AT&T





Cet article traite de l'actuelle AT&T (AT&T Inc.). Pour l'opérateur historique américain fondé en 1885 et disparu en 2005, voir l'article American Telephone & Telegraph. Voir aussi la page d'homonymie ATT.






































































AT&T Inc.

logo de AT&T
logo de AT&T Inc depuis 2016

illustration de AT&T


Création

5 octobre 1983 à San Antonio
(SBC Communications)
Dates clés

2005 : rachat de AT&T Corporation

Forme juridique

Société anonyme

Action

NYSE : T

Slogan
« Your World. Delivered. »

Siège social

Dallas, Texas
Drapeau des États-Unis États-Unis

Direction
Randall Stephenson, CEO

Activité

Télécommunications
Médias de masse
Technologie

Produits

Téléphonie, télévision, internet, télésurveillance, sécurité informatique

Filiales

WarnerMedia
AT&T Corporation
AT&T Mobility
AT&T Mexico
Effectif
268 000

Site web

att.com


Capitalisation

262 000 000 000 de dollar américain (24 février 2017)Voir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires

en augmentation 163,8 milliards de dollars[1], soit environ 133,203 milliards d'euros (2017)

Résultat net

en augmentation 13 milliards de dollars

[1], soit environ 10,571 milliards d'euros (2017)



AT&T est le plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longues distances et de xDSL des États-Unis et le 2e opérateur de services mobiles[2]. Le siège social mondial d'AT&T est basé à Dallas, au Texas. Anciennement SBC Communications, Inc., la compagnie a abandonné son nom commercial pour prendre la célèbre appellation AT&T et le symbole T sur le marché boursier[3] (pour « téléphone ») après son acquisition de AT&T Corporation en 2005. Elle est, d'après le Forbes Global 2000 de 2017, la onzième entreprise mondiale[4].


Sa filiale AT&T Mobility est l'un des 2 plus gros fournisseurs de téléphonie mobile aux États-Unis (avec Verizon Wireless).


Depuis l'éclatement de l'American Telephone and Telegraph Company en 1984, la plupart des compagnies en ont profité pour se développer (les Baby Bells) et fusionner en trois principaux groupes américains de télécommunications : Verizon, AT&T Inc et Qwest (devenu CenturyLink en 2010). Ces groupes ont été formés à partir d'anciennes composantes de l'American Telephone and Telegraph Company. Pour la nouvelle AT&T, cela inclut principalement certaines Bell Operating Companies et la division longue distance[5].




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Création, expansion


    • 1.2 L'acquisition de AT&T Corporation


    • 1.3 L'acquisition de BellSouth


    • 1.4 Transition vers de nouveaux médias




  • 2 Bell Operating Companies


    • 2.1 Anciens opérateurs




  • 3 Noms Doing business as (d/b/a)


  • 4 Direction de l'entreprise


  • 5 Controverses et polémiques


    • 5.1 Financement des partis politiques


    • 5.2 Controverse sur la censure


    • 5.3 Controverse sur le respect de la vie privée


    • 5.4 Discrimination contre les médias communautaires


    • 5.5 Facturations frauduleuses




  • 6 Lieux, événements et partenaires désignés par le nom d'AT&T


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes







Histoire |




Quartier général de AT&T's corporate à Dallas, au Texas



Création, expansion |


AT&T Inc. est fondée en 1983 sous le nom de Southwestern Bell Corporation, avec son siège à Saint-Louis dans le Missouri. C'était une des sept Regional Bell Operating Companies originelles, également connues comme les Baby Bells. La création de la société, en tant que holding détentrice de la Southwestern Bell Telephone Company, découle de l'action anti-trust intentée contre l’American Telephone & Telegraph en 1975, et jugée en 1982. Elle prend totalement le contrôle de la Southwestern Bell Telephone le 1er janvier 1984.


En 1993, la Southwestern Bell Corp. déménage son siège à San Antonio au Texas, puis, au cours du meeting annuel des actionnaires de 1995, annonce que son nom va être modifié pour devenir SBC Communications, Inc. Le changement de dénomination participe à l'effort de renforcement de ses parts de marché nationales et mondiales. La compagnie affirme alors que SBC ne signifie plus Southwestern Bell Corporation et ajoute que ce sigle n'a pas de signification.


SBC (comme l'autorise le Telecommunications Act de 1996) fait ensuite l'acquisition, en 1997, d'une autre Baby Bell, la Pacific Telesis, qui opérait dans le Nevada et la Californie, et de l'ancienne franchise indépendante du système Bell, SNET (Southern New England Telephone).


SBC annonce ensuite son projet d'acquérir Ameritech, l'opérateur Bell régional pour l'Illinois, l'Indiana, le Michigan, l'Ohio et le Wisconsin, puis annonce à la FCC (Federal Communications Commission) qu'il ouvrira à tous ses concurrents les marchés locaux où il serait en position de monopole si la FCC autorisait cette acquisition. La FCC donne son feu vert et en mai 1998, SBC et Ameritech annoncent que la fusion va avoir lieu. Après avoir procédé à de nombreux changements organisationnels (comme la vente d'Ameritech Wireless à la GTE - General Telephone and Electronics) pour satisfaire aux demandes des états et des régulateurs fédéraux, la fusion a lieu le 8 octobre 1999. La FCC inflige plus tard à la SBC une amende de 6 millions de dollars pour avoir failli à certaines exigences qui avaient été négociées pour obtenir son accord quant à la fusion.


Le 1er novembre 1999, SBC est intégrée à l'indice boursier Dow Jones Industrial Average.


En 2002, SBC cesse de promouvoir ses compagnies satellites sous différents noms et choisit de donner à ses filiales le statut de Doing business as[6] (d/b/a) selon les États dans lesquelles lesdites filiales opèrent (une pratique déjà utilisée chez Ameritech depuis 1993) et leur donne des noms d/b/a en fonction de leur localisation régionale.



L'acquisition de AT&T Corporation |



At&t historique.png


Le 31 janvier 2005, SBC annonce qu'il souhaite acquérir AT&T pour plus de 16 milliards de dollars. L'annonce est faite presque huit ans après que SBC et AT&T ont mis fin à leur première discussion en vue de leur fusion, et environ un an après l'échec de négociations similaires avec BellSouth. Les actionnaires d'AT&T, réunis à Denver, approuvent la fusion le 30 juin 2005. Le Département de la Justice donne son feu vert le 27 octobre et la FCC le sien le 31 du même mois. La fusion est effective le 18 novembre 2005[7]. SBC est rebaptisé AT&T Inc. et adopte un nouveau logotype.


Le 1er décembre 2005, la société commence ses échanges boursiers sous le symbole historique "T" dans le NYSE (New York Stock Exchange). Pour le différencier de la précédente entité, AT&T est appelée formellement "AT&T Inc", au lieu de "AT&T Corp".



L'acquisition de BellSouth |


Le 29 décembre 2006, la FCC donne son accord pour l'acquisition de BellSouth estimée à 86 milliards de dollars (soit 1,325 actions d'AT&T pour une action de BellSouth selon le cours à la fermeture du 29 décembre 2006[8]). La nouvelle entité conserve le nom d'AT&T[9]. La transaction consolida son emprise sur Cingular Wireless et Yellowpages.com, anciennement des coentreprises de BellSouth et AT&T. Tous les services, y compris les services mobiles sont actuellement fournis sous le nom AT&T[10].



Transition vers de nouveaux médias |


En 2007, le nouveau PDG et directeur du conseil d'administration, Randall Stephenson, a expliqué comment les services mobiles sont devenus le cœur du « nouveau » AT&T[11]. Avec le déclin des activités traditionnelles de téléphonie domestique, AT&T prévoit de développer de nouveaux médias comme VideoShare ou U-Verse, et d'étendre ses parts de marché dans l'accès à Internet à haut débit dans les zones rurales. Le 29 juin 2007, AT&T annonce son acquisition de Dobson Communications.


En décembre 2013, AT&T annonce la vente de son réseau fixe au Connecticut à Frontier Communications pour 2 milliards de dollars[12] (environ 1,8 milliard d'euros).


En mai 2014, AT&T annonce l'acquisition de DirecTV, une entreprise américaine de télévision par satellite, pour 48,5 milliards de dollars[13] (environ 43,4 milliards d'euros). En juin 2014, AT&T vend à Carlos Slim sa participation dans America Movil pour 5,57 milliards de dollars[14] (environ 4,99 milliards d'euros). En novembre 2014, AT&T annonce l'acquisition du troisième opérateur téléphonique du Mexique Iusacell pour 1,7 milliard de dollars[15] (environ 1,5 milliard d'euros).


En janvier 2015, AT&T acquiert les activités mexicaines de l'entreprise de télécom en faillite NII Holdings pour 1,875 milliard de dollars[16], 1,678 milliards d'euros.


En octobre 2016, AT&T annonce l'acquisition de Time Warner pour 85 milliards de dollars (environ 76 milliards d'euros), alors qu'il possède déjà 120 milliards de dollars (107 milliards d'euros) de dettes et uniquement 7 milliards de dollars (l'équivalent de6 milliards d'euros) de liquidités[17].
Cette mégafusion devrait être finalisée d’ici à la fin de 2017. Cette nouvelle offre de contenus doit permettre à AT&T d’« innover avec de nouvelles options publicitaires qui, combinées aux abonnements, contribueront à financer la création de contenus ». Cette fusion renforce le processus de consolidation à l’œuvre dans les télécoms et les médias dont l'objectif est de s’adapter aux nouveaux comportements des téléspectateurs [18].


En avril 2017, AT&T annonce vouloir acquérir Straight Path Communications pour 1,25 milliard de dollars ( l'équivalent d'environ 1,12 milliard d'euros), ce dernier détient aux États-Unis des plages de fréquences qui pourraient être utiles pour la 5G[19]. Le mois suivant, Verizon annonce une offre d'acquisition de 3,1 milliards de dollars (l'équivalent d'environ 2,8 milliards d'euros) sur Straight Path Communications[20]. Le 12 juin 2018, le juge Richard Leon approuve le rachat par AT&T de Time Warner[21].



Bell Operating Companies |


Parmi les vingt-deux Bell Operating Companies que possédait AT&T avant la décision anti-trust de 1984, onze (BellSouth combinait deux d'entre elles) sont devenues une partie de la nouvelle AT&T Inc. avec la finalisation de l'acquisition de BellSouth Corporation le 29 décembre 2006[22]:



  • BellSouth Telecommunications (anciennement connues en tant que Southern Bell et South Central Bell)

  • Illinois Bell

  • Indiana Bell

  • Michigan Bell

  • Nevada Bell (anciennement connue sous Bell Telephone Company of Nevada)

  • Ohio Bell


  • Pacific Bell (anciennement Pacific Telephone & Telegraph)

  • Southwestern Bell

  • Wisconsin Bell (anciennement Wisconsin Telephone)


AT&T détient également les opérateurs suivants, non considérés comme une Bell Operating Company :


  • Southern New England Telephone - l'AT&T historique n'en détenait que 16,8 % avant 1984.


Anciens opérateurs |


Les compagnies suivantes ont disparu à la suite de leur acquisition par SBC/AT&T:



  • Southwestern Bell Texas - une compagnie distincte créée par SBC et réincorporée le 30 décembre 2001

  • Woodbury Telephone - fusionnée avec la Southern New England Telephone le 1er juin 2007



Noms Doing business as (d/b/a) |


Le 15 juin 2006, AT&T a commencé à utiliser de nouveaux d/b/a pour ses Bell Operating Companies et les holdings possédant celles-ci. La liste suivante de d/b/a montre les différents noms utilisés pour ces sociétés, avec la raison sociale légale entre parenthèses, listées dans l'ordre de leur acquisition. Les compagnies de holding sont en gras, à l'exception de la Southwestern Bell Telephone qui n'est pas une compagnie de holding, vu qu'elle a toujours été détenue par AT&T depuis sa création en tant que Southwestern Bell Corporation.


AT&T Corporation et ses holdings sont omises, car elles continuent leurs activités sous leur dénomination légale.



  • AT&T Inc.

    • AT&T Southwest (Southwestern Bell Telephone)

    • AT&T Arkansas (Southwestern Bell Telephone)

    • AT&T Kansas (Southwestern Bell Telephone)

    • AT&T Missouri (Southwestern Bell Telephone)

    • AT&T Oklahoma (Southwestern Bell Telephone)

    • AT&T Texas (Southwestern Bell Telephone)


    • AT&T West (Pacific Telesis Group)

      • AT&T California (Pacific Bell Telephone Company)

      • AT&T Nevada (Nevada Bell Telephone Company)




    • AT&T Midwest (AT&T Teleholdings, Inc.)

      • AT&T Illinois (Illinois Bell Telephone Company)

      • AT&T Indiana (Indiana Bell Telephone Company)

      • AT&T Michigan (Michigan Bell Telephone Company)

      • AT&T Ohio (The Ohio Bell Telephone Company)

      • AT&T Wisconsin (Wisconsin Bell, Inc.)




    • AT&T South (BellSouth Corporation)

      • AT&T Southeast (BellSouth Telecommunications, Inc. as a whole)

      • AT&T Alabama (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Florida (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Georgia (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Kentucky (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Louisiana (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Mississippi (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T North Carolina (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T South Carolina (BellSouth Telecommunications, Inc.)

      • AT&T Tennessee (BellSouth Telecommunications, Inc.)






Direction de l'entreprise |


Le conseil d'administration était en 2006 composé des membres du directoire de SBC.



  • Randall L. Stephenson — P-DG, directeur du conseil d'administration

  • James A. Henderson

  • Gilbert F. Amelio

  • William F. Aldinger III

  • August A. Busch III

  • Martin K. Eby, Jr.

  • Charles F. Knight

  • Jon C. Madonna

  • Lynn M. Martin

  • Ronald M. Crump

  • John B. McCoy

  • Mary S. Metz

  • Toni Rembe

  • S. Donley Ritchey

  • Joyce M. Roche

  • Laura D'Andrea Tyson

  • Patricia P. Upton



Controverses et polémiques |



Financement des partis politiques |


Selon le Center for Responsive Politics (Centre pour une Politique Responsable), AT&T est le second plus important participant au financement des campagnes politiques, en ayant donné 36 millions de dollars depuis 1990, avec respectivement 56 % pour les républicains et 44 % les démocrates. Une des clés de décision politique pour AT&T est de déterminer à quelles sociétés reviendra le droit de réaliser des profits en décrochant des contrats de fourniture d'accès internet à très large bande aux États-Unis[23].



Controverse sur la censure |


En août 2007, le groupe Pearl Jam participe au Lollapalooza à Chicago, lequel concert est diffusé sur le web par AT&T. Le groupe, alors qu'il joue le titre Daughter, se met à interpréter la chanson Another Brick in the Wall des Pink Floyd avec des paroles modifiées pour critiquer le président George W. Bush, en disant par exemple « Bush, laisse le monde en paix » ou « George Bush, trouve-toi une autre maison ! ». Les auditeurs d'AT&T ne peuvent écouter que la première ligne car la suite est censurée[24], bien que le porte-parole d'AT&T déclare que la coupure est « due à une erreur »[25].


En septembre 2007, AT&T fait changer ses contrats pour déclarer : « AT&T pourra immédiatement mettre fin ou suspendre tout ou partie de votre service, identifiant, adresse de courrier électronique, adresse IP, URL ou nom de domaine que vous pourriez utiliser, sans préavis, pour toute conduite qu'AT&T pense […] pouvoir nuire au nom ou à la réputation d'AT&T et compagnies parentes, affiliées ou subordonnées. »[26]



Controverse sur le respect de la vie privée |


En 2006, la Electronic Frontier Foundation intente un procès suivant la procédure de la class action, Hepting v. AT&T, accusant AT&T d'avoir autorisé des agents de la NSA à surveiller des communications téléphoniques et internet de clients d'AT&T sans mandat[27]. Si l'accusation se révélait avérée, il s'agirait d'une violation de l'Intelligence Surveillance Act de 1978 ainsi que du premier et du quatrième amendement de la Constitution des États-Unis. AT&T n'a ni confirmé ni infirmé avoir autorisé ces écoutes. En avril 2006, un technicien d'AT&T à la retraite, Mark Klein, a signé une déposition qui soutient l'accusation[28]. Le Département de la Justice a déclaré qu'il interviendrait dans la procédure en faisant usage de son droit au secret d'État[29].


En mai 2006, USA Today rapporte que tous les enregistrements d'appels internationaux et nationaux ont été remis à la NSA par AT&T, Verizon, SBC et BellSouth dans le but de créer une immense base de données des appels[30]. Les parties de la nouvelle AT&T qui faisaient partie de SBC Communications avant le 18 novembre 2005 ne sont pas mentionnés dans l'article.


Le 21 juin 2006, le San Francisco Chronicle affirme qu'AT&T a révisé sa politique de respect de la vie privée. La nouvelle politique, qui a pris effet le 23 juin de la même année, dit que « AT&T, et non les clients, est le propriétaire des informations confidentielles des clients' et peut les utiliser pour protéger ses intérêts commerciaux légitimes, protéger des tiers ou répondre à des exigences légales »[31].


Le 22 août 2007, le Directeur du renseignement national Mike McConnell a confirmé qu'AT&T était une des sociétés à avoir assisté le gouvernement dans son programme d'écoute sans mandat[32].



Discrimination contre les médias communautaires |


AT&T est accusée par les partisans des médias communautaires de faire preuve de discrimination à l'encontre des « local public access channels » (chaînes de télévision diffusées, aux États-Unis, par les autorités locales ou le gouvernement, appelées PEG pour « public, education, government channels ») en « imposant des restrictions injustes qui limiteront fortement l'audience »[33].


D'après Barbara Popovic (directrice exécutive de la Chicago Access Corporation–CAN TV–in Chicago), aucun des bénéfices du nouveau système de diffusion d'AT&T (appelé U-verse) - tels que le guide pour faciliter l'accès à une émission, le changement rapide de chaîne, l'enregistrement DVR… - n'est disponible pour les chaînes publiques[33].


La California Public Utilities Commission (une commission qui régule, en Californie, les services publics dont la gestion a été déléguée au secteur privé; telles que l'énergie électrique, les télécommunications, le gaz naturel, l'alimentation en eau) rapporte qu'« au lieu de mettre les stations sur des chaînes individuelles, AT&T a groupé les chaînes communautaires en une chaîne générique ». Cela rend la navigation longue et complexe[33].



Facturations frauduleuses |


En août 2016, la Commission fédérale des télécommunications américaines annonce la condamnation d'AT&T à payer 7,5 millions de dollars pour avoir laissé des entreprises fournissant un prétendu service d'annuaire facturer des abonnés à hauteur de 9 dollars par mois. L'escroquerie découverte par la DEA a montré que ces sommes, sur lesquelles AT&T percevait une commission, servaient en réalité à financer des escrocs et trafiquants de drogue[34].



Lieux, événements et partenaires désignés par le nom d'AT&T |




L'AT&T Center de San Antonio




  • AT&T Bricktown Ballpark — Oklahoma City, Oklahoma (anciennement Southwestern Bell Bricktown Ballpark, SBC Bricktown Ballpark)


  • AT&T Center — San Antonio, Texas (anciennement SBC Center)

  • AT&T Champions Classic — Valencia, Californie

  • AT&T Classic — Atlanta, Géorgie (anciennement BellSouth Classic)

  • AT&T Cotton Bowl Classic (anciennement Mobil Cotton Bowl Classic, Southwestern Bell Cotton Bowl Classic, SBC Cotton Bowl Classic) — joué à Dallas, Texas, au Cotton Bowl stadium.

  • AT&T Field — Chattanooga, Tennessee (anciennement BellSouth Park)

  • AT&T National

  • AT&T Plaza — Dallas, Texas (le nouveau bâtiment devant l'American Airlines Center à Victory Plaza)


  • AT&T Park — San Francisco, Californie (anciennement Pacific Bell Park, SBC Park)

  • AT&T Pebble Beach National Pro-Am

  • AT&T Red River Rivalry — Dallas, Texas (anciennement Red River Shootout, SBC Red River Rivalry)


  • Jones AT&T Stadium — Lubbock, Texas (anciennement Clifford B. and Audrey Jones Stadium, Jones SBC Stadium)

  • Sponsoring de la voiture no 31 pilotée par Jeff Burton--Richard Childress Racing--NEXTEL Cup


  • AT&T 250 - -NASCAR Busch Series race - - Milwaukee Mile


  • AT&T WilliamsF1 Team — basée à Grove, Oxfordshire, Royaume-Uni



Notes et références |



  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « AT&T » (voir la liste des auteurs).



  1. a et b[1].


  2. (en) How Verizon, AT&T, T-Mobile, Sprint and more stacked up in Q2 2016: Top US Wireless Carrier Metrics fiercewireless.com, le 15 août 2016


  3. (en) T sur NYSE


  4. The World's Biggest Public Companies


  5. (en) Kleinfield, Sonny, The biggest company on earth: a profile of AT&T, New York, Holt, Rinehart, and Winston, 1981, 1re éd. (ISBN 978-0-03-045326-7, LCCN 80013095)


  6. Terme juridique américain signifiant qu'une société n'utilise pas, pour sa dénomination commerciale, le nom de la compagnie propriétaire, de ses partenaires, etc.


  7. (en) « New AT&T Launches », AT&T, 18 novembre 2005(consulté le 29 septembre 2007)


  8. (en) Julie Vorman, « AT&T closes $86 billion BellSouth deal », Reuters, 29 décembre 2006(consulté le 29 septembre 2007)]


  9. (en) Jeffry Bartash, Jonathan Burton, « AT&T to pay $67 billion for BellSouth », Dow Jones Market Watch, 5 mars 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  10. (en) « AT&T and BellSouth Join to Create a Premier Global Communications Company », AT&T, 29 décembre 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  11. (en) « AT&T's new chief dialed in », Chicago Tribune, 24 juin 2007(consulté le 27 juin 2007)


  12. AT&T to sell Connecticut wireline assets to Frontier for $2 billion, Sinead Carew, Reuters, 17 décembre 2013


  13. AT&T makes bet on video with $48.5 billion DirecTV bid, Liana B. Baker, Soyoung Kin et Marina Lopes,Reuters, 19 may 2014


  14. Mexico's Slim buys AT&T's America Movil stake for $5.57 billion, Reuters, 30 juin 2014


  15. AT&T to acquire Mexico's Iusacell for $1.7 billion, Marina Lopes et Elinor Comlay, Reuters, 7 novembre 2014


  16. AT&T to buy NII Holdings' wireless business in Mexico, Supantha Mukherjee et Liana B. Baker, Reuters, 27 janvier 2015


  17. AT&T agrees in principle to buy Time Warner for $85 billion: sources, Jessica Toonkel et Greg Roumeliotis, Reuters, 20 octobre 2016


  18. AT&T-Time Warner, naissance d’un géant télécoms-médias, Le Monde, 24 octobre 2016


  19. (en) AT&T bets on 5G with Straight Path Communications buy for $1.25 billion, Anjali Athavaley, Reuters, 10 avril 2017


  20. (en) Verizon trumps AT&T to buy spectrum holder Straight Path, Reuters, 11 mai 2017


  21. (en) Felix Gilette, « Get Ready for Big Media to Get Bigger After AT&T Victory », sur Bloomberg News, 13 juin 2018(consulté le 13 juin 2018)


  22. (en) « Agreements Between SNET America, Inc. (SAI) DBA AT&T Long Distance East, and AT&T Telephone Companies », AT&T (consulté le 29 septembre 2007)


  23. (en) AT&T Inc sur le site du Center For Responsive Politics sur le site du Center For Responsive Politics.


  24. (en) John Grossberg, AT&T's Pearl Jamming? publié par E Online le 9 août 2007.


  25. (en) Michelle Roberts, AT&T: Pearl Jam edit a mistake, Associated Press, le 10 août 2007 sur le site du Seattle Times.


  26. (en) « AT&T Legal Policy », AT&T (consulté le 29 septembre 2007)


  27. (fr) Article détaillé sur le déroulement de l'affaire sur le site generation-nt.com.


  28. (en) Ryan Singel, « Whistle-Blower Outs NSA Spy Room », Wired, 7 avril 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  29. (en) « Government Moves to Intervene in AT&T Surveillance Case », Electronic Frontier Foundation (EFF), 28 avril 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  30. (en) Leslie Cauley, « NSA has massive database of Americans' phone calls », USA Today, 11 mai 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  31. (en) David Lazarus, « AT&T rewrites rules: Your data isn't yours », San Francisco Chronicle, 21 juin 2006(consulté le 29 septembre 2007)


  32. (en) Katherine Shrader, « Spy chief reveals classified surveillance details », Associated Press, 22 août 2007(consulté le 29 septembre 2007)


  33. a b et c(en)(March 9, 2009) "AT&T Accused of Discriminating Against Local Public Access Channels, Deadline for Public Comment Expires Tonight", Democracy Now!, retrieved on March 13, 2009.


  34. Les factures d'AT&T enrichissaient les escrocs, Le Matin, 8 août 2016



Voir aussi |



Articles connexes |



  • AT&T Mobility

  • Télécommunications



Liens externes |



  • (en) Site officiel



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