Pakistan
République islamique du Pakistan
اسلامی جمہوریہ پاکستان (ur)
Islāmī Jumhūrīah Pākistān (ur)
Islamic Republic of Pakistan (en)
Drapeau du Pakistan. | Emblème du Pakistan. |
Devise nationale | Iman, Ittehad, Nazm (Foi, unité, discipline) |
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Hymne national | Qaumi Tarana |
Forme de l'État | République islamique fédérale |
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Président | Arif Alvi |
Premier ministre | Imran Khan |
Président de l'Assemblée nationale | Asad Qaiser |
Président du Sénat | Sadiq Sanjrani |
Langues officielles | ourdou[1] anglais (temporairement)[2] |
Capitale | Islamabad 33° 43′ N, 73° 04′ E |
Plus grandes villes | Karachi, Lahore |
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Superficie totale | 881 913 km2 (classé 36e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC +5 |
Indépendance | Du Royaume-Uni |
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Date - République | 14 août 1947 23 mars 1956 |
Gentilé | Pakistanais |
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Population totale (2017) | 207 774 520[3] hab. (classé 5e) |
Densité | 261 hab./km2 |
IDH (2017) | 0,562[4] (moyen ; 150e) |
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Monnaie | Roupie pakistanaise ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .pk |
Indicatif téléphonique | +92 |
Le Pakistan, en forme longue la république islamique du Pakistan (en ourdou Pākistān, پاکِستان et Islāmī Jumhūrīyah Pākistān, اسلامی جمہوریۂ پاکستان), est une république islamique d'Asie du Sud entourée par l’Iran, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde et la mer d'Arabie. Fondé le 14 août 1947 au terme de la partition des Indes sous la forme d'un État constitué de deux parties géographiquement séparées par près de 1 600 km de territoire indien, en 1971 le Pakistan se trouve réduit au terme de la guerre d'indépendance du Bangladesh à sa partie occidentale. Depuis sa création, il entretient des relations tendues avec l’Inde en raison de prétentions territoriales concurrentes sur le Cachemire, les deux pays s'étant affrontés à travers trois guerres successives. En revanche, le Pakistan demeure un allié des États-Unis dans la région et entretient des relations cordiales avec la Chine, dont il a été l'un des premiers pays à reconnaître le régime. Le Pakistan dispose de l’arme nucléaire après avoir fait des essais officiels en 1998.
Les populations du Pakistan sont indo-européennes, principalement indo-aryennes (80 %) et iraniennes (20 %), tant sur le plan ethnique que linguistique. Avec plus de 207 millions d’habitants en 2017, le Pakistan est le cinquième pays le plus peuplé du monde, avec la deuxième plus nombreuse majorité musulmane après l’Indonésie. C'est une république fédérale et les provinces disposent de certains pouvoirs et d'institutions démocratiques. Les frontières des quatre provinces correspondent approximativement aux principales ethnies. L'ourdou est la langue officielle du pays, mais en réalité, la majorité de la population parle l'une des langues en usage dans les principales ethnies du pays, à savoir le pendjabi, le pachto, le sindhi et le baloutchi.
Politiquement, le Pakistan est caractérisé par une incessante confrontation entre les militaires qui ont mené trois coups d’État et diverses forces politiques. Le pays a alterné entre instabilité démocratique et dictatures militaires. L’histoire du pays a été fortement marquée par Muhammad Ali Jinnah, Ali Bhutto, sa fille Benazir Bhutto et Nawaz Sharif, ainsi que par les coups d’État des chefs de l'armée Ayub Khan en 1958, Zia-ul-Haq en 1977 et Pervez Musharraf en 1999. Le système politique est parlementaire mais a été présidentiel durant certaines périodes, notamment sous les régimes militaires. Souffrant régulièrement de l'instabilité de son voisin afghan, le pays connaît une insurrection talibane provenant des régions tribales du Nord-Ouest, et l’armée pakistanaise se livre à des opérations militaires contre eux depuis 2004. De nombreuses attaques terroristes, souvent revendiquées par les talibans pakistanais, frappent le pays surtout depuis 2007.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
2.1 Histoire ancienne
2.2 Raj britannique
2.3 Indépendance
3 Géographie
4 Politique
4.1 Institutions politiques
4.2 Forces armées
4.3 Politique envers le terrorisme
5 Administration et subdivisions territoriales
5.1 Provinces et territoires
5.2 Villes du Pakistan
6 Démographie
6.1 Croissance démographique
6.2 Langues
6.3 Ethnies
6.4 Santé
7 Économie
7.1 Transports au Pakistan
8 Éducation
9 Culture
9.1 Société
10 Religions
10.1 Islam
10.2 Hindouisme
10.3 Christianisme
10.4 Autres religions
11 Sport
11.1 Cricket
11.2 Squash
12 Notes et références
13 Voir aussi
13.1 Bibliographie
13.2 Liens externes
Étymologie |
Le mot « Pakistan » est un néologisme. Le nom signifie « pays des purs » (de l’ourdou : pâk signifiant « pur » et stân signifiant « pays », avec un i de liaison)[5]. Il a été formé comme un acronyme dans les années 1930 par Choudhary Rahmat Ali[6], formé avec le nom de certaines provinces du pays : d'après l'universitaire Max Zins, ce sont le Punjab, l’Afghania (actuelle province de Khyber Pakhtunkhwa), le Kashmir, l’Indus-Sind et le Baloutchistan, en omettant cependant le « Bengale oriental », appelé par la suite « Pakistan oriental » (futur Bangladesh) alors qu’il représente 55 % de la population du futur État lors de son indépendance en 1947[7] ; d'après son confrère Emmanuel Gonon, les lettres de l'acronyme désignent le Pendjab, l'Afgana, le Cachemire, l'Iran, le Sind, le Tokharistan, l'Afghanistan et le Balouchistan[6].
Histoire |
Histoire ancienne |
La région de l’Indus était l’emplacement de plusieurs cultures antiques comprenant Mehrgarh, une des plus anciennes villes connues du monde, et de la civilisation de la vallée de l’Indus (de 2500 av. J.-C. à 1500 av. J.-C.) à Harappa et Mohenjo-daro. Les vagues de conquérants et de migrants, comprenant les Aryens, Perses, Indo-Grecs et musulmans se sont établis au Pakistan tout au long des siècles, influençant les autochtones. La région est un carrefour des itinéraires commerciaux historiques, y compris la route de la soie.
Sur le territoire que le Pakistan occupe, la civilisation de la vallée de l’Indus fut influencée au milieu du IIe millénaire av. J.-C. par l’arrivée de la civilisation aryenne, qui donna lieu au védisme qui a jeté les bases de l'hindouisme. Le Rig-Véda mentionne Arya-Varta (la terre des Aryens) comme Sapta Sindhu (la terre des sept rivières du Nord-Ouest de l'Asie du Sud, l'une d'entre elles étant l'Indus), cela correspond à la région pakistanaise du Pendjab actuelle. Les empires successifs et les royaumes ont régné sur la région de l’Empire perse achéménide autour de 543 av. J.-C., à Alexandre le Grand en 326 av. J.-C. et l’empire de Maurya. Le royaume indo-grec fondé par Demetrius de Bactria a inclus Gandhara et le Pendjab en 184 av. J.-C., et a atteint sa plus grande ampleur sous Ménandre Ier, établissant la période gréco-bouddhiste avec des avancées dans le commerce et la culture. La ville de Taxila (Takshashila), l’un des principaux emplacements archéologiques du pays, est devenue un centre d’étude important des périodes antiques.
Raj britannique |
L'actuel territoire du Pakistan relève de la partie du sous-continent indien colonisée par les Britanniques à partir du XVIIe siècle et, plus particulièrement, l'effondrement en 1849 de l'Empire sikh, État non-musulman centré sur la ville de Lahore. Soumis d'abord à l'autorité de la Compagnie des Indes orientales, le territoire est transféré à la Couronne britannique après la révolte des cipayes de 1857.
Le mouvement pour l'indépendance de l'Inde prend de l'ampleur à partir de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Face au Congrès national indien, qui vise à représenter l'ensemble des Indiens mais compte une majorité d'hindous, la Ligue musulmane est créée en 1906 pour défendre les intérêts des musulmans. À cette époque émerge la théorie des deux nations qui considère que musulmans et hindous forment en Inde deux nations séparées. Elle sert de base au mouvement pour le Pakistan qui vise à obtenir pour les musulmans du Raj britannique un État séparé et prend de l'ampleur notamment à partir des années 1930.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Congrès refuse d'aider à l'effort de guerre britannique à moins que l’entièreté du sous-continent indien n'acquière l'indépendance[8]. À l'inverse, la Ligue musulmane soutient les Britanniques, aux moyens d'une coopération politique et d'une contribution humaine[8].
La Ligue musulmane remporte tous les sièges réservés aux musulmans lors des élections de 1945 et les heurts sanglants entre musulmans et hindous ou sikhs poussent les Britanniques à accepter un partage du pays. Le 15 août 1947 à minuit, le Raj britannique est séparé en deux dominions indépendants : l'Inde et le Pakistan, séparé par la ligne Radcliffe. Le territoire du Pakistan est alors formé des régions à majorité musulmane et formé de deux parties distinctes, séparées par 1 600 km de territoire indien[9]. Les violences qui suivent la partition font quelques centaines de milliers à un million de morts et 12,5 millions de personnes sont déplacées.
Indépendance |
Depuis sa création, le Pakistan n'a jamais réellement connu la stabilité. L'histoire du pays est marquée par trois coups d'État et des périodes de démocratie caractérisée par une forte instabilité politique. Après une succession de sept Premiers ministres entre 1947 et 1958, le chef de l'armée Ayub Khan organise un coup d'État et destitue le président Mirza le 27 octobre 1958. La loi martiale est instaurée et le pays vit sous le joug d'une dictature militaire pendant onze ans. Sous la pression d'un mouvement populaire, Ayub Khan quitte le pouvoir en 1969 mais le cède à un autre militaire, Yahya Khan. En 1971, le Pakistan oriental mène une guerre de libération avec le soutien de l'Inde, se déclare indépendant et devient le Bangladesh. À la suite de cette débâcle, l'armée abandonne le pouvoir à Zulfikar Ali Bhutto la même année, qui rétablit un régime civil. S'appuyant sur le Parti du peuple pakistanais, Bhutto devient Premier ministre en 1973 et établit alors une nouvelle Constitution, toujours en vigueur aujourd'hui. Il mène une politique se réclamant du socialisme islamique conduisant à la nationalisation des principales banques et industries du pays.
Le coup d'État militaire du général Zia en 1977 entraîne l'exécution du Premier ministre Ali Bhutto en 1979. Zia instaure un régime autoritaire où la marge de manœuvre des partis politiques est réduite et où des opposants politiques sont emprisonnés. Il fait voter des amendements à la Constitution en 1985 afin d'élargir les pouvoirs du président, et mène par ailleurs une politique d'islamisation de la société et de privatisations. Zia-ul-Haq meurt dans un crash aérien aux causes non élucidées le 17 août 1988.
À la suite des élections législatives de 1988, l'Assemblée nationale élit Benazir Bhutto, chef du PPP et fille d'Ali Bhutto, Premier ministre. Après 21 mois à la tête du gouvernement, elle est démise de ses fonctions par le président Ghulam Ishaq Khan en 1990. Les élections de 1990 portent Nawaz Sharif, chef de sa Ligue musulmane, au poste de Premier ministre, jusqu'à sa destitution en 1993 par le président Ghulam Ishaq Khan. Benazir Bhutto retrouve son siège de Premier ministre après les élections de 1993, et Farooq Leghari est élu président dans le même temps. Accusée de corruption, Bhutto est de nouveau destituée par le président en 1996 et elle part en exil en 1998. Nawaz Sharif est de nouveau Premier ministre en 1997, jusqu'au coup d'État de Pervez Musharraf en 1999. C’est la première fois, depuis la fin de la guerre froide, qu’un coup d’État militaire se produit dans un pays en possession d’armes nucléaires[10]. Musharraf devient officiellement président en 2001, puis fait voter des amendements à la Constitution renforçant son pouvoir en 2003.
En novembre 2007, Benazir Bhutto rentre au Pakistan après un exil de neuf ans pour mener le PPP en vue des élections législatives, s'alliant avec Nawaz Sharif pour s'opposer au président Pervez Musharraf. Elle est assassinée à Rawalpindi le 27 décembre 2007, lors d'un attentat kamikaze, après une réunion électorale. En septembre 2008, Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto, est élu président du Pakistan à la suite des élections législatives de février 2008, qui marquent la victoire du PPP puis la démission de Musharraf. Youssouf Raza Gilani et Raja Pervez Ashraf se succèdent au poste de Premier ministre. Une réforme constitutionnelle est votée en avril 2010 et rend au Premier ministre la plus importante part du pouvoir exécutif, rétablissant l'équilibre institutionnel prévu en 1973.
À la suite des élections législatives de février 2013, la Ligue musulmane de Nawaz Sharif remporte une majorité absolue et ce dernier devient Premier ministre, pour la troisième fois. À la suite de l'affaire de Panama Papers, il est inculpé par la Cour suprême pour corruption puis destitué de ses fonctions en 2017[11]. Le 18 août 2018, Imran Khan devient Premier ministre grâce à la victoire de son parti aux élections législatives.
Depuis 2004, l'armée pakistanaise combat certains mouvements islamistes armés dans le conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan, et surtout des talibans pakistanais. Les combats se sont intensifiés depuis 2007 avec l'assaut de la Mosquée rouge de même que les attaques terroristes.
Géographie |
Le Pakistan a une superficie de 796 096 km2 et possède des frontières communes avec l'Iran (900 km) au sud-ouest, l'Afghanistan (2 400 km) à l'ouest et au nord, la Chine (520 km), au nord-est et l'Inde (2 900 km) sur tout son côté est. La côte sud est bordée par la mer d'Arabie avec 1 050 km de littoral.
Le relief est formé de hauts sommets dans le nord (dont le mont K2 qui, à 8 611 mètres d'altitude, est le deuxième point culminant du monde), de montagnes arides à l'ouest, d'un plateau inhospitalier dans le Sud-Ouest, du désert du Cholistan dans le Sud-Est et de plaines alluviales affectées à l'agriculture partout ailleurs.
Les climats du Pakistan sont variés. Le Baloutchistan et une partie du Sind ont des climats désertique ou semi-aride. Le reste du pays, et là où vit la majorité de la population, connait un climat humide avec une saison de moussons, qui s'étend de juin à septembre. Celles-ci ont conduit aux catastrophiques inondations de 2010.
La diversité de climats et de paysages induit une grande variété d’espèces animales et végétales, notamment dans le bassin de l'Indus. En 2000, 2,5 % du territoire, soit environ 2 millions d'hectares, sont occupés par des forêts.
Politique |
Institutions politiques |
Le Pakistan est une république fédérale multipartite. Le président est le chef d'État, le Premier ministre chef du gouvernement, qui exerce le pouvoir exécutif tandis que le pouvoir législatif est détenu par le Parlement et les assemblées provinciales. Dans l'équilibre des institutions déterminé par la Constitution de 1973, le régime parlementaire est moniste et le Premier ministre détient la réalité du pouvoir alors que le chef de l’État détient un rôle honorifique. Cela dit, le pays a connu plusieurs périodes de régime fortement présidentiel, principalement durant les régimes militaires. La réforme constitutionnelle de 2010 a redonné la réalité du pouvoir au Premier ministre.
L'Assemblée nationale et les quatre assemblées provinciales sont élues au suffrage universel direct uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de cinq ans. Ces derniers organes forment ensuite un collège électoral avec le Sénat qui élit le président de la République pour cinq ans. Le Sénat est quant à lui élu par les membres des quatre assemblées provinciales à niveau égal. Les sénateurs ont un mandat de six ans, et sont renouvelés par moitié tous les trois ans.
Le Pakistan est dans une situation de bicamérisme égalitaire. Le Sénat représente les provinces et leur autonomie, et l'Assemblée nationale représente le peuple et l'unité de l'État. Le Premier ministre et son gouvernement sont responsables devant l'Assemblée nationale, et les gouvernements locaux devant leur assemblée provinciale. L'Assemblée nationale peut être dissoute par le président sur la proposition du Premier ministre. Les provinces ont un pouvoir important dans le cadre d'une organisation fédérale de l’État, notamment renforcé par la réforme de 2010, avec des compétences en matière de police générale, de santé et d'éducation notamment.
La Cour suprême est à la tête de l'ordre juridictionnel et détermine la jurisprudence constitutionnelle. Elle reçoit les litiges concernant l'interprétation de la Constitution ainsi que les appels formés contre les décisions des Hautes Cours. Depuis la réforme de 2010, ses membres sont sélectionnés par une commission judiciaire puis choisis par un comité parlementaire et formellement nommés par le président de la République.
Forces armées |
Les forces armées du Pakistan représentent la sixième puissance militaire mondiale en termes d'effectif. Leur quartier général est situé à Rawalpindi et elles sont dirigées depuis novembre 2016 par Qamar Javed Bajwa, successeur de Raheel Sharif (2013-2016), lui-même successeur à ce poste d'Ashfaq Kayani (2007-2013).
Elles comprennent les forces terrestres, navales et aériennes. Leur effectif est de 650 000 hommes, dont 70 % sont basés dans les provinces du Pendjab et du Sind face à l'Inde à laquelle elles ont livré trois guerres et un autre affrontement majeur. Depuis 2007-2008, 140 000 soldats sont présents dans le Nord-Ouest du pays dans le cadre du conflit qui les oppose aux talibans.
En 1998, le Pakistan est devenu officiellement la septième puissance nucléaire mondiale en effectuant une série d'essais nucléaire et disposerait en 2011 de plus d'une centaine d'armes atomiques[12].
Politique envers le terrorisme |
La relation entre les différents groupes islamistes basés au Pakistan et les autorités a souvent été qualifiée d'ambigüe. Le gouvernement et les services secrets pakistanais (ISI) ont longtemps soutenu les talibans (officiellement jusqu'en 2001). L'ISI est toujours aujourd'hui accusée d'aider les talibans afghans alors que l'armée mène des opérations militaires de grande envergure contre les talibans pakistanais, induisant une distinctions entre « bon » et « mauvais » talibans. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement pakistanais a annoncé sa volonté de lutter contre l'extrémisme islamiste. Les autorités ont toutefois souvent été accusées de jouer un double jeu par la suite. Le gouvernement pakistanais a toujours rejeté ces accusations, et bénéficie par ailleurs d'une aide militaire et financière de la part des États-Unis. Les tensions sont toutefois récurrentes entre les deux pays, les soupçons de complicité ayant par exemple été alimentés par la présence d'Oussama ben Laden dans le pays.
Les attentats terroristes se sont multipliés à partir de 2006. Ils sont l'œuvre de groupes islamistes proches des talibans, ou revendiquant l'application de la charia. Les plus actifs sont le Tehrik-e-Taliban Pakistan (talibans pakistanais), dont le fief se situe au Waziristan et le Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi qui a sévi dans le Swat. La stratégie du gouvernement a plusieurs fois changé, entre tentatives de paix et reprises des offensives. Immédiatement après le début du conflit en 2004, des accords de paix ont été signés, puis les hostilités reprennent avec l'assaut de la Mosquée rouge en 2007. Alors que l'insurrection islamiste continue de prendre de l'ampleur, des tentatives de trêves ont lieu début 2009, puis le gouvernement lance plusieurs offensives majeures. La vallée de Swat est reprise par l'armée en juin 2009, avant la multiplication des opérations militaires dans les régions tribales.
Ce conflit a causé la mort d'au moins 35 000 personnes, dont 21 000 combattants islamistes et 4 000 membres des forces de sécurité. On compte aussi environ 10 000 civils tués, dont plus de 4 500 morts durant des attentats terroristes[13],[14] et plusieurs centaines de milliers de déplacés internes.
Administration et subdivisions territoriales |
Provinces et territoires |
Le Pakistan moderne est une fédération qui se divise principalement en quatre parties appelées provinces (soubeh) qui recoupent sensiblement la répartition des principales aires linguistiques : le Pendjab, le Sind, le Balouchistan et Khyber Pakhtunkhwa. Cette dernière contient depuis 2018 les régions tribales qui ont fusionné avec la province.
Au même échelon, on trouve les territoires qui possèdent des régimes juridiques propres. C'est le cas du territoire fédéral d'Islamabad ainsi que de la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, qui est subdivisée en deux territoires : l'Azad Cachemire et le Gilgit-Baltistan.
Le Pakistan est également divisé en 156 districts. À l'échelon inférieur, on trouve aussi les tehsils et les Union Councils.
Nom | Statut | Superficie (km2) | % Superficie | Population (rec. 2017) | % Pop. | Capitale | |
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1 | Baloutchistan | Province | 347 190 | 39 % | 12 344 408 | 6 % | Quetta |
2 | Khyber Pakhtunkhwa | Province | 101 741 | 12 % | 35 525 047 | 16 % | Peshawar |
3 | Pendjab | Province | 205 344 | 23 % | 110 012 442 | 51 % | Lahore |
4 | Sind | Province | 140 914 | 16 % | 47 886 051 | 22 % | Karachi |
5 | Territoire fédéral d'Islamabad | Territoire | 1 165 | 0,1 % | 2 006 572 | 1 % | Islamabad |
6 | Azad Cachemire | Territoire | 13 297 | 1,5 % | 4 045 366 | 2 % | Muzaffarabad |
7 | Gilgit-Baltistan | Territoire | 72 496 | 8 % | 2 441 523 | 1 % | Gilgit |
Villes du Pakistan |
| Rang | Ville | Province | Population (rec. 2017) | District |
|
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1 | Karachi | Sind | 14 910 352 | - | ||
2 | Lahore | Pendjab | 11 126 285 | - | ||
3 | Faisalabad | Pendjab | 3 203 846 | Faisalabad | ||
4 | Rawalpindi | Pendjab | 2 098 231 | Rawalpindi | ||
5 | Gujranwala | Pendjab | 2 027 001 | Gujranwala | ||
6 | Peshawar | Khyber Pakhtunkhwa | 1 970 042 | Peshawar | ||
7 | Multan | Pendjab | 1 871 843 | Multan | ||
8 | Hyderabad | Sind | 1 732 693 | Hyderabad | ||
9 | Islamabad | Territoire fédéral | 1 014 825 | Territoire fédéral | ||
10 | Quetta | Baloutchistan | 1 001 205 | Quetta | ||
11 | Bahawalpur | Pendjab | 762 111 | Bahawalpur | ||
12 | Sargodha | Pendjab | 659 862 | Sargodha | ||
13 | Sialkot | Pendjab | 655 852 | Sialkot | ||
14 | Sukkur | Sind | 499 900 | Sukkur | ||
15 | Larkana | Sind | 490 508 | Larkana | ||
16 | Shekhupura | Pendjab | 473 129 | Shekhupura | ||
17 | Rahim Yar Khan | Pendjab | 420 419 | Rahim Yar Khan | ||
18 | Jhang | Pendjab | 414 131 | Jhang | ||
19 | Dera Ghazi Khan | Pendjab | 399 064 | Dera Ghazi Khan | ||
20 | Gujrat | Pendjab | 390 533 | Gujrat |
Démographie |
Croissance démographique |
Le Pakistan connaît toujours une forte croissance démographique, malgré une baisse progressive de sa fécondité. Avec 31 ‰, le taux de natalité reste soutenu tandis que le taux d'accroissement naturel atteint 2,3 % annuellement, soit près de quatre millions de personnes supplémentaires par an. En 2017, la population du pays est estimée à 207 millions d'habitants[3]. Le taux de fécondité est de 3,6 enfants par femme.
La population du Pakistan devrait doubler d'ici 2050, pour atteindre environ 400 millions d'habitants[3].
Langues |
L'ourdou, langue officielle du pays, est la langue maternelle de moins de 8 % de la population, surtout au sein de l'élite et parmi les habitants de Karachi. Langue appartenant au groupe indo-aryen de la famille des langues indo-européennes, elle est parlée ou comprise par 80 % de la population. Langue administrative, elle est prépondérante dans l'éducation. L'anglais est la seconde langue administrative et est parlé par 7,5 millions de locuteurs en seconde langue (soit environ 5 % de la population). Seuls 100 000 Pakistanais ont l'anglais comme langue maternelle, et ce sont souvent des jeunes qui vivaient en Grande-Bretagne ou Amérique du Nord, qui rentrent au pays. Tous les textes administratifs sont traduits en anglais, et il est très présent dans la vie de tous les jours au sein de l'armée pakistanaise. L'anglais est aussi un signe de distinction de l'élite ou de promotion sociale. La classe aisée parle généralement couramment cette langue, qui est aussi très présente dans les médias.
Les quatre plus importantes langues du pays sont toutes des langues régionales indo-aryennes, la plus importante étant le pendjabi (environ 45 %), dans le Nord du Pendjab, suivi du pachto (environ 16 %) parlé dans le Nord-Ouest (province de Khyber Pakhtunkhwa, les régions tribales et le Nord de la province du Baloutchistan), le sindhi (environ 14 %) dans la province du Sind et le seraiki (environ 12 %, parfois considéré comme un dialecte du pendjabi) dans le Sud du Pendjab. Enfin, le baloutchi, le hazara et le cachemiri sont des langues régionales plus minoritaires.
Ethnies |
Les ethnies du pays correspondent globalement au découpage linguistique. Les Muhadjirs, surtout présents à Karachi, parlent principalement l'ourdou. Le pays connaît de nombreux conflits ethniques, notamment à Karachi où les violences sont récurrentes.
Santé |
L'espérance de vie à la naissance était de 63 ans pour les filles et de 62 ans pour les garçons en 2006[15]. En 2003, l'espérance de vie en bonne santé à la naissance était de 54 ans pour les garçons et 52 ans pour les filles[15]. En 2006, les dépenses totales consacrées à la santé étaient de 2 % du PIB[15]. Le taux de mortalité en dessous de 5 ans était de 97 pour 1 000 naissances en 2006[15].
Économie |
Largement agricole, le pays compte une importante industrie textile et une petite industrie de l'armement. Comme ses semblables, le barrage hydroélectrique de Tarbela sur l'Indus ne remédie que partiellement au déficit du Pakistan en énergie, la houille blanche devrait être facteur de progrès économique. Les coupures de courants sont récurrentes et fragilisent les industries.
Selon l'autorité pakistanaise de la télécommunication, il y aurait en 2011 quelque 111 millions de téléphones portables au Pakistan couvrant près de 65 % de la population[16], et 31 millions de personnes disposeraient d'une connexion internet soit environ 18 % des habitants. En 2017, la moitié des foyers au Pakistan ne sont pas connectés au réseau d'électricité[17].
À cause de la crise économique des dernières années, des prix élevés du pétrole et des aliments en 2007-2008, d'une instabilité intérieure accrue et coupures d'électricité, le Pakistan est aux prises avec un déficit budgétaire croissant, avec l'inflation et avec l'augmentation de la pauvreté. En raison des difficultés particulières auxquelles elles sont confrontées, les femmes forment maintenant une grande proportion de la population pauvre[18]. Le pays a du demander l'aide du Fonds monétaire international, malgré une légèrement amélioration de la situation économique. En 2016, la signature du corridor économique Chine-Pakistan prévoit de nombreux investissements.
Transports au Pakistan |
Le principal atout du réseau de transports pakistanais se situe dans la forte présence de voies ferrées, héritage de l'époque où le Pakistan était une colonie britannique. Ce réseau de voies ferrés a une longueur totale de près de 8 775 kilomètres et dessert toutes les principales villes pakistanaises. Toutefois, les trains et les chemins de fer souffrent d'un mauvais entretien, et les catastrophes ferroviaires sont fréquentes. La plus grave eut lieu le 4 janvier 1990 et coûta la vie à près de 300 personnes. En 2005 et 2007, deux autres catastrophes coutèrent la vie à près de 300 personnes[19].
Depuis le début des années 1990, le gouvernement a entrepris un programme de construction d'autoroutes, réseau qui relie désormais Lahore avec Islamabad et Rawalpindi, trois villes situées dans le Nord du pays. Certaines autoroutes sont encore en construction et d'autres sont prévues. Le but est de relier Karachi, principal port d'exportation dans le sud du pays, avec les villes peuplées et industrielles du nord du pays[20].
Éducation |
En 2008, le taux d'alphabétisation est de 56,2 %, contre 44 % en 1998 et 26,2 % en 1981[21]. Le gouvernement s'est fixé comme objectif d'atteindre le chiffre de 85 % en 2015. Environ 80 % des enfants ont accès à l'enseignement primaire mais seulement 44 % atteignent le niveau secondaire[22]. Environ 4,7 % des élèves entrent dans l'enseignement supérieur en 2009, contre moins de 3 % en 2004. Le gouvernement s'est fixé l'objectif de 15 % en 2020.
Environ 61 % des Pakistanais ont moins de 24 ans. Sans une éducation publique de qualité pour soutenir cette explosion démographique, les jeunes sont exposés au chômage et à la pauvreté[23]. Le gouvernement s'est fixé des objectifs ambitieux mais difficiles à atteindre.
Le système éducatif a beaucoup souffert dans le Nord-Ouest du pays de l’occupation talibane dans certaines zones. De nombreuses écoles ont été dynamitées, notamment dans les régions tribales et dans le district de Swat depuis 2007. Malgré la reprise de la plupart de ces régions par l'armée ces dernières années, le processus de reconstruction est très lent. Le budget consacré à l'éducation est souvent critiqué comme étant trop modeste, les principales dépenses étant tournées vers l'armée.
Culture |
La région actuelle du Pakistan a été administrée par différents peuples et empires (Aryens, Perses, Ghaznavides, Seldjouks, Arabes, Rajputs, Moghols, etc.). Toutes ces influences culturelles ont laissé de nombreuses traces. Le site de Mohenjo-daro est un site important de la civilisation de la vallée de l'Indus, les restes d'une des plus grandes cités de l'âge du bronze, première en son avancement de l'humanité. Le Pakistan a un passé et une histoire culturelle très liés à l'Inde actuelle. Que ce soit la musique, le cinéma, la gastronomie, la littérature, les deux pays sont les héritiers de la même histoire commune.
Mohamed Iqbal, issu d'une famille hindoue convertie à l'islam depuis quelques siècles, poète, est le père spirituel du pays. Le grand représentant de la musique soufie pakistanaise est Nusrat Fateh Ali Khan, qui a fait connaître l'art du qawwalî dans le monde entier. Le pays étant très empreint d'islam soufi, le culte des saints (pirs) y est très répandu, cela malgré un retour de l'islam conservateur. Les pèlerinages de l'Urs sont des moments de grande dévotion mais également l'occasion de fêtes populaires, au cours desquelles il y a des concerts de musique mystique.
Le Pakistan a également un riche patrimoine architectural hérité de l'Empire moghol. Parmi les plus impressionnants, il y a la mosquée Royale, qui fut longtemps la deuxième mosquée la plus grande au monde, en brique rouge et marbre blanc avec des mosaïques incrustées, et sans doute une des plus belles mosquées au monde. Il y a également les fameux jardins de Shalimar datant de l'époque moghole, lorsque Lahore était la ville impériale. La ville de Lahore reste toujours la capitale culturelle du pays. Dans la mosquée de Wazir-Khan à Lahore, l'apprentissage de la lecture et de l'écriture passe, comme ailleurs, par les versets du Coran. L'industrie du cinéma y est développée, malgré un certain déclin ces dernières années dû à la concurrence du cinéma indien. Le théâtre connaît également un grand essor avec des auteurs contemporains comme Shamshir Haider.
Société |
Selon la Commission des droits de l'homme du Pakistan (HRCP), en 2007 on a recensé 636 femmes mortes d'un crime d'honneur[24]. Selon la même commission pakistanaise, le nombre de femmes tuées pour crime d'honneur est de 675 pour les neuf premiers mois de 2011[25]. Les domestiques sont souvent l'objet de violences physique et sexuelle de la part de leurs employeurs mais n'ont à leur disposition que peu de recours légaux contre leurs employeurs en raison d'une législation inadéquate[26].
En 2010, le Pakistan occupait le 125e rang sur 169 pays pour ce qui est de l'indice de développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement. Ses indicateurs de développement sont parmi les plus bas de l'Asie du Sud et ses objectifs de développement national sont menacés. En raison de l'omniprésence d'une discrimination fondée sur le sexe, les femmes et les filles n'ont pas accès aux services de base et ne peuvent participer pleinement à la vie en société[23]. On remarque aussi que le taux de participation des femmes aux élections est plus faible que celui des hommes.
Religions |
Islam |
L'islam sunnite est la religion majoritaire du Pakistan, avec 75 % de la population tandis que 20 % des Pakistanais sont chiites. Ces derniers se concentrent surtout dans le Nord-Ouest du pays, près de la frontière afghane. Entre 1990 et 2007, les tensions entre sunnites et chiites ont provoqué la mort d'environ 4 000 personnes[27],[28]. Des conflits ont également lieux entre les branches sunnites deobandis et barelvis.
L'Islam a toujours naturellement eu un rôle important au Pakistan, le pays ayant été créé pour les musulmans indiens. Toutefois, le pays connait un tournant dans les années 1980 quand Muhammad Zia-ul-Haq introduit une politique d'islamisation forcée. Il introduit notamment les ordonnances Hudood concernant les mœurs et la loi sur le blasphème qui prévoit la peine de mort pour les personnes qui auraient dénigré Mahomet notamment. En 2006, la loi de protection des femmes revient toutefois sur certaines de ces dispositions.
Hindouisme |
La population hindoue compose 1,2[29] à 2 %[30] de la population selon les sources, et vivent surtout dans les régions rurales du Sind[29].
La partition des Indes en 1947 a provoqué des massacres des minorités religieuses dont l'hindouisme côté pakistanais, les victimes ayant enduré des campagnes d'extermination physique et culturelle. Plusieurs millions d'hindous ont été forcés à quitter le pays et sont devenus réfugiés[29]. Les hindous sont toujours victimes de nombreuses violences au Pakistan. Selon l'agence Fides (organe d'information du Vatican), chaque année, 300 femmes hindoues sont converties de force à l'islam et mariées de force à des musulmans.
Christianisme |
Près de 3 millions de chrétiens vivent au Pakistan[31] et constituent généralement la deuxième minorité, à un niveau comparable avec les hindous. Ils sont approximativement pour moitié catholiques et moitié protestants. Les Chrétiens sont souvent mal acceptés par la population musulmane et rencontre de nombreuses discriminations. Ils ont très difficilement accès aux hauts postes exécutifs, administratifs et politiques. Exclus par la majorité, ils vivent pour la plupart dans des bidonvilles sans accès à l'eau courante ni à l'électricité. De nombreux attentats les visent. La communauté chrétienne est également victime de conversions forcées, notamment envers les femmes.
Au Pakistan, les chrétiens sont surtout des descendants d'hindous issus de basses castes qui furent convertis par des missionnaires étrangers, surtout Britanniques, entre 1757 et 1947 : les convertis espéraient sortir d'une vie sociale difficile, et gravir les échelons sociaux, mais la situation des chrétiens au Pakistan est de nos jours tout autant difficile, et ceux-ci sont condamnés le plus souvent à la pauvreté et aux métiers les plus ingrats.
Depuis 2009, la chrétienne Asia Bibi condamnée à mort est en prison pour blasphème et cette affaire provoque une polémique nationale en plus d'avoir un retentissement international[32].
Autres religions |
On trouve quelques autres religions très minoritaires au Pakistan. Il y a 300 000 sikhs, ce qui en fait la troisième minorité religieuse après les hindous et les chrétiens. On trouve aussi quelque 20 000 zoroastriens, la communauté vit exclusivement dans la ville de Karachi. Il y a plus de 10 000 bouddhistes, qui vivent exclusivement dans l'extrême nord-est du Pendjab. Il y a aussi des animistes (les Kalashs de l'Hindou Kouch).
Sport |
Les sports les plus populaires du Pakistan sont le cricket et le hockey sur gazon dans lesquels le Pakistan a remporté plusieurs titres majeurs. En plus de ces deux sports, le kabaddi et la lutte libre sont également très réputés. Le football (soccer) est en voie de développement. Depuis l'arrivée des différentes crises au pays durant le début des années 2000, l'affluence du sport a baissé, tant sur le plan sportif qu'économique.
Cricket |
Tel le football dans les rues brésiliennes, le cricket occupe toutes celles du Pakistan. C'est le sport le plus apprécié du pays, les fans en sont nombreux. L'équipe de cricket du Pakistan a notamment gagné la Coupe du monde 1992 et a été finaliste en 1999. Elle a encore été finaliste du ICC World Twenty20 en 2007 puis vainqueur en 2009 et demi-finaliste en 2010 et en 2011 et enfin gagné la Coupe d'Asie en 2012.
Squash |
Bien que le hockey soit le sport national du Pakistan et le cricket de loin le sport le plus populaire, le squash est le sport dans lequel le Pakistan a obtenu le plus de succès. Le Pakistan a dominé le squash comme aucun autre pays au monde durant près de cinq décennies. Il a atteint son apogée dans les années 1980 et 1990 sous les règnes de Jahangir Khan et Jansher Khan. Entre 1950 et 1997, le Pakistan a accumulé plus de 30 titres du British Open et 14 titres de champion du monde.
Notes et références |
Article 251 de la constitution paragraphe 1 : « La langue nationale du Pakistan est l'ourdou, et des dispositions seront prises pour qu'elle soit utilisée aux fins officielles et à d'autres fins dans les quinze années qui suivent la date de la promulgation. »
Article 251 de la constitution paragraphe 2 : « Sous réserve du paragraphe 1, la langue anglaise pourra être utilisée à des fins officielles jusqu'à ce que les dispositions nécessaires aient été prises pour qu'elle soit remplacée par l'ourdou. »
(en) Résultats préliminaires du recensement de 2017.
(en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le 16 octobre 2018).
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« L'ex-Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif inculpé pour corruption », RFI (Radio France International), 19 octobre 2017.
Presse Canadienne, « L’arsenal nucléaire du Pakistan : quels risques pour le monde ? », sur http://www.armees.com, 5 août 2007(consulté le 2 septembre 2009).
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ARTE, Inde-Pakistan, une frontière sous haute tension (sous-titre : À travers le Pendjab ) 00:06:10+
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(fr) « Catastrophe ferroviaire au Pakistan », euronews.net. Consulté le 27 juin 2009.
(en) Projet de développements, Autorité nationale des routes.
http://www.unesco.org/education/GMR2006/full/chapt7_eng.pdf.
http://www.unfpa.org/swp/2009/en/pdf/EN_SOWP09_ICPD.pdf.
[1].
Frédéric Bobin, « Plus de 600 femmes assassinées en 2007 », dans Le Monde du 26-09-2008, [lire en ligne].
« Jirga declares two women kari, one killed » sur The Express Tribune, le 6 mars 2012.
« Pakistan: une domestique meurt brûlée par ses employeurs », L'Orient-Le Jour, 9 août 2017(lire en ligne).
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Carl Skutsch, Encyclopedia of the World's Minorities, Routledge, 7 novembre 2013(ISBN 978-1-135-19388-1, lire en ligne), p. 553.
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« Pakistan : peine de mort confirmée pour Asia Bibi », lefigaro.fr, 16 octobre 2014.
Voir aussi |
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Bibliographie |
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- Émile Perreau-Saussine, Le Pakistan à la recherche d’un nationalisme religieux et libéral, Commentaire, été 2009, 126, p. 353-362 [lire en ligne].
Liens externes |
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