Tahar Rahim
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| Naissance | 4 juillet 1981 Belfort, France |
|---|---|
| Nationalité |  Français |
| Profession | Acteur |
| Films notables | Un prophète Grand Central Le Passé Samba Réparer les vivants |
Tahar Rahim, né le 4 juillet 1981 à Belfort, est un acteur français. Il a reçu le César du meilleur acteur 2010 pour le film Un prophète.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Carrière cinématographique
1.2 Vie privée
2 Filmographie
2.1 Cinéma
2.2 Courts métrages
2.3 Séries télévisées
3 Théâtre
4 Prix et distinctions
5 Notes et références
6 Liens externes
Biographie |
Tahar Rahim a grandi dans le quartier des Résidences à Belfort. Issu d'une famille modeste algérienne, originaire d'Oran[1],[2],[3] (son père y était professeur, avant de devenir ouvrier en France[4]), il passe son temps dans les salles de cinéma qu'il fréquente dès son adolescence. À ce propos, dans Libération Next, il déclare qu'il était « dans une semi-hypnose »[5]. Il fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, puis, après avoir « [perdu] deux ans en fac de sport puis de maths-informatique », il fait des études cinématographiques à l'Université Paul-Valéry de Montpellier[6].
Carrière cinématographique |
Pendant qu'il poursuit ses études à l'université, il joue dans le docu-fiction de Cyril Mennegun, Tahar l'étudiant qui s’inspire[5] largement de la vie du futur comédien en 2005. Après ses études de cinéma, il participe à la série évènement de Canal+, la Commune, puis fait une brève apparition dans le film À l'intérieur d'Alexandre Bustillo et Julien Maury, la même année.
Son premier grand rôle lui est donné par Jacques Audiard en 2009 dans Un prophète qui reçoit un accueil critique très favorable de la presse lors de sa présentation au Festival de Cannes, notamment pour sa performance d'acteur[7],[8],[9]. Il y joue le rôle de Malik, un jeune de 19 ans sans repères, condamné à une peine de 6 ans. Ce rôle lui vaut le prix du meilleur comédien européen 2009 et le prix Lumière du meilleur acteur en 2010. Il remporte surtout le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur lors de la 35e cérémonie des César le 27 février 2010, doublé qui ne constitue pas une première pour cette institution ; en 1984, Richard Anconina réalise le doublé meilleur espoir masculin et meilleur acteur dans un second rôle pour Tchao Pantin. Ce second doublé pour un comédien décide l'Académie des Césars à modifier le règlement l'année suivante afin d'interdire le cumul de nominations pour un même rôle dans différentes catégories[10],[11].
En 2011, il entame une carrière internationale avec L'Aigle de la Neuvième Légion de Kevin Macdonald, puis après deux films d'auteur, joue avec Antonio Banderas dans Or noir de Jean-Jacques Annaud[12].
En 2012, il fait partie du jury des longs métrages du Festival du film asiatique de Deauville présidé par Elia Suleiman.
Durant le Festival de Cannes 2015, il fait partie du jury Un Certain Regard présidé par la comédienne italo-américaine Isabella Rossellini.
En 2018, Il tient le rôle principal (celui de l'agent du FBI Ali Soufan) dans la série américaine The Looming Tower, qui évoque les ratés de la communication entre la CIA et le FBI menant aux attentats du 11 septembre 2001[13].
Vie privée |
Depuis 2010, il est marié avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film Un prophète[14]. Le 25 juillet 2017, Leïla donne naissance à leur premier enfant, un garçon prénommé Souleiman Rahim[15].
Filmographie |
Cinéma |
2005 : Tahar l'étudiant de Cyril Mennegun : Tahar
2007 : À l'intérieur d'Alexandre Bustillo et Julien Maury : Policier municipal
2007 : La Commune (série télévisée) de Philippe Triboit : Yazid Fikry
2009 : Un prophète de Jacques Audiard : Malik El Djebena
2011 : L'Aigle de la Neuvième Légion (The Eagle) de Kevin Macdonald : Le Prince phoque
2011 : Les Hommes libres de Ismael Ferroukhi : Younes
2011 : Love and Bruises de Lou Ye : Mathieu
2011 : Or noir de Jean-Jacques Annaud : Auda
2012 : À perdre la raison de Joachim Lafosse : Mounir
2013 : Le Passé d'Asghar Farhadi : Samir
2013 : Grand Central de Rebecca Zlotowski : Gary
2013 : Gibraltar de Julien Leclercq : Redjani Belimane
2014 : Samba d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Wilson
2014 : Le Père Noël d'Alexandre Coffre : Le père Noël
2014 : The Cut de Fatih Akin : Nazaret Manoogian
2015 : Les Anarchistes d'Élie Wajeman : Jean Meyer[16]
2016 : Réparer les vivants de Katell Quillévéré : Thomas Remige
2017 : Le Secret de la chambre noire de Kiyoshi Kurosawa : Jean
2017 : Le Prix du succès de Teddy Lussi-Modeste : Brahim
2018 : Marie Madeleine (Mary Magdalene) de Garth Davis : Judas
2018 : Joueurs de Marie Monge : Abel
Courts métrages |
2010 : You Never Left de Youssef Nabil
Séries télévisées |
2007 : La commune : Yazid Fikry
2012 : Bref. (épisode 53 : Y'a des gens qui m'énervent)
2015 : Panthers : Khalil
2018 : The Looming Tower : Ali Soufan
Théâtre |
2007 - 2008 : Libres sont les papillons de Leonard Gershe, adaptation et mise en scène de Hélène Zidi-Chéruy, rôle de Benjamin
Prix et distinctions |
Tahar Rahim à la 35e cérémonie des César (février 2010).
2009 : prix du cinéma européen du meilleur acteur pour Un prophète[17].
2010 : Globe de cristal du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : Étoile d'or de la presse du cinéma français de la révélation masculine pour Un prophète
2010 : prix Lumière du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : César du meilleur espoir masculin pour Un prophète
2010 : César du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : prix Patrick-Dewaere
Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz 2015 : Chistera de la meilleure interprétation masculine pour Les Anarchistes
Notes et références |
Tahar Rahim. Acteur du film "Un Prophète" : « Je viendrai tourner en Algérie si le scénario me plaît... » dans El Watan du 26 mai 2010
Tahar Rahim : « La revanche sociale, ni un objectif ni une motivation » dans Rue89 du 20 novembre 2011.
Le dernier film de Tahar Rahim en salle sur afrik.com du 28 septembre 2011.
Marie-France Etchegoin, « Tahar l'infiltré », GQ n°113, septembre 2017, pages 86-93.
Cécile Daumas, « Tahar Rahim, le sensitif », Next Libération, no 19, septembre 2009, p. 44 à 49 (ISSN 1958-1440)
Tahar Rahim : "Je m'étais donné dix ans pour y arriver" dans L'Express du 3 mars 2010
« "Un prophète" : la prison, une école de la vie selon Jacques Audiard »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) par Jacques Mandelbaum dans Le Monde du 18 mai 2009
«Un prophète», taule froissée par Gérard Lefort dans Libération du 18 mai 2009
(it) Quasi un romanzo criminale e la Francia si candida alla Palma dans La Repubblica du 17 mai 2009
Charlotte Pudlowski, « Le vrai scandale des César n'est pas là où vous croyez », Slate, 31 janvier 2014(lire en ligne)
« César 2014 : pourquoi Adèle Exarchopoulos n’est pas nommée en Meilleure actrice ? », Première, 31 janvier 2014(lire en ligne)
Reitzer J., Tuillier L., 2011 : « Sept acteurs capitaux : Tahar Rahim » Trois couleurs no 96 (novembre 2011) - p. 66-67
(en) Nicole Sperling, « How The Looming Tower Stand-Out Tahar Rahim Became Real-Life F.B.I. Agent Ali Soufan », sur HWD, 12 avril 2018(consulté le 28 novembre 2018)
« Leïla Bekhti : son amour pour Tahar Rahim et ses envies de bébé », sur voici.fr, 5 luillet 2012 (consulté le 6 juillet 2012)
« Leïla Bekhti maman pour la 1ere fois : Le prénom et le sexe du bébé révélés », Purepeople, 28 juillet 2017(lire en ligne)
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18639183.html
(en) 22nd European Film Awards: Winners sur le site de l'European Film Awards
Liens externes |
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(en) Tahar Rahim sur l’Internet Movie Database
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