Golf-Drouot
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Surnom | temple du rock |
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Lieu | Paris |
Coordonnées | 48° 52′ 20″ nord, 2° 20′ 25″ est |
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Golf-Drouot |
Géolocalisation sur la carte : Paris
Golf-Drouot |
Le Golf-Drouot fut la première discothèque rock de Paris, d'où son surnom de « temple du rock ».
Sommaire
1 Histoire
2 Dans la culture populaire
3 Notes et références
4 Bibliographie
5 Liens externes
Histoire |
Le Golf-Drouot se situait au 2 rue Drouot, dans le 9e arrondissement de Paris, au-dessus du Café d'Angleterre, au coin de la rue Drouot et du boulevard Montmartre[1]. Dans ce club se produisirent de 1961 à 1981 plus de 6 000 groupes amateurs et la plupart des artistes débutants du rock des années 1960-70 (français et étrangers), ainsi que des milliers d'inconnus qui ont tenté leur chance sur la petite scène le vendredi soir devant un public averti.
À l'origine, en 1955, il s'agissait d'un salon de thé original du fait de l'existence d'un minigolf intérieur à 9 trous mais sans popularité. Henri Leproux, engagé tout d'abord comme barman, puis chanteur de charme, y installa un juke-box pour attirer un public jeune et passionné de musique américaine. À la fin des années 1950, les futurs Johnny Hallyday, Eddy Mitchell (qui travaillait dans le quartier comme coursier au Crédit lyonnais du boulevard des Italiens) et les Chaussettes Noires, Long Chris, Jacques Dutronc, notamment, furent les premiers à s'y produire. Le Golf-Drouot est devenu une discothèque en 1961.
Dès début 1962, Henri Leproux a l'idée d'y inviter des jeunes musiciens et chanteurs à se produire sur scène et de récompenser les plus méritants. Le Golf-Drouot acquiert sa célébrité grâce à son tremplin du vendredi soir. Il s'agit d'un concours de musique ouvert à tous : quatre ou cinq groupes se succèdent et disposent chacun d'environ une demi-heure pour interpréter quelques chansons et conquérir le public. Le groupe arrivé en tête a droit à une nouvelle participation et peut aussi gagner une séance studio. C'est ainsi un moyen de découverte et de promotion de nouveaux talents qui a fonctionné depuis l'époque du rock 'n' roll, Johnny Hallyday, Gene Vincent, Vince Taylor, Les Chats Sauvages avec Dick Rivers[2] et Mike Shannon, Eddy Mitchell[3], Les Chaussettes Noires, Les Pirates, Les Vautours, Triangle[4], Magma[5], Martin Circus, Les Blues Convention, Ange[6], jusqu'à la new wave (Dogs, Little Bob, etc.) se sont produits dans cette salle.
De 1965 à 1970, des groupes anglais comme Free, les Who, David Bowie, se produisent sur la scène du Golf. Le Golf reçoit également la visite des Rolling Stones bien qu'ils n'aient pas joué ou chanté, s'étant déplacés pour une séance de photos.
Au nombre des groupes français moins connus qui ont joué au Golf-Drouot, on trouve également les Rockers, les Turnips, les Piteuls, Toboggan et les Gypsys. De nos jours, Jacques Mercier, ancien leader des Rockers, est le chanteur de « Captain Mercier ».
Les clients du Golf viennent non seulement pour écouter les groupes, mais aussi pour danser sur des disques de rock et de rythm'n blues. Le premier DJ rock à Paris est « Larsen », aussi connu sous le nom de « l'Arsène » (Dominique Guillochon de son vrai nom). Il se produit au Golf de 1965 à 1968 et il passe un peu de tout : de Gene Vincent à Otis Redding en passant par Pink Floyd et les Beatles. Le DJ du Golf est aussi chargé de la sonorisation pour les groupes qui se produisent sur scène.
Après un ultime concert, le Golf-Drouot ferme ses portes le 22 novembre 1981[7],[8]. À la suite du changement d'affectation des locaux et de la rénovation de l'immeuble du 2 rue Drouot, le Golf-Drouot n'existe plus et le Café d'Angleterre est devenu un fast food.
Le 24 février 2014, Bertrand Delanoë (alors), maire de Paris, inaugure une plaque commémorative, en souvenir du Golf-Drouot, en l'endroit même où était situé la mythique discothèque[9]. Henri Leproux meurt quelques mois plus tard, le 12 juin[10].
Dans la culture populaire |
Joe Dassin, en 1974, évoque le Golf-Drouot dans sa chanson Les Plus Belles Années de ma vie.
Philippe Timsit, en 1981, évoque le Golf-Drouot et son ambiance au début des années 1960, dans sa chanson Henri Porte des lilas.
Notes et références |
Jacques Mercier, « Le Golf Drouot, le temple du Rock », Golfdrouot.fr (consulté le 1er juin 2014)
http://www.web2000.bluesfr.net/DIVERS/rogerHabert/GalerieFR-RogerHabert/pages/DRivers-01RH.htm
http://www.web2000.bluesfr.net/DIVERS/rogerHabert/GalerieFR-RogerHabert/pages/EMitchell-01RH.htm
http://www.web2000.bluesfr.net/DIVERS/rogerHabert/GalerieFR-RogerHabert/pages/Triangle02RH.htm
http://www.web2000.bluesfr.net/DIVERS/rogerHabert/GalerieFR-RogerHabert/pages/Magma01RH.htm
http://www.web2000.bluesfr.net/DIVERS/rogerHabert/GalerieFR-RogerHabert/pages/MCircus03RH.htm
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/toute-derniere-fois/toute-derniere-fois-1981-la-mythique-salle-de-concert-golf-drouot-ferme-ses-portes_2287082.html / consulté le 1 septembre 2018.
https://www.franceinter.fr/emission-grand-angle-ici-cetait-le-golf-drouot
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2014/02/24/golf-drouot-une-plaque-pour-ne-pas-oublier-le-temple-du-rock-421583.html / consulté le 1 septembre 2018.
http://www.purepeople.com/article/mort-d-henri-leproux-l-icone-du-golf-drouot-et-du-rock-n-est-plus_a143062/1 / consulté le 1 septembre 2018.
Bibliographie |
Le Temple du rock: Golf Drouot, Henri Leproux, Alice Hubel, éd. Robert Laffont, 1982 (ISBN 2221007255)
Liens externes |
- Le Golf Drouot
- Galerie photos Roger Habert
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