Parlement grec









Parlement grec
Βουλή των Ελλήνων
Voulí ton Ellínon


17e législature de la IIIe République





Description de l'image Hellenic Parliament logo.svg.







Type
Type
Parlement monocaméral













Présidence
Président
Níkos Voútsis (SYRIZA)
Élection
4 octobre 2015







Structure
Membres
300


Description de cette image, également commentée ci-après

Composition actuelle.







Groupes politiques

Gouvernement (151) :




  •      SYRIZA (145)


  •      Indépendants (6)


Opposition officielle (78) :




  •      Nouvelle Démocratie (78)


Autres oppositions (71) :




  •      Coalition démocratique (19)


  •      Aube Dorée (16)


  •      Parti communiste de Grèce (15)


  •      Union des centristes (5)


  •      Indépendants (16)










Élection
Dernière élection
Élections législatives du 20 septembre 2015

Ancien Palais royal, place Syntagma, Athènes.



Description de cette image, également commentée ci-après

Photographie du lieu de réunion.







Divers
Site web
http://www.parliament.gr/fr



Le Parlement grec ou Voulí[1] (en grec moderne : Βουλή των Ελλήνων (Boulè ton Ellènon), littéralement « Conseil des Grecs ») est le parlement monocaméral de la Grèce, composé de 300 députés (« βουλευτές / vouleftes ») élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct par les citoyens grecs.


Le siège du Parlement se situe sur la place Syntagma (place de la Constitution) à Athènes.




Machine à voter dans l'hémicycle




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Système électoral


  • 3 Bâtiment


  • 4 Présidents


  • 5 Hémicycle


  • 6 Composition des groupes parlementaires


    • 6.1 Élections de septembre 2015


    • 6.2 Élections de janvier 2015


    • 6.3 Élections de juin 2012


    • 6.4 Composition depuis 1974




  • 7 Images


  • 8 Référence


  • 9 Lien externe


  • 10 Voir aussi





Histoire |


Bien que, dès l’époque de la guerre d’indépendance, des assemblées (comme celle d’Épidaure en 1821-1822) se soient réunies pour décider du sort de la Grèce, le premier Parlement national n’est convoqué qu’après le coup d'État du 3 septembre 1843, dirigé contre la volonté de monarchie absolue du roi Othon Ier. Après cet événement, le souverain d’origine bavaroise est obligé d’accepter la mise en place d’une constitution et d’un régime parlementaire.


Peu après la destitution d’Othon Ier et son remplacement par le roi Georges Ier (qualifié de « roi des Hellènes » et non plus de « roi de Grèce » comme son prédécesseur), une nouvelle constitution est mise en place en 1864 et les pouvoirs du Parlement s’accroissent. En 1911, une série d’amendements constitutionnels mis au point par le Premier ministre Elefthérios Venizélos permet de moderniser encore les institutions grecques et d’accroître les prérogatives de l’Assemblée. Cependant, le roi conserve d’importants pouvoirs et la politique de Constantin Ier durant la Première Guerre mondiale montre qu’il est encore possible au monarque de gouverner sans trop se soucier de l’avis des représentants de la Nation.


La Deuxième République hellénique, voulue dès 1922 par le général Nikólaos Plastíras, est proclamée au moment du référendum du 13 avril 1924, mais ce n’est qu’en 1974 que le système républicain s’impose réellement dans le pays. Après plusieurs restaurations monarchiques et sept années de dictature militaire, un référendum instaure la république parlementaire par 69,18 % des voix.



Système électoral |


La Voulí est composée de 300 sièges pourvus tous les quatre ans selon un mode de scrutin principalement proportionnel auquel s'adjoint une prime majoritaire. 250 députés sont ainsi élus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes ouvertes et seuil électoral de 3 % dans 59 circonscriptions électorales. L'une d'entre elle, représentant douze sièges, couvre l'ensemble du pays, tandis que sept autres ne comportent qu'un seul siège. Le mode de scrutin y est par conséquent de facto uninominal majoritaire à un tour. Enfin, la liste arrivée en tête au niveau national se voit attribuée une prime correspondant aux 50 sièges restants[2].


Les listes étant dites ouvertes, les électeurs ont la possibilité d'effectuer un vote préférentiel pour jusqu'à quatre candidats de la liste pour laquelle ils votent, afin de faire monter leurs places dans celle çi[3]. Une fois les bulletins dépouillés, les 243 sièges à la proportionnelle sont répartis selon la méthode de Hagenbach-Bischoff entre toutes les listes ayant franchit le seuil de 3 % des votes valides, et les candidats ayant recueillit le plus de voix en leur noms dans chacune des listes se voient attribués un siège en priorité[2].


Cependant, lorsque les dernières élections législatives ont eu lieu moins de dix-huit mois avant la tenue du scrutin, les députés sont élus sur des listes bloquées constituées par les partis politiques, sans possibilité de vote préférentiel[4].


L'âge minimal pour se présenter à la députation est de 25 ans. Le vote est obligatoire pour tout les électeurs de moins de 70 ans, avec une peine de prison théorique allant de un mois à un an, mais aucune condamnation n'a jamais eu lieu[2]. En 2019, le droit de vote est abaissé de dix huit à dix sept ans[5].


Jusqu'en 2019, le pays était divisé en 56 circonscriptions avec un nombre de sièges variant de 1 à 42, en fonction du nombre de citoyens de chaque circonscription. Le scrutin voit alors le nombre de circonscription passer de 56 à 59 suite au morcellement de la circonscription d’Athènes B, qui comportait auparavant 44 sièges à elle seule[6].


Vu l'importance de la prime majoritaire (16,7 % des sièges), un parti n'a besoin que de 40,4 % des suffrages exprimés, au plus, pour obtenir une majorité absolue de sièges au Parlement[7].



Ce pourcentage nécessaire diminue avec le pourcentage total réalisé par seuls partis ayant atteint le seuil de 3 %. Il est calculé en multipliant ce pourcentage par 101250, puisqu'il s'agit d'obtenir au moins 101 des 250 sièges attribués à la proportionnelle.

En mai 2012, le total des voix des 7 partis ayant dépassé les 3 % a été légèrement inférieur à 81 % des votes exprimés. Il aurait donc suffi qu'un des partis récolte 32,8 % des suffrages pour obtenir la majorité absolue (= 81 × 101250).



Bâtiment |


Avant de prendre ses quartiers dans l’actuel Parlement grec, l’Assemblée nationale grecque est d’abord installée rue Stadiou, entre 1843 et 1854 puis de nouveau entre 1875 et 1932. Par la suite, le bâtiment de l'Ancien Parlement (en) est transformé en musée national d’histoire grecque.


Le monument actuel est une vaste bâtisse de trois étages, construite dans le style néoclassique par l'architecte allemand Friedrich Wilhelm von Gärtner afin de servir de palais à Othon Ier de Grèce. Après avoir été largement détruit lors d’un incendie la veille de Noël 1909, le bâtiement connait une longue période de rénovation tandis que la famille royale emménage dans le « palais du diadoque » (actuel palais présidentiel). Malgré tout, le souverain et sa famille continuent à fréquenter sporadiquement le palais jusqu’en 1923, date à laquelle Georges II doit abandonner le pays.


Pendant la Deuxième république, le bâtiment change plusieurs fois de fonction et est notamment utilisé comme hôpital et comme musée. C’est seulement en novembre 1929 que le gouvernement décide d'en faire le nouveau siège du Parlement. En 1935, la monarchie est restaurée en Grèce en la personne du roi Georges II mais l’ancienne résidence royale conserve sa fonction de palais du parlement.


La Tombe du soldat inconnu (Μνημείο του Αγνώστου Στρατιώτη / Mnimío tou Agnóstou Stratiotí), gardée par les Evzones de la garde présidentielle, est située sur l'esplanade du palais.


Aujourd’hui, plusieurs améliorations du bâtiment du Parlement sont en cours (comme un parc de stationnement souterrain de 800 places) afin de lui permettre d’assurer ses fonctions de manière plus efficace.



Présidents |


Article détaillé : Président du Parlement hellénique.




  • Konstantínos Papakonstantínou (Nouvelle Démocratie), du 9 décembre 1974 au 11 décembre 1977.


  • Dimítrios Papaspírou (Nouvelle Démocratie), du 12 décembre 1977 au 16 novembre 1981.


  • Ioánnis Alevrás (PASOK), du 17 novembre 1981 au 3 juillet 1989.


  • Athanásios Tsaldáris (Nouvelle Démocratie), du 4 juillet 1989 au 21 octobre 1993.


  • Apóstolos Kaklamánis (PASOK), du 22 octobre 1993 au 18 mars 2004.


  • Ánna Benáki-Psaroúda (Nouvelle Démocratie), du 19 mars 2004 au 26 septembre 2007.


  • Dimítris Sioúfas (Nouvelle Démocratie), du 27 septembre 2007 au 14 octobre 2009.


  • Fílippos Petsálnikos (PASOK), du 15 octobre 2009 au 17 mai 2012.


  • Vyron Polydoras (Nouvelle Démocratie), du 18 mai au 28 juin 2012.


  • Evángelos Meïmarákis (Nouvelle Démocratie), du 29 juin 2012 au 5 février 2015.


  • Zoé Konstantopoulou (SYRIZA, puis LAE), du 6 février au 3 octobre 2015.


  • Níkos Voútsis (SYRIZA), depuis le 4 octobre 2015.



Hémicycle |




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Composition des groupes parlementaires |



Élections de septembre 2015 |


Après les élections de septembre 2015, la composition initiale du parlement est comme suit :
























































Parti
Chef
Députés

Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA)

Aléxis Tsípras
145


Nouvelle Démocratie (ND)

Evángelos Meïmarákis
75


Aube dorée (XA)

Nikólaos Michaloliákos
18


Coalition démocratique (PASOK - DIMAR)

Fófi Gennimatá
17


Parti communiste de Grèce (KKE)

Aléka Paparíga
15


La Rivière (To Potámi)

Stavros Theodorakis
11


Grecs indépendants (ANEL)

Pános Kamménos
10


Union des centristes (EK)

Vassilis Leventis
9


Élections de janvier 2015 |


Après les élections de janvier 2015, la composition initiale du parlement est comme suit :


















































Parti
Chef
Députés

Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA)

Aléxis Tsípras
149


Nouvelle Démocratie (ND)

Antónis Samarás
76


Aube dorée (XA)

Nikólaos Michaloliákos
17


La Rivière (To Potámi)

Stavros Theodorakis
17


Parti communiste de Grèce (KKE)

Aléka Paparíga
15


Grecs indépendants (ANEL)

Pános Kamménos
13


Mouvement socialiste panhellénique (PASOK)

Evángelos Venizélos
13


Élections de juin 2012 |


Après les élections de juin 2012, la composition initiale du parlement est comme suit :








































































Parti Chef Début de
législature
Fin de
législature


Nouvelle Démocratie (ND)
Antónis Samarás 129 127

Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA) Aléxis Tsípras 71 71


Mouvement socialiste panhellénique (PASOK)
Evángelos Venizélos 33 28


Grecs indépendants (ANEL)
Pános Kamménos 20 12


Aube dorée (XA)
Nikólaos Michaloliákos 18 16


Gauche démocrate (DIMAR)
Fótis Kouvélis 17 9


Parti communiste de Grèce (KKE)
Aléka Paparíga 12 12


Députés républicains indépendants (en) (ADV)
Présidence tournante stagnation 17

Non-inscrits stagnation 8

Un nouveau groupe parlementaire, les Députés républicains indépendants (en) (grec moderne : Ανεξάρτητοι Δημοκρατικοί Βουλευτές), apparaît en cours de législature. Le 21 novembre 2013, 11 députés indépendants (élus à l'origine sur les listes PASOK, DIMAR, ND et ANEL) forment ce groupe afin de bénéficier en rotation de la représentativité et des privilèges associés aux groupes parlementaires[8]. En décembre 2014, ce groupe compte 17 députés (dont un ex-SYRIZA), ce qui en fait le 4e groupe parlementaire le plus nombreux, derrière ND, PASOK et Syriza, mais devant ANEL, DIMAR, Aube dorée et le KKE.



Composition depuis 1974 |





















































































































































































































































































































































































































Parti

1974

1977

1981

1985

06/1989

11/1989

1990

1993

1996

2000

2004

2007

2009

05/2012

06/2012

01/2015

09/2015


ND
220
171
115
126
145
148
150
111
108
125
165
152
91
108
129
76
75


EK-ND
60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


PASOK
12
93
172
161
125
128
123
170
162
158
117
102
160
41
33
13
16


EA
8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


EDIK
-
16
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


KKE
-
11
13
12
-
-
-
9
11
11
12
22
21
26
12
15
15


EP
-
5
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


SYN
-
-
-
-
28
21
19
-
10
6
-
-
-
-
-
-
-


POLAN
-
-
-
-
-
-
-
10
-
-
-
-
-
-
-
-
-


DIKKI
-
-
-
-
-
-
-
-
9
-
-
-
-
-
-
-
-


SYRIZA
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
14
13
52
71
149
145


LAOS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
15
-
-
-
-


ANEL
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
33
20
13
10


XA
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
21
18
17
18


DIMAR
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
19
17
-
1


To Potámi
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
17
11


EK
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9


Autres
-
4
-
1
2
3
8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Total
300 sièges


Images |




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Référence |





  1. Du grec ancien Βουλή (Boulè)


  2. a b et cVouli Ton Ellinon (Parlement hellénique) Union Interparlementaire


  3. Ministère de l'intérieur


  4. « Grèce : Tsipras démissionne et annonce des élections anticipées », France Inter, 21 août 2015.


  5. Εφημερίδα της Κυβερνήσεως τη Ελληνικής Δημοκρατίας Gazette du gouvernement héllenique


  6. Εφημερίδα της Κυβερνήσεως τη Ελληνικής Δημοκρατίας Gazette du gouvernement héllenique


  7. Tableau de calcul de l'autonomie sur le site du ministère de l'Intérieur grec


  8. Parliamentary Group Independent Democratic MPs born




Lien externe |


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  • (el) (en) (fr) Le site du parlement grec, en grec et en anglais avec une section francophone


Voir aussi |



  • Élections en Grèce

  • Liste des députés du 17e Parlement de la troisième République hellénique

  • Liste des chefs de l'opposition grecs




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