Nevers





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Nevers
La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.

Blason de Nevers
Blason


Nevers
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bourgogne-Franche-Comté

Département

Nièvre (préfecture)

Arrondissement

Nevers (chef-lieu)

Canton

Nevers-1
Nevers-2
Nevers-3
Nevers-4

Intercommunalité

Communauté d'agglomération de Nevers

Maire
Mandat
Denis Thuriot (LREM)
2014-2020

Code postal
58000

Code commune
58194
Démographie

Gentilé
Neversois(e) ou nivernais(e)

Population
municipale
33 235 hab. (2016 en diminution de 8,22 % par rapport à 2011)
Densité 1 918 hab./km2
Population
aire urbaine
100 113 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

46° 59′ 34″ nord, 3° 09′ 42″ est

Altitude
Min. 167 m
Max. 238 m

Superficie
17,33 km2
Localisation


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Nevers





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Nevers





Liens

Site web

nevers.fr
agglo-nevers.net


Nevers (prononcé [nə.ˈvɛʁ]) est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte 34 228 habitants (recensement de 2015)[1], son agglomération 60 176 habitants et son aire urbaine 101 586 habitants.


Il s'agit de la ville principale du département de la Nièvre et de la 3e plus grande ville de Bourgogne, située entre Chalon-sur-Saône et Auxerre.


Capitale de la province du Nivernais sous l'Ancien Régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants se sont appelés les « nivernais et nivernaises », selon le Larousse[2].


Dotée d'un patrimoine historique remarquable, d'un important ensemble patrimonial médiéval (église Saint-Étienne, cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), Renaissance (palais ducal) ou contemporain (église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d'art et d'histoire.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Lieux-dits, écarts, quartiers


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Réseau routier


      • 1.4.2 Réseau ferroviaire


      • 1.4.3 Transport en commun


      • 1.4.4 Transport aérien


      • 1.4.5 Pistes cyclables




    • 1.5 Aménagement & urbanisme


      • 1.5.1 Morphologie urbaine


      • 1.5.2 Le pont de la Loire




    • 1.6 Climat




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement supérieur


    • 5.3 Équipements hospitaliers


    • 5.4 Vie militaire


    • 5.5 Sports


    • 5.6 Activités culturelles


    • 5.7 Médias


    • 5.8 Presse locale


      • 5.8.1 Radios locales


      • 5.8.2 Télévision locale






  • 6 Économie


    • 6.1 Les faïences de Nevers


    • 6.2 Autres aspects de l'économie




  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Religieux


      • 7.1.2 Civils




    • 7.2 Nevers en littérature et au cinéma et en musique


    • 7.3 Personnalités liées à la commune


      • 7.3.1 Le duché de Nevers


      • 7.3.2 Personnalités nées à Nevers


      • 7.3.3 Personnalités nées dans l'agglomération neversoise


      • 7.3.4 Personnalités décédées à Nevers


      • 7.3.5 Personnalités liées à la ville




    • 7.4 Blasonnement




  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Géographie |




Carte de la Nièvre.



Localisation |


La ville est située au confluent de la Nièvre et de la Loire, à quelques kilomètres de l'Allier (affluent de la Loire). À voir : le panorama du Bec d'Allier, qui offre une vue splendide sur la jonction entre la Loire et l'Allier.


Elle occupe un site de butte sur la rive droite de la Loire.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Nevers

Varennes-Vauzelles


Coulanges-lès-Nevers

Marzy
Nevers
Saint-Éloi


Challuy

Sermoise-sur-Loire



Lieux-dits, écarts, quartiers |




La place de la République à Nevers ; à l'arrière-plan, la Loire.



  • À l'est de Nevers :

    • Nevers-Est est constitué du quartier Est et du quartier de maison « les Mouesses ». Le quartier Est est un ensemble urbain classé en zone urbaine sensible (ZUS) où se situent le quartier des bords de Loire et le quartier des Courlis (la Barrate) qui compte environ 5 000 habitants.

    • Les Mouesses : quartier de maison au côté nord de Nevers-Est, étendu sur environ 1 kilomètre. Commerces : bureau de tabac, boulangerie, station-essence, boucherie, restaurant.

    • Les Bords de Loire : Le quartier des « Bords de Loire » est situé sur la rive droite du fleuve à l'emplacement d'anciennes pépinières. Il est un quartier HLM qui occupe le côté sud du quartier Est, il est étendu sur environ 800 mètres. Commerces : centre commercial géant Casino avec une galerie marchande, boulangerie, pharmacie, bureau de tabac et boutiques diverses.

    • Les Courlis : Le quartier des Courlis est un lieu-dit d'une trentaine d'années occupé par un quartier d'habitat collectif du sud de Nevers, construit sur la rive droite de la Loire à l'emplacement d'une partie de l'ancien bocage ligérien et séparé du quartier des "Bords de Loire" par le canal de dérivation de la Nièvre (creusé en 1860). Il est composé de quatre zones : le Neubrandenburg, le mail du Vernai, le mail Jacqinot et le centre des Courlis. La place du Grand Courlis se situe en plein centre du quartier. Commerces : bureau de tabac, la poste, ED, coiffeur…

    • « La Baratte », hameau situé à l'entrée de Nevers, était à l'origine sur la commune de Saint-Eloi (toponymie ancienne). La Baratte, le faubourg de la Baratte (autrefois fg du Mouësse) et les faubourgs du Petit-Mouësse et Grand-Mouësse ont longtemps été le domaine exclusif des jardiniers-maraîchers, horticulteurs et pépiniéristes. La tradition du jardinage remonte au Moyen Âge. Le Val de la Baratte, dernier bastion des maraîchers, est constitué de jardins maraîchers et potagers (près d'une trentaine d'hectares avec le bocage situé en zone humide (rue Pissevache). Un jardin expérimental, « Le Clos Monard », est situé sur le Vernai (Val de la Baratte). Ce jardin est dédié aux pollinisateurs et plus largement à la faune dite « ordinaire » mais néanmoins bien menacée. Une association de patrimoine, Saint-Fiacre Loire-Baratte, est à l'origine de ce projet qui vise à lutter contre la banalisation du périurbain, de préserver non seulement l'identité culturelle du quartier, la tradition maraîchère de proximité, mais également à protéger le foncier, le paysage et ses composantes : ruisselets, fontaines, lavoir, maisons des jardiniers, jardins et la faune dont certaines espèces sont protégées.

    • Le Banlay avec son église Sainte Bernadette dit (Le Blokhaus) et la Cité Scolaire



  • En allant vers Fourchambault :
    • La Grande Pâture est un ancien quartier de Nevers et était le troisième. Il est en fin de rénovation en 2013.




Voies de communication et transports |




Autobus du réseau Taneo.



Réseau routier |


Située à 235 km au sud de Paris, Nevers est reliée à la capitale par l'A77 en environ 2 h.


Nevers est située en bordure de la célèbre route nationale 7.



Réseau ferroviaire |


La gare de Nevers se situe sur la ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache utilisée par les relations Paris - Clermont-Ferrand. La traction électrique est opérationnelle de Paris-gare de Bercy à Clermont-Ferrand. La gare se trouve également à l'origine d'une voie ferrée vers Dijon, voie à trafic en constante augmentation (« plaque tournante » de fret) mais pas encore électrifiée. La gare de Nevers jouit de dessertes TER, Intercités et Téoz relativement importantes pour la taille de la ville grâce à sa position géographique stratégique au milieu de grands axes. Nevers est ainsi reliée en train principalement à Paris (13 rotations quotidiennes en moyenne, temps de parcours variant de 1 h 56 pour le trajet sans arrêt à 2 h 25), Nantes, Angers, Tours, Bourges, Orléans, Dijon, Clermont-Ferrand et Lyon.



Transport en commun |


Nevers dispose d'un réseau de lignes de bus baptisé Taneo et qui dessert les douze communes de la communauté d'agglomération de Nevers à l'aide de treize lignes régulières, et d'une navette desservant le centre-ville de Nevers, ainsi que divers services tels que des lignes dominicales ou scolaires. Un service de location de vélos classiques ou de vélo à assistance électrique nommé « Cycl'agglo » est aussi proposé.



Transport aérien |


Enfin, Nevers dispose d'un aéroport dénommé aéroport de Nevers-Fourchambault ou de la Sangsue. Il accueillait de nombreuses rotations au moment du Grand Prix de France de Formule 1 ou des événements sportifs organisés au circuit de Nevers Magny-Cours. Auparavant doté d'une liaison régulière hebdomadaire vers Dijon (31 minutes de vol) fermée faute de demande, l'aéroport voit son trafic en baisse, notamment en raison de l'arrêt du Grand Prix de F1.




Pistes cyclables |




Tracé de l'EV6.


Article détaillé : EuroVelo 6.

L' EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Nevers en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[3]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'Ouest en Est, de l'Océan Atlantique à la Mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.



Aménagement & urbanisme |



Morphologie urbaine |


Nevers mène actuellement une opération de semi-piétonnisation de son hypercentre déjà interdit à la circulation automobile une journée par mois. Il s'agit de le protéger de la circulation de transit conformément à son classement parmi les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP).


Pour ce faire, quatre grands points de rabattement ont été aménagés, chacun aménagé de parcs de stationnement et conçu comme autant de portes d'entrée en ville :



  • le pôle multimodal du quartier de la gare ;

  • le réaménagement de l'ancienne caserne militaire Pittié : installation de l'école en soin infirmiers, du futur centre aquatique (2018) de sociétés tertiaires et du pôle numérique INKUB ;

  • le réaménagement de l'ancien hôpital : bureaux, commerces, logement et pôle de santé, il prolonge le centre-ville ;


aménagement en rond-point du carrefour du Pont-Cizeau facilitant ainsi le passage du centre-ville vers l'est de Nevers.



Le pont de la Loire |


Article détaillé : pont de Loire.

Un pont est mentionné dès 1227 : trois ouvrages imparfaitement alignés et souvent emportés par les eaux de la Loire. Le Grand Pont traversait le bras navigable, côté ville, jusqu'à "l'île-aux-bœufs". Il est construit en pierre en 1535. Le pont Notre-Dame, en pierre en 1550, joignait une seconde île où était située la chapelle Notre-Dame du Bout-du-Pont. Enfin, le petit Pont de l'Official rejoignait la terre ferme. Le projet établi en 1763 considérait que le pont principal, représentant la partie nord, était en état suffisant pour ne pas nécessiter une reconstruction. Malgré cela il s’écroula en 1790 et fut donc remplacé par un pont provisoire en bois qui dura jusqu’en 1832. La partie sud qui remplace les deux derniers ponts est construite de 1770 à 1778. La partie nord est terminée en 1833. Le pont est construit par tronçons en grès de Coulandon et mesure 350 m. il est formé de 14 arches flanquées de fortes piles qui ont parfaitement résisté aux grandes crues du XIXe siècle. Cette entrée de la ville est importante pour son image. En effet la vue de Nevers à cette entrée est la plus représentée. Elle permet d'y trouver, selon l'angle de vue, le pont, la Loire, les quais de Loire, la Cathédrale, la tour Goguin, les sentiers de promenade le long de la Loire…



Climat |


Le climat de Nevers est de type océanique dégradé avec une notable influence continentale issue des plaines de Loire et d'Allier. Cela se traduit par de froides nuits d'hiver et de chaudes journées estivales.






















































































Relevé météorologique de la station de l'aéroport de Nevers-Fourchambault de 1948 à 1999
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 1,7 3,7 7,4 10,5 12,3 12 9,3 6,2 2,6 0,5 5,5
Température moyenne (°C) 3 4,1 6,8 9,3 13,2 16,4 18,7 18,3 15,4 11,3 6,4 3,8 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,2 8,2 11,8 14,9 18,9 22,2 25 24,5 21,4 16,3 10,1 7 15,5
Précipitations (mm) 66,6 60,7 59,6 55,4 89,8 66,1 53,5 70,8 71 68,3 69,2 73,2 804,2

Source : SOPHY - Banque de données botaniques et écologiques (1948-1999)





















































































Relevé météorologique de la station Nevers 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,1 1,8 3,9 7,9 10,9 12,8 12,3 9,1 7 2,8 0,8
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,3 12,4 15,4 19,4 22,8 25,5 25,2 21,4 16,7 10,5 7,1
Ensoleillement (h) 63 87 150 164 208 209 238 248 172 110 65 51 1 764
Précipitations (mm) 64 63 56 64 83 66 56 59 68 77 71 73 800,6

Source : météo france relevés météorologique 1981-2010



Ces données sont à considérer avec précaution car la station météorologique de Nevers est située au niveau d'un microclimat froid remarquable. En effet, elle se trouve au fond d'une petite cuvette qui bénéficie d'un apport d'air froid issu des collines environnantes et conduit par des petites vallées, notamment celle du Riau. De ce fait, par nuit claire, la température peut y chuter de manière vertigineuse par rapport à d'autres lieux proches mais mieux exposés.



Toponymie |


Le nom de Nevers est dérivé de celui de la Nièvre.
Il est documenté sous les formes : Nevirnum[4], Ebirno[5], Neberno[6], Nevernis[7]… d'un ancien *Néuar-ino-[8]. Un -s s'est substitué au -n d'origine. Il est probable qu'il s'agisse d'une racine hydronymique pré-celtique *nev- / niv- apparentée à celle de la Neva russe ainsi qu'à la Nive du Pays basque (Dauzat, Rostaing, Nègre, Morvan).


Jules César lui donnait le nom gaulois de Noviodunum 'nouvelle place forte'.


En bourguignon-morvandiau la ville se nomme N'ver.



Histoire |



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La Porte du Croux et, au premier plan, son avant-porte.



  • Il n'est pas certain que la place forte Noviodunum Aeduorum citée par César, place forte des Eduens, ait été Nevers. On cite souvent plutôt à ce sujet Neuvy-sur-Loire, à 80 km de là, également dans la Nièvre. On parle aussi de Nevirnum ou encore de Nebernum. Le nom vient de celui de la rivière Nièvre (Nivara, Nevara)[réf. nécessaire].

  • Néanmoins, on note la présence de vestiges gallo-romains sous le palais ducal.

  • Cette cité est évangélisée au IIIe siècle, puis devient le siège de l'évêché au VIe siècle.

  • Capitale du comté héréditaire de Nevers en 992, la ville se fortifie sous l'influence de Pierre II de Courtenay en 1194. La ville appartient successivement aux familles de Courtenay, de Bourbon, aux maisons de Flandre, de Bourgogne-Franche-Comté, de Clèves et de Gonzague. L'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède en 1347, quelques murailles et places de maisons dans la rue de la Parcheminerie, qu'elle donne à bail[9].

  • La ville est alors fortifiée, une partie importante des remparts subsiste encore dont la Porte du Croux, bel exemple d'architecture militaire destiné à affirmer le pouvoir urbain. Elle réunit le concept de tour-porte placée devant la muraille afin de mieux défendre celle-ci et le symbole de tour-maîtresse se dressant contre l'intrus et contrôlant les visiteurs. Outre les aménagements traditionnels comme les échauguettes d'angles et les machicoulis, elle inclut des innovations plus modernes comme la séparation des accès piétonnier et charretier ainsi qu'un pont-levis à flèche. Pour faire face aux progrès de l'artillerie, la Porte du Croux est dotée d'une avant-porte désaxée par rapport à la porte principale.

  • Le comté fut transformé en duché en 1538 et acheté par Jules Mazarin pour son neveu Philippe Mancini en 1659.

  • En prévision des états généraux de 1789, Me Larenne — curé de St Martin de Nevers — est élu député du clergé.

  • Lors de la Seconde Guerre mondiale en juillet 1940 Nevers passe en zone occupée. Un bombardement allié important de Nevers a lieu le 16 juillet 1944 faisant 161 morts et détruisant partiellement la cathédrale Saint-Cyr-Sainte Julitte. Les Allemands quittent finalement la ville le 7 septembre 1944.

  • Dans les années 1970, pendant les Trente Glorieuses, Nevers est à l'apogée de son développement économique. En 1983, le socialiste Pierre Bérégovoy est élu maire. Durant son mandat, de grands chantiers sont lancés (échangeurs autoroutiers, centre commerciaux), la ville bénéficiant par ailleurs de son influence nationale. Après sa mort en 1993, elle connaît un progressif déclin. Mal desservie (cul de sac autoroutier et pas de liaison TGV), elle est touchée par une baisse et un vieillissement de sa population, une chute des prix au mètre carré, des logements devenir insalubres et la fermeture de nombreux commerces, comme dans un certain nombre de villes moyennes en France. Au début du XXIe siècle, des initiatives sont lancées pour essayer d'enrayer ce déclin, par exemple le projet gouvernemental Action cœur de ville en 2018[10].




Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Nièvre.


Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Nevers.


Jumelages |





  1. Drapeau de l'Italie Mantoue (Italie) depuis 1959


  2. Drapeau de la France Charleville-Mézières (France) depuis 1959


  3. Drapeau de l'Allemagne Coblence (Allemagne) depuis 1963


  4. Drapeau de la Suède Lund (Suède) (Suède) depuis 1967


  5. Drapeau de l'Allemagne Neubrandenbourg (Allemagne) depuis 1973


  6. Drapeau du Royaume-Uni St Albans (Royaume-Uni) depuis 1974


  7. Drapeau de la Tunisie Hammamet (Tunisie) depuis 1984


  8. Drapeau de la Roumanie Curtea de Argeș (Roumanie) depuis 1990


  9. Drapeau de la Pologne Siedlce (Pologne) depuis 2002


  10. Drapeau de la Serbie Sremska Mitrovica (Serbie) (Coopération décentralisée)


  11. Drapeau de la Grèce Stavroúpoli (Grèce) depuis 2004


  12. Drapeau de l'Érythrée Asmara (Érythrée) (Coopération décentralisée)


  13. Drapeau de la République populaire de Chine Taizhou (Zhejiang) (Chine) depuis 2006


  14. Drapeau de la Hongrie Budapest (Hongrie) (Coopération décentralisée avec le district d'Erzsebetvaros, VIIe arrondissement de la capitale hongroise)


  15. Drapeau de l'Espagne Marbella (Espagne)




Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 33 235 habitants[Note 2], en diminution de 8,22 % par rapport à 2011 (Nièvre : -4,2 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 846 11 200 12 077 12 280 15 085 16 967 15 007 16 721 17 045



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 182 18 971 20 700 22 276 22 704 23 846 25 006 26 436 27 108



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
27 673 27 030 27 706 29 754 29 306 31 879 33 699 34 036 35 183



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
39 085 42 422 45 480 43 013 41 968 40 932 38 496 36 210 33 235

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement supérieur |



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L'institut Supérieur de l'Automobile et des Transports.



  • Depuis 1991, l'ISAT[14], Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports, établissement de l'Université de Bourgogne, est la seule école publique spécialisée en ingénieurs de l'automobile, elle délivre des diplômes jusqu’à bac + 5 à environ 120 élèves par an.


  • Magnytude[15] représente le centre d'activités et de recherche technologique et de développement de l’ISAT.

  • L'ESAAB[16] (École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne) délivre l'un des 7 diplômes en France en matière d'arts appliqués et design industriel. Elle est installée dans l'enceinte du lycée de la communication Alain Colas.

  • L'INSERR[17] Institut National de la Sécurité Routière et de Recherches) est le seul organisme responsable de la sécurité Routière.

  • Le CS2I[18] École supérieure d'informatique, du bac +1 au master (bac+5)

  • Le Campus de Nevers de l'EGC Bourgogne[19] : école de Gestion et de Commerce post-bac

  • Nevers dispose également d'une antenne de la faculté de Droit et de Science politique de Dijon, rattachée à l'Université de Bourgogne. Cet établissement d'enseignement supérieur permet de suivre les enseignements des deux premières années de Licence de droit (L1 et L2) ainsi que la préparation de la Licence d'administration publique (LAP). Par ailleurs, comme dans toute faculté de droit, il est possible d'y préparer le diplôme de la capacité en droit. Ses locaux se trouvent à proximité de ceux de l'ISAT.


Au lycée Jules-Renard[20]




  • Classe préparatoire aux grandes écoles concours PTSI.


  • Section de technicien supérieur Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques (BTS CRSA).


  • Section de technicien supérieur Contrôle Industriel et Régulation Automatique (BTS CIRA).


  • Section de technicien supérieur Électrotechnique. (BTS ET)


Au lycée Raoul-Follereau[20]




  • Section de technicien supérieur Comptabilité et Gestion. (BTS CG)


  • Section de technicien supérieur Support à l'Action Managériale. (BTS SAM)


  • Section de technicien supérieur Management des Unités Commerciales. (BTS MUC)


  • Section de technicien supérieur Services Informatiques aux Organisations. (BTS SIO)


Au lycée Alain-Colas[21]



  • classe préparatoire à l’enseignement supérieur d’Arts Appliqués (mise à niveau en vue des BTS d'Arts Appliqués)


  • Section de technicien supérieur Design de Produits.


  • Section de technicien supérieur Communication Visuelle.

  • Diplôme Supérieur d'Arts Appliqués Créateur-Concepteur (post-BTS)



Équipements hospitaliers |




L'hôpital Pierre-Bérégovoy.


Nevers bénéficie depuis 2003 du centre hospitalier Pierre-Bérégovoy. De conception innovante, c'est en effet l'un des premiers en France à être organisé en pôles cliniques qui regroupent en un même lieu toute la chaîne de l'activité hospitalière (secrétariat, consultations, etc., en fonction de chaque service).


L'hôpital Pierre-Bérégovoy se veut le centre névralgique de la santé publique dans l'ensemble de la Nièvre. Il emploie plus de 1 800 personnes, étant ainsi le premier employeur de la Nièvre.


Construit à l'ouest de la ville, c'est enfin un élément de rééquilibrage dans cette direction de l'expansion urbaine et un outil d'aménagement pour l'ensemble de l'agglomération.


La polyclinique du Val de Loire complète cet hôpital.



Vie militaire |


Unités ayant été stationnées à Nevers :




  • 13e régiment d'infanterie, 1906-1940 ;


  • 7e régiment d'artillerie installé au Quartier Pittié de 1972 à 1999. Le 7e régiment d'artillerie faisait partie de la brigade de renseignement et a été dissous, transféré et recréé sous l'appellation du 61e régiment d'artillerie. Dernier régiment d'artillerie avec fourragère de la Légion d'honneur dans la garnison de Chaumont-Sémoutier qui a repris ses traditions et ses fonctions de renseignement par imagerie avec ses drones.



Sports |


Nevers possède plusieurs clubs sportifs : Nevers Football,(placé en liquidation judiciaire le 14 juin 2016[22]), les Parrots de Nevers (baseball), l'USO Nevers (Handball) l'Elan Nevers Nièvre Tennis de table, et l'Union sportive olympique nivernaise (Rugby à XV), qui évolue dans le championnat de France de Pro D2 (championnat professionnel) depuis la saison 2017-2018, et qui est le club phare de la cité ducale. L'USON accède au championnat de ProD2 à l'issue de la saison 2016-2017 et connaît ainsi sa première saison dans le monde professionnel en 2017-2018. Par ailleurs, le Cercle Nevers Escrime qui existe depuis 1923 défend la fameuse « Botte de Nevers » (voir Le Bossu de Paul Féval).


Depuis septembre 2008, un club de crosse a vu le jour à Nevers. En plein développement, il s'agit du 3e club de France officiellement créé après ceux de Lille et de Paris. Il s'inscrit dans un championnat international, ce qui place ses meilleurs éléments en équipe de France de crosse. Pour l'heure seulement deux joueurs ont ce privilège. Une entente avec des jeunes de la Ville de Roanne permet de regrouper plus de joueurs et de répandre l'image de ce sport encore trop mal connu en France. L'équipe de Nevers constituée de tout son effectif compte à ce jour (01/2009) une dizaine de personnes.


Le Roller club nivernais (RCN) possède plusieurs sections : la randonnée, course, initiation roller enfants, roller loisir tout âges les dimanches matin. Une section de roller hockey junior loisir ainsi que roller hockey adultes loisir y existe. Le hockey étant complémentaire avec le Lacrosse, plusieurs joueurs font partie des deux sections. En effet, le Lacrosse est le sport officiel d'été au Canada que pratiquent bon nombre de hockeyeurs durant la saison estivale.


L'aéromodélisme nivernais organise tous les ans, une rencontre de vol indoor radiocommandé, à la maison des sports. Cette rencontre rassemble les passionnés d'aéromodélisme ultra léger (modèle jusqu'à 500 g). La spéléologie est présente à Nevers avec le Groupe de Recherches et d'Explorations Spéléologiques Nivernais (GRESN) qui recherche de nouvelles cavités (grottes principalement) et étudie le karst des plateaux nivernais.



Activités culturelles |


Nevers apporte toute l'année spectacles et manifestations culturelles de l'importance régionale. Il comporte plusieurs lieux conviviaux : café Charbon, Maison des Montots, bibliothèque municipale de Nevers, auditorium Jean-Jaurès, théâtre municipal Renaissance mais aussi et surtout, la Maison de la Culture de Nevers agglomération :


  • Depuis 1971, la Maison de la Culture apporte une offre culturelle très diversifiée pour tous les publics et toute l'année.

Sa salle de 1 000 places compte 7 000 abonnés[réf. nécessaire]. Elle inclut dans ses murs la compagne d'arts visuels Philippe-Genty.



  • Une scène de musiques actuelles à Nevers et dans la Nièvre avec le Café Charbon (2e scène du département) qui est un lieu permanent d'accueil, de création et de ressources. Grâce à ses bénévoles et ses partenaires, il participe au rayonnement des musiques actuelles sur le territoire.

  • Depuis 1987, le festival Nevers à Vif a accueilli les grands noms du rock français : Miossec, Louise Attaque, Dionysos, Jean-Louis Murat…

  • Depuis 2000, le Salon des auteurs nivernais met en avant la production littéraire nivernaise : Gérard Oberlé, Jacques Trefouel, Éditions Findakly, Les éditions du chemin de fer, Jacques Mazeau...


> L'Orchestre d'Harmonie de la Ville de Nevers,(http://saxo-nevers.e-monsite.com/) classé en Division d'Honneur, se produit principalement à la Maison de la Culture fort de ses 80 musiciens. Il a remporté de nombreux concours nationaux et participé à des concours internationaux où il s'est classé brillamment.
L'Orchestre Symphonique des Concerts Nivernais, composé de 50 à 60 musiciens,(http://concerts-nivernais.com/), se produit à la Maison de la Culture.




  • D'Jazz Nevers, propose une saison de concerts à l'année à Nevers et dans le département de la Nièvre, ainsi que l'incontournable D'Jazz Nevers Festival qui, chaque automne depuis 1987, rivalise avec les grands lieux du jazz européen, l'un des cinq en France[23]. Il a accueilli les plus grands : Louis Sclavis, Henri Texier, Michel Portal, Michel Petrucciani, Stéphane Grappelli, Nina Simone.


  • Les Zaccros, un festival de rue qui prolonge chaque année les festivités liées au Grand Prix de Magny-Cours. Tous les genres sont représentés : bateleurs, burlesque, poésie, nouveau cirque, théâtre d'objet, spectacles animatoires.

  • ARKO, association de promotion de l'art contemporain.

  • Le Centre de musique contemporaine de l'APREM propose de faire connaître et pratiquer la musique contemporaine, en particulier la musique électro-acoustique et la musique acousmatique.

  • Depuis les années 2000, Nevers-Plage, durant les vacances estivales, propose des animations culturelles, musicales et sportives au bord de la Loire, avec une piscine montée pour l'événement.


Artistes en résidences, studio et école de composition, concerts, animations pédagogiques font de l’APREM un centre de la création musicale contemporaine.
En 2009 et 2010, un hommage est rendu au compositeur John Cage par une série de créations et d'animations musicales importantes. Une série de conférences et de séances d'écoute sont animées par le compositeur de musique électroacoustique Alain Chaussin ; d'ateliers de chant, de danse ; des concerts animent cette redécouverte du compositeur John Cage. Une collaboration artistique avec l’artiste Peintre Yannick Le Quilleuc donne lieu à une production d'œuvres picturales contemporaines.


En 1964, Nevers accueille le 2e festival Europa Cantat, qu'elle retrouve en 2000, pour sa 14e édition, pour lequel fut composé « Nevers Say Never Again ».


Les sociétés musicales de la Ville proposent également une saison de musique classique (environ une vingtaine de concerts par an). L'orchestre symphonique des Concerts nivernais (70 musiciens) a accueilli les grands noms de la musique vivante : Patrice Fontanarosa, Jean François Zygel, Marielle Nordmann, Emmanuel Rossfelder dont la dernière prestation a enthousiasmé le public venu en nombre à la Maison de la Culture. De nombreuses chorales animent la vie musicale, chorales mixte à 4 voix, chœur grégorien, chœur d'enfants, ensemble de voix de femmes… Enfin le Conservatoire à Rayonnement Départemental participe grâce au talent de ses professeurs à la renommée de la qualité artistique de la Ville par un enseignement musical original et reconnu mais aussi par des concerts et des prestations musicales de musique de chambre.




Médias |



Presse locale |



  • Le Journal du Centre, journal quotidien dont le siège est à Nevers.


Radios locales |



  • 89.2 RCF Nièvre : radio locale chrétienne du Diocèse de Nevers[24].

  • 94.5 NRJ Nevers : antenne locale neversoise d'NRJ. Le programme locale est aussi émis à Château-Chinon sur 103.6 FM[25].

  • 97.7 Radio Numéro 1 : radio locale commerciale créée à Cosne-sur-Loire et qui est située à Bourges sur la rue Archimède depuis 2011. Elle émet sur l'ouest de la Nièvre, le Cher et le sud du Loiret.

  • 99.0 Nevers FM : radio associative neversoise. Elle émet aussi à Dornes sur 105.2 FM[26] et s'appelait Radio Nevers jusqu'en 2012.

  • 99.7 Virgin Radio Centre : programme local de Virgin Radio réalisé depuis Tours (96.1)[27]. Il émet aussi à Châtellerault sur 96.2, à Châteauroux sur 96.6 et à Bourges sur 99.6.

  • 100.8 Vibration : radio régionale commerciale basée à Orléans et appartenant au Groupe 1981. Elle émet sur l'ouest bourguignon, la région Centre et l'est des Pays de la Loire.

  • 104.0 France Bleu Auxerre : radio locale publique de l'ouest de la Bourgogne.

  • 106.1 Bac FM : radio associative du Lycée Raoul Follereau de Nevers. Elle est orientée sur un format rock[28].



Télévision locale |


France 3 Bourgogne est présente sur Nevers grâce au site de diffusion TDF du Pré du Pavé à Challuy[29]. Il y a aussi un bureau local au 9 rue Gambetta à Nevers. Le site du Haut-Folin, dans le Bois du Roi, est recevable sur la Nièvre en raison de sa proximité avec la vallée du Morvan.



Économie |



Les faïences de Nevers |




Vase en faïence de Nevers (vers 1600).


Article détaillé : Faïence de Nevers.

Nevers doit à Louis IV de Nevers sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du XVIe siècle, il fit venir d'Italie Augustin Conrade, potier d’Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique qu'il installa au château du Marais à Gimouille. Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s'affirmera au XVIIe siècle comme capitale française de la faïence.


Augustin Conrad avait choisi Nevers pour s'implanter en France car tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité : Les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), et la Loire pour le transport sécurisé de ses produits.


La spécificité de la faïence de Nevers est le fameux « Bleu de Nevers », une couleur obtenue par un bain d'émail au bleu de cobalt. Beaucoup de faïenciers signent également leurs créations en dessinant un petit « nœud vert »[30].



Autres aspects de l'économie |


Traditionnellement administrative, Nevers ne possède guère que la faïence comme industrie ancienne laissant le soin à plusieurs petites villes de ses alentours de la fonction manufacturière : Fourchambault, Imphy (métallurgie), La Machine (mine de charbon), Varennes-Vauzelles (constructions mécaniques et ferroviaires), Cercy-la-Tour (équipementier automobile), Prémery (Lambiote). Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique et mécanique et de chimie. La ville accueille le siège social d'entreprises leaders dans leur domaine en France : LOOK (équipementier sportif) et TEXTILOT (prêt-à-porter). Elle entend désormais se spécialiser et étoffer différentes filières qui constituent ses pôles d'excellence : sous-traitance automobile principalement U-Shin à Nevers, Faurecia à Cercy-la-Tour).


Nevers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre. Elle gère l’aéroport de Nevers-Fourchambault « La Sangsue ». Des liaisons par hélicoptère relient Nevers au circuit de Nevers Magny-Cours pour le Grand Prix de France de Formule 1 et une ligne « Nevers - Dijon » par avion avait été ouverte avec un vol hebdomadaire.


En 2015, afin de lutter contre la vacance commerciale, la municipalité a créé un poste de manager commerce et artisanat chargé de revitaliser les commerces au centre-ville[31].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Nevers.



La chapelle du couvent Saint-Gildard où mourut Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes.




La châsse de Sainte Bernadette de Lourdes dans la chapelle du couvent Saint-Gildard de Nevers.


Nevers est classée ville d'art et d'histoire. La ville de Nevers, ou cité des Ducs, appartient à la fédération des sites clunisiens, carrefour d'un courant religieux et monastique important ; la châsse de sainte Bernadette Soubirous, la voyante des apparitions de Lourdes, en est l'un des témoignages les plus remarquables.



Religieux |



  • Abbaye de Saint-Gildard de Nevers. Depuis 1925, le corps de Sainte Bernadette de Lourdes repose à l'intérieur d'une châsse en verre et en bronze, dans la chapelle dédiée au Sacré-Coeur. Aussi une statue représentant Sainte Bernadette est érigée au cœur de l'Espace Bernadette, au centre du musée, de la grotte et de la chapelle du couvent de Saint-Gildard.

  • La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte : cette cathédrale, de style gothique, a la particularité de posséder deux chevets. Elle a en effet conservé dans sa partie ouest, à la place de la façade, le chevet d'une église romane orientée à l'envers. Cette particularité d'assemblage roman/gothique résulte d'une reconstruction du bâtiment après un grave incendie datant de la fin de la période médiévale. L'édifice a été très fortement endommagé lors du bombardement du 16 juillet 1944 (seule la tour Bohier est restée entièrement debout). Tous les vitraux anciens ont été perdus (quelques-uns dataient du XIe siècle), de même qu'un autel sculpté par Jean Gautherin se trouvant dans la nef. Les vitraux actuels sont l'œuvre d'artistes contemporains (Jean-Michel Alberola, Claude Viallat, Gottfried Honegger, Raoul Ubac, François Rouan). Baptistère du VIe siècle, crypte archéologique. Ouverte tous les jours de 8 h 30 à 20 h - accueil au stand du lundi au vendredi de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h - visite commentée du dimanche au vendredi à 16 h[32].

Article détaillé : Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Nevers.


  • Abbaye Saint-Martin de Nevers, abbaye de chanoines réguliers. Existait dès le VIIIe siècle, rétablie en 849, suivant la règle de Chrodegrand, puis celle de saint Augustin ; en 1520 celle de la Congrégation de Saint-Victor puis celle de Sainte-Geneviève en 1630 et en 1633 à la Congrégation de France


  • Abbaye Notre-Dame de Nevers.


  • Prieuré Saint-Étienne de Nevers : reste l'église romane. Les travaux furent achevés en 1192. Les tours de la façade sont abattues sous la Révolution.


  • Église Saint-Sauveur de Nevers.

  • La chapelle Sainte-Marie faisait partie de l'ancien monastère des Visitandines. Elle n'est plus affectée au culte. Façade baroque de 1639, autel et retable baroques datant de 1641. Ouverte le samedi de 15 h à 18 h du 13 juillet au 31 août[32].


  • Église Sainte-Bernadette, consacrée en 1966 dans le quartier du Banlay. Conçue par l'architecte Claude Parent et Paul Virilio, elle applique les principes de la fonction oblique. Son aspect extérieur fait penser à un blockhaus, qui contraste avec l'intériorité recueillie de l'église. Ouverte les mercredis et vendredis de juillet à août de 16 h à 18 h 30[32].


  • Église Saint-Pierre, ancienne chapelle du Collège des Jésuites, construite entre 1612 et 1676. Retable de marbre de Warin, peintures en trompe-l'œil de Gherardini et Sabatini, tableaux des frères Le Nain. Ouverte tous les jours sauf le lundi[32].


  • Église Saint-Étienne, chef-d'œuvre de l'époque romane, édifiée de 1066 à 1097. Chevet déambulatoire et large transept à arcs diaphragmes, nef à trois étages et tribunes voûtées en demi-berceau. Ouverte tous les jours[32]. À l'intérieur : Vierge à l'Enfant à la colombe, en pierre avec des traces de polychromie, rouge sur la tunique de l'Enfant, noir sur la robe de la Vierge, elle provient de l'église Saint-Trohé, aujourd'hui disparue. Elle est datée du XIVe siècle, et Logo monument historique Classé MH (1962)[33].


  • Chapelle Saint-Sylvain, chapelle d'une ancienne maladrerie du XIIIe siècle. Décor peint d'origine (XIIIe siècle - XIVe siècle) couvrant la quasi-totalité des murs et voûtes. Elle accueille depuis 2010 les créations d'une dizaine d'artistes contemporains de renom. Visites guidées par groupe de 6 et 10 personnes réservation 06.72.56.87.78[32].


  • Carmel de Nevers, le couvent des moniales carmélites déchaussées.

  • Église Notre-Dame-de-Lourdes de Nevers

  • Église Notre-Dame de Nevers

  • Chapelle des Oratoriens de Nevers

  • Ancienne abbaye de Fontmorigny

  • Monastère de la Visitation à Nevers

  • Église Saint-Joseph des Montôts

  • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Nevers


Civils |




Le palais ducal.


  • Le palais ducal, lieu de résidence des ducs de Nevers (Descendance Comte de Guiot) est considéré comme l'un des premiers châteaux de la Loire, avec sa large façade Renaissance encadrée de tourelles polygonales et de fausses draperies. La façade est conçue pour affirmer le prestige de la cité des ducs pour qui la découvrait depuis la Loire. Longtemps, il a accueilli le palais de justice. Rénové au début des années 1990, il est en partie affecté aux services municipaux et représente une annexe de l'hôtel de ville : principalement salle du conseil municipal Pierre-Bérégovoy. Il accueille également les visiteurs (nombreux aquariums présentant des poissons de la Loire, expositions). Il ouvre sur la place de la République, sommet de la butte de Nevers et qui recèle des ruines gallo-romaines.

  • Porte du Croux (XIVe siècle) et tour Goguin : vestiges des anciens remparts.

  • Porte de Paris (XVIIIe siècle) : arc de triomphe élevé pour célébrer la victoire de Fontenoy en 1745, il porte une épitaphe de Voltaire. Malheureusement, la Révolution l'a privé de toute sa décoration sculptée. La route nationale N7 passait dessous dans le sens province-Paris jusqu'en 1966.


  • Musée municipal Frédéric Blandin : le musée présente une grande collection de faïences, de verres émaillés dits « verres filés » et de beaux-arts du XVIe au XXe siècle.

  • Les jardins maraîchers de la Baratte : situé en zone humide sur la rive droite de la Loire, ce site multiséculaire, empreint de traditions, évolue dans plusieurs ambiances : jardins maraîchers et potagers, longs fossés où vit l'agrion de Mercure (espèce de libellule protégée), fontaines, lavoir, longues maisons des maraîchers, jardin, flore et insectes de l'association St-Fiacre-Loire-Baratte.

  • Ancienne caserne des pompiers de Nevers

  • Haut-lieu du sport automobile, Nevers accueillait chaque année le Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit de Nevers Magny-Cours, jusqu'en 2008, mais aussi le Bol d'or, compétition motocycliste.

  • Le Stade du Pré Fleuri appartient au club de rugby l'Union sportive olympique nivernaise.


La ville est récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[34].



Nevers en littérature et au cinéma et en musique |



  • Paul Féval a immortalisé "la botte de Nevers" grâce au chevalier de Lagardère héros de son roman feuilleton Le Bossu en 1857.

  • C'est dans cette ville que Georges Simenon (1903-1989) a situé l'action de son roman Les Suicidés. L'auteur était le secrétaire du marquis de Tracy en 1923-1924 et accompagnait régulièrement celui-ci à Nevers.

  • Dans le film Hiroshima mon amour (1959) d'Alain Resnais, d'après le scénario de Marguerite Duras, l'héroïne, originaire de Nevers, dévoile pour la première fois à son amant japonais l'histoire de son premier amour. C'était un soldat allemand, et elle dut subir une tonte publique humiliante lors de la Libération en 1944. Elle devient folle et est enfermée par ses parents dans la cave. Elle s'y trouve encore lorsque la bombe atomique tombe sur Hiroshima en août. C'est pourquoi il la surnomme Nevers, tandis qu'elle l'appelle Hiroshima. Certaines scènes sont tournées à Nevers, par exemple à l'église Saint-Étienne.

  • Nevers, sa cathédrale, son quartier commerçant et son fleuve sont l'un des décors principaux du film Conte d'hiver (1991) du cinéaste Éric Rohmer.

  • Nevers constitue le décor principal du film Rosalie Blum (2015) du cinéaste Julien Rappeneau[35][36].


  • Almarita de La Rue Kétanou, où sont évoquées les folles de Nevers.


  • Nevers était si bleu est une chanson du groupe Les Wampas, sur l'album Les Wampas sont la preuve que Dieu existe (2009).



Personnalités liées à la commune |



Le duché de Nevers |




  • Marie Louise de Gonzague-Nevers (1611-1667), reine de Pologne, épouse de Ladislas IV Vasa puis de Jean II Casimir Vasa.


  • Marie Casimire Louise de La Grange d'Arquien (1641-1716), reine de Pologne, épouse de Jean III Sobieski.


  • Louis-Jules Mancini-Mazarini, (1716-1798), duc de Nevers, ambassadeur, poète et académicien.



Personnalités nées à Nevers |





  • Adam Billaut dit Maître Adam, (1602-1662), menuisier et poète né à Nevers (ou à Saint-Benin-des-Bois).


  • Marie Casimire Louise de La Grange d'Arquien (1641-1716), voir section « duché de Nevers ».


  • Pierre Marie Jérôme Trésaguet (1716-1796), ingénieur français, créateur du corps des cantonniers.


  • Étienne Gounot (1732-1800), représentant du tiers-état de Nevers en 1789, et retenu pour l'ensemble du Duché du Nivernais.


  • Jean-Claude Flamen d'Assigny (1741-1827), agronome et maire de Nevers (1793-1795).


  • Pierre François Lhermitte d'Aubigny (1745-1810), général des armées de la République, né et décédé dans la commune.


  • Jacques Léonard Laplanche (1755-1817), député de la Convention nationale, né dans la commune.


  • Jean-François de Bourgoing (1748-1811), diplomate et mémorialiste.


  • Simon Robert (1762-1827), général des armées de la République et de l'Empire.


  • Pierre-Gaspard Chaumette (1763-1794), procureur syndic de la ville de Paris.


  • Pierre Auguste Adet (1763-1834), médecin et diplomate.


  • Joseph-Henri Réveillé-Parise (1782-1852), médecin français.


  • Louis Charles Roche (1790-1875), médecin français.


  • Louis Vicat (1786-1861), ingénieur, inventeur du ciment artificiel.

  • Achille Carimantrand (1795-1878), militaire, commerçant et maire de Nevers (1849).


  • Monseigneur Crosnier (1804-1880), ecclésiastique et érudit.


  • Gustave Mathieu (1808-1877), poète et chansonnier.


  • Auguste-Alexandre Ducrot (1817-1882), général.


  • Louis Dauvergne (1828-1899), peintre, né au château de Vesvres à Rouy et décédé à Nevers, ou il habitait chez sa sœur 4 place de la République, depuis 1894. Il est inhumé dans le caveau familial à Montapas.


  • François Pittié (1829-1886), général et homme de lettres.


  • Cyprien Girerd, homme politique né à Nevers en 1832, mort en 1916 ; nommé préfet par Gambetta en 1870, député, sous-secrétaire d'État.


  • Gustave-Joseph Witkowski (1844-1922), médecin et écrivain.


  • Annette Poulard, alias la mère Poulard, née Annette Boutiaut, le 16 avril 1851, rue du Mouesse (ses parents travaillaient dans le maraîchage), décédée le 7 mai 1931. Célèbre pour son omelette au Mont Saint-Michel


  • Charles Rabot (1856-1944), explorateur.


  • Émile Chénon (1857-1927), historien et archéologue.


  • Lucienne Signoret-Ledieu (1858 - 1904), sculptrice


  • Victor Gautron du Coudray (1868-1957), poète, historien, peintre et géologue.

  • Francis Guyonnet (1869-1956), chroniqueur et écrivain.


  • Fernand Chalandre (1879-1924), graveur.


  • André Deslignères (1880-1968), peintre et graveur.


  • René Plard (1888-1945), homme politique.


  • Paul Minot (1899-1980), homme politique (président du Conseil municipal de Paris en 1961-1962, sénateur de Paris de 1968 à 1977) et écrivain.


  • Louis Francis (1900-1959), écrivain, lauréat du prix Renaudot en 1934.


  • Raoul Follereau (1903-1977), journaliste et écrivain, fondateur de la Fondation Raoul-Follereau de lutte contre la lèpre.


  • Michel Vieuchange (1904-1930), explorateur et écrivain.


  • Paul Jourdier (1907-1995), officier de cavalerie[37], Compagnon de la Libération[38].


  • Henri Bouquillard (1908-1941), aviateur abattu au-dessus de Londres, Compagnon de la Libération[39].


  • Jean Royer (1920-2011), député-maire de la ville de Tours de 1959 à 1995, ministre en 1973-1974 (Commerce puis PTT).


  • Henri Virlogeux (1924-1995), acteur.


  • Jean-Pierre Harris (1930-2010), homme politique et écrivain.


  • André Harris (1933-1997), journaliste, réalisateur et producteur, frère du précédent.


  • Jean-Charles Willoquet (1944-1990), braqueur célèbre.


  • Jean-Luc Moreau (1944-), comédien et metteur en scène.


  • Roselyne Bachelot-Narquin (1946-), ministre de l'environnement (2002-2004), députée européenne, vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire, vice-secrétaire national de l'UMP, ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports depuis le 18 mai 2007.


  • Zazie Varnel (1946-), chanteuse.


  • Guy Savoy (1953-), chef-cuisinier à Paris.


  • Claude Lévêque (1953-), artiste plasticien.


  • Jean-Yves Cendrey (1957-), écrivain.


  • Thierry Guerrier (1959-), journaliste, un des animateurs de l'émission C dans l'air


  • Bruno Martini (1962-), footballeur, ancien gardien de but de l'équipe de France ; a débuté à l'ASA Vauzelles puis à la JGA Nevers.


  • Yves Charnet (1962-), écrivain.


  • Yann Moix (1968-), écrivain et réalisateur.


  • Kilien Stengel (1972-), auteur gastronomique.


  • Da Silva (1976-), chanteur.


  • Joseph D'Anvers (1976-), chanteur.


  • Gauthier Grumier (1984-), épéiste né à Nevers et ayant fait ses débuts au Cercle Nevers Escrime.




Personnalités nées dans l'agglomération neversoise |



  • Miguel Martinez (1976-), champion olympique, du monde, d'Europe et de France de vélo cross-country (originaire de Fourchambault).


Personnalités décédées à Nevers |




  • Jean II Casimir Vasa (1609-1672), roi de Pologne.


  • Pierre d'Autancourt (1771-1832), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Nevers.


  • Lucien Gueneau (1832-1908), homme politique, capitaine de cavalerie et écrivain.


  • Bernadette Soubirous ou sainte Bernadette (1844-1879) est morte comme moniale à la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers (son cercueil vitré est visible à l'Espace Bernadette).


  • Romain Baron (1898-1985), homme de lettres et écrivain, habita Nevers, rue Marceau, où il mourut. Une rue lui a été dédiée à côté du lycée de la communication Alain-Colas.


  • Pierre Bérégovoy (1925-1993), Premier ministre (1992-1993), maire de Nevers (1983-1993). Il s'est suicidé le 1er mai 1993 à Nevers et est décédé lors de son transfert à l'hôpital du Val de Grâce.


  • Monseigneur Crosnier (1804-1880), ecclésiastique et érudit.


  • Gustave Jean Louis Mohler, (1836-1920), sculpteur, céramiste et artiste peintre français, professeur à l’École Municipale des Arts de Nevers[40],[41].


  • Victor Gueneau (1835-1919), historien du Nivernais. Une promenade de la ville porte son nom.


  • Raoul Toscan (1884-1946), homme de lettres et artiste peintre, conservateur de la Bibliothèque de Nevers de 1923 à 1945.

  • Maurice Bardin (1921-2010), pianiste, chef d'orchestre, compositeur, amateur d'art, auteur du Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs nivernais, directeur de la Philarmonie de Nevers de 1980 à 1988[42].


  • Guy Ligier, (1930-2015), pilote automobile français. Il a participé à treize Grands Prix de Formule 1, obtenant un point au Championnat du monde des pilotes grâce à sa sixième place au Grand Prix d'Allemagne 1967. Il est plus connu pour avoir fondé son écurie de course de Formule 1, Ligier, qui courut pendant les années 1970 à 1990. L'écurie est ensuite achetée par Flavio Briatore, qui la revend à Alain Prost en 1997, lequel la rebaptise Prost Grand Prix.



Personnalités liées à la ville |




  • Les Tambours du Bronx, groupe de percussions urbaines, originaire de Varennes-Vauzelles, dont les membres ont, jusqu'en 1992, organisé leurs répétitions à Nevers.


  • Jean-Charles Willoquet (1944-1990), truand médiatique, a été coiffeur à Nevers et « lieutenant » de Jacques Mesrine.


  • Paul Couderc, astronome et vulgarisateur scientifique.


  • Yves Gomy, entomologiste (histéridologue) y réside depuis 2001.



Blasonnement |


Article détaillé : Armorial des communes de la Nièvre.





Blason

Blasonnement :
« D'azur semé de billettes d'or, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. »



Notes et références |



Références 





  1. Insee : Populations légales 2015


  2. Le site des Conseils départementaux (entre-autres) nomme neversois les habitants de Nevers tout comme les services municipaux et la grande majorité des habitants : https://www.conseil-general.com/local/mairies-villes-communes/mairie-nevers-58000.htm.


  3. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.


  4. Itinéraire d'Antonin


  5. Table de Peutinger


  6. monnaie mérovingienne


  7. monnaie carolingienne


  8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 1, 1990.


  9. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n°CXXII.


  10. Caroline Fontaine, « Nevers, ville morte », Paris Match, semaine du 28 novembre au 5 décembre 2018, p. 72-77.


  11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  14. ISAT


  15. Magnytude


  16. ESAAB


  17. INSERR


  18. CS2I


  19. EGC Bourgogne


  20. a et bhttp://lyc58-renardfollereau.ac-dijon.fr/index.php/fr/apres-le-bac


  21. http://lyc58-colas.ac-dijon.fr/pledes.htm


  22. « Nièvre : le club Nevers Football est en liquidation judiciaire - France 3 Bourgogne », sur France 3 Bourgogne (consulté le 16 juin 2016)


  23. « D'Jazz Nevers », sur djazznevers.com (consulté le 4 octobre 2016)


  24. "RCF Nièvre" sur nievre.catholique.fr


  25. Fiche d'NRJ Nevers sur SchooP


  26. Site web de Nevers FM


  27. Fiche de Virgin Radio Centre sur SchooP


  28. "A propos de Bac FM"


  29. Emetteurs TNT dans la Nièvre. Le Pré du Pavé émet également France 3 Franche-Comté.


  30. La Faïence de Nevers, un incontournable de la Nièvre, sur le site Nièvre Tourisme.


  31. Romain Jeanticou et Arnaud Paillard, Casse moyenne, Kaïa (no 8)


  32. a b c d e et fDépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013


  33. Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°18, p.34/160.p.


  34. Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de la Nièvre)


  35. Jean-Mathias Joly, « Tournage de Rosalie Blum : 335.000 euros de retombées pour Nevers et ses environs », Le Journal du Centre,‎ 10 février 2016, p. 9 (ISSN 0996-1259, lire en ligne)


  36. Lara Payet, « A la recherche des lieux emblématiques du tournage de Rosalie Blum à Nevers », Le Journal du Centre,‎ 10 février 2016, p. 9 (ISSN 0996-1259, lire en ligne)


  37. Avec son escadron de Spahis Marocains, il a mené à Umbrega la dernière charge sabre au clair de la cavalerie française


  38. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1].


  39. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[2].


  40. catalogue.bnf.fr: Gustave Mohler


  41. musee-orsay.fr:


  42. Maurice Bardin, sur data.bnf.fr.



Notes 





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Jean-Yves Tessier, La faïence de Nevers 1585-1900 : Coffret 2 volumes : tome 1, Histoires et techniques ; tome 2, L’Âge d'or du XVIIe siècle, Nevers, Faton, 2009.

  • Denis Coton, Un député-maire de Troyes, René Plard 1888 - 1946, Éditions Dominique Guéniot, 2005.

  • François Lechat, Nevers pas à pas, Imprimerie Clerc, 1983, 345 p. (histoire de Nevers, rue par rue).

  • Edmond Frezouls † dir., Les villes antiques de la France, III. Lyonnaise I : Autun - Chartres - Nevers, De Boccard, 1997, 308 p., ill.



Articles connexes |


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