Vivendi





















































































Vivendi

logo de Vivendi



Création

1853 : Compagnie générale des eaux
Dates clés

1998 : nom Vivendi adopté
2000 : séparation avec Veolia Environnement et création de Vivendi Universal
2006 : Vivendi
2014 : cession de SFR
2015 : Rachat de Dailymotion et de Radionomy
2016 : Rachat de Gameloft
Fondateurs

Napoléon III

Forme juridique

Société anonyme

Action

Euronext : VIV

Slogan
Vivons ensemble.

Siège social

Paris
Drapeau de France France

Direction

Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance
Arnaud de Puyfontaine, président du Directoire
Philippe Bénacin, vice-président du conseil de surveillance
Actionnaires

Groupe Bolloré (0,21 )[1], BlackRock (0,05 )[2], Société générale (0,05 )[3], Lansdowne Partners (en) (0,04 )[4], Caisse des dépôts et consignations (0,03 )[5], Amundi (0,03 )[6], State Street Corporation (0,02 )[7], Lyxor Asset Management (0,02 )[8], Norges Bank Investment Management (d) (0,02 )[9] et Newton Investment Management (en) (0,02 )[10]Voir et modifier les données sur Wikidata

Activité
Communication, télécommunications et divertissement

Filiales

Universal Music Group, Groupe Canal+, Gameloft, Dailymotion, Havas et Vivendi Games
Effectif
42 394 (2017)

Site web

www.vivendi.com


Capitalisation

en diminution 28 milliards € (31/12/2017)

Fonds propres

en diminution 19,612 milliards € (2016)

Dette

Decrease Positive.svg 1,555 milliard € (2015)

Chiffre d'affaires

en augmentation 12,444 milliards € (2017)
+15 % vs 2016

Résultat net

en augmentation  1,312 milliard € (2017)
+73,9 % vs 2016

Vivendi est un groupe français spécialisé dans les contenus, les médias, et la communication.


Présent dans plus de 100 pays[11] et coté à la Bourse de Paris où il appartient à l'indice CAC 40, le groupe est actif dans l'univers des contenus, des médias et de la communication. Il concentre ses activités autour du groupe Universal Music Group, du groupe de télévision payante Groupe Canal+ et d'Havas.


À l'origine spécialisé dans les services aux collectivités territoriales (eau, transport et environnement) sous le nom de Compagnie générale des eaux (parfois abrégé en « Générale des eaux » ou en CGE), le groupe s'est peu à peu renforcé, à la fin des années 1990, dans les nouvelles technologies sous la présidence de Jean-Marie Messier. Après avoir connu d'énormes difficultés entre 2002 et 2004, le groupe, rebaptisé Vivendi Universal en 2000 puis Vivendi en 2006, s'est redressé et a repris les opérations de croissance externe pour renforcer ses positions.


Vivendi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs de contenus dans le monde.




Sommaire






  • 1 Historique


    • 1.1 Un groupe de services plus que centenaire


    • 1.2 L'ère Dejouany


    • 1.3 Les années J2M


      • 1.3.1 La marche forcée vers les médias


      • 1.3.2 La chute




    • 1.4 Un groupe recomposé


    • 1.5 Un nouveau départ


    • 1.6 L'arrivée de Vincent Bolloré


    • 1.7 Identité visuelle (logo)




  • 2 Activités du groupe Vivendi


    • 2.1 Médias


      • 2.1.1 Groupe Canal+


      • 2.1.2 Universal Music Group




    • 2.2 Gameloft


    • 2.3 Havas


    • 2.4 Vivendi Village


    • 2.5 Fnac Darty




  • 3 Anciennes activités


    • 3.1 Télécommunications


      • 3.1.1 SFR


      • 3.1.2 GVT






  • 4 Direction de l'entreprise


    • 4.1 Présidents et administrateurs du groupe


    • 4.2 Conseil de surveillance




  • 5 Données financières


  • 6 Communication


    • 6.1 Activité de lobbying


      • 6.1.1 Auprès des institutions de l'Union européenne


      • 6.1.2 Aux États-Unis






  • 7 Actionnariat


  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Documentaire


    • 9.3 Liens externes







Historique |



Un groupe de services plus que centenaire |


La Compagnie générale des eaux avait comme ancêtre la Compagnie des Eaux de Paris des frères Périer, qui fut au cœur des grandes spéculations de la fin du règne de Louis XVI.


Elle naît plus tard du décret impérial de Napoléon III, le 14 décembre 1853, la ville de Lyon s'engageant à acheter de l'eau (10 000 m3) à des conditions fixées par avance (17 francs le m³), non révisables sur 20 ans. C'est la première concession d'eau de l'histoire.


À Paris, la Compagnie n'obtient pas la concession, le préfet Haussmann préférant créer un service municipal de production et de distribution de l'eau. Mais la Compagnie générale des eaux ayant racheté les compagnies des eaux de Montmartre et des Batignolles, l'extension du périmètre de Paris, en 1859, conduit l'année suivante à un accord avec la municipalité (régime dit de la "régie intéressée").



L'ère Dejouany |


De 1976 à 1996, la Compagnie Générale des Eaux se développe dans de nouveaux métiers sous la présidence de Guy Dejouany. Au début des années 1980, elle se diversifie en investissant dans la gestion des déchets, l'énergie, les transports, la construction et l'immobilier. Elle est alors spécialisée dans les délégations de services publics et les commandes des pouvoirs publics, proche des milieux politiques et dépendante des commandes de l'État et des collectivités territoriales.


En 1983, elle participe à la création de Canal+, la première chaîne de télévision payante en France. En 1989, elle prend le contrôle de la Société générale d'entreprises (SGE) et, dans les années 1990, elle commence à investir dans les télécommunications et les médias et, en 1996, elle crée Cegetel, une société de téléphonie fixe et mobile, possédant les marques Tam Tam (pager), Le 7 (Le fixe) et SFR (mobile). Elle entre dans le capital d'AOL Europe. Toutefois, au milieu des années 1990, la Générale des Eaux reste une société qui se concentre sur le marché français.



Les années J2M |


Article détaillé : Jean-Marie Messier.

En 1996, Guy Dejouany choisit comme successeur une personne extérieure au groupe : Jean-Marie Messier. Ce jeune associé de Lazard arrive à la tête de la Compagnie Générale des Eaux le 27 juin. La Générale des Eaux compte alors diverses activités, dont la plus importante est la distribution d’eau. Elle est également présente dans l'électricité, les télécommunications, le bâtiment, la propreté…


S'étant lui-même affublé du surnom J2M, le nouveau président décide d'investir, à un rythme effréné et sous le feu des projecteurs, dans les nouvelles technologies et les médias. Il est rebaptisé ensuite J6M pour « Jean-Marie Messier, Moi-Même, Maître du Monde », appellation attribuée selon lui par l’émission de Canal+, Les Guignols de l'info.



La marche forcée vers les médias |


En 1997, Messier vend les cliniques de la Compagnie Générale des Eaux. Début 1998, la CGE se rapproche d'Havas[12], lui aussi plus que centenaire, renforçant ainsi sa participation dans Canal+ et acquérant du même coup des actifs dans la publicité et les jeux vidéo.


En mai 1998, la Compagnie Générale des Eaux change son nom en Vivendi. Le groupe compte alors deux pôles d'activités, la communication et l'environnement[N 1] :


  • le pôle communication, les activités sont regroupées dans « Vivendi Communication », comprenant Cegetel, premier opérateur privé de télécommunications, Havas, avec ses pôles jeux vidéo, éditions et presse et le groupe Canal+ ;

  • le pôle environnement, les activités sont regroupées dans « Vivendi Environnement », comprenant notamment la Générale des Eaux, le leader mondial de son secteur, Dalkia, dans l'énergie, CGIS et SGE avec CBC, pour le BTP.

Le désengagement des activités traditionnelles du groupe se poursuit : en mai 1998, Vivendi cède sa participation de 25 % dans JCDecaux. L'année suivante, il vend SGE, son pôle de construction, qui sera à l'origine de Vinci, et CGIS.


Parallèlement, le groupe continue son expansion dans les médias : il prend en 1999 le contrôle de Pathé (dont il revendra la majeure partie des activités peu après), et fusionne en juin 2000 avec Seagram, maison-mère d'Universal Music Group (PolyGram, MCA Music Entertainment Group) et des studios de cinéma Universal, qui donne naissance à Vivendi Universal[13].


À cette occasion, Havas est renommé Vivendi Universal Publishing et devient un éditeur de littérature, manuels scolaires, presse et jeux vidéo ; la division jeux vidéo, qui regroupe Blizzard Entertainment et Sierra Entertainment, hérités de Havas, ainsi qu'Universal Interactive, apportée par Seagram, garde le nom de Universal Interactive jusqu'en 2002 puis devient Vivendi Universal Games. Les activités cinématographiques et télévisuelles de Canal+ et des studios Universal sont regroupées au sein de Vivendi Universal Entertainment (média et parcs d'attraction).


Vivendi a obtenu trois milliards de francs « d’exemption fiscale » pour sa fusion avec Pathé en 1999 puis cinq milliards de francs « d’exemption fiscale » lors de la fusion avec Universal[14].


Le pôle environnement « Vivendi environnement » est introduit en bourse en juillet 2000, Vivendi conservant plus de 70 % du capital[15]. Vivendi se désengage ensuite progressivement de « Vivendi environnement » (renommé « Veolia Environnement » en 2003 puis « Veolia » en 2005). Le désengagement complet est achevé en juillet 2006[16]. Veolia est recentrée sur l'eau et les services aux collectivités. Elle est redevenue rentable.



La chute |


En juillet 2002, Jean-Marie Messier est contraint de démissionner de son poste de président. Vivendi est alors proche de la cessation de paiements, perdant un milliard de dollars par mois, après avoir bénéficié du soutien de grandes banques, dénoncé lors du grand scandale autour des analystes financiers en 2002.


En mars 2003, Vivendi Universal annonce une perte comptable de 23 milliards d'euros alors qu'un an auparavant, son PDG déclarait que la société allait « mieux que bien ».


L'évolution en bourse de CGE-Vivendi est la suivante[17]:



  • 1994 : CGE, 20 

  • 2000 : Vivendi, 120 

  • 2002 : Vivendi, 8/9  plus bas niveau atteint

  • décembre 2017 : 22,42€



Un groupe recomposé |


Jean-René Fourtou est nommé président pendant l'été 2002[18]. Commence alors une réflexion sur la stratégie et l'avenir du groupe ainsi qu'un recentrage par des cessions d'actifs.


Fin 2003, Vivendi Universal revend la société d'édition Vivendi Universal Publishing (hors Vivendi Universal Games) à Lagardère SCA, pour satisfaire ses besoins de liquidités. Seule filiale cessible immédiatement, sa vente permet le rachat des parts de BT Group dans Cegetel pour devenir majoritaire dans l'opérateur de téléphonie mobile SFR.


En 2003, s'avérant un échec, Vivendi Universal Net, qui regroupe les activités internet du groupe, héritage de l'ère Messier et de la bulle Internet, est démantelé. L'essentiel des activités internationales de Canal + est aussi cédé (Italie, Benelux, Scandinavie…) ou fermé (Maroc). La même année, le groupe initie sa politique de responsabilité sociale de l'entreprise sur trois principes : protéger et accompagner la jeunesse, promouvoir la diversité culturelle, et favoriser le partage des connaissances. Ces engagements s’inscrivent dans la démarche initiée en 2000 par les Nations unies, elle s’est notamment concrétisée par la signature du pacte mondial[19].


En mai 2004, Vivendi Universal vend ses actifs médias américains Vivendi Universal Entertainment à General Electric qui possède déjà le groupe NBC. En échange, Vivendi Universal récupère 20 % du nouveau groupe NBCUniversal (soit le plafond de contrôle par un actionnaire étranger d'un des grands réseaux télévisés aux États-Unis, ici NBC en l'occurrence) et 14 milliards d'euros. Cette participation résiduelle est cédée en janvier 2011, à l'occasion du rachat par Comcast de 51 % de l'entreprise[20].


En avril 2005, Jean-René Fourtou devient président du conseil de surveillance, le président du directoire étant Jean-Bernard Lévy, jusque-là directeur général[21].



Un nouveau départ |


Le 20 avril 2006, le groupe reprend le nom de Vivendi[21].


Après l'importante série de cessions qui a suivi le départ de Jean-Marie Messier, le groupe se renforce dans les télécommunications, la télévision, la musique et les jeux vidéo.


Ceci se caractérise entre autres par la prise de contrôle totale de SFR, détenue avant 2003 à hauteur de 44 %, et par le rachat de Neuf Cegetel, d'AOL France en 2006[22], de Club Internet et des activités internet de Tele 2 France en 2007[23].


Dans le domaine musical, Vivendi acquiert en 2007 BMG Music Publishing, anciennement MCA Music Publishing, entité du groupe Bertelsmann qui ne faisait pas partie de la major du disque Sony BMG[24]. Elle est renommée Universal Music Publishing Group.


Vivendi Games fusionne en juillet 2008 avec Activision pour constituer Activision Blizzard[25], le numéro un mondial des jeux vidéo avec un chiffre d'affaires de 3,330 milliards d'euros en 2010 grâce notamment aux succès de Call of Duty et World of Warcraft.


En novembre 2011, Vivendi rachète et fusionne avec UMG sa concurrente britannique EMI Group pour la somme de 1,2 milliard de livres sterling[26], renforçant sa suprématie dans le monde de la musique avec plus de 33% de part de marché mondial. Toutefois, la filiale d'EMI nommée Parlophone est cédée pour 487 millions de livres sterling (570 millions d'euros) à Warner Music Group à la suite des demandes de diverses autorités de la concurrence[27].


En juin 2012, Jean-Bernard Lévy est remplacé par Jean-François Dubos, à la suite de divergences stratégiques avec Jean-René Fourtou[28].


En septembre 2012, le groupe Canal + prend le contrôle des chaînes de télévision Direct 8 et Direct Star auprès du groupe Bolloré, qui en échange, accède à une participation de 4,41 % du capital de Vivendi. Vincent Bolloré en est donc le premier actionnaire en 2013 avec 5 %[29].


En 2012, le groupe lance le site Cultures With Vivendi avec le slogan, « La culture au cœur du développement durable »[30].


En juillet 2013, Vivendi qui possédait 61 % d'Activision Blizzard, a cédé 49 % de ses actions à des actionnaires minoritaires du groupe. Dans le détail, Activision a payé 428 millions d'actions pour la somme de 5,83 milliards de dollars, le reste des parts revenant à un groupe d'investisseurs mené par Robert Kotick lui-même (le PDG actuel d'Activision Blizzard), qui débourse 2,34 milliards de dollars pour acheter 172 millions d'actions. Une opération d'un montant total de 8,2 milliards de dollars, soit environ 6 milliards d'euros. Cette vente fait d'Activision Blizzard une compagnie indépendante intégralement contrôlée par Robert Kotick. En octobre 2013, Vivendi ne possède plus que 12 % d'Activision Blizzard[31]. La vente d'Activision permet au groupe de multiplier par 11 son bénéfice net en 2013 à 1,967 milliard d’euros.


En novembre 2013, Vivendi annonce la vente de sa participation de 53 % de Maroc Telecom, groupe ayant des opérations au Burkina Faso, au Gabon, au Mali et en Mauritanie à Etisalat pour 4,2 milliards d'euros[32], vente conclue en mai 2014[33].


Vivendi poursuit sa stratégie de recentrage sur les activités de médias et de contenus autour principalement du groupe Canal+ et d'Universal Music Group. Le 5 avril 2014, l’opérateur SFR est vendu à Numericable, pour « une valeur totale supérieure à 17 milliards d’euros »[34]. Selon Jérôme Bonin, analyste chez Natixis, Messieurs Bolloré et de Puyfontaine voudraient ainsi « installer Vivendi parmi les géants mondiaux Disney, ABC, Fox et les autres »[35].



L'arrivée de Vincent Bolloré |


En juin 2014, l'assemblée générale du groupe valide l'arrivée de Vincent Bolloré à la tête du conseil de surveillance[36]. Arnaud de Puyfontaine est nommé directeur général du groupe[37].


En septembre 2014, Vivendi annonce la vente de GVT à Telefónica pour 7,2 milliards d'euros, soit 4,66 milliards en liquide, contre une participation de 7,4 % dans Telefonica Brasil et de 5,7 % dans Telecom Italia[38]. L'accord est finalisé en mai 2015[39].


Lors de l’assemblée générale des actionnaires, du 24 juin 2014, les décisions de la nouvelle direction sont adoptées à près de 90 %, validant ainsi la stratégie du groupe[40].


En février 2015, Altice annonce son intention d'acquérir les 20 % qu'il ne détient pas et qui appartiennent à Vivendi, dans l'ensemble Numericable-SFR, pour un montant de 3,9 milliards d'euros[41].


En mars 2015, Scripps Networks Interactive acquiert 52,7 % de l'entreprise polonaise TVN pour 613 millions d'euros à ITI Group et à Canal+ (filiale de Vivendi)[42].


En avril 2015, le groupe annonce son intérêt pour la plateforme de vidéos en ligne Dailymotion, convoité également par Yahoo et le groupe hongkongais PCCW, et entre en négociations exclusives avec Orange dans l'objectif de racheter 80 % du site pour une valeur estimée à 217 millions d'euros[43]. Dans la foulée, le directoire du groupe annonce être parvenu à un accord avec les représentants de P. Schoenfeld Asset Management (PSAM). Selon un communiqué de presse publié sur le site, PSAM « approuvera les résolutions proposées par le Directoire et votera contre la résolution visant à écarter la règle de doublement des droits de vote »[44].


En septembre 2015, Vivendi acquiert les Studios de Boulogne, où sont enregistrés notamment Le Grand Journal et le Canal Football Club, pour un montant inconnu[45].


En octobre 2015, Vivendi annonce avoir acquis une participation de 19,9 % dans Telecom Italia[46]. Ce même mois, l'entreprise acquiert également une participation dans les sociétés de jeux vidéo Ubisoft (que son PDG qualifie d'agression[47]) et Gameloft à respectivement 10,39 % et 10,2 %[48] et en décembre il annonce avoir acquis 64,4 % du capital de Radionomy Group[49],[50]. Il augmente ensuite ses participations dans Gameloft à 28,2 %[51], et à 21,1 % dans Telecom Italia[52].


En janvier 2016, la participation résiduelle dans Activision Blizzard est cédée pour un montant d'environ un milliard d'euros[53]. En février 2016, Vivendi lance une OPA hostile sur Gameloft[54].


Le 8 avril 2016, un échange de participation avec Mediaset est annoncé, chaque entreprise prenant 3,5 % de l'autre, l'entreprise française reprenant également intégralement le bouquet de télévision payante Mediaset Premium (jusque-là détenu par Mediaset à 89 % et Telefonica à 11 %) ; le but de l'opération est notamment de contrer Netflix, en mettant en commun leurs activités de vidéo à la demande[55].


Le même mois, Vivendi annonce une prise de participation de 15 % dans la Fnac au travers d'une augmentation du capital de cette dernière pour 159 millions d'euros[56].


Le 30 mai 2016, la réussite de sa prise de contrôle de Gameloft est annoncée, Vivendi possédant 61,71 % du capital de l'entreprise[57],[58], puis 100% du capital en juillet 2016[59].


En avril 2017, l'Union européenne autorise la prise de contrôle de Vivendi par Bolloré qui détient désormais la majorité à l'Assemblée générale de Vivendi, et 29 % des droits de vote[60].


En mai 2017, le FISC français est condamné à rembourser la somme de 315 millions d'euros à Vivendi. La décision, prise par le tribunal administratif de Montreuil, porte sur la suppression d'une niche fiscale[61].


En mai 2017, le groupe Vivendi annonce l'acquisition de la participation de 60 % du groupe Bolloré dans Havas pour un montant de 2,36 milliards d'euros[62],[63],[64]. En novembre 2017, il lance une OPA et une OPRO sur le capital restant pour en détenir 100 %[65].


En juillet 2018, le groupe annonce un virage stratégique avec l'acquisition d'Editis, qui compte près de 50 maisons d'éditions, à l'espagnol Grupo Planeta. Cette annonce intervient parallèlement à celle d'un désengagement partiel d'Universal Music Group, qui pourrait aller jusqu'à 50% du capital de la maison de disque[66].



Identité visuelle (logo) |




Activités du groupe Vivendi |


Article détaillé : Liste des actifs détenus par Vivendi.

Vivendi est aujourd’hui un groupe recentré sur la production de médias et de contenus, notamment numérique (télévision, musique, jeux vidéo)[67].



Médias |



Groupe Canal+ |


Article détaillé : Groupe Canal+.

Groupe Canal+ est le pôle Télévision et Cinéma du groupe. Il est le premier groupe de télévision payante en France. Il est leader dans l'édition de chaînes de télévision premium et thématiques et dans l'agrégation et la distribution d'offres de télévision payante. Pionnier des nouveaux usages télévisuels, il est également un acteur de référence dans la production et la distribution de films et de séries. Ainsi, la série Les Revenants s'exporte dans de nombreux pays dont les États-Unis, où elle remporte l'International Emmy Awards 2013 de la meilleure série dramatique.


Depuis le 5 novembre 2013, Vivendi a acquis auprès de Lagardère SCA sa participation de 20 % au capital de Canal+ France, devenu le Groupe Canal+ S.A[68].


Ce groupe a pour filiales à 100 %[69] :



  • Les chaînes gratuites de la TNT : C8, CStar, et CNews

  • Studiocanal

  • Canalplay

  • Canal+ Régie

  • La chaîne Canal+ et toutes ses variantes (Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Canal+ Séries, Canal+ Family, Canal+ Décalé), regroupées au sein de la Société d'Édition de Canal + (SECP) (48 %)

  • Canal+ Vietnam (50 %)


  • Canal (opérateur de télévision, ex Canalsat) (100 %)


  • Canal+ Overseas (incluant Cyfra+ et Mediaserv depuis le 12 juillet 2013)

  • Canal+ Distribution (100 %)


  • MultiThématiques (100 %) (Ciné+, Planète+, Teletoon+, Piwi+, Maison+, Comédie+, Infosport+, Seasons, Canal+ Séries)



Universal Music Group |


Article détaillé : Universal Music Group.

Universal Music Group est une des trois majors du disque, le numéro un mondial de la musique enregistrée avec 38,9 % de parts de marché[70], avec plus d'un disque sur trois vendu dans le monde et le plus important catalogue de droits sur des œuvres musicales. Ses labels les plus connus sont :



  • Island Def Jam Music Group


  • Interscope Geffen A&M Records

  • Mercury Records

  • Polydor

  • Universal Motown Republic Group

  • Decca

  • Deutsche Grammophon

  • Verve



Gameloft |


Gameloft est une entreprise de développement et d'édition de jeux vidéo. C'est un des leaders mondiaux du secteur des jeux mobiles avec 2,5 millions de jeux téléchargés chaque jour dans plus de 100 pays[71].


En 2016 et 2017, la société s’est classée en première place des éditeurs de jeux vidéo mobiles sur AppStore et Google Play en comptabilisant plus d‘un milliard de téléchargements dans le monde[72]. Il compte plus de 140 millions de joueurs mensuels.


Vivendi détient 100 % du capital de Gameloft depuis le 26 juillet 2016[73],[74].



Havas |


Havas est un groupe français de conseil en communication, principalement avec l'agence de publicité Havas Worldwide[75] – anciennement Euro RSCG, Arnold Worldwide aux États-Unis – et d'achat d'espace média, principalement avec Havas Media.


Havas est en 2017 le sixième groupe publicitaire à l'échelle mondiale[76].


En mai 2017, le groupe Vivendi annonce l'acquisition de la participation de 60 % du groupe Bolloré dans Havas pour un montant de 2,36 milliards d'euros[77],[78], en cas de réussite de cette opération, les 40 % autres pourcents d'Havas devrait être repris également par Vivendi, pour un total de 3,881 milliards d'euros[79],[80].


Le 5 octobre 2017, Vivendi annonce le résultat définitif de son OPA sur le groupe[81]. Sa part passe alors à 94,75 % du capital et 94,73 % des droits de vote. À 9,25 € par action, l’opération a coûté 1,39 milliard d’euros à Vivendi.  



Vivendi Village |


Vivendi Village est une entité opérationnelle du « nouveau Vivendi » qui emploie 750 personnes à travers le monde. Elle regroupe 4 activités de services visant à « assurer la production, l’intermédiation et la distribution de contenus »[82].


Selon le groupe, Vivendi Village vise à la fois à « bâtir la nouvelle identité de l’entreprise et à favoriser l’échange de compétences dans le but de tester des nouveaux business models » . Sur l’année 2014, ce rassemblement d’entreprises innovantes a réalisé un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.


La principale structure de cette branche est Vivendi ticketing qui traite plus de 40 millions de billets par an et contrôle un des leaders du marché de la billetterie. Cette branche se structure autour de 4 marques[83] :



  • See tickets (États-Unis, Royaume-Uni)


  • Digitick group (France)

  • InfoConcert.Com

  • Zepass


Vivendi Village possède aussi une antenne de conseil et de mise en relation digitale entre particuliers et professionnels : My best pro[84]. Elle intervient dans cinq grands domaines « qui doivent permettre de monétiser l’audience par le service et non par la publicité » :



  • Le coaching avec Wengo

  • Le juridique avec juritravail.com

  • Les travaux à domicile avec DevisPresto.com

  • L’enseignement à domicile avec Bordas.com

  • La santé avec RDVmédicaux.com


Vivendi Village inclut également, Watchever, une filiale spécialisée dans la vidéo en ligne. En 2013, elle lance un service de vidéo à la demande par abonnement en Allemagne[85].


Enfin, Vivendi Village est propriétaire des studios de la Canal Factory et de l’Olympia à Paris[86] via sa filiale Olympia Production[87]. La salle de l'Olympia, classé au patrimoine culturel, accueille plus de 700 000 visiteurs par an.



Fnac Darty |


Le 11 avril 2016, le groupe Vivendi annonce son entrée dans le capital du groupe Fnac Darty. En février 2018, détenait 11,05% du capital du groupe Fnac Darty[88].



Anciennes activités |



Télécommunications |



Circle-icons-scissors.svgCette section est trop longue. Elle pourrait gagner à être raccourcie ou répartie en plusieurs sous-sections.
Il est également possible que sa longueur crée un déséquilibre dans l'article, au point d'en compromettre la neutralité en accordant à un aspect du sujet une importance disproportionnée.

L'arrivée de Vivendi dans la téléphonie date de 1987 et coïncide avec la création de SFR. Le groupe s'est ensuite diversifié dans la téléphonie fixe (Le 7 de Cegetel), la radiomessagerie (TamTam), et l'accès Internet (AOL France) et a regroupé l'ensemble de ses activités au sein de Cegetel. C'est en 2005 que l'ensemble des activités françaises a été regroupée sous la bannière SFR, qui auparavant ne concernait que la téléphonie mobile. L'activité téléphonie à l'international a démarré en 2001, avec une prise de participation de 35 % dans le capital de Maroc Telecom.



SFR |


Article détaillé : Société française du radiotéléphone.

SFR est le second opérateur de télécommunications en France. Deuxième opérateur de télécoms mobile et fixe en France, il était détenu à 100 % par Vivendi jusqu'en 2014 ; SFR était fortement contributeur au résultat et à la trésorerie de Vivendi (38 % du CA et 30 % du résultat net)[89].


Le 30 avril 2013, à l’occasion de l’Assemblée générale du groupe, le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, déclare que « nous pourrions procéder à une mise en bourse ultérieure de SFR. La décision cependant n’est pas prise et ne saurait être réalisée à court terme »[90].


Le 11 septembre 2013, à la suite d'un accord entre Jean-René Fourtou et Vincent Bolloré qui conduit ce dernier au poste de vice-président du conseil de surveillance, il est prévu que la société SFR prenne son indépendance à l'occasion d'une introduction en Bourse[91]. Le 14 mars 2014, le groupe Vivendi entre en négociation exclusives avec Altice (Numericable) pour la vente de SFR[92]. Le 5 avril 2014, le groupe Vivendi annonce avoir choisi Altice pour la vente de SFR[34]. La finalisation de la vente est actée en novembre 2014.



GVT |


Racheté en 2009, Global Village Telecom (GVT) est le premier opérateur alternatif de télécommunications au Brésil.

Au début de l’année 2013, le groupe tente de vendre la société dans le cadre de sa revue stratégique, mais en mai 2013, le directeur financier de Vivendi, Philippe Capron, annonce que le groupe préfère la conserver, afin de la développer et d’accroître sa valeur[93].
Cependant, en août 2014, des négociations exclusives sont engagées avec Telefónica en vue de lui céder cette filiale, en échange des 8,3 % dans Telecom Italia détenues par l'entreprise espagnole[94],[38] ; la vente est finalisée en mai 2015[39].
La participation de Vivendi dans Telecom Italia monte à 14,9 % en juin 2015[95], à 19,9 % fin septembre 2015[46], puis à 21,1 % en janvier 2016[52].



Direction de l'entreprise |



Présidents et administrateurs du groupe |



  • Fondateurs Assemblée générale constitutive 23/27 juillet 1853 : Louis Napoléon Lannes Duc de Montebello, vice-président, Comte Henri de Pourtalès-Gorgier, Comte Henri d'Avigdor, Jean Germain Henri Nouton, Joseph-Xavier de Lizardi, Auguste Dassier, John Masterman, John Sadleir, Major J.-A. Moore, Joseph Paxton.


  • Henri Siméon (1803-1874), comte de l'Empire, préfet et député, cofondateur, premier président de 1853 à 1861.

  • Sir Edward Blount (1809-1905), administrateur en 1853, 2e président de 1861 à 1902, fondateur en 1864 puis président de la Société Générale de 1886 à 1901.


  • Barthélemy Prosper Enfantin dit le Père Enfantin (1796-1864), X 1813, administrateur et directeur de 1853 à sa mort.


  • Rodolphe Hottinguer (1835-1920), Régent de la Banque de France, Vice-Président de la Compagnie du PLM et de la Caisse d'Epargne, Président de la Banque impériale ottomane, administrateur en 1860 puis Président de la Générale des Eaux de 1902 à 1920.

  • Comte Foy, administrateur de 1876 à 1907, apparenté aux Pillet-Will et aux Gérard.

  • Comte Frédéric Pillet-Will, gendre du comte Foy, administrateur en 1907.

  • Albert Mallet, administrateur en 1879, Vice-Président de 1902 à 1924 puis remplacé par Jacques Mallet.


  • Alexandre Gérard (1819-1899), ingénieur civil, vice-président de Saint-Gobain, administrateur de la Générale des Eaux de 1879 à 1889, père du suivant :

  • Alphonse Gérard (1861-1945), X 1879, président de Saint-Gobain, administrateur en 1889, président de 1920 à 1945, père du suivant :


  • Robert Gérard (1899-1998), X-Mines, commandeur de la Légion d'honneur, administrateur puis président de 1946 à 1972.

  • Georges Huvelin (mort en 1976), X-Mines et école des Langues Orientales : 1972 - 1976


  • Guy Dejouany : X-Pont&Chaussées 1976 - 1996


  • Jean-Marie Messier : 1996 - juillet 2002


  • Jean-René Fourtou : 2002 - 2005


  • Jean-Bernard Lévy : 2005 - 2012


  • Jean-François Dubos : 2012 - 2014


  • Arnaud de Puyfontaine : 2014 -



Conseil de surveillance |


Le conseil de surveillance est composé de quatorze membres et d’un censeur[96]. Le montant annuel des jetons de présence alloués au conseil de surveillance est fixé à 1,5 million d'euros à compter de l'exercice 2008[97].




  • Vincent Bolloré (président-directeur général du groupe Bolloré)


  • Philippe Bénacin (vice-président du conseil de surveillance)

  • Tarak Ben Ammar


  • Yannick Bolloré (président du conseil de surveillance)

  • Nathalie Bricault

  • Pascal Cagni

  • Paulo Cardoso

  • Yseulys Costes

  • Dominique Delport

  • Aliza Jabès

  • Alexandre de Juniac

  • Cathia Lawson-Hall

  • Virginie Morgon

  • Katie Jacobs Stanton



Données financières |




































































































































































































































Données financières à base comparable, en millions d’euros
Années
2017
2016
2015
2014
2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004
Chiffre d’affaires
12 444
10 819
10 762
10 089
22 135 22 577 28 813 28 878 27 132 25 392 21 657 20 044 19 484 17 883
· SFR
-
-
-
-
10 199 11 288 12 183 12 577 12 425 11 553 9 018 8 678 8 687
· Universal Music
5 673
5 267
5 108
4 557
4 886 4 544 4 197 4 449 4 363 4 650 4 870 4 955 4 893
· Groupe Canal+
5 246
5 253
5 513
5 456
5 311 5 013 4 857 4 712 4 553 4 554 4 363 3 630 3 452
· Maroc Telecom
-
-
-
-
- 2 689 2 739 2 835 2 694 2 601 2 456 2 053 1 860
· Vivendi Games/Activision Blizzard
-
-
-
-
- 3 768 3 432 3 330 3 038 2 091 1 018 804 641
· Havas
1 151
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
· Gameloft
258 132
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
· Vivendi Village
109 111
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
· Nouvelles Initiatives
51 103
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
EBITDA
-
853 1 378 999 2 433 3 163 5 860 5 726 5 390 4 953 4 721 4 370 3 985 3 504
Résultat net part du groupe
1228
1256
942
999
1 967 179 2 681 2 198 830 2 603 2 625 4 033 3 154 3 767

Présentation, Chiffres clés 2005 [PDF]


Présentation, Chiffres clés 2007 [PDF]


Rapport financier 2013 du groupe. [PDF]


Vivendi bénéficie du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé, accordé en août 2004 par Bercy[98], renouvelé pour une durée de trois ans le 13 mars 2009[99].



Communication |



Activité de lobbying |



Auprès des institutions de l'Union européenne |


Vivendi est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Le groupe déclare en 2017 pour cette activité des dépenses d'un montant compris entre 200 000 et 300 000 euros[100].



Aux États-Unis |


Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Vivendi aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 1 810 000 dollars[101].



Actionnariat |



Principaux actionnaires (au 31 décembre 2016)[102] 





  1. Groupe Bolloré : 20,65 %


  2. BlackRock : 4,61 %

  3. Salariés : 3,27 %


  4. Amundi : 3,04 %


  5. Bpifrance : 3,01 %

  6. Newton : 2,18 %


  7. Norges Bank Investment Management : 1,61 %


  8. State Street Corporation : 1,16 %


  9. Mason Capital Management LLC (en) : 1,14 %


  10. Natixis Asset Management : 1,06 %

  11. Artisan Partners Limited Partnership[103] : 1,03 %


  12. Standard Life Investments (en) : 0,99 %

  13. Autodétention et autocontrôle : 2,15 %

  14. Autres actionnaires : 53,19 %



Notes et références |



Notes |





  1. Cette nouvelle dénomination plus internationale permet de se défaire de l'ancien nom, très lié aux activités dans l'eau.




Références |




  1. 2016 - Rapport annuel - Document de référence, 2017


  2. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  3. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  4. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  5. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  6. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  7. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  8. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  9. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  10. Vivendi - Rapport annuel 2017, 2018


  11. [1]


  12. Article paru dans L'Humanité du 26 février 1998.


  13. Voir Mario d'Angelo, La soupe aux canards, Les Échos, 26/06/2000.


  14. Roger Lenglet dans le livre L’industrie du mensonge chez Agone en 2004, également cité sur apinc.org.


  15. « L’histoire du groupe Veolia : 2000-2010 », sur Veolia, 25 février 2014


  16. Elisabeth Studer, « Vivendi se désengage de Veolia », Le Blog Finance,‎ juillet 2006(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  17. Source Boursorama et rapport d'assemblée générale de Vivendi.


  18. « Jean-René Fourtou : Président du conseil de surveillance de Vivendi », sur www.lsa-conso.fr (consulté le 22 décembre 2017)


  19. [PDF] Pacte mondial des Nations unies, sur vivendi.com, 12 juin 2014


  20. « Feu vert au rachat sous conditions de NBCU par Comcast », L'Expansion.com,‎ 18 janvier 2011(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  21. a et b« VIVENDI UNIVERSAL devient VIVENDI », sicavonline.fr,‎ 21 avril 2006(lire en ligne)


  22. « Neuf Cegetel s'offre AOL France pour 288 millions d'euros », sur JDN, 22 septembre 2006


  23. « Neuf Telecom seul en lice pour le rachat de Club Internet », sur JDN, 17 avril 2007


  24. (en) « Universal to buy BMG publishing », sur BBC News, 6 septembre 2006


  25. Hélène Puel, « Vivendi Games et Activision peuvent convoler en justes noces », 01net,‎ 9 juillet 2008(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  26. « Universal rachète EMI Music - Le groupe met la main sur l'activité de musique enregistrée de sa concurrente », Le Devoir,‎ 12 novembre 2011(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  27. Nil Sanyas, « Universal Music détient enfin EMI et cède Parlophone à Warner Music », Next Impact,‎ 8 février 2013(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  28. « Jean-Bernard Lévy quitte la présidence de Vivendi », Le Monde.fr,‎ 28 juin 2012(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  29. Enguérand Renault, « Vincent Bolloré candidat pour diriger Vivendi », Le Figaro,‎ 8 septembre 2013(ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  30. « Vivendi crée une plate-forme de débats sur la culture », Stratégies,‎ 5 avril 2013(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  31. « Vivendi cède presque toutes ses parts dans Activision Blizzard », Le Monde.fr,‎ 12 octobre 2013(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  32. « Vivendi cède Maroc Telecom pour 4,2 milliards d'euros », L'Expansion.com,‎ 5 novembre 2013(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  33. Sarah Belouezzane, « Vivendi boucle enfin la vente de Maroc Telecom », Le Monde.fr,‎ 8 mai 2014(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  34. a et b« Vente de SFR: Vivendi choisit Numericable et éconduit Bouygues », BFM Business,‎ 5 avril 2014(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  35. Marc Baudriller, « Cession de SFR : que va faire Vivendi de l'argent de la vente ? », Challenges,‎ 4 avril 2014(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  36. « Vivendi : Vincent Bolloré va succéder à Jean-René Fourtou à la présidence du Conseil de surveillance », Boursier.com,‎ 25 avril 2014(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  37. « Vivendi se bollorise... », sur Miroir Social, 28 novembre 2013


  38. a et b« Vivendi signe la vente de l'opérateur GVT à Telefonica », Challenges,‎ 19 septembre 2014(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  39. a et b« Vivendi boucle la vente de GVT à Telefonica », Le Figaro,‎ 29 mai 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  40. « Toutes les résolutions approuvées par l’Assemblée générale », sur vivendi.com, 24 juin 2014


  41. « Numéricable-SFR: Vivendi accepte de céder ses 20% à Drahi », La Tribune,‎ 27 février 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  42. « TV: Canal+ et ITI cèdent le polonais TVN à l'américain Scripps », L'Expansion.com,‎ 16 mars 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  43. Delphine Cuny, « Vivendi ne se contentera pas du rachat de Dailymotion en 2015 », La Tribune,‎ 17 avril 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  44. « VIVENDI: un accord finalement trouvé avec PSAM », sur Cerclefinance, 9 avril 2015


  45. « Vivendi acquiert les Studios de Boulogne », Le Monde.fr,‎ 11 septembre 2015(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  46. a et b« Vivendi augmente sa participation dans Telecom Italia », Le Monde.fr,‎ 6 octobre 2015(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  47. Sandrine Cassini, « Y. Guillemot (Ubisoft) : « Vincent Bolloré se comporte avec nous comme un activiste » », Les Echos,‎ 28 octobre 2015(lire en ligne, consulté le 29 octobre 2015)


  48. « Vivendi se renforce dans les jeux vidéo avec Ubisoft et Gameloft », Le Monde.fr,‎ 22 octobre 2015(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  49. « Vivendi : Acquisition de 64,4 % du capital de Radionomy », sur TradingSat, 17 décembre 2015


  50. « VIVENDI : se déploie dans la distribution de contenus en prenant le contrôle de Radionomy », Zone Bourse,‎ 17 décembre 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  51. Kevin Hottot, « Vivendi menace Gameloft d'une OPA hostile », Next Impact,‎ 8 décembre 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  52. a et b« Vivendi : augmente sa participation dans Telecom Italia », Boursier.com,‎ 15 janvier 2016(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  53. « Vivendi solde son aventure avec Activision Blizzard », Le Monde.fr,‎ 15 janvier 2016(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  54. « Vivendi lance une OPA sur Gameloft », Jeuxvideo.com,‎ 19 février 2016(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  55. Philippe Ridet et Sandrine Cassini, « Vivendi et Mediaset unis pour contrer Netflix », Le Monde.fr,‎ 8 avril 2016(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  56. « Vivendi va entrer au capital de la Fnac à hauteur de 15% », Europe 1,‎ 11 avril 2016(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  57. « Vivendi sort vainqueur de son OPA hostile sur Gameloft », Les Échos.fr,‎ 30 mai 2016(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  58. Kevin Hottot, « Gameloft : Vivendi en mesure d'obtenir 61,7 % du capital, selon l'AMF », Next Impact,‎ 31 mai 2016(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  59. « Vivendi veut retirer Gameloft de la cote », La Tribune,‎ 27 juillet 2016(lire en ligne, consulté le 27 août 2018)


  60. L'UE autorise la prise de contrôle de VIVENDI par BOLLORE


  61. « Le fisc condamné à verser 315 millions d'euros à Vivendi », sur BFM TV, 12 mai 2017


  62. Bollore makes first step to merge Vivendi and Havas with 2.4 billion euro deal, Mathieu Rosemain et Gwénaëlle Barzic, Reuters, 11 mai 2017


  63. Vivendi lance le rachat d'Havas, Alexandre Debouté , Jacques-Olivier Martin, Le Figaro, 11 mai 2017


  64. « Havas s'envole en Bourse après l'annonce du rapprochement avec Vivendi », sur La Tribune, 12 mai 2017


  65. Vivendi - Havas OPRO-RO Dépôt de dossier, Le Revenu, 14 novembre 2017


  66. Vivendi s'offre Editis et cèdera jusqu'à 50% d'Universal Music, Challenges, 30 juillet 2018


  67. « Vivendi s’oriente vers la production de contenus », sur Référencement Google, 27 septembre 2013


  68. [PDF] Rapport financier 2013, sur vivendi.com, 14 novembre 2013.


  69. « Présentation des activités - CANAL+ GROUPE », sur canalplusgroupe.com


  70. [PDF] André Nicolas, « Les marchés de la musique enregistrée », sur cite-musique.fr, Cité de la musique, 2011(consulté le 12 avril 2013), p. 13.


  71. « Face à Webedia, Gameloft et Honor s'associent pour développer l'e-sport sur mobile », sur Challenges, 6 février 2018


  72. « Gameloft : premier éditeur mondial de jeux mobiles en nombre de téléchargements », sur Zone Bourse, 31 janvier 2017


  73. « Vivendi réussit son rachat de Gameloft », sur Le Monde.fr (consulté le 5 juin 2018)


  74. « Vivendi prend le pouvoir chez Gameloft », FIGARO,‎ 29 juin 2016(lire en ligne, consulté le 5 juin 2018)


  75. « Havas Worldwide », sur havasworldwide.com


  76. « Classement mondial des groupes publicitaires »


  77. « Médias : Drahi et Bolloré consolident leurs empires », lesechos.fr,‎ 12 mai 2017(lire en ligne, consulté le 13 mai 2017)


  78. Bollore makes first step to merge Vivendi and Havas with 2.4 billion euro deal, Mathieu Rosemain et Gwénaëlle Barzic, Reuters, 11 mai 2017


  79. Vivendi lance le rachat d'Havas, Alexandre Debouté , Jacques-Olivier Martin, Le Figaro, 11 mai 2017


  80. « Havas s'envole en Bourse après l'annonce du rapprochement avec Vivendi », sur La Tribune, 12 mai 2017


  81. « Vivendi détient 94,75 % du capital d’Havas - Vivendi », sur www.vivendi.com (consulté le 6 octobre 2017)


  82. « Vivendi: la feuille de route fixée par Vincent Bolloré », BFM Business,‎ 14 janvier 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  83. « Vivendi Village », sur vivendi.com


  84. « Vivendi : lance Vivendi Talents à l’Olympia », Zone Bourse,‎ 14 avril 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  85. « Vivendi confirme le dépôt d'une offre d'achat pour Dailymotion », Investir,‎ 7 avril 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  86. « A qui appartient... l'Olympia ? », Le Figaro,‎ 8 août 2008(ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  87. « Présentation d'Olympia Production, entité de production de spectacles et de concerts créée en 2016 », sur vivendi.com (consulté le 30 novembre 2018)


  88. http://www.fnacdarty.com/wp-content/uploads/2017/02/FNAC_DARTY_DDR2017_VF.pdf


  89. [PDF] Rapport annuel 2012 de Vivendi, sur vivendi.com


  90. [PDF] Assemblé générale Vivendi, sur vivendi.com, 30 avril 2013


  91. Cédric Pietralunga, « Vivendi va se scinder en deux pôles d'activité », Le Monde.fr,‎ 11 septembre 2013(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  92. « Vivendi a choisi de céder SFR à Numericable », sur Les Échos.fr, 14 mars 2014


  93. « Vivendi va conserver GVT, examine les options pour Activision », sur Reuters, 14 mai 2013


  94. « Vivendi entre en négociations exclusives avec Telefonica pour céder sa filiale brésilienne GVT », Le Monde.fr,‎ 28 août 2014(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  95. « Vivendi prend 14,9% de Telecom Italia », Le Figaro,‎ 24 juin 2015(lire en ligne, consulté le 9 janvier 2017)


  96. « Conseil de surveillance - Vivendi », sur vivendi.com (consulté le 9 janvier 2017)


  97. Avis de convocation des actionnaires 2008, 14e résolution, p. 14.


  98. Article de la Tribune du 27 août 2005.


  99. Article de la Tribune du 1er avril 2009.


  100. (en) « VIVENDI | LobbyFacts Database », sur lobbyfacts.eu (consulté le 18 février 2018)


  101. (en) « Lobbying Spending Database - Vivendi, 2017 | OpenSecrets », sur www.opensecrets.org (consulté le 18 février 2018)


  102. « Vivendi : 2016 RAPPORT ANNUEL DOCUMENT DE RÉFÉRENCE page 119 », sur www.vivendi.com (consulté le 27 avril 2017)


  103. Site artisanpartners.com



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Daniel Fortin, Comment Jean-Marie Messier est devenu le patron le plus puissant de France, Éditions Assouline, Paris, 1999 (ISBN 2-84323-183-3)

  • Liliane Franck, Eau à tous les étages l'aventure de l'eau à domicile à travers l'histoire de la Compagnie Générale des Eaux, 410 pages, 1999.


  • Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, L'eau des multinationales - Les vérités inavouables, éditions Fayard, 2006.


  • Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, L'eau de Vivendi, éditions Patrick Lefrançois, 2004



Documentaire |



  • Le whisky et l'eau - Les Bronfman et Vivendi Universal (version française de Whisky and Water), Handel Productions Inc et Arte France, 2006


Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

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    • Système universitaire de documentation



  • Site officiel

  • « Historique du groupe Vivendi », sur Vivendi.com (consulté le 13 septembre 2018)




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