Ducati
Ducati Motor Holding S.p.A. | |
Création | 1926 |
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Dates clés | 2012 : rachat par l'allemand Audi |
Fondateurs | Bruno, Adriano & Marcello Ducati |
Personnages clés | Massimo Tamburini, Fabio Taglioni |
Forme juridique | Société par actions de droit italien (en) |
Siège social | Bologne Italie |
Actionnaires | Audi |
Activité | Construction de motocyclettes |
Société mère | Audi[ Volkswagen Group] |
Effectif | 1 243 (2012) |
Site web | Ducati Motor Holding |
Chiffre d'affaires | 731 millions d'euro (2016)[1] |
Résultat net | 50 millions d'€ de bénéfices (2016)[1] |
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Ducati Motor Holding est un constructeur italien de moto basé à Bologne, en Émilie-Romagne. Le 19 avril 2012, le constructeur automobile allemand Audi, filiale de Volkswagen, annonce avoir racheté Ducati.
Ducati est réputé pour ses bicylindres en V à 90° (ou en L) et sa distribution desmodromique. Sa notoriété s'est notamment construite après de multiples victoires en compétition moto.
Sommaire
1 Historique
2 Production
2.1 Modèles
2.1.1 Gamme 2014
2.1.2 Nouveautés 2015
2.1.3 Nouveautés 2016
2.1.4 Nouveautés 2017
3 Compétition
4 Galerie
5 Références
6 Annexes
6.1 Liens externes
Historique |
Originaire de la Sardaigne, la famille Ducati, fait appel à des investisseurs et fonde en 1926 à Bologne la « Società Scientifica Radio Brevetti Ducati », dont l'objectif était la production de composants pour l'amélioration de la transmission par radio. Domaine qui à cette époque représentait l'avenir.
À partir de cette date, la société Ducati n'aura de cesse de croitre et de diversifier ses activités : elle produira des machines à calculer, des appareils de photo, et des radios.
Mais la Seconde Guerre mondiale laissera ses stigmates : en 1943, l'usine de Borgo Panigale, une banlieue industrielle de Bologne, est envahie par l'armée allemande. En 1944, elle sera totalement détruite par les bombardements alliés.
Il fallut beaucoup de courage aux frères Ducati pour relancer leur activité industrielle. Pour cela, ils commencèrent à produire, à partir de 1946, un moteur auxiliaire, le Cucciolo, destiné à s'adapter sur le cadre de bicyclettes, dont ils avaient racheté la licence à Siata. Bien que l'engin fut adapté aux besoins de l'époque, la situation financière de la famille Ducati était devenue catastrophique, si bien qu'ils durent, pour continuer leur activité, faire appel à une aide de l'État.
L'aide fut accordée, mais sous contrôle d'un syndic. Malgré tout, et alors que le Cucciolo connaissait un certain succès, la société est déclarée en faillite en 1949. Les frères Ducati quittent alors définitivement l'entreprise.
Jusqu'en 1983, date du rachat par les frères Castiglioni, propriétaires de Cagiva, la firme de Borgo Panigale restera sous contrôle de l'État.
En 1996, le groupe Cagiva est à son tour en proie à de graves soucis financiers. Il décide de se séparer de Ducati, racheté par le fonds d'investissement américain Texas Pacific Group.
En 2006, le fonds d'investissement italien InvestIndustrial[2] rachète 100 % des parts de Ducati à TPG. La marque redevient donc totalement italienne.
Audi rachète les parts de Ducati à InvestIndustrial en 2012 pour une somme évaluée à 860 millions d'euros[3]. En avril 2017, on spécule sur la revente à une entreprise asiatique[1].
En juin 2017, des rumeurs font état d'une mise en vente de l'entreprise italienne par le Groupe Volkswagen, touché de plein fouet par le scandale des moteurs diesel truqués révélé en Septembre 2015. Des acheteurs potentiels de la Firme de Bologne se présentent alors. Parmi eux figurent figurent Harley-Davidson, Bajaj Auto et InvestIndustrial.
Néanmoins, il est annoncé quelques semaines plus tard que le conseil de surveillance du Groupe Volkswagen s'oppose à une vente de la marque italienne pour le moment. Au mois d'Octobre, la marque n'est plus déclarée en vente officiellement.
Production |
Même si, en Italie, État n'est pas toujours synonyme de morosité, la production à partir de 1949 se cantonnera à des machines utilitaires inférieures à 100 cm3 - cyclomoteurs, scooters - jusqu'en 1954, année de l'arrivée de Fabio Taglioni. Celui-ci donnera aux modèles Ducati une orientation plus sportive, avec des cylindrées plus importantes, même si la production de série restera encore relativement classique.
Pourtant, en 1963, sous l'impulsion des frères Berliner, importateurs de la marque aux États-Unis, et désireux de pouvoir répondre à un appel d'offres de la police, fut dessiné le modèle Apollo. C’était une énorme moto de 270 kg à sec, dotée d'un moteur à 4 cylindres en « V » à 90° de 1 270 cm3. Son poids combiné à l'absence de pneus en mesure d'encaisser sa puissance de 80 ch firent avorter le projet : seuls deux exemplaires furent fabriqués, dont un seul subsiste au musée Ducati.
En 1964 l'usine se concentre de nouveau sur des monocylindres, sans jamais oublier la performance, qui va croître en même temps que la cylindrée : 250, 350 et 450 cm3.
Désireuse de diversifier sa production tout en conservant, pour des raisons de rentabilité, les mêmes bases moteur, Ducati lancera la série des « Scrambler », engins fort prisés aux États-Unis où ces machines sont utilisées dans les chemins, sans être réellement adaptées au tout terrain.
En 1970 apparaissent les dernières évolutions des monocylindres Ducati, équipées façon « racing » avec des habillages en polyester, des commandes reculées et des guidons « bracelets ». Ces modèles connurent un grand succès grâce à leur rapport prix/performance.
À la fin des années 1960, la moto connut en Europe un regain d'intérêt important, qui entraîna l'apparition de motos de forte cylindrée. Pour ne pas être en reste, l'usine Ducati mis en œuvre, grâce à Fabio Taglioni, une moto équipée d’un 750 cm3 bicylindre en « V », la 750 GT qui connut un franc succès. En effet même si elle était légèrement moins puissante que la concurrence, elle était cependant bien plus sécurisante, puisque son cadre, dessiné par Colin Seeley, était directement issu de la compétition. C'est aussi à cette époque qu'est lancé en série la fameuse distribution desmodromique, une marque de fabrique de Ducati encore aujourd'hui, qui consiste à utiliser un culbuteur au lieu d'un ressort pour la phase de rappel des soupapes (échappement et admission) : le but étant une résistance accrue lors de hauts régimes moteur.
En 1975, probablement désireux d'étoffer sa production (la série des monocylindres se faisant vieillissante) et pour continuer à offrir une production variée à la clientèle, Ducati mit en production des bicylindres parallèles de 350 et 500 cm3 en différentes versions : GTL, GTV et Desmo. Bien que le dessin ait été confié au carrossier Giugiaro, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'esthétique de ce modèle n'était pas une réussite. L'aspect massif du moteur n'améliorait certes pas les choses.
De plus, les performances proposées, par rapport au poids étaient plus que médiocres. Très éloignées, en tout cas, de ce à quoi la clientèle de la marque était habituée avec les monocylindres.
Malgré une refonte esthétique, ces modèles ne rencontrèrent jamais le succès.
À partir de 1975, la cylindrée des bicylindres en « V » augmente à 900 cm3 et donnera naissance aux superbes 900 SS, esthétiquement si proches des motos de compétition, puis aux MHR, en hommage à la victoire Mike Hailwood au Tourist Trophy.
Toujours à la recherche d'une solution pour présenter des motos de cylindrée inférieure à sa clientèle, Ducati présente au Salon de Turin 1977 une 500 « Pantah ». Cette moto était équipée d'un bicylindre en « V » qui n'avait, en dehors de son architecture, aucun point commun avec ses aînés, puisque les arbres à cames étaient entraînés par des courroies crantées. Ce moteur, dessiné par Fabio Taglioni, aura une grande descendance, notamment en 1985, avec la 750 F1, sur la base moteur du 600 cm3 réalésé.
En 1986, les frères Castiglione prirent possession de l'usine et commencèrent à proposer un nouveau modèle dessiné par Massimo Tamburini, transfuge de Cagiva : la Paso, en mémoire de Renzo Pasolini, pilote tragiquement disparu. La Paso, toujours sur base de moteur « Pantah » était la première moto de tourisme au moteur entièrement caréné. Elle fut proposée initialement en 750 cm3, puis en 900 avec refroidissement liquide.
Ces mêmes bases de moteurs équiperont ensuite de nombreux modèles : 750, 900 et 1000 SS, Monster, ST2…
Ces « Pantah », bien qu'ils aient apporté nombre de victoires à Ducati en compétition, commençaient à avouer leurs limites. C'est pourquoi fut mis en œuvre le « DesmoQuattro » (748, 916, 996), dessiné par Massimo Bordi, qui était toujours un bicylindre en « V » à 90° aux ACT entraînés par courroie, mais disposant de quatre soupapes par cylindre, refroidi par eau et à l'alimentation assurée par une injection électronique. Appelé « Testastretta » à partir du modèle 998 en raison de ses culasses moins volumineuses, il constitue une évolution profonde par rapport aux versions précédentes.
Il équipera tous les modèles de la famille « Superbike », les 851 et 888, la 916 et ses évolutions (748, 996 et 998), les 749 et 999, ou la 1098 et sa petite sœur la 848.
En 2003, Ducati innove en présentant la Multistrada. Le constructeur se lance sur le marché des gros trails à vocation essentiellement routière. Elle utilise le moteur de la 1000 SS. La version standard est rejointe en 2005 par une version S, équipée de suspensions Öhlins de meilleure facture. Pour 2007, le moteur bénéficie d'une augmentation de 4 mm de l'alésage, la cylindrée passant à 1 100 cm3.
Sur le stand du salon de Milan 2005, Ducati présente une machine dérivée de la Multistrada : l'Hypermotard. Les réactions du public sont encourageantes et la firme décide de mettre en production cette moto. Elle est présentée à la presse en 2007. Elle reprend le bicylindre de 1 100 cm3 à deux soupapes par cylindre. Machine volontairement tournée vers une utilisation uniquement loisir, les aspects pratiques ont été totalement oubliés.
Surfant sur la vague néo-rétro, Ducati présente en 2003 la nouvelle gamme SportClassic. Elle se compose d'abord de trois modèles : la Paul Smart, la Sport et la GT. Elles ont pour base mécanique une 1000 SS, mais esthétiquement rappellent des machines qui ont marqué l'histoire de Ducati. Pour 2007, la 1000 Sport est complétée par deux déclinaisons : une version avec une place passager (biposto) et une version adoptant le carénage tête de fourche de la Paul Smart (S).
En 2004, Ducati fit sensation en annonçant son intention de lancer la production de la Desmosedici RR - Racing Replica - la première adaptation à la route d'une machine de MotoGP. Elle est présentée en juin 2006 par Ducati. Elle provoque des réactions enthousiastes dans la presse motocycliste, aussi bien pour son esthétique très travaillée que pour sa technologie, directement dérivée des motos courant dans la catégorie reine. Produite initialement en une petite série de 400 exemplaires, la production sera portée à 1 500 exemplaires pour faire face à la demande, ce modèle sera mis en production en juillet 2007 et livré à partir de la fin d'année. Mais pour avoir le privilège de piloter la réplique de la moto de compétition de Loris Capirossi ou Sete Gibernau, il faut débourser 55 000 €. Pour ce prix-là, Ducati fournit un kit racing (échappement, boîtier électronique, béquille d'atelier, chargeur de batterie, système DDA d'enregistrement et analyse sur PC des principaux paramètres de fonctionnement, et housse), trois ans de garantie avec maintenance gratuite, le choix entre deux décorations. Les propriétaires de 999R sont prioritaires pour sa réservation.
Fin 2006, la gamme Supersport, pourtant lancée 1973, est supprimée, l'usine préférant concentrer ses efforts sur la gamme SportClassic.
Jusqu'aux années 2010, la notoriété de Ducati reposait sur des motos légères plutôt que surpuissantes (contrairement aux japonaises), le cadre treillis assurant la rigidité donc la tenue de route, associé à l’emblématique bicylindre en V à 90° à distribution desmodromique.
Avec l'arrivée de la 1199 Panigale, Ducati abandonne certaines traditions avec l'utilisation d'un moteur porteur (plus de cadre treillis), embrayage à bain d'huile (plus fiable et moins d'entretien que l'embrayage à sec) et distribution par chaîne (capable de plus hauts régimes par rapport à l'ancienne par courroie).
En 2016, 55 000 motos sont vendues[1].
Modèles |
Gamme 2014 |
Monster : 696, 796, 821, 821 Dark, 1200, 1200 S
Hypermotard : 821, 821 SP, Hyperstrada
Multistrada : 1200, 1200 S Touring, 1200 S Touring D|air, 1200 S Pikes Peak, 1200 S Granturismo
Roadster : Diavel, Diavel Carbon
Streetfighter : Streetfighter 848
Hypersport : 899 Panigale, 1199 Panigale, 1199 Panigale S, 1199 Panigale S Tricolore, 1199 Panigale R, 1199 Superleggera
Scrambler : Icon, Classic, Urban Enduro, Full Throttle
Nouveautés 2015 |
Monster : 1200 R
Hypersport : 1299 Panigale, 1299 Panigale S, Panigale R
Nouveautés 2016 |
Scrambler : Flat Track, Sixty2
Routière/Roadster/Supermotard : Hyperstrada 939
Trail : Multistrada Enduro
Hypermotard : Hypermotard 939, Hypermotard 939 SP
Roadster : XDiavel, XDiavel S
Hypersport : 959 Panigale
Nouveautés 2017 |
Monster : Monster 1200/stripe, Monster 1200 S, Monster 821 Monster 821 stripe, Monster 797/797+
Diavel : Diavel Diesel
Multistrada : Multistrada 950
SuperSport : SuperSport, SuperSport S
Scrambler : Cafe Racer, Desert Sled
Hypersport : 1299 Superleggera, 1299 Panigale R Final Edition
Compétition |
Les premières Ducati engagées en compétition ne le furent pas en circuit, mais au Tour d'Italie où l'une d'entre elles, un 90 cm3 à arbre à cames en tête remporta sa catégorie en 1954 aux mains de Giovanni Degli Antoni.
C'est à partir de 1958 que Fabio Taglioni va commencer à mettre en œuvre ce qui deviendra la marque de fabrique de Ducati : la distribution desmodromique, avec un monocylindre double ACT de 200 cm3 puis un moteur doté de trois arbres à cames : deux pour l'ouverture des soupapes et un pour leur rappel. Ce type de moteur rendra Ducati quasiment invincible sur les circuits au cours de l'année 1958.
Cette technique sera également utilisée en 1960 dans la conception d'un bicylindre de 250 cm3 destiné (et quasiment construit sur mesure pour lui) à un jeune pilote prometteur du nom de Mike Hailwood.
En 1971, l'apparition en production du bicylindre en « V » à 90° donnera l'occasion à Ducati d'accéder à la compétition à un niveau qu'elle n'avait jamais connu avec, dans un premier temps, une 500 de Grand Prix que l'on ne vit qu'en de rares occasions, principalement aux mains du pilote britannique Phil Read.
Dès 1972, Ducati préféra se tourner vers la formule 750. Moto avec laquelle Paul Smart et Bruno Spaggiari termineront respectivement premier et deuxième des 200 Miles d'Imola.
C'est en 1978, après avoir délaissé la moto pour l'automobile, que Mike Hailwood, sous l'instigation de l'importateur britannique fit son retour sur deux roues sur le Tourist Trophy. Mike Hailwood le remportera au guidon d'une Ducati bicylindre de 900 cm3.
L'usine italienne continue à enregistrer de nombreux succès en formule 600/TT2 et 750/TT1, avec des moteurs dérivés des « Pantah », mais c'est avec l'apparition des moteurs « DesmoQuattro » que commencera la marche triomphale de Ducati en championnat mondial de Superbike, avec les titres pilotes de Raymond Roche en 1990, Doug Polen en 1991 et 1992, Carl Fogarty en 1994, 1995, 1998 et 1999, Troy Corser en 1996, Troy Bayliss en 2001, 2006 et 2008, Neil Hodgson en 2003, James Toseland en 2004, Carlos Checa en 2011.
Ducati annonce sa venue en MotoGP (remplaçant les anciens GP de 500) en 2003. Catégorie extrêmement disputée entre Honda, Yamaha, Kawasaki, Suzuki et Aprilia à laquelle Ducati décide de s'attaquer avec une toute nouvelle moto : la Desmosedici à quatre cylindres en « L » avec laquelle Loris Capirossi, lors de la première année de participation de la marque à ce niveau, se permet de remporter un Grand Prix et de porter la marque à la deuxième position du championnat constructeur. Avec l'abaissement de la cylindrée à 800 cm3, Ducati enfonce le clou avec une nouvelle Desmosedici qui impressionne par sa vitesse de pointe (Loris Capirossi a été chronométré à 347,4 km/h sur la ligne droite du circuit de Catalogne). Casey Stoner emporte le titre de champion du monde 2007 au guidon de sa Ducati.
En 2011, la marque accueille Valentino Rossi, mais les résultats s'effondrent. Les tentatives de modifications drastiques de la moto (la GP11) n'apportent pas les résultats escomptés et Ducati s'enlise. Troisième du championnat Teams, l'équipe officielle n'aura décroché que deux troisièmes places - une pour Valentino Rossi, l'autre pour Nicky Hayden - en début de saison. 2012 doit être l'année du rebond et Ducati profite de la modifiation du règlement technique (qui consent notamment une cylindrée maximale de 1 000 cm3) pour revoir sa copie[4] : fini le cadre monocoque en carbone, place au Deltabox en aluminium ; le moteur est lui aussi repensé, avec un angle plus classique de 90°. Présentée le 19 mars à la presse, la GP12 arbore les couleurs de l'Italie[5], comme pour conserver une façon de se démarquer des machines japonaises dont elle épouse à présent les grandes lignes.
En 2016, la Desmosedici bat le record de vitesse maximale sur circuit en catégorie MotoGP. Le record a lieu sur le rapide circuit international de Losail au Qatar où le pilote italien Andrea Iannone atteint la vitesse de 351,2 km/h.
Galerie |
200 Elite.
900 Supersport.
600 Supersport.
996.
1000 Multistrada S.
ST3s.
1000 Sport.
Références |
Nathalie Versieux, « Volkswagen pourrait se séparer de Ducati », sur Le Temps, 5 mai 2017(consulté le 10 mai 2017).
« Club Med : l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi fait monter les enchères », sur latribune.fr, La Tribune, 30 juin 2014(consulté le 11 août 2014).
Rachat par Audi, sur reuters.com.
La conception de la Ducati GP12, 19 mars 2012, sur AutoMoto365.com.
La Ducati officielle est aux couleurs de l'Italie, 19 mars 2012, sur AutoMoto365.com.
Annexes |
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- Ducati 998
Liens externes |
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