Julien Green





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Ne doit pas être confondu avec Julian Green (football).


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Portrait of Julian Green (1900-1998), by photographer Carl van Vechten.jpg

Julien Green en 1933.






































Biographie
Naissance

6 septembre 1900Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

13 août 1998Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance

Julian Hartridge GreenVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes

David Irland
Théophile DelaporteVoir et modifier les données sur Wikidata

Nationalité

AméricainVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation

Université de VirginieVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

ÉcrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Anne GreenVoir et modifier les données sur Wikidata

















Autres informations
Religion

CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Académie bavaroise des beaux-arts
Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (1951-1998)
Académie française (1971-1996)Voir et modifier les données sur Wikidata

Distinctions

Prix Prince-Pierre-de-Monaco (1951)
Grand prix de littérature de l'Académie française (1970)Voir et modifier les données sur Wikidata





Œuvres principales

Les Pays lointains, Partir avant le jour (d), Mont-Cinère (d), Léviathan (d), Adrienne Mesurat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata


signature de Julien Green

signature




Julien Green, né Julian Hartridge Green (6 septembre 1900 à Paris 17e - 13 août 1998 à Paris 7e)[1], est un écrivain américain de langue française, le premier étranger membre de l'Académie française et un des rares auteurs à avoir été publiés dans la collection de la Pléiade de son vivant[2].




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Analyse de l'œuvre


  • 3 Postérité de l'œuvre


  • 4 Récompenses


  • 5 Œuvres


    • 5.1 Romans et nouvelles


    • 5.2 Théâtre


    • 5.3 Journal


    • 5.4 Autobiographie


    • 5.5 Essais et ouvrages divers




  • 6 Bibliographie critique


  • 7 Notes


  • 8 Liens externes





Biographie |




L'immeuble[3] où vécut la famille Green de 1916 à 1932, 16, rue Cortambert, Paris 16e.




Crypte de la chapelle de la rue Cortambert, Paris.


Julien Green est né à Paris, 4 rue Ruhmkorff[4], de parents américains, descendant du côté de sa mère du sénateur et représentant démocrate de la Géorgie au congrès américain Julian Hartridge (en) (1829-1879) et dont Julien Green porte le prénom (Green a été baptisé « Julian » ; l'orthographe a été changée en « Julien » par son éditeur français dans les années 1920). Il grandit dans le 16e arrondissement de Paris, au Vésinet et passe ses vacances dans la commune d'Andrésy, dans les Yvelines. Il entre au lycée Janson-de-Sailly où il poursuit toutes ses études. Il a quatorze ans, lorsque sa mère, protestante pieuse et aimante, meurt.


Après la mort de sa mère, la famille déménage rue Cortambert, à Paris. Il se convertit au catholicisme en 1916, à la suite de son père et de toutes ses sœurs, ainsi qu'il le raconte dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme, son autobiographie spirituelle. Il abjure l'anglicanisme à la crypte de la chapelle des sœurs de la rue Cortambert. Alors âgé de seulement 17 ans, Julian Green réussit cependant à rejoindre les rangs de la Croix-Rouge américaine puis est détaché dans l’artillerie française en 1918 en tant que sous-lieutenant et il sert en Italie. Démobilisé en mars 1919, il se rend pour la première fois aux États-Unis en septembre de la même année et effectue trois ans d'études à l’université de Virginie, où il éprouve un premier amour chaste et secret pour un camarade d'études. Il écrit son premier livre en anglais, avant de revenir vivre en France.


À Paris, il a une relation avec Robert de Saint Jean et songe à une carrière de peintre (il fait la connaissance de Christian Bérard), mais la reconnaissance obtenue dans les années 1920, dès ses premières parutions, l'oriente définitivement vers celle d'un écrivain majeur de la littérature française du XXe siècle. C'est à cette époque qu'il commence à côtoyer le milieu littéraire parisien, en particulier Jacques Maritain et sa femme Raïssa, François Mauriac, André Gide ou Jean Cocteau.


En juillet 1940, après la défaite de la France, il retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau Américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adresse à la France dans l'émission de radio Voice of America, travaillant entre autres avec André Breton. Il enseigne la littérature dans une faculté de jeunes filles américaines. Julien Green revient en France juste après la Seconde Guerre mondiale et retourne à la foi de sa jeunesse.


Il est élu à l'Académie française le 3 juin 1971, au fauteuil 22, succédant à François Mauriac. C'est le premier étranger accédant à cet honneur. Le président de la République Georges Pompidou lui propose en 1972 la nationalité française, mais il décline la faveur. La réception officielle de l'académicien a lieu le 16 novembre 1972.


Il est enterré le 21 août 1998 à Klagenfurt en Autriche dans l'église Saint-Egid ; Éric Jourdan, son fils adoptif, repose à ses côtés depuis 2015. Ému par une statue ancienne de la Vierge Marie lors d'une visite en 1990, l'écrivain avait émis le désir d'être inhumé dans une des chapelles de cette église, l’Église de France ayant refusé son inhumation en l’église d'Andrésy[5].



Analyse de l'œuvre |




Pierre tombale de Julien Green, église de Klagenfurt, Autriche.


L'œuvre de Green, profondément marquée tant par son homosexualité que par sa foi catholique, est dominée par la question de la sexualité et celle du bien et du mal.


La plupart des livres de ce catholique pratiquant s'intéressent aux problèmes de la foi et de la religion ainsi qu'à l'hypocrisie qui leur est liée. Plusieurs de ses livres évoquent le Sud des États-Unis. Profondément marqué par la guerre de Sécession, l'auteur se considère dans ses écrits comme un « Sudiste ». Il a hérité ce patriotisme de sa mère, qui venait d'une famille distinguée du Sud. Quelques années avant la naissance de Julien, un choix de poste en Allemagne ou en France fut proposé au père de Julien. La mère de Julien appuya le choix de la France en raison du fait que les Français étaient « aussi un peuple fier, récemment vaincus dans la guerre et nous nous comprendrons mutuellement » (référence à la défaite française de 1871 dans la guerre franco-prussienne).


Le succès et la postérité de Julien Green reposent sur ses romans, ses essais, ses pièces de théâtre et son autobiographie mais aussi sur son journal. Publié en dix-neuf volumes, il couvre la période de 1919 à 1998[6]. Ce journal offre une chronique de sa vie littéraire et religieuse, et surtout un panorama unique de la scène artistique et littéraire à Paris sur près de 80 ans. Le style de Green, précis, concis, rigoureux et très classique, lui ouvrit les portes de l'Académie française dont il devint le premier membre de nationalité étrangère.



Postérité de l'œuvre |


Même si Green a écrit l'essentiel de son oeuvre en français, il a aussi publié quelques rares ouvrages en anglais puisqu'il était parfaitement bilingue. Il a aussi traduit certaines de ses propres œuvres en anglais. Quelques-unes de ses traductions sont publiées dans Le langage et son double, en édition bilingue présentant le texte anglais en regard du texte français, ce qui permet la comparaison directe.


Jusqu'à présent, trois de ses ouvrages ont été adaptés au cinéma ou à la télévision. Léviathan (1962), réalisé par Léonard Keigel et dont il a écrit lui-même le script, en est le plus connu ; parmi les acteurs figurent Marie Laforêt, Louis Jourdan et Lilli Palmer. Les téléfilms Adrienne Mesurat (1953) et Si j'étais vous (1971) sont également tirés de son oeuvre. Green a également écrit le scénario et les dialogues de La Dame de pique (1965), d'après une nouvelle de Pouchkine.


Son roman Si j'étais vous a inspiré la psychanalyste Melanie Klein.


Une cinquantaine de manuscrits autographes majeurs et de nombreux éléments de la correspondance de Julien Green ont été mis en vente par son fils adoptif le 27 novembre 2011 à Genève[7],[8].



Récompenses |


Son œuvre a été récompensée par de multiples prix, notamment :



  • Le prix Prince-Pierre-de-Monaco, en 1951.

  • Le grand prix national des Lettres, en 1966.

  • Le grand prix de Littérature de l'Académie française, en 1970.

  • Le grand prix de littérature de Pologne, en 1988.

  • Le Prix Cavour, grand prix de littérature italien, en 1991.



Œuvres |



Romans et nouvelles |




  • Mont-Cinère, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1926.


  • Adrienne Mesurat, Plon, Paris, 1927.


  • Le Voyageur sur la terre, éditions de la Nouvelle Revue française, Paris, 1927.


  • Léviathan, Plon, Paris, 1929.


  • L'Autre sommeil, Gallimard, Paris, 1931.


  • Épaves, Plon, Paris, 1932.


  • Le Visionnaire, Plon, Paris, 1934.


  • Minuit, Plon, Paris, 1936.


  • Varouna, Plon, Paris, 1940.


  • Si j'étais vous, Plon, Paris, 1947.


  • Moïra, Plon, Paris, 1950.


  • Le Malfaiteur, Plon, Paris, 1956.


  • Chaque Homme dans sa nuit, Plon, Paris, 1960.


  • L'Autre, Plon, Paris, 1971.


  • La Nuit des fantômes (livre pour enfant), Plon, Paris, 1976.


  • Le Mauvais lieu, Plon, Paris, 1977.


  • Les Pays lointains (Dixie I), Le Seuil, Paris, 1987.


  • Les Étoiles du sud (Dixie II), Le Seuil, Paris, 1989.


  • Ralph et la quatrième dimension (livre pour enfant), Flammarion, Paris, 1991.


  • Dixie (Dixie III), Le Seuil, Paris, 1994.


  • L'Inconnu et autres récits, Fayard, Paris, 2008.



Théâtre |




  • Sud, théâtre de l'Athénée, Paris, 1953.


  • L'Ennemi, théâtre des Bouffes-Parisiens, Paris, 1954.


  • L'Ombre, théâtre Antoine, Paris, 1956.


  • Demain n'existe pas, 1979.


  • L'Automate, 1979-1980.


  • L'Étudiant roux, 1993.



Journal |




  • Journal (en dix-neuf volumes, 1919-1998), Plon, Le Seuil, Fayard, Flammarion, Paris, 1938-2006.


  • Les Années faciles (1926-1934) (journal I), Plon, Paris, 1938.


  • Derniers beaux jours (1935-1939) (journal II), Plon, Paris, 1939.


  • Devant la porte sombre (1940-1943) (journal III), Plon, Paris, 1946.


  • L'Œil de l'ouragan (1943-1945) (journal IV), Plon, Paris, 1949.


  • Le Revenant (1946-1950) (journal V), Plon, Paris, 1951.


  • Le Miroir intérieur (1950-1954) (journal VI), Plon, Paris, 1955.


  • Le Bel aujourd'hui (1955-1958) (journal VII), Plon, Paris, 1958.


  • Vers l'invisible (1958-1967) (journal VIII), Plon, Paris, 1967.


  • Ce qui reste de jour (1966-1972) (journal IX), Plon, Paris, 1972.


  • La Bouteille à la mer (1972-1976) (journal X), Plon, Paris, 1976.


  • La Terre est si belle… (1976-1978) (journal XI), Le Seuil, Paris, 1982.


  • La Lumière du monde (1978-1981) (journal XII), Le Seuil, Paris, 1983.


  • L'Arc-en-ciel (1981-1984) (journal XIII), Le Seuil, Paris, 1988.


  • L'Expatrié (1984-1990) (journal XIV), Le Seuil, Paris, 1990.


  • L'Avenir n'est à personne (1990-1992) (journal XV), Fayard, Paris, 1993.


  • On est si sérieux quand on a 19 ans (journal 1919-1924), Fayard, Paris, 1993.


  • Pourquoi suis-je moi ? (1993-1996) (journal XVI), Fayard, Paris, 1996.


  • En avant par-dessus les tombes (1996-1997) (journal XVII), Fayard, Paris, 2001.


  • Le Grand large du soir (1997-1998) (journal XVIII), Flammarion, Paris, 2006.



Autobiographie |




  • Partir avant le jour (autobiographie, 1900-1916), Grasset, Paris, 1963.


  • Mille Chemins ouverts (autobiographie, 1916-1919), Grasset, Paris, 1964.


  • Terre lointaine (autobiographie, 1919-1922), Grasset, Paris, 1966.


  • Jeunesse (autobiographie), Plon, Paris, 1974.


  • Jeunes Années, reprise des 4 volumes précédents, 1985.


  • Souvenirs des jours heureux, Flammarion, Paris, 2007 (traduction de Memories of Happy Days paru en 1942).



Essais et ouvrages divers |




  • Pamphlet contre les catholiques de France, (sous le pseudonyme de Théophile Delaporte), impr. de Darantière, Dijon, 1924.


  • Les Clefs de la mort, La Pléiade, Paris, 1927.


  • Suite anglaise, Les Cahiers de Paris, Paris, 1927.


  • Ce qu'il faut d'amour à l'homme, Plon, Paris, 1978.


  • Frère François, Le Seuil, Paris, 1983.


  • Paris, Champ Vallon, Paris, 1984.


  • Le Langage et son double, Éditions de la Différence, Paris, 1985.


  • Villes, Éditions de la Différence, Paris, 1985.


  • Liberté chérie, Le Seuil, Paris, 1989.


  • L'Homme et son ombre, Le Seuil, Paris, 1991.


  • Dionysos Édition originale, 7 eaux-fortes de Robert Clévier. 70 pages. Fayard-L’Atelier Contemporain, 1994.


  • Dionysos ou La chasse aventureuse : poème en prose, Fayard, Paris, 1997.


  • Jeunesse immortelle, Gallimard, Paris, 1998.



Bibliographie critique |




  • Carole Auroy, Julien Green : le miroir en éclats : étude sur l'autobiographie, Paris, Cerf, coll. « Litterature », 30 septembre 2000, 173 p. (ISBN 978-2-2040-6511-5).


  • Denise Bourdet, Julien Green, dans: Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.


  • Philippe Derivière, Julien Green : les chemins de l'errance, Le Rœulx, Talus d'approche, 1994(ISBN 978-2-8724-6025-0).

  • Marc Eigeldinger, Julien Green et la tentation de l'irréel, Éditions des Portes de France, Paris, 1947.

  • Jean-Laurent Prévost, Julien Green ou l'âme engagée, Vitte, 1960

  • Yves Floucat, Julien Green et Jacques Maritain. L'amour du vrai et la fidélité du cœur, Paris, Éditions Pierre Téqui, 1997.

  • Jean-Claude Joye, Julien Green et le monde de la fatalité, Arnaud Druck, Berne, 1964.


  • Melanie Klein, « L'identification » (Sur un roman de Julien Green : Si j'étais vous). Dans Envie et gratitude. Paris, Gallimard-Tel, 1978, (ISBN 2-07-029780-2).


  • (en) Michael Dwyer, Julien Green : a critical study, Dublin, Ireland Portland, OR, Four Courts Press, 1997(ISBN 1851822755).

  • Annette Tamuly, Julien Green à la recherche du réel : approche phénoménologique, Naaman, Sherbrooke (Canada), 1976.

  • Wolfgang Matz, Julien Green, le siècle et son ombre. Traduit de l'allemand. Gallimard-Arcades, 1998.

  • Louis-Henri Parias, Julien Green, corps et âme. Fayard, 1994.


  • Valérie Catelain, Julien Green et la voie initiatique, Bruxelles, Le Cri Académie royale de langue et de littérature françaises, 2005(ISBN 978-2-8710-6388-9).


  • Anne Green, Mes jours évanouis, Paris, le Livre de poche, 1974(ISBN 978-2-2530-0259-8).


  • Noël Herpe, L’irrationnel chez François Mauriac et chez Julien Green, no 15 des Cahiers Mauriac, Grasset, 1988. « François Mauriac et Julien Green, biographes de leur enfance », no 17 des "Cahiers Mauriac", Grasset, 1990. « Moïra de Julien Green ou l’Enfer de la pureté », no 20 de La Licorne, université de Poitiers, 1991. « Julien Green et le théâtre », La Nouvelle Revue française, avril 1995.

  • Frédéric Canovas, « ’Là-bas plus qu’ici’ : Julien Green, l’exil américain et la vision de l’Europe. » Julien Green et l’Europe, sous la direction de Daniela Fabiani, Paris, Le Manuscrit, 2012, pp. 199-216.

  • Frédéric Canovas, « ’Le bonheur est dans la lumière’ : visions de Rome entre flammes et ténèbres. » Littératures 76 (printemps 2017), pp. 65-75.   



Notes |




  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 17/2343/1900 ; avec mention marginale du décès.


  2. [1].


  3. Nous occupions le premier étage de l'immeuble, au-dessus d'une librairie et d'un magasin de fleuriste. En se penchant un peu par les fenêtres, on voyait les marronniers de l'avenue Henri-Martin., Julien Green, Jeunes années, Seuil, 1984, p. 741.


  4. "Je suis né le 6 Septembre 1900, rue Rumkorff," Souvenirs des jours heureux p. 10


  5. « Les fidèles catholiques d’Andrésy n’avaient pu souffrir qu’on me donnât un tombeau dans la belle église, à cause de ce que j’ai appelé les déviations de ma jeunesse prolongée jusqu’en 1956 », Journal, 1991.


  6. Les cahiers manuscrits sur lesquels il tenait son journal ont été confiés à une fondation américaine dont le nom n'est pas connu. Ce texte non expurgé, au contraire du texte publié, ne sera accessible qu'en 2048.


  7. « Les manuscrits de l’écrivain sont mis en vente à Genève. L’Américain de Paris confiait ses archives à ses amis genevois. Dimanche 27 novembre, l’ensemble des manuscrits et de la correspondance de l’écrivain américain, né et mort à Paris, Julien Green, seront mis en vente à Genève, à l’Hôtel d’Angleterre. Homosexuel et catholique fervent, ses chefs-d’œuvre, Léviathan, Moïra ou Mont-Cinère sont hantés par la sexualité, le bien et le mal. Unique membre étranger de l’Académie française, il est également l’auteur d’un monumental Journal, tenu durant 80 ans. Le Genevois Renato Saggiori est l’expert de cette vente exceptionnelle […]. Extrait d'un article du 26 novembre 2011 paru dans Le Temps, média de la Suisse romande et francophone.


  8. [2].



Liens externes |


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