Phare du Créac'h
Pour les articles homonymes, voir Créac'h.
Coordonnées | 48° 27′ 33″ N, 5° 07′ 44″ O |
---|---|
Adresse | Ouessant France |
Construction | 1863 |
---|---|
Mise en service | 19 décembre 1863 |
Électrification | 1888 |
Automatisation | oui |
Statut patrimonial | Classé MH (2011) |
Gardienné | non |
Visiteurs | musée seulement |
Hauteur | 54,85 m |
---|---|
Hauteur focale | 70 m |
Élévation | 70 m |
Marches | 250 |
Lanterne | 4 lampes aux iodures métalliques de 2 000 W |
---|---|
Intensité lumineuse | 500 000 000 candela |
Optique | 4 optiques double sur 2 niveaux, focale 65 cm |
Portée | 32 milles (59,26 km) |
Feux | Fl(2) W 10s |
Aide sonore | 2 vibrateurs |
ARLHS | FRA029 |
---|---|
Amirauté | A1844 |
List of Lights | 2441 |
MarineTraffic | 1000006712 |
NGA | 113-4 |
Le phare du Créac'h a été construit en 1863 sur l'île d'Ouessant, une des îles du Ponant. C’est le plus puissant d'Europe.
Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 23 mai 2011[1],[2],[3],[4].
Sommaire
1 Situation
2 Toponymie
3 Historique
4 État actuel
5 Art
6 Notes et références
6.1 Notes
6.2 Références
7 Annexes
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
Situation |
C'est un phare de « grand atterrissage » qui marque l'entrée dans la Manche. Il est situé à l'ouest de l'île d'Ouessant. Il n’existe que deux phares situés plus à l’ouest en France métropolitaine : le phare de Nividic et le phare de la Jument, tous deux situés en mer.
Toponymie |
Son nom vient de la pointe de Créac'h, un terme courant en toponymie bretonne[5]. C’est un mot d’origine bretonne signifiant « hauteur, promontoire » (krec’h en breton moderne).
Son nom breton est Tour-tan ar C'hreac'h[6],[Note 1].
En français, on trouve les deux formes « phare du Créac'h » et « phare de Créac'h »[5].
Historique |
- En 1863, allumage du premier feu sur une tour cylindrique en maçonnerie de 46,50 m de hauteur. C'est un feu à éclipses de 20 secondes en 20 secondes avec un éclat alterné avec deux éclats blancs.
- En 1867, installation d'une trompette (corne de brume) à l'extrémité de l'île d'Ouessant (un son de 2 secondes toutes les 10 secondes).
- En 1888, le feu est électrifié et devient un feu 2 éclats blancs toutes les 10 secondes. L'ancien appareil optique est démonté et remonté sur le phare du Stiff.
- En 1901, installation d'une optique double : feu à éclats 10 secondes électrifiée de focale 0,30 m.
- En 1912, on y installe un radiophare.
- En 1932, installation d'un diaphone, appareil sonore à air comprimé.
- En 1939, une nouvelle lanterne présentée à l'exposition universelle de Paris de 1937 équipe le nouveau feu qui devient alors le plus puissant du monde. C'est un feu à 2 éclats réguliers blancs 10 secondes, équipé en temps normal de 4 lampes incandescence de 3 000 W et pour les périodes de brume de 4 lampes à arc qui faisaient passer la puissance de 5 à 500 millions de candelas.
- En 1969 équipé de 4 lampes au xénon de 1 600 W
- Depuis 1995 équipé de 4 lampes aux iodures métalliques de 2 000 W
État actuel |
Tour cylindrique en maçonnerie lisse formant groupe avec divers bâtiments en forme de U. Le fût supporte une balustrade. Il est peint de bandes horizontales blanches et noires.
À sa base, dans l'ancienne centrale électrique, se trouve le musée des phares et balises abritant la plus belle collection de lentilles de Fresnel d'Europe.
Il est l'un des plus puissants en Europe avec le phare du cap Saint-Vincent au Portugal.
Le sémaphore du Créac'h, actuellement désarmé, est installé non loin du phare.
Art |
Le phare du Créac'h, toile de Michel Patrix conservée au musée d'art moderne de Rio de Janeiro.
Notes et références |
Notes |
En breton, la consonne « K » devient « C’h » par mutation consonantique après l’article défini « ar ».
Références |
Notice no PA29000048, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no IA29000451, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no IA29001793, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
« Classement au titre des monuments historiques de plusieurs phares ou anciens phares du littoral », sur www.bretagne.pref.gouv.fr (consulté le 10 janvier 2011)
Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, p. 34
Résultats concernant « Creac'h », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le 19 février 2014).
Annexes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Articles connexes |
- Liste des phares de France
- Carte des phares du Finistère
Liens externes |
La fiche du phare du Créac'h sur le site de la DIRM NAMO (direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest)- Notice no IA29000451, base Mérimée, ministère français de la Culture
Page du musée des phares et balises sur le site du Parc Naturel Régional d'Armorique- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17513/31 24 plans du phare du Créac'h élaborés de 1863 à 1940.
- Portail des phares
- Portail de l’océan Atlantique
- Portail du Finistère
- Portail des monuments historiques français