Bataille de Lépante





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Bataille de Lépante



Description de cette image, également commentée ci-après


Bataille de Lépante, vue par Paul Véronèse

















Informations générales
Date

7 octobre 1571
Lieu

Golfe de Patras, Grèce
Issue

Victoire décisive de la Sainte Ligue







Belligérants

Sainte Ligue :

  • Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole

  • Drapeau de la République de Venise République de Venise

  • Flag of the Papal States (pre 1808).svg États pontificaux

  • Drapeau de la République de Gênes République de Gênes

  • Drapeau de la Savoie Duché de Savoie

  • Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers


Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman







Commandants

Drapeau de l'Espagne Juan d'Autriche

Drapeau des États pontificaux Marcantonio Colonna


Flag of Most Serene Republic of Venice.svg Sebastiano Venier, Agostino Barbarigo


Armoiries de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.svg Pietro Giustiniani


Drapeau de la République de Gênes Gianandrea Doria


Drapeau de la Savoie Andrea Provana de Leyni


Réserve :


Drapeau de l'Espagne Álvaro de Bazán

Drapeau de l'Empire ottoman Ali Pacha

Drapeau de l'Empire ottoman Uludj Ali


Drapeau de l'Empire ottoman Mohammed Sirocco


Réserve :


Drapeau de l'Empire ottoman Murad Dragut







Forces en présence
212 navires[1]

  • 206 galères

  • 6 galéasses


28 500 soldats[2]


? marins
1 815 canons[3]
251 navires

  • 206 galères

  • 45 galiotes


34 000 soldats


13 000 marins
750 canons[3]







Pertes
7 500 morts
17 navires perdus
20 000 morts, blessés ou capturés
137 navires capturés
50 navires coulés
12 000 chrétiens libérés

Quatrième guerre vénéto-ottomane


Coordonnées 38° 12′ nord, 21° 18′ est



Géolocalisation sur la carte : Grèce



(Voir situation sur carte : Grèce)
Bataille de Lépante

Bataille de Lépante





La bataille de Lépante est une bataille navale qui s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras, en Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante —, dans le contexte de la Quatrième Guerre vénéto-ottomane. La puissante marine ottomane y affronta une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte-Ligue à l'initiative du pape Pie V. La bataille se conclut par une défaite pour les Turcs qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux et près de 20 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonna comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman. C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire que fut instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 1573[4].


Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium, qui marqua la fin des guerres civiles romaines[5].




Sommaire






  • 1 Contexte


  • 2 Description de la bataille


    • 2.1 Composition des flottes et ordre de bataille


    • 2.2 Déroulement


    • 2.3 Bilan




  • 3 Conséquences


    • 3.1 Portée




  • 4 La bataille de Lépante dans les arts et la littérature


  • 5 Autres anecdotes


  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Références




  • 7 Annexes


    • 7.1 Bibliographie


      • 7.1.1 Ouvrages généraux


      • 7.1.2 Ouvrages sur la bataille




    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes







Contexte |


Articles connexes : Quatrième Guerre vénéto-ottomane et Siège de Famagouste.

Le déclencheur est la prise de Chypre par les Ottomans en 1570 : la prise de cette possession de la République de Venise, au terme d'une conquête brutale (plus de 20 000 habitants de Nicosie sont mis à mort)[6], entraîne rapidement une réaction européenne. Sous le nom de « Sainte-Ligue », le pape Pie V mobilise et réussit à constituer une alliance entre l'Espagne, Venise, les États Pontificaux, la république de Gênes, le duché de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et quelques autres puissances[7].


L'ensemble s'inscrit dans le contexte plus général d'une lutte généralisée d'influence pour le contrôle de la Méditerranée. La bataille dérive des tensions géopolitiques et religieuses croissantes de l'époque, consécutives à la montée de l'expansionnisme musulman ottoman en Méditerranée. Celui-ci menace à nouveau des puissances chrétiennes, en particulier les intérêts espagnols, puissance dominante dans la région à l'époque. Depuis le début du XVIe siècle, les Turcs pratiquent des razzias en Méditerranée occidentale. Débarquant sur les côtes italiennes ou espagnoles, ils pillent les villes du littoral et arrachent les populations à leur village pour les emmener comme esclaves au service du sultan de l'Empire ottoman[7].



Description de la bataille |



Composition des flottes et ordre de bataille |


Voir le détail des forces et flottes dans Ordre de bataille des flottes à la bataille de Lépante.


La Sainte-Ligue a mobilisé au total 202 galères et 6 galéasses[8] et pour la flotte ottomane, un total de 210 galères et 63 fustes et galiotes[9].




Plan de la bataille (formation des flottes juste avant le contact)[N 1]



Déroulement |




Georgio Vasari "La Bataille de Lépante" Salle royale du Vatican. L'intérêt de cette fresque est de montrer l'importance des six galéasses, armées de 50 canons chacune, qui sont de véritables forteresses.


À Messine, au cours de l'été 1571, les navires arrivent les uns après les autres. Au total, il y aura 202 bâtiments, dont six galéasses, et 30,000 hommes de combat de diverses origines, espagnole, génoise, vénitienne, et de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Placée sous le commandement de don Juan d'Autriche, le demi-frère de Philippe II, la flotte quitte Messine le 16 septembre et se dirige vers Corfou. Là, des navires éclaireurs localisent la flotte turque. Elle est rassemblée dans le golfe de Lépante (aujourd'hui Naupacte), à l'entrée du golfe de Corinthe (golfe de Patras). 230 navires turcs la composent[10].


Au matin du 7 octobre 1571, au soleil levant, la flotte chrétienne se positionne à l'entrée du golfe.


Premier succès pour don Juan d'Autriche : Il a réussi à enfermer les navires ennemis dans un petit golfe. Aucune sortie n'est possible sans affrontement. Le combat qui est un combat naval en liminaire devient un combat d'infanterie sur les ponts des bateaux lors des abordages successifs. Les galéasses, puissamment armées, s'enfoncent dans les lignes de défense turques, et provoquent leur désordre et leur désorganisation. L'infanterie espagnole, bien équipée et munie d'équipes d'arquebusiers, part à l'abordage des navires ennemis avec à sa tête les tercios, où elle montre sa force et sa supériorité. Les fines galères, commandées par Giovanni Andrea Doria[10] contribuent par la précision de leurs attaques, à prendre l'avantage sur les défenseurs turcs. Les boulets ouvrent des brèches dans les navires turcs, le feu se répand de bateaux en bateaux, et la panique s'empare des Turcs. Au centre du golfe, les énormes vaisseaux vénitiens, détruisant les galères ennemies aux alentours, empêchent la contre-offensive des réserves ottomanes. Seul le bey d'Alger, Uludj Ali, parvient, avec trente galères, à s'échapper.


Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman est envahi par les hommes de la galère de Juan d'Autriche[N 2] ainsi que par celle de l’amiral savoyard André Provana de Leyni.


L’amiral turc est décapité et sa tête est placée au bout du mât du navire principal espagnol. Au soir, les chrétiens ont gagné, mais la mer est rouge du sang des victimes, chrétiennes et ottomanes.



Bilan |




Les Vainqueurs de Lepante, Juan d'Autriche, Marcantonio Colonna et Sebastiano Venier (peinture à l'huile, c. 1575, Musée d'Art Historique, Vienne)


La démesure de l’affrontement en fait un événement majeur : on dénombre au moins 7 000 morts et 20 000 blessés chez les Chrétiens, 20 000 morts ou blessés et 3 500 prisonniers chez les Turcs (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 12 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers[11][réf. non conforme].


Les Ottomans subissent une lourde défaite : 117 galères et 13 galiotes sont capturées, et 62 galères coulées, alors que les chrétiens ne perdent qu'une douzaine de galères[12]. 450 canons et 39 étendards sont pris aux Ottomans.


Les navires ottomans rescapés sont ramenés à Constantinople par Uluç Ali Paşa, seul amiral ottoman à s'être distingué et à avoir sauvé l'essentiel de son escadre, et qui est nommé Capitan pacha le 28 octobre[13].


Néanmoins, l'Empire Ottoman surmontera sa défaite. Au cours de l'été 1572, un an après Lépante, une armée de 250 galères et 8 galéasses turques, commandée par Uludj Ali, se livre à une démonstration de force en Méditerranée orientale. Venise, une fois de plus, se résigne à traiter avec le sultan de Constantinople, auquel elle verse un tribut de 300 000 ducats. Chypre demeura aux mains des Ottomans[14].



Conséquences |


La défaite eut une importance considérable pour les Ottomans, qui n'avaient pas perdu de bataille navale importante depuis le quinzième siècle. Elle fut pleurée par eux comme un acte de la Volonté Divine, des chroniques contemporaines rappelant que "la Flotte Impériale avait affronté la flotte des Infidèles impurs, et la volonté de Dieu tourna en sa défaveur"[15]. Cependant, la Sainte-Ligue ne réussit pas à capitaliser sa victoire, et alors que la défaite ottomane a souvent été citée comme le tournant historique du début de la fin de l'expansion de l'Empire Ottoman, ce ne fut en aucun cas la conséquence immédiate; même si cette victoire des Chrétiens à Lépante confirma une division de facto de la Méditerranée, avec une moitié à l'est sous la domination ottomane et l'autre moitié à l'ouest sous le contrôle de la dynastie des Habsbourg et de ses alliés italiens, arrêtant l'établissement des Ottomans sur les côtes italiennes, la Sainte-Ligue ne regagna aucun des territoires conquis et perdus avant Lépante.
Les Ottomans furent rapides à reconstruire leur marine, bien qu'inférieure à la précédente en qualité des navires et des équipages; la perte de la plupart des équipages de rameurs fut particulièrement critique. Dans le courant 1572, à peu près six mois après la défaite, plus de 150 galères, 8 galléasses, et au total 250 navires furent reconstruits, comprenant huit parmi les plus grands navires jamais vus dans la Méditerranée[16]. Avec cette nouvelle flotte, l'Empire ottoman était capable de réaffirmer sa suprématie sur la Méditerranée orientale[17]. Le grand vizir Mehmet Sokkolü, premier ministre du sultan Selim II, se vanta devant l'émissaire vénitien Marcantonio Barbaro que le triomphe des Chrétiens à Lépante n'avait causé aucun dommage resté visible à l'Empire ottoman, alors que la capture de l'île de Chypre par les Ottomans au cours de la même année était un dommage formidable et durable, disant notamment ceci :



« Vous venez pour voir comment nous supportons notre malchance. Mais vous devriez connaître la différence entre notre perte et la vôtre. En nous emparant de Chypre, nous vous avons coupé un bras ; en détruisant notre flotte à Lépante, vous nous avez rasé la barbe. Un bras coupé ne peut pas repousser une nouvelle fois, mais une barbe rasée repousse avec plus de force à nouveau[18]. »






Jacopo Ligozzi, Le retour des Chevaliers de l'Ordre de Saint Stéphane de la Bataille de Lépante 1610, Église Saint Stéphane, Pise


En 1572, la flotte chrétienne alliée reprit de nouvelles opérations et fit face à une nouvelle marine ottomane de 200 vaisseaux sous le commandement de Uluç Ali Paşa. Ce dernier évita soigneusement d'affronter la flotte chrétienne alliée et se réfugia en sécurité sous les défenses de la forteresse de Modon. L'arrivée d'un renfort de 55 navires espagnols équilibra le nombre de bateaux engagés des deux côtés et ouvrit la possibilité d'une attaque décisive, mais un grand désaccord entre les amiraux de la flotte chrétienne et l'indécision de Don Juan fit disparaître cette opportunité[19].


Pie V décéda le 1er mai 1572. Les intérêts divergents des membres de la Ligue commencèrent à se montrer et l'alliance chrétienne se défit progressivement. En 1573, la flotte de la Sainte-Ligue ne put se rassembler et agir ensemble. À l'inverse, Don Juan attaqua Tunis et prit la ville, mais avec la seule conséquence qu'elle fut reprise par les Ottomans en 1574. Venise, craignant la perte de ses possessions en Dalmatie et une invasion possible du Frioul, désireuse de réduire ses pertes et de reprendre son commerce traditionnel avec l'Empire ottoman, amorça des négociations unilatérales avec la Sublime Porte[20].


La Sainte-Ligue se désintégra par suite du traité de paix du 7 mars 1573 conclu entre Venise et l'Empire ottoman et qui termina la guerre de Chypre. Venise accepte les termes de sa défaite, malgré la victoire de Lépante. Chypre est formellement cédé à l'Empire Ottoman, et Venise accepte de payer une indemnité de 300 000 ducats. Ajouté à cela, la frontière entre les deux puissances en Dalmatie est modifiée à l'avantage des Ottomans, en tenant compte de l'occupation importante des Turcs sur le territoire dans les plaines les plus fertiles autour des cités vénitiennes, ce qui eut des conséquences sur l'économie de ces cités en Dalmatie[21]. La paix entre ces deux puissances dura jusqu'à la guerre de Candie de 1645[22].


Malgré ces revers diplomatiques, l’expansionnisme ottoman est en revanche irréversiblement marqué par la défaite de Lépante. Comme le souligne l'historien Bartolomé Bennassar : « Avant les coups d'arrêt de Malte et de Lépante (1565-1571), la poussée turque paraissait impossible à contenir. Or, après ce paroxysme de la guerre, la Méditerranée occidentale cesse d'être pour les Ottomans un objectif prioritaire[23] ». S'ils ont rapidement remplacé les navires, les Turcs n'ont jamais vraiment pu se remettre de la perte de 20 000 hommes, souvent hautement qualifiés — marins, rameurs, archers embarqués comme « artillerie légère ». Grâce à leur alliance avec la France, en lutte contre l'Espagne, les Ottomans réussissent à finaliser leur conquête du Maghreb avec la prise de Tunis en 1574, mais pour l'essentiel leur influence en Méditerranée occidentale prend fin avec Lépante[24][réf. non conforme].


Militairement, la bataille montre la redoutable efficacité des galéasses (grosses galères à voiles armées de canons fixés au navire)[25][réf. non conforme]. Même si des batailles antérieures plus limitées l’avaient déjà annoncé, même si la flotte chrétienne comportait un nombre important de galères (mais la flotte turque ne comprenait pas de galéasse), et même si l’emploi du canon a été moins décisif que la légende ne l’a voulu, on considère généralement la bataille de Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons[26][réf. non conforme].



Portée |


On peut penser que cette bataille vit également l'émergence ou le renforcement d'une certaine « conscience européenne », structurée ici autour de son identité religieuse[27][réf. non conforme].


Une analyse géopolitique voit dans cette victoire « une alliance classique d'États qui craignent de ne pas faire le poids face à un ennemi plus fort que chacun d'entre eux »[28].



La bataille de Lépante dans les arts et la littérature |





La Bataille de Lépante, artiste inconnu, XVIe siècle[29]


Les représentations artistiques réalisées dans les années qui suivirent la bataille de Lépante pour célébrer la victoire du christianisme furent nombreuses dans toute l'Europe.


Pour l'Italie, à Venise, l'épisode fut peint par Andrea Vicentino dans le Palais des Doges, sur les murs de la Sala dello Scrutinio et remplaça la Victoire de Lépante de Le Tintoret, œuvre détruite par un incendie en 1577. Toujours à Venise, les Gallerie dell'Accademia abritent la peinture de Paul Véronèse, Allégorie de la bataille de Lépante.


Poésie



Citons également le poème « Lepanto », un poème épique de G. K. Chesterton qui fustige, dans deux vers célèbres, la France (alliée aux Turcs Ottomans à l'époque) et l'Angleterre, qui sont restées sourdes à l'appel du Pape Pie V , et ne participèrent pas à la bataille :



Le pape a rejeté ses armes de désespoir et de deuil,


Il appelle autour de la Croix les rois chrétiens et leurs épées.


La froide reine d'Angleterre contemple son miroir



L'ombre des Valois bâille à la messe ;




Autres anecdotes |



  • L’un des participants les plus connus est l’écrivain espagnol Miguel de Cervantes, qui y perdit l’usage de sa main gauche, gagnant le surnom de « manchot de Lépante ». Il fut cependant capturé à son retour par l'amiral algérois Mami Arnaute au large de Barcelone. De là, il fut emmené à Alger[30].


  • Gilles Veinstein indique que, selon une lettre de la Sainte-Ligue publiée à Paris en 1572, « Le désastre de Lépante aurait semé la panique à Istambul. Sélim II aurait fait passer son trésor à Bursa, de même que les femmes et les jeunes enfants mâles du sérail. Lui-même et ses janissaires se seraient réfugiés à Edirne, tandis que les défenses d'Istambul étaient renforcées. La population musulmane aurait également fui la capitale ne la laissant peuplée que de Grecs et de chrétiens francs »[31].

  • Une fresque représentant la bataille de Lépante est visible dans la basilique de Fourvière de Lyon[32].

  • Des peintures évoquant la bataille de Lépante sont visibles à l'église de l'ancien couvent des Trinitaires de Saint-Étienne-de-Tinée, village faisant partie du Comté de Nice[33].

  • La seule rue en France au nom de la bataille se trouve à Nice, car à l'époque la ville et son comté appartenaient à la Savoie ; trois galères commandées par l’amiral André Provana de Leyni, Marc-Antoine Galléan et un représentant de la famille de Gubernatis (tous trois niçois) prirent part à la bataille parmi la flotte savoyarde[34].


Notes et références |



Notes |




  1. after a figure from William Oliver Stevens and Allan F. Westcott, A History of Sea Power, 1920, p. 106.


  2. Une réplique grandeur nature de la galère de Juan d'Autriche est visible au musée maritime de Barcelone.



Références |





  1. Konstam, Angus (2003). Lepanto 1571: The Greatest Naval Battle Of The Renaissance. United Kingdom: Osprey Publishing. pp. 20–23. (ISBN 1-84176-409-4). Retrieved August 29, 2012.


  2. (en) William Ledyard Rodgers, Naval Warfare Under Oars, 4th to 16th Centuries: A Study of Strategy, Tactics and Ship Design, United States, Naval Institute Press, 1939(ISBN 978-0-87021-487-5, lire en ligne), p. 175


  3. a et bGeoffrey Parker, The Military Revolution, pp. 87—88


  4. Dom Gaspard Lefebvre, Missel vespéral quotidien, 1947, p. 1327.


  5. (en) Paul K. Davis, 100 decisive battles: from ancient times to the present : The World’s Major Battles and How They Shaped History, New York, Oxford University Press, 2001(ISBN 9780195143669)


  6. (en) Christopher Hitchens, Hostage to History : Cyprus from the Ottomans to Kissinger. Verso (1997)


  7. a et bLaneyrie-Dragen 2000, p. 262.


  8. Edmond Jurien de la Gravière, La guerre de Chypre et la bataille de Lépante, 1re édition 1888, réédition 2011, Éditions Laville, collection Batailles essentielles : mémoire des peuples, p. 210-213


  9. Edmond Jurien de la Gravière, La guerre de Chypre et la bataille de Lépante, 1re édition 1888, réédition 2011, Éditions Laville, collection Batailles essentielles : mémoire des peuples, p. 214-218


  10. a et bLaneyrie-Dragen 2000, p. 263.


  11. (en) T.C.F. Hopkins, Confrontation at Lepanto[réf. non conforme]


  12. Panzac 2009, p. 15.


  13. Panzac 2009, p. 18-19.


  14. J. Norwich, J. Norwich, Une Histoire de Venise, 490


  15. Wheatcroft 2004, p. 33.


  16. J. Norwich, A History of Venice, p. 490


  17. L.Kinross. The Ottoman Centuries: The Rise and Fall of the Turkish Empire p. 272


  18. Wheatcroft 2004, p. 34.


  19. John F. Guilmartin (2003) Galleons and Galleys: Gunpowder and the Changing Face of Warfare at Sea. 1300-1650. Cassell. p 149-50.


  20. Finkel 2005, p. 161.


  21. (hr) Tomislav Raukar, « Venecija i ekonomski razvoj Dalmacije u XV i XVI stoljeću », Faculty of Philosophy, Zagreb, Zagreb, Croatia, vol. 10, no 1,‎ novembre 1977, p. 221 (ISSN 0353-295X, lire en ligne)


  22. Finkel 2005, p. 222.


  23. Bartolomé Bennassar, La Méditerranée du premier rang aux seconds rôles (16e-18e siècle), dans Jean Carpentier, François Lebrun, Histoire de la Méditerranée, Paris, éditions du seuil, 2001, pp. 220-221.


  24. (en) Andrew C.Hess, The Battle of Lepanto and Its Place in Mediterranean History, Past and Present, no 57, novembre 1972[réf. non conforme]


  25. Voir Actes du colloque Autour de Lépante : guerre et géostratégie en Méditerranée au tournant des XVIe et XVIIe siècles, Centre d'Études d'Histoire de la Défense, Paris, 2001[réf. non conforme]


  26. Stevens, William Oliver. A History of Sea Power. New York: Doubleday, Doran & Co., 1942[réf. non conforme]


  27. Wheatcroft[réf. non conforme]


  28. Aymeric Chauprade, Géopolitique — Constantes et changements dans l'Histoire, Ellipses, 3e édition, 2008, p. 533.


  29. National Maritime Museum BHC0261, based on a 1572 print by Martino Rota.


  30. Herodote.net.


  31. Gilles Veinstein, L'Europe et l'Islam, p. 221, citant une lettre publiée dans Clarence Dana Rouillard, The Turk in French History, Paris, Boivin, 1942, p. 72


  32. « Fourvière, la nef, les vitraux et mosaiques », sur www.visitelyon.fr (consulté le 15 juin 2017)


  33. « Les édifices religieux de Saint-Etienne-de-Tinée », sur saintetiennedetinee.fr (consulté le 14 septembre 2017)


  34. Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Nice, Serre, 2003, 359 p. (ISBN 2-86410-388-5, lire en ligne)




Annexes |


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Bibliographie |



Ouvrages généraux |



  • Anderson, R. C. Naval Wars in the Levant 1559–1853, (2006), (ISBN 1-57898-538-2)

  • (en) Caroline Finkel, Osman's Dream : The Story of the Ottoman Empire, 1300-1923, Londres, John Murray, 2005(ISBN 978-0-465-02396-7)

  • Nadeije Laneyrie-Dragen, Mémoire 2000 deux mille ans d'histoire, Larousse, 2000(ISBN 2-03-505077-4)

  • Daniel Panzac, La marine ottomane : de l'apogée à la chute de l'empire, 1572-1923, Paris, CNRS, 2009(ISBN 9782271067999)

  • (en) Andrew Wheatcroft, Infidels : A History of the Conflict between Christendom and Islam, Penguin Books, 2004



Ouvrages sur la bataille |



  • Henri Pigaillem, La bataille de Lépante (1571), Paris, Economica, 2003(ISBN 9782717845617)


  • Actes du colloque et géostratégie en Méditerranée au tournant des XVIe et XVIIe siècles, Centre d'Études d'Histoire de la Défense, Paris, 2001.

  • Alessandro Barbero, La bataille des trois empires. Lépante, 1571 (coll. « Au fil de l'histoire »), Paris, Flammarion, 2012, 684 p.

  • Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Marines Editions, 2011


  • (en) Bicheno, Hugh. Crescent and Cross: The Battle of Lepanto 1571, Phoenix, Londres, 2004, (ISBN 1-84212-753-5)

  • Carlo Campana, Marie Viallon, « Les célébrations de la victoire de Lépante », La fête au XVIe siècle, Le Puy-en-Velay, 2002, [lire en ligne].

  • Anonyme, La bataille de Lépante, texte d'époque traduit de l'espagnol par Jean Pagès, Éditions Atlantica, 2011, (ISBN 9782758803676)

  • Beeching, Jack. The Galleys at Lepanto, Hutchinson, London, 1982; (ISBN 0-09-147920-7)

  • Bicheno, Hugh. Crescent and Cross: The Battle of Lepanto 1571, pbk., Phoenix, London, 2004, (ISBN 1-84212-753-5)

  • Niccolò Capponi, Victory of the West:The Great Christian-Muslim Clash at the Battle of Lepanto, Da Capo Press, 2006(ISBN 0-306-81544-3)

  • Crowley, Roger Empires of the Sea: The siege of Malta, the battle of Lepanto and the contest for the center of the world, Random House, 2008. (ISBN 978-1-4000-6624-7)

  • Annie Regond, "Peindre la bataille de Lépante sur les murs aux XVIe et XVIIe siècles", Catherine Cardinal et Laurence Riviale, Décors de peintres. Invention et savoir-faire, XVIe-XXIe siècles, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2016, p.257-275, (ISBN 978-2-84516-672-1)



Articles connexes |



  • Uluç Ali Paşa

  • Ordre de bataille des flottes à la bataille de Lépante



Liens externes |




  • (en) Lépante : La bataille qui sauva la Chrétienté ?


  • (en) Considérations sur la guerre navale au XVIe siècle




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