Parti de la liberté de Corée
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Parti de la liberté de Corée 자유한국당 Jayouhan-gouk dang | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Kim Sung-tae (intérim) |
Fondation | 21 novembre 1997 (Grand Parti national) 2 février 2012 (Parti Saenuri) 13 février 2017 (Parti de la liberté de Corée) |
Siège | 18, Gukhoe-daero, 70-gil Yeongdeungpo-gu, Séoul 149-871 |
Positionnement | Centre droit et droite |
Idéologie | Conservatisme National-conservatisme Conservatisme social |
Affiliation internationale | Union démocrate internationale |
Couleurs | rouge |
Site web | libertykoreaparty.kr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Kim Sung-tae |
Représentation | |
Parlementaires | 113 / 300 |
Élus locaux | 1 199 / 3 976 |
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Parti de la liberté de Corée | |
Hangeul | 자유한국당 |
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Hanja | 自由韓國黨 |
Romanisation révisée | Saenuri-dang |
McCune-Reischauer | Saenuri-dang |
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Grand parti national | |
Hangeul | 한나라당 |
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Romanisation révisée | Hannara-dang |
McCune-Reischauer | Hannara-dang |
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Le Parti de la liberté de Corée (hangeul : 자유한국당, hanja : 自由韓國黨 , prononcé Jayuhankuk dang), anciennement Parti Saenuri ou Parti de la nouvelle frontière (hangeul : 새누리당, hanja : 새누리黨, prononcé Saenuri dang), est un parti politique conservateur sud-coréen, l'un des deux grands partis de gouvernement depuis les années 1990, traditionnellement opposé aux différents partis libéraux qui se sont succédé. Il s'est appelé Grand parti national (GPN, ou GNP selon l'acronyme anglais, hangeul : 한나라당, hanja : 한나라黨) jusqu'en février 2012[1], puis Parti Saenuri jusqu’en février 2017, le scandale Choi Soon-sil l'obligeant à changer de nom. Il est dirigé par In Myung-jin par intérim depuis le 23 décembre 2016[2]. Au niveau international, il est membre de l'Union démocrate internationale.
Sommaire
1 Histoire
2 Résultats électoraux
2.1 Élections présidentielles
2.2 Élections législatives
3 Notes et références
Histoire |
Le Grand parti national est créé le 21 novembre 1997, en vue de l'élection présidentielle du 19 décembre suivant pour soutenir la candidature de Lee Hoi-chang, par la fusion du Parti de la nouvelle Corée (lui-même né en 1995 sur la base du Parti démocrate libéral de Kim Young-sam, héritier du Parti de la justice et de la démocratie de Roh Tae-woo et donc avant cela du Parti démocratique républicain, l'ancien parti unique de Park Chung-hee) et du plus petit Parti démocratique (à ne pas confondre avec le Parti démocrate du millénaire, alors formation de centre gauche qui défend la candidature de Kim Dae-jung, élu président face à Lee Hoi-chang).
En tête aux élections législatives du 13 avril 2000, il obtient 133 sièges et 39 % des voix, parvenant à mettre en minorité, en 2004, le président Roh Moo-hyun avec l'appui d'élus du Parti démocratique du millénaire (majoritaire).
La crise politique qui en a résulté est résolue par les élections législatives le 15 avril 2004. Celles-ci se sont traduites par une courte défaite du GPN (121 sièges sur 299 et 35,8 % des suffrages, contre 152 et 38,3 % au Parti Uri de Roh Moo-hyun). Toutefois, les revers de la majorité parlementaire et présidentielle, lors des élections partielles organisées entre 2004 et 2007, ont renforcé le GPN.
Les élections locales du 31 mai 2006 se sont soldées par une nette avancée du Grand parti national, critique vis-à-vis de la politique du président Roh Moo-hyun à l'égard de Pyongyang, jugée trop conciliante par le GPN, avant que le parti ne se rallie, en juillet 2007, au principe d'un développement des échanges intercoréens[3]. (voir l'article détaillé sur les Relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud). Mais les scandales politiques et les inégalités sociales restent le principal facteur d'impopularité du président Roh Moo-hyun.
L'échec du GPN aux élections législatives partielles du 25 avril 2007 a affaibli sa position de favori pour l'élection présidentielle sud-coréenne de 2007[4].
Lors de la primaire interne d'août 2007 en vue de l'élection présidentielle, Park Geun-hye, ancienne présidente du parti et fille de Park Chung-hee, est battue par l'ancien maire de Séoul Lee Myung-bak par 48,1 % des voix contre 49,6 %[5].
Ce dernier a remporté l'élection présidentielle du 19 décembre 2007, consacrant ainsi le retour du GPN au pouvoir après dix ans dans l'opposition. Il gagne ensuite très largement les élections législatives du 9 avril 2008 (153 sièges sur 299, 43,45 % au vote par circonscription et 37,48 % à la proportionnelle). Il est allié avec le Parti de l'avancement de la liberté de Lee Hoi-chang (qui a quitté le GPN à la suite du succès de sa candidature dissidente à l'élection présidentielle de 2007, 18 députés élus en 2008) et la Coalition pro-Park (créée par des dissidents du GPN partisans de la candidature de Park Geun-hye, 14 députés élus en 2008 qui rejoignent le Parti Saenuri en février 2012).
En décembre 2011, Park Geun-hye prend la direction du parti à l'approche des élections législatives de 2012. Le parti cherche alors à se démarquer du président Lee Myung-bak et il propose, comme le principal parti d'opposition, une aide sociale universelle. Le parti gagne les élections législatives du 11 avril 2012 avec une courte majorité absolue (152 sièges sur 300, 43,3 % au vote par circonscription, 42,8 % à la proportionnelle). Il est toujours allié au Parti de l'avancement de la liberté (dont la représentation est réduite à seulement 5 députés).
Le 15 mai 2012, Park Geun-hye laisse la présidence du parti à Hwang Woo-yea (ko) afin de se concentrer sur sa campagne aux primaires pour l'élection présidentielle du 19 décembre 2012. Elle remporte très largement ces primaires le 20 août 2012, avec 83,97 % des suffrages exprimés, face au gouverneur de Gyeonggi, Kim Moon-soo (8,68 %), au député (et un temps proposé par Lee Myung-bak au poste de Premier ministre en 2010, il avait dû se retirer avant le vote de confirmation du Parlement en raison de la forte levée de boucliers face à sa candidature) Kim Tae-ho (3,2 %), à l'ancien ministre, et collaborateur de Lee Myung-bak, Yim Tae-hee (2,69 %) et à l'ancien maire d'Incheon Ahn Sang-soo (1,55 %).
Compromis par le scandale de corruption qui a conduit à la destitution de la présidente Park Geun-hye, le parti décide de changer de nom[6].
Résultats électoraux |
Élections présidentielles |
Année | Candidat | Voix | % | Rang |
---|---|---|---|---|
1997 | Lee Hoi-chang | 9 935 718 | 38,7 | 2e |
2002 | Lee Hoi-chang | 11 443 297 | 46,5 | 2e |
2007 | Lee Myung-bak | 11 492 389 | 48,7 | 1er |
2012 | Park Geun-hye | 15 773 128 | 51,6 | 1er |
2017 | Hong Jun-pyo | 7 841 017 | 24,1 | 2e |
Élections législatives |
Année | Sièges | Voix | % | Rang |
---|---|---|---|---|
2000 | 133 / 273 | 7 365 359 | 39,0 | 2e |
2004 | 121 / 299 | 7 613 660 | 35,8 | 2e |
2008 | 153 / 299 | 6 421 727 | 37,4 | 1er |
2012 | 153 / 300 | 9 130 651 | 42,8 | 1er |
2016 | 122 / 300 | 7 960 272 | 33,5 | 2e |
Notes et références |
« Le parti au pouvoir rebaptisé « Saenuri », sur french.yonhapnews.co.kr, 2 février 2012(consulté le 15 mars 2016).
(en) « Greetings », sur saenuriparty.kr, 3 juillet 2013(consulté le 2 juillet 2018).
(en) « The GNP's Leftwing Makeover », sur Chosun Ilbo, 6 juillet 2007.
(en) « Election loss damages GNP's presidential campaign" », sur yna.co, 26 avril 2007.
(en) « Lee Surges After Win in South Korean Primary », sur angus-reid.com, 31 août 2007.
« Corée du Sud: le parti Saenuri cherche un nouveau nom pour garder le pouvoir », sur geopolis.francetvinfo.fr, 26 janvier 2017(consulté le 29 janvier 2017).
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