Michel Droit





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Biographie
Naissance

23 janvier 1923Voir et modifier les données sur Wikidata
VincennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

22 juin 2000Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
La Celle-Saint-CloudVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture

Cimetière de PassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

FrançaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation

Lycée Louis-le-GrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Écrivain, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père

Jean DroitVoir et modifier les données sur Wikidata

















Autres informations
A travaillé pour

Le FigaroVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Académie française (1980)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions


Liste détaillée
Commandeur des Arts et des Lettres‎
Officier de l'ordre national du Mérite
Officier de la Légion d'honneur
Grand prix du roman de l'Académie française (1964)Voir et modifier les données sur Wikidata





Michel Droit, né le 23 janvier 1923 à Vincennes, et mort le 22 juin 2000 à La Celle-Saint-Cloud, est un écrivain, journaliste et académicien français.


Il fut l'interlocuteur de prédilection du général De Gaulle lors d'entretiens télévisés en direct du palais de l'Élysée.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Famille


    • 1.2 Études


    • 1.3 Le journaliste


      • 1.3.1 Les entretiens avec de Gaulle




    • 1.4 L'académicien


    • 1.5 Polémique avec Serge Gainsbourg


    • 1.6 Le chasseur


    • 1.7 Décès




  • 2 Œuvres


  • 3 Liens externes


  • 4 Notes et références





Biographie |



Famille |


Michel Droit est né en 1923, d'un père peintre illustrateur, Jean Droit.


Il est le père du photographe Éric Droit (1954-2007).



Études |


Il fit ses études à l'école Massillon, puis aux lycées Voltaire et Louis-le-Grand, et enfin à la faculté des lettres de Paris et à l'École libre des sciences politiques[1].



Le journaliste |


Ayant milité dans la Résistance, il débuta comme radio-reporter en août 1944, lors de l'insurrection de Paris, et fut l'un des plus jeunes correspondants de guerre des armées alliées.


Blessé près d'Ulm, en avril 1945, comme son trisaïeul, Arnould Droit, l'avait été en octobre 1805, il devint ensuite grand reporter pour la radio, la presse et la télévision.
C'est en 1954 qu'il publia son premier roman, Plus rien au monde, que l'Académie Française récompensa du prix Max-Barthou, avant de lui conférer son grand prix du roman pour Le Retour, en 1964.


Toujours en 1954, il publie Jours et Nuits d'Amérique, petit essai où, contre toute attente, il critique les États-Unis, leur préférant Saint Domingue ou Cuba, pourtant pauvres et affligés de régimes militaires[réf. souhaitée].


Après avoir été rédacteur en chef de l'Actualité télévisée de la R.T.F., Michel Droit le devint du Figaro littéraire, en 1961, et le resta jusqu'en 1971, tout en poursuivant parallèlement sa carrière d'écrivain.



Les entretiens avec de Gaulle |


En 1965, 1968 et 1969, il fut le seul journaliste à s'entretenir avec le général De Gaulle sur les écrans de la télévision ; ses interventions étaient diffusées en direct du palais de l'Élysée, siège de la Présidence de la République.


Il fut l'auteur et le réalisateur des séries Ces Années-là et Cela s'appelle l'Empire, sur TF1.


Il a tenu, de 1969 à 1981, une chronique régulière sur France-Inter. Directeur jusqu'en 1986 des Grandes Conférences du Figaro, Michel Droit continua d'appartenir à ce journal, comme éditorialiste et chroniqueur, ainsi qu'au Figaro Magazine où il eut notamment la responsabilité des pages de Figaro Histoire.


Michel Droit fut souvent brocardé par les milieux de gauche pour son excessive révérence envers le Général De Gaulle, et symbolisait pour beaucoup une certaine inféodation de l'ORTF à l' "État UDR". Caractéristiquement Le Canard Enchaîné en avait fait une de ses têtes de turc favorites, le surnommant Michel Courbe, tandis qu'Hara-Kiri Hebdo le caricaturait régulièrement.


En mai 1977, il signe un appel demandant l'arrêt de poursuites en cours contre le Groupe Union Défense[2].



L'académicien |


Le 6 mars 1980, Michel Droit est élu à l'Académie Française au fauteuil de Joseph Kessel (27e fauteuil).


Il a représenté l'Académie Française à la Commission Nationale de la Communication et des Libertés.


En 1987, il a été en délicatesse avec la justice comme membre de la CNCL, organisme de surveillance de l'audiovisuel mis en place dans les années 1980, mais défendu par MeJean-Marc Varaut, il bénéficia d'un non-lieu.



Polémique avec Serge Gainsbourg |


Son élection à l'Académie a lieu peu après sa série d'articles sujets à caution à propos de la reprise par Serge Gainsbourg de La Marseillaise.


Au printemps 1979, la chanson Aux armes et cætera de Gainsbourg devient un tube si important qu’elle provoque une vive réaction des militaires et de certains hommes politiques de tendance conservatrice. La polémique est lancée par Michel Droit qui rédige une diatribe contre ce qu’il nomme « l’odieuse chienlit […], une profanation pure et simple de ce que nous avons de plus sacré. » Le texte paraît le 1er juin 1979 dans le Figaro Magazine : « Quand je vois apparaître Serge Gainsbourg, je me sens devenir écologiste. Comprenez par là que je me trouve aussitôt en état de défense contre une sorte de pollution ambiante qui me semble émaner spontanément de sa personne et de son œuvre, comme de certains tuyaux d’échappement… » L’éditorialiste, révolté par cette version de l’hymne national, s’emporte, allant jusqu’à écrire que Gainsbourg fait du tort aux autres Juifs en suscitant un regain d’antisémitisme par sa version de La Marseillaise[3]. La controverse prend bientôt une ampleur considérable, l’album devenant d’ailleurs disque de platine en quelques mois.


Serge Gainsbourg répond deux semaines plus tard par un article intitulé On n’a pas le con d’être aussi Droit paru dans Le Matin-Dimanche : « Peut-être Droit, journaliste, homme de lettres, de cinq, dirons-nous, […] croisés de guerre 39-45 et croix de la Légion d’honneur, dite étoile des braves, apprécierait-il que je mette à nouveau celle de David que l’on me somma d’arborer en juin 1942, noir sur jaune, et ainsi, après avoir été relégué dans mon ghetto par la milice, devrais-je y retourner, poussé cette fois par un ancien néo-combattant ? ». Jane Birkin a aussi réagi en écrivant à Michel Droit.



Le chasseur |


Adepte des safaris africains, il y tue accidentellement[4] un de ses compagnons de chasse, en 1989[5].



Décès |


Michel Droit est mort le 22 juin 2000 à La Celle-Saint-Cloud[6] après des années de maladie[7].



Œuvres |




  • De Lattre Maréchal de France, Pierre Horay, 1952 (livre sur Jean de Lattre de Tassigny)


  • André Maurois, Éditions universitaires, 1953 (livre sur André Maurois)


  • Plus rien au monde, Prix Max Barthou, Ferencz, 1954


  • Jours et Nuits d’Amérique, Georges Nizet, 1954


  • Visas pour l’Amérique du Sud, Gallimar, 1956


  • Pueblo, Julliard, 1957


  • J’ai vu vivre le Japon, Fayard, 1958


  • Panoramas mexicains, Fayard, 1960


  • La Camargue, Prix Carlos de Lazerme, photographies de Michèle Brabo et Serge Holtz, Benjamin Arthaud, 1961


  • Le Retour, Grand prix du roman de l'Académie française, Julliard, 1964


  • Les Compagnons de la Forêt-Noire, Julliard, 1966, Tome 1 de la série Le Temps des hommes[8]


  • La Fille de l’ancre bleue, Solar, 1967


  • L’Orient perdu, Julliard, 1969, Tome 2 de la série Le Temps des hommes[8]


  • L’Homme du destin, Larrieu-Bonnel, 1972


  • La Ville blanche, Julliard, 1973, Tome 3 de la série Le Temps des hommes[8]


  • La coupe est pleine, France-Empire, 1975


  • La Mort du connétable, Julliard, 1976, Tome 4 de la série Le Temps des hommes[8]


  • Les Feux du crépuscule, Plon, 1977


  • Les Clartés du jour, Plon, 1978


  • Le Lion et le Marabout, Plon, 1979


  • Les Lueurs de l’aube, Plon, 1981


  • Une plume et un micro, Plon, 1982


  • Et maintenant si nous parlions de l’Afrique du Sud, Plon, 1983


  • Une fois la nuit venue, Plon, 1984


  • Lettre ouverte à ceux qui en ont plus qu’assez du socialisme, Albin Michel, 1985


  • La Rivière de la guerre, Julliard, 1985


  • Le Fils unique, Plon, 1988


  • Le Rendez-vous d’Elchingen, Plon, 1990


  • Nous parlerons de Rome, Le Fallois, 1992


  • Le Temps d’apprendre à vivre, Le Rocher, 1993


  • Le Temps qui tient au cœur, Le Rocher, 1996



Liens externes |




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Notes et références |





  1. Claire Blandin, Le Figaro littéraire. Vie d'un hebdomadaire politique et culturel, 1946-1971, Nouveau monde, 2010, p. 402


  2. « Plusieurs personnalités lancent un appel en faveur du GUD », sur lemonde.fr, 21 mai 1977.


  3. Michel David, Serge Gainsbourg : la scène du fantasme, Actes Sud, 1999, page 52


  4. Accident de chasse mortel au Cameroun, à Ngaoundéré


  5. Réaction du Canard enchaîné : « Coup tordu pour Michel Droit ».


  6. (en) « Michel Droit, Prolific Novelist And de Gaulle Biographer » (consulté le 29 octobre 2013)


  7. http://www.academie-francaise.fr/hommage-prononce-loccasion-du-deces-de-m-michel-droit


  8. a b c et d« Le temps des hommes Tome IV : La mort du Connétable »





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