour un mouvement populaire (UMP), relance par Jean-Louis Borloo


      • 1.6.7 2011-2017 : parti fondateur de l'ARES, puis de l'Union des démocrates et indépendants (UDI)


        • 1.6.7.1 Participation à la création d'une « confédération des centres »


        • 1.6.7.2 Composante de l'UDI




      • 1.6.8 2017 : fusion avec le Parti radical de gauche


        • 1.6.8.1 Tentative de rapprochement de 2007


        • 1.6.8.2 Étapes de la fusion


        • 1.6.8.3 Opposants et critiques à la réunification


        • 1.6.8.4 Mise en sommeil et dissolution de facto à la suite de la fusion avec le PRG








  • 2 Dénomination


  • 3 Positionnement politique


  • 4 Fonctionnement du parti


  • 5 Résultats électoraux


    • 5.1 Élections présidentielles


    • 5.2 Élections législatives


    • 5.3 Élections régionales


    • 5.4 Élections départementales


    • 5.5 Élections municipales


    • 5.6 Élections européennes




  • 6 Membres


    • 6.1 Élus


      • 6.1.1 Députés


      • 6.1.2 Sénateurs


      • 6.1.3 Députés européens


      • 6.1.4 Conseillers régionaux


      • 6.1.5 Conseillers départementaux




    • 6.2 Direction


    • 6.3 Secrétaires nationaux


    • 6.4 Membres associés


    • 6.5 Présidents du parti radical


    • 6.6 Liste des congrès du parti radical




  • 7 Personnalités marquantes


    • 7.1 Présidents de la République et présidents du conseil radicaux


      • 7.1.1 Présidents de la République


      • 7.1.2 Présidents du Conseil




    • 7.2 Autres personnalités




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Histoire |



Structuration du radicalisme au XIXe siècle |


Les radicaux existent idéologiquement depuis le début du XIXe siècle, avec de grandes figures politiques, comme Alexandre Ledru-Rollin et Louis Blanc. Mais on pourrait facilement retrouver des traces de leur existence aux sources même de la Révolution, dans les Lumières, et principalement chez Voltaire et Condorcet. Le nom radical vient de ce que ce courant de pensée regroupait les Républicains radicaux, qui cohabitaient au Parlement avec les Républicains modérés, les Républicains ralliés et les trois courants monarchistes. Sa philosophie politique sera tout au long de son histoire fortement influencée par la franc-maçonnerie, dont plusieurs des figures politiques radicales sont membres .



De la monarchie de Juillet au Second Empire |


En 1843, sous la monarchie de Juillet, les radicaux se regroupent autour d'Alexandre Ledru-Rollin et participent à l'avènement de la IIe République. Ils soutiennent les grandes réformes de 1848 : instauration du suffrage universel masculin, abolition de l'esclavage, liberté de la presse, liberté de réunion.


Les radicaux s'opposent au régime de Napoléon III et trouvent un leader, en 1868, en la personne de Léon Gambetta (qui a publié en 1863 La Politique radicale, recueil de discours qui synthétise la doctrine radicale). Leur « programme », qui prend corps dans un discours de Gambetta, le « Programme de Belleville », prononcé en 1869, s'axe essentiellement sur un rétablissement des libertés publiques et une démocratisation passant par un retour au suffrage universel (l'Empire ayant mis en place un système de candidatures officielles).




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1870-1901 |





Léon Gambetta.


Le 4 septembre 1870, la République est proclamée place de l'hôtel de Ville à Paris[2], après la défaite de l'Empire face à la Prusse. Les radicaux doivent cependant composer avec les monarchistes orléanistes : sensibilité de centre droit majoritaire conduite par Adolphe Thiers, qui réprime la révolte de Paris lors des évènements de la Commune avec une résolution sanglante alors que la France est envahie par les troupes allemandes, à la suite de la débâcle de 1870. Adolphe Thiers, Mac-Mahon et les conservateurs monarchistes sont à la tête de la France depuis les élections législatives. En effet, le radicalisme est ressenti comme un courant de pensée trop avancé par les électeurs des zones rurales, qui lui préfèrent une monarchie modérée, garante à leurs yeux d'une plus grande stabilité politique.


Les républicains installés à la tête de l’État depuis 1879, les radicaux incarnent particulièrement l'anticléricalisme et l'opposition à l'expansion coloniale de la France. Georges Clemenceau, qui n'adhère pas au parti créé en 1901, en est une des figures les plus marquantes.



Création du parti et son rôle sous la IIIe République jusqu'à 1918 |


Article détaillé : Naissance du Parti républicain, radical et radical-socialiste.




Le Radical, fondé en 1881, est l'« organe du Parti radical et radical-socialiste » entre 1911 et 1918.





Émile Combes.





Camille Pelletan.


Créé les 21, 22 et 23 juin 1901, le parti radical et radical-socialiste est donc fondé avant même l'adoption des lois de juillet 1901 sur la liberté d'association. Jusque-là, en effet, il n'existait que des groupes parlementaires de différentes tendances politiques et des comités électoraux locaux aux conceptions encore plus variées. L'idée était de réunir au niveau national, dans un même parti, des élus et des militants de même tendance.


Le nouveau parti est issue de plusieurs tendances rivales. C’est un assemblage hétéroclite de comités électoraux, de loges maçonniques, de sections de la Ligue des droits de l’homme, de la Ligue française de l'enseignement, dont la tendance de gauche semble majoritaire à ce moment-là.


Lors de la fondation du nouveau parti, la déclaration de clôture de ce premier congrès, lue par Camille Pelletan, servit de cheville ouvrière au programme politique revendiqué par les radicaux durant les premières années du XXe siècle. Cette déclaration insistait donc sur l'union à gauche, la nationalisation des grands monopoles, la séparation des Églises et de l'État et la création d'un impôt égalitaire fondé sur le revenu. Ce programme fut partiellement appliqué durant les années suivantes, profitant d'une alliance à l'Assemblée nationale, entre les socialistes (de Jean Jaurès) et les radicaux (qui mirent Émile Combes au gouvernement). Cette période fut marquée par la lutte très dure contre les congrégations religieuses dont la plupart furent expulsées.


À la suite de son succès aux élections législatives de 1902, il devient le parti « pivot » de la IIIe République et se trouve à l'initiative de plusieurs grandes réformes :



  • la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, dont l'un des artisans est Émile Combes mais la loi est finalement mise en œuvre de façon moins rigide par Aristide Briand, alors républicain-socialiste (socialiste indépendant) ;

  • la création du ministère du travail en 1906 ;

  • l'institution du repos dominical en 1906 ;

  • la création du 1er système de retraites ouvrières et paysannes en 1910 ;

  • la création de l'impôt sur le revenu, en 1914 sur l'impulsion de Joseph Caillaux ;

  • l'instauration de la gratuité de l'enseignement secondaire, menée par Édouard Herriot.


En 1907, au congrès de Nancy, le parti adopte enfin un véritable programme politique (présenté par une commission dont le rapporteur était Édouard Herriot). Nettement ancré à gauche, confirmé par le congrès de Pau en 1913, ce programme, après quelques dépoussiérages, sera la pierre angulaire du programme politique de ce parti durant plus d'un demi-siècle. Il prône une politique laïque et anticléricale, marquée par l’action du Président du Conseil Émile Combes (1902-1905) qui conduira aux lois de séparation des Églises et de l’État adoptées avec l'appui efficace du député socialiste Aristide Briand. Les radicaux vantent la propriété privée : ils voient en effet dans l’accession des salariés à la propriété le remède aux problèmes de la société industrielle.


Pendant la Première Guerre mondiale, Georges Clemenceau mène le pays à la victoire. Il reste anticlérical mais n'appartient pas au parti radical et n'est plus identifié comme tel même s'il conserve une image sulfureuse aux yeux des cléricaux.



Le parti dans « l’entre-deux-guerres » |





Édouard Herriot.





Édouard Daladier.


Le parti radical voit son apogée durant l’entre-deux-guerres. Il pèse d’un poids considérable sur la vie politique française. Ainsi, sur les quarante-deux gouvernements qui se sont succédé durant cette période, treize sont présidés par des Radicaux (quatre gouvernements : Camille Chautemps, trois gouvernements : Édouard Daladier, Édouard Herriot, deux gouvernements : Albert Sarraut et un gouvernement : Théodore Steeg).


Son action demeure prépondérante dans le domaine de l’éducation grâce à deux de ses figures de proue : Édouard Herriot et Jean Zay. Conséquence directe de cette action, de nombreux intellectuels sont membres du parti ou sympathisants (comme le philosophe Alain).


Sur le plan interne, la vie du parti est marquée par les oppositions conflictuelles Herriot-Caillaux puis Herriot-Daladier. De plus, la constitution d’une « Gauche Radicale » au sein même du parti, mouvement regroupant les parlementaires qui rejettent la discipline de parti, marque l’ancrage progressif à gauche de ce parti parlementaire.


Mais ce qui fait la curiosité de cette période d’entre-deux-guerres, sur le plan national, c’est la volte-face politique soudaine du parti radical au tournant des années trente.


En effet, au début des années vingt, le parti radical prône une politique de gauche qui envisage de chasser la droite du pouvoir, de rétablir la laïcité de l’État, d’étendre les lois scolaires, de pratiquer une politique internationale de détente et de conciliation pour consolider la paix, et, enfin, de rétablir l’équilibre des finances publiques.


Les années 1920 sont aussi celles de l'arrivée des Jeunes Turcs, parmi lesquels on peut citer : Pierre Mendès France, Jean Zay, Pierre Cot, Jacques Kayser et Émile Roche. En 1927, Édouard Daladier, un des Jeunes-Turcs du parti, succède à Édouard Herriot à la tête du parti.


Avec le retour d'Édouard Herriot à la tête du parti en 1931, le parti radical s’engage sur une voie nouvelle. Il reste, et le revendique, un parti de gauche, ce qui l’amène tout naturellement à pratiquer la « discipline républicaine », mais, au gouvernement, il se comporte en parti du « juste milieu », capable de regrouper autour de lui la majorité des Français attachée à une République traditionnelle, loin des extrêmes, qu’ils soient réactionnaires ou révolutionnaires.




Carte postale évoquant le congrès du parti radical et radical-socialiste, tenu en octobre 1936 à Biarritz. En médaillon : Édouard Daladier, Édouard Herriot et Camille Chautemps.


D’un côté, il dirige le gouvernement du Cartel des gauches (1924-1926), d’un autre, après avoir participé à l’élaboration et à la mise en place du Front populaire en 1936, c’est lui qui l’enterre en 1938. Mais cette politique antinomique pousse le parti radical, lorsqu’il est au pouvoir, à l’immobilisme par la contradiction permanente entre sa majorité et sa politique. Lorsqu’il tente de sortir de cet immobilisme, les gouvernements sont aussitôt renversés. L’issue de cette paralysie politique est l’émeute du 6 février 1934 qui aboutit à la même conclusion que la panique financière de 1926 : les radicaux sont chassés du pouvoir au profit de la droite. Ils y reviennent à la faveur du Front populaire conclu avec la SFIO et le PCF.


Durant l’entre-deux-guerres, les idées que ce parti défend constituent un ensemble où se reconnaît une grande partie des Français. Tout d’abord, un attachement profond à la nation et au régime républicain, identifié au système parlementaire, puis une conception de la République qui intègre de manière ferme voire intransigeante la laïcité, érigée en l’un des fondements de la République, dont l’instruction dispensée par l’école est le moteur du progrès social. Le tout est mâtiné d’une conception humaniste de la société et de la politique.



Seconde Guerre mondiale |


À la suite de la débâcle de juin 1940, la majorité des parlementaires du parti radical, comme la plupart des parlementaires, votent le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs constituants au maréchal Philippe Pétain, mais une minorité s'y oppose. Vincent Badie en particulier rédige une protestation contre la dictature qu'il prévoit. Tentant de monter sur la scène du grand Casino de Vichy où est rassemblé le Parlement, il est empêché de parler en vertu du règlement. Parmi les 80 parlementaires qui ont refusé de voter les pleins pouvoirs, on ne compte que 13 radicaux. La majorité approuve, d'autres s'abstiennent ou ne prennent pas part au vote, notamment ceux qui sont partis à bord du Massilia.


Sous l'Occupation, de nombreux radicaux sont victimes du régime de Vichy qui cherche des responsables de la défaite parmi les anciens ministres de la IIIe République. Édouard Herriot est démis de son mandat de maire de Lyon. Édouard Daladier subit le procès de Riom. Jean Zay et Maurice Sarraut seront assassinés par la Milice. Plusieurs radicaux se lancent résolument dans la Résistance, au premier rang desquels Jean Moulin, Émile Bollaert, mais aussi Jean Zay, Pierre Mendès France, Henri Queuille, Paul Anxionnaz, René Mayer et René Cassin, futur rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme, même si une frange du parti radical apporte également son soutien à Philippe Pétain ou Pierre Laval..



Sous la IVe République |


À la Libération, le parti est associé à la Troisième République et à son échec. Concurrencés par les centristes du MRP et la SFIO qui demeure la principale formation de la gauche non-communiste, les radicaux s'effondrent à 15 % des votes aux élections, dominées par les gaullistes et les communistes. Il décide donc de constituer le Rassemblement des gauches républicaines avec plusieurs formations centristes et libérales (UDSR, Alliance démocratique)…


Grâce à la fondation du Rassemblement des gauches républicaines avec l'UDSR, le parti radical redevient un pivot gouvernemental à partir de la rupture du tripartisme en mai 1947. Malgré tout, il se stabilise entre 10 et 11 % du corps électoral. Dès lors, les radicaux peuplent les cabinets ministériels et obtiennent plusieurs présidences du Conseil tout au long de la IVe République. Ils président également toutes les assemblées de la République[3] : Assemblée nationale (Édouard Herriot), Conseil de la République (Gaston Monnerville), Conseil économique et social (Émile Roche) et Assemblée de l'Union française (Albert Sarraut).


Parallèlement, le parti connaît de nombreuses dissensions internes. Des militants de l'aile gauche, comme Pierre Cot, fondent l'Union progressiste. À la direction du parti, le courant néo-radical (dominant depuis 1939), qui prône le rejet de l'interventionnisme, le renforcement du libéralisme et l'anticommunisme[3], penche de plus en plus à droite.





Pierre Mendès France.


En mai 1955, Pierre Mendès France prend les rênes du parti et en devient premier vice-président (Édouard Herriot étant président à vie). Son but est de moderniser le parti en se recentrant sur les sources idéologiques du radicalisme[3] (démocratie et politique sociale réaliste) et en rajeunissant et dynamisant l'appareil vieillissant. L'orientation politique penche désormais vers une alliance avec les partis de gauche. Ainsi, lors des élections de 1956, Mendès France dirige le Front républicain dans lequel on retrouve également la SFIO et l'UDSR. Or, malgré un succès électoral, c'est le socialiste Guy Mollet qui devient président du Conseil. PMF qui est ministre d’État dans le gouvernement Mollet, démissionne au bout de quelques mois pour des divergences concernant la politique algérienne.


Dans le même temps, des crises à répétition secouent le parti. En décembre 1955, Edgar Faure est exclu pour s'être opposé à la stratégie électorale de Mendès France. En octobre 1956, l'aile droite du parti fait dissidence et fonde le Centre républicain. En 1957, Mendès France est finalement contraint à la démission de ses fonctions de vice-président, faute d'avoir obtenu une discipline de vote des parlementaires.


Il soutient la construction européenne et favorise une décolonisation qu'il veut raisonnée et progressive. Malgré des personnalités comme Henri Queuille, Edgar Faure, Félix Gaillard ou Pierre Mendès France, le parti se trouve quelque peu marginalisé sur l'échiquier politique et connaît de fortes dissensions internes, entre son aile gauche et son aile « centriste » qui se rapproche de plus en plus des partis de centre droit.



Sous la Ve République : l'évolution vers le centre droit |


La Ve République est fatale électoralement pour le parti radical qui connaît un fort recul aux élections législatives (8,4 % en 1958 et 7,1 % en 1962 et 6,0 % aux municipales de 1964), après s'être ardemment opposé au retour au pouvoir du Général de Gaulle et à l'adoption de la nouvelle constitution.



1958-1965 : ambivalence puis opposition face au retour au pouvoir de De Gaulle |


Face à la crise de mai 1958 et le retour au pouvoir du général de Gaulle, les radicaux se divisent. L'aile gauche mendèsiste, opposée au nouveau régime, quitte le parti et crée l'Union des forces démocratiques. Affaibli, le parti radical ne peut faire élire que 13 députés[3] et, avec 8,8 % des votes, alors que depuis la guerre il obtenait entre 10 et 11 % de voix, il perd définitivement l'influence qu'il a eue au sein de la gauche française aux élections de 1958.


Le 27 mai 1959, Jean Berthoin, ministre de l'Intérieur, démissionne du gouvernement Michel Debré : le parti radical n'est plus représenté au gouvernement. Dans l'opposition à partir de 1959, les radicaux, qui n'ont plus le rôle de pivot et l'influence dont ils disposaient au cours des Républiques précédentes, perdent pied. Les législatives et municipales suivantes le montreront. À l'occasion des élections législatives de 1962, le parti radical participe au « cartel des non » et obtient 23 élus (membre du Rassemblement démocratique) avec, 1 % des votes . Avec 6,0 % en 1964, les radicaux tirent la sirène d'alarme. En 1964, l'aile gauche du parti se constitue en club de réflexion, l'Atelier Républicain, marquant les prémices des dissensions qui éclateront au grand jour la décennie suivante.



1965-1969 : ré-ancrage à gauche avec la participation à la FGDS de Mitterrand et le ticket Mendès-Defferre |


Entre 1965 et 1968, il participe, avec la SFIO, à la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS). Son positionnement de facto au centre, sa tradition de gauche, son inclination à droite, le rendent peu lisible pour les électeurs dont les suffrages s'organisent désormais en deux blocs bien distincts : à droite autour des gaullistes, et à gauche et à l'extrême-gauche autour des socialistes et des communistes.


Pierre Mendès France, après son échec à maintenir le parti à gauche et sa « déconvenue » à l'élection présidentielle de 1969 (au sein du « ticket » qu'il avait constitué avec Gaston Defferre qui ne passe pas le 1er tour du scrutin), s'éloigne définitivement du parti pour rejoindre les rangs du futur Parti socialiste.



1970-1972 : nouvel élan vers le centre droit avec « JJSS » et départ des « radicaux de gauche » |


Le 7 mai 1969, le Parti acte son recentrage avec le vote par le comité exécutif du soutien à Alain Poher (Centre Démocrate) pour l'élection présidentielle. Talonné par le communiste Jacques Duclos au premier tour, le président de la République par intérim est nettement battu par Georges Pompidou à l'issue du second tour.


Le Parti connaît un nouvel élan avec l'arrivée à sa tête, le 29 octobre 1969, de Jean-Jacques Servan-Schreiber (dit J.J.S.S.), passionné par le modèle des États-Unis et qui, bien qu'homme de gauche, se fait l'artisan du passage au centre droit du parti.


Mais, lors du congrès de Suresnes (15-17 octobre 1971), deux logiques s'affrontent : celle de Jean-Jacques Servan-Schreiber, partisan d'une stratégie d'alliance d'un centrisme réformateur (431 voix), et celle de Maurice Faure, partisan d'une union à gauche et à l'extrême-gauche (237 voix). En 1972, une partie suit donc son leader en adhérant au Mouvement réformateur, l'autre crée sous la direction de Robert Fabre le Mouvement des radicaux de gauche (MRG), signataire du programme commun, et qui soutient plus tard une candidature unique de la gauche et de l'extrême-gauche, celle de François Mitterrand, pour l'élection présidentielle de 1974.


Pour Frédéric Fogacci, historien spécialiste du radicalisme et directeur des études à la Fondation Charles-de-Gaulle, « la rupture de 1972 s'est faite au moment de l'union de la gauche. Son président d'alors, Jean-Jacques Servan-Schreiber, refuse de s'allier aux communistes. Mais ceux qui, localement, avaient besoin des voix de la gauche pour gagner aux législatives de 1973, ont fait scission pour sauver leur siège. Il s'agissait davantage de stratégies locales que de désaccords idéologiques »[4].


C'est à partir de cette date qu'est adjoint au nom du parti radical le qualitatif de « valoisien » (venant de la place de Valois où se situe son siège national) pour le distinguer du MRG.



1973-1978 : union avec les centristes de Lecanuet au sein du Mouvement réformateur |


En 1973, le parti radical s'allie au Centre démocrate, issu du MRP de Jean Lecanuet au sein du Mouvement réformateur. Opposés à une alliance électorale avec les communistes mais toujours anti-gaullistes, les radicaux accompagnent les principales réformes sociétales de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (autorisation de la pilule contraceptive, reconnaissance des droits des femmes) et réclament une nouvelle organisation territoriale de la France au profit des pouvoirs locaux. Le Centre républicain et le Parti libéral européen, issues d'anciennes scissions de la droite du parti, le réintègrent en 1978.


Cette nouvelle dynamique impulsée par « JJSS » grâce à sa victoire surprise en 1970 contre un député gaulliste, s'achève cependant par un échec, ce dernier connaissant plusieurs revers électoraux successifs (moins de 2 % aux élections européennes de 1979).



1978-2002 : composante de l'Union pour la démocratie française (UDF) |


Le parti doit alors le maintien de son influence à sa participation à la création de l'UDF, initiée par Valéry Giscard d'Estaing en 1978. Il en devient l'une des six composantes aux côtés des centristes du Centre des démocrates sociaux, des libéraux du Parti républicain et de la Convention démocrate – Fédération des Clubs Perspectives et Réalités, des sociaux-démocrates du Mouvement démocrate-socialiste et des Adhérents directs.


En 1978, Robert Fabre, fondateur et président du MRG en est exclu pour s'être rapproché de Valéry Giscard d'Estaing. Il crée une Fédération de la démocratie radicale qui ne rejoindra cependant ni l'UDF, ni le parti radical.


À travers l'UDF, le parti radical participera à tous les gouvernements issus de majorités RPR/UDF. Sa visibilité, en particulier médiatique, est cependant réduite par le rôle marginal qu'il donne l'impression de jouer au sein de l'UDF, à côté de ses deux principales composantes (Parti républicain et CDS). L'arrivée de la gauche au pouvoir donne également une visibilité plus importante au MRG, qui bien que très fortement lié électoralement au Parti socialiste apparaîtra comme plus indépendant car n'étant pas membre d'une confédération de partis.


En 1998, l'UDF connaît une scission importante avec le départ de Démocratie libérale (ex-Parti républicain), à la suite des élections régionales qui ont vu se constituer des alliances entre le Front national et certains membres de DL. Le parti radical reste membre de l'UDF aux côtés des centristes de Force démocrate qui fusionnent peu après avec les adhérents directs et plusieurs autres petits partis centristes membres de la formation. Cette fusion interne marginalise le parti radical dont plusieurs responsables prennent leurs distances vis-à-vis de la direction nationale de l'UDF menée par François Bayrou et sa ligne ayant pour ambition de constituer une force centriste indépendante de la droite et de la gauche.



2002-2011 : parti associé à l'Union pour un mouvement populaire (UMP), relance par Jean-Louis Borloo |




Jean-Louis Borloo rejoint le Parti radical en 2003.


En 2002, la majorité des radicaux participent à la création de l'UMP à la suite de la réélection de Jacques Chirac. Le parti radical quitte alors l'UDF pour signer un accord d'association avec l'UMP. Il demeure un parti de plein exercice, mais ses financements sont constitués essentiellement de subventions versées par l'UMP avec laquelle l'adhésion est désormais commune. Cela permet au parti radical de conserver le lien direct avec ses adhérents, les cotisations et sa personnalité juridique distincte de l'UMP.


En 2003, André Rossinot propose à Jean-Louis Borloo (ancien adhérent direct de la Nouvelle UDF de 1998 à 2002) de rejoindre le parti pour en partager avec lui la co-présidence.


Membre de l'UMP, le parti radical « valoisien » souhaite une « politique progressiste qui prône l'égalité des chances, la laïcité et le respect des valeurs humaines », selon les mots de Jean-Louis Borloo, élu président unique en 2005.


En 2005, le parti radical a connu le ralliement de plusieurs anciens centristes tels Renaud Dutreil ou Françoise Hostalier, mais également gaullistes comme Serge Lepeltier, qui y cherchent, semble-t-il, un espace d'expression moins libéral et moins sarkozyste qu'au sein de l'UMP.


En 2007, le parti revendique 8 000 membres dont 500 Jeunes Radicaux. Grâce à la réforme des statuts, adoptée lors du congrès de novembre 2007, les membres peuvent dorénavant élire leur président pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Auparavant, le président était élu par les 1 400 délégués du parti.


Aux législatives de juin 2007 le parti a présenté 37 candidats dont 6 ont été élus dès le premier tour pour un total de 18 députés radicaux siégeant à l'assemblée à l'issue du second tour.


En 2008, le parti radical a ainsi reçu un million d'euros d'aide financière de la part du parti de Nicolas Sarkozy[5].


Aux municipales de 2008, le Parti présente 2 000 candidats et 14 têtes de liste dans des villes de plus de 30 000 habitants telles Antibes, Valenciennes, Perpignan, Bourges, Montélimar, Bayonne, Saint-Étienne ou Nancy.


Les élections sénatoriales de 2008 ont été difficiles pour le parti puisque des 8 sénateurs en 2004, il ne se retrouve plus qu'avec 6 membres élus. Des figures comme Pierre Laffitte, Gilbert Baumet, Dominique Paillé, Yves Coussain, Xavier de Roux, Thierry Cornillet ont été battues et Georges Mouly ne se représentait pas.


Parmi les poids lourds du parti, on compte aussi le nancéien Laurent Hénart, le strasbourgeois François Loos, l'ancien Président du Rassemblement démocratique et social européen au Sénat Pierre Laffitte, Dominique Paillé, Michel Thiollière et Michel Zumkeller.


Le vice-président Serge Lepeltier est notamment chargé de renforcer les liens avec le PRG, mais aussi les liens avec les autres sensibilités centristes (La Gauche moderne, Les Progressistes, Nouveau Centre, Convention démocrate, etc.).


Le 15 décembre 2010, Rama Yade critiquant le positionnement de Jean-François Copé face au FN, annonce rejoindre le parti radical de Jean-Louis Borloo[6].


Début mai 2008, dans une interview réservée au magazine L'Express, Serge Lepeltier, vice-président du parti radical, a déclaré que le parti devait présenter des listes autonomes aux élections européennes de 2009. Les listes ont finalement été communes avec l'UMP.


Le parti est alors dirigé par Jean-Louis Borloo et André Rossinot, puis, depuis novembre 2007, par Borloo seul. À partir du congrès de 2007, le parti recouvre une partie de son indépendance, les adhérents n'ayant plus systématiquement la double appartenance PR/UMP, ce sont eux qui choisissent[7].


Le parti gagne 2 sénateurs lors des élections sénatoriales du 25 septembre 2011 grâce à la victoire de Vincent Delahaye et Christian Namy, mais le sénateur sortant Jean-Paul Alduy n'est pas réélu et Alain Merly, Yves Jégo et Gérard Trémège sont battus, ce qui porte le nombre de sénateurs radicaux à 7.


Ce partenariat avec l'UMP prend fin le 14 mai 2011, date à laquelle le parti décide de s'affranchir de l'UMP et de rejoindre la Confédération des centres[7]. Bien que le contrat liant les membres du parti radical à l'UMP ait pris fin le 31 décembre 2011[7], les deux partis continuent de tolérer la double appartenance[8].



2011-2017 : parti fondateur de l'ARES, puis de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) |



Participation à la création d'une « confédération des centres » |

Le 7 avril 2011, Jean-Louis Borloo annonce sur France 2 dans l'émission À vous de juger, la création d'une « alliance républicaine, écologiste et sociale » qui regrouperait « avant l'été » plusieurs formations politiques du centre droit (parti radical, Nouveau Centre) et du centre gauche (La Gauche moderne). Cette formation se positionnerait comme une « alternative au PS et à l'UMP ». Il a également confirmé que sa création conduirait le parti radical à quitter l'UMP et l'alliance devrait avoir un candidat à l'élection présidentielle de 2012. L'intégration du parti radical à cette nouvelle formation sera soumise aux instances internes du parti au 111e congrès du parti radical avant de devenir effective. Hormis le parti radical, cette union devrait regrouper les formations politiques du Nouveau Centre d'Hervé Morin, de La Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et de la Convention démocrate d'Hervé de Charette.


Le parti radical a conclu début 2012 un accord avec Le Trèfle - Les nouveaux écologistes afin de bénéficier des fonds publics. Les députés radicaux ayant été élus sous l'étiquette UMP en 2007, ce parti n'est plus considéré comme une formation susceptible de bénéficier du financement public. Le Trèfle, qui touchera 155 222,14 euros en 2012 pour avoir présenté des candidats dans au moins 50 circonscriptions de métropole en 2007, touchera en plus 802 338,73 euros grâce à ses nouveaux 13 députés et 6 sénateurs[9],[10].


Albert Lapeyre, président du Trèfle, a affirmé que cette somme sera intégralement reversée au parti radical. En outre, les deux partis sont convenus de ne pas présenter de candidats concurrents dans les mêmes circonscriptions, et de reprendre leur indépendance après les élections[9].


Lors du 112e congrès du parti le 10 mars 2012, la question du soutien du parti radical à Nicolas Sarkozy se pose, et après des discussions tendues et avoir mis les participants au vote, 76 % des délégués votent en faveur d'une résolution de soutien « vigilant » au président sortant contre 24 %[11],[12]. En avril 2012, est créée l'Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates (URCID), une association présidée par Laurent Hénart qui permet d'obtenir le financement public pour les candidats présents lors des élections législatives[13].


Pour les législatives de juin 2012, 89 candidats sont officiellement investis (78 partiront sous les couleurs du parti, 8 sous étiquettes UMP et 3 sous étiquettes divers droite ou centriste. Le parti radical obtient 13 députés (dont 7 qui s'inscriront dans le groupe UMP)[14].



Composante de l'UDI |

Article détaillé : Union des démocrates et indépendants.

Après l'élection présidentielle de 2012, Jean-Louis Borloo relance l'idée d'une confédération des partis centristes et créent principalement autour du parti radical et du Nouveau Centre, l'Union des démocrates et indépendants. Ce nouveau parti de centre, situe son action dans une opposition responsable face à la majorité de gauche. L'UDI est ouverte à accueillir toute nouvelle formation se reconnaissant dans ce positionnement politique. Elle rassemble, outre le parti radical, le Nouveau Centre, l'Alliance centriste, La Gauche moderne, Force européenne démocrate et Territoires en mouvement.


La Gauche moderne deviendra par la suite un mouvement associé au parti radical. En 2014, Yves Jégo, vice-président du parti radical relancera également les Clubs perspectives et réalités.


Lors des élections sénatoriales françaises de 2014, les 6 sénateurs sortants sont réélus ainsi que Jean-Marc Gabouty et Pierre Médevielle ce qui porte le total des radicaux à 10 sénateurs (avec Jean-Marie Bockel).



2017 : fusion avec le Parti radical de gauche |



Tentative de rapprochement de 2007 |

En mai 2007, Jean-Michel Baylet (PRG) et Jean-Louis Borloo (parti radical) font part de leur souhait de fusion des deux mouvements[15].


Après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, les deux partis radicaux plaident régulièrement pour des retrouvailles, que ce soit Jean-Michel Baylet en mai 2007 dans Le Monde, ou André Rossinot en septembre 2008 dans Le Figaro.


En septembre 2007, les deux branches du radicalisme français tenaient leur université d'été avec un échange de délégation (celle du PRG à Nancy chez les valoisiens, et celle du parti radical à Ramatuelle chez leurs homologues de gauche). Les 16 et 17 novembre 2007, a eu lieu le 108e congrès du parti radical : les dirigeants des deux partis ont parlé ouvertement de rapprochement pour occuper le centre de la vie politique française. Une force radicale unie aurait concurrencé de fait le MoDem et le Nouveau Centre.



Étapes de la fusion |

En juin 2017 est envisagée une fusion avec le Parti radical de gauche[16]. La date de réunification est fixée au 9 décembre 2017, lors d'un congrès extraordinaire[17].


Le 15 et 16 septembre 2017, les deux partis se rassemblent lors d'universités d'été communes à Montpellier[18]. Pour l'occasion, trois noms ont été déposés pour le nouveau parti réunifié : Les Progressistes, Force sociale et libérale et La République radicale[18].


La réunification des deux partis est soumise au vote lors de congrès organisés par chacun des deux partis les 9 et 10 décembre 2017, avant une transition de deux ans[19].


Réunis en congrès fondateur le 9 décembre 2017, les deux partis votent leur fusion au sein d'une nouvelle formation : le Mouvement radical[20]. Le parti réunifié est coprésidé, durant une période de transition de deux ans, par Laurent Hénart et Sylvia Pinel[21].



Opposants et critiques à la réunification |

En préalable au congrès du 9 décembre, le député radical Yves Jégo annonce quitter le PR pour rester membre de l'UDI. À l'issue du congrès, d'autres élus font de même : Michel Zumkeller (député), Sophie Joissains (sénatrice et vice-présidente déléguée) et Daniel Leca (conseiller régional, président délégué du groupe UDI-UC au Conseil régional des Hauts-de-France, secrétaire général adjoint)[22]. Avec d'autres élus locaux et responsables de fédérations, il lancent un appel et une structure politique « Génération 1901 » pour rassembler les anciens membres du parti radical au sein de l'UDI[23].


Côté PRG, la députée européenne Virginie Rozière et l'ancien député Stéphane Saint-André co-signent le 7 décembre 2017 une tribune s'opposant à la fusion[24]. Le 10 décembre, des militants drômois du PRG publient également une lettre ouverte pour s'y opposer[25]. Le 14 décembre, Virginie Rozière et Stéphane Saint-André annonce la création d'un nouveau mouvement politique Les Radicaux de gauche, dont ils sont les co-présidents[26]. En réaction, Sylvia Pinel décide de les démettre de leurs fonctions au sein du PRG et annonce son intention de porter plainte contre l'utilisation de la marque PRG[27].



Mise en sommeil et dissolution de facto à la suite de la fusion avec le PRG |

Lors de son 117e congrès, préalable au congrès de réunification, le parti radical , a adopté une résolution[28] prévoyant sa dissolution à l'issue d'une période transitoire (dont le terme est fixé à échéance de la législature), pendant laquelle la défense de ses intérêts sont confiés à son bureau national.



« Les présentes dispositions provisoires demeurent applicables tant que n’est pas adopté, (…) un accord garantissant la pérennité des éléments essentiels du Parti, en particulier sa dénomination et ses valeurs fondatrices.

Si aucun accord de ce type n’intervient avant la fin de la présente législature, le bureau national délibère sur les conclusions à en tirer. Il adopte sa décision à la majorité des deux-tiers des suffrages exprimés. Cette décision peut comporter l’abrogation des présentes dispositions temporaires ou la dissolution du Parti. »



— Résolution adoptée par le 117e congrès du Parti républicain, radical et radical-socialiste dit “Parti radical”


Le Mouvement radical se veut cependant être la continuation du PRRRS et inscrit sa création « dans la fidélité » à ce parti[29].



Dénomination |


En 1972, une partie des radicaux a fait scission pour rejoindre le Programme commun et fonder ce qui est aujourd'hui le Parti radical de gauche (PRG).




Siège du parti radical dit « valoisien », au no 1 de la place de Valois.


Le nom du parti usuel du parti, qui est « parti radical valoisien », fait référence à la place de Valois (à Paris, 1er arrondissement), où se trouve le siège historique du parti (au numéro 1). Jusqu'en 1933, le siège du parti est situé au 9, rue de Valois, avant de déménager non loin au 1, place de Valois[30]. Celui-ci détient la propriété du nom complet du parti radical (aujourd'hui seul mentionné sur une petite plaque) historique, qui est « Parti républicain, radical et radical-socialiste » et qui a été conservé bien après la scission sur le linteau de l'entrée du siège, au 1 place de Valois. Cette plaque à la dénomination historique est encore arborée à l'entrée du siège.


Le parti « valoisien » est en réalité la continuation légale du Parti républicain, radical et radical-socialiste, bien que les radicaux valoisiens aient perdu l'habitude, depuis 1981, d'utiliser le terme « socialiste », qui n'en figure pas moins toujours dans leur dénomination officielle.


En mars 1996, la cour d'appel de Paris a condamné le Parti radical de gauche alors qu'il avait changé de nom pour s'appeler simplement « Radical », considérant que l’utilisation du terme « Radical » seul était « source d’ambiguïté dans l’esprit des citoyens quant au positionnement exact du mouvement politique qui s’en prévaut, car l’électeur est non spécialiste des mécanismes d’évolution des partis politiques[31] ».


Le parti radical est traditionnellement abrégé en « Rad. » ou « PRV » (pour le distinguer des dissidents qui ont fondé le MRG en 1972). Il est également abrégé en « PR » depuis la disparition du Parti républicain en 1997. Dans un niveau de langage plus familier, les membres du parti radical et du PRG sont indifféremment dénommés « rad-soc ».



Positionnement politique |


Initialement situé à l’extrême gauche[32] face aux modérés, ralliés, orléanistes, bonapartistes ou légitimistes, le parti radical s'est progressivement positionné au centre de l'échiquier politique au point d'être sous la Ve République le plus souvent allié avec des partis de droite. Depuis l'origine et encore aujourd'hui, le parti radical est reconnu comme l'un des plus fervents défenseurs de la laïcité, des libertés publiques, des libertés individuelles (en particulier du droit à la propriété).



Fonctionnement du parti |






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Le parti radical est surtout une machine électorale, dominée par les notables et les parlementaires. Ceux-ci, membres de droit du Comité exécutif élu chaque année par un congrès, ne se servent du parti que pour les élections. De fait, les structures restent donc très lâches.


C'est lors du congrès fondateur à Paris que le parti radical prit la forme qui fut la sienne et qui ne fut guère bouleversée au cours des IIIe et IVe Républiques. Dès les premières heures, les congressistes décidèrent que le groupement de base serait le comité, sachant que dix membres adhérents suffisent pour constituer un comité.


Au niveau du canton, les comités sont alors regroupés ; il en est de même au niveau supérieur des arrondissements puis de la circonscription. Le parti est donc un parti à base géographique où l'ensemble des organismes forme dans chaque département une fédération.


À cette fédération adhèrent les comités comme les organes de presse ou toute autre structure qui veut s'associer au parti. Il existe donc une coordination du parti au niveau départemental.


Cette organisation pyramidale est chapeautée par un « comité exécutif », qui est chargé de la direction et de l'administration du parti entre chaque congrès. C'est en fait ce « congrès » qui est l'instance suprême du parti.


Le « comité exécutif » comprend des membres de droit, comme les parlementaires ou les notables locaux. Ils désignent un bureau de trente-trois membres qui élit un président cumulant à la fois le poste de président du bureau et de président du parti. Dans ses statuts, le parti radical prévoit que son président sera élu pour un an. Le premier sera Gustave Mesureur. Cette démarche sera observée, peu ou prou, jusqu'à l’arrivée de Édouard Herriot.


Son électorat habituel se trouve dans la classe moyenne, les milieux petits bourgeois et chez les paysans des pays du sud de la Loire. Une assise solide pour un parti qui vise, avant tout, à gouverner davantage qu'à imposer des idées.


Il existe aussi le mouvement de jeunes du parti radical : la Nouvelle Génération – Jeunes Radicaux.



Résultats électoraux |



Élections présidentielles |




Élections législatives |


















































































































































































































































































































































Année

1er tour

2e tour
Sièges
Gouvernement
Voix
%
Rang
Voix
%
Rang

1902







233 / 589


Combes, Rouvier (2), Rouvier (3), Sarrien

1906







261 / 585


Sarrien, Clemenceau (1), Briand (1)

1910
3 312 002
36,83

1er




263 / 588


Briand (1), Briand (2), Monis, Caillaux, Poincaré (1), Briand (3), Briand (4), Barthou, Doumergue (1)

1914







192 / 601


Viviani (1), Viviani (2), Briand (5), Briand (6), Ribot (5), Painlevé (1), Clemenceau (2)

1919
1 420 381
17,43

3e




86 / 613


Clemenceau (2), Millerand (1), Millerand (2), Leygues, Briand (7), Poincaré (2), Poincaré (3)

1924
1 612 581
17,86

3e




139 / 581


Herriot (1), Painlevé (2), Painlevé (3), Briand (8), Briand (9), Briand (10), Herriot (2), Poincaré (4)

1928
1 682 543
17,77

4e




125 / 604


Poincaré (4), Poincaré (4), Poincaré (5), Briand (11), Tardieu (1), Chautemps (1), Tardieu (2), Steeg, Laval (1), Laval (2), Laval (3), Tardieu (3)

1932
1 836 991
19,18

2e




160 / 607


Herriot (3), Paul-Boncour, Daladier (1), Sarraut (1), Chautemps (2), Daladier (2), Doumergue (2), Flandin (1), Bouisson, Laval (4), Sarraut (2)

1936
1 422 611
14,45

5e




110 / 610


Blum (1), Chautemps (3), Chautemps (4), Blum (2), Daladier (3), Daladier (4), Daladier (5), Reynaud, Pétain

1945







29 / 586


de Gaulle (1), de Gaulle (2), Gouin

juin 1946
2 299 963
11,6

5e




52 / 586

Coalition RGR: Bidault (1)

novembre 1946
2 136 152
11,1

5e




69 / 627

Coalition RGR: Ramadier (1), Ramadier (2), Schuman (1), Marie, Schuman (2), Queuille (1), Bidault (2), Bidault (3), Queuille (2), Pleven (1), Queuille (3)

1951
1 887 583
10,0

7e




90 / 625

Coalition RGR: Pleven (2), Faure (1), Pinay, Mayer, Laniel (1), Laniel (2), Mendès France, Faure (2)

1956









1958









1962









1967









1968









1973









1978









1981









1986









1988









1993









1997









2002









2007









2012
321 124
1,24

11e
311 199
1,35

9e

6 / 577

Opposition

2017










Élections régionales |




Élections départementales |




Élections municipales |




Élections européennes |




Membres |


Parmi les anciens dirigeants du Parti, on peut citer Olivier Stirn, Jean-Jacques Servan-Schreiber, Didier Bariani resté à l'UDF, mais de retour au parti en mai 2011, Yves Galland, ou Thierry Cornillet qui un temps resté fidèle à François Bayrou est revenu au parti radical. Furent également dirigeants André Rossinot, ancien coprésident du Parti et maire de Nancy, mais aussi Jean-Louis Borloo, président et ministre du 2e gouvernement Fillon.


Au 10 juin 2014, le parti revendique 10 000 membres environ dont 6 800 pourront voter pour l'élection du remplaçant de Jean Louis Borloo (selon Xavier de Roux chargé des élections au PR). Au 1er octobre 2014 et selon le site de l'UDI, 7 915 adhérents dont 318 adhérents de la Gauche moderne sont officiellement répertoriés pour voter pour la présidence de la confédération centriste.


Lors de l'élection à la présidence du PR du 12 novembre 2017, 11 743 adhérents dont 3 385 à jour de cotisation sont répertoriés par la commission électorale du parti.



Élus |


Au 1er décembre 2017 : 4 députés, 15 sénateurs, 3 députés européens 48 conseillers régionaux, 71 conseillers départementaux, 130 maires et 1 000 élus locaux[14].



Députés |


Après les élections législatives des 10 et 17 juin 2012, Jean-Louis Borloo annonce le 19 juin la création d'un groupe parlementaire baptisé « l'Union des démocrates et indépendants » (UDI) sur la base de l'Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates (URCID), association politique constituée le 11 avril précédent. Rassemblant « des indépendants, des radicaux et des centristes », ce groupe compte 30 membres « mais a vocation à accueillir d'autres parlementaires »[33].


Après les élections législatives de 2017, le parti radical dispose de quatre députés lors de la XVe législature de la Cinquième République dont trois qui siègent au sein du groupe parlementaire de LC et un qui siège dans le groupe LREM :




  • Bertrand Pancher : député de la 1re circonscription de la Meuse ;


  • Philippe Huppé : député LREM de la 5e circonscription de l'Hérault ;


  • Yves Jégo, député de la 3e circonscription de Seine-et-Marne, maire de Montereau-Fault-Yonne, quitte le parti en décembre 2017 ;


  • Michel Zumkeller député du Territoire de Belfort, quitte le parti en décembre 2017.


Béatrice Descamps : députée de la 21e circonscription du Nord a été investie par le parti radical, mais n'en est pas adhérente.



Sénateurs |


À partir du 3 octobre 2017, le parti radical compte seize sénateurs[14] dont :



  • neuf qui siègent au sein du groupe Union centriste :


    1. Jean-Marie Bockel,


    2. Vincent Delahaye,


    3. Sophie Joissains, quitte le parti avant la fusion.


    4. Jean-François Longeot,


    5. Pierre Médevielle,


    6. Jean-Marie Mizzon,


    7. Sylvie Goy-Chavent, quitte le parti avant la fusion.


    8. Sylvie Vermeillet ;


    9. Dominique Vérien, rejoint le groupe après la fusion.



  • un qui siège au sein du groupe Les Républicains :

    1. Alain Chatillon ;


  • quatre qui siègent au sein du groupe RDSE :


    1. Nathalie Delattre,


    2. Jean-Marc Gabouty,


    3. Véronique Guillotin,


    4. Franck Menonville ;



  • deux qui siègent au sein du groupe Les Indépendants – République et territoires :


    1. Alain Marc,


    2. Daniel Chasseing.





Députés européens |


Trois députés européens radicaux sont inscrits au groupe ADLE[14] :




  1. Thierry Cornillet ;


  2. Patricia Lalonde ;


  3. Dominique Riquet.



Conseillers régionaux |





























































































































Liste des conseillers régionaux
Région Département Conseiller régional Groupe
Alsace Bas-Rhin François Loos Majorité alsacienne
Bourgogne Yonne Dominique Verien Bourgogne dynamique
Champagne-Ardenne Marne Véronique Marchet UMP-NC-DVD
Île-de-France Paris Grégoire Chertok
Mouvement populaire (MP)
Seine-et-Marne Claudine Thomas
MP
Essonne Faten Hidri
UDI
Limousin Corrèze Frédérique Meunier
UMP et app.
Haute-Vienne Marie-Claude Lainez
UMP et app.
Lorraine Meurthe-et-Moselle Mireille Gazin
UMP-NC et app. (UMP-NC-AP)
Édouard Jacque
UMP-NC-AP
Nord-Pas-de-Calais Nord Laurent Degallaix Opposition régionale
Rachida Sahraoui Opposition régionale
Provence-Alpes-Côte d'Azur Bouches-du-Rhône Arlette Fructus Notre région doit changer
Midi-Pyrénées Haute-Garonne Laurence Arribagé Osons Midi-Pyrénées
Jean-Luc Rivière Non inscrit
Hautes-Pyrénées Gérard Trémège
Républicains et Territoires (prés.)
Tarn Bernard Boulze Osons Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes Drôme Marie-Pierre Mouton Union de la droite et du centre et app (UDC-APP)
Isère Andrée Rabilloud UDC-APP
Loire Agnès Chanal UDC-APP
Rhône Fabienne Lévy UDC-APP


Conseillers départementaux |


Deux conseils départementaux sont dirigés par un président radical : le Conseil départemental de la Seine-Maritime, présidé par Pascal Martin, et le Conseil départemental de la Moselle, présidé par Patrick Weiten.



Direction |



  • Président : Laurent Hénart :

  • Anciens présidents : Didier Bariani, Jean-Louis Borloo, André Rossinot, Thierry Cornillet, François Loos

  • Secrétaire générale : Nathalie Delattre

  • Secrétaires généraux adjoints:

    • Christian Debeve (Formation)

    • Olga Johnson (Communication)

    • Daniel Leca (Fédérations)




  • 1re vice-présidente déléguée : Arlette Fructus


  • 2e vice-président : Yves Jégo


  • 3e vice-président : Jean-Marie Bockel


  • 4e vice-président : Thierry Cornillet, délégué aux collectivités locales et à la réforme territoriale

  • Vice-présidents délégués :


    • Sophie Joissains, déléguée à la coordination parlementaire

    • Grégory Berkovicz, délégué aux affaires juridiques, ressources humaines.





Secrétaires nationaux |



  • Julien Ayoun (Justice)

  • Pascal Blanc Écologie, transports, énergie, eau

  • Christophe Bouchet (PME, innovation, et économie numérique)

  • Jean-Luc Cadeddu (Laïcité et Droits de l’Homme)

  • Samuel Caenave (Culture, patrimoine, médias et francophonie)


  • Josy Chambon (Humanitaire, coopération, aide au développement)

  • Véronique Château-Gille (Formation professionnelle et apprentissage)

  • Muriel Chiffre-Abiad (Famille, insertion et lutte contre l’exclusion)

  • Thibaut Chenevière (Réforme territoriale, collectivités locales)

  • Benjamin Chkroun (Développement économique et redressement industriel)

  • Gilles Craspay (Éducation, Enseignement supérieur et recherche)

  • Isabelle Dechaume (Cohésion sociale, économie sociale et solidaire)

  • Jean-Loup Dujardin (Lutte contre l'exclusion et les discriminations)

  • Marianne Duranton (Travail, Emploi, Économie sociale et solidaire)

  • Bernard Gahnassia (Métropoles et Grand Paris)

  • John Huet (Fonction publique, finances et budget)

  • Samira Herizi (Artisanat, Commerce, Tourisme)

  • Patricia Lalonde (Affaires étrangères et européennes, Français de l’étranger)

  • Maryse Lechesne (Outre-mer)

  • Brigitte Mauroy (Autonomie, handicapés, personnes âgées)

  • Sylvie Smaniotto (Sécurité)

  • Marie-Catherine Tallot (Santé)

  • Djida Tazdaït (Vie associative, jeunesse et sport)

  • Joël Thiery (Logement)



Membres associés |



  • Présidente de « Vivent les femmes » : Alice Benhamou-Panetta

  • Président des Jeunes Radicaux : Anne-Sophie Pala-Massoni[34]

  • Président d'Écologie radicale : Joel Thiery

  • Président de Réforme et Progrès : Nourdine Cherkaoui



Présidents du parti radical |



  • 1901-1902 : Gustave Mesureur

  • 1902-1903 : Fernand Dubief

  • 1903-1904 : Maurice-Louis Faure

  • 1904-1905 : Maurice Berteaux

  • 1905-1906 : Émile Combes

  • 1906-1907 : Camille Pelletan

  • 1907-1908 : Auguste Delpech

  • 1908-1909 : Louis Lafferre

  • 1909-1910 : Ernest Vallé

  • 1910-1913 : Émile Combes

  • 1913-1914 : Joseph Caillaux

  • 1917-1918 : Charles Debierre

  • 1918-1919 : André Renard

  • 1919-1926 : Édouard Herriot

  • 1926-1927 : Maurice Sarraut

  • 1927-1931 : Édouard Daladier

  • 1931-1936 : Édouard Herriot

  • 1936-1939 : Édouard Daladier

  • 1939-1944 : vacant

  • 1944-1945 : Théodore Steeg

  • 1945-1955 : Édouard Herriot (Présidents administratifs : Pierre Mazé puis Henri Queuille puis Léon Martinaud-Déplat)

  • 1955-1957 : Édouard Herriot (Premier vice-président : Pierre Mendès France)

  • 1957-1957 : Pierre Mendès France, intérim

  • 1957-1958 : Édouard Daladier

  • 1958-1961 : Félix Gaillard

  • 1961-1965 : Maurice Faure

  • 1965-1969 : René Billères

  • 1969-1971 : Maurice Faure

  • 1971-1975 : Jean-Jacques Servan-Schreiber

  • 1975-1977 : Gabriel Péronnet

  • 1977-1979 : Jean-Jacques Servan-Schreiber

  • 1979-1983 : Didier Bariani

  • 1983-1988 : André Rossinot

  • 1988-1993 : Yves Galland

  • 1993-1997 : André Rossinot

  • 1997-1999 : Thierry Cornillet

  • 1999-2003 : François Loos

  • 2003-2005 : André Rossinot

  • 2005-2007 : Jean-Louis Borloo et André Rossinot

  • 2007-2014 : Jean-Louis Borloo

  • Depuis 2014 : Laurent Hénart


À la suite du nouveau règlement de juillet 2009, le président du parti radical est élu par les adhérents pour trois ans.



Liste des congrès du parti radical |




  • 1er congrès du parti radical Paris, 21-23 juin 1901


  • 2e congrès du parti radical : Lyon, octobre 1902.


  • 3e congrès du parti radical : Marseille, octobre 1903.


  • 4e congrès du parti radical : Toulouse, octobre 1904.


  • 5e congrès du parti radical : Paris, juillet 1905.


  • 6e congrès du parti radical : Lille, octobre 1906.


  • 7e congrès du parti radical : Nancy, 10-13 octobre 1907.


  • 8e congrès du parti radical : Dijon, 8-11 octobre 1908.


  • 9e congrès du parti radical : Nantes, 7-10 octobre 1909.


  • 10e congrès du parti radical : Rouen, 6-9 octobre 1910.


  • 11e congrès du parti radical : Nîmes, 5-8 octobre 1911.


  • 12e congrès du parti radical : Tours, 10-13 octobre 1912.


  • 13e congrès du parti radical : Pau, 16-19 octobre 1913.


  • 14e congrès du parti radical : Paris, 24 octobre 1917.


  • 15e congrès du parti radical : Paris, octobre 1918.


  • 16e congrès du parti radical : Strasbourg, 15 octobre 1919.


  • 17e congrès du parti radical : XXXXX, octobre 1920.


  • 18e congrès du parti radical : Lyon – 27-29 octobre 1921.


  • 19e congrès du parti radical : Marseille, 16-18 novembre 1922.


  • 20e congrès du parti radical : Paris, 18-20 octobre 1923.


  • 21e congrès du parti radical : Nice, octobre 1924.


  • 22e congrès du parti radical : XXXXX, octobre 1925.


  • 23e congrès du parti radical : XXXXX, octobre 1926.


  • 24e congrès du parti radical : XXXXX, octobre 1927.


  • 25e congrès du parti radical : Angers, 3-5 novembre 1928.


  • 26e congrès du parti radical : XXXXX, octobre 1929.


  • 27e congrès du parti radical : Grenoble, 9-12 octobre 1930.


  • 28e congrès du parti radical : Paris, 5-8 novembre 1931.


  • 29e congrès du parti radical : Toulouse, 3-6 novembre 1932.


  • 30e congrès du parti radical : Vichy, 5-8 octobre 1933.

  • congrès extraordinaire du parti radical : Clermont-Ferrand, 11-13 mai 1934.


  • 31e congrès du parti radical : Nantes, 25-28 octobre 1934.


  • 32e congrès du parti radical : Paris, 24-27 octobre 1935.


  • 33e congrès du parti radical : Biarritz, 22-26 octobre 1936.


  • 34e congrès du parti radical : Lille, octobre 1937.


  • 35e congrès du parti radical : Marseille, 25 octobre 1938.


  • 36e congrès du parti radical : Paris, 20 décembre 1944.

  • De 1945 1953 : ?


  • 49e congrès du parti radical : Marseille, 14-17 octobre 1954.


  • 50e congrès du parti radical : Paris, 4 mai 1955.


  • 51e congrès du parti radical : Paris, 3-6 novembre 1955.


  • 52e congrès du parti radical : Lyon, 11-14 octobre 1956.


  • 53e congrès du parti radical : Paris, 3-4 mai 1957.


  • 54e congrès du parti radical : Strasbourg, novembre 1957.


  • 55e congrès du parti radical : octobre 1958.


  • 56e congrès du parti radical : octobre 1959.


  • 57e congrès du parti radical : octobre 1960.


  • 58e congrès du parti radical : Royan, octobre 1961.


  • 59e congrès du parti radical Vichy, 27-30 septembre 1962 : opposition du parti radical au référendum du 28 octobre 1962 sur l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Censure du Gouvernement de Georges Pompidou I (4 octobre 1962).

  • Comité directeur du parti radical : Paris, 7 mai 1969 (investiture pour l'élection présidentielle de 1969 : Alain Poher).

  • Congrès du parti radical : Nantes, octobre 1969.

  • Congrès du parti radical : Paris Wagram, 14 février 1970.

  • Congrès du parti radical : Paris, 4 décembre 1970.

  • Congrès du parti radical : Suresnes, 15-17 octobre 1971.

    • Élection à la présidence du parti radical :

    • 431 voix Jean-Jacques Servan Schreiber, partisan d'une stratégie centriste

    • 237 voix Maurice Faure, partisan d'une stratégie d'union de la gauche



  • Comité directeur du parti radical, Paris – 24 novembre 1971

    • 48 voix pour la stratégie centriste du Mouvement Réformateur

    • 41 voix pour la stratégie d’union de la Gauche



  • congrès du parti radical : Lille, 24-25 juin 1972.

  • congrès du parti radical : Paris, 23-25 novembre 1973.

  • Comité directeur du parti radical, Paris – 14 mai 1974

    • Investiture pour le second tour de l'élection présidentielle de 1974 :

    • 70 voix pour soutenir Valéry Giscard d'Estaing (Jean-Jacques Servan-Schreiber)

    • 18 voix pour soutenir François Mitterrand (Françoise Giroud)

    • 5 abstentions




  • 74e congrès du parti radical : Lyon, 28-30 novembre 1975.


  • 75e congrès de Vichy, 1976 (Gabriel Peronnet).


  • 76e congrès de Paris, 1977 maison de la Chimie réélection de JJSS face à Edgar Faure


  • 77e congrès de Versailles, 1978


  • 78e congrès de Paris Intercontinental, 1979 Élection de Didier Bariani


  • 79e congrès d'Aix en Provence, 1980


  • 80e congrès de Paris, 1981 soutien à Valéry Giscard d'Estaing


  • 81e congrès de Vincennes, octobre 1981 réélection Didier Bariani


  • 82e congrès d'Issy les Moulineaux, 1982


  • 83e congrès de Paris Hilton, 1983 élection André Rossinot.


  • 84e congrès de Nancy, octobre 1984.


  • 85e congrès de Paris, 1985 réélection André Rossinot.


  • 86e congrès de Limoges, septembre 1986.


  • 87e congrès de Paris, Hôtel Nikko - André Rossinot.


  • 88e congrès du parti radical, Paris- 17 janvier 1988 (investiture pour l'élection présidentielle de 1988 : Raymond Barre (507 mandats, 66,54 %), Jacques Chirac (236 mandats, 30,97 %) et 19 mandats, soit 2,49 % ne se prononcent pas).


  • 89e congrès de Paris Maison de la Chimie, élection d'Yves Galland face à Didier Bariani.


  • 90e congrès de Thonon les Bains, 1989.


  • 91e congrès de Paris Hôtel Nikko, réélection d'Yves Galland.


  • 92e congrès du parti radical, Nancy, 16-17 novembre 1991.


  • 93e congrès du parti radical, Paris Hôtel Nikko- novembre 1992 : réélection d'Yves Galland.


  • 94e congrès du parti radical, Paris Hôtel Nikko- novembre 1993 : élection d'André Rossinot.


  • 95e congrès du parti radical, Paris- novembre 1994


  • 96e congrès du parti radical, ????- novembre 1995 : réélection d'André Rossinot.


  • 97e congrès du parti radical, Montélimar- novembre 1996


  • 98e congrès du parti radical, Paris Hôtel Nikko, novembre 1997 : élection de Thierry Cornillet


  • 99e congrès du parti radical, Lille - novembre 1998


  • 100e congrès du parti radical, Paris Porte Maillot - 21-22 novembre 1999 : élection de François Loos.
    • Élection à la présidence du parti radical (mandat de deux ans) :

      • 312 voix François Loos

      • 161 voix Stéphane Baumont

      • 13 voix Émile Vasquez





  • 101e congrès du parti radical : Lyon, 30 novembre 2000.


  • 102e congrès du parti radical : Paris, Assemblée Nationale, 10-12 novembre 2001.
    • Élection à la présidence du parti radical (mandat de deux ans) : François Loos (429 voix, réélu) et Stéphane Beaumont (71 voix)


  • congrès extraordinaire du parti radical, Paris, 2 mars 2002.
    • Investiture pour la présidentielle de 2002 :

      • 72 % pour Jacques Chirac (position défendue par François Loos et André Rossinot)

      • 28 % pour François Bayrou (position défendue par Didier Bariani, Thierry Cornillet et Yves Galland)





  • 103e congrès du parti radical : Paris Assemblée Nationale, 26-27 octobre 2002.


  • 104e congrès du parti radical : Paris Maison de la Chimie, 25-26 octobre 2003 : élection André Rossinot.
    • Élection à la présidence du parti radical (mandat de deux ans) :

      • 72,05 % (384 voix) André Rossinot (UMP)

      • 21,39 % (114 voix) Jean-Thomas Nordmann (UDF)

      • 3,94 % (21 voix) Stéphane Baumont

      • 2,63 % (014 voix) Jean-Philippe Karouby





  • 105e congrès du parti radical : Saint-Étienne, 12-14 novembre 2004.


  • 106e congrès du parti radical : Paris quai de Seine XV°, 10-11 décembre 2005 : élection André Rossinot et Jean-Louis Borloo.


  • 107e congrès du parti radical : Paris Equinoxe, 16 décembre 2006.


  • 108e congrès du parti radical : Paris Equinoxe, 16-17 novembre 2007 : élection Jean-Louis Borloo.


  • 109e congrès du parti radical : Massy, 14 décembre 2008.


  • 110e congrès du parti radical : Paris Maison de la Chimie, 28-29 novembre 2009 : réélection de Jean-Louis Borloo


  • 111e congrès du parti radical : Paris- 14-15 mai 2011.
    • Motion d'orientation générale (vote d'adhésion à une future confédération de centre droit, indépendance du parti radical à l'égard de l'UMP et demande à Jean-Louis Borloo de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2012) : Pour : 93 % - Contre: 4 % - Abstention : 3 %



  • 112e congrès du parti radical : Paris, 10 mars 2012.
    • Motion d'orientation générale pour un soutien vigilant à la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle : Pour : 76 % - Contre : 24 %



  • 113e congrès du parti radical : Paris Tapis Rouge, 8-9 décembre 2012 : réélection de Jean-Louis Borloo


  • 114e congrès du parti radical : Paris, 5 juillet 2014 : élection de Laurent Hénart avec 61 % des voix contre Rama Yade avec 39 % des voix


  • 115e congrès du parti radical : Aix-en-Provence, 5-6 septembre 2015.

  • Comité directeur du parti radical, Paris, 12 octobre 2016

    • Investiture pour les primaires de la droite et du centre et pour l'élection présidentielle de 2017 :

    • 130 voix pour soutenir Alain Juppé (Laurent Hénart)

    • 2 voix pour soutenir Bruno Le Maire (Yves Jégo)

    • 1 voix pour soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet

    • 1 voix pour soutenir Nicolas Sarkozy

    • 10 abstentions




  • 116e Congrès du parti radical : Issy les Moulineaux, 4 février 2017.


Arrivée en tête de la motion sur le respect des résultats de la primaire de la droite et du centre (330 voix). La motion pour soutenir la candidature d'Emmanuel Macron arrive deuxième avec 149 voix.



  • 117e Congrès du parti radical : Paris, 9 décembre 2017 : proclamation des résultats de l'élection du président (réélection de Laurent Hénart contre Thierry Cornillet) ; vote des nouveaux statuts et réunification du PRV et du PRG.


Personnalités marquantes |



Présidents de la République et présidents du conseil radicaux |


Le parti radical a donné 2 présidents de la République (Gaston Doumergue et Paul Doumer entre 1924 et 1932) et 21 présidents du Conseil (34 gouvernements radicaux entre 1885 et 1958).



Présidents de la République |




  • Gaston Doumergue du 13 juin 1924 au 13 juin 1931


  • Paul Doumer du 13 juin 1931 au 7 mai 1932 (assassiné)



Présidents du Conseil |




  • Henri Brisson I : du 6 avril 1885 au 7 janvier 1886


  • Charles Floquet : du 3 avril 1888 au 22 février 1889


  • Léon Bourgeois : du 1er novembre 1895 au 29 avril 1896


  • Henri Brisson II : du 28 juin 1898 au 30 octobre 1898


  • Émile Combes : du 7 juin 1902 au 24 janvier 1905


  • Ferdinand Sarrien : du 14 mars 1906 au 25 octobre 1906


  • Georges Clemenceau I : du 25 octobre 1906 au 24 juillet 1909


  • Ernest Monis : du 2 mars 1911 au 27 juin 1911


  • Joseph Caillaux : du 27 juin 1911 au 14 janvier 1912


  • Gaston Doumergue I : du 9 décembre 1913 au 3 juin 1914


  • Georges Clemenceau II : du 16 novembre 1917 au 18 janvier 1920


  • Édouard Herriot I : du 14 juin 1924 au 17 avril 1925


  • Édouard Herriot II : du 19 juillet 1926 au 23 juillet 1926


  • Camille Chautemps I : du 21 février 1930 au 25 février 1930


  • Théodore Steeg : du 13 décembre 1930 au 30 janvier 1931


  • Édouard Herriot III : du 3 juin 1932 au 14 décembre 1932


  • Édouard Daladier I : du 29 janvier 1933 au 26 octobre 1933


  • Albert Sarraut I : du 26 octobre 1933 au 23 novembre 1933


  • Camille Chautemps II : du 26 novembre 1933 au 27 janvier 1934


  • Édouard Daladier II : du 30 janvier 1934 au 9 février 1934


  • Gaston Doumergue II : du 9 février 1934 au 8 novembre 1934


  • Albert Sarraut II : du 24 janvier 1936 au 4 juin 1936


  • Camille Chautemps III : du 22 juin 1937 au 10 mars 1938


  • Édouard Daladier III : du 10 avril 1938 au 20 mars 1940


  • André Marie : du 26 juillet 1948 au 5 septembre 1948


  • Henri Queuille I : du 11 septembre 1948 au 28 octobre 1949


  • Henri Queuille II : du 2 juillet 1950 au 12 juillet 1950


  • Henri Queuille III : du 13 mars 1951 au 11 août 1951


  • Edgar Faure I : du 20 janvier 1952 au 8 mars 1952


  • René Mayer : du 8 janvier 1953 au 28 juin 1953


  • Pierre Mendès France : du 19 juin 1954 au 23 février 1955


  • Edgar Faure II : du 23 février 1955 au 1er février 1956


  • M. Bourgès-Maunoury : du 13 juin 1957 au 6 novembre 1957


  • Félix Gaillard : du 6 novembre 1957 au 14 mai 1958



Autres personnalités |




  • Alain (Émile Chartier)

  • Cécile Brunschvicg

  • Ferdinand Buisson

  • Gratien Candace

  • Charles Chaumet

  • Étienne Clémentel

  • Pierre Cot

  • Jean-Paul David

  • Michel Durafour

  • Jean-Baptiste Laumond

  • Paul Doumer

  • Robert Fabre

  • Jos Jullien

  • Guy La Chambre

  • Constant Lecœur

  • Gaston Monnerville

  • Jean Moulin

  • Camille Pelletan

  • Stephen Pichon

  • Gaston Riou

  • Jean-Jacques Servan-Schreiber

  • Jean Zay




Notes et références |



Notes |




  1. a et bOn désignait à l'époque par « extrême gauche » des groupes politiques parfois très éloignés idéologiquement de l'extrême gauche actuelle. Tel était le cas du Parti radical à sa fondation.


  2. a et bNe s'agissant pas du libellé exact de la dénomination du parti, ce libellé ne prend pas de majuscule, cf. Lexique, p. 140-141 ou les recommandations typographiques de la présente encyclopédie en ligne.



Références |





  1. Ghislain de Violet, « Jean-Christophe Lagarde, chef sans troupes ? », sur Paris Match, 15 novembre 2014(consulté le 3 août 2015).


  2. « 4 septembre 1870 - Proclamation de la République », sur www.herodote.net (consulté le 3 décembre 2017).


  3. a b c et d« Parti radical », dans Jean-François Sirinelli, Dictionnaire historique de la vie politique française, Paris, PUF, 1995.


  4. « Pour affronter le "nouveau monde", les radicaux veulent renaître de leur centre », sur LExpress.fr (consulté le 10 mars 2018).


  5. David Le Bailly, « Les gâtés et les frustrés de l'UMP », Paris Match, mardi 22 décembre 2009.


  6. « Rama Yade critique le positionnement de Copé face au FN », sur www.lexpress.fr, 16 décembre 2010(consulté le 30 novembre 2015).


  7. a b et c« Le parti radical vote son indépendance vis-à-vis de l'UMP », Le Monde.fr,‎ 14 mai 2011(ISSN 1950-6244, lire en ligne).


  8. Laurent de Boissieu, « Bilan des candidatures soutenues par l'UMP aux élections législatives », sur ipolitique.fr, 5 juin 2012). Consulté le 30 juin 2012.


  9. a et bFrançois Krug, « Borloo reconstitue son trésor de guerre avec des écolos inconnus » [archive du 14 avril 2012], sur Rue89, 10 février 2012(consulté le 15 janvier 2016).


  10. Décret no 2012-191 du 7 février 2012 pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi no 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, Journal officiel de la République française no 0034 du 9 février 2012 page 2307 texte no 21.


  11. « Le Parti radical soutient à 76 % Sarkozy », sur Le Figaro, 10 mars 2012.


  12. « Soutien de principe » du Parti radical à Sarkozy », sur Le Figaro, 10 mars 2012.


  13. « Législatives : les centristes créent leur énième étiquette », sur Le Point, 14 mai 2012.


  14. a b c et d« Nos Élus », sur partiradical.net.


  15. « MM. Baylet et Borloo veulent réunir les radicaux de gauche et de droite », sur Le Monde, 15 mai 2007(consulté le 9 octobre 2017).


  16. Jean-Christophe Dupuis-Remond, « Hénart: "Construire un grand parti radical indépendant. Indépendant des Républicains et d'En Marche" - France 3 Grand Est », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 13 juin 2017(consulté le 28 juin 2017).


  17. « Réunification: les radicaux ont-ils les moyens de leur ambition? », sur lecentrisme.com, 17 juillet 2017(consulté le 5 août 2017).


  18. a et bMarion Mourgue et Mathilde Siraud, « Les tardives retrouvailles des radicaux », sur Le Figaro (consulté le 8 octobre 2017).


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  20. Le JDD, « Les radicaux se retrouvent après 45 ans de séparation », sur lejdd.fr, 9 décembre 2017(consulté le 10 décembre 2017).


  21. « Un seul parti pour les Radicaux », sur lanouvellerepublique.fr, 11 décembre 2017(consulté le 11 décembre 2017).


  22. « Après quarante-cinq ans de schisme, le parti radical de gauche et le parti radical valoisien se réunissent », sur lemonde.fr, 10 décembre 2017.


  23. « Rassemblement. Pourquoi nous restons à l'UDI? », sur Generation1901.wixsite.com, 10 décembre 2017(consulté le 11 décembre 2017).


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  27. « En créant son parti, Stéphane Saint-André s’attire les foudres du Parti radical de gauche », sur lavoixdunord.fr, 16 décembre 2017(consulté le 16 décembre 2017).


  28. « Article F de la Résolution relative à la modification des satuts adoptées par le 117e congrès du Parti républicain, radical et radical-socialiste dit “Parti radical” », sur partiradical.net, 9 décembre 2017(consulté le 20 décembre 2017).


  29. « Statuts du Mouvement radical (social libéral) », sur partiradical.net, 9 décembre 2017(consulté le 20 décembre 2017).


  30. Bernard Lachaise, « Rue de Solférino : no 5 ou no 10 ? RPF ou PS ? » « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), charles-de-gaulle.org, consulté le 25 novembre 2015.


  31. « Jugement: Radical ne sera plus Radical », sur L'Humanité, 28 mars 1996(consulté le 3 août 2015).


  32. Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire de la France au XXe siècle, vol. I : 1900-1930, Éd. Perrin, 12 mars 2009, 608 p. (ISBN 9782262029357, lire en ligne), « Courant d’extrême-gauche au début de la IIIe République, le parti radical (…) », p. numéro de page à préciser (non lisible en ligne).


  33. AFP, « Borloo crée un groupe à l'Assemblée et met la main sur le centre droit », Le Parisien, 19 juin 2012.


  34. « Nouvelle Génération Jeunes Radicaux-UDI », sur jeunesradicaux-udi.net (consulté le 11 août 2016).




Voir aussi |



Bibliographie |




  • Gérard Baal, Histoire du radicalisme, Paris, La Découverte, coll. « Repères » (no 139), 1994, 121 p. (ISBN 2-7071-2295-5, lire en ligne).


  • Daniel Bardonnet, Évolution de la structure du parti radical, Paris, Montchrestien, 1960, 294 p. (ISBN 2-7246-0437-7, présentation en ligne).


  • Serge Berstein, Histoire du Parti radical, t. I : La recherche de l'âge d'or, 1919-1926, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1980, 486 p. (ISBN 2-7246-0437-7, présentation en ligne).


  • Serge Berstein, Histoire du Parti radical, t. II : Crise du radicalisme, 1926-1939, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1982, 666 p. (ISBN 2-7246-0461-X).


  • Serge Berstein, « La perception de la puissance par le parti radical-socialiste », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. XXXI,‎ octobre-décembre 1984, p. 619-635 (lire en ligne).


  • Serge Berstein, Édouard Herriot ou la République en personne, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1985, 327 p. (ISBN 2-7246-0520-9, présentation en ligne).


  • Serge Berstein (dir.) et Marcel Ruby (dir.), Un siècle de radicalisme, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », 2004, 287 p. (ISBN 2-85939-814-7, présentation en ligne).


  • Serge Berstein, « La Vie du Parti radical : la fédération de Saône-et-Loire de 1919 à 1939 », Revue française de science politique, Paris, Presses universitaires de France, vol. XX, no 6,‎ décembre 1970, p. 1136-1180 (lire en ligne).

  • Armand Charpentier, Le Parti radical et radical socialiste à travers ses congrès (1901-1911), Giard et Brière, 1913.


  • Jean-Pierre Florin, « Le radical-socialisme dans le département du Nord (1914-1936) : parti du « mouvement » ou de « l'ordre établi » ? », Revue française de science politique, Paris, Presses universitaires de France, vol. XXIV, no 2,‎ avril 1974, p. 236-277 (lire en ligne).


  • Gilles Le Béguec (dir.) et Éric Duhamel (dir.) (préf. Serge Berstein, avec la participation de Christian Birebent), La Reconstruction du Parti radical, 1944-1948 : actes du colloque des 11 et 12 avril 1991, [Paris] / organisé par la Société d'histoire du radicalisme, [avec la collab. du Centre d'histoire de l'Europe du vingtième siècle, FNSP, Fondation nationale des sciences politiques ; et du Centre d'histoire moderne et contemporaine de l'Université Nancy 2 et de l'Université Paris 12], Paris, L'Harmattan, 1993, 255 p. (ISBN 2-7384-1966-6, présentation en ligne), [présentation en ligne].


  • Frédéric Monier, La politique des plaintes : clientélisme et demandes sociales dans le Vaucluse d'Édouard Daladier, 1890-1940, Sèvres, La Boutique de l'histoire, 2007, 411 p. (ISBN 978-2-910828-40-0).

  • Jean-Thomas Nordmann, Histoire des Radicaux, 1820-1973, Paris, la Table ronde, coll. « Mouvements d'idées », 1974, 529 p.


  • Jean-Thomas Nordmann, La France radicale, Paris, Gallimard / Julliard, coll. « Archives » (no 66), 1977, 214 p. (ISBN 2-07-029576-1, présentation en ligne).



Articles connexes |



  • Liste des partis et mouvements politiques français

  • Comité de liaison de la majorité présidentielle

  • L'Alliance républicaine, écologiste et sociale

  • Nouvelle Génération – Jeunes Radicaux

  • Parti radical de gauche


  • Parti radical Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (dans les différents pays)

  • Radicalisme



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