Chiapas
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Chiapas Estado Libre y Soberano de Chiapas État libre et souverain de Chiapas.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |
Héraldique | Drapeau |
Localisation de l'État de Chiapas | |
Administration | |
---|---|
Pays | Mexique |
Capitale | Tuxtla Gutiérrez |
Adhésion à la République | 14 septembre 1824 (19e) |
Municipalités ou équivalent | 122 |
Gouverneur | Rutilio Escandón Cadenas (MORENA) |
Nombre de députés | 21 |
ISO 3166-2 | MX-CHP |
Fuseau horaire | UTC-6 |
Langue(s) régionale(s) | De jure : Espagnol mexicain |
Démographie | |
Gentilé | Chiapaneco(a) |
Population | 4 796 580 hab. (2010) |
Densité | 65 hab./km2 |
Rang | 7e |
Ville la plus peuplée | Tuxtla Gutiérrez |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 24′ 36″ nord, 92° 24′ 31″ ouest |
Altitude | Max. (Volcan Tacaná) 4 080 m |
Superficie | 73 289 km2 |
Rang | 10e |
Coordonnées géographiques | 16° 24′ 36″ N, 92° 24′ 31″ O |
Latitude | 17° 59' - 14° 32' N |
Longitude | 90° 22' - 94° 14' O |
Liens | |
Site web | chiapas.gob.mx/ |
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Le Chiapas officiellement l’État de Chiapas fut officiellement territoire du premier Empire mexicain du 21 juillet 1822 au 19 mars 1823 puis de la République mexicaine jusqu'au 1er juillet 1823. Rattaché en 1824, c'est l'un des derniers à devenir l'un des 32 États des États-Unis du Mexique, sa capitale est Tuxtla Gutiérrez. Situé au sud de la péninsule du Yucatán, il est entouré par l'État de Oaxaca à l'ouest, celui de Tabasco au nord et par le Guatemala à l'est. Le Pacifique baigne son côté sud.
L'État de Chiapas est composé de 122 communes (municipios), regroupées en neuf régions économiques. Sa surface est de 75 634 km2 soit 3,8 % du Mexique — ce qui le classe au 8e rang des États les plus étendus de la fédération mexicaine.
Sa population était en 2005 de 4 293 459 habitants dont 957 255 personnes répondant à la définition d'indigène, soit 22,2 % de la population totale de l'État [1].
En 2006 on comptait environ 300 000 chiapanèques émigrés aux États-Unis, ceux-ci envoyèrent cette année-là à leurs familles restées au Chiapas la somme de 807,6 millions de dollars[2].
Des statistiques de 2007 indiquent que plus de 8 % de la population du Chiapas travaille aux États-Unis.
Riche en ressources naturelles, il fournissait notamment à lui seul, en 2001, 6,4 % de la production totale d'électricité du pays [3], 21 % du pétrole 47 % du gaz naturel[3] et 35 % du café du Mexique. En juin 1990, fut créée sur demande du gouvernement de l'État de Chiapas la compagnie aérienne AVIACSA (consorcio Aviacsa s.a. de c.v.) afin de satisfaire la demande croissante de transports aériens de cet État (La compagnie n'existe plus depuis 2010).
En 2005 74,1 % des logements occupés par des indigènes ont l'eau courante et 94,12 % l'électricité[1].
L'arrivée de troupes gouvernementales à la suite du soulèvement zapatiste de 1994 a provoqué une très forte augmentation de la prostitution chez les femmes indigènes du Chiapas, le journal de gauche La Jornada, organe de l'UNAM, (ce journal a publié de nombreux articles du Sous-commandant Marcos) en a fait part a plusieurs reprises[4].
Sommaire
1 Histoire
2 Culture
2.1 Architecture et patrimoine
2.2 Événements culturels et festivals
2.3 Religion
3 Éducation
4 Économie
5 Géographie
5.1 Groupes indigènes
5.2 Hydrologie
5.3 Paysages et végétation
5.4 Climat
5.5 Flore et faune
5.6 Villes et urbanisme
6 Annexes
6.1 Notes et références
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
Histoire |
Origine du nom : Le nom est donné par les Espagnols durant l'époque coloniale. Il est inspiré par une peuplade indigène, les Soctones. Le centre politique de ce peuple d'origine et de langue Otomangue, était Nandalumi appelé Chiapan , du nahuatl Chia-apan (rivière du chia)[5].
Nommé évêque de San Cristobal dans les années 1960, Samuel Ruiz se détache de son approche conservatrice devant l'ampleur de la pauvreté et des inégalités de la région et adhère au courant de la théologie de la libération. Il parraine la création d'associations paysannes indépendantes afin de contester la division en classe de la société chiapanèque et rechercher une amélioration des conditions de vie des plus modestes[6].
Dans les années 1970, ces associations paysannes sont renforcées par l'arrivée de militants d'extrême gauche réfugiés dans la région pour fuir les forces de sécurité (Massacre de Tlatelolco en 1968 et répression constante des groupes d'extrême gauche)[6].
Au cours des années 1980, les élites du Chiapas utilisent les appareils d'État locaux et nationaux pour intimider (et régulièrement assassiner) des militants paysans. La pratique des assassinats sélectifs par les forces de sécurité ou des groupes paramilitaires proches des propriétaires terriens entraine des désaccords entre les militants catholiques et marxistes : ces derniers préconisent de réagir par l'emploi de la lutte armée, ce à quoi les premiers s'opposent. Pour autant, l'apparition de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) en 1994 n'entraine pas une rupture complète, celle-ci bénéficiant d'une certaine sympathie des partisans de Samuel Ruiz[6].
Culture |
Architecture et patrimoine |
Palenque, le canyon du Sumidero, Montebello.
Les sites de Yaxchilan et Bonampak.
Événements culturels et festivals |
Religion |
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Bartolomé de las Casas fut évêque de San Cristobal au XVIe siècle, ville qui plus tard s'appellera San Cristóbal de Las Casas. Chiapas est l'État du Mexique qui compte le moins de personnes se déclarant catholique. Les personnes ne se déclarant pas de cette religion se considèrent athées ou appartenant à des églises protestantes ou évangéliques. Ce phénomène est en partie dû à la proximité de Chiapas avec le Guatemala qui compte 30 % de sa population appartenant à ces dernières églises [réf. nécessaire]. Beaucoup d'indigènes ont choisi la conversion à l'évangélisme en raison du nombre important et de l'activité de "missionnaires" venus des États-Unis et travaillant dans leurs communautés.
La présence des Témoins de Jéhovah est forte, notamment dans la zone frontalière de l'État. Pour l'Église catholique, Chiapas est divisé en trois diocèses qui ont leur siège à Tuxtla Gutierrez, Tapachula et San Cristobal de las Casas. Dans les zones peuplées par les indigènes, on note un fort mélange entre les rites catholiques et les cultes préhispaniques. L'Église catholique s'est notamment fait remarquer pour son implication directe ou l'inspiration qu'elle a fournie dans la création d'organisations impliquées dans les enjeux sociaux et économiques de la société chiapanèque. La faible proportion de la population se déclarant de religion juive n'a fait que décroître depuis le XIXe siècle et est aujourd'hui presque nulle. Une communauté musulmane est en forte croissance à San Cristobal de las Casas.
Éducation |
Économie |
Parts du PIB de l'état par secteur en 2008 : primaire 9,28 % secondaire 23,52 % tertiaire 67,2 % [7]
Le Chiapas a reçu en 2011 2,6 % du total des devises envoyées au pays par les expatriés mexicains soit un peu plus de 593 millions de dollars[8].
L'économie du Chiapas est pour partie liée au tourisme national et international [réf. nécessaire]. Ses conditions bioclimatiques exceptionnelles [Lesquelles ?] lui permettent en outre le développement d'une agriculture riche et diversifiée qui occupe 19 % de la superficie de l'État. Les principaux produits agricoles du Chiapas sont le café, la banane, le cacao, le maïs et la mangue, mais aussi le miel, le sucre de canne ou les piments[9].
Avec 7 centrales hydroélectriques, le Chiapas fournit 46,7 % de l'électricité d'origine hydroélectrique du pays soit 6,4 % de la production totale d'électricité du Mexique[10]. La production de pétrole brut et de gaz naturel est importante et dans le nord de l'État, elle représente 6 % du pétrole brut et 23 % du gaz
naturel produits au Mexique.
Géographie |
L'État du Chiapas est situé dans le sud-est du Mexique. Son relief est fortement contrasté et peut être divisé en quatre zones : la côte, les vallées centrales, les montagnes et la forêt tropicale.
- Villes principales;
Tuxtla Gutiérrez (434 100 habitants), capitale politique, industrielle et économique de l'État.
San Cristóbal de Las Casas, capitale culturelle de l'État à population en majorité indigène.
Tapachula (511 526 habitants), qui comporte une zone portuaire, une base militaire et un aéroport civil. 2 193 de ses habitants, soit environ 0,43 %, parlent une langue indigène (principalement le mam).[réf. nécessaire]
- Toutes les municipalités du Chiapas
Groupes indigènes |
12 groupes indigènes sont identifiés au Chiapas. Les Mayas sont les principaux: Tseltal (34,5 %), Tzotzil (36 %), Ch'ol (17,4 %), Tojol-ab'al (4,7 %). Les Zoques (5 %) occupent une importante fraction au nord ouest du territoire. Les groupes suivants : Chuj, Kanjobal, Mam, Jakalteco, Mocho, Calchiquel, Lacandons-maya caribe forment le 2,3 % restant. Ces groupes constituent 12 des 62 peuples indigènes reconnus au niveau fédéral[3]. Il est à noter que la langue mam est encore beaucoup parlée au Guatemala mais est en voie de disparition au Chiapas. En effet, plus de 80 % de ses quelque 16 000 locuteurs chiapanèques auraient plus de 60 ans.[réf. nécessaire]
Hydrologie |
Le Grijalva et le Usumacinta sont les plus grands fleuves de la région.
Paysages et végétation |
Climat |
Flore et faune |
Flore et faune | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Cuniculus paca | Hurleur à manteau | Tortue imbriquée | Quetzal resplendissant | Tapir de Baird | |||
Jaguar | Ramphastidae | Pécari à lèvres blanches | Ocelot | Boa constricteur | |||
Ceiba pentandra | Abies religiosa | Cedrela odorata | Dysoxylum pettigrewianum | Bursera simaruba |
Villes et urbanisme |
Le taux d'urbanisation de l'État de Chiapas est très faible. En effet, il est inférieur à 10%.[réf. nécessaire] Ceci est comparable à l'urbanisation du Nord du Mexique dans les années 1960. Ceci est ainsi à l'origine de tensions avec les villes.[Information douteuse] [?]
Annexes |
Notes et références |
Statistiques sur le Chiapas sur le blog de l'ONG SIPAZ (Service international pour la paix). Page consultée le 5 décembre 2012.
La Jornada, article du 24 août 2007 de Angeles Mariscal.
http://www.sipaz.org/data/chis
[1]
[2]
Dan Tschirgi, « Islamistes et zapatistes, revanche des marginaux », Manière de voir, 2011
http://www.inegi.org.mx/sistemas/mexicocifras/default.aspx?ent=07
[3]
« Chiapas et Mexique »
[4]
Articles connexes |
- Liste des gouverneurs du Chiapas
- Révolte au Chiapas
Liens externes |
Corazón de Chiapas -Site de l'État du Chiapas- Site officiel du gouvernement de l'État du Chiapas
- L'incroyable sortie des eaux de cette ancienne église à cause de la sécheresse au Mexique
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